Monkeys Spotters Magazine n°4

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MONKEYS SPOTTERS MAGAZINE

WEF 2016 Le temps des helices 2015 recce meet 2014 Malta air show 2015 radom 2015 biscarrosse 2006/2010

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Chers lecteurs, Voici le numéro 4, qui est attendu au vu des petits messages reçus. Ce n’est certainement pas le plus facile à boucler car il est à cheval sur le départ de la saison qui pour moi est déjà bien entamée par déjà quatre sorties, et le manque de temps se fait ressentir. Mais voilà il est bouclé et c’est bien là le principal. Cette année 2016 sera à mon avis encore une belle année, avec certains petits changements : par exemple l’ouverture de la Corée du Nord au monde du spotting avec le wonsan air festival en septembre 2016, et d’autre part une augmentation des coûts d’inscription par les organisateurs qui fait l’objet d’une lettre ouverte dans cette revue.

Editeur responsable: Jean-Paul Lardinois Rédacteur 134 Rue des Canadiens 7370 DOUR Contact: info@monkeyspottersmag.com Ont participé à ce numéro: Jean-Yves Van, Sylvain Gourheu, Devid Ryckewaert, Jean-Paul Lardinois Toute reproduction même partielle du présent magazine et des éléments qu’il contient est strictement interdite sans autorisation préalable. La revue monkeys spotters magazine n’est pas responsable des textes, photos qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leurs auteurs

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Monkeys Spotters Magazine

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Numero 4: mars - avril 2016

Sommaire: # 4

Lettre ouverte

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wef 2016 (ch)

# 20

le temps des helices 2015 (fr)

# 32

news

# 34

Recce meet mont de marsan 2014 (fr)

# 46

news

# 48

malta air show 2015 (mt)

# 60

news

# 62

radom 2015 (pl)

# 74

news

# 76 # 88

biscarrosse 2006/2010 (fr)

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LETTRE OUVERTE A LA FOSA ET A SON DIRECTEUR DES MEETINGS DE L’AIR « SPOTTER OU… COMMENT ENGRAISSER LE MAMMOUTH » Il fut un temps ou être spotter était au mieux considéré comme un délit, au pire comme un acte potentiel d’espionnage. Fort heureusement, ces temps-là sont bien révolus. Devant la ferveur des passionnés, depuis le début des années 2000, l’Armée de l’air, a progressivement ouvert ses portes à ces amoureux d’aéronautique et de belles images. Pour tout ce qui a déjà été fait, nous la remercions. Nous remercions aussi l’Armée de l’air pour le tournant radical pris en 2008 avec la mise en place d’un officier, membre du SIRPA, en charge de l’organisation des spotters days sur l’ensemble de la saison des meetings de l’air et autres évènements potentiels. Cette stratégie de communication a permis de grandement faire avancer les choses en dialoguant et en proposant des améliorations correspondant à la fois aux aspirations des spotters et aux contraintes opérationnelles. C’était le bon vieux temps, efficace, de la concertation. Depuis 2015, l’organisation de ces évènements est toujours confiée à un officier mais sous l’égide de la FOSA. Jusque-là, rien de choquant puisque la FOSA est déjà organisatrice des meetings de l’air et en retire la majorité de ses fonds. Néanmoins, et c’est là où le bât blesse, la nouvelle stratégie mise en place nous semble totalement surréaliste. Pourquoi imposer des forfaits incontournables de 3 jours à 80€, avec un éventuel surcoût pour un quatrième jour ? Nombreux sont les passionnés qui ne sont présents qu’un ou deux jours pour à la fois des raisons financières et à cause de la répétitivité du spectacle proposé. Au cas où vous n’auriez pas envisagé la chose sous cet angle, sachez que 3 journées de meeting pour des spotters venant des 4 coins du pays, cela représente : - - -

4 nuits d’hôtel Autant de repas, petit-déjeuner et frais annexes Des frais de route (carburant, péage, …)

Pourquoi vouloir s’entêter à vouloir proposer des suppléments VIP « bling-bling » alors que nous ne voulons que faire des photos ? Ceci nous semble d’autant plus incompréhensible qu’au moment des inscriptions, la majorité des informations (plateau aéronautique notamment) ne sont pas disponibles. En terme de législation sur les droits à la consommation, cela est assimilable à de la vente forcée (pas de vente à l’unité) et à un défaut majeur d’information sur le produit (vous verrez bien après avoir payé ce que nous avons à vous proposer). Rajoutez à cela certaines réflexions entendues l’année dernière comme par exemple : Vu le matériel qu’ils ont (les spotters), ils peuvent bien payer ! … et vous aurez un cocktail explosif où le spotter à la désagréable impression d’être pris pour une vache à lait !


Soyez rassurés, nous ne sommes pas enclins à ce genre de procédures. Nous souhaitons uniquement que chacun puisse vivre sa passion selon ses moyens et ses envies car il nous semble qu’en la matière, l’orientation prise soit plus basée sur la sélection par l’argent que par l’envie de partager une passion : cela est étonnant venant d’une institution comme la vôtre et ne peut qu’être préjudiciable à l’image renvoyée. Nous ne souhaitons pas cela. Aussi nous vous proposons, pour l’avenir, d’associer les associations représentatives (pas de simples petits groupes sur Facebook) à l’élaboration des journées spotters. Nous, associations signataires, présentes depuis quasi 20 ans sur le circuit des meetings, reconnues par l’Armée de l’Air, possédons de multiples compétences en termes d’organisation d’évènements (y compris spotters days), relais d’opinion et de communication. Il faut juste avoir la volonté de progresser et de nous associer dans le cadre d’une coopération proactive de type gagnant-gagnant. Persuadés que vous serez sensibles à nos arguments, à notre vision des choses, à notre volonté de développer un partenariat efficace et surtout à notre passion, veuillez croire, messieurs, à nos salutations les plus respectueuses.

Jean-Pierre BEZARD Président de l’association DELTA REFLEX Maxime GARCIA Président de l’association SPOT’AIR Jean-Paul LARDINOIS Editeur de la revue « Monkeys Spotters Magazine » Administrateur du forum aéronautique Tarmacs Philippe Noret - Charles Dheret - Antoine Cascail - Jerome Chauvin Pour www.spottingZone.com Sylvain Gourheu Administrateur du forum spotting aviation Romain Salerno-Gaël Roux Forum aeronantesspotters



Texte et photos Lardinois Jean-Paul


Cette petite balade Suisse qui ouvre ma saison est attendue comme le retour des hirondelles. C’est la base de Payerne qui est choisie par les autorités helvètes pour abriter tout le système de défense aérienne du WEF « Wolrd Economic Forum», qui réunit comme chaque année le gratin financier du monde entier. Apres une longue route de nuit alternée par les haltes techniques, nous arrivons de bonne heure à la base de Payerne. Comme nous sommes un peu tôt, nous faisons le tour de la base en extérieur afin de nous rendre compte de l’évolution de la mise en place du grillage qui entoure celle-ci. Nous choisissons le point le plus connu, la butte. Nous stationnons la voiture correctement afin de ne gêner personne et surtout pas les patrouilles de rondes. Sur cette bute, nous restons une bonne partie de la journée afin de faire les décollages et atterrissages (le sens ayant changé en cours de journée). Les F5 et F18 nous régalent avec leurs nombreuses rotations. Les F5 passent sur le taxi le plus proche de nous, ce qui nous permet de faire des photos avec plus de détails de ce bel avion.

Nous rencontrons comme d’habitude certains amis suisses, ainsi que les administrateurs anglais du http://www.centreofaviationphotography.com qui, cerise sur le gâteau, connaissent notre revue. Un autre suisse nous apprend que sur un petit aéroclub à la frontière, mais coté Autrichien, se trouvent des hélicoptères autrichiens en stand by, ce qui nous intrigue un peu. Le soir venu, après avoir pris possession de nos chambres, nous nous jetons sur le premier restaurant afin de manger un truc vite fait, car nous tombons de fatigue. Le lendemain, suite à notre petit débriefing de la veille au resto, nous décidons donc de faire l’impasse sur cette deuxième journée, pour laquelle il y avait également un doute sur la météo, et nous dirigeons vers l’Autriche. Vous l’avez bien compris, cela nous intrigue tellement que nous voulons absolument voir ce qu’il en est.

Arrivés sur place, effectivement il y a bien un Sikorsky UH-60 Black Hawk qui tourne. Nous nous stationnons précipitamment, sortons fébrilement les appareils photos et au bout de 5 minutes ils coupent les moteurs… quelle déception ! Mais bon ce n’est qu’une première mise en route pour mettre les circuits a température. Nous nous reprenons afin de mieux stationner la voiture et installons nos sièges dans la neige face au UH_60 et à l’ Agusta-Bell AB.212. Après de longues heures d’attente et avoir vu les équipages faire leurs photos souvenir, nous comprenons qu’en ce dernier jour de WEF, ils ne voleront pas. C’est aussi cela le spotting, accepter de revenir bredouille (parfois). Le soir venu nous prenons cette fois le temps

de choisir notre r gustons une excell

Apres une longue n la route moyennem le plus beau décor puis la petite déce

L’année prochaine nous fixerons cer trichien.

Je remercie mes de


restaurant à Fribourg et délente fondue.

nuit de repos nous reprenons ment satisfait : Payerne n’a pas r pour les fonds de photos et eption autrichienne…

e, pour le WEF 2017, nous rtainement plus du coté au-

eux compagnons de route.


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Caudron G3 et Fokker DR11

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Texte et photos Jean-Yves Van

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Meeting de La Ferté-Alais 2015 S’il est un meeting français populaire, c’est bien celui de la Ferté-Alais. Depuis des décennies, le plateau de Cerny est un haut lieu de la préservation d’avions anciens. Ceci en grande partie grâce à l’obstination d’un homme, Jean-Baptiste Salis qui a eu cette idée un peu folle pour l’époque de vouloir conserver une partie du patrimoine aéronautique. Sous la direction de l’AJBS, le « temps des hélices » est devenu le rendez-vous incontournable lors du week-end de pentecôte pour tous ceux qui veulent revivre l’histoire de l’aviation. Cette 43ème édition a connu un très grand succès de foule grâce à un programme de qualité et à une météo favorable. Il serait cependant injuste de ne pas souligner l’importance de l’organisation et en particulier le rôle des nombreux bénévoles sans qui il serait difficile d’organiser cette fête de l’aviation. Traditionnellement, le programme aérien est divisé en tableaux dont certains sont devenus des classiques. Parmi ceux-ci, le fameux tora tora tora, évocation de l’attaque de Pearl Harbour, au cours de laquelle une escadrille de T6 fond sur le public, est même devenu la marque de fabrique de l’AJBS Parmi les invités réguliers figurent la marine française, qui offre toujours une prestation de grande qualité, l’armée de l’air avec le solo display Rafale, l’EVAA et la patrouille de France. A noter cette année, le retour en force de la sécurité civile avec ses Canadair, Tracker et EC-145 dans une démonstration de lutte anti-feu très convaincante. A milieu des présentations bien connues, j’épinglerais certaines qui méritent d’être mise en évidence comme la présence du Gloster Gladiator de The Fighter Collection (un des deux seuls en état de vol dans le monde) qui venait à ma connaissance pour la première fois en France et le retour du Caudron G3, une des vedettes de la série « les faucheurs de marguerites », après un important chantier de modifications. Avec un programme bien rempli, la journée passe très vite et il faut déjà penser à repartir, sans toutefois se presser pour éviter les embouteillages à la sortie. L’occasion de boire un dernier verre avec les amis et d’assister aux départs des participants. L’édition 2015 a été une belle réussite, vivement celle de 2016 !


Dassault Aviation Rafale


Hawker Sea Fury

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MBB BO-105

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Canadair et Tracker



Hawker Hunter

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Yak 3


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Lockheed Electra


http://www.centreofaviationphotography.com contact@centreofaviationphotography.com 32


Accessoires et pièces automobiles pour toutes marques 134, Rue des Canadiens, 7370 Dour TÊl. 065/65 17 18

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Texte et photos Devid Ryckewaert


Recce Meet BA118 Mont-de-Marsan

Je reviens sur un événement de 2014. Le Recce Meet sur la Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan, avec sa journée sp

Le but de cet exercice avec plusieurs unités de reconnaissance européennes est la familiarisation entre les différents t retrait annoncé quelque mois plus tard. Voici quelques photos du Mirage F1.

L’Espagne et La Grèce étaient également présents avec des FA-18 Hornet et la vedette du jour, le célèbre RF-4 Phant

D’autres avions Français comme le Rafale, l’Alpha Jet, le Mirage2000 et un TBM700 ont participé à cette journée de sp

Il faut remercier l’organisation de nous avoir donné l’accès au merlon, endroit merveilleux pour la pratique de la phot Une bien belle journée gravée dans mes plus beaux souvenirs.

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potter day, organisait le célèbre escadron de reconnaissance 2.33 Savoie, le dernier en France à voler sur les Mirage F1.

types d’avions dans un environnement réaliste. En 2014 le fameux Dassault Mirage F1 était de la partie, juste avant son

tom.

potting.

to, nous permettant la réussite d’un grand nombre de clichés des passages en touch en go et des phases d’atterrissage.

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Continental Europe’s Largest Aviation Tour Operator 4Aviation enables everyone to enjoy aviation. Both the experienced aircraft spotter, who has visited the whole world, as well as those with a more general interest in aviation who would like to have a closer look at aircraft during air shows, will find something to their liking at 4Aviation. 4Aviation is constantly preparing its events, the details of which will be presented on this website immediately.

www.4aviation.nl 46


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Texte et photos Lardinois Jean-Paul

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C’est un jeudi du mois de septembre que se termine ma saison de meeting 2015. Et pour cela rien de tel que d’aller chercher la douceur du soleil maltais. Grace à Air Malta au départ de BRU et après un vol agréable avec ma compagne, nous rejoignons l’aéroport de la Valette. Nous prenons possession de la voiture de location (l’agence n’est pas facile à trouver, il n’est renseigné nul part qu’elle est complètement à droite du bâtiment) et rejoignons l’appartement que nous avions loué. Alors, que je vous dise, rouler à Malte avec une voiture conduite à droite en roulant à gauche dans les rues étroites de la ville n’est pas chose aisée ! Heureusement le vendredi matin mon ami Mark Z., habitant tout près de ma location, me propose de me véhiculer sur les différents points spots de l’ile. C’est à cette occasion que je fais la connaissance d’une bien sympathique équipe de spotteurs. Nous nous plaçons le long de la piste pour les arrivées du jour, puis vers le milieu de l’après-midi nous nous déplaçons vers l’autre bout de piste pour suivre les premières répétions. Je suis époustouflé par la maîtrise des deux pilotes des Black Cats de la Royal Navy sur Agusta Westland AW159 Wildcat. Le soir, avant de rentrer nous allons boire une bière locale, puis je rejoins ma compagne pour allez manger un petit bout après une ballade sur le bord de mer, suivie d’un arrêt ravitaillement pour l’appartement. Samedi matin Mark, accompagné de sa petite fille, vient me chercher et nous rejoignons la première journée du meeting. Celui-ci ouvre vers 10H et les démos débutent vers 13H. Nous nous installons et le groupe sympa de la veille se reforme. Tour à tour nous allons photographier le statique, puis les démos se suivent avec quelques arrêts afin de laisser le trafic civil décoller et atterrir. Confirmation du splendide balai des Blacks Cats ainsi que les patrouilles des PC7 suisses et le team Orlik polonais, et en fin de tableau la démo du F16 Belge qui déchire le ciel maltais devant un public médusé par ses performances. Nous prenons la route du retour, non sans faire une halte pour nous rassasier, puis Mark me conduit dans une boutique où je peux acheter un superbe maillot de l’équipe de rugby maltaise. Je retrouve mes habitudes du soir dans un restaurant en terrasse le long de la mer. Le dimanche est ma journée de repos, afin de profiter un peu de cet appartement et de la balade du soir le long de l’eau Lundi 28 Septembre, c’est dur de ce lever aux petites heures pour reprendre l’avion du retour, mais la vision d’une spectaculaire éclipse lunaire durant le vol fait vite oublier ce petit désagrément. J’ai déjà tout réservé pour 2017. Merci Mark pour ta gentillesse et ta disponibilité.



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Canon 1D X Mark II : tout pour la vitesse Canon répond à Nikon et dévoile son EOS 1D X Mark II, un reflex conçu pour la vitesse. Ses performances l’orientent vers la photo sportive : autofocus Dual Pixel, 14 images par seconde, 20 millions de pixels et vidéo 4K. Ce n’est certainement pas une coïncidence si Canon choisit 2016, année du championnat d’Europe des nations de football en France (Euro 2016) et des jeux Olympiques au Brésil, pour dévoiler son EOS 1D X Mark II. Un boîtier reflex survitaminé spécialement conçu pour la vitesse et la photo sportive. Avec cette annonce, Canon répond à son compatriote Nikon qui vient d’annoncer son D5. Dual Pixel AF et nouveau processeur de traitement d’image Comme son homologue de chez Nikon, le Canon 1D X Mark II ne joue pas la carte de la surenchère des pixels. Le nouveau boîtier professionnel de Canon se contente d’un capteur de 20 millions de pixels. Un capteur CMOS plein format 24x36. Une définition contenue tout à fait normale sur un boîtier qui mise avant tout sur la vitesse et la réactivité. Le traitement de fichiers de 20 mégapixels s’avère plus facile que celui de fichier plus défini et donc plus lourd. Pour la réactivité, le 1D X Mark II réunit à la fois technologie connue et nouveauté. Le nouveau reflex de Canon hérite ainsi de la technologie Dual Pixal AF apparue avec le 70D. Un système d’autofocus rapide et efficace, particulièrement en LiveView. Pas une nouveauté donc, mais une première pour un appareil plein format. Le système autofocus en lui même reprend les 61 collimateurs des 1D X et 5D Mark III, dont 45 en croix. Il se veut cependant plus sensible à f/8 sur l’ensemble des collimateurs. L’innovation est à chercher du côté du processeur de traitement d’image. Le capteur du Canon 1D X Mark II est épaulé par un nouveau processeur de traitement d’image : le Digic 6+. Le nouveau reflex en exploite d’ailleurs deux en parallèle avec un nouveau traitement JPEG (Digital Lens Optimizer) capable de corriger distorsions, diffractions, aberrations chromatiques à la volée. Une performance qui s’appuie sur la puissance des processeurs DIGIC 6+ et une base de données des optiques intégrée. Ce couple de processeurs permet aussi au 1D X Mark II d’afficher une cadence rafale de 14 images par seconde (ips) avec suivi d’AF et mesure d’exposition. Sur un nombre illimité d’images en JPEG et une séquence de 170 images en RAW. Pour cela, il faudra opter pour des cartes mémoires CFast 2.0. Un format physique identique au compact Flash, mais aux performances plus élevées pour venir concurrencer l’XQD (le choix de Nikon pour son D5). Canon reste fidèle à ce format. Le Canon 1D X Mark II propose aussi un mode rafale silencieux à 5 ips. Canon ne va pas chercher le Nikon D5 sur le terrain de la sensibilité et ses trois millions d’ISO. Le 1D X Mark II exploite une plage plus raisonnable allant de 100 à 51200 ISO, extensible de 50 à 409600 ISO Le dos du Canon 1D X Mark II héberge la roue codeuse de navigation (un totem chez Canon) ainsi qu’un écran LCD fixe, mais tactile de 8,1 cm de diagonale avec une définition de 1620000 points. Le Canon EOS 1D X Mark II est annoncé pour le mois de mai 2016 à un tarif de 6350 euros. La bataille aura lieu dans les stades, mais aussi du côté des photographes entre Nikon D5 et Canon 1D X Mark II. Source: CNETFrance.fr par Daniel Pascoal

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Texte et photos Sylvain Gourheu


L’année dernière avec mes deux compères Jean-Paul & JeanYves nous sommes allés en Pologne, pour assister au Radom Airshow pendant le week-end du 22 et 23 Août 2015. Réputé pour être le plus grand meeting aérien de la Pologne et l’un des meilleurs rendez-vous de la saison, mais avec un inconvénient de taille qui est le contre-jour du matin au soir en zone public. Donc la veille du meeting nous avons repéré un endroit en extérieur, un champ dans l’axe des démonstrations aériennes avec le soleil dans le dos. Le jour J départ tôt de l’hôtel, pour rejoindre le point de spot qu’on avait repéré la veille par des petites routes de campagne. Avant de pouvoir se stationner dans le champ ou déjà un grand nombre de voiture s’y trouvait. Il faut payer le fermier qui prête son champ, il nous demande 25 Zloty Polonais (environ 5€) la journée. Une fois installé dans le champ, on décide Jean-Yves et moi d’aller faire le statique. Depuis notre position on se trouve à 3km à pied de l’entrée de la Base Aérienne. On paye 40 Zloty Polonais (environ 9€) le billet du meeting, 08h30 ouverture des portes au public ou déjà la foule est au rendez-vous. Un statique digne de ce nom, une grande partie de l’inventaire Polonais se trouvait au sol comme le très rare Kaman SH-2G Seasprite. D’autres machines venues des pays de l’Est était présent au statique comme un Mig-21 et un C-27 Spartan Roumain, un Mig-29 et un L-39 Albatros Slovaque, un Let L-410 Lituanien. Mais aussi la présence rarissime d’un C-130 Israélien fut exceptionnelle. Après plus de trois heures dans la zone public à faire le statique et les boutiques, il est temps de refaire les 3km à pieds dans le sens inverse avec le début des démonstrations aériennes. 12h30 début du meeting avec un impressionnant défilé aérien de la Force Polonais, comprenant pas moins de 70 appareils. Puis ce fut le tour des Solo Display (République tchèque: Mi24 & L-159 ALCA, Belgique: F-16, Italie:Typhoon, Grèce: F-16, France: Rafale, Roumanie: Mig-21, Autriche: PC-7, Slovaquie: Mig-29 ,Turquie: T-129 ATAK et la Pologne: Mi-24, Mig-29 et Su-22. Et sans oublier la présence de 9 patrouilles: Patrouille Suisse, Frecce Tricolori, Águila, Aspa, Baby Blue, Baltic Bees, Royal Jordanian Falcons, Orlik et Iskry. Le meeting c’est terminé à la tombé de la nuit, avec un magnifique «sunset» pour les dernières démonstrations. Ce meeting fut un excellent souvenir, pour mon premier meeting dans un pays de l’Est.

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Laurent Lardinois TĂŠl. : 071 55 55 21 74


Route de Mons 379A, B 6560 Erquelinnes 75


Dornier Do-24TT


Texte et photos Jean-Yves Van


Rassemblement international des hydravions - Biscarrosse 2006-2010 En 2016 le rassemblement d’hydravions se tiendra à nouveau à Biscarrosse après quelques années d’interruption, prétexte idéal pour un bref compte-rendu des éditions précédentes auxquelles j’ai eu le plaisir de participer. Comme son nom l’indique,

groupe de nombreuses pièces retraçant l’épopée des hydravions, des balbutiements à l’âge d’or des paquebots volants. Le rassemblement se déroule traditionnellement sur quatre jours, les démonstrations se faisant le samedi et le dimanche après-midi, le reste du temps étant consacré aux baptêmes et aux entrainements. Si les hydravions utilisent tout naturellement la surface du lac pour se poser et décoller, les « terrestres » sont basés à l’aérodrome voisin de Parentis. Du point de vue du photographe, les conditions ne sont pas optimales puisque le public se trouve à contre-jour. Il faut donc essayer de se poster aux extrémités pour imiter la casse. La météo non plus n’est pas toujours une alliée car elle peut être très changeante. Malgré ces inconvénients, cela reste une manifestation à la fois intéressante et agréable

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cet évènement est consacré essentiellement aux hydravions, ce qui lui donne un caractère très particulier. Choisi dès les années trente par la société Latécoère comme lieu d’assemblage et de test pour ses hydravions, le lac de Biscarrosse a toujours gardé un lien étroit avec cette branche particulière de l’aviation. Si vous vous y rendez, ne manquez pas de visiter le musée de l’hydraviation. Celui-ci re-

grâce à l’ambiance très décontractée qui y règne. Biscarrosse n’est certes pas le meeting aérien avec le plateau le plus imposant et l’amateur de jets tonitruants pourrait ne pas y trouver son compte. Par contre, il devrait convenir à tous ceux qui cherchent à sortir des sentiers battus. C’est en effet un des rares endroits en Europe où il est possible de voir des hydravions évoluer dans leurs éléments (le pluriel étant ici de rigueur puisque à l’air s’ajoute l’eau), des appareils qui sont très rarement présents sur d’autres manifestations. Si vous voulez du dépaysement, Biscarrosse ne vous décevra pas. Par ailleurs, la région étant très agréable, il serait dommage de ne pas s’y attarder quelques jours, par exemple avec une visite de l réserve naturelle du Teich, étape incontournable pour les amateurs d’oiseaux.


Consolidated PBY Catalina

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Boeing Stearman

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Extra 300

Air Tractor AT-802 Fire Boss

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Douglas C-47 Dakota

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Breguet XIV (réplique)

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Lake Renegade LA 250

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Piper PA 18

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