Albert Dühr (1882–1937) « Aujourd’hui, alors que la crise mondiale se fait ressentir partout, […] l’agriculture constitue la meilleure et la plus sûre assise sur laquelle peut se construire un peuple […] c’est ici qu’on peut trouver les gens les plus heureux. » „Heute, wo sich die Weltkrisis überall bemerkbar macht, […] bildet die Landwirtschaft das beste und sicherste Fundament des Volkes und sind […] hier die glücklichsten Leute zu finden.“
Albert Dühr est issu d’une famille d’agriculteurs et de viticulteurs d’Ahn, sur la Moselle. Il est membre de la Chambre des Députés avec des interruptions de 1916 à 1934. Il est membre du Parti de la Droite. Au parlement, il revendique des améliorations économiques et des réductions de taxes pour le secteur viticole qui souffre beaucoup de la perte des marchés allemands après la suppression du Zollverein en 1918. Albert Dühr considère qu’il est de son devoir de représenter les intérêts d’une profession et il fréquente ses électeurs dans les associations catholiques. En 1934, il n’est pas réélu dans un contexte très particulier. La campagne électorale est en effet marquée non plus par des problèmes quotidiens, mais par de profondes divergences idéologiques : la droite suspecte le Parti ouvrier d’avoir des tendances communistes, la gauche reproche au Parti de la Droite de cultiver des idées fascistes – et ce un an après l’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne. Le Parti de la Droite perd ainsi un siège dans la circonscription de l’Est et Dühr doit quitter le parlement. Après son décès en 1937, le quotidien « Tageblatt » se pose la question si on pouvait véritablement présenter cet homme modeste comme un homme politique. Dühr incarne l’émancipation de petits paysans et vignerons par rapport aux grands propriétaires agricoles qui dominaient la vie politique dans les campagnes avant 1919.
Albert Dühr aus der Moselortschaft Ahn entstammt einer Bauern- und Winzerfamilie. Er ist mit Unterbrechungen von 1916 bis 1934 Parlamentsabgeordneter für die Rechtspartei. Im Parlament fordert er wirtschaftliche Erleichterungen für den krisengebeutelten Winzersektor, der durch die Auflösung des Zollvereins seine traditionellen Absatzmärkte verliert. Albert Dühr ist ein klassischer Abgeordneter, der sich als Vertreter seines Berufsstandes sieht; in den katholischen Vereinen findet er seine Wählerschaft. Doch 1934 wird er das Opfer eines heftig geführten Wahlkampfs, in dem es plötzlich nicht mehr um Alltagsprobleme, sondern um Grundsätzliches geht: Die Rechte unterstellt der Arbeiterpartei kommunistische Tendenzen, die Linke der Rechtspartei – ein Jahr nach der Machtergreifung Hitlers – faschistisches Gedankengut. In diesem Kampf verliert die Rechtspartei einen Sitz im Parlament und Dühr damit sein Mandat. Nach dem Tod Dührs 1937 fragt das „Tageblatt“, ob man einen wie ihn, „schlicht und einfach im Auftreten“, überhaupt als Politiker bezeichnen könne. Doch während vor 1919 die Großbauern im Parlament den Ton angaben, steht Dühr auch mit seiner Persönlichkeit stellvertretend für die politische Emanzipation der Kleinbauern und -winzer.