PRINTEMPS - ÉTÉ 2018 / NUMÉRO 67
D’AVENTURE EN AVENTURES
ESCAPE # 67
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Erik Sampers
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World Press Photo, le prestigieux concours
des photographes de presse vient de dévoiler son classement 2018. 4 548 photographes de 125 pays ont soumis 73 044 images. Au total, 42 photographes de 22 nationalités ont été récompensés dans huit catégories. Seul photographe français à voir été primé (3° prix catégorie sport), le Grand Reporter Erik Sanders nous livre ce cliché de la dernière
LE MAGAZINE
édition du Marathon des Sables et ses milles
FOCUS > Des quartiers aux pontons ( P. 8 ) > Emelie Forsberg, Vivre et Courir (P. 10 ) > Marion Courtois & Maewan 2.5 (P. 14 ) P. 18 CHRONIQUES SPORT & SANTÉ > La récupération par l’électro-stimulation (p 18) > Mieux s’oxygéner avec le Bol d’air® Jacquier (p 20) > Coup de projecteur sur la photobiomodulation (p 22) > Detox et récupération à Brides les Bains (p 24) P. 28 CHRONIQUES HICH-TECH > GARMIN fēnix 5X et Suunto Spartan Sport HR BARO > Le Garmin InReach Explorer+ en test longue durée
MODERN OUTDOOR
P. 8
www.mikesteegmans.com
et quelques concurrents.
P. 34 BASE CAMP CHILL OUTDOOR P .38 CHAUSSURES MODERN OUTDOOR P .42 EVTT,
3 bonnes raisons de s’y mettre
– Kayak et rando à Minorque
P. 44 MICRO AVENTURE
VOYAGER SANS ‘RIEN’ EMPORTER P 46 TENDANCES ULTRALIGHT P 48 BASE CAMP ULTRALIGHT P 54 BIKEPACKING
- 1000 miles à vélo sur la Baja Divide COUCHES ESTIVALES RAINS JACKETS ULTRALIGHT SAC À DOS FATS & ULTRALIGHT CHAUSSURES FAST TREKKING AVENTURE DE PROXIMITÉ – Sur les traces du Yéti du Queyras P 106 EXPLORATION – Le désert de Gobi P 56 P 76 P 82 P 86 P 94
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AVENTURES DE PROXIMITÉ
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Guillaume Vallot
Sur les traces du Yeti du Queyras
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Voyager sans ‘rien’ emporter
SOMMAIRE
BIKEPACKING
1000 miles sur la Baja Divide
EXPLORATION
Gobi Sud, les sens du sable Laurent Boiveau
© mikesteegmans.com
ÉQUIPEMENT
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SOMMAIRE
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ESCAPE # 67
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EDITO
ESCAPE MAGAZINE Périodicité biannuelle Parution Mai-Juin 2018 édité par ÉDITIONS COSY SAVOIE TECHNOLAC 18, ALLÉE DU LAC SAINT ANDRÉ 73 382 LE BOURGET DU LAC Tél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 Site : www.cosy-editions.com
‘LET THERE BE LIGHT !’
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Claude Borrani claude@cosy-editions.com RÉDACTEUR EN CHEF Laurent Molitor laurent@cosy-editions.com +33(0)6 03 812 814 ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Mike Steegmans, Laurent Boiveau, Guillaume Vallot, Stéfane Grand, Stéfane Balbo, Johanne Berthou, Thomas Gachet, Hervé Marzin, Arnaud Kugener, Dom Maillot, Jonathan Crison, Loic Martin, Géraldine Vischi CONSEILLER ÉDITORIAL Kamel Beghidja +33(0)6 03 81 28 26 kamelb@cosy-editions.com
SOUS LE SIGNE DE L’AVENTURE
Tout aussi tendance mais beaucoup moins minimaliste : l’approche ‘Hang Out’. ‘Trainer en pleine nature’. OK, mais avec son confort. Le BBQ traditionnel du week-end se métamorphose en une session ‘Outdoor Kitchen’. Pas de prise de tête, pas de ‘combat’ avec la nature, on est là pour ‘chiller’, faire un premier pas vers elle, une tentative pour s’y intégrer. Et tenter de s’y retrouver également sans doute. A la clef, à l’inverse de la micro-aventure : beaucoup de matos de toute sorte à placer. Similitude entre ces deux marqueurs de l’outdoor 2018 : l’arrivée d’une nouvelle clientèle, en train de bousculer les codes de nos chères vieilles montagnes.
Ce n’est pas parce que l’univers du plein air élargit son champ d’actions jusqu’aux lisières de la ville que les amateurs ‘traditionnels’ de l’outdoor sont négligés. Loin s’en faut ; 2018 est une année riche… Et là, c’est votre portefeuille qui va sortir de sa zone de confort. Difficile de ne pas craquer pour toute une génération de produits en train de changer la donne dans tous les secteurs, des vêtements techniques aux tentes, en passant par les sacs à dos et tous les accessoires imaginables : l’ultra légèreté. Un moteur surpuissant pour le développement du matos dans les saisons qui viennent. Voyager sans ‘rien’ emporter. Un rêve pour tous les amateurs de sensations fortes, qui ont aujourd’hui dans leur sac minimaliste un équipement au maximum de la légèreté et de la compacité, pour subvenir à d’autres besoins. Celui d’aller plus loin, beaucoup plus loin que nous, explorer de nouvelles routes, tout comme leur univers personnel. Point commun à toutes ces facettes de l’Aventure : une quête de légèreté. Dans son matériel, mais plus important, dans l’empreinte que l’on laisse sur la route. L’éco-responsabilité, la durabilité, l’écoconception, sont enfin devenus plus que des mots dans un discours bien rodé de greenwashing. Pour aujourd’hui réellement impacter nos produits à la place de la planète. On est encore loin d’un monde de l’outdoor se tournant unanimement vers une économie circulaire. Mais un mouvement est en route. 2018, que ce soit du côté du matériel ou de l’Ethos : que du bon. Comme aurait dit en son temps un chantre historique de la légèreté, tellement léger dans son empreinte qu’il en marchait sur l’eau : ‘Let there be light !’ Laurent Molitor
© Scarpa
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ortir de sa zone de confort“. Un discours dans l’air du temps pour une idée toute relative. Nul besoin, du moins pour la plupart d’entre nous, de ‘se mettre dans le dur’ ou de se frotter à l’élite pour en ‘sortir’. Partir à la recherche de l’inconnu dans son quotidien est d’une facilité extrême. Embarquer pour une micro-aventure minimaliste près de chez soi (un sac de couchage, un ‘Tarp’, une frontale, pour une nuit en prise directe avec l’environnement). Très peu d’équipements à la portée de tous, en termes de temps comme de budget. Ne cherchons pas plus loin le succès de ces ‘microaventures’ de quelques heures ou le temps d’un week-end. Du ‘pro’ déjà adepte à vous et moi à la sortie du travail, pour n’importe quel créneau de temps libre. Il suffit de faire le premier pas, qui sait jusqu’où il nous emmènera.
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MAQUETTE Sonia Roussin CONSEILLERS EN COMMUNICATION Fanny Marguet +33 (0)6 28 72 94 00 fanny@cosy-editions.com Manon Pietri +33 (0)6 16 10 85 41 manon@cosy-editions.com Olivia Gontharet +33 (0)7 57 00 76 60 olivia@cosy-editions.com ADMINISTRATION ET RELATIONS CLIENT Laurence Rémy laurence@cosy-editions.com Impression : IME by Estimprim ZA La Craye - 25110 Autechaux Numéro ISSN : 0617 K 93132 Dépot légal : à parution Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’oeuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art. L.122-4, L.122-5 et L.335-2
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FOCUS I VIVRE ET COURIR
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« Le corps humain me fascinait. J’étais si curieuse de cette formidable capacité qu’il a de courir. Je voulais sonder jusqu’où le mien serait capable de m’emmener »
Sortie ce printemps aux Éditions MONS. Texte : Emelie Forsberg
COURS FORSBERG, COURS !
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lus qu’une autobiographie, ‘Vivre et Courir’ est à la fois un manuel de préparation physique et mentale, un carnet de routes multiples et un livre de recettes et conseils pour une vie au naturel ! Au fil des chapitres, la spécialiste du skyrunning Emelie Forsberg partage son attachement à la nature, au bonheur quotidien de courir en altitude et l’envie d’explorer les secrets de son corps. Ou comment -au propre comme au figuré- bien cultiver son jardin ; écouter son corps, manger sain pour courir plus longtemps et pour au bout du chemin : vivre mieux, tout simplement.
« Je cours pour courir encore demain, pas pour être la meilleure sur une course »… … « Tout est passé en un souffle : la jeune fille qui aime la montagne et la course à pied est devenue traileuse professionnelle, participant à des compétitions internationales. Je suis devenue un nom dans ce sport. Bien sûr, la route fut longue et difficile. Mais dans les momentsclés, j’ai toujours su distinguer mes priorités, car j’étais guidée par ce que j’estimais important dans la vie.
© Kilian Jornet
184 pages, 29 euros.
J’ai aussi toujours aimé partager ce qui compte pour moi et illumine mon existence. J’ai donc commencé un blog en 2010. Depuis, je sème des choses sérieuses ou futiles sur les réseaux sociaux. Je ne poursuis aucune stratégie et ne m’intéresse pas au nombre de mes followers. Je veux continuer ainsi. Parce que j’aime ça, sincèrement. Quand on m’a approchée pour écrire cet ouvrage, j’ai hésité. Qui suis-je pour écrire un livre ? Et sur quoi ? Je n’allais pas décrire tous les chemins empruntés, les pas de toute une vie. À y songer, j’ai réalisé qu’il y avait plein d’autres choses que je pouvais partager ; des idées simples qui demandaient à être développées sur le papier. J’ai cru qu’elles pouvaient mériter plus que la volatilité du support numérique de mon blog. Je voulais un livre sur la vie. Ce qui, dans la mienne, où vivre et courir sont inséparables, revient à écrire surtout sur la course. Ce que courir veut dire. Où cela me conduit. Ce que courir me donne chaque jour. Ce livre est ma déclaration d’amour à la course à pied, et donc à la vie elle-même ! J’ai couru des milliers de kilomètres. Je ne peux pas tous les raconter, mais je peux vous décrire ceux qui ont eu du sens. Où, comment et pourquoi ils m’ont nourrie. J’espère que ‘Vivre Et Courir’ vous touchera au cœur et que je saurai à la fois vous inspirer le désir de vous entraîner et vous donner les outils pour vous améliorer. J’espère vous transmettre l’envie de cultiver et d’affirmer votre amour de la vie et de la course à pied. » Emelie Forsberg
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© Kilian Jornet
Photos : Kilian Jornet
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FOCUS I ASSOCIATION
MA CHANCE MOI AUSSI
DES QUARTIERS AUX PONTONS
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Prochaine étape : la Rochelle pour découvrir le bateau aux couleurs de Ma Chance Moi Aussi en partance pour la mythique Route du Rhum !
PHOTO LOIC MARTIN a Chance Moi Aussi. L’objectif de l’association transparaît jusque dans son nom. Lorsque l’entrepreneur lyonnais André Payerne la crée en mars 2015, il n’a qu’une idée en tête : « l’avenir de tous les enfants est notre responsabilité. »
La chance !
Les vacances de Pâques ont été l’occasion pour cinq gamins de l’association Ma Chance Moi Aussi de découvrir les joies de la voile. Une semaine qui s’est terminée par la rencontre avec Robin Marais, skipper lyonnais engagé sur la prochaine Route du Rhum et dont le bateau sera aux couleurs de l’association Ma Chance Moi Aussi. « C’est important de montrer à ces jeunes défavorisés qu’autre chose est possible, partage le skipper. J’ai fait mes études au Lycée Louis Armand, à Chambéry-le-Haut, je connais bien ce quartier, et c’est un vrai plaisir de partager ces moments avec les enfants. En mettant la voile de mon bateau aux couleurs de l’association lors de la prochaine Route du Rhum, j’espère pouvoir lui donner une visibilité à l’international. En juillet, les enfants viendront même à La Rochelle pour découvrir « leur » bateau ! »
Cadrer les jeunes De l’analyse des problèmes que vivent les populations des quartiers prioritaires, il ressort que les difficultés sont le plus souvent dues à l’absence éducative des parents. D’où la volonté d’intégrer les enfants au projet le plus tôt possible, dès leurs 6 ans et jusqu’à 16. Pour leur inculquer quelques règles de vie en société, développer leur esprit d’équipe, mais également et surtout leur
confiance en eux, l’association s’appuie sur des ‘référents éducatifs’. Leur rôle est primordial : en plus de coordonner les différents intervenants professionnels et d’être leur interlocuteur privilégié, à eux de transmettre un cadre, des valeurs, des droits et devoirs. Chaque jour, le référent éducatif accueille les enfants à la sortie de l’école, pour deux heures et demie : une moitié de la séance dédiée aux devoirs et au renforcement scolaire ; l’autre consacrée à des ateliers d’éveil, échecs, théâtre, informatique, éducation civique... Le mercredi après-midi est consacré à des activités sportives en club, pour faire sortir les enfants de leur quotidien ; et pour les vacances scolaires, pas question de les laisser tomber dans l’inactivité : le projet Ma Chance Moi Aussi organise des séjours éducatifs à la montagne et à l’océan durant la moitié des vacances scolaires.
... et les moins jeunes Les parents font évidemment partie intégrante du projet. Ils signent un contrat d’engagement avec l’association, et contribuent financièrement, à hauteur de dix euros par trimestre, participation qui n’est pas seulement symbolique. Essentiel en effet pour les enfants de savoir que les adultes contribuent à leur nouvelle réussite. Des réunions régulières entre parents et référents permettent de faire le point sur la progression de chacun, d’éventuellement corriger certains points ou comportement, et de renforcer le lien entre la famille et l’association. Aujourd’hui, près de 48 enfants sont accompagnés par l’antenne de Chambéry-le-Haut, dix par l’antenne d’Albertville et cinq à Aix-Les-Bains. L’objectif de l’association est d’accueillir 24 nouveaux jeunes adhérents en janvier prochain. Le mot de la fin pour la présidente d’honneur Catherine Dolto : « Bien s’occuper des enfants est le seul rempart contre la barbarie. »
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FOCUS I MARION COURTOIS & MAEWAN
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Syrie, 2013. L’auteur de cette image, le photo-reporter Mohammed Abdullah aka ‘Artino’ a encore récemment vécu et couvert l’attaque chimique sur la Ghouta. « Artino a pris cette photo juste avant que j’arrive en 2014. Il effectuait un reportage photo dans le cadre d’un projet pour accompagner, diffuser et protéger le travail (et la vie parfois) des journalistes syriens (presse / radio, photo et vidéo) dont j’avais la charge. Je n’ai pas de photos correspondant à mon séjour car Artino a été touché Maewan IV entame
de se rendre sur les zones
un nouveau chapitre
de combats pendant 6 mois. »
de sa circumnavigation.
VIREMENTS DE BORDS SANS CHANGER DE CAP ! Des territoires occupés sahraouis à la promotion socio-environnementale de Maewan 2.5. C’est une recrue de choix que vient d’attraper dans ses filets Erwann Le Lann, capitaine du Meawan IV, en la personne de Marion Courtois. La nouvelle Coordinatrice Opérationnelle de l’aventure est désormais en charge de la mise en œuvre des activités sportives, sociales et environnementales du fameux voilier. PAR LAURENT MOLITOR
Des territoires occupés sahraouis à la promotion socio-environnementale de Maewan 2.5. C’est une recrue de choix que vient d’attraper dans ses filets Erwann Le Lann, capitaine du Meawan IV, en la personne de Marion Courtois. La nouvelle Coordinatrice Opérationnelle de l’aventure est désormais en charge de la mise en œuvre des activités sportives, sociales et environnementales du fameux voilier. Envie d’en savoir plus, besoin d’agir mieux. Pour les autres et pour la planète ou inversement. Pas facile de résumer en quelques lignes, aussi bien la carrière que les multiples facettes de MC, avec cependant une constante inaliénable : son engagement depuis toujours pour la défense de la planète et ses habitants. Une pointe d’accent indéfinissable qu’on pourrait croire d’origine anglo-saxonne ; un contact franc qu’on rencontre souvent chez les personnes habituées à la mixité des cultures : malgré un patronyme ‘bien de chez nous’, on pourrait au premier abord croire Marion d’origine étrangère,
peut-être Québécoise… Tout faux. Certes en cherchant bien, on trouvera à sa maman des origines transalpines, mais reste que Marion Courtois est née à Paris, de parents français. Il faut sans doute chercher les fondements de ce charmant accent dans son enfance aux nombreux voyages et la majorité de son temps passée à l’étranger et dans sa maitrise de 5 langues, dont l’arabe. Éclectique dans la vie comme dans ses études, MC commence par picorer dans diverses disciplines tout ce qui lui semblait nécessaire à son accomplissement -tout d’abord personnel-. Naturopathie, psychologie, Médecines tropicales, ça fleure bon l’étudiante qui entend bien profiter de ses années estudiantines pour approfondir son espace personnel… La ligne du CV -Formation Stratégie Plaidoyer- dément cette impression et un tout commence à se dessiner. Car dès l’âge de 7 ans, Marion Courtois sait qu’elle ne deviendra pas ‘Petite Sœur des Pauvres’, mais toutefois, à la grande joie de sa grand mère, fière de l’anecdote qu’elle seule se remémore, la toute petite Marion veut déjà ‘faire de l’humanitaire’. Une sorte d’intuition précoce va donc sceller … sa destinée.
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MARION COURTOIS & MAEWAN
© Maewan
2018, Nouvelle-Calédonie.
à la jambe l’empêchant
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par plusieurs balles
CV RAPIDO
MARION COURTOIS • NATUROPATHE • LICENCE EN PSYCHOLOGIE • POSTGRADUAT EN MÉDECINE TROPICALE ET SANTÉ INTERNATIONALE • FORMATION STRATÉGIE PLAIDOYER • CHEF DE BASE OPÉRATION, TCHAD, • COORDINATRICE PROGRAMME HUMANITAIRE, ALGÉRIE • REPRÉSENTANTE RÉGION MOYEN ORIENT, LIBAN
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FOCUS I MARION COURTOIS & MAEWAN
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NOUVEAU CAP MC. « Je monte à cheval, je fais de la plongée et surtout je fais de la grimpe. À bon niveau amateur, mais je n’ai jamais été pro ! Le sport a toujours été le moyen de m’équilibrer et de reprendre de l’énergie entre deux missions un peu dures. J’ai toujours fait attention à me dégager des périodes consacrées aux sports et aux amis que j’aime. En fait, je connais Erwann depuis une quinzaine d’années. Il fait même partie des amis auprès desquels je vais de temps en temps me ressourcer »
Sahara algérien, 2012. Distribution d’aide alimentaire aux enfants
Cela fait quelque temps qu’à force de parcourir terres et océans, le capitaine du Maewan a l’envie d’aller plus loin dans son aventure, profitant des endroits qu’il explore pour en apprendre puis redonner, transmettre toujours plus. Bonne idée mais c’est trop à gérer pour un seul homme, fusse-til le capitaine Le Lann, qui a donc tenté à plusieurs reprises d’embarquer Marion dans ses aventures. MC. « À cette époque, j’étais en Syrie. Au fond de moi, je sentais que j’avais envie de prendre en charge ce nouveau projet. Mais c’était …
sahraouis dans les camps de réfugiés. Eau, nourriture, électricité, depuis 42 ans, cette population ne survit que grâce à l’aide humanitaire. « Le Sahara, c’est la mission qui m’a le plus marquée, celle où j’ai réellement pris conscience de l’impact d’une non-décision politique sur toute une population. »
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des missions, j’ai eu à aborder d’autres secteurs : la sécurité alimentaire, l’accès à l’hygiène et à l’eau, l’éducation, la protection de l’enfance… A ce moment-là j’ai vraiment ressenti le besoin d’élargir mes domaines de compétences. J’ai commencé à faire du ‘multi sectoriel’, et petit à petit, j’ai dû assumer des positions de management, avec cette envie –toujours pareil-, d’aller plus loin dans la compréhension globale, incluant le contexte géopolitique qui avait abouti à cette situation, et donc pouvoir ensuite proposer des solutions plus efficaces pour remédier au problème. » Marion s’engage et crée une association pour faciliter l’accès aux soins à des populations rurales du Honduras, action qui durera un peu plus de trois ans. Elle enchaine ensuite les missions dans le désert algérien, venant en appui aux réfugiés sahraouis ; œuvre ensuite au cœur de la crise syrienne, avant de s’installer au Liban pour devenir responsable géographique Afrique du Nord, Moyen Orient et Asie. Marion a besoin de concret. Se frotter à la dure réalité du monde, comme elle aime se frotter aux rochers de Fontainebleau ou aux parois du Verdon.
En se constituant un CV en béton et grâce à sa connaissance de différentes langues et cultures, MC a toutes les cartes en main pour se tirer d’affaire sur n’importe quel point de la planète ou presque, fusse-t-il un peu chaud. Une fois ses études terminées, un objectif, un seul : accumuler le maximum d’expérience et de savoir-faire pour
Sahara algérien, 2012. Distribution d’aide alimentaire aux enfants sahraouis dans les camps de réfugiés. Eau, nourriture, électricité, depuis 42 ans, cette population ne survit que grâce à l’aide humanitaire. « Le Sahara, c’est la mission
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« L’aide aux enfants sahraouis en 2012 : c’est là que j’ai réellement pris conscience de l’impact d’une non-décision politique sur toute une population. » MC
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MC. « Dès le début de mes études, je savais ce que je voulais faire et pourquoi. J’ai commencé par m’engager dans des formations para-médicales, naturopathe, en parallèle d’une licence de psychologie, et d’un master en ‘Santé Publique’. La volonté de départ était de pouvoir soigner les gens, liée à mon attrait, bien enraciné en moi lui aussi, des médecines dites ‘traditionnelles’, afin de créer un pont de connaissances entre thérapeutiques occidentale et orientale. Ce qui m’a toujours motivée, c’est la curiosité, la volonté de voir plus loin que ma culture d’origine. Ne pas faire un copier-coller de ce qu’on m’offrait. Ne pas se priver de ce qui se passe de bien ailleurs. C’est vrai que j’ai eu très jeune la culture du voyage, la chance d’être influencée par d’autres peuples, de prendre conscience qu’on peut vivre différemment. »
qui m’a le plus marquée,
satisfaire toujours plus ses ambitions humanitaires. Reste cependant quelques facettes de l’entreprise que cette boulimique de connaissances n’avait pas anticipées par une formation et qu’elle apprendra donc sur le tas. MC. « J’ai commencé par œuvrer sur des parties techniques, correspondant à mes acquis et dans un second temps, je me suis retrouvée davantage dans un travail de management. Sur Paris, mon premier poste a été la gestion d’un centre d’accueil de prise en charge de réfugiés souffrant de syndromes de stress post-traumatiques dus aux conflits. Un premier travail ‘terrain France’ qui m’a donné envie de partir à l’étranger. Au fil
celle où j’ai réellement pris conscience de l’impact d’une non-décision politique sur toute une population. »
DEUX CONSTATS, AUCUNE SOLUTION MIRACLE Un Océan de Plastique. En 10 ans, le monde
Les jeunes sont le futur… On estime
Deux volets vont donc s’ajouter
a produit plus de plastique que durant
à environ 300 000 le nombre d’enfants
aux performances sportives du projet
les 100 précédentes.
soldats dont la vie est en danger. Chaque
Maewan. Collectes et mise à disposition
Parmi les 300 millions de tonnes produites
année, un million d’enfants commencent
de données écologiques recueillies
chaque année, entre 8 et 12 millions finissent
à se faire exploiter par l’industrie du sexe.
lors des pérégrinations du TrisAlu 37
dans nos océans, soit l’équivalent d’un
Un enfant sur dix naît d’une mère adolescente,
(Maewan IV, pour les ignares en voile),
camion poubelle par minute. Aujourd’hui,
et, dans de nombreux pays, les complications
et actions éducatives en partenariat
ce sont 6,3 milliards de tonnes de déchets
liées aux grossesses, aux avortements et
avec des associations locales pour former
plastique qui s’accumulent sur terre comme
aux accouchements sont la première cause
les générations futures à la sauvegarde
dans la mer.
de mortalité chez les adolescentes.
de leur milieu.
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FOCUS I MARION COURTOIS & MAEWAN
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« Mon moteur ? La curiosité de ce qui se passe ailleurs. La volonté de voir plus loin que ce qu’offre le monde occidental » MC
juste impossible de mener ces deux missions en parallèle, j’ai dû donc décliner son offre. J’ai dit non une fois, deux fois, trois fois… Et puis, mission après mission je commençais à avoir envie d’autre chose. Il y a deux ans je suis revenue à Paris prendre un poste au siège afin de superviser les ‘Directeurs Pays’, un travail un peu plus calme que ce que je faisais auparavant. Puis récemment je reçois un ultime coup de fil d’Erwann… A l’image du Capitaine breton, Marion a elle aussi de la suite dans les idées, et son travail les mains dans la glaise du terrain lui fait comprendre une évidence. L‘écologie est le point de départ de tout. Si la planète va de plus en plus mal, peu de chances que leurs habitants aillent mieux. Toujours aussi pragmatique, Marion sait que sauver la planète, c’est vraiment bien, en plus d’être très facile à markéter, mais c’est un travail de longue haleine. Dans l’immédiat, si l’on veut agir local et tout de suite, la solution est de donner dans le social et l’éducation. MC. « En fait cela faisait quelque temps déjà que je travaillais sur un projet de fondation. Quelque
chose ‘à moi’, qui me permette de mettre en application ce que j’avais appris lors de ces 12 années d’expériences professionnelles ». Le projet déjà bien structuré de l’une et la volonté encore informelle de transformer Maewan en laboratoire socio-environnemental de l’autre étaient faits pour fusionner en une seule aventure : Maeawan 2.5 « Camp de Base d’Aventure Social et Responsable ». Après un passage à Lorient pour une remise à neuf, Maewan s’est transformée -extrait du dossier de presse tout juste réalisé par Marion- « en une cellule mobile opérationnelle socio-environnementale, base d’accueil de sportifs mais aussi de spécialistes scientifiques, éducatifs et audiovisuels, réunis pour développer un réseau humain de passionnés. L’équipe cherche donc à apporter des propositions et dispositifs innovants afin de mobiliser la société et ses décideurs dans la mise en place d’actions concrètes pour répondre aux enjeux de notre époque : le mieux vivre ensemble dans un environnement aux ressources limitées. »Bon vent à Maewan et son équipage protéiforme ! •
CHRONIQUES
SPORT&SANTÉ
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L’ÉLECTRO-STIMULATION, COMMENT ÇA MARCHE ?
O
PAR STÉFANE GRAND, FONDATEUR ISN – LYON, ENSEIGNANT ISOSTEO / UFR STAPS LYON1 - STAPS DE SAVOIE
On sait que l’immobilité réduit l’activité métabolique et par conséquent provoque l’incapacité d’élimination des substances génératrices de douleur.
Electro-stimulation : L’électro-stimulation nous apprend beaucoup sur notre fonctionnement car il représente un système nerveux portatif externe et non soumis à notre état direct. Son avantage réside dans le fait que des programmes pré-établis gèrent l’intensité et la fréquence des impulsions “nerveuses” à la place de notre propre volonté qui, elle, varie constamment et influe la fréquence et l’intensité en fonction des situations (exercices par exemple), de notre fatigue et/ou de notre sommeil, de notre motivation… Grâce aux programmes et aux curseurs de variations nous pouvons régler l’intensité que désigne sur l’appareil les mA (milliampères) et la fréquence des impulsions en Hertz (pas tout à fait mais nous verrons cela plus loin). Un système nerveux humain fait circuler jusqu’à 65 Hertz ; or avec un appareil tel que le Compex, nous pouvons développer jusqu’à 150 Hertz.
Aïe ! Dans le cas de la récupération, l’électro-stimulateur agit comme un analgésique afin que la douleur disparaisse. Et pourtant, il est nécessaire de prendre conscience que la douleur est un signe. Si tant est que cette dernière soit de nature ‘anormale’, il est alors fortement conseillé de consulter un médecin afin d’identifier tout problème avant toute utilisation d’électro-stimulateur. Prenons le programme TENS dont l’acronyme signifie : Neurostimulation Électrique Transcutanée. La neurostimulation est une technique thérapeutique utilisée à des fins antalgiques et qui permet de faire face aux effets de la douleur provoquée par diverses pathologies. Ce type de courant a démontré son efficacité lors d’applications pour le traitement des dysfonctionnements de type : douleurs cervicales, arthrose, myal-
gies, névrites, douleurs dorsales, périarthrite, jambes lourdes, fragilité musculaire,… Au niveau académique, le TENS est divisé en plusieurs catégories, selon le mécanisme utilisé pour parvenir à réduire la douleur : le TENS conventionnel ou antalgique rapide, le TENS de type électro-acupuncture à effet antalgique retardé, le TENS variable ou les paramètres de la stimulation varient pendant le traitement, le TENS aux valeurs maximales ayant une action analgésique et un effet calmant consécutif immédiat et le TENS burst qui combine les deux premiers types de TENS. La capacité à réduire la douleur du TENS améliore voire accélère la rééducation post traumatique et permet le rétablissement des conditions physiologiques. Car on sait avant tout que l’immobilité réduit l’activité métabolique et par conséquent provoque l’incapacité d’élimination des substances génératrices de douleur. Le TENS, en plus de réduire la douleur, provoque une stimulation induite des muscles avec augmentation de l’activité métabolique, flux sanguin plus important, meilleure oxygénation des tissus avec apport de substances nutritives. Si on combine TENS avec une stimulation musculaire sur la zone concernée, les effets positifs seront plus importants. Le programme TENS Compex est également appelé TENS conventionnel. Il est utilisé dans un but antalgique. Son action est d’induire un blocage de la douleur au niveau spinal (moelle épinière) dans l’organisme. On se base sur la théorie du portillon de Melzack et Wall. Les impulsions douloureuses partant d’un point déterminé du corps, par exemple la main, parcourent les nerfs par des fibres nerveuses de petit diamètre, jusqu’à atteindre le système nerveux central où l’impulsion est interprétée comme douloureuse. Le Tens conventionnel active les fibres nerveuses de grand diamètre qui, au niveau spinal bloquent le parcours des fibres de petit diamètre. L’action principale se fait donc sur le symptôme. Pour simplifier, le chemin qui mène à l’information de la douleur est obstrué. Il n’y aucune contre-indication à l’utilisation deux fois par jour, mais pour garantir son efficacité il ne doit pas durer moins de 30 à 40 minutes.
Le positionnement précis des électrodes est essentiel : il faut former un carré sur la zone endolorie. On peut placer aussi les électrodes sur d’autres parties du corps et se référer à la cartographie délivrée avec le guide d’emploi de l’appareil. Donc au-delà de ce « simple » emploi, l’appareil pourra accompagner la résolution de cervicalgies, lombalgies, sciatiques,… Par contre, livré à vous-même, il n’est pas aisé de positionner le plus judicieusement les électrodes. Pour s’en servir de la manière la plus adéquate afin de réduire les signes de fatigue physique, le conseil est de se faire accompagner, au moins pour vos premières séances, par des professionnels de la Santé connaissant cet environnement ou des habitués du Compex. Enfin étant donné le prix assez élevé, il est important d’en avoir vraiment besoin... Tout club sportif dans toutes les disciplines devrait en faire l’acquisition, tout thérapeute du sport également. •
« Il faut prendre conscience que la douleur est un signe. »
CHRONIQUES
SPORT&SANTÉ
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LE BOL D’AIR® JACQUIER
RESPIREZ MIEUX
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e Bol d’air® Jacquier ne génère pas d’oxygène, n’est ni un diffuseur d’huiles essentielles ni un ioniseur d’air. Il s’agit d’un complément respiratoire qui ne remplace pas les traitements en cours, lesquels ne doivent pas être arrêtés sans avis médical. L’utilisation du Bol d’air® est on ne peut plus simple : après avoir allumé l’appareil et sélectionné la durée de votre séance, vous vous placez à 10 cm au maximum de la corolle et vous respirez normalement, par le nez. Le principe de cet appareil n’est pas de respirer plus d’oxygène, mais de mieux assimiler l’oxygène respiré. L’air atmosphérique pulsé passe dans un récipient et se charge des composés volatils contenus dans le mélange spécial, l’Orésine. Ces composés sont soumis à une transformation chimique leur permettant d’accrocher l’oxygène atmosphérique : c’est la peroxydation. Les composés obtenus « peroxydé » sont très actifs, et pour permettre une efficacité maximale, ils doivent être inhalés au moment de leur fabrication.
Les résultats Ils sont liés à son utilisation. Une seule séance a des répercussions immédiates sur l’état nerveux. Certains professionnels de santé utilisent l’appareil pour obtenir une parfaite relaxation de leurs patients. Les cures peuvent se dérouler par séquences de trois séances par semaine. Mais bien sûr, il est plus intéressant de faire des séances quotidiennes et de considérer le Bol d’air® comme une hygiène de vie quotidienne.
Augmentez votre capacité de récupération La capacité de récupération est améliorée par un travail aérobie (récupération active). Une session respiratoire dès la fin de l’entraînement ou de la compétition diminuera votre temps de récupération, tout en augmentant sa qualité.
Améliorez votre VO2max Pour un exercice aérobie d’intensité constante, une session respiratoire préalable à l’effort favorisera une diminution de la fréquence cardiaque et une augmentation sensible de la VO2max.
Réduisez votre masse grasse Un muscle ‘sec’ récupère plus vite après l’effort, il sera plus tonique et explosif q’un muscle ‘gras’. Il est démontré que l’utilisation régulière du Bol d’air® permet une perte de poids d’excellente qualité, avec le maintien d’un métabolisme élevé permettant l’affûtage de la masse maigre.
Diminuez votre dette d’oxygène En améliorant l’oxygénation cellulaire par une session respiratoire dès la fin de l’entraînement ou de la compétition, vous rembourserez facilement votre dette d’oxygène et vous favoriserez votre remise en forme.
Diminuer votre stress oxydatif Un effort physique, même aérobie, lors de la compétition ou de l’entraînement poussé, engendre un stress oxydatif majeur, fragilisant l’organisme (fatigue musculaire, chute des performances, sommeil et humeurs perturbés, déconcentration, perte de la confiance en soi…). Un usage répété du Bol d’air® Jacquier améliore la capacité anti radicalaire de l’organisme, offrant ainsi aux sportifs un soutien important dans la préparation physique et mentale. •
Le Bol d’air® Jacquier, version familiale ou réservée aux professionnels de la santé. Le principe de cet appareil n’est pas de respirer plus d’oxygène mais de mieux l’assimiler.
N.B. Comme pour toutes les Huiles Essentielles, le Bol d’air® ne peut pas être utilisé auprès des enfants de moins de 36 mois ni par les femmes enceintes et allaitantes.
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QUE LA LUMIÈRE SOIGNE
COUP DE PROJECTEUR SUR LA PHOTOBIOMODULATION
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PAR STÉFANE GRAND
a photobiomodulation, encore appelée LLLT (Low Level Light Therapy), consiste en l’application d’une lumière monochromatique produite par des LED pour stimuler les processus naturels de la régénération au niveau cellulaire.
La lumière LED émet des rayons lumineux spécifiques en fonction de leur fréquence (couleur bleue, verte, jaune, orange ou rouge), du mode de délivrance (pulsé ou continu) et de la puissance du flux. Ces rayons vont pouvoir pénétrer les différentes couches de la peau jusqu’à notamment atteindre les cellules musculaires. Ou pour les plus scientifiques d’entre vous : les photons émis à la bonne fréquence vont stimuler les cellules musculaires au repos, en agissant au niveau de l’enzyme cytochrome c-oxydase des mitochondries cellulaires et ainsi impacter sur la production l’Adénosine Tri-Phosphate (ATP). Donc plus d’énergie mais aussi une meilleure activation des mécanismes de réparation antiinflammatoires.
La ‘révolution’ Life+, réelle avancée médico-sportive ou gadget technologique supplémentaire ? Mise en situation En tant que responsable des ‘pôles récupération’ de plusieurs événements sportifs, tels la 6000 D de la Plagne ou le Trail du Galibier, Stef Grand et son équipe de thérapeutes ont eu en essai longue durée deux appareils et plus d’une centaine de coureurs sous la main pour tester le dispositif. Prise en main. Premier bon point, l’appareil est très ergonomique, son usage ultra simplifié avec ses 4 programmes. Avant l’effort pour une meilleure mise en action / Après l’effort ou entre les séances afin de diminuer la fatigue / Pour une meilleure relaxation musculaire / En cas de coups afin de limiter les traumatismes. L’action même de l’utilisateur se résume à l’application sur zone pré déterminée, indiquée sur un document livré dans la boîte. Sa manipulation n’est donc pas réservée qu’aux spécialistes de la santé. La dernière version est désormais livrée avec un adaptateur USB qui permet de l’emporter partout avec soi.
Les réactions des cobayes Sur l’ensemble des Trails, l’équipe de Stéfane a pu traiter 157 sportifs rentrant dans l’évaluation et répondant aux critères demandés. > Aucun effet secondaire à noter. Pas de sensation de brûlure ou de surchauffe, mais un échauffement des tissus cutanés pendant les micro séances d’application. > Nous avons traité des sportifs avant les évènements, qui nous ont rapporté à posteriori de leur effort que les gènes ou douleurs présentes en amont de la course étaient moins présentes pendant. Nous n’avons alors pas effectué d’autres actions en parallèle type massage ou drainage, voir pause de taping ou autres. > Certains coureurs ont été pris en charge après leur effort et les résultats ont été un peu plus mitigés. S’agissait-il d’une mauvaise évaluation de la zone douloureuse à traiter ? Ou les douleurs tendineuses à proximité des zones articulaires sont elles moins faciles à traiter car sans masse musculaire accessible? Il faudrait de nouveau élaborer un test longue durée sur ce thème précis afin d’obtenir plus de données analysables.
Bilan des courses Nous avons eu quand même 67% de personnes satisfaites sur les douleurs ischio jambiers ; 70% sur les douleurs au jumeaux et soléaire ; 38% sur les torsions de chevilles ayant entrainé une entorse, avec parfois épanchement. La question qui reste actuellement en suspend est : comment augmenter encore le ratio de personnes satisfaites par le traitement life+ ? Et surtout comment développer l’incidence positive du Life+ sur les zones péri articulaires fragilisées par la pratique du TraiL ? A suivre… •
Life+ SportDevice original (499 euros), ou à sa version RS6 qui propose la fonction unique de la récupération (249 euros).
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TOUS À L’EAU MAIS PAS AU PAIN SEC PAR LAURENT MOLITOR
Pour l’immersion tu repasseras !
Forte de son statut de leader dans le traitement du surpoids et des rhumatismes et après une transformation de ses célèbres thermes en un véritable centre nutritionnel conjuguant Grand Spa, nutrition et activités physiques, la première station de ski thermale des Alpes entend bien désormais jouer la carte du ‘MieuxÊtre’ et s’attaquer à une clientèle plus sportive que les habituels curistes. Restait à vérifier ce qui se cachait derrière l’alléchante plaquette publicitaire.
Direction le cours d’aquaforme et la piscine dédiée, où je fais moins de vagues que la clientèle habituelle. Un petit décrassage bienvenu dès l’arrivée, histoire de se mettre dans l’ambiance. S’ensuivent massages à l’eau thermale, parcours dans un bassin d’hydromassage très complet, dont de nombreux cols de cygnes surpuissants pour les épaules, - qui manquent trop souvent dans des parcours aquatique plus ‘ludiques’ -. On passe sur les jacuzzi, bains de vapeur aquatiques, hammams, saunas, et enfin
Autant dire que je ne suis pas venu pour une cure d’amaigrissement, et que pour l’immersion en sous-marin incognito, au vu de mes camarades de cours, c’est raté. Ce qui m’intéresse, c’est d’une part, la cohérence du parcours de remise en forme proposé par les thermes et le grand Spa ; et surtout de l’autre, l’aspect nutritionnel qui lui est associé : qu’est-ce qu’ils vont mettre dans mon assiette ? Par la promesse d’une vision globale de la santé alléché, je me suis retrouvé dans le bain.
© Eric Dudan
B
rides-les-Bains, camp de base Grand Ski & Grand Spa des 3 Vallées. Où comment conjuguer ski hors normes, cuisine équilibrée et gourmande et ressourcement dans le plus grand Spa thermal de France ? » L’invitation était alléchante et l’occasion trop belle d’aller vérifier le virage entrepris par Brides les Bains, pour passer de l’image de ‘station low cost’ des 3 vallées à celle d’une ‘destination branchée pour sportifs amateurs de Wellness’
Nouvel Espace Aquatique du Grand Spa Thermal : 1 couloir de nage de 25m, bassin ludique avec 2 jacuzzis, 2 lits à bulles, des jets sous-marins, 6 cols de cygnes et autres jets d’eau massants. Parfait pour se détendre à la fin d’une journée bien active.
ÉCARTS THÉORIQUES Masse grasse
Masse musculaire
Volume hydrique
- 5,17 kg
+ 0,50 kg
- 0,60 L
Tout commence par une impédancemétrie pour calculer votre IMC (Indice de Masse
HYDRATATION HORS GRAISSES
Corporelle) pour définir les éventuelles carences ou surplus.
SQUELETTE
ÉQUILIBRE HYDRIQUE
LE COBAYE MUSCLE
IMC
MASSE GRASSE
EXCEPTIONNEL
TRÈS BIEN
DANS LA NORME
PROCHE DE LA NORME
À SURVEILLER
À TRAITER
53 ans, 178 cm pour 67 kg. Jamais suivi de régime particulier ni jamais pesé mes aliments, encore moins passé mon temps à calculer le nombre de calories. En revanche, je fais gaffe à ce que je mets dans mon assiette (moins dans mon verre). Manger bio autant que possible et limiter sa consommation de viande à une fois par semaine ; jamais de plats préparés. Et envisager l’option restaurant uniquement quand l’origine des produits est identifiable.
l’indispensable douche à givre. Tout le nécessaire à un bon circuit de récupération post-effort est là. Tout comme pour s’entrainer ou se décrasser : 2 vastes espaces pour l’activité physique (l’un réservé au cardiotraining avec vélos, tapis de marche, rameurs ; et l’autre pour les cours collectifs, 11 thématiques, de l’initiation yoga au pilate 2, cardio, step, gym). De quoi bien s’occuper de son corps et se faire du bien à la tête, la complémentarité des cours, avec l’ajout cette année de cours de respiration en conscience et yoga, commence à dessiner un tout cohérent. Surtout que pour aller au bout de leur vision globale du parcours de remise en forme, les thermes version 2018 accueille en son sein le tout nouveau Centre Nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains Espace Nutrition (600m2) ouvert à tous, curiste ou touriste ‘lambda’. Salle de conférence multi-écrans de 200 places, bureaux d’entretiens individuels, salle ateliers de cuisine, espace ateliers thérapeutiques, salle de conférence. Après le tour accéléré du grand Spa et de ses activités, la journée se termine au Centre par un ‘atelier cuisine’ où les recettes lights se succèdent. Après l’effort…
L’eau à la bouche A Table ! Rien de tel que de passer du temps dans l’eau pour ouvrir l’appétit ! Le temps d’un long apéro - à l’eau de Brides ! en compagnie de Bénédicte Fournier, directrice de l’OT, et du repas pris en compagnie de Nathalie Negro, diététicienne responsable du Centre Nutritionnel des Thermes, me permet d’en apprendre plus sur le concept du ‘village global du mieux-être’. C’est parti pour la piquouze informative. « Côté ‘Mieux Être’, les Thermes de Brides-les-Bains s’intéressent autant au contenu de l’assiette qu’au niveau d’activités physiques. Cette vision multifactorielle s’exprime avec le Centre Nutritionnel, lui même en relation avec la plupart des restaurants (17 restaurants pour 564 habitants, ndlr). Tout est organisé pour permettre à chacun de faire concrètement l’apprentissage des bons réflexes santé. Désormais tous les facteurs d’un amincissement durable sont au diapason grâce à une prise de conscience globale qui associe alimentation, activités physiques, énergie, bien-être. Le statut de leader de l’amaigrissement de Brides tient à son eau thermale unique, à ses protocoles innovants, à son environnement et à la mobilisation de tous les acteurs du village ».
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Brides les bains. Enfin des restaurants où l’on peut manger les yeux fermés. Ce jour-là, au menu diététique du restaurant de l’hôtel du Golf **** : Salade d’épeautre, pleurottes et romaine / Gambas rôties aux 4 épices, fenouil et carottes, spaghettis de riz / Entremet au yaourt bulgare. Menu carte (été) : 32 euros et 35 euros le dîner. Formule menu (hiver) à partir de 21 euros.
Label Diététique Une mobilisation qui passe par l’obtention d’un Label. Un label qui ne rigole pas, vérifié chaque année par un audit indépendant sur 3 restaurants participants tirés au sort, et qui oblige également ses chefs à suivre une formation continue en participants aux réunions annuelles avec le Dr Jean-Michel LECERF, Chef du Service de Nutrition – Professeur associé à l’Institut Pasteur de Lille. Au cœur de la cité thermale, ce sont ainsi douze hôtels-restaurants de 2 à 4*, un restaurant et un traiteur, qui vous garantissent une cuisine diététique de qualité conforme aux directives de la diététicienne en charge du Centre Nutritionnel. Chaque établissement qui participe à l’effort global bénéficie d’un accompagnement annuel de sa part : formation, validation des trames et des menus et contrôle des 69 critères pour obtenir le label Diététique. Vous reste quand même 3 ou 4 établissements qui font de la resistance et où vous pourrez vous empoisonner à la fondue-raclette-tartiflettecharcuterie si le cœur -et l’estomac- vous en dit. Une fois de plus, les critères d’obtention sont globaux. Ça commence par l’accueil du client et la gestion de son environnement, pour éviter certaines tentations (absence de buffets petitdéjeuner et desserts par exemple) ; la capacité du personnel de l’établissement à renseigner, conseiller et répondre aux clients de façon précise et complète par rapport aux repas. Il y a évidemment le respect de quelques règles de bases pour chaque menu. Présence d’un fruit cuit ou cru dans un repas chaque jour ; alternance des différentes viandes sur la semaine (volaille / boeuf / veau / porc / agneau) ; absence de beurre ou autres sauces non diététiques… Des plus pointues, que l’on ne respecte pas obligatoirement à la maison, à fortiori pendant les vacances. S’il y a féculents et pain au repas, les grammages de 50g de féculents cuits et 20 g de pain doivent être respectés. Adaptation du grammage de viande ou poisson dans le plat en cas d’entrée protéinée. Apport de 20 g de protéines minimum sur le repas si repas ovo-lacto-végétarien.
© Laurent Molitor
Les cours de cuisine. Pour 25 euros, découvrez des recettes simples et faciles, réalisées en 20 mn chrono. Tout l’intérêt des cours réside dans les clefs données aux participants pour équilibrer les différents repas de la journée, les repères quantitatifs pour gérer les courses, le rappel des bases de la cuisine d’assemblage, le décryptage d’étiquette. Que du bon ! À part la recette de la ‘Paella Minute’…
Et on termine par le plus important : la qualité des produits ! Présence minimum de 70 % des fruits et légumes frais. Présence maximum de 5 portions de 100 gr de viande de boucherie par semaine. Les morceaux de viande doivent contenir moins de 10 % de MG. Introduction des produits locaux ou régionaux dans les menus et identification de ces produits auprès des clients.
C’est réfléchi et bien cadré, pour une fois, on sait à peu près ce qu’on mange ! Il fallait bien que ça pique -un peu- à un moment ou à un autre. Perso, ce sera sur la présence de trop de laitage de vache, mais bon, je ne suis pas expert en nutrition Une chose est sûre : on peut s’en passer (voir la case ‘squelette’ de l’impédancemétrie). Plus choquant dans le cadre d’une alimentation saine, ce sera l’utilisation assez importante du sucre blanc (la tisanerie du Spa par exemple, propose aux candidats à la remise en forme un tisane drainante et une amaigrissante, qui auront droit soit à du sucre blanc, soit à de l’aspartame, deux poisons notoires. Point de sucre de canne brut ou autre rapadura, sucre de fleur de coco ou autres solutions moins nocives pour les accros au sucre (à savoir : toute la population). En tout cas, après avoir testé deux restaurants différents (celui du Mercure*** attenant aux thermes, et celui du Golf****), je me suis régalé et mon fragile organisme n’en a pas souffert ! Même juste pour un bon restaurant en passant dans la vallée de tarentaise, ça mérite un petit détour si vous n’avez pas le temps de vous offrir un WeekEnd ‘Spa Detox’ ou une parenthèse thermale de 3 jours ‘MieuxÊtre’. C’est aussi ce qu’il y a de bien dans leur vision holistique, c’est qu’elle s’adresse à tous, curiste ou non, avec différentes formules en fonction de vos envies. Brides les Bains ne s’est pas pris une gamelle en tentant le virage du ‘Low Cost’ au ‘Mieux-Être’, et l’expérience mérite que l’on s’y arrête ; se ressourcer un peu ne fait de mal à personne, ici un peu plus qu’ailleurs. •
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HIGH TECH I SÉLECTION MATOS
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SUUNTO
SPARTAN SPORT WRIST HR BARO
699 EUROS — 97 G
549 EUROS — 74 G
> AUTONOMIE : JUSQU’À 20 HEURES EN MODE GPS
> AUTONOMIE 10 H EN MODE ENTRAÎNEMENT (40 EN MODE ÉCONOMIE)
© Garmin
la facilité de lecture de l’écran
appréciée pour la qualité
en n’importe quelles conditions
de sa cartographie.
de lumières. Et finalement, le côté tactile est plus qu’un gadget.
> CARDIO OPTIQUE
> NAVIGATION PAR GPS/GLONASS
> ÉTANCHÉITÉ À 100 M / 10 ATM
> ÉTANCHÉITÉ À 100 M / 10 ATM
Suunto Spartan Sport Wrist HR Baro est une montre GPS multisport pour des activités outdoor la plus adaptée de la série pour les sorties en montagne. Son gros plus : grâce à la boussole et à l’altitude barométrique FusedAlti™, vous avez la certitude d’avoir les infos les plus précises possibles.
La GARMIN fēnix 5X est la montre GPS multisports de la série 5 la plus orientée trek / rando grâce ses cartes TOPO Europe en couleurs et ses fonctions de navigation.
LE TEST
« Ça m’a pas mal changé de ma fēnix2, qui a déjà quelques années... Les infos sont bien plus faciles à lire par exemple. Particulièrement appréciés la grande précision du GPS et le suivi du tracé. Et cette année, au vu des conditions qu’on a eues en montagne, ça m’a vraiment bien aidé par certains moments. J’ai fait plusieurs raids à ski avec, dont certains avec des journées de 9 h de rando avec et la batterie a tenu tout du long avec le GPS toujours au maximum : c’est bien. Étonnant, mais certaines fonctions de base sont absentes. Pas trouvé la température ni d’alarme de chute de pression brutale, infos importantes en montagne ; ni la connexion aux messages du téléphone, certes moins indispensable.
FACE À FACE
SUUNTO
SPARTAN SPORT HR BARO
GARMIN FeNIX 5X
PAR LAURENT MOLITOR
(NC EN MODE FULL GPS) ; JUSQU’À 35 HEURES EN MODE ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ULTRATRAC > CARDIO GARMIN ELEVATE™
LA SUUNTO Spartan Sport BARO, plébiscitée pour
particulièrement
FĒNIX 5X
> NAVIGATION PAR GPS/GLONASS
LE TEST
Par rapport aux premières Suunto, la nouvelle Spartan Sport Wrist HR Baro est beaucoup plus facile et plus intuitive à utiliser, on peut bien jouer avec ! Entre les trois boutons et l’écran tactile, les différentes fonctions sont faciles à trouver. « Au début je pensais que l’écran tactile était un gadget, mais au final c’est bien pratique et la lecture des infos est plus facile. L’affichage des infos à l’écran est super clair, on peut les lire dans n’importe quelles conditions de lumière. Orientée multisports, à la fois sérieuse et fun à utiliser, carton assuré. La GARMIN fenix 5X,
GARMIN
Altimètre le plus précis pour ce type de montre testé à ce jour. Possibilité d’activer des alertes météo. Très intuitive. Fonctions tactiles et facilité de lecture de l’écran de 35m au top. La connectivité est sympa, quand tu reçois un message ou un appel, pas besoin de sortir son tel à chaque sonnerie. Pas de fond de carte en couleur (dispo uniquement sur la version Ultra), c’est vrai qu’une fois connecté à son Smartphone c’est bon !
Cartes couleurs détaillées et affichage d’itinéraire au top. Autonomie de la batterie en mode full GPS, « tu dépasses les 100 h dès que tu bascules sur le mode eco du GPS »
L’altimètre affichait parfois un certain décalage avec la réalité, il pourrait être plus précis. Très énervant : le câble pour recharger la Fenix n’est compatible avec aucune autre montre ou GPS Garmin !
SUR LE TERRAIN
Les deux montres sont des produits très pratiques, perfomants et fonctionnels ; de très belles évolutions –notamment sur la lisibilité et l’accès aux infos- par rapport aux modèles disponibles il y a trois ou quatre ans. Les deux offrent une connectivité avec ordi et Smartphone sans faille, permettant la gestion de leurs données et des historiques d’itinéraires. « C’est vraiment trop pratique, tu te fais une bibliothèque de tes sorties sur ton ordi, et quand tu dois repartir pour le même endroit, tu le recharges et tu as toutes tes données immédiatement accessibles ». Au final, pour une utilisation trek – rando en montagne, léger avantage à la Garmin grâce à son meilleur graphisme du suivi d’itinéraire et sa plus grande durée de batterie, et ce malgré un altimètre perfectible. Dans le cadre d’une utilisation plus multisports (testé également en trainning vélo), la Suunto est juste parfaite, trop pratique à vivre avec son écran tactile, qui facilite également la lecture des informations pendant l’effort.
Pas question de tester tous les modes et fonctions des montres connectées dernière génération ! Rien que de lister leurs incroyables fonctionnalités remplirait plusieurs pages… Ce qui nous intéresse est plus ciblé : les tester et comparer leur efficacité dans le cadre d’une utilisation Trail / rando sur notre terrain d’aventures favori : la montagne.
N.B. SI L’ON APPRÉCIE GRANDEMENT D’AVOIR LES CARDIO-FRÉQUENCEMÈTRES AU POIGNET, LES MESURES NE SONT PAS ENCORE AUSSI PRÉCISES QUE CELLES ASSURÉES PAR UN BANDEAU. AMPLEMENT SUFFISANT POUR SA GESTION DE L’EFFORT, MAIS PAS POUR LES COMPÉTITEURS S’ENTRAÎNANT EN FRACTIONNÉ PAR EXEMPLE. LES BANDEAUX CARDIO SONT TOUJOURS DISPONIBLES EN OPTION.
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Peut mieux faire niveau cartographie.
« Dans notre métier de Guide de Haute Montagne, en plus de la radio, du GPS et du téléphone, il faut désormais pouvoir correspondre en toutes circonstances avec les proches ou avec les secours » Dom Maillot
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J’ai trouvé le fonctionnement hyper intuitif et très simple d’utilisation, ce qui est pour moi LE gros point positif. Appareil solide et étanche. Localisation très précise grâce au réseau Iridium. Possibilité de recevoir les prévisions détaillées à 3 jours, presque au niveau de la micro-météo, pour sa position précise ou des waypoints : aide précieuse à la prise de décision. Bonne autonomie de la batterie.
Cartographie ‘Earthmate’ moins précise que la série ‘Topo’. On peut afficher sa progression sur l’écran, plus grand, de son Smartphone, mais pas le suivi d’itinéraire sur le GPS, « où alors je n’ai pas tout compris ». « Pareil pour moi, pas compris comment tracer une route sur la carte de l’appareil en amont de la sortie ». « Pas réussi à calibrer la boussole, l’opération n’aboutissait pas. J’ai utilisé plusieurs fois l’appareil de nuit : une option rétro-éclairage des touches serait top ».
ce moyen de communication en expé. Au final, je me sers très peu de communications vocales avec mon tel, et en plus elles sont souvent de qualité limitée. Résultat : la plupart du temps je ne communique que par texto, et c’est plus efficace. Le Garmin InReach+ suffit amplement pour la plupart des expé, avec le gros avantage d’avoir un GPS et des cartes à couverture mondiale. Et en plus, l’abonnement revient moins cher que celui de mon téléphone satellite Iridium. » La seule fonction que n’aura pas testée Jonathan lors de son ascension du Diamond Butress (Kenya) : le bouton ‘Panic’ et son SOS interactif.
GARMIN
INREACH® MINI
FAUT-IL INVESTIR DANS UN INREACH+ ? Dom : « Bonne question… Ayant déjà un Garmin GPSMAP 62st, je ne sais pas trop. Reste qu’à l’avenir dans notre métier de Guide, en plus de la radio, du GPS et du téléphone, il faudra désormais pourvoir garder une trace informatique de notre passage et pouvoir correspondre en toutes circonstances avec les proches ou les secours… Et si en plus tu voyages beaucoup de par le monde, ça vaut sans doute le coup ». Jonathan confirme : « si je n’avais pas déjà un téléphone satellite Iridium, je me tournerais vers
349,99€
A peine 100 g pour version légère et compacte du Système de communication par satellite tout en offrant des fonctions de messagerie et d’envoi de SOS interactifs dans le monde entier, ainsi que des fonctions de navigation GPS de base grâce au compas électronique. Couplage avec Garmin Pilot™, avec Smartphone, tablette ou un autre appareil de randonnée Garmin compatible afin d’accéder à des cartes topographiques et autres fonctions avancées. Sortie juin 2018.
499 EUROS > ETANCHÉITÉ IPX-7 > AUTONOMIE JUSQU’À 100H EN MODE NAVIGATION © mikesteegmans.com
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LA NOUVELLE APPLICATION MOBILE ALLIBERT TREKKING Fini les roadbooks version papier, avec les cartes des randonnées, les plaquettes touristiques, les vouchers et toutes les infos de réservation. L’agence Allibert Trekking propose aujourd’hui à ses voyageurs une appli gratuite, ‘Mon Roadbook’, rassemblant toutes les informations utiles à votre trek, et un peu plus encore.
Le InReach de Garmin est un système de communication, navigation et partage de coordonnées géographiques, avec une fonction SOS interactif, pour une localisation précise sur l’ensemble du globe, sur terre, en mer ou dans les airs.
LE TEST Testeurs : Dominique Maillot et Jonathan Crison, Guides de Haute Montagne. Testé tout l’hiver en ski-alpinisme et lors de plusieurs raids à ski. Expédition d’un mois au Kenya : ascension du Diamond Butress au Mont Kenya et big wall au mont Poï.
On est avant tout sur système de communication pour rester en contact avec les siens, leur permettre d’avoir un suivi ainsi qu’un appareil qui simplifie la gestion des messages d’alerte. « J’ai essentiellement
utilisé la balise pour envoyer et recevoir des textos et avoir la météo. Je l’ai également utilisé pour envoyer notre position GPS. Et aussi pour l’orientation via la carte/GPS. Aucun problème rencontré dans ce cadre ». Au niveau cartographie et navigation, l’appareil ne se rapproche pas de ce qu’offre le logiciel gratuit Basecamp™ de la même marque, du coup on le connecte le plus souvent à son Smartphone pour disposer d’un bon fond de cartes « surtout qu’avec l’âge, j’y vois moins bien… ». Le GPS reste basique par rapport à ce que l’on peut trouver sur des Garmin eTrex 30 plus anciens. Comme tout appareil de ce type, nécessite un abonnement, de 15 à 100 euros par mois selon les besoins.
Avant d’être opérationnelle aux quatre coins du monde, l’application Allibert Trekking se met en jambes dans les Alpes avec quelques circuits emblématiques (en exemple : tour du Beaufortain), avant d’étendre son territoire à l’ensemble des voyages en liberté proposés par l’agence.
INTUITIVE. UNE APPLICATION ACCESSIBLE À TOUS. Vous êtes guidés tout au long de la randonnée, avec un contenu interactif pour visualiser la trace, les variantes proposées, les commentaires des guides et les points d’intérêts.
SÉCURITÉ. UNE NAVIGATION FIABLE pour randonner en toute sécurité, géolocalisation précise de votre position avec alerte lorsque vous quittez la trace. Fonction SOS en cas de problème.
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BASE CAMP I CHILL OUTDOOR
© Tickettothemoon
© mikesteegmans.com
BASE CAMP I CHILL OUTDOOR
Outdoor n’est pas que synonyme de situations extrêmes. Se rapprocher de la nature pour entretenir avec elle un rapport
TICKET TO THE MOON
de bien-être positif, forte tendance de l’été 2018 et des prochains.
HANG OUT Fuir le quotidien. Loin de l’élite et du sport extrême, vivre des expériences enrichissantes et à portée de main, pour un dépaysement court mais salutaire. Ne dites pas que vous partez pour un week-end camping entre potes, trop ‘Has Been’ ! Parlez plutôt d’une micro aventure à l’improviste, ‘Hang Out Style’, pour se reconnecter avec la nature, sans se mettre dans le rouge ni oublier un certain confort. Pas plus tendance dans les étés qui viennent ; l’occasion pour l’industrie, qui mise sur des ponts de plus en plus importants entre ville et nature, d’attirer au passage une nouvelle clientèle, plus urbaine et moins minimaliste dans son approche de l’outdoor. Aujourd’hui, le lifestyle camping se dit ‘glamping’, sans doute plus glamour en anglais… Ou comment profiter du plein air dans un environnement unique, de manière quasi luxueuse. Un scoop : pour l’été 2019, la yourte et autres tipis seront à la pointe de la tendance ‘Hang Out Glamping’ ! Sur l’image de gauche à droite : > HYDRO FLASK Unbound / 329 euros > SOURCE Hipster Wave / 85 euros > ARC'TERYX Bora AR 49 l Wn / 470 euros > RAB Alpha Direct / 249,95 euros > KLEAN KANTEEN Gourde isotherme 590 ml / 29 euros > JULBO Paddle / 99 euros > BLACK DIAMOND Apollo / 59,90 euros > ROSSIGNOL E 4 S / 4699 euros (en version 7S) > JULBO Renegade / 130 euros > RAB Cirrus Flex 2 / 159,95 euros > HYDRO FLASK Wide Mouth / 37,95 euros > SEAT TO SUMMIT X Cup / 9, 90 euros > SALEWA Ortles Medium Down / 300 euros > OSPREY Transporter 65 / 140 euros > QUICKBLADE Magic All Carbon 399 euros > RIP CURL Flash Bomb Chest Zip / 459 euros > TENTE UNA / 205 euros
JULBO
© Tickettothemoon
Merci à RV, Tom et Jo !
PADDLE
99 euros
« Obligé, étant adepte de Stand Up Paddle de la première heure, de demander les nouvelles Julbo Paddle en test ! Elles tiennent super bien en place et sont agréables à porter ; j’adore le verre, polarisé évidemment, pour bloquer les reflets de l’eau, mais pas trop foncé (cat 3) : il protège nickel et offre une vue claire ». Grip tech sur les branches et Grip nose ; cordon - flotteur pour ne pas les perdre, et si d’aventure vous tombiez à l’eau et que vous fassiez brasser dans les vagues à les perdre malgré le cordon : avec ou sans leash, elles flottent ! Qui n’a jamais perdu une paire de lunettes en faisant ses premières armes en SUP ?!
JULBO
—> PHOTO PAGE DE GAUCHE EN HAUT
RENEGADE
130 euros
Dévaler un single track en VTT, puis déjeuner en terrasse ! Même lunettes, même look et même protection. « Pour être honnête, on les a surtout testées en terrasse ce printemps, et plutôt à l’heure de l’apéro que du déjeuner… On peut donc affirmer qu’elles sont super légères et très agréables à porter puisqu’elle s’oublient une fois sur le nez. La forme suit bien celle du visage et ne devrait pas laisser passer le vent pendant la descente ! » Verres polarisés pour les terrasses en bord de mer ou Reactiv photochromiques pour s’adapter à la météo parfois changeante en terrasse de montagne.
UNBOUND
329 euros
Comme nous, vous allez faire des jaloux cet été en débarquant sur le spot avec la glacière Unbound. Design épuré et fonctionnalité au top. Sac 100% hermétique avec ses fermetures étanches, on peut y mettre tout le nécessaire à une beach party digne de ce nom ! Et au vu de ce qu’on a mis dedans (c’était –entre autres- pour un BBQ sur les pistes en fin de saison d’hiver) on peut affirmer que, chargé comme une mule, le portage est confortable et efficace à ski ! Sangles latérales pour les matelas de sol, poche supérieure pour les petits accessoires, tire-bouchons et autres. Jusqu’à 48h d’isolation thermique, inédit jusqu’alors pour des ‘Soft Coolers’. FDA food grade, BPA-free.
MOON TARP IMPERMÉABLE 360 x 360 cm / 700 g
84,95 euros
MOUSTIQUAIRE 360° 280 x 130 cm / 350 g
59,95 euros
HAMAC 1 PLACE 300 x 155 cm / 500 g
44,95 euros
Existe en version mini 150 x 75 cm / 200 g
TENTSILE
UNA TENTE Poids : 2300 Gr
205 euros Tous les avantages du hamac, la stabilité en plus.
CAMPFIRE OUTDOOR
FLYING TENT
860 à 2130 g selon la fonction utilisée
HYDRO FLASK
22 l / 1360 g
Tant que l’on ne touche pas le sol : ce n’est pas du camping ! On ne le sait pas toujours, mais là où poser sa tente est interdit, le plus souvent aucune loi en revanche ne vous empêche d’accrocher un hamac entre 2 arbres. D’où la véritable renaissance du hamac, du plus ultra light au plus cosy, et l’engouement pour les tentes-abris ‘tout suspendu’. Dormir et se réveiller au-dessus du vide ou d’une rivière : un must !
Le Parachute Hammok a été inventé ‘par des voyageurs pour des voyageurs’, protection idéale contre les insectes et les petits animaux, cocon douillet pour dormir, pliable en une minute, léger et solide.
Trop lourd pour emmener en rando. Le soir avant d’arriver au bivouac, c’est la chasse pour trouver 3 arbres à peu près alignés en triangle, ça limite le choix des spots. Assez long à installer.
Pour qui / Pour quoi Pas pour jouer les explorateurs, mais en plein dans la tendance ‘Hang Out’ du moment.
Conçue par l’architecte anglais, Alex Shirley Smith. Hamac confortable à 3 points d’accroche pour former un plan, et bien protégé (moustiquaire intégrale, double toit amovible résistant à l’eau). 60 cm de hauteur qui s’ouvre complètement pour plus de liberté.
249 euros
Construction tout-en-un facile à installer. 4 fonctions : hamac seul / avec tente / avec abri / utilisable en poncho ! Existe en version doublée pour l’hiver.
AMAZONAS
ADVENTURE MOSKITO HAMMOCK THERMO 470 g
119 euros
Un des hamacs les plus légers au monde livré avec une moustiquaire pratique et un compartiment intégré pour accueillir un matelas de randonnée. Utilisable des deux côtés, avec ou sans moustiquaire.
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BASE CAMP I CHILL OUTDOOR
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BASE CAMP I CHILL OUTDOOR
OSPREY
TRANSPORTER 65
PETROMAX
1, 59 kg
FB2
20 x 30 x 18 cm / 2,9 kg
119 euros
Bluffant ! Comment un mini poêle à bois peut-il être aussi puissant et économe en combustible ! Tout le savoir-faire –et la qualité de fabrication- Petromax. Juste les arrivées d’air qu’il faut, sa grille qui se glisse pour recharger, ses pieds amovibles et son fond réglable en hauteur : avec moins de la moitié d’un sac de charbon de bois, on a cuisiné un premier repas vers midi (côte de bœuf d’1 kg magnifiquement saisie !) ; 7 heures plus tard avec les braises préservées, il n’y avait qu’a recharger, reparti pour un deuxième repas –viande ET poisson !- le tout pour 2 personnes. Et devinez quoi : le lendemain matin au réveil, il restait suffisamment de braise pour qu’il reparte aussi sec ! Dommage qu’il soit trop lourd pour emmener en rando, mais, pliable en quelques secondes et rangé dans sa housse : il ne quitte plus le coffre de la voiture et sert à la moindre occasion, en pleine nature ou sur un balcon !
OUTDOOR COOKING
140 euros
Sacs marins robuste, tout en restant souples et légers. Laminé TPU hautement résistant et déperlant et équipés d’un système de bretelles avec entretoise et sangle de poitrine (avec sifflet) pour un portage confortable. 4 poignées. A venir l’hiver prochain, la version Rolling Transporter avec Châssis Osprey HighRoad™ en ABS injecté et roues PU robustes (240 euros en 90 l).
VOYAGE HYDRO FLASK
UNBOUND
GOAL ZERO
22 l / 1360 g
TORCH 250
PRIMUS
25,4 x 8,9 x 4,5 cm / 408 g
PRIMETECH STOVE SET 1,3 L Ø 180 x 105 mm / 727 g
95,90 euros
Lampe de poche, projecteur ou lumière rouge d’urgence. Port USB pour recharger frontales et Smartphones ; panneau solaire et manivelle pour avoir de la lumière en toutes circonstances.
139,90 euros
Nouveau set de cuisson léger et compact avec brûleur intégré. Pare-vent, 2 casseroles 1,3 l, & couvercle transparent 2 poignées amovibles et 1 allume-feu. Échangeur de chaleur intégré à la poêle qui protège du vent et divise presque par deux la consommation de gaz.
OSPREY
SHUTTLE
EPIPHANY
V3 POCKET BELLOW 23 g / 9 cm
100 l / 3.70 kg
15 euros
Trop pratique et efficace pour un encombrement mini : Indispensable ! Pas mieux qu’une sarbacane pour attiser un démarrage de feu difficile. Repliée, celle-ci tient dans la paume de la main. Déployée, son demi mètre de long vous évitera de vous prendre un retour de flamme en pleine tronche les jours de grands vents.
BIOLITE
BASECAMP Ø 180 x 105 mm / 727 g
379,95 euros
Le plus grand des réchauds-BBQ Biolite permet de cuisiner, mais aussi de convertir votre feu en électricité, grâce au ventilateur à double fonction intégré, alimenté par l’énergie thermique. En plus de booster le rendement des flammes, il alimente une prise USB, permettant de recharger votre Smartphone ou de brancher la FlexLight pour éclairer votre mini ‘outdoor kitchen’.
260 euros
Quand il faut du volume pour une destination lointaine, le Shuttle 100 (existe en 130 l) s’impose. Ce qui frappe d’entrée de jeu : son impressionnante légèreté à vide au regard de son imposante capacité de charge. Gain de poids en soute comme quand vous le trimballez. La légèreté n’a pas été obtenue au détriment de la solidité, après deux saisons de test, « il est comme neuf, et pourtant je lui en ai mis ! ». Châssis injecté HighRoad™ en ABS pour une grande durabilité et roues en polyuréthane XXL. Pour le reste, « c’est du Osprey pur jus, toutes les options de poches imaginables et plein d’idées trop pratiques », tel le système de volume supplémentaire ou de compression StraightJacket™ avec parois latérales en mousse.
SEA TO SUMMIT 6,99 euros
Poids et encombrement mini pour le nouveau mug Delta isotherme grâce à son manchon isolant amovible. Compatible micro-ondes et lave-vaisselle. Équipé d’un couvercle en silicone anti-fuite.
ARC’TERYX
V80 ROLLING DUFFLE 80 l / 3,38 kg
KATADYN
PACK TECHNIQUE 10 Kg
APOLLO
25,4 x 8,9 x 4,5 cm / 408 g
59,90 euros
Lanterne rechargeable entièrement repensée pour procurer un éclairage de camp plus performant et plus puissant. 225 lumens d’une une lumière non éblouissante. Prise USB pour charger Smartphones et autres.
MAMMUT
MAGIC GYM BAG 400 g
39,95 euros
Dans la tendance du multifonctionnel, Mammut sort un ‘Gym Bag’ gros volume. Grand compartiment du haut pour fourrer le max d’affaires, compartiment du bas avec sac de magnésie amovible.
MUG DELTA LIGHT 350 ml / 78 g
BLACK DIAMOND
329 euros
Comme nous, vous allez faire des jaloux cet été en débarquant sur le spot avec la glacière Unbound. Design épuré et fonctionnalité au top. Sac 100% hermétique avec ses fermetures étanches, on peut y mettre tout le nécessaire à une beach party digne de ce nom ! Et au vu de ce qu’on a mis dedans (c’était –entre autres- pour un BBQ sur les pistes en fin de saison d’hiver) on peut affirmer que, chargé comme une mule, le portage est confortable et efficace à ski ! Sangles latérales pour les matelas de sol, poche supérieure pour les petits accessoires, tire-bouchons et autres. Jusqu’à 48h d’isolation thermique, inédit jusqu’alors pour des ‘Soft Coolers’. FDA food grade, BPA-free.
399 euros
La Rolls de l’autonomie totale ! Tout pour installer un base camp ‘comme à la maison’ et subvenir à tous ses besoins. Pastilles Micropur pour la désinfection de 2 x 400 l d’eau. Réchaud multicombustibles Optimus Hiker+ avec set de cuisine (2 casseroles + poêle). Optimus Spork en titane. Dynamo de voyage multifonctions avec lampe de poche et radio. Bougies longue durée. 2 bâtons lumineux vert. 2 citernes alimentaires pliables de 20 l. Pratique aussi à avoir chez soi, en cas de coupure prolongée d’électricité ou de guerre thermonucléaire.
420 euros
Sac à roulettes avec un rapport robustesse - poids exceptionnel. Le cadre solide et léger en aluminium anodisé optimise l’espace tout en permettant une grande variété de points d’attache et de préhension. Nylon 630 D et renforts 690 D, coutures soudées pour une meilleure résistance aux intempéries, roues surdimensionnées pour facilement surmonter les obstacles.
LOWE ALPINE
AT ROLL-ON 40+ 22 AMOVIBLE 40 l / 2,74 kg
34,95 euros
Sac super léger et compactable sans rien sacrifier au confort de portage. Trop utile en sac de complément ou en voyage.
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MODERN OUTDOOR I ÉQUIPEMENT
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LOWA
LOCARNO GTX MID Poids : 475 Gr la ½ paire en 42 174,95 euros
Depuis ses origines en 1923 la marque allemande a toujours misé sur la durabilité de ses produits. Pas mieux que de posséder ses propres usines en Europe pour la gestion de tout le processus de fabrication – et donc toute la partie environnementale - pour optimiser la durabilité et la qualité de ses produits. Du management du personnel au produit final, toute la chaine est pensée avec une véritable philosophie de la durabilité, on essaye d’en savoir plus et on vous en dit plus ! Nouveauté cet été, les Locarno GTX Mid sont des modèles hybrides au look épuré pour coller à la tendance ‘Lifestyle’ du moment, mais taillées pour la marche et la randonnée classique. Nubuk et membrane GoreTex®. Semelle intermédiaire à double injection et amortissante en Lowa DynaPU®, offrant un excellent amorti ainsi qu’un déroulé du pied optimal. La semelle en gomme de caoutchouc assure traction et accroche. Existe en taille basse pour un look plus urbain (154,95 euros). De la balade en ville sous la pluie à la randonnée légère. © Merrell
ASOLO
SHIVER GV
BIEN DANS SES POMPES
Poids : 360 Gr la 1/2 paire en 42
140 euros
Pour le pratiquant qui ne renonce jamais à sa passion pour l’outdoor, que ce soit en montagne ou dans un contexte urbain, Asolo a créé la Shiver GV. Cuir hydrofuge, semelle intermédiaire en EVA mono-densité, semelle “Téneré” Asolo/Vibram® au design auto-nettoyant pour une adhérence optimale sur tous types de terrains. Membrane Gore-Tex® Extended Comfort.
Sortir des sentiers battus, dans tous les sens du terme. Offrir une chaussure performante et aussi transversale que possible. Revisiter les codes esthétiques de l’outdoor, et au passage élargir la cible. Souvent bourrée de techno pour répondre à toutes les attentes, grip tout terrain, protection contre les intempéries, gestion climatique au top pour un confort en toutes situations : on en demande beaucoup en 2018 à une paire de baskets !
Pas très légères. Pour qui / Pour quoi Le montagnard polyvalent ou l’urbain montagnard. Partenaires idéales de rando pour les amateurs de tiges basses mais aussi de voyage et de grimpe facile. Parfaite aussi pour un city trek / 3 saisons.
> Conseillée pour : randonnées légères sur sentiers, marches estivales et hivernales mais également pour le quotidien, en ville, idéale en voyage.
TENDANCE ÉTÉ 2018 « L’été 2018 voit un développement disproportionné du segment multifonctionnel. » Les raisons de ce succès annoncé : sportive, légère, technique, bourrée de fonctionnalités ; utilisable au quotidien comme en voyage ou à la montagne, on ratisse large, mais intelligemment. Le résultat dans les rayons : toujours plus de sous-segmentation dans l’offre chaussures Outdoor ! La grosse tendance cet été, c’est donc le style ‘aventure en ville’ et ses variantes. Si les chaussures de randonnée / trekking ont toujours le vent en poupe, performantes et durables, la tendance va désormais clairement à leur utilisation comme quatrième, plutôt que comme troisième paire. Ces deux dernières années la catégorie
Top polyvalence. Précision, rigidité, confort, polyvalence et laçage descendant loin sur le devant du pied.
multifonctionnelle / modern outdoor de chaussures de plein air s’est fortement segmentée et spécialisée. Du voyage au quotidien et à la marche d’approche, en passant par les sports ‘aquatiques’ et le trail running sous toutes ses facettes, il existe aujourd’hui différentes chaussures qui, en fonction des goûts exprimés - et de l’image que veut véhiculer le consommateur -, sont portées indifféremment dans tous les domaines de la vie quotidienne, reléguant les pataugas comme les baskets au placard dans nombre de situations. La chaussure ‘de ville’ fait désormais partie de l’univers outdoor. LM.
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> Sur le terrain / on trail Look de chaussure d’approche (climbing zone, rigidité, laçage type chausson d’escalade), mais souplesse d’une chaussure de trail, avec quelques grammes en plus ! Le laçage est un vrai plus. Il descend loin sur l’avant pied (comme sur un chausson d’escalade) et permet un serrage très précis. La chaussure paraît étroite en volume mais le chaussant n’est pas réservé qu’aux pieds fins. La semelle, sans être trop rigide permet de «tailler» les marches hors sentier ou sur un névé. Très confortable, elle se fait vite oublier malgré son poids. Finitions impeccables.
LOWA
FERROX EVO GTX LO Poids : 405 Gr la ½ paire en 42 144,95 euros
Dans la série ‘All Terrain Sport’, la nouvelle Ferrox Evo GTX est un modèle sportif et élégant, capable de vous accompagner également en ville. Semelle intermédiaire à double injection et amortissante en Lowa DynaPU®, offrant un excellent amorti ainsi qu’un déroulé du pied optimal. Sa structure Monowrap® Lowa garantit une tenue parfaite pour un poids ultra-léger ; le nombre de coutures a été optimisé pour gagner du poids et éviter les éventuels frottements. Membrane Gore-Tex® Extended Comfort. > Conseillée pour : marche, speedhiking, VTT, randonnées de moyenne difficulté en montagne ou promenades sportives.
ASOLO
NUCLEON GV – WOMAN Poids : 287 Gr la 1/2 paire en 38
150 euros
La Nucleon GV, au look contemporain inspiré des chaussures d’approche. Dans la série A-Fast, mais en version light et super flexible, car le montage est mixte (cousu et sur forme). Tige en cuir façon daim 1,8 mm hydrofuge. Doublure en Gore-Tex® imperméable et traspirante. Semelle intermédiaire en EVA mono densité. Semelle Asolo® / Vibram® Megagrip. Laçage traditionnel. Membrane Gore-Tex® Extended Comfort. > Conseillée pour : hiking léger, randonnées sur sentier, marches 3 saisons
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MODERN OUTDOOR I ÉQUIPEMENT
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MODERN OUTDOOR I ÉQUIPEMENT
SCARPA
MOJITO FRESH Poids : 320 g la 1/2 paire en 42
115 euros
SCARPA
En microfibres synthétiques, c’est la célèbre Mojito en version plus légère et plus respirante, pour un maximum de fraicheur l’été. Look et confort avec la protection de la Mojito. Bloc semelle en EVA. Semelle Vibram Spyder.
Poids : 260 Gr la ½ paire en 42
Voyages, chill time, balade, cette chaussure vous accompagnera partout avec sa semelle rassurante, son amorti confortable et sa résistance.
GECKO AIR FLIP 129 euros
MERRELL
MQM FLEX GTX Poids : 324 Gr la ½ paire en 42
135 euros
La MQM Flex -Moving Quickly in the Mountains- grosse nouveauté Merrell cet été, se veut plus dynamique dans son approche que la Chameleon. Conçue pour répondre aux demandes des aventuriers du team, tels Mike Chambers et Simon Donato, d’une chaussure hybride inédite, suffisamment légère et flexible pour se propulser rapidement au sommet d’une montagne, mais assez stable et protectrice pour une descente à toute allure. Semelle intermédiaire EVA bidirectionnelle flexible avec technologie FLEXconnect™ pour plus d’agilité et de stabilité. Talon Hyperlock™ pour le maintien. Semelle extérieure avec M Select™ GRIP pour une adhérence durable aux bons endroits. Membrane GORE-TEX® Invisible Fit.
La partie supérieure de la chaussure et ses renforts latéraux est construite d’une seule pièce de textile Stretch pour mieux se mouler à la forme du pied et se faire oublier. Sans aucune couture, ni même sur la languette, accédez à un autre monde de confort, de flexibilité et de légèreté ! Semelle Vibram® Megagrip. On a juste mis le pied dedans lors d’un salon outdoor : un truc de fou au niveau de la sensation de ne rien avoir au pied, on vous en reparle dès qu’on l’a testée cet été. Accédez à un nouvel univers de polyvalence et de technicité, pour comme le Gecko, s’adapter à tous les milieux : de la marche urbaine aux parois verticales, avec une incroyable sensation de légèreté.
Le compromis…
VAUDE
TVL COMRUS STX > Conseillée pour : entre chaussure de randonnée et chaussure de trail ultraathlétique, idéale pour le fast-hiking. > Sur le terrain / on trail Clairement orientée fast hiking, cette chaussure est plus rigide qu’une pure trail, mais pas autant qu’une pure randonnée. Légère et bien respirante, elle est aussi imperméable (pratique pour la rosée). La rigidité en torsion latérale permet de rassurer les pratiquants en quête d’une chaussure stable, qui prennent «des carres» dans les pentes raides ou les névés (difficile avec une chaussure trail). L’ensemble reste malgré tout assez souple pour offrir assez de confort. Le laçage est classique, la semelle efficace, le pare-pierres minimaliste.
DTS3 GTX
Poids : 350 Gr la 1/2 paire
Le compromis entre trail et chaussure de randonnée basse.
Pour qui / Pour quoi Randonneur rapide qui cherche une chaussure à tout faire, fast hiking, trail, randonnée, balade / Toutes saisons en mode trail. 3 saisons en mode fast hiking.
ICEBUG 199,95 euros
VAUDE
TRK LAVIK STX WOMEN’S
Semelle médiane EVA (20% de matériau recyclé) avec rainures flexibles biomécaniques. Semelle de rigidité moyenne (V-Flow 5) garantissant une tenue stable et une parfaite adhésion au sol pour les randonnées avec bagages légers. ‘Étanche’ et respirante grâce à sa membrane Sympatex® écologique (100% recyclée et sans PFC). Doublure Polyester 100% recyclée. Semelle extérieure HKG en caoutchouc (30% recyclée). > Conseillée pour : la randonnée sur terrain modéré ou légèrement alpin et le voyage
Super confort, gestion climatique au top et semelle impressionnante sur n’importe quel type de terrain.
Poids : 330 Gr la ½ paire
150 euros Chaussure outdoor étanche pour les randonnées sportives en montagne. La semelle Vibram® modérément rigide (Index de stabilité 6, ferme) garantit un maintien stable et une parfaite adhésion en terrain escarpé sur ou hors sentier. Confort au top et ajustement parfait grâce à la construction de la tige type ‘chaussette’ sans coutures (en matière à 50% recyclée*). Grâce à la membrane écologique Sympatex® (en matériau à 100% recyclé et sans PFC), elle est parfaitement imper-respirante. Semelle médiane EVA (20% de matériau recyclé) avec rainures biomécaniques. La coque préformée et renforcée au niveau des orteils, ainsi que le contrefort qui stabilise le talon, sont en TPU biobasé. Conseillée pour une pratique outdoor sportive, la randonnée en montagne et le trekking.
Poids : 370 Gr la ½ paire
129 euros
Confort au top grâce à un collier et une languette doublés d’une matière souple. Système de serrage Boa® permettant un ajustement rapide et précis au millimètre près et offrant un serrage uniforme et sans points de pression. Semelle EVA avec ESS stabilizer. Semelle extérieure RB9X offre une excellente traction, même sur sol humide, boueux ou gelé. Membrane Gore-Tex® Extended Comfort.
* Matériau innovant composé à 50% de matières premières renouvelables, qui se distingue par sa haute résistance à l’usure et par sa légèreté tout en économisant les matières d’origine fossile. Actuellement uniquement disponible avec des composants issus des cultures OGM, nous faisons ici une exception à nos critères d’exclusion Green Shape pour une période transitoire de courte durée.
RAS, un poil chères… Pour qui / Pour quoi Tous ceux qui recherchent une chaussure légère et water résistante, capable d’affronter nombre d’activités sportives ou pas, du quotidien à de bonnes randonnées / 4 saisons si vous passez l’été dans un endroit pas trop chaud.
> Conseillée pour : les longues marches, et hors des sentiers battus. > Sur le terrain / on trail Un vrai coup de cœur ! Si comme moi vous passez votre temps en stations l’hiver, et que votre paire de chaussures favorite au quotidien n’est autre qu’une paire de Vans –pas question de sacrifier au confort et pas envie d’adopter le look alpiniste- cette Icebug va vous faire changer d’avis. Adoptée tout d’abord pour son look discret et son système Boa ultra pratique, le coup de cœur est venu à l’usage, et au long cours. Ce qui frappe d’entrée de jeu, ce sont les crampons sous la semelle. A l’oreille tout d’abord, quand ils sont neufs, ça fait le bruit, pas très discret, du mec qui marche en crampons sur son parquet… Mais quelle efficacité sur la glace ! Et comme ils sont mini et répartis aux bons endroits, ils sont tout aussi efficaces en terrain boueux et aucun risque de se mettre une boite au premier rocher venu. De quoi passer en mode plus baroudeur, et là, c’est le maintien, ferme mais discret, offert par le système Boa® et surtout la gestion climatique de très haut vol qui séduit. La membrane Gore-Tex et sa languette qui reste bien en place la rendent super ‘water résistante’, et elle cartonne tout autant en respirabilité ! Verdict : un vrai 4x4 sous ses airs de SUV, avec en bonus le confort d’une Cadillac !
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MODERN OUTDOOR I EVTT
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MODERN OUTDOOR I EVTT
EVTT, UNE RÉVOLUTION POUR TOUS ? LA PREUVE PAR 3 AVEC LE ROSSIGNOL E-TRACK TRAIL Du vélo dans Escape ? Oui, mais pas n’importe lequel ! Ce sera soit à assistance électrique, tendance ‘Hang Out’ ; soit version randonnée, gènes obligent. A savoir le Bikepacking (voir pages suivantes, 1000 miles en vélo sur la Baja Divide).
Résumé lapidaire : Les trois testeurs aimeraient évidemment en avoir un dans le garage. Chacun pour des raisons différentes, mais avec un point commun quel que soit sa pratique : « ça ouvre de nouveaux horizons, une nouvelle approche du terrain qui t’environne ».
LE NON SPORTIF Ça reste du vélo, faut pédaler un peu. Le néophyte total aura la joie de faire travailler ses muscles, sans jamais se mettre dans le dur : « plaisir à la montée, plaisir à la descente et même entre les deux !
Pouvoir monter en 40 mn par la route de Bourg St Maurice aux Arcs sans jamais forcer, prendre un petit apéro avec les potes une fois arrivé, avant de s’éclater à la descente sur les chemins forestiers : ça n’a pas de prix ! »
LE VTTISTE -BIKEPACKER « J’ai adoré, et depuis, je me dis qu’il va falloir que j’envisage d’en acquérir un… J’ai vraiment pris du plaisir à rider dans des endroits techniques sans me fatiguer. En montée ou sur le plat, ça reste du sport selon le mode que tu choisis. Et à la descente, on peut attaquer, travailler ses lignes : un pur plaisir. Ça grimpe aux murs, j’ai franchi des passages que je n’aurais jamais pu monter avec un VTT 27 vitesses. Honnêtement, je n’imaginais pas que ça franchissait aussi bien, dans la neige, la boue, et qu’on pouvait prendre autant de plaisir à la descente malgré le poids de la machine. »
Le Rossignol E-Track Trail en mode ‘Hang Out’, pour ne pas dire touriste en balade. Génial pour tous ceux qui n’ont pas la caisse de leurs
Le Rossignol E-4S+ en mode explorateur de chemins. Ça grimpe aux murs, même sur la neige. Le tracking GPS en est la preuve : 687 m de dénivelé positif en 26 km sur la neige sans trop forcer.
LE SPÉCIALISTE « Pas fan des VAE que j’avais essayé jusque maintenant, mais là… J’ai trouvé ce Rossignol super cool ! En jouant avec les modes d’assistance, tu peux faire des boucles super intéressantes à rider sans trop te fatiguer. Même si c’est un peu lourd et dur de tirer, de sauter, logique, tu peux quand même envoyer à la descente en single. J’ai été impressionné par la tolérance du bike monté en 27,5+. Je n’avais jamais roulé avec cette largeur de pneu, beaucoup plus facile dans le devers ; besoin de moins gonfler et donc ça encaisse mieux le poids du vélo : le combo marche bien. Après un journée non-stop sur ce bike : je vais devoir m’en acheter un, tant pis. C’est juste trop bien. Se dire que, même les jours où tu n’as pas trop la caisse, tu vas quand même pouvoir aller t’éclater en montagne, c’est génial ». •
La preuve par 3
ambitions sportives ! Et ils sont nombreux…
Le Rossignol 4S en mode Enduro. Enchainer des boucles à s’en faire tourner la tête.
© Stef Candé
Si notre équipe compte en ses rangs quelques Vttistes et descendeurs de bon aloi, Escape est tout sauf un spécialiste de la pédale. Le propos qui nous intéresse ici n’est pas à destination de ceux qui savent déjà tout sur le EVTT. Notre approche : la découverte de l’engin avec les yeux de trois novices en matière de pédalage assisté. Un néophyte absolu en vélo, pour qui la moindre côte ressemble au franchissement d’un col hors-catégorie. Le second fait déjà plus sérieux. Belge, Flamand même, autant dire qu’il a le vélo dans le sang et que pour lui, la fête nationale, c’est le jour où se court Paris-Roubaix ! Adepte de Bikepacking (auteur du reportage sur la Baja Divide) et de VTT. Le troisième est un spécialiste de l’enduro et de descente, shaper de Bike Park l’été. Aucun n’avait jamais tourné les clefs de contact d’un EVTT tout suspendu pour voir ce que ça pouvait donner en montagne. On a donc demandé à Rossignol de nous fournir un E-4S+ (modèle 2017) en test cette fin d’hiver, avant de tourner rapidement une journée au printemps le nouveau E-Track Trail (display plus petit, plus de vitesses pour encore mieux grimper au mur, batterie Yamaha 500 w / 4599 euros).
© Stef Candé
PAR LAURENT MOLITOR
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MICRO AVENTURE
MINORQUE, ENTRE CULTURE ET NATURE A Minorque, l’intérêt pour la culture et l’environnement est réel. Déclarée ‘Réserve de la Biosphère’ par l’UNESCO, le respect du patrimoine, qu’il soit historique ou naturel, est ancré dans chacun des résidents de l’île. Une nature préservée qui mérite largement qu’on y fasse un tour à pied et quelques détours en kayak ! PAR GÉRALDINE VISCHI © Marc-André Côté
MODERN OUTDOOR I MICRO AVENTURE
Les paysages se succèdent mais ne se ressemblent pas sur ce bout de terre pourtant pas si grand, apportant un vrai plus à chaque nouvelle randonnée.
Atout nature des Baléares, Minorque est une petite île qui a su se préserver du tourisme de masse que l’on peut rencontrer chez ses voisines Majorque, Ibiza et Formentera. Sur ce territoire de 45km x 20km, le tourisme est apparu progressivement à partir des années 1960. D’abord territoire militaire, à la mort de Franco en 1975, l’Espagne a voulu construire sur Minorque de gros complexes immobiliers et les habitants de l’île se sont alors battus pour qu’ils ne voient jamais le jour. Leur protestation a abouti en 1993 à une loi sur la restriction des constructions et la création de la réserve de la biosphère : le Parc Naturel de S’Albufera des Grau, représentant 10% de la surface totale de l’île et dont le lac est un lieu de passage prisé des oiseaux migrateurs. Désormais, Minorque fait donc la part belle à la nature, aux criques sauvages où l’accès ne peut se faire qu’à pied ou en kayak, aux petits bourgs où il fait bon vivre (Fornells, Ciutadella)… Prise d’assaut en juillet et août par les vacanciers en quête de randonnée, l’île se découvre en toute quiétude au printemps dès mars et à l’automne jusqu’à fin octobre, alors que les températures sont encore chaudes et la température de mer encore très agréable pour se baigner.
CAMI DE CAVALLS La randonnée a ici toute sa place et de nombreux aménagements ont vu le jour afin de permettre aux visiteurs de découvrir toutes les beautés de l’île. À commencer par le « Cami de Cavalls » (chemin des chevaux). Cet itinéraire touristique de 167km créé il y a 10 ans permet d’effectuer à pied tout le tour de l’île. Son tracé reprend celui des tours de guet installées à l’époque le long de la
côte, afin de surveiller la mer. Bientôt, maisons d’hôtes et auberges traditionnelles viendront parsemer le sentier afin que ce dernier s’ouvre à l’itinérance. Ambiance minérale, champs agricoles, forêts, points de vue sur la mer, roches calcaires… Les paysages se succèdent mais ne se ressemblent pas sur ce bout de terre pourtant pas si grand, apportant un vrai plus à chaque nouvelle journée de randonnée. Côté mer Minorque est un paradis pour pratiquer le kayak, avec une côte Sud bordée de petites grottes à explorer, des criques un peu partout où accoster pour pique-niquer et se baigner… Avantage de la petite taille de l’île : quel que soit votre lieu de résidence sur l’île il est facile de rallier une côte ou l’autre le matin, en fonction du vent annoncé pour la journée.
BERCEAU DE LA CULTURE TALAYOTIQUE Incontournables lors d’un séjour sportif sur l’île : les 5 phares qui jalonnent le ‘chemin des Chevaux’, bordé de falaises avec vue plongeante sur la mer turquoise en contre-bas. Celui de Cap Favaritx, sur la côte Est, semble marquer le bout du monde. Sur la pointe extrême nord de l’île, le phare de Cavalleria est le plus vieux de Minorque, allumé pour la première fois en 1857. À noter également les criques de Sanitja, du Pilar, d’Algaiarens, de Macarella ou encore de Bellavista, les plages de Binimel-la et Santo Thomas, le petit port de Son Xoriguer, mais aussi le site archéologique Torre d’en Galmés. Car Minorque, c’est aussi une escapade culturelle unique : l’île détient la plus grosse concentration de vestiges talayotiques des Baléares et est actuellement en train d’essayer de faire entrer ces trésors à l’UNESCO. La culture talayotique est apparue à l’âge de Bronze, 1000 avant JC et son nom vient de ces tas de pierres que les habitants construisaient afin de voir au loin, les talayots. •
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TESTS 2018 I TENDANCES
ifficile, à moins d’être malvoyant, de passer à côté des tendances majeures de la branche outdoor cet été. Il en est deux majeures qui impulsent un mouvement qui touchera toutes les catégories dans les années qui viennent, des hardgoods au moindre accessoire. Légèreté et durablité. Dans cet ordre pour l’instant. Le grand défi de tous les acteurs - consommateurs comme industriel - étant dans un futur le plus proche possible de placer en tête de gondole des facteurs déclencheurs d’achats la durabilité sous toutes sous ses formes. La chasse au gramme d’un côté, la durabilité de l’autre. D’un point de vue purement technique, il y a contradiction… Plus on fait léger, moins on fait durable ! N’empêche. Que ces deux crédos déterminent le futur proche des vêtements de sports comme de tous les accessoires pour s’amuser dehors ne peut que réjouir la clique des ‘Gear Junkie Neo Eco-reponsables’ dont tout féru d’outdoor fait plus ou moins partie.
PLUS LÉGER
UNE LÉGÈRE EMPREINTE Se déplacer par ses propres moyens, à pied ou en VTT, équipé d’un simple tarp et d’un sac à dos léger rempli de matos qui ne pèse pas grand-chose. Voyager sans ‘rien’ emporter : un rêve à portée de main, mais pas de toutes les bourses… PAR LAURENT MOLITOR
Karl Vrancken, Research Manager Sustainable Materials au VITO
PLUS DURABLE
© mikesteegmans.com
TENDANCES 2018
« Deux défis s’offrent à nous. D’une part, nous devons continuer à dématérialiser, à utiliser toujours moins de matériaux pour faire un produit. D’autre part, nous devons effectuer une transition vers des matières premières et des matières plastiques bio-basées »
Les ‘rain jakets ultralights’ en sont l’exemple le plus frappant. ‘Record’ on ne peut plus provisoire de la catégorie poids plume en ce printemps 2018 : Montbell et sa ‘Tachyon Parka’. 72 grammes, grâce à son tissu ‘Ballistic Airlight rip-stop nylon’ ! La moyenne de ces vestes nouvelles générations tourne aux alentours des 120/150 g, tout en gardant toutes leurs qualités d’imperméabilité et en augmentant la respirabilité. Le régime minceur touche toutes les catégories. Des sacs à dos gros volume mais pourtant très légers changent la donne pour les randonnées d’envergure. À l’opposé niveau volume, impossible de dénombrer les nouveautés dans les sacs d’hydratation ultra légers pour le trail running, la bataille fait rage entre les marques pour gagner le moindre gramme. Sac de couchages, doudounes, comme avec RAB avec sa mythique doudoune d’alpi Zero G à 310 g, tentes ultra minimalistes chez Vaude, matos de cuisine aux volumes et poids réduits à leur plus simple expression… La liste des produits passés à la ‘dématérialisation’ est sans fin cette année et la tendance à l’anorexie n’est pas prête de s’arrêter. Une fois qu’on a goûté au matos ultralight et super compactable, on ne revient plus en arrière !
La durabilité, le plus grand facteur d’évolution des produits outdoor cette année ! Le consommateur fait aujourd’hui un effort conscient pour investir dans des équipements qui dureront saison après saison. Au-delà de concevoir des produits au cycle de vie de mieux en mieux géré, certaines marques commencent même à revendiquer des esthétiques d’articles qui devraient rester pertinentes dans une dizaine d’années. Fin de l’obsolescence programmée dans l’univers de l’outdoor ? L’avenir, qu’on espère aussi vert que possible, nous le dira.
MINI SOMMAIRE — VOYAGER SANS ‘RIEN’ EMPORTER > P 50 Base Camp ultralight / De la tente à la fourchette > P 54 Bikepacking / 1000 miles en vélo le matos sur le dos > P 70 Textile / Des couches de plus en plus légères > P 82 Sacs à dos / Fat & Light > P 88 Chaussures / Trek Light-Approche
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I BASE CAMP ULTRA LIGHT
MANGER I BOIRE I S’ABRITER I DORMIR
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I BASE CAMP ULTRA LIGHT
Mini réchauds maxi pratiques
SEA TO SUMMIT
Les réchauds à alcool sont très légers, simples d’utilisation contrairement aux réchauds à essence, et contrairement aux cartouches de gaz, l’alcool se trouve facilement partout et par températures négatives, il ne gèle pas.
ULTRA-SIL® KITCHEN SINK 49 g 29,95 euros
Trop pratique ! 10 l de contenance, ultra léger et ne prend pas de place une fois rangé dans sa pochette (pas super facile de la faire re-rentrer). Pour faire la vaisselle, sa toilette, laver son linge ou pour assurer la sécurité de son feu en pleine nature avec une réserve d’eau toujours à portée de main.
ESBIT
TITANIUM 29 x 84 mm / 11 g NC
SEA TO SUMMIT
X-SEAL & GO SET SMALL
Peut-être le réchaud le plus petit et léger au monde ! Pliable et en titane, fonctionne avec des tablettes de combustible solide (qu’on ne trouve pas partout contrairement à l’alcool liquide). Livré dans une housse de transport en mesh.
Epaisseur plié : 26 mm 29,90 euros
Le genre de produits qu’après avoir testé, on se demande comment on pouvait voyager sans ! Deux récipients alimentaires (600 et 215 ml) hermétiques (on peut y stocker de la nourriture), pliables, micro-ondables et lave-vaissellable. BPA Free, évidemment.
ESBIT
OPTIMUS
CRUX®
8,4 x 5,7 x 3,1 cm / 83 g 35 euros
12,5 x Ø 12,5 cm / 310 g
49, 95 euros
Un peu plus ‘civilisé’ et super pratique : l’ensemble réchaud alcool liquide (qu’on trouve partout) + grande casserole, avec échangeur de chaleur pour plus d’efficacité. Poignées repliables. Support et réchaud se rangent dans la casserole.
Chaussures Mid de trekking robuste et faite pour durer comme pour laisser une empreinte carbone minimale grâce à des matériaux écologiques. Construction sans couture semblable à une chaussette (matériau 50% recyclé) pour confort et ajustement optimaux. Tige en cuir allemand labellisé Terracare®. Membrane Sympatex® ‘écologique*’ et parfaitement imper-respirante.
Ultra compact grâce au brûleur repliable et sa housse pour le caler dans le culot de la cartouche. Bonne puissance pour sa taille (3000 W annoncés) et bonne stabilité, testé avec de grandes casseroles, ça tient. Rapport qualité prix nickel.
VARGO
> Conseillée pour le trek et terrains hors sentiers difficiles, même avec beaucoup de bagages.
LEATHERMAN
10 x 7 x 3,9 cm / 173 g
127,5 g 64,90 euros
Kit de survie léger et compact, avec boitier indestructible et étanche. 17 ‘fonctions’ + manuel de survie. Couteau ultraléger avec LED intégré, kit de pêche et de couture, boussole, mèches, briquet, miroir de signalisation, sifflet, fil d’acier…
Pas d’aventure ou d’aventurier sans un Leatherman ! On a adopté le Freestyle, combo pince-couteau, pour sa légèreté et sa compacité (9 cm): on peut toujours l’avoir dans la poche.
HEXAGONE TITANE 69,95 euros
Réchaud à bois pliable léger en titane. Grande autonomie et pas de carburant à transporter, puisqu’on le trouve sur place et en bonus il est 100% renouvelable ! Forme conique pour concentrer la chaleur vers le haut, porte d’accès pour recharger en combustible. Utilisable également avec alcool solide ou liquide.
SOL ORIGIN
FREESTYLE FREESTYLE
1 x 12,7 cm/ 120 g Pas le plus léger de la catégorie. Existe en version Lite, non repliable, avec 10 g de moins pour 15 euros de plus.
© mikesteegmans.com
SET DE CUISSON 985 ML
LIGHT MY FIRE
44, 95 euros
FIRE MAPLE
T 15 SPORK 13,20 euros
23 g 12,95 euros
On a craqué pour cette grille de BBQ qui se monte sur une branche et ne prend pas de place. Pour faire réchauffer sa pizza au feu de bois ou pour griller le poisson tout juste pêché : nickel !
En titane et multifonctions pour en emporter le moins possible. Sert de cuillère, de fourchette de couteau et de décapsuleur.
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I BASE CAMP ULTRA LIGHT
I BASE CAMP ULTRA LIGHT
NEMO
SPIKE 1P
SEAT TO SUMMIT
RAB
ELEMENT 1
ULTRA-SIL® NANO TARP-PONCHO
23 x Ø 13 cm / 295 x 104 cm / 640 g 229 euros
12 x Ø 7 cm / 265 x 145 cm / 186 g 95 euros
Poncho/Tarp ultra léger et à encombrement mini. Utilisation en poncho même avec un sac grand volume, en tarp ou tapis de sol. Photo en mode ‘Tarp’ page 48.
Tout d’une grande ! Abri mono paroi mono personne spacieux, ultra léger et particulièrement résistant au vent et aux précipitations. Se monte avec deux bâtons de randonné en V inversé à l’avant, l’arrière peut être tendu avec une branche. Ventilation avec tissu mesh situé sur la partie supérieure. Points d’attaches supplémentaires pour haubans pour stabiliser l’abri par vent fort. Sac de rangement, sardines en aluminium et haubans.
VAUDE BAGAGERIE VTT
© laurentmolitor.com
© mikesteegmans.com
I MANGER BOIRE S’ABRITER I DORMIR
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20 x Ø 8 cm / 310 g 90 euros
Abri «Tarp» mono-paroi sans sol 1 personne pour trips légers et rapides. Se monte avec 2 bâtons de randonnée. Peut se connecter avec la tente Element 1 Bug.
ULTIMATE DESTINATION
40 g 35 euros Pratique : la fenêtre
L’accessoire à la mode cet été pour le trail et les mordus d’ultra light. Body bottle 500 ml + poche sécurisée pour les clefs.
KATADYN
BE FREE
Voyager en emportant 1000 euros de matos
59 g 44.95 euros
peu plus de confort au bivouac, pour moins
VAUDE
de rangement.
TRAIL FRONT
ultra light a un certain charme. Celui d’un
19 l / 65 x 18 x 20 cm / 180 g
89,95 euros
d’effort quand on le porte.
TRAIL SADDLE
Glissez-la dans une poche et partez sans vous soucier de l’accès à l’eau potable et gagnez du poids et du volume. Remplissez la gourde et pressez-là et c’est purifié ! On a bu de l’eau de l’Isère bien grise au moment de la fonte des neiges (top quand tu vas pêcher, tu remplis ta gourde au fur et à mesure que tu as soif), l’eau des torrents de montagne (bon, ça va elle est à peu près pure chez nous) : personne n’a été malade, et tous les testeurs l’ont adopté et partent désormais en montagne ou en voyage sans se trimballer d’autres gourdes plus encombrantes.
SPACE SUL 1-2 P 19 l / 65 x 18 x 20 cm / 180 g
LIFESTRAW
FLEX
48 g 39,95 euros
12 l / 48 x 20 x 20 cm / 350 g
VAUDE
ULTIMATE DESTINATION
ULTRA BELT 4.0 SIGNATURE
99 euros
TRAIL FRAME 89,95 euros
8 l / 48 x 22 x 11 cm / 180 g
75 euros
Imperméable. Coutures étanches. Eco Finish (sans PFC) / Revêtement PU / Fermeture étanche par enroulement. Fixations Powerstrap. Sans PVC, label Green Shape. Un ensemble bikepacking solide pour un poids très contenu. Convaincu après le test… Mais douche froide en regardant la facture ! A presque 1000 euros le kit –tente comprise -, il peut être top !
Imperméable. Coutures étanches. Eco Finish (sans PFC) / Revêtement PU / Fermeture étanche par enroulement. Fixations Powerstrap. Sans PVC, label Green Shape. Un ensemble bikepacking solide pour un poids très contenu. Convaincu après le test… Mais douche froide en regardant la facture ! A presque 1000 euros le kit –tente comprise -, il peut être top !
> Sur le terrain : Bagagerie. Prise en main : on a l’impression que ça va peser un âne mort, vu l’épaisseur et la qualité des matériaux employés, tout faux. Une fois le tout fixé, le sac de guidon rempli avec la tente, un sac de couchage et un tabouret –on aime son petit confort le soir venu-, celui de cadre avec l’outillage et le matos de cuisine, celui de selle avec matelas de sol et fringues de rechange, direction les chemins et pistes de descente VTT des Arcs avant de monter le camp. Sac de selle est super bien fait, très facile à monter sur une tige de selle télescopique, il n’en gène pas non plus le réglage. Sac de cadre pas prévu pour passer avec l’amortisseur d’un tout suspendu, on s’est débrouillé en le fixant tête en bas, ça passe nickel. Coques externes rigides et super solides pour résister longtemps aux talonnages. Housses de cadre livrées avec leur sac étanche type ‘canyoning’, réglables en volumes par sangle de compression « top ce qu’on arrive à mettre dedans pour un faible encombrement ». « Génial ! À la descente, en single track mode enduro, rien ne bouge ni ne te gène, tu peux encore tirer sur le guidon, faire des bunny. Sur un vélo de débattement à 150, les sacs n’ont jamais touché la roue, tu peux engager. Tout rempli, ça fait du volume sur le vélo, mais la légèreté des matériaux fait toute la différence, et au final c’est surprenant, rien d’encombrant en pilotage ». Seul accessoire non validé : le sac de cadre : on n’a rien contre la mode des sacs étanches à fermetures qui s’enroulent, mais pas pour celui-ci : on ne peut y mettre de poche à eau, du coup obliger de porter toute la flotte sur le dos.
> Sur le terrain : Bagagerie. Prise en main : on a l’impression que ça va peser un âne mort, vu l’épaisseur et la qualité des matériaux employés, tout faux. Une fois le tout fixé, le sac de guidon rempli avec la tente, un sac de couchage et un tabouret –on aime son petit confort le soir venu-, celui de cadre avec l’outillage et le matos de cuisine, celui de selle avec matelas de sol et fringues de rechange, direction les chemins et pistes de descente VTT des Arcs avant de monter le camp. Sac de selle est super bien fait, très facile à monter sur une tige de selle télescopique, il n’en gène pas non plus le réglage. Sac de cadre pas prévu pour passer avec l’amortisseur d’un tout suspendu, on s’est débrouillé en le fixant tête en bas, ça passe nickel. Coques externes rigides et super solides pour résister longtemps aux talonnages. Housses de cadre livrées avec leur sac étanche type ‘canyoning’, réglables en volumes par sangle de compression « top ce qu’on arrive à mettre dedans pour un faible encombrement ». « Génial ! À la descente, en single track mode enduro, rien ne bouge ni ne te gène, tu peux encore tirer sur le guidon, faire des bunny. Sur un vélo de débattement à 150, les sacs n’ont jamais touché la roue, tu peux engager. Tout rempli, ça fait du volume sur le vélo, mais la légèreté des matériaux fait toute la différence, et au final c’est surprenant, rien d’encombrant en pilotage ». Seul accessoire non validé : le sac de cadre : on n’a rien contre la mode des sacs étanches à fermetures qui s’enroulent, mais pas pour celui-ci : on ne peut y mettre de poche à eau, du coup obliger de porter toute la flotte sur le dos.
130 g 59 euros
Testé en même temps que la Katadyn Bee Free pour le même bilan : personne de malade et l’essayer c’est l’adopter. Polyvalence maximale grâce à ses différents embouts et ses différents types d’utilisation. Peut s’utiliser avec sa poche souple incluse ou seul en tant que paille pour boire directement à la source. Mais aussi fixé sur une bouteille d’eau ou encore avec la plupart des poches d’hydratation du marché. Second niveau de filtration au charbon actif, permettant également de réduire les mauvais goûts, le chlore, les métaux lourds.
Pour la plupart des sorties à la journée, on est fan des ceintures ultralight. Pas de frottement des bretelles, centrage de masse optimisé (particulièrement important en SUP) et gain de poids. 2 Body Bottle de 500 ml, poche strectch. Sangles de rappel de charge pour adapter le volume et une plus grande stabilité même chargée.
LIFESTRAW
UNIVERSAL
RAB
39,95 euros
ARK EMERGENCY BIVI
Le filtre trop pratique. Vendu avec différents embouts pour s’adapter à la plupart des gourdes. Élimine 99,999% des bactéries et protozoaires contenus dans l’eau et son second niveau de filtration au charbon actif réduit les mauvais goûts, le chlore et les métaux lourds.
12 x Ø 6 cm / 105 g 19,95 euros
Indispensable pour n’importe quelle sortie en montagne : le sac de bivouac et d’urgence super compactable, résistant à l’eau et au vent. Réfléchit la chaleur corporelle.
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NEMO
FILLO™
15 x 10 cm / 260 g
39 euros
Best-seller de Nemo, l’oreiller gonflable Fillo™ est LE petit plus indispensable au confort. Polyester micro suède et mousse à mémoire de forme pour un confort au top.
MAMMUT
SPHERE DOWN SPRING © RAB
4,1 l / 550 g
379 euros (180cm)
Tissu prolightTX™ labelisé bluesign®. Isolation 800 CUIN 95% plume d’oie / 5% duvet (240 g). Température de confort : 4° / limite : - 1° / extrême : - 17°
RAB
Le poids et le volume ! Bien déperlant, ne s’humidifie pas vite quand on touche les murs détrempés du ‘Tarp’.
Pas très chaud, déjà à 4°, tu cailles ; à -17°, t’es mort ! Pas de serrage au niveau du coup.
Le meilleur rapport chaleur / poids de la gamme Rab, c’est dire ! Tissu Pertex® Quantum (22g/m²) Garnissage en plume d’oie 900 Fill Power (400 g), certifié Européen R.D.S., Rab® Fluorocarbon free Hydrophobic down développée en collaboration avec Nikwax®. Température de confort : -1° / limite : - 6° / extrême : - 24°
DRYLITE™ TOWEL 60 x 120 cm / 100 g
23 euros
Se débarbouiller un minimum, essentiel pour une bonne nuit ! Douce avec son touché ‘peau de chamois’, super absorbante et à séchage ultra rapide. Repliée, elle prend la place d’une carte postale. Traitement antibactérien à base d’ions d’argent.
MYTHIC 400 43 x Ø 18 cm / 660 g 499 euros
SEA TO SUMMIT
> Sur le terrain : Le petit sac de couchage passe-partout qu’on ne remarque pas dans les bagages. Compact et léger : « un combo de rêve, les sacs plus gros, c’est trop galère de se trimballer partout ». On peut l’utiliser en 3 saisons, il craint juste les grands froids. « Perso niveau confort, tu es au top de + 6 à + 10. En-dessous, faut une bonne couche de sous-vêtements. » Forme assez étroite, pas pour ceux qui bougent dans leur sommeil ! Photo page 48.
BLACK DIAMOND
SPOT
NEMO
ASTRO AIR LITE 20R 20 x Ø 8 cm / 445 g avec house et kit réparation
99 euros
Matelas gonflable ultra léger, épais et confortable avec oreiller et boudins horizontaux pour plus de stabilité. Livré avec sangle de compression, kit de réparation et housse. Photo page 48.
40 euros
Le top des frontales multifonctionnelles. Entièrement étanche (IPX 8). Nouvelle puissance de 300 lumens, de quoi éclairer tout le camp de base avec son éclairage modulable, faisceau précis ou éclairage périphérique. 7 modes d’éclairage, dont la vision nocturne rouge.
Super compact et poids réduits pour un bon confort. Le petit coussin intégré est un bonheur. Système de gonflage pas pratique. Manipuler l’ouverture et le gonfler prend du temps. Quand on est tranquille sur un camping, cela ne gène pas trop, mais quand on est super fatigué, on a pas envie de recommencer le gonflage parce que la fermeture n’a pas marché du premier coup.
SEA TO SUMMIT
MATELAS CONFORT LIGHT 17 x Ø 8,5 cm / 460 g en regular
> Sur le terrain : Les compartiments sont top et agréablement repartis. Une fois gonflé, l’épaisseur parait plus conséquente que pour d’autres de cette catégorie et le confort de couchage est très bon.
125 euros
La gamme ‘Comfort Light’ représente le top compromis entre ‘Ultralight’ et ‘Comfort Plus’. Chacune des 3 gammes existe en version ‘Insulated’ pour un usage hivernal. Technologie ‘Air Sprung Cells’ hybride, double chambre au niveau du torse pour le confort et mono chambre pour la tête et les jambes pour réduire le poids.
BLACK DIAMOND
WIZ
Les cellules indépendantes à taille variable apportent un top confort en s’adaptant au corps. Bonne tenue latérale. Tissu solide pour le faible poids. Dégonflage super rapide.
Pas super facile à gonfler à la bouche, livré en option avec un sac pompe, mais on ne l’avait pas !
La nouvelle Wiz pour les kids diffuse tout le spectre de couleurs. Pour éviter tout trauma oculaire en regardant directement le faisceau, BD a utilisé une lentille de diffusion douce ainsi que des LED de 30 lumens munis de réflecteurs, suffisant pour lire et éclairer autour d’eux jusqu’à 20 mètres.
17,50 euros
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#MYBAJA1000
1000 MILES BAJA DIVIDE À VÉLO SUR LA
Parmi ses nombreux ‘Bike Trips’, aussi variés que la route des 7 lacs en Patagonie ou celle à la découverte des gorilles en Ouganda, c’est la Baja California et un parcours déjà mythique que le photographe Mike Steegmans a choisi pour nous faire découvrir une discipline jusque là absente des pages d’Escape : le Bikepacking. TEXTE ET PHOTOS MIKE STEEGMANS
Todos Santos, Pacifique. La récompense au bout de la route.
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DOSSIER I VOYAGER SANS RIEN EMPORTER ou presque
4ème étape. Santo Tomás – Colonet / 85.9 Kms
6ème étape. Vincente Guerrero - Nueva Odisea / 71,8 Kms
La première fois sur la Baja Divide que l’on retrouve le Pacifique
L’océan pacifique dans le dos, Jos et Magda juste avant
après San Diego. Un moment de rêve quand même, surtout
d’arriver dans les marais de sable de Nueva Odisea.
qu’ici les plages sont désertes, quasiment aucune construction
Hiver 2015. Deux Américains, Nicholas Carman et Lael Wilcox, créent un nouvel itinéraire de bikepacking reliant le nord au sud de la Baja California : la Baja Divide. 2690 km de piste en autonomie complète pour relier la mer de Cortes au Pacifique !
à l’horizon, et juste de temps en temps, un surfeur perdu.
Le ‘Tyre Shop’ local, un des rares sur la route, check up obligatoire.
Après avoir remporté en 2015 le Tour Divide Race, considéré comme l’une des courses les plus difficiles au monde (4400 km pour 61 000 m de dénivelé positif de Banff, Alberta, à l’état du Nouveau Mexique), Lael Wilcox rentre définitivement dans la légende en 2016. Cette année-là, elle s’impose -devant tous les hommessur la mythique ‘Trans Am Bike Race’, cette course de vélo complétement folle de 6900 km sans assistance au travers des Etats-Unis bouclée en 18 jours. Avec son partenaire Nicolas ‘The Gypsy’ Carman, ils ont parcouru ces dix dernières années quelque 75 000 kms à vélo à travers 25 pays. Il est donc clair que cette nouvelle route est tout sauf une balade tranquille à travers le désert de Baja.
2690 KILOMÈTRES DE SABLE ET DE CAILLOUX ... Des ranchs aux villages de pêcheurs, des déserts aux chaines de montagne, la Baja Divide est une ‘route’ à la diversité de paysages surprenante, réservée aux bikepackers aguerris. Les points d’eau et de ravitaillement sont limités pour ne pas dire absents sur nombre d’étapes, avec des distances journalières de 50 à 100 km à parcourir ! Une partie du chemin suit le trajet de la Baja 1000, fameux rallye-raid où les compétiteurs détruisent les chemins locaux avec leurs gros ‘trophy trucks’, buggys et motos. Ce n’est pas une route de ‘singletrack’. Beaucoup de sable, des galets et des cailloux, des pentes tres raides, font de cette Divide à la sauce mexicaine une vraie aventure, pour les habitués de grosses sorties off road en VTT. La Divide peut-être divisée en 20 étapes, elle part de San Diego en Californie, croise la frontière mexicaine à Tecate, avant de rallier la côte Pacifique 50 kilomètres au sud de la petite ville d’Ensenada. N’hésitez pas d’ailleurs à faire un petit détour pour découvrir cette ville portuaire, réputée chez les Etats-Uniens pour sa gastronomie.
En quittant l’Océan Pacifique, vous avez droit à une petite sortie dans les montagnes de la Sierra de San Pedro Martir et ses jolis ranches, tel ‘El Coyote Meling’, avant de redescendre vers la mer de Cortez C’est ensuite une traversée des marais, puis la jolie Vallée de Los Cirios – avec ses arbres magiques. Retrouvez le Pacifique pour traverser une autre fois la presqu’ile en passant par la Mission San Borja et voir pour la première fois la mer de Cortez, à Bahia de los Angeles. Ensuite on croise et recroise la chaine montagneuse en traversant la presqu’île pour retrouver la ville de La Paz, où commence un tour dans le sud de la Baja. Retour à la ‘civilisation’ dans cette région plus touristique et plus peuplée. Ici commence la ‘boucle de los Cabos’ aka ‘The South Loop’, qui peut s’envisager comme un mini-trip bikepaking, de la Paz à la Paz. A la fin, quand on termine la boucle à La Paz, on aura juste bouffé 2690 kilomètres de sable et de … cailloux.
« Ne pas oublier dans la trousse de secours la pompe pour enlever le venin des serpents et scorpions, que je n’ai pas vus, mais mes collègues si »
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9ème étape. Santa Rosalilita - Bahía de los Ángeles / 122.3 Kms La descente vers Bahia de los Angeles, premier village
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Le camping sauvage est une partie très importante du
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une tente est cependant conseillée, histoire de garder du petit matin, très abondante pendant quasiment tout le trajet en hiver.
Changement de décor avec les forêts de Valle de Los Cirios. Cardón et autres cirios donnent l’impression d’être un figurant sur le tournage d’Avatar !
Catavina. Ils sont en train de construire une grande station d’essence/supermarché à l’autre bout du village, mais tant que ce n’est pas fini… vous pouvez acheter votre essence en bord de route.
bivouac et passer une nuit accompagnée des bruits de coyotes. Les Bajadividers américains adorent dormir
les scorpions dehors, et surtout se protéger de la rosée
8ème étape. Cataviña - Santa Rosalilita / 193,1 Kms
La pompe à essence de
Baja Divide. Partout, des endroits de rêve pour faire son
en plein air, juste sur une “tarp”. L’option ‘deluxe’ avec
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que l’on rencontre en arrivant au bord de la mer de Cortes.
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Les rencontres sont une partie trop importante du voyage. Ci-contre à gauche : Un vautour me souhaite la bienvenue à San Borja Page de droite, de gauche à droite et de haut en bas : Le ‘Fast Crew’ en pleine forme à l’arrivée à Bahia Concepción / Journée de pluie et de repos forcé à Nueva Odisea, avant la prochaine étape Cataviña
Indispensable : le Leatherman, attaché au guidon, pour enlever les épines des cactus qui se plantent partout.
- Santa Rosalilita. 190 Kms sans un point d’eau, pensez à emporter entre 12 et 15 litres d’eau suivant vos besoins / Trevor et Jessy sur la route de San Borja / José Angel, le gardien de la Mission San Borja, propose aussi des services de camping et fait des petites visites de cette ancienne mission que les habitants ont restauré partiellement / En arrivant à son magasin, le propriétaire m’offrait de dormir dans la maison de sa soeur qui vit aux Etats-Unis. Première bonne surprise du trip, pas de camping dans le désert mais un bon lit à la place alors. Et comme le lendemain allait être très fatigant, c’était le bon plan / Les Routiers sont sympas / Les pêcheurs aussi / Un Ranchero m’ouvre son portail. Les Mexicains font partie des gens les plus sympas que j’ai rencontrés en voyage. Surtout dans les endroits pas touristiques. Sourires, buena onda, des invitations pour des bières, petits déjeuners et autres sont
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ce Baja Divide inoubliable
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les moments qui rendent aux de Mike, l’auteur de ce reportage… … Sans oublier bien sûr les ‘Beach BBQ’ à la saveur incomparable !
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Au détour de la route, lever de soleil sur Loreto.
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11ème étape. Vizcaíno San Ignacio / 106,9 Kms Traversée du désert de Vizcaino. Une étape où l ’on mange plein de sable, on marche à pied en poussant le bike, pour finir par des passages super rocailleux juste avant d’entrer à San Ignacio. Ouf ! En page de droite Le coin offre par ailleurs des bivouacs de dingues !
Autoportrait au drone
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du photographe.
1 Niner SIR 9, vélo en fer avec des pneus 27,5+ de 3 pouces de large, montés en tubeless, pour survivre aux aiguilles des cactus (rien que dans ma roue avant, j’en ai comptés 69 à mon retour) / 1 paire de pneus 3 pouces avec des sidewalls renforcés de Schwalbe / 1 portebagages pour mettre le sac photo et accrocher les sacoches.
OPTIONS Une grande aventure, que les vrais de vrais, accompliront en totalité (si la pluie ne les fait pas renoncer), ou que d’autres moins puristes - comme la très grande majorité des cyclistes rencontrés - ne feront qu’en partie. Ou encore en version touriste, se contentant d’utiliser le road book de la Baja Divide comme guide pour visiter les états de la Baja Nord et Sud. Grâce à sa division en 20 sections, il est assez facile de trouver des endroits où l’on peut entrer ou sortir de la route. Pour rentrer chez soi, prendre un autobus, ou faire un “gordo” autostop avec un camion ou pick up, le meilleur moyen de sauter une étape en cas de fatigue. J’ai même fait du stop juste pour pouvoir rouler dans les gros trucks ricains ! Sur les 1700 miles j’en aurai au final fait un peu plus de 1000 à la force des mollets. J’avais choisi l’option ‘confort’ (tente, matelas et sac de couchage), tout en me surchargeant de plus d’une dizaine de kilos de matos photo (1 appareil SONY A7RII plus 24/70 mm 2.8 et un 70/200 mm 2.8, 1 trépied, 1 commande à distance pour les selfpics, 1 drone DJI Spark, 2 portables (un dédié au drone), 2 batteries 30.000 mh pour pouvoir
CHEK-LIST BAJA DIVIDE
tout charger, 1 panneau solaire, 4 batteries pour appareil photo, 3 batteries de drone, 2 chargeurs USB). Poids total embarqué : environ 30 Kg. Option truck-stop donc sur les étapes les plus raides, infranchissables avec tout ce poids. Mais c’est ça la beauté de la Baja. On n’est pas obligé de tout faire, ou on peut parfois emprunter des raccourcis sur la Mex 1, la seule route asphaltée du nord au sud du Baja. Un bon ‘divider’ se coltine plus ou moins 10/15 kilos de bagages. Les riders ricains sont ceux qui voyagent le plus léger. Ils dorment à la belle étoile, n’emportent même pas de réchaud et se nourrissent exclusivement de beurre de cacahuètes et de tortillas fourrées … aux frijoles (haricots noirs frits).
FRINGUES 2 chemises - pour le soir et pour rider / 1 t-shirt de vélo / 2 pantalons de vélo / 1 t-shirt et pantalon sousvêtements longs, pour commencer les jours de froid et dormir avec la nuit (presque tout le temps nécessaire jusqu’a moment où j’ai rejoint Loreto) / 1 short de vélo - déchiré au bout d’une semaine, j’ai coupé mon pantalon de trekking léger que j’avais ramené pour les soirées / 2 paires de chaussettes / une paire de tongs / 1 veste ultralight en Gore-Tex / 2 couches isolantes, 1 légère, une plus épaisse qui me servaient aussi de coupevent / 1 buff / 1 serviette de bain technique, de taille medium, afin d’avoir aussi une serviette de plage / 1 brosse à dents. …
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CAMPING Une tente Nordisk Telemark de 950 g. Je préfère les tentes 2 places, pour seulement 100 g de plus, cela me permet d’être plus confort et rentrer à l’intérieur mes sacs et même le guidon du vélo, pour le sécuriser / Un matelas gonflable, qui a tenu 5 semaines quand même / Un coussin gonflable / Un sac de couchage en duvet 3/5 degrés. Parfois, il fallait vraiment dormir avec buff, sous-vêtements, et même une couche isolante / 1 poêle avec couvercle, servant aussi de bol pour manger / Couverts en titanium, ceux en plastique cassent trop vite / 1 gobelet pour quand on m’offre du thé ou autre chose / allumettes / allume-feu / 3 sacs d’eau de 2 litres chaque - j’en ai percé un avec un cactus / 1 pack hydratation pour le sac de cadre / 1 bouteille d’eau d’un litre et demi / Lampe frontale USB / quelques petites lampes de vélo arrière rechargeables avec USB
16ème étape. Ciudad Constitución - La Paz / 269,1 Kms Rencontre au petit matin à Punta Coyote. Bonjour le chien, Aka Rocky ! Le Bajadivide, c’est le camping sauvage. Dormir au milieu des cactus géant, dans le désert, sur les plages … Tous des moments de pur bonheur. Mais le plus souvent je préférais demander aux gens dans les ranches ou dans les petits villages de pêcheurs, comme ici à Punta Coyote,
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OUTILS ET AUTRES Un tracker GPS satellite pour appeler les secours / 1 GPS Wahoo Element, pas l’idéal pour les cartes, mais comme la route est bien tracée, il suffit de la suivre, le téléphone servant de carte GPS pour se localiser / 1 carte en papier National Geographic du Baja, utilisée très souvent, pour regarder et planifier les trajets, les endroits où il y a des villages. 1 Leatherman, attaché au guidon, indispensable pour enlever les épines des cactus / 1 Opinel, pour la cuisine / 1 multi-outils de vélo / 2 rayons de roue / 2 quicklink de chaine de vélo / 1 dérailleur Hanger / 2 chambres à air / 1 pneu / aiguilles et fil pour réparer les pneus en cas de déchirure ou plus de patches pour les recoller / 5 petites bouteilles de latex liquide, indispensable pour re-remplir les pneus / 2 valves à air …
s’ils avaient un endroit où je pouvais monter ma tente, et passer des bons moments avec la population locale. Les habitants des villages sont trop accueillants et adorent discuter avec ces gringos un peu locos qui passent en vélo.
MANGER Ceux qui n’aiment pas les tortillas et haricots feront mieux d’éviter cette région, où à chaque repas, on accompagne le plat avec des frijoles et tortillas de harina ou de maïs, au choix. La Baja California est surtout connue pour ses fruits de mer et poissons. Ce serait trop dommage de ne pas goûter à ces richesses sorties tout droit de la mer. La plupart des restos n’ont même pas de réfrigérateur, la pêche du matin est juste mise en glacière, et quand il n’y a plus de poisson dedans, c’est qu’il est temps de fermer baraque … et d’attaquer la sieste.
Tournez juste la tête ou presque, et le paysage change encore radicalement. La route de San Evaristo jusqu’à San Juan de La Paz longe les plages de la mer de Cortez avant d’aborder la fin de la Sierra de la Giganta. Point culminant, le Cerro de la Giganta avec ses 1176 m.
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18ème étape. Cabo Pulmo San Jose del Cabo / 92,9 Kms Avant-dernière halte avant Cabo San Lucas, la fin du voyage. Ça sent bon le Sud et les meilleurs spots de surf du coin ! Dur de se remotiver en ces derniers jours de Bajadivide, de suivre à la lettre le trajet pour repartir en montagne, franchir des cols, manger du sable… J’ai préféré suivre la route qui longe la côte, passant une dernière fois du Pacifique à la mer de Cortes, savourer un ultime moment sur ces plages désertes, hormis quelques campingcars de surfeurs. Des dizaines de spots idéaux pour planter
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les gros centres touristiques
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des Cabos, très populaires
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chez les Américains, qui viennent s’abreuver en quantité de Margaritas bon marché.
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sa tente, avant de rejoindre
BON À SAVOIR Cartes, points GPS, type de vélo conseillé,
Un petit sac à dos super léger et compactable
conseils de sécurité, tout est disponible sur le site
est toujours utile, pour emporter parfois des extras
https://bajadivide.com/ (en anglais)
en bouffe et surtout en eau (certaines étapes nécessitent d’emmener plus de 15 l d’eau).
Le matos de montagne le plus compactable et léger possible est idéal vu le peu de place sur les vélos,
Des batteries externes pour l’électricité,
le volume et le poids sont à optimiser au maximum.
fée à laquelle on s’aperçoit vite dans le désert
Côté fringues, ce sont souvent les mêmes que pour le
à quel point on en est dépendant, surtout quand
running ou fast trekking ; prévoyez aussi une chemise
la navigation au GPS devient indispensable.
manches longues légère, pour offrir un max de
On croise régulièrement des villages avec des
protection contre le soleil.
hôtels ou campings pour faire le plein de batteries. Les dynamos n’ont au final pas trop d’utilité sur la
Tente ou juste shelter, matelas et sac de couchage :
Bajadivide, la vitesse n’étant le plus souvent pas assez
votre confort dépendra de ce que vous êtes prêts à
élevée pour recharger des batteries. Un petit panneau
porter. Ne faites pas comme moi, évitez les matelas
solaire peut aider, même si cela ne charge que très
gonflables… Mieux vaut en emmener un en mousse,
lentement.
plus volumineux mais pas plus lourd, et au moins, vous dormirez tous les soirs et ne passerez pas votre
Toujours amener quelques pièces de rechange,
temps à chercher les trous causés par les épines
ce qui limite encore plus la place.
de cactus.
•
/ 1 assortiment de visserie / 1 bouteille d’huile de vélo, minimum 120 ml / 1 pompe / 2 démonte-pneus / 1 kit de premiers secours, avec entre autres une pompe pour enlever le venin des serpents et scorpions, que moi je n’ai pas vu, mais mes collègues si / 1 appareil à ultrason pour chasser les chiens - depuis que je me suis fait mordre l’année dernière au Chili, mais cela ne marche pas trop / Minimum 3 paires de plaquettes de freins / Du ‘Duck Tape’ pour tout réparer. BAGAGERIE 1 sac de cadre / 1 sac de guidon / 1 sac à dos photo technique Lowepro / 2 sacs de porte-bagage de petite taille / 3 cages pour attacher gourdes et accessoires au cadre / 2 sacs pour mettre des trucs dans les cages de cadre / assortiment de sangles pour attacher plein de choses au bike / 2 petits sacs de guidon / 1 sac photo imperméable pour accrocher à la grande sacoche du guidon.
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VOYAGER SANS RIEN EMPORTER I TEXTILE ULTRA LIGHT
PRENDS EN MAIN TON DESTIN
ECOLO IS THE NEW MOJO PAR LAURENT MOLITOR Ça sonne mieux en anglais, mais ça ne change rien au fait. Dans l’univers textile outdoor 2018 l’écologie c’est sexy ! Et les vêtements techniques, catégorie de produits leader, déterminent le futur de tout le secteur. Vouloir un commerce juste et durable est aujourd’hui une tendance forte chez le consommateur à la pointe. Les marques pionnières ont donné l’exemple, d’autres ont pris le train en route, mais la majorité des acteurs de l’outdoor avancent désormais dans le bon sens. On ne compte plus les collections PFC- Free, celles en matières recyclées, en matières naturelles, les produits labellisés Bluesign®, Fair Wear Foundation, les marques qui proposent un service de réparation pour prolonger la durée de vie de vos chers –parfois très chers au gramme !- tenues outdoor.
« Une économie qui transforme ses déchets en matières premières est évidemment le sommet de la durabilité », Karl Vrancken, Research Manager Sustainable Materials au VITO
UN VRAI CHOIX Le prix n’est plus le principal déclencheur d’achat. Aujourd’hui, acheter un vêtement peut être un choix sociétal pour une production durable, profitable à l’homme comme à l’environnement. Des onditions commerciales équitables pour tous les maillons de la chaîne en laissant une voix pour le producteur, pour que le développement de tous réponde aux besoins réels de la planète et ses habitants de passage. En 2018, la branche du plein air peut se passer de PFC. Marmot, Sympatex, Fjällräven, Haglöfs, Houdini, Jack Wolfskin, Klättermusen, Maier Sports, Mamalila, Pyua ou encore Vaude présentent des membranes exemptes de PFC. La liste n’est pas exhaustive. Pour Sympatex, le futur durable, c’est maintenant et il le prouve. Le fabricant de membranes a mis au point avec un atelier indépendant la veste 4.0 : entièrement recyclée et recyclable, 100% exempte de PFC et 100% neutre en émission de CO2, tout en gardant ses fonctionnalités.
RAB
MERINO+™ 120 LS ZIP
79, 95 euros
Le T-Shirt manches longues demi-zip en Merino+™ 120 Gr (65% Merino® ; 35% Polyester avec 37.5™ technologie). La structure de la matière Polyester 37.5™ -placée face externe- permet d’augmenter huit fois la surface de dispersion de l’humidité pour une bonne régulation de la température et un séchage rapide. Coutures plates, coupe slim.
PLUS LOIN SANS EMPREINTE
Fin et très léger, très agréable à porter. Coupe nickel, pas trop fittée. Sèche super vite en cas de transpiration, anti-odeurs efficace.
RAS, même pas fragile au regard de la finesse du tissu.
Les matières naturelles ont la cote, comme le Merino pour ce T.Shirt RAB. Les plus pointus des pratiquants dans la recherche de durabilité et d’écoresponsabilité vont déjà plus loin. En considérant par exemple que la laine n’est pas une matière vraiment renouvelable dans l’esprit, au regard du traitement de l’animal lors de la tonte. Le mouvement est en marche…
© mikesteegmans.com
Pour qui / Pour quoi « Je vais le porter tout l’été tellement il est agréable ». Pour n’importe quelle activité, de la plus intense à la plus tranquille. Été uniquement, pas assez chaud dès que le temps se rafraichit un peu.
L’absence de PFC ne signifie pas obligatoirement durabilité. Le futur d’une veste en fin de vie n’est plus la décharge. Mais le triage - enjeu primordial de l’industrie 4.0 -, puis le recyclage du matériau de base pour en fin de cycle produire à nouveau une autre veste recyclable. On appelle ça l’économie circulaire, se servir des déchets pour produire renouvelable. En 2018, on peut fabriquer nos chers vêtements les plus techniques en utilisant des matières premières totalement renouvelables ou biobasées en lieu et place des matières fossiles. La production de vêtements compostables et de circuits de recyclage fermés est possible. La réduction de consommation et de la pollution de l’eau lors de la coloration en passant par des procédés naturels plutôt que chimiques est une réalité. Petite leçon au passage. Les marques scandinaves et allemandes ont une longueur d’avance dans la course à la durabilité. Un consommateur averti… •
Un des moyens fort d’y parvenir reste pourtant encore méconnu du grand public : l’utilisation de matériaux ‘biobasés’. Demandez autour de vous. Soit personne ne sait de quoi il s’agit, soit ceux qui tentent une réponse confondent le plus souvent les produits bio-basés avec les biodégradables. Si les premiers peuvent l’être, ce n’est pas nécessairement le cas.
LA BASE DU PRODUIT Les industries bio-basées constituent la partie de la bio-économie qui se consacre à la fabrication de nouveaux matériaux à partir de déchets organiques ou de biomasse. En plus de recycler des déchets pour leur donner un nouveau cycle de vie, les industries locales biobasées (bioraffinerie et autres) permettent d’être moins dépendant des ressources fossiles importées, contribuant au passage à une réduction sensible des émissions de gaz à effet de serre. Pour Philippe Mengal, ingénieur en chimie et bio-technologie, aujourd’hui à la tête de Bio-Based Industries Joint Undertaking, « l’industrie biobasée est un maillon essentiel dans l’évolution vers une économie circulaire et une croissance économique durable. Il est aujourd’hui possible de livrer des produits quotidiens bio-basés offrant de nouvelles fonctionnalités par rapport à leurs équivalents pétrobasés... Et nous ne sommes qu’au début de cette ère ! »
LES DÉCHETS VONT SE RHABILLER La lignine, le composant de base du bois, sert à fabriquer des casques de VTT. Au lieu d’être jetée, la pulpe de betterave sucrière est désormais transformée en composants pour l’aéronautique. Les pissenlits se retrouvent dans du caoutchouc pour pneumatiques. Le CO2 est de plus en plus souvent utilisé comme matière première, dans la création de matelas par exemple. Plus proche de nous, dans l’univers du textile : le Tencel, fibre naturelle de cellulose obtenue à partir de bois d’Eucalyptus. EcoPaXX, plastique ou fibre synthétique biobasé issu de l’huile de ricin. QMilk : feutre se composant de 20 % de lait de vache impropre à la production alimentaire et de 80 % de laine. PrimaLoft Silver Insulation Natural Blend : isolation hybride à base de fibres végétales de l’arbre à kapok. EconyL®, un fil nylon entièrement fabriqué à partir de déchets plastique, dont une grande partie récupérée en mer (26 000 tonnes recyclées en 2014), déjà utilisé par Schoeller pour toute une gamme de tissus. Ne vous reste plus qu’à apprendre à décrypter les étiquettes et tenter de savoir ce qui se cache réellement derrière les discours marketing pour faire vos choix les plus durables. Bon courage ! Sources : Bizcover, Essencia et archives perso.
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1ère & 2ème COUCHES ULTRA LIGHT
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VAUDE
© odlo
GREEN CORE T SHIRT
ODLO
ZEROWEIGHT CERAMICOOL
KARPOS
TEE-SHIRT MOVED JERSEY
55 euros
74,95 euros
Le procédé Ceramicool permet de réduire la température de la peau de 1°C pour éviter la surchauffe. Protection élevée contre les UV. Empiècement le long du dos et les manches en mesh pour une meilleure respirabilité. Coutures plates. Labellisé Fair Wear Foundation.
T-Shirt technique pour les activités dynamiques par temps chaud. Partie avant en tissu K-Sense avec effet Rip-stop. Dos et épaules en tissu Polartec® Delta® mesh bicolore. Il apporte une sensation de fraîcheur dès que vous transpirez pendant l’effort et vous garde au sec. Permet au corps de conserver une température stable et de mieux supporter les très hautes températures.
70 euros Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la réduction de leur empreinte carbone, Vaude propose une ‘capsule’ d’une vingtaine de pièces, la Green Shape Core, qui va au maximum de ce qu’il est possible de faire actuellement en matière d’éco-conception tout au long de la chaine de fabrication. Collection multi-usages pour limiter le nombre de pièces nécessaires à vos différentes activités. Utilisation exclusive de matières textiles biobasées (issues de matières premières renouvelables avec 90% de matières naturelles ou recyclées, voir encadré p 70), telles que du lait de vache impropre à la consommation, des résidus de bois ou d’huile de ricin. Disponible aout 2018 dans une sélection de shops et sur leur site internet.
HELLY HANSEN
LIFA ACTIVE ½ ZIP
ARC’TERYX
ATOM SL
Poids : 260 Gr 200 euros
55 euros
Structure 2 couches avec technologie Lifa® Flow (Lifa® en contact avec la peau et fibres techniques à l’extérieur) pour plus de performances en évacuation de la transpiration et en isolation.
Veste à capuche compacte avec isolation légère en Coreloft™ (40 g/m²), l’Atom SL, représente l’équilibre entre perméabilité à l’air et coupe-vent, pour protéger des petits changements de météo. Manches en tissu Tyono™ 20 léger et durable, doublées avec une maille très douce et des panneaux latéraux en tissu polaire léger pour réguler la performance thermique et la ventilation.
Structure alvéolée du Lifa® à la fois très agréable et stretch dans tous les sens : tout pour se faire oublier au repos comme en action. Col bien montant et confortable. Petit apport calorifique qui va bien quand le temps se rafraichit. Gaffe à ceux qui ont de longs bras, les manches seront trop courtes.
> Sur le terrain On est fan du ‘Composit Mapping’ obtenu par Arc’teryx ! « Ma seconde couche préférée par conditions clémentes, ça fait deux étés que je l’utilise non-stop ». Légèreté impressionnante (sensation renforcée par l’exceptionnelle douceur et finesse du tissu Tyono™ qui la rend si agréable à porter). Respirabilité au top, et surtout si d’aventure vous vous mettiez dans le rouge, le temps d’évacuation de l’humidité et de séchage est juste hallucinant, quelques minutes de pause et vous repartez bien au sec. Au top pour toutes activités intenses comme pour chiller par les belles journées d’été. Un des testeurs de l’équipe s’est même offert les 3 versions (SL, LT et AR en 3 grammages différents de Coreloft™) pour couvrir toutes les saisons.
Fragile aux accros. Pour qui / Pour quoi Nombre d’activités intenses ou pas / 4 saisons
Nouveau cet été, existe en version gilet Atom SL, homme et femme (155 g / 169 euros.
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1ère & 2ème COUCHES ULTRA LIGHT
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HELLY HANSEN
LIFA LOFT HYBRID INSULATOR 180 euros
Isolation LifaLoft™ (75% fibres Lifa® / 25% PrimaLoft®) moins volumineuse que les isolations synthétiques classiques, augmente le nombre de micro-poches d’air qui retiennent la chaleur. Tissu externe PFC-free DWR Bluesign®.
Super agréable à porter, bien respirante. Usage limité par temps frais, il faudra rajouter une couche calorifique si le temps tourne au froid. Manque une poche intérieure, les externes ne ferment pas.
PATAGONIA
MICRO PUFF HOODY Poids : 264 Gr 280 euros
La Micro Puff Hoody est la veste isolante synthétique la plus compactable et possédant le meilleur rapport chaleur/poids de la marque. Ultralégère et résistante à l’eau, elle procure une chaleur digne d’un vêtement en duvet grâce à l’isolation synthétique PlumaFill™ (65 g/m²). Tissu externe Pertex® Quantum® (24 g/m²).
Super agréable à porter, bien stretch partout et plus encore sur les manches. Bonne respirabilité, particulièrement sous les bras. L’isolation LifaLoft™ est répartie aux bons endroits, on a chaud là où il faut, mais pas trop. Pas assez pour s’en servir en veste externe par temps frais, elle restera le plus souvent sous la veste « comme une seconde couche technique très confortable ». Très léger, pas très chaud mais bien respirant : idéal pour randonner les journées de printemps ou d’automne pas trop fraiches « et pour s’en servir comme d’un sweat-shirt confort et un peu chaud le reste du temps ».
RAB
CIRRUS FLEX 2
HAGLÖFS
L.I.M. BARRIER
Poids : 225 Gr 199,95 euros
Veste d’isolation extrêmement légère et compactable, très résistante au vent. Tissu externe Polyamide 31 g/m². Isolation synthétique QuadFusion™ labellisée bluesign® en Polyester recyclé 40 g/m2. Traitement DWR Fluorocarbon free. 2 poches zippées.
> Conseillée pour : trekking, alpinisme, randonnée et ski.
RAB
MICROLIGHT SUMMIT JACKET Poids : 455 Gr
TAKE CARE 259, 95 euros
Doudoune minimaliste résistante au vent et aux intempéries en Pertex® Quantum Infinity Weave™ 2 couches. Isolation duvet d’oie européen certifiée R.D.S. 750 Fill Power. Rab® Hydrophobic Down sans Fluorocarbone développé conjointement avec Nikwax®. Poignets extensibles permettant d’enrouler les manches. Capuche avec bord laminé et pointe polymère flexible + coutures internes extensibles pour réduire automatiquement la taille en cas de port sans casque. Zip double sens. Poche interne à glissière inversée YKK. Weave™= construction des caissons sans coutures pour limiter au maximum les ponts thermiques.
Logo propre à Haglöfs sur les produits les plus avancés en termes d’éco-conception, déjà plus de 70% de la gamme. Un produit Take Care doit être certifié Bluesign®, mais aussi en matériaux recyclés (au moins à hauteur de 50%) ou bio. Dernier développement en date, un traitement DWR exempt de tout dérivé de carbone-fluor. (PFOS/PFOA Free).
BLUESIGN®
est un label pour l’industrie textile certifiant qu’aucune substance nocive n’a été utilisée dans le processus de production et comprenant des critères très contraignants pour la consommation d’énergie et d’eau.
Poids : 360 Gr 149 euros
La Cirrus Flex Jacket est une veste d’isolation polyvalente qui peut être utilisée comme couche intermédiaire ou extérieure. Isolation synthétique Cirrus™. Aisselles et côtés en polaire stretch Thermic™ avec doublure Hyperlite®. Tissu externe RipStop Hyperlite™ (36g/m²) coupe-vent et à séchage rapide.
L’isolation 3M Cirrus™ qu’on ne connaissait pas et qui nous a surpris. À confirmer sur des tests plus longue durée. Super confort et super gestion climatique. Super polyvalente. 2 poches internes et 2 externes dont l’une sert à ranger la veste. On cherche encore…
> Sur le terrain « Ma nouvelle downjacket préférée pour le printemps et l’automne ». Mobilité au top, entre la construction en caissons et les panneaux latéraux super stretch, tu as l’impression qu’elle suit tous les mouvements de ton corps ». « J’ai cru au début que c’était une doudoune hybride en plume, tant on retrouve cette sensation de ‘gonflant’ si confortable ». Et bien non, ce n’est pas de la plume, ça se sent tout de suite en action, avec une gestion climatique au top également ! Chaude, mais jamais trop, elle respire super bien et les endroits sensibles sont bien protégés du vent, les panneaux respirants font juste la taille qu’il faut et sont placés juste où il faut. « On peut tout faire avec, en n’importe quelle saison ! ».
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RAIN JACKETS
I RAIN JACKETS LIGHT & ULTRA LIGHT
VOYAGER SANS RIEN EMPORTER I RAIN JACKETS LIGHT & ULTRA LIGHT
Savoir qu’avec ‘rien’ sur le dos ou dans le sac, on est prêt à affronter la plupart des conditions climatiques. Change la manière de s’habiller pour les courtes sorties.
DÉMATÉRIALISATION
La catégorie où la tendance de la dématérialisation frappe le plus fort : les vestes de pluie ultra légères. Par contre, question durabilité… Pas sûr
PAR LAURENT MOLITOR
qu’on ait gagné sur les deux tableaux.
S’il y a bien une catégorie où la chasse au gramme bat son plein, c’est celle des rain jackets light et des vestes de running ultra light ; catégorie où design, matières et technologies ont le plus évolué ces dernières saisons.
GORE®
BIKE WEAR C5 SHAKEDRY Poids : 116 g en L 299 euros
Membrane Gore-Tex® Active Shakedry™. Poche zippée, cachée à l’avant. Coupe ample. Zip à double sens. Panneaux de visibilité sur les manches.
Des vestes de protection contre tous les éléments, à force de minimalisme et d’une nouvelle approche des membranes, on arrive aujourd’hui à des articles qui ne pèsent ‘rien’, et qui, une fois compressés, occupent un volume ridicule dans le sac. Alors qu’auparavant, on portait la veste de protection en toutes conditions ou presque, ce sont aujourd’hui certaines secondes couches hybrides qui occupent cette fonction. Et l’on ne sort plus la veste de pluie… Uniquement en cas d’averse, ou quand le vent se lève. Ça fait cher le coupe-vent, mais c’est efficace !
> Conseillée pour : les entrainements à la compétition vélo. > Sur le terrain : Les défauts de ses qualités… On a trop peur de tomber et de la ruiner. Ceci dit, on est une veste taillée avant tout pour le vélo de route… Déperlance extrême, zéro infiltration d’eau par le col, respirabilité au top du top. « Jamais eu le sentiment d’avoir le bas de dos trempé lors des pauses après deux heures de ride intensif ».
300 GRAMMES ET MOINS POUR LES LIGHT Gain de poids, gain de place, tout pour plaire… ou presque. Les membranes traditionnelles 3 couches s’affinent à l’extrême, telle la Pertex® Shield® 3 c et ses 47 g/m², la plus légère que l’on ait testée. Pour adopter le régime minceur, la plupart des membranes ont perdu une demi-couche (celle en contact avec la peau, impactée au lieu d’être laminée). Les membranes 2,5 sont à la mode, d’autant plus qu’elles ont gagné en confort par rapport aux premières versions (qui justement n’étaient pas toujours agréable au contact). Le gain de poids se fait beaucoup sur le minimalisme de l’équipement et des coutures, les bandes de soudure plus fines, le réglage de capuche mini, le moindre détail compte pour afficher un gramme de moins que le concurrent.
Fragile certes, mais au regard de ses performances d’imper respirabilité, son poids mini et son extrême compressibilité, elle a tout pour vous faire craquer. Existe en version plus fittée avec panneau stretch, la C7 Stretch à 329,95 euros pour 98 g !
Zip à double sens. Ourlet élastique efficace. Panneaux de visibilité et logo réfléchissant pour la sécurité.
Pour qui / Pour quoi « Je vais le porter tout l’été tellement il est agréable ». Pour n’importe quelle activité, de la plus intense à la plus tranquille. Été uniquement, pas assez chaud dès que le temps se rafraichit un peu.
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Prix. Fragilité
100 GRAMMES À PEINE POUR LES ULTRA LIGHT En trail running, les vestes de pluie ont perdu une couche entière pour descendre sous les 150 g. Et celle qui a disparu, comme sur la Gore-Tex® Active Shakedry™, c’est la couche de tissu externe,
qui au passage lui donnait son look et couleur, mais surtout qui la protégeait de l’abrasion et autres agressions. En plus de gagner du poids, fini au passage l’absorption d’eau par ce tissu disparu, la déperlance est alors extrême et l’eau glisse littéralement dessus. Et la respirabilité monte encore d’un cran, la transpiration ayant une couche de moins à traverser pour s’évacuer et se dispersant plus vite en surface. Reste que la durabilité en prend un sérieux coup dans l’aile et que l’usage devient exclusif. Pas question de se frotter aux cailloux, encore moins de se mettre une boite en VTT. On peut à peine porter un très léger sac à dos d’hydratation, elle ne résisterait pas au niveau des épaules aux frottements des bretelles d’un sac un plus chargé. Autant dire que c’est très fragile ! Ce sont d’ailleurs souvent des séries limitées, produites dans des ateliers spécialisés, tant leur fabrication est délicate. Alors pourquoi autant de succès ? Avoir dans son sac à dos, ultralight évidemment, une veste de pluie ultra légère et une doudoune ultra compressible qui prennent à eux deux à peine 1 litre de volume pour moins de 400 g… Et savoir qu’avec ‘rien’ sur le dos ou dans le sac, on est prêt à affronter la plupart des conditions climatiques : ça change la manière d’envisager l’habillement pour les courtes sorties, en montagne ou ailleurs. Tellement pratique de l’avoir toujours dans le sac ou accrochée au baudrier, au final on l’emporte partout, on la sort tout le temps et l’on aurait presqu’envie de l’utiliser au quotidien, si ce n’était la crainte de limiter leur durée de vie. •
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I RAIN JACKETS LIGHT & ULTRA LIGHT
RAIN JACKETS
ARC’TERYX
NORVAN SL WOMEN Poids : 125 g 299 euros
Membrane Gore-Tex® Active Shakedry™ (28K/<3,5 RET). Coupe ajustée et cintrée pour optimiser la respirabilité lors des activités intenses. Poignets préformés, élastiques et à profil bas. Pas de poche. La plus légère et la plus respirante des vestes Gore-Tex® de la marque. Série limitée. Conseillée pour entraînement, fitness, trail et toutes activités intenses et de longue durée en terrains difficiles.
KARPOS
LOT RAIN JACKET Poids : 184 g 209,90 euros
Développée et testée par l’alpiniste Ueli Steck pour conserver une température corporelle constante lorsqu’il se met à pleuvoir, à neiger ou à faire froid. Membrane 2,5 couches (20 000 / 20 000g. 50g/m²). Traitement DWR. Capuche réglable. Zip central YKK® + rabat étanche. Poche poitrine servant de sac de compression. Sangle de poitrine avec bouton pour limiter l’ouverture de la veste quand le zip est ouvert. > Conseillée pour les sorties en montagne, pour l’escalade, la randonnée ou le ski-alpinisme l’hiver venu.
L.I.M. BY HAGLÖFS L.I.M. pour Less Is More. Autant dire que la capsule minimaliste de trail running Haglöfs se veut le chantre de la dématérialisation. Et de l’éco responsabilité, évidemment, Haglöfs étant par exemple la seule marque scandinave membre de la Fair Wear Foundation.
HAGLÖFS
L.I.M. III
Poids : 240 g 269 euros
Gore-Tex® Paclite 2,5 couches 79 g/m². Moins de coutures pour plus de durabilité, la troisième version le la L.I.M. est plus que jamais axée sur la légèreté et la compressibilité (se comprime dans la manche qu’on retourne pour trouver le point d’ancrage et faire le fond d’un sac. Simple et efficace). Dos plus long. Capuche réglable. Labellisée Take Care.
MAMMUT
RAINSPEED ULTRALIGHT Poids : 115 g 299 euros
Membrane Gore-Tex® Active Shakedry™. Conçue en un seul panneau de matière avec un minimum de coutures soudées. Poche poitrine. Logos réflechissants.
> Conseillée pour le trail running ou aux activités dynamiques et génératrices de transpiration sans sac, sa surface étant relativement sensible à l’abrasion.
FAIR WEAR FONDATION FWF a établit un code du travail basé sur des standards internationaux et la Déclaration des Droits de l’Homme. Dont : la liberté d’association ; sécurité et conditions de travail ; interdiction du travail des enfants ; respect du nombre d’heures travaillées et d’un salaire permettant de vivre décemment. Parmi la multitude de marques outdoor disponibles en Europe, seules Jack Wolfskin, Kjus, Mountain Equipement, Odlo, Picture Organic, Schöffel, Deuter, Dynafit, Mammut, Ortovox, Salewa, Haglöfs et Vaude et quelques autres moins connues en font partie.
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RAIN JACKETS
I RAIN JACKETS LIGHT & ULTRA LIGHT
NORONNA
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BITHIORN ULTRA LIGHT DRI 3
Ultra légère et super compressible et pourtant très protectrice, solide et bien accessoirisée : coup de coeur pour la RAB Flashpoint 2 !
Poids : 140 g 329 euros
Bitihorn, c’est toute une collection technique minimaliste légère, respirante, déperlante et compressible pour s’adapter à toutes les activités en milieu urbain ou en pleine nature. Membrane stretch dri3 (20 000 / 20 000, 47 g m2). Poche poitrine zippée. La veste 3 couches la plus compacte de toute la gamme Norrona. > Conseillé pour trekking, trail running, VTT, ski de fond. Existe en version GoreTex® Active Shakedry™ (120 g / 399 euros) pour le running uniquement.
RAB
FLASHPOINT 2 JACKET Poids : 185 g en L avec la pochette de rangement.
279, 95 euros
Ultra légère et imper-respirante grâce à la membrane Pertex® Shield® 3 couches (20 000 / 20 000. 47 g par m²). Capuche ajustable avec visière. > Sur le terrain La Flashpoint 2 cartonne. Super souple et ultra légère pour une membrane 3 couches. Coupée Slim selon le fabricant, elle reste assez ample pour leurs gabarits (plus ou moins 180 cm, pas très larges d’épaules), de quoi jouer avec les couches en-dessous. En parlant de coupe : malgré les bras plutôt long de certains testeurs, rien ne bouge, tout est articulé nickel. Bien imperméable et super coupe-vent, d’autant plus que les petits rabats des poignets sont hyper bien faits, tout comme la capuche : rien ne passe. « Une veste ultra polyvalente, un super produit, assez solide pour être utilisé en montagne, en VTT, et bien sûr en trail ». « Vu comment c’est compact et ulltra-light et vu l’efficacité du produit : c’est tout simplement surprenant ! Ça couplé à une doudoune Zero G de RAB, c’est juste le top de l’efficacité et de la compacité pour tout affronter. » Pour du trek ou n’importe quel autre usage : elle deviendra vite votre veste préférée.
Grande poche poitrine et 2 grandes poches latérales, serrages bas de veste et poignets, rien ne manque. La pochette pour la clipper au sac ou au harnais.
RAS. Même pas le prix (!), puisqu’elle peut dans la plupart des cas (sauf alpinisme) remplacer une hardshell 3 couches ‘traditionnelle’ 100 euros plus chère !
SALOMON
BONATTI PRO Poids : 194 g 220 euros
La veste de protection minimaliste qui répond à toutes les attentes, pour rester au sec et bénéficier d’une véritable sensation de fraîcheur et de légèreté. Pertex® Shield 2,5 couches. Coupe Active. > Conseillé pour : trail running sur sentiers techniques
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VOYAGER SANS RIEN EMPORTER I SACS A DOS FAT & LIGHT
LOWE ALPINE
AIRZONE PRO 45-55 L Poids : 1700 g 149,95 euros
Le modèle 100% été, léger et super ventilé dédié à la randonnée estivale chez Lowe Alpine. Système de dos réglable et ventilé AirZone Centro. Ceinture AdaptiveFit pour la stabilité et le soutien.
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SACS À DOS FAT & LIGHT
I SACS A DOS FAT & LIGHT
FAT & LIGHT
LES SACS RANDO 3 JOURS TENDANCE MINIMALISTE
« Il faut penser à six aspects essentiels à la vie du trekkeur : santé, hygiène, vêtements, alimentation, hydratation, et bien sûr, son plaisir » JDL
Aujourd’hui, un sac dos de 60 litres peut ne peser que 850 g ! Légèreté impressionnante au regard du volume, ventilation boostée et confort de portage encore amélioré au programme des tops sac à dos randonnée de l’été. TRUCS ET ASTUCES
LES BASES : SE PROTÉGER
Jean-David Laurence Jean-Michel Sandoz, et Jean-Luc Moreau, guides Allibert Trekking, en ont empaqueté et porté des sacs à dos lors de leurs 60 années d’expérience professionnelle à eux trois ! Leurs conseils pour optimiser choix et préparation de celui que vous allez avoir longtemps sur le dos. Pour Jean-Michel, « exit les toiles lourdes et rigides, les formes affaissées. Aujourd’hui, les sacs ont gagné en hauteur, en fonctionnalité et surtout en légèreté. Le mieux, c’est dès le départ de vérifier le poids à vide, puis l’équipement et son accessibilité. Plus on a de poches, plus on a de zips, plus on rajoute du poids, et moins l’on se souvient où l’on a rangé ses affaires. Si la tendance minimaliste a du succès, c’est aussi pour de bonnes raisons. » « Chez les professionnels, la tendance est de revenir à la simplicité et à l’efficacité » confirme Jean-Luc : « pas de gadgets ! Je suis également très attentif à l’étanchéité, qui reste à encore à ce jour le plus souvent un concept de fabricant que de réalité sur le terrain. Je protège donc systématiquement mes affaires dans des sacs plastiques. J’attache aussi de l’importance à la poche supérieure qui recouvre le sac, certaines étant plus ou moins efficaces. Autre détail à bien vérifier : l’efficacité des rappels de charge, qui permettent au sac de faire corps avec nous ! »
Théorème de base en pleine nature, plus encore en montagne. TOUT PEUT ARRIVER. Même - surtout ! - ce à quoi vous n’auriez jamais pensé. Le moindre tracas peut se transformer en vraie galère si l’on est mal équipé. Il faut penser à six aspects de la vie du trekkeur : santé, hygiène, vêtements, alimentation, hydratation, et bien sûr, son plaisir. Bien appréhender le milieu dans lequel on se rend et bien se connaître : une personne allergique aux piqûres d’abeilles a intérêt de ne pas oublier son Aspivenin ! Équipement de base. Pour n’importe quelle sortie pour n’importe quelle destination, Jean-David emporte toujours : un couteau solide, un foulard en coton, une lampe frontale, quelques sacs plastique pour servir de poubelle, un briquet pour brûler les déchets, une pince à épiler pour ôter les épines, une paire de chaussures souples et légères pour reposer les pieds en cas de surchauffe, une paire de lunette de rechange si d’aventure on les oubliait à la pause. •
ARC’TERYX
BORA AR 49 L WOMEN Poids : 2130 g 470 euros
Le sac à dos Bora revient avec une nouvelle technologie de portage de charges lourdes, avec une nouvelle ceinture de maintien RotoGlide™ et d’un panneau dorsal thermomoulé en Tegris®.
La plaque rigide dans le dos rempli parfaitement son office de répartition des charges. La tête de sac amovible permet de le rendre plus compact si on a besoin d’un plus petit volume.
Un seul point négatif : pour l’adapter en mode hiver, les sangles sur le coté sont sur les deux étages en sangle simple, donc pas très résistantes pour les skis, et la fixation des piolets n’est pas optimale non plus, « sauf s’il faut rajouter des sangles que je n’avais pas et là, je comprendrais mieux ! »
BLACK DIAMOND
MERCURY 55
Poids : 2130 g 470 euros
Pour qui / Pour quoi Un poids ultra léger pour un volume idéal pour la randonnée, 50 L qui permet de s’adapter à tout type de rando, car même pas rempli : on ne le sent pas.
Première impression : avec sa grosse plaque en carbone dans le dos, le Bora 39 impressionne ! « Ça va être confort ce truc ? » Direction la montagne pour la savoir. « Il est évidemment fait pour porter du poids en tout confort ! Les bretelles et la ceinture ventrale sont ultra renforcées et super confortables. La plaque ‘carbone’ tout le long du dos permet de pouvoir charger tout type de matériel sans aucune déformation du sac ni inconfort ressenti, et malgré tout, le seul contact avec la peau reste sur les appuis primordiaux (épaules, ceinture). Résultat : aucun endroit de transpiration, l’air circule parfaitement. Les poches –ni trop ni pas assez- sont parfaitement conçues pour être toutes pratiques. Mention spéciale à la partie extérieure ultra accessible qui s’ouvre en grand. Sans oublier un accès latéral à la partie principale indispensable. Le tissu est ultra résistant à l’abrasion et à l’humidité. Un sac complet et parfaitement conçu et léger.
On peut être mobile chargé comme une mule. Cadre aluminium amovible et déformable pour l’adapter à son dos Tissu solide et bien déperlant. Le nombre de poches et d’accessoires qu’il faut.
Un peu lourd et encombrant, mais indestructible et mobile ! Reste qu’une petite cure d’amaigrissement sur l’épaisseur des boucles, des sangles, ne lui ferait pas de mal.
Conçu un confort maximal sur les sentiers difficiles, pendant les très longues journées de marche et les gros portages. Objectif atteint ! OK le Mercury n’est pas un sac léger ni minimaliste, « mais idéal pour les longues journées de randonnées où il faut emporter tout le matos ». C’est évidemment bien chargé que le concept la grosse et large ceinture bien rembourrée et rotative reACTIV XP prend tout son sens. Plus de charge répartie sur une plus grande superficie au niveau des hanches soulage notablement le dos, et la dite charge suit le mouvement. Pratique, le grand zip –water resistant- pour accéder au contenu sans ouvrir le sac par le haut. Pour le stockage, de retour de voyage, l’imposante ceinture, mais c’est le concept, elle prend en charge plus de poids- est amovible. La clef Allen pour le faire est soigneusement rangée la poche de la dite ventrale… la légèreté ne fait pas partie de ses priorités jusqu’au moindre détail. Le sac au long cours que vous transmettrez à la prochaine génération !
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VOYAGER SANS RIEN EMPORTER I SACS A DOS FAT & LIGHT
SACS À DOS FAT & LIGHT
I SACS A DOS FAT & LIGHT
GREGORY
OPTIC 55 L
LOWE ALPINE
AEON 35 L
FERRINO
RADICAL 45+10 L HIGHLAB Poids : 970 g 199,95 euros
Rapport légèreté-solidité. Accès direct au sac par Zip intégral Bretelles rembourrées en tissu mesh pour un bon transfert d’humidité. Rehausse pratique pour charger plus de matos
Pas de tirette de zips ; on a du rajouter des bouts de ficelles pour les manipuler avec des gants. Manque de rangement intérieur… 45 + 10 : volume sympa et modulable avec sa tête amovible, aussi au top pour des sorties à la journée en alpi avec plein de matos, que pour des rando de 2/3 jours.
« Moins d’un kilo pour ce litrage, c’est beau ! » Un tissu ultra léger qui peut surprendre, semi-transparent, en Dyneema® une fibre ‘plus solide que l’acier’. « Esthétiquement, ça peut surprendre, mais l’avantage c’est qu’avant de l’ouvrir, tu vois où est ce que tu cherches. » Portage assez efficace et super agréable grâce à la mousse dense du dos, on ne le sent pas. La structure interne en duraluminium n’a pas la rigidité d’un cadre intégral, mais elle est facilement amovible et permet de gagner encore 85 g lors du transport de charges légèrwes. La moindre sangle, la moindre boucle a été pensée dans une optique de gain de poids sans nuire à la fonctionnalité. Attaches piolets super pratiques, on peut aussi y accrocher les skis. « Un très beau sac de pro, très bien fini, la légèreté extrême est vraiment appréciable et le tissu semble vraiment très solide, ne este plus qu’à vérifier tout ça dans le temps ».
OSPREY
EXO
Poids : 875 g
Poids : 1200 g 210 euros
129. 95 euros
Confort de portage en pleine charge. Tous les accessoires pour s’adapter à n’importe quelle activité.
Léger, c’est bien, mais un peu plus de rembourrage aux épaules aurait été bienvenu.
Capacité supplémentaire sans compromettre les priorités de gain de poids sur les longues distances. Cadre Aluminium série 7001. Suspension AeroSpan, évolution ultra légère de la suspension révolutionnaire VaporSpan. Il offre la même combinaison de ventilation à 360 degrés et de gestion de la charge du cadre en tension.
Poids : 58 l / 960 g 190 euros
Les bretelles super rembourrées, ultra légères et aérées. Tête de sac pratique et amovible, une fois enlevée, il reste encore un rabat clipsable sur le sac au-dessus de la fermeture à cordon ; le tout remplace avantageusement les fermetures type ‘sac étanches’ qu’il faut enrouler.
Pour qui / Pour quoi Le sac léger et efficace à tout faire en toutes saisons; le bon volume et les bonnes fonctionnalités pour le bike packing comme pour la rando ou le voyage.
Il faudra un test plus longue durée pour les trouver.
La dernière version en date de l’Exos cartonne. « Surprenant, ce sac m’a bluffé ». « Confort, super légèreté et ventilation monstre efficace ». « Comme tous les produits super légers et super bien conçus, ça va être difficile de revenir en arrière. Pas envie de reprendre mon ‘vieux’ sac y après avoir goûté ». « Portage encore amélioré, au niveau des bretelles notamment, par rapport à mon sac Osprey. Et il est encore plus léger, un must, au bout de 4jours de randonnée, tu sens la différence ». Difficile de faire plus ventilé avec panneau dorsal suspendu. Cadre alu super rigide (et super léger) + ‘vrai’ 58 : on peut en mettre du matos. Gaffe, la ventrale et ses cotés rembourré est prévue pour des petits gabarits –comme la plupart nos testeurs- « mais c’était limite, la mousse de protection aurait mérité d’aller plus loin sur les hanches ». Moins de poches et de compartiments que d’autres… plus lourds.
OK, il est un peu court en volume pour la catégorie en test, mais qu’importe, il aurait été dommage de se priver de la nouveauté Lowe Alpine de l’année : l’Aeon, bien dans la tendance transversale et minimaliste de ce numéro. « Un sac très léger, très respirant et super bien ventilé, parfait pour les randos à la journée ; très compact et profilé, il ne gène jamais. » Léger et pourtant dotés de nombreuses fonctionnalités (trop longues à énumérer !) ; on retiendra le dos réglable très efficace et précis. Le panneau arrière est un modèle du genre, avec un très bon soutien tout étant suffisamment souple, « il donne l’impression d’être moulé, voir collé au dos ; top sensation d’avoir un sac qui suit tous les mouvements ». Appui bassin particulièrement confortable également, « chargé au maximum de ses 35 l, la charge est bien répartie ». Le tissu utilisé protège bien contre la pluie.
OSPREY
LEVITY 6O L Poids : 850 g 280 euros
Le sac dédié aux randonneurs minimalistes. Système dorsal en maille suspendue ultralégère Airspeed™. Sangles de compression amovibles. Tissu ripstop ultra léger NanoFly™.
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TRAIL RUNNING I CONSEILS DE PROS
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TRAIL RUNNING I EQUIPEMENT
« L’essentiel est de prendre du plaisir ! »
© Salomon
L’ULTRA PAR FRANÇOIS D’HAENE
Comment se préparer à son premier Ultra ? Pour vous renseigner, qui de mieux placé que François d’Haene superstar de la discipline, mais surtout parce qu’il est trop sympa et son approche de la discipline tout autant, où le plaisir reste depuis toujours son premier moteur.
© Asolo
PAS À PAS JUSQU’À 361°
ONE DEGREE BEYOND
Spécialiste du running en Asie, la marque 361° destinée « à tous les coureurs pratiquant le running dans les rues de leur ville, sur les chemins ‘offroad’ ou pour leurs séances d’entrainement en salle » renforce sa présence en Europe et s’attaque désormais au marché du trail running avec leur première chaussure dédiée à la discipline.
361°
La technologie QU!KFOAM : un système multicouches combinant EVA et caoutchouc recouverts d’une fine couche de polyuréthane pour un équilibre parfait entre stabilité, transmission et amorti et apporter le petit plus d’efficacité qui fait la différence.
ORTEGA 2
TON PREMIER ULTRA
GÉRER LE MAUVAIS TEMPS
Cela me faisait peur, évidemment. Donc je suis parti lentement, avec pour seul objectif de terminer la course. Ensuite, il a fallu gérer des éléments que je ne connaissais pas. L’alimentation, les crampes, la fatigue, les douleurs et les frottements dus à la longueur de l’épreuve.
Il faut apprendre à gérer son corps en conditions difficiles. Il faut simplement continuer d’y prendre du plaisir, s’amuser et bien s’adapter.
LE PREMIER ULTRA DES LECTEURS Ne surtout pas se fixer des objectifs de timing précis sur des sections de course, c’est le meilleur moyen d’exploser. Il faut surtout voir la course dans sa globalité, s’écouter, se gérer, ne penser qu’à une seule chose : se ménager pour terminer. Après cette première expérience, on peut voir sur quels éléments s’améliorer et envisager un objectif.
LES DIFFÉRENTES ÉTAPES Nous sommes tous capables de faire une longue journée de 8 heures en montagne. Au début en marchant quasiment toute la sortie, puis en courant de plus en plus, puis en essayant de trottiner tout le temps. C’est là que va être la progression.
LA DISTANCE Le kilométrage ne veut pas dire grand-chose. Evidemment, il va falloir accepter de passer quelques heures en montagne et surtout voir comment réagit son corps sur des temps de courses très longs. C’est plus en termes de technicité et de dénivelé du terrain et d’intensité de l’effort que je raisonne. Enchainer des sorties longues est plus bénéfique que d’augmenter le temps de chacune d’elles. Pour un ultra de 20 heures environ, mes plus longues sorties sont autour de 6-7 h, et parfois j’enchaîne cela sur plusieurs jours consécutifs.
LA NUTRITION ET L’HYDRATATION
Poids : 303 Gr la ½ paire 119,99 euros
Chaussure hybride « Road to Trail » la nouvelle génération Ortega 2 est la chaussure idéale pour des sorties running sur tous types de terrain en mettant l’accent sur la réactivité. Toe box renforcée, tige mesh ultra respirante et ‘water resistant. Semelle QU!KFOAM pour une transmission optimisée.
Écouter et surtout comprendre les signaux de son corps. Valider certaines expériences, en conservant ce qui a marché dans les aventures antérieures. Cela fait plus de 12 ans que j’essaie d’améliorer la gestion de tout cela…
PRÉPARATION MENTALE J’essaie juste de savoir pourquoi je veux faire telle ou telle course. De bien planifier et de choisir mes objectifs en début de saison. Ensuite, en fonction je visualise ma préparation et petit à petit ma motivation grandit jusqu’au jour J.
QUAND FINIR PARAIT IMPOSSIBLE Il faut relativiser. Se souvenir de la raison pour laquelle nous sommes là, pourquoi nous avons choisi d’être là. Se dire que ce n’est qu’un loisir, que notre fatigue est juste passagère et faire un peu d’autodérision sur notre état !
LE CONSEIL DE COURSE Primordial de passer un moment convivial en amont de la course ! La veille, ou quelques jours avant, pour mettre fin à la phase de préparation avant de passer en mode ‘Course’. C’est le moment de resserrer les liens, renforcer la motivation, recentrer son équilibre. Moi j’aime bien le faire autour d’un bon verre de vin rouge issu de mes vignes, mais, l’essentiel est de prendre le temps de le faire !
SCARPA
SALOMON
NEUTRON 2 WMN
S/LAB ULTRA
Poids : 290 Gr la ½ paire en 38 149 euros
Poids : 300 Gr la ½ paire 180 euros
Modèle emblématique de la gamme Alpine Runnning, la Neutron 2 se destine au skyrunning et trail en montagne. L’insert de semelle TPU fonctionne à la fois comme système anti-torsion et comme XRS (Extra ReboundSystem), ce qui augmente considérablement l’efficacité énergétique et la vitesse lors de la propulsion. La conception de la semelle intermédiaire de drop de 6mm permet un pas dynamique et un déroulé de pied efficace. Semelle Vibram® Megagrip.
La série limitée S/LAB Ultra est le fruit d’une étroite collaboration entre François D’Haene et l’Annecy Design Center de Salomon, dans le but de créer une chaussure capable de résister aux rigueurs d’un ultra-trail, répondant non seulement à ses besoins, mais aussi à ceux de nombreux coureurs d’ultra-trail. Nouvelle semelle externe Contagrip® pour une adhérence fiable, surtout en descente grâce ses crampons inversés au niveau du talon. > Conseillée pour la compétition uniquement, en terrain le plus souvent humide et conditions météo mixtes.
Grâce à sa légèreté et à son design innovant, cette chaussure est parfaite en moyennes et longues distances pour un rythme de course rapide sur terrains techniques et escarpés, tout en restant très polyvalente en usage ‘regular’ sur n’importe quel chemin. •
I ÉQUIPEMENT ULTRA LIGHT 88
SCARPA / Greg Mionske
I ÉQUIPEMENT ULTRA LIGHT
Suirana, petit village catalan
CHAUSSURES RUNNING & TREK LIGHT
aux mille et une voies.
COUP DE JEUNE SUR
LES CHAUSSURES DE RANDO TESTS RÉALISÉS PAR STÉF BALBO, accompagnateur en moyenne montagne, et son équipe.
Cet été, de nombreuses marquent mettent l’accent sur le trail running et l’approche, avec des modèles de plus en plus ‘jeunes et dynamiques’. La tendance urbaine de l’outdoor –ou l’inverse- du moment a pour effet direct de voir de plus en plus de consommateurs acheter désormais des chaussures d’approche ou de trail running pour les porter lors de n’importe lequel de leurs temps libres, d’où la croissance du secteur. Si le look et la couleur deviennent des critères de choix plus importants, la recherche de légèreté, ici comme ailleurs, touche évidemment la catégorie. Le trekkeur d’aujourd’hui s’intéresse beaucoup plus au poids et se renseigne bien plus sur la combinaison des matériaux qu’auparavant. La chaussure de rando 2018 : classique et moderne en même temps !
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VOYAGER SANS RIEN EMPORTER I ÉQUIPEMENT ULTRA LIGHT
CHAUSSURES TREK LIGHT
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I ÉQUIPEMENT ULTRA LIGHT
ASOLO
FALCON G
MEGATON MID GV
Poids : 490 Gr la 1/2 paire en 42 170 euros
Poids : 400 g ½ paire en 42 155 euros
Confort, précision, rigidité / lacets fins qui coulissent parfaitement pour un serrage optimal.
LA Ligne A-Fast mélange technologie et souplesse des matières (tige en Cordura® et cuir hydrofuge), un chaussant assez rond et associé à un bloc semelle qui tient la route avec Eva, PU, et une semelle “Radiant” Asolo/Vibram® Megagrip. Membrane Gore-Tex® Extended Comfort. Conseillée pour Hiking, grandes randonnées et longues marches estivales.
> Sur le terrain / on trail Une chaussure réussie, au top de la polyvalence ! Plus rigide que la Megaton, mais tout aussi confortable, cette Mid s’oriente plus vers la randonnée, même si le Fast Hiking est bien dans son programme. Le chaussant est précis, le serrage traditionnel des lacets ajustable au millimètre. La semelle est rigide en torsion latérale et frontale et ravira les amateurs du genre, tout en gardant la légèreté et le confort d’une Fast. Stabilité garantie. Le pare-pierres, sans être volumineux, fait le job. Chaussure robuste dans le programme Fast. La partenaire idéale pour les trekkeurs mangeurs de dénivelés.
Légèreté et confort au top ! Très respirante. L’efficacité du laçage qui va loin devant comme sur un chausson d’escalade. Laçage un peu long à mettre en place.
Pour qui / Pour quoi Tous les amateurs d’outdoor aussi soucieux de fonctionnalité que de leur image / 3 saisons.
> Sur le terrain / on trail La première chose qui frappe est sa légèreté. Tout aussi étonnant son confort ! La Konseal FL est plus légère que la plupart des modèles offrant ce niveau de tenue. Bon maintien talon ; semelle assez rigide pour la tenue en escalade facile, on sent juste ce qu’il faut le terrain, avec une bonne sensation de précision. Le tissu utilisé est très souple et le shell sans couture se moule autour de votre pied, avec le laçage très précis, la tenue est sans faille. Super confort, aucun point de pression. Grosse polyvalence, grâce à son maintien et son amorti, on peut envisager des treks d’un ou deux jours en charge légère. Et quand vient l’heure de chiller « sobre et lookée, tu peux te balader en ville avec ». Verdict : une vraie chaussure à tout faire en outdoor, « j’adore ! »
Souplesse, légèreté. Polyvalence au top. Lacets fins qui coulissent parfaitement pour un serrage optimal.
RAS
KONSEAL FL
La chaussure d’approche Konseal FL est conçue pour garantir la stabilité, tout en permettant une progression rapide et agile sur un terrain technique.. Le chaussant est précis et son design minimaliste a permis de gagner quelques grammes et de réduire l’accumulation de débris. Semelle Vibram® Megagrip, châssis en TPU. N.B. FL = Fast&Light, articles minimalistes, de haute performance et légers, pour une progression rapide.
Tige en cuir hydrofuge + polyester. Semelle intermédiaire in EVA à une seule densité. Semelle Asolo®/Vibram® Megagrip. Membrane Gore-Tex® Extended Comfort. Conseillée pour Hiking léger, randonnées sur sentier, marches estivales et hivernales.
Déperlance moyenne.
ARC’TERYX
Poids : 300 Gr la ½ paire en 42 155 euros
ASOLO
Pour qui / Pour quoi Pratiquant à la recherche d’une chaussure légère pour se déplacer rapidement / Été uniquement.
> Sur le terrain / on trail C’est un véritable chausson ! Hyper confortable, le pied est littéralement enveloppé dans un univers de… douceur ! C’est une Mid et pourtant, elle sait se faire oublier au-dessus de la cheville (pas d’entraves, ni de gênes pour tendon d’Achille notamment). Les lacets très fins permettent un serrage parfait. Très légère et très souple, elle est parfaite pour qui aime sentir ce qui se passe sous ses pieds. La semelle ressemble à une semelle de chaussure trail typée terrain sec, cailloux (multiples petits crampons peu prononcés), terrain sur lequel elle est plus à l’aise que dans les couloirs de boue ! Parfaite pour la pratique estivale du Fast Hikink avec une protection supérieure à une chaussure basse, mais aussi pour la randonnée, la balade, et le voyage.
MESCALITO
Le tour de cheville se fait sentir, mais on avait oublié que c’est une mid !
Pour qui / Pour quoi Randonneur privilégiant la légèreté et les déplacements rapides, de la rando, fast hiking, trek léger à la balade / 3 saisons (pas assez chaude pour l’hiver).
> Conseillée pour : escalade facile, l’approche ou les itinéraires de via ferrata.
La Lowa Vantage GTX Mid offre un volume à l’avant-pied un peu plus étroit pour plus de précision dans le placement du pied pour évoluer sur des terrains techniques. Membrane Gore-tex®. Semelle Vibram® Trac® Lite II. Conseillée pour des treks de longue distance, des randonnées modérées en terrain montagneux et des excursions exigeantes d’une journée.
Poids contenu pour le programme «solide» dont elle est capable. Au top de la polyvalence.
Pour qui / Pour quoi Rando, Trek, hors sentiers, raquette à neige / Toutes saisons.
Poids : 390 Gr la ½ paire en 42 159 euros
Précision, confort et robustesse. Languette bien haute.
Poids : 660 Gr la ½ paire en 42 219,95 euros
Pas franchement une mid !
SCARPA
La Mescalito est la chaussure préférée des guides et de tous ceux qui travaillent en montagne grâce à sa légèreté et son confort. ‘Climbing Zone’ à l’avant du pied pour des escalades faciles et les via ferrata. Semelle intercalaire EVA bi-densité et à épaisseur variable pour plus de confort. Nouvelle technologie de la semelle «Vibram® Litebase» pour plus de légèreté (- 30 Gr).
LOWA
VANTAGE GTX MID
SCARPA
NEUTRON 2 WMN Poids : 290 Gr la ½ paire en 38 149 euros
Modèle emblématique de la gamme Alpine Runnning, Légère et dotée d’un design innovant, la Neutron 2 se destine au skyrunning et trail en montagne. L’insert de semelle TPU fonctionne à la fois comme système anti-torsion et comme XRS (Extra ReboundSystem) ce qui augmente considérablement l’efficacité énergétique et la vitesse lors de la propulsion. La conception de la semelle intermédiaire de drop de 6mm permet un pas dynamique et un déroulé de pied efficace. Semelle Vibram® Megagrip. > Conseillée pour moyennes et longues distances avec rythme de course, rapide sur terrains techniques et escarpés. Tout en restant très polyvalente en usage ‘regular’ sur n’importe quel chemin.
> Sur le terrain / on trail La tige de cette «mid» est très haute ! Autant dire qu’elle est plus à mettre dans la catégorie des treks montantes. Car elle a tout ce que l’on attend d’une chaussure de trek ; confort, rigidité, protection, imperméabilité, solidité. Les lacets coulissent bien dans les anneaux, permettant un serrage au top. Le pied est bien maintenu. La forme de la semelle donne un léger effet de bascule vers l’avant, un peu surprenant à l’arrêt, mais bien appréciable en marchant (sensation d’être «propulsé» vers le pas d’après). Présence d’une grip zone comme sur les chaussures d’approche, ça peut toujours apporter plus de confort dans les petits passages rocheux. Avec le ‘petit plus qui va bien’ coté durabilité, sachez que Lowa peut changer la semelle si d’aventure vous en veniez à bout.
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CHAUSSURES TREK LIGHT
I ÉQUIPEMENT ULTRA LIGHT
MERRELL
CHAMELEON 7 GTX
Précision, confort et robustesse. Languette bien haute.
Le tour de cheville se fait sentir, mais on avait oublié que c’est une mid !
© merrell
Poids : 368 Gr la ½ paire 175 euros
La nouveauté trekking de Merrell se veut la championne de l’adaptabilité, d’où son nom. Elle s’inspire de la course en montagne et vise à assurer protection et stabilité tout en procurant confort et légèreté pendant les randonnées, même longues. La technologie FlexPlate™ offre une rigidité en torsion évolutive. Semelle extérieure durable TC5+ Vibram® avec des crampons ovales multidirectionnels. Membrane Gore-Tex®.
FOCUS ECORESPONSABLE
SUR LE CHEMIN DU DURABLE
Pour qui / Pour quoi Randonneur privilégiant la légèreté et les déplacements rapides, de la rando, fast hiking, trek léger à la balade / 3 saisons (pas assez chaude pour l’hiver).
> Sur le terrain / on trail Mid confortable et relativement souple. Top compromis entre la chaussure très souple (trop pour certains) et les randos rigides (trop pour d’autres). Le laçage traditionnel est efficace (languette qui remonte bien haut permettant de serrer à souhait). Le chaussant est précis sans être étroit. Le parepierres est bien enveloppant. La chaussure est bien finie, les assemblages soignés. La semelle est souple et permet un déroulé naturel du pied. Bonnes sensations d’amorti à la descente. Les crampons, efficaces dans la boue, sont petits et se font oublier, renforçant la sensation de confort.
Niveau éco-responsabilité, cela fait un bail que les marques allemandes ou du nord de l’Europe nous donnent l’exemple à suivre. Si dans l’univers du textile, les marques sont de plus en plus nombreuses à s’engouffrer dans la tendance écolo du moment, force est de reconnaître que du côté des chaussures, ça se bouscule un peu moins. A part chez Vaude, leader en Europe, des efforts pour apporter de nouvelles solutions moins impactantes, avec plus de 60% de la collection Footwear certifiée Green Shape.
VAUDE
TRK SKARVAN STX Poids : 510 Gr la ½ paire 190 euros
Chaussures Mid de trekking robuste et faite pour durer comme pour laisser une empreinte carbone minimale grâce à des matériaux écologiques. Construction sans couture semblable à une chaussette (matériau 50% recyclé) pour confort et ajustement optimaux. Tige en cuir allemand labellisé Terracare®. Membrane Sympatex® ‘écologique*’ et parfaitement imper-respirante. > Conseillée pour le trek et terrains hors sentiers difficiles, même avec beaucoup de bagages.
La membrane Sympatex®, composée de polyester recyclable est totalement respectueuse de l’environnement et inoffensive pour la peau. 100% sans PTFE, certifiée bluesign®, pour une protection maximale de l’environnement et du consommateur. Pour ce produit, Vaude utilise des matériaux recyclés, par exemple à partir de bouteilles en PET, économisant jusqu’à 50% de matériaux fossiles, d’énergie et d’émissions de CO2. PVC-Free signifie que le produit est fabriqué sans Polychlorure de Vinyle, qui contient souvent des phtalates soupçonnés de représenter un risque pour la santé.
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L’A N T I G R 5 8
SUR LES TRACES DU YÉTI DU QUEYRAS
Aux marches du Queyras trône l’un des plus gros cairns des Alpes, que les Italiens surnomment fièrement « Re di Pietra ». Le Mont Viso et ses satellites égrainés sur la frontière offrent un fantastique réseau de sentiers, lacs, bivouacs et refuges. Dans une ébouriffante alternative au poussiéreux GR58, alias le Tour du Queyras, un des meilleurs spécialistes de ce pays perché vous emmène jouer des jambes à sautefrontière pour un rigodon d’enfer autour du Roi de Pierre. TEXTE ET PHOTOS GUILLAUME ET ETIENNE VALLOT
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JOUR 1 LA JAVA DU PELVAS DE LA MONTA AU RIFUGIO NINO SOARDI Pas de round d’observation : grosse journée en perspective pour rejoindre les abords du Bric Bouchet - avec en prime pour se réchauffer les gambettes, la belle traversée de la Tête du Pelvas. Du lourd mais du superbe pour bien attaquer la virée.
Prière de laisser l’absence de sentier dans l’état où vous aimeriez la trouver en entrant.
> Du parking de La Monta, 1 665 m, direction la collette de Gilly. > Arrivée col Bouchet, 2 626 m et le rifugio Nino Soardi, 2 620 m. 7 h 30 —
JOUR 2 LE TANGO DU BOUCHET DU RIFUGIO NINO SOARDI AU RIFUGIO JERVIS Seconde étape encore plus… Aérienne. La traversée du Bric Bouchet, une grande classique qui fait aussi partie des entreprises sans corde parmi les plus passionnantes. L’incursion en val Germanasca permettra de visiter des contrées peu décrites et le long final jusqu’au refuge Jervis de mieux encore apprécier la bière alla spina !
S
aoulés par les sempiternelles ‘30 balades débiles en famille’ que nous répétions en boucle depuis l’enfance avec grand-mère, mon anar de grand frère mit rapidement ses grandes jambes au services de ses idées. Dès quinze ans révolus, Etienne venait seul écumer les plus paumés des hauts-lieux queyrassins en utilisant comme camp de base le chalet familial d’Aiguilles. Son ‘ni dieu ni maitre’ de banlieue devenait dans le haut Guil un ‘ni sentier ni carte’ de bon aloi. Bivouaquant de cols en crêtes, se baignant à poil dans tous les lacs d’eau glacée croisés (et il y en a !), évitant comme la peste les parkings et les villages, il restait des semaines entières en altitude. Avec un mauvais bleuet bricolé, il se nourrissait d’un régime invariable, aussi économique que calorique à base de trois ingrédients : semoule, bouillon cube et thon à l’huile. Le leitmotiv de ses raids pouvait donc se résumer à : « ne fais pas les choses comme tout le monde, surtout si ça te permet de rester loin dudit monde ». Au sortir d’une baignade glaciale en tenue d’Adam, il répugnait parfois à renfiler ses hardes poisseuses de sueur. Un de ses petits
jeux préférés consistait alors à repartir nu comme un vers, le temps de sécher tout ça. Il est arrivé qu’il croisasse la sainte famille Machin au détour d’un chemin. Je vous laisse imaginer la tête du père, du fils, de la fille et du saint esprit.
UNE MÉMOIRE D’ÉLÉPHANT Pendant ce temps, sa mémoire eidétique enregistrait tout. Les lieux-dits, les altitudes, ses horaires : il retranscrivait tout ça consciencieusement dans le livre d’Or du chalet. Très sauvage et secret, celui qu’on surnomma bientôt affectueusement le Yéti du Queyras, nous livra ainsi une matière inédite d’itinéraires ne manquant ni d’anecdotes, ni d’acrobaties. Son terrain de jeu délaissait délibérément les boucles éculées du GR58 fédéral pour aller explorer les marches du pays. Du dolomitique Rochebrune au nord-ouest, à la fière Tête des Toillies en bordure d’Ubaye, sa sky-line enfilait vers l’Orient les perles du Grand Glaiza - redoutable terrain à génépi - du Bric Froid, 3302 m et du Bric Bouchet avec sa traversée sans corde mais avec vide. De là, elle plongeait plein sud sur le Pelvas, d’où elle basculait volontiers
dans le haut val Pellice piémontais. C’est dans ce coin qu’il découvrit une ravissante cabanebivouac oubliée des cartes, le bivouac Tornior, construite par une famille italienne en souvenir d’un fils disparu en montagne. « Un petit refuge pour alpinistes en guise de stèle funéraire ! Ils sont pas géniaux ces ritals ?! » jubilait Etienne. Un jour, il écrivit avoir croisé un troupeau de chevaux sauvages au fin fond d’un vallon perdu. On avait du mal à le croire et un soupçon de mythomanie commençait à flotter quand, bien après, les vieux du village nous racontèrent qu’une poignée de canassons s’étaient bel et bien volatilisés voilà une décennie ! Mon frangin, lui, les avait retrouvés mais il se garda de dire où. Par équité, la Liberté valait aussi bien pour les équidés.
CA CHAUFFE SUR LA FRONTIÈRE La suite du royaume du yéti du Queyras, le secteur sud, se repère au premier coup d’œil sur une carte de France. A l’exact opposé de la pointe finistérienne, ce ‘coin oriental’ dans la frontière transalpine souligne à plus d’un titre le caractère unique du pays du Viso. Les pointes de …
> Du rifugio Nino Soardi, 2 620 m, remonter la voie Normale italienne du Bouchet. > Finir au rifugio Willy Jervis, 1 732 m. 9 h 30
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J’encourageais l’ainé à prendre la plume. Son topo s’adresserait enfin à ceux que les éditeurs délaissaient : la caste des solides marcheurs.
Legende
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JOUR 3 LA POLKA DU GRANERO DU RIFUGIO JERVIS AU RIFUGIO BARBARA Troisième journée et troisième traversée du vertige ! Au programme, l’admirable Granero et sa descente qui demande que l’on y mette les mains. Un itinéraire de grande classe. Quelques lacs bienvenus viendront gentiment rafraîchir les nerfs sur l’éprouvant parcours. > Du rifugio Jervis, direction le refuge Granero, 2 377 m. > Fin d’étape au rifugio Barbara-Lowrie, 1 753 m. 9 h 45 —
On peut calmer le jeu en shuntant aisément la plupart des sommets, c’est là tout l’intérêt du terrain.
Venise, de Rome ou Gastaldi y célèbrent une histoire nationaliste haute en couleur. Avant qu’on y soupçonne, preuves scientifiques à l’appui, le passage des cohortes carthaginoises d’Hannibal et de ses éléphants, le premier tunnel muletier des Alpes fut percé au col de la Traversette sous Louis XI. La spartiaque - ligne de partage des eaux - ne cessa par suite d’être l’objet d’âpres disputes. D’aussi virils que puérils roulements d’épaules et de tambours, Mussolini y déploya les affres de sa paranoïa militaire. On y retrouve encore les vestiges de sa folie fasciste. Jouant au funambule sur la crête, mon frère mit la main (et le pied) sur d’antiques postes de tir et bivouacs d’altitudes, tout aussi défoncés mais bien plus émouvants dans leur isolement que les épaisses casemates des fonds de vallon dynamitées par les Alliés. Certains abris, retapés par des sections locales du Club Alpin Italien, offrent autant de nids d’aigles où la jeunesse pouvait regarder les étoiles, faire des globules et l’amour sans dépenser un rond. C’est ainsi que, pendant des années, nous fîmes et refîmes le tour du Viso sans pousser la porte du moindre refuge gardé... Pourtant ceuxci sont au nombre remarquable de quinze, …
JOUR 4 RUMBA À LA ROCCE FOUNS DU RIFUGIO BARBARA AU RIFUGIO GIACOLETTI. Enfin une étape sans extravagance acrobatique. Retour du mélézin et des alpages avant une jolie fantaisie hors sentiers sur la belle ligne de partage des eaux entre valle Po et valle Pellice. Hormis cette incartade, la journée se déroulera sur de bons vieux chemins bien balisés avec point de vue sans pareil sur la face nord du Roi de Pierre. > Direction le colle della Gianna, 2 525 m. Finir au rifugio Vitale Giacoletti, 2 741 m. 5 h
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JOUR 5. LA MAZURKA DES BALZE. DU RIFUGIO GIACOLETTI AU RIFUGIO ALPETTO. En 2006, nous avions «inventé»
JOUR 7 LE CHACHACHA DES TRE CHIOSIS DU RIF. MARTRE AU REFUGE DE LA BLANCHE
l’itinéraire de la Ghincia Pastour permettant d’enrouler par l’est le Viso Mozzo. Histoire d’éplucher tous les sentiers du secteur et pour terminer la journée, nous vous invitons à chevaucher les étonnantes Balze di Cesare. Pas le plus simple, ni le plus court, mais certainement le plus original et le plus joli… > Descendre par V14 au lago Chiaretto, 2 261 m. > Finir par V 24 pour le rifugio Alpetto, 2 268 m. 7 h —
JOUR 6 LE MAMBO DE LA MALTA DU RIF. ALPETTO AU GRONGIOS MARTRE Retour du grand n’importe quoi ! Au menu, deux modestes satellites fort peu visités pour énervés des pierriers ne supportant d’autres rencontres que celle des chamois. Corn des Jasses et Punta Malta. Du lourd mais que du bon. > Direction le colle di Luca, 2 436 m. > Terminer par la descente du vallone dei Duc jusqu’au rifugio Grongios Martre, 1 736 m. 6 h 15
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La devise du Yéti : ne fais pas les choses comme tout le monde, surtout si ça te permet de rester loin dudit monde.
C’est reparti pour un jerk endiablé. Non contente d’être longue, l’étape posera également de réels problèmes d’orientation dans la descente de la Tre Chiosis sur le vallon de Soustre. Délestage par le sentiero Lanzetti. Pour le reste, une magnifique journée permettant de découvrir quatre vallons perchés qui valent le détour – foi de Yéti. > Traverser la costa Ciarme jusqu’aux grange Gheit. Descendre du col di Saint Veran pour finir au refuge de la Blanche, 2 500 m. 8 h —
JOUR 8 LA SAMBA DE LA BIANCA DU REFUGE DE LA BLANCHE À LA MONTA Après une semaine de gambillades épicées, voici la dernière danse. Pas moins de cinq 3000, en mode bouquet final : Rocca Bianca, Caramantran, Pain de Sucre, Rocca Rossa, Taillante... Ouf ! Arnica, Bétadine et bière fraiche locale pour les survivants aux gîtes et campings de la Monta, l’Echalp ou Ristolas ! > Traverser la crête frontière nord vers le sommet de Rocca Bianca, 3064 m. > Pour finir l’aventure, glisser par le vallon de Bouchouse jusqu’à la voiture. 5 h 15
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Le Yéti du Queyras se nourrit d’un régime invariable, aussi économique que calorique, à base de trois ingrédients : semoule, bouillon cube et thon à l’huile.
LE TOPO DU YÉTI
des solides marcheurs… Au fil des treks, tous les sommets ‘sans corde’ seraient passés au peigne fin. Plus de trente voies normales allaient ainsi être revisitées et, pour certaines, tirées de l’anonymat. L’idée était osée. En 2007, après avoir cassé la tirelire en tremblant du marteau, nous sortions « Tous les Tours du Viso », nouveau bouquin pour trekkeurs autonomes…
C’est Etienne qui, le premier, eut l’idée de faire le topoguide des randonnées du haut Queyras et du pays du Viso. Situé juste derrière la frontière, ignoré par les cartes de l’IGN, snobé par les topos de la FFRP, le tour du Viso s’était trop longtemps résumé à une boucle de trois cols et refuges : Sella, Viso et Valante. La littérature technique sur le Queyras quant à elle, ne s’adressaient jusquelà qu’aux débutants. Une dizaine d’ouvrages rabâchaient depuis trente ans les mêmes tourniquets autour des villages. Il était temps de prendre de la hauteur. Devenu éditeur en 2006, j’encourageais l’ainé à sortir de son mélèzin et à prendre la plume. Son topo s’adresserait enfin à ceux que les éditeurs délaissaient : la caste
Dix ans et deux éditions plus tard, nous en sommes à neuf milles exemplaires. Un vieux copain a même sans vergogne pompé le concept autour du Thabor. Depuis, loin de s’être embourgeoisé, mon Yéti de frère est (un peu) rentré dans le rang. Même s’il gueule toujours quand je me lève tard, ilse balade moins souvent à poil sur les sentiers et accepte volontiers de pousser la porte des refuges. Il faut dire qu’avec la fréquentation que son topoguide a engendrée, leurs gardiens auraient mauvais jeu de ne pas l’accueillir comme un fils ! Pour finir, je pense que le mieux est encore de lui laisser la parole. Suivez le Yéti, et bonnes suées et bons saute-frontières en haut Queyras ! •
dont les trois-quarts en Italie. Leur accueil et leur couvert sont loin du stéréotype cafiste-rugueux des années 80. En d’autres termes, les Piémontais font une minestrone délicieuse et la servent avec le sourire !
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GOBI SUD
AUTANT EN EMPORTE LE DÉSERT
Pour Laurent Boiveau, Guide à la recherche perpétuelle de nouveaux itinéraires, plus qu’une activité physique, marcher est avant tout un état d’esprit. « Je ne peux pas m’en passer. J’aime les longues marches qui allient découvertes et rencontres. Avec la marche, point de record, il ne reste plus que le bonheur d’être dehors, ailleurs. Certains pensent le monde comme un grand village, mais à pied, le monde reprend toute sa dimension, vaste et sans fin ». TEXTE ET PHOTOS LAURENT BOIVEAU 16 années à guider dans le Désert, le désert des déserts, celui du Sahara. Une immense étendue où j’ai trainé mes sandales de dunes en rochers, au contact des nomades qui survivent et exploitent le plus judicieusement leur milieu. Et puis, les conditions géopolitiques se sont dégradées, et le Sahara, mon Sahara a disparu… Il ne restait plus rien à se mettre sous la dent. Je me suis dit que c’était terminé, que je n’y retournerais plus, que je devais l’oublier. Mais le Sahara me manque, je dois l’avouer. On ne passe pas autant d’années à sillonner le Désert sans en tomber amoureux. Lentement, les années se sont accumulées, tels des grains de sable, et c’est un autre désert, celui de Mongolie, qui m’est revenu en tête. Pourquoi ne pas retrouver des sensations similaires en Asie et non plus seulement en Afrique ? Et comme pour faire un ‘vrai’ désert qui valle tours et détours, il me faut aussi des nomades et des chameaux, le Gobi était donc une très bonne option. Pas la seule, mais elle avait clairement ma préférence.
Un pas de côté suffit pour se retrouver seul face au désert… Ou à soi-même.
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Partir plein Sud, au plus proche de la frontière chinoise, pour retrouver l’isolement le plus absolu.
La partie rocheuse du désert de Gobi rappelle par certains moments la Tefedest ou le Hoggar.
LE PLUS DUR, C’EST APRÈS
LE GOBI, CE N’EST PAS SI SIMPLE Une dernière barrière de montagnes et le sud Gobi m’attendait. Le massif de Zuramtai répondait à mes attentes. Une région isolée, où vivent des nomades, éleveurs de chameaux et de chèvres pashminas. On y retrouve roches et dunes, vent et soleil... Que du bonheur. Petit bonus cette année : au loin, les montagnes étaient encore enneigées.
Le Gobi, nom mythique qui sonne comme un appel à l’aventure. Gobi en mongol signifie simplement « zone désertique «, et l’on en compte pas moins de 25 répartis dans tout le pays. Une seule option, partir plein Sud, au plus proche de la frontière chinoise, pour retrouver l’isolement le plus absolu. De longs et beaux transferts, une dernière barrière de montagnes enneigées et le Gobi m’attendait. Un désert entre sable et roche où le touriste se fait rare, très rare. Un milieu isolé, où les nomades se demandent bien ce que nous faisons là. Un désert où ils ne nous laissent pas partir seuls, de peur de ne plus nous retrouver. Il va falloir s’apprivoiser mutuellement
Finalement, se rendre dans le Gobi de l’extrême Sud mongol n’a rien de sorcier, c’est après que tout se complique. Pour une fois, je ne guide pas complètement un groupe, je dois m’appuyer sur les chameliers pour trouver un abri pour la nuit, de la nourriture pour les bêtes. Mais je sais ce que je recherche ! De la roche usée le temps, du sable immaculé afin de retrouver cette ambiance saharienne qui m’est si chère. Elle est là, à quelques encablures. Impossible de décrire à mes amis Mongols ce qui m’incite à aller toujours un peu plus loin. Pour eux, il faut juste se rendre d’un point à l’autre. Je dessine, explique et fais naître en eux une envie de comprendre. Une nouvelle réalité prend forme. Conjuguer les impératifs du terrain avec ceux plus complexes d’imprégnation de la beauté des lieux, certains diront de la magie du désert… Alors se réalise pleinement cette quête de grands espaces. Les dunes s’ouvrent à nous, les canyons cachés, les dépressions à l’érosion fantasmagorique, aux oxydations surréalistes se dévoilent enfin. …
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Nous sommes loin des
LE BRUIT DU DÉSERT
représentations habituelles
Allais-je retrouver le silence du Sahara ? Ce silence qui vous laisse avec vous-même, celui qui vous envahit, vous libère des bruits parasites. Mais aussi pour certains, celui qui angoisse, vous laisse à la limite d’une peur trop intime. Bercés par un bruit continu qui nous accompagne tout au long de la journée, ce bruit de fond devient notre référence. Et puis, presque d’un seul coup il s’estompe, s’amenuise pour disparaître et nous laisser seuls avec nous-mêmes. Se retrouver seul et l’accepter n’est pas à la portée de tous. Il faut en faire l’expérience, seule façon de savoir si l’on peut le supporter. Fort heureusement, nous avons un allié, et pas des moindres, le vent. Si le vide se fait doucement dans notre esprit, le souffle du désert sert à s’ancrer dans le présent, dans le réel. Il permet à bon nombre d’entre nous de ne pas sombrer et reprendre pied avec la réalité, notre réalité. L’équilibre retrouvé, la plus sage des décisions s’impose à nous : marcher. Marcher pour découvrir.
de la Mongolie, ses grandes steppes avec des dunes en arrière-plan. J’ai choisi un univers le plus proche possible de l’idée que j’ai du désert... L’essence du sable… Difficile, pour tous ceux qui n’ont jamais foulé de dunes ou d’étendues de sable sans fin, de comprendre cet engouement. Marcher, c’est un juste retour au contact de la terre, du sol, tout en laissant la possibilité de libérer son esprit pour la réflexion ou la rêverie.
UN PAS DE CÔTÉ SUFFIT C’est bien souvent un fantasme d’Occidentaux que de lier désert, celui de Gobi ou tout autre, avec solitude. La solitude, pesante comme une chape de plomb, celle que l’on veut éviter à tout prix. Se laisser happer par le désert, c’est toute autre chose. C’est
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une solitude choisie, quand bien même vous seriez accompagné.e. Accompagnée par les nomades, ou plus simplement par vos partenaires de pérégrinations. La solitude n’est donc que relative, le plus souvent une sorte d’image d’Épinal dans laquelle nous nous réfugions. Pratique cependant, puisqu’elle permet de couper avec nos vies quotidiennes, de tout laisser derrière nous pour un instant. Une pause pour mieux nous ressourcer. Un pas de côté est largement suffisant pour réellement ressentir cette solitude salvatrice. Ne plus suivre le chemin des autres, faire sa propre trace. Le sable s’y prête particulièrement bien. Vous êtes pour une fois face à vous-même, mais pas pour autant complétement seul.e. De rares végétaux ont su s’adapter pour survivre. A leur suite, insectes, reptiles, oiseaux et quelques mammifères ont colonisé cet espace. Puis en dernier lieu, l’Homme s’est implanté. Le nomade par excellence. Les Mongols n’ont pas encore comme ultime envie celle de devenir sédentaire, malgré la difficulté du quotidien dans ces régions. Et pourtant, aux abords d’un puits isolé, certains avouent qu’ils seront les derniers. La vie est trop difficile, et ils souhaitent autre chose pour leurs enfants. En attendant, ceux-ci gambadent allègrement derrière chiens, moutons et chameaux. …
Se retrouver seul et l’accepter n’est pas à la portée de tous. Seule façon de savoir si l’on peut le supporter : en faire l’expérience.
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Nos guides auront du mal au début à nous laisser nous aventurer seuls dans le désert. Pour une fois, je ne guide pas complètement un groupe, je dois m’appuyer sur eux.
Les chameaux de Bactriane, même s’ils sont moins imposants que nos amis dromadaires, semblent énormes avec tous leurs poils. Ils feront moins
LA CERISE SUR LE DÉSERT Un désert et sa caravane de chameaux, c’est avant tout partir à la découverte de l’univers des nomades, qui n’auraient pu survivre sans cet animal si particulier. Aux prémices du printemps, encore engoncés dans leur bourre de l’hiver, nos amis camélidés ont l’air énormes. Il est temps de les débarrasser de ce surpoids. S’opère alors un sport très physique, où l’on doit attraper l’animal, le fixer au sol avant d’entamer la tonte. Les bêtes sont rétives, et il y a fort à parier qu’elles n’ont aucune envie de se retrouver quasiment à poil. Peu importe la couleur desdits poils si désirés, les chameaux finissent tous d’un rose assez inattendu. Ils ont perdu de leur volume, à la limite du ridicule… Pour leurs propriétaires, il est temps
les fiers une fois passés à la tonte !
de fêter tout cela joyeusement. La vodka coule abondamment, la viande de mouton est mise à cuire sur les pierres chaudes. Puis vient le moment de partager ce plat ancestral, un peu de vodka coule à nouveau pour faire passer l’ensemble. Les voix se libèrent, les chants accompagnés d’un petit instrument à cordes viennent peupler les espaces qui semblent sans fin. Ce n’est qu’une illusion. Au détour d’un repli rocheux, d’un mouvement de sable, une petite tache blanche apparaît au loin. Une tente, une invitation à venir partager du lait, des gâteaux, ce qui importe vraiment : venir donner des nouvelles. Des nouvelles d’un ailleurs, d’une
autre tente à laquelle l’on a rendu récemment visite, d’un ami, d’un membre de la famille que l’on doit retrouver un jour, un jour… La religion a toute sa place dans le désert, bouddhisme et chamanisme sont toujours majoritaires. Les katas bleus sont présents en quantité dans de nombreux lieux sacrés. Il faut faire le détour, par un canyon tortueux d’un rouge quasi sanguin, pour s’arrêter un instant au Munmgnii Mod, l’arbre de l’argent. Un arbre ancien où l’on vient déposer des offrandes, essentiellement numéraires... Les requêtes restent privées, je regarde s’envoler les invocations, emportées par le vent du désert. …
Les nomades se demandent ce que nous faisons là, au coe ur de ce désert où ils n’osent nous laisser partir seuls. Il va falloir s’apprivoiser mutuellement, trouver un équilibre, une confiance mutuelle.
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L’équilibre retrouvé, la plus sage des décisions s’impose à nous : marcher. Marcher pour découvrir.
Munmgnii Mod, l’arbre de l’argent. Un arbre vieux comme le monde, où l’on vient déposer des offrandes, emportées par le vent du désert.
Pour la bonne saison, c’est simple, il faut y aller entre le grand froid et les fortes chaleurs ! Deux solutions : mai ou septembre. J’y retournerai, c’est sûr. Sinon, parmi les nouvelles idées qui commencent à me trotter dans la tête… Je vais tenter de monter un voyage à la dune de Khongor. Trop touristique à mon goût, mais en tentant l’intégrale et en dehors de la période la plus fréquentée, ça pourrait être jouable. Sinon, il y a un autre massif plus à l’Ouest, très isolé, sans eau, donc très compliqué en intendance ! À suivre aussi… •
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