Monkeys Spotters Magazine
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AIR FAN revient ! Interrompue il y a un an avec le n°447 de février 2016, la parution d'AIR FAN va reprendre avec le n°448. Douze mois, c'est le temps qu'il aura fallu à notre petite équipe de passionnés pour se réorganiser et préparer le retour de votre magazine préféré dans les kiosques, retour à présent imminent ! Surveillez la page Facebook, vous y trouverez des précisions supplémentaires d'ici peu. En attendant, chers lecteurs, mille mercis pour votre fidélité tout au long de ces années et pour les témoignages de sympathie que vous nous avez adressés après l’annonce de l'interruption d'AIR FAN. Si l'aventure continue aujourd'hui, c'est en partie grâce à vos nombreux messages d'encouragement. A très vite ! Olivier Cabiac - Rédacteur en chef Bruno Amouroux - Directeur de la publication
Editeur responsable: Jean-Paul Lardinois Rédacteur 134 Rue des Canadiens 7370 DOUR Contact: info@monkeyspottersmag.com Ont participé à ce numéro: Jean-Yves Van, Patrice Dochain, Sylvain Gourheu, Devid Ryckewaert, Jean-Paul Lardinois Toute reproduction même partielle du présent magazine et des éléments qu’il contient est strictement interdite sans autorisation préalable. La revue monkeys spotters magazine n’est pas responsable des textes, photos qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leurs auteurs
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Monkeys Spotters Magazine
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Numero 10: MARS - avril 2017
Sommaire: # 6
Merville 2016 (fr)
# 20
Ukraine State Aviation Museum 2016 (u)
# 30
Myrhorod Air Base 2016 (u)
# 38
Nizhyn Air Base 2016 (u)
# 44
Mykolaiv Air Base 2016 (u)
# 56
Lightning night shoot 2016 (gb)
# 68
Geilenkirchen Visite 2016 (d)
# 88
Wittmund 2016 (d)
# 98
suisse 2016 (ch)
# 114
Nato Tiger Meet 2016 (e)
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Monkeys Spotters Magazine
EDITO Bonjour, C’est à mon avis un beau numéro encore, pour diverses raisons. La première est que nous étions tous les cinq à Saragosse, pour cette superbe journée du spotter day du Tiger Meet. Puis une journée de partage avec la PAF et Jean-Yves où nous étions intimidés, oui oui, voire impressionnés par ces supers pilotes. Devid nous fait encore un superbe trip dans sa région préférée et les photos sont bien évidement à la hauteur. Sylvain se met au night shoot, attention au virus, il s’attrape très vite. Patrice a le don de faire des visites incroyables, la visite des ateliers de Geilenkirchen est incroyable : découvrir cette cathédrale d’échafaudage autour de l’avion... Et puis j’ai pu faire un gros reportage sur mon trip en Ukraine grâce à cette organisation anglaise COAP. Nous sommes à la case départ pour cette saison 2017 qui s’annonce superbe et certains choix vont être bien difficiles, surtout au mois de Juin. Dans 15 jours c’est le départ pour la Malaisie, un retour, oui, mais d’autres patrouilles et pas des moindres. Recroiser les russian knights est toujours un événement, de plus avec leurs nouveaux SUKHOI-30SM. Une seconde visite à Radon sera sûrement au programme, ainsi qu’une visite annelle à la base des Mig 21 Roumain, et oui il y a de quoi faire. Je vous souhaite donc une bonne lecture de ce numéro 10 et je vous retrouve avec plaisir dans le prochain.
Lardinois Jean-Paul
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18 septembre 2016 Texte et photos Van Jean-Yves
Flandre Lys Airshow 2016 Une journée avec la Patrouille de France, ça se refuse rarement. Quand elle se déroule à moins d’une heure de route, là on saute sur l’occasion à pieds joints ! C’est donc pour cette raison que je me retrouve à nouveau sur la route, en compagnie de Jean-Paul, mon complice habituel pour ce genre d’expéditions, en direction de Merville munis de l’invitation à participer aux entraînements du meeting aérien de Merville. En début d’après-midi, nous arrivons sur le terrain de Lys-Flandre. On est ici bien loin du petit terrain de campagne en herbe. Les hangars et tour de contrôle sont modernes et bien entretenus et les locaux sont lumineux. Nous sommes accueillis sympathiquement par les organisateurs et bien vite nous nous retrouvons dans la salle d’attente de la petite aérogare où règne à ce moment une activité fébrile comparable avec une ruche. Le temps de se faire remettre les badges et d’écouter les quelques consignes à respecter et nous voilà sur le parking avions, avec, à quelques mètre de nous les alphajets de la Patrouille de France, impeccablement alignés. Un coup d’œil vers le ciel me confirme que s’il ne risque pas de nous tomber sur la tête, il ne sera pas très coopératif avec une couverture nuageuse bien épaisse. Pour les photos, il vaudra mieux se concentrer sur les mouvements au sol. Malheureusement, étant donné la relative exiguïté de la salle, il ne sera pas possible d’assister à la séance de briefing « Musique » de la PAF. Pas question bien entendu de perturber la concentration des pilotes. Pendant ce temps, nous en profitons pour faire quelques photos du statique. Ensuite, nous sommes aux premières loges pour assister à la préparation prévol (vérification des avions, installation des pilotes) ainsi que la mise en route et le roulage. Privilège assez rare, surtout que nous sommes idéalement placés pour
profiter de ce spectacle dont les maîtres mots sont rigueur et précision. Après la démonstration de la Patrouille de France, la journée n’est pas finie, loin s’en faut : une fois les alphajets parqués, c’est au tour de l’EVAA d’occuper le ciel avec un programme de voltige toujours aussi impressionnant. Vient ensuite un duo de Pitts, petits biplans survitaminés et taillé sur mesure pour la voltige, qui nous font une belle présentation seulement contrariée (encore une fois) par la météo. La partie aérienne s’achève avec la patrouille Sparflex, évoluant sur L-39 Albatross. La journée s’achève en compagnie des pilotes des différentes patrouilles, un autre moment rare. J’en profite pour remercier plus particulièrement David Pocholle et son équipe pour l’organisation sans faille de cette journée, le Lieutenant Antonia Buroni, chargée des relations publiques pour la Patrouille de France, ainsi que tous les participants, pilotes et mécaniciens, à cette session d’entraînement.
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My Trip in Ukraine
24 octobre 2016 Texte et photos Lardinois Jean-Paul
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Cela fait deux ans que cette idée saugrenue tourne dans ma tête tel un poisson rouge dans son bocal. La meilleure façon d’y parvenir c’est d’adhérer à une organisation connue, qui par son historique a pu ouvrir certaines portes. Compliqué pour moi, ne connaissant personne et encore moins la langue nationale. Finalement je jette mon dévolu sur le COAP, organisation anglaise, pour les raisons suivantes : groupes plus petits en nombre de participants, plus de souplesse de ce fait et certainement plus gentlemans que nos amis bataves. Rich, qui est devenu mon ami (je l’avais rencontré le long d’un grillage Suisse au Wef 2016) avait bien enregistré mon désir et expliqué les réelles difficultés de mettre ce trip sur pied. Donc avoir de la patience et savoir se libérer facilement étaient les deux atouts pour y arriver. Et puis un jour arrive un mail, des dates sont préfixées. Je m’inscris malgré le fait que ce ne soit pas à 100% sûr, il faut croire en sa chance. Mail suivant, les autorisations ne sont pas top ni les périodes de vols des jets... une alternative plus touristique et statique est proposée au groupe. Personnellement je décline car un gâteau sans cerise, c’est fade. Quelques semaines plus tard, une nouvelle fenêtre « GO » : c’est la bonne. Je reçois les instructions, rendez-vous à 14h dans le hall des départs de l’aéroport de Kiev…heu et puis? ...rien, bon ben, faut y aller. Et me voilà dans le vol qui rejoint Kiev par Varsovie, où déjà première surprise je rencontre un bon ami qui fait le même trip, heureuse surprise qui ne sera pas la seule. A Kiev encore deux amis avec qui j’ai déjà voyagé pas mal. Tous le monde est là, nous sommes huit et une fois les présentations faites nous prenons possessions des deux voitures. Et hop premier pépin, une des deux voitures est déjà en panne, le tuyau de carburant est sectionné. Après le remplacement de celleci nous nous dirigeons vers le premier hôtel près de l’aéroport. Premier resto (service très long en général en Ukraine) et nos G.O. (gentil organisateur) prennent des nouvelles
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de leurs contacts dont un nous rejoint et restera avec nous tous les jours. Celui-ci parle le russe (indispensable). Le lendemain matin nous nous dirigeons vers le « The State Aviation Museum » qui se trouve de l’autre coté de la ville, normalement fermé le lundi. Nous avons un accès privilégié. Waouh, il est énorme ce musée et il y a de quoi faire, pour acquérir des connaissances sur l’aviation russe c’est l’endroit idéal. Plus de 70 appareils, uniquement du bloc de l’est. Tout en faisant les photos, je vois une certaine agitation de nos G.O. avec un premier contact local, ils nous demandent de nous ternir prêt pour un départ éventuellement rapide. Nous avons quand même largement le temps de faire nos photos, sans public ce qui est très appréciable. Il y a quelques belles pièces. Fin d’après midi nous nous dirigeons vers un Mc Donald, endroit hautement stratégique car à part y manger bof, c’est très rapide, chauffé, puis il y a le wifi : sur la toile les new’s sont aux vert, recherche d’un hôtel (heu oui oui) et nous voilà partis pour rejoindre Mirgorod (en ukrainien : Миргород). 300km et 4 heures de route plus tard, nous arrivons en soirée, vers 20h00 si j’ai bonne mémoire. Le lendemain matin le groupe se dirige vers notre premier rendez-vous, un peu avant l’entrée de la base pour les contrôles d’identités. Ensuite nous suivons le véhicule militaire qui nous conduit cette fois-ci dans la base. L’excitation monte car au loin j’aperçois quelque SU-27 d’un beau bleu. Mais encore un peu de patience... Comme le veut la tradition, nous sommes dirigés dans une salle de réunion où le commandant de la base vient nous souhaiter la bienvenue tandis qu’un autre officier nous fait l’historique de la base, surtout celui de l’escadrille qui a porté à ses débuts l’étoile russe. Nous recevons une magnifique plaquette résumant cet historique. Après le café nous pouvons nous équiper de nos appareils, mais aussi contre le froid et le vent qui amplifie cette sensation de froid. je ne vais pas tout vous détailler, cependant
nous avons eu droit à la ligne, un avion placé seul sur le tarmac avec ouverture du cockpit, le taxi, le bord de piste pour ne pas dire dessus. Après une petite coupure dînatoire hors de la base, le night shoot. Nous sommes tellement pris par notre passion que nous ne voyons pas l’heure passer et ce sont les militaires qui nous ont accompagnés qui mettent fin à cette journée bien intense. Le lendemain, après une courte nuit nous reprenons la route pour le ministère des urgences sur la base de Nijyn (250 km). Même scénario, nous sommes attendus un peu à l’extérieur pour le contrôle des identités et conduits à l’intérieur de la base. Nous sommes invités à rejoindre le tarmac pour faire les photos des avions et hélicoptères de la sécurité. Le groupe est bien discipliné, par respect nous attendons toujours et cela sur toute les bases visitées, le signal et les instructions de nos hôtes pour photographier (tout n’est pas permis ou « diffusable »). Il y va du bien être du groupe et des éventuelles prochaines visites. Vers midi nous sommes conviés à partager la table du commandant dans une pièce attenant à la cantine, c’est un honneur. Nous mangeons typiquement ukrainien pendant que celui-ci nous explique les différentes techniques pour charger en eau les Antonov. De là nous repassons par la société de location à Kiev (360 km au compteur de la journée) déclarer un petit accrochage, m’inscrire comme conducteur et surtout attendre le dernier feu vert pour la visite suivante. Il tombe assez vite, nouvelle recherche d’un hôtel...
Après une très courte nuit, vous connaissez l’histoire du rendez-vous et contrôle. Nous entrons sur la base. Discussion de notre guide avec les officiers et une fois les instructions données, nous pouvons nous diriger vers la ligne et là mon cœur s’arrête : une ligne de SU-25 et de Mig 29 avec les mécanos et armuriers occupés à préparer les vols. Nous pouvons photographier allègrement, sauf les visages des pilotes bien évidemment. A nouveau toutes nos demandes de placements sont acceptées, bord de piste, taxi et night shoot. Un vrai régal. Une nouvelle procédure avant de sortir de la base, toute nos photos sont vues, certaines effacées mais dans l’ensemble pas beaucoup car nous respections bien les consignes. Nous sommes vraiment fourbus et pour faire au plus vite nous remplissons notre carte de fidélité chez mc Donald, puis nous retrouvons l’hôtel pour cette deuxième nuit à Mykolaïv. Le lendemain la journée ressemblera à celle de la veille, sauf pour notre accompagnateur qui peut effectuer un petit vol pour des photos air to air. Le soir venu nous reprenons la route vers Kiev pour rejoindre le premier hôtel de cette aventure et je prends le volant à la moitié du trajet. Le lendemain matin, petit déjeuner d’adieu puis chacun rejoint l’aéroport en voiture ou navette de l’hôtel, selon l’heure de son vol de retour.
Voilà, c’est le genre d’aventure que j’affectionne particulièrement, avec une organisation précise par le travail fait en amont Nous prenons la route fin d’après midi vers la (autorisation etc) et complètement floue ville de Mykolaïv (500km, 6h de route). C’est (savoir s’adapter aux exigences du terrain à mon tour de prendre le volant pour cette ou de l’instant). dernière étape de la journée. La traversée de Kiev aux heures de pointe est un enfer, de Je tiens a remercier particulièrement les plus il commence à neiger. Nous croisons une militaires ukrainiens, nos accompagnateurs colonne de camions épandeurs, mais la ville locaux et bien sûr les deux piliers de la COAP passée la route s’ouvre un peu et le peu de Rich et Steven. neige disparait, nous faisons route plein sud. Une halte dînatoire au bout de trois heures, changement de chauffeur et nous arrivons bien tard à notre hôtel.
Дякую!
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My Trip in Ukraine
25 octobre 2016 Texte et photos Lardinois Jean-Paul
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My Trip in Ukraine
26 octobre 2016 Texte et photos Lardinois Jean-Paul
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My Trip in Ukraine
27-28 octobre 2016 Texte et photos Jean-Paul Lardinois
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20 fĂŠvrier 2016 Texte et photos Gourheu Sylvain
Début février 2016, une petite pub sur internet pousse ma curiosité à aller voir outre manche ce qui se passe dans ce groupe de préservation du Lightning. Effectivement, un après-midi photo y est organisé, une premier pour moi. En fait c’est génial, il y a trois superbes Lightning en très bon état, des acteurs en uniforme d’époque, un maître de cérémonie qui a de la voix, plus un éclairage additionnel pour le crépuscule. Ceux-ci sont disposés afin que l’on puisse faire toutes les photos possibles et imaginables, dans une courtoisie so british. Un vrai régal, même une grande découverte pour moi qui ne suis pourtant pas fan des photos d’avions en statique. La découverte de la photo de nuit va certainement bouleverser mon point de vue sur le sujet. Donc je dois perfectionner ma technique et ne plus oublier mon trépied. Soyez en sûrs, il y aura une suite du style.
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En France, le Huawei P10 sera commercialisé à partir du 24 mars et sera disponible en 3 couleurs : Graphite Black, Mystic Silver et Gold. Il sera proposé en version 64 Go au prix de vente estimé de 599 euros. De son côté, le Huawei P10 Plus, sera disponible en version 128 Go, en 2 couleurs : Graphite Black et Mystic Silver.
Du café infusé au Jack Daniel’s Pour les fanatiques de Jack Daniel’s, la marque lance son propre café infusé au whisky. Non, il ne s’agit pas de pourrir encore plus vos gueules de bois avec un breuvage chaud aux relents alcoolisés mais de vous proposer un moyen original de redécouvrir le goût du Jack Daniel’s Old No. 7 Tennessee et ses pointes de caramel et de vanille. Ce n’est pas une première pour Jack Daniel’s qui essaye régulièrement de provoquer ce genre de rencontre autour de ses produits phare. Pour vous procurer ce café, il vous suffit de vous rendre sur le shop en ligne officiel de la marque avec – pour les plus sages d’entre vous – une version décaféinée ! BY BIM
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29 septembre 2016 Texte et photos Dochain Patrice
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La base de Geilenkirchen abrite le siège du NATO Airborne Early Warning & Control force, la force de détection et de surveillance aéroportée de l’OTAN. Cette force comprend 2 unités opérationnelles équipées du fameux Boeing E-3 AWACS : la E-3A Component basée à Geilenkirchen équipée de 16 avions et la E-3D Component de la Royal Air Force à Waddington (UK) dotée de 6 Boeing E-3D composée exclusivement de personnel anglais. La base accueille également en permanence un détachement de ravitailleurs en vol Boeing KC-135R. Ceux-ci sont fournis par les unités de l’Air National Guard américaine et y effectuent une rotation de 2 semaines. C’est au petit matin que nous avons eu la chance de visiter l’ensemble des installations de Geilenkirchen. Sur le tarmacs, pas de moins de 7 AWAC nous attendent sous les premiers rayons de soleil rougeoyants de septembre. L’autre partie de la flotte étant disséminée dans les diverses bases avancées de Aktion (Grèce), Trapani (Italie), Konya (Turquie) et Orland (Norvège). Après avoir passer une bonne heure et demie sur la flightline des AWACS, nous passons à celle des Tankers où sont stationnés 4 KC-135R venant de 3 ANG différentes (Kansas, Hawaii et Ohio). Le nombre élevé d’appareils s’explique d’une part par l’activité intense du moment ainsi que la relève du KC-135R de ANG Ohio qui termine ses préparatifs avant son vol de retour pour les States. Après la visite sur le terrain, nous avons eu la chance de photographier un AWACS en plein chantier de maintenance. Impressionnant de voir le dispositif d’énormes échafaudages disposés autour de l’avion ‘désossé’. Je terminerai en remerciant notre contact NATO et le SG Volkel pour l’organisation de cette visite et vous donne rendez-vous le premier week-end de juillet à l’occasion du meeting aérien organisé pour les 35 ans de la Composante E-3A AWACS à Geilenkirchen.
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Laurent Lardinois TĂŠl. : 071 55 55 21 84
Route de Mons 379A, B 6560 Erquelinnes 85
18-19 aout 2016 Texte et photos Dochain Patrice
Après une période relativement longue de très beau temps en Belgique, les prévisions météorologiques annonçaient quelques jours maussades. J’ai donc décidé d’embarquer la famille aux petites heures du matin et filer vers le Nord de l’Allemagne où la météo semblait bien plus prometteuse. Le double objectif de ce mini-trip était de ‘spotter' les A-4N Skyhawk mais aussi et surtout l’Eurofighter 30+90 fraichement décoré aux couleurs de Richthofen. Malheureusement, j’apprenais, la veille du départ, que l’EF2000 30+90 avait subi une avarie qui le clouait au sol pour plusieurs jours...
chauffe leurs turboréacteurs. Moins d’une demi heure plus tard, l’A-4N Nr 532 de Discovery Air paré d’un grand R rouge sur la dérive se présente en bout de piste 26 pour un décollage sous un grand soleil. Peu après, ce sont, pas moins de six Eurofighter du TLwG 71, suivis d’un second A-4N Skyhawk qui s’envolent pour une mission de ‘Dogfight’ au dessus du Nord de l’Allemagne. A peine la piste dégagée c’est un C-160D Transall du LTG63 de Hohn qui se présente pour plusieurs atterrissages d’assaut. La fin de matinée se termine par plusieurs touch’n go des avions de la ‘vague’ du matin. C’est donc avec la tête remplie de belles images que je prends la route de l’hôtel afin de m’y reposer un peu.
Dès mon arrivée à Wittmund, j’ai compris que ce long déplacement en valait la peine ! En effet, à 7h45 précise, plusieurs appareils mettent en
Le lendemain matin, je suis aux avants postes peu avant 8h. J’assiste, directement, à l’ouverture de la piste 08 par les pompiers de la base.
Et là surprise, une fois l’inspection terminée, les pompiers rentrent leurs camions sous les hangars. Je ne vous cache pas la grosse déception des quelques photographes présents dont un venu de Munich. Vers 9h du matin, des spotters venus tout droit de la région de Nörvenich m’expliquent que les vols ne débuteront qu’à partir de 10h. Effectivement, comme la veille c’est le A-4N Nr 532 qui s’élance en premier suivi par la patrouille QRA (Quick Reaction Alert) constituée de 2 EF2000 qui nous gratifient d’un décollage en chandelle PC allumée ! Peu après, ce sont 4 autres Eurofighter qui se présentent en bout de piste juste avant l’arrivée d’un C-160D paré d’une casquette grise et d’un Learjet médicalisé du BRF. La matinée se termine par un superbe passage bas avec remise de gaz du A-4N Skyhawk et le retour groupé des 6 Eurofighter.
Bien décidé à ne pas rester sur un échec quant au EF2000 30+90, j’ai renouvelé l’expérience une dizaine de jours plus tard. Hélas, une fois de plus, le Richthofen subissait une nouvelle avarie à la mise en route qui le cloua au sol une fois de plus !!! Heureusement, une forte activité aérienne me mit un peu de baume au cœur avec notamment le Skyhawk gris Nr 534 emportant des bombinettes d’exercices et plusieurs Eurofighter du TLwG71. Je ne resterai pas sur un échec et, dès que cela sera possible, je retournerai à Wittmund pour enfin photographier l’avion décoré aux couleurs de Richthofen. Vous serez, bien entendu, tenus au courant et pourrez voir ces clichés tant espérés.
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Trip in Switzerland
12-19 janvier 2017 Texte et photos Ryckewaert Devid
2017, il faut bien un premier trip. Cette année je suis donc parti seul pour la Suisse. J’adore ce pays pour ses diverses possibilités photographiques. Lors de mon déplacement se déroulait le Wef (World Economic Forum à Davos) qui engendre pas mal de mouvements aéronautiques connus et d’autres moins. Une météo exécrable est prévue, mais malgré celle-ci j’ai quand même pu photographier, enfin, après trois années d’effort, le EC135 (hélicoptère de sauvetage) d’Air Glaciers. Déjà là je suis heureux. Je voudrais au passage vraiment remercier toute l’équipe d’Air Glaciers pour son hospitalité, puis cette belle petite surprise juste avant de partir, j’ai reçu plein de petits cadeaux. Ils ont du avoir pitié d’un pauvre petit belge en stand-by toute la
journée dans la neige juste pour faire la photo tant désirée. Le deuxième but de mon voyage m’amène en Autriche juste à la frontière Suisse. Le « target » est de photographier des hélicoptères militaires autrichiens. Comme je le disais plus haut, le WEF à Davos a comme impact la mise en oeuvre de toute une procédure pour protéger l’espace aérien. Cette année c’est la base de Sion qui pour la dernière fois a été choisie pour abriter les F5 et F18 Suisse, et pour la première fois au dessus du territoire suisse les Eurofighters Typhoons autrichiens au départ de leur base. Et alors….bien voilà : La «Bundesheer» autrichienne en profitait pour mettre sur pied un exercice «Daedalus 2017» à
Hohenems, ce qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd! Pour être honnête, l’année passée j’y étais, mais uniquement le dernier jour. Aucun vol, une grande déception. Cette année, il y avait un AB212 Blackhawk et une Alouette 3. Sur cet aérodrome il y a aussi en permanence un AS350 Ecureuil de la police autrichienne. Il m’a fallu énormément de patience car ils n’ont volé qu’une fois par jour. C’est long d’attendre dans le froid. Mais c’est mon plaisir. Un peu de chance (et oui elle sourit aux audacieux) et j’aperçois un deuxième Blackawk et Kiowa (Jetranger militair). Par contre l’Alouette 3 ce sera pour une prochaine fois. Hélas toutes les bonnes choses ont une fin, il faut bien rentrer au bercail avec de beaux clichés sur mes cartes mémoires.
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Tiger meet 2016
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20-21 mai 2016 Texte et photos Gourheu Sylvain
Grumman E-2 Hawkeye
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La Flottille 11F est une unité de combat de l'Aéronautique Navale Française, elle est hébergée sur la BAN de Landivisiau en Bretagne. Actuellement, elle est composée uniquement de Rafale M et cela depuis 2011. Cette Flottille est membre de la NATO Tiger Association, malgré le fait qu’elle n'a pas de tigre comme symbole. Mais ayant été affectée à l’époque sur le porte-avions Clemenceau dont le symbole était le tigre, elle a donc pu conserver cet héritage.
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Après cette petite présentation, j’ai donc eu l’occasion de me rendre en Espagne pour suivre l'édition 2016 du Tiger Meet à Saragosse. Restons avec les marins de la 11F, pas moins de 7 Rafale M (N° 9,10,19,38,43,44 & 45) étaient présents. Etaient également présents deux E-2C Hawkeye de la Flottille 4F. Initialement il n’était prévu qu’un des trois aéronefs français. Mais celui-ci a eu une avarie conséquente, d’où la venue d’un deuxième Hawkeye. La 11F à reçu comme récompense le «best Flying ops» pour cette édition 2016, bravo les gars. Pour l'édition 2017, le Tiger Meet sera sur les terres bretonnes de la 11F. Le dernier NTM sur la BAN de Landivisiau, baptisé pour l'occasion Ocean Tiger remonte à 2008, du temps des Super Etendard SEM.
Rafale Marine F3- 11F
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Grumman E-2 Hawkeye
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