MONKEYS SPOTTERS MAGAZINE
Photo Sylvain Gourheu
Aout 2017
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Editeur responsable: Jean-Paul Lardinois Rédacteur 134 Rue des Canadiens 7370 DOUR Contact: info@monkeyspottersmag.com Ont participé à ce numéro: Jean-Yves Van, Sylvain Gourheu, Patrice Dochain, Devid Ryckewaert, Jean-Paul Lardinois
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Monkeys Spotters Magazine Numero 14: aout 2017
Sommaire:
# 4
Le temps des hĂŠlices (FR)
# 18
Open Days NATO Air Base (De)
# 32
Visite de base Raf Marham (gb)
# 40
Royal international air tatoo (gb)
# 60
Compiegne aero classic (fr)
# 74
Mach loop (gb)
Le temps des hélic La Ferté-Alais
ces Texte et photos Devid Ryckewaert
Canadian Car and Foundry - Harvard IV
TORA TORA TORA C’est un des moments immanquables lors des démonstrations de la journée, et qui à lui seul retient toute mon attention. Réellement le clou du spectacle. C’est un superbe tableau récapitulatif de la guerre du pacifique et plus précisément celui de l’attaque de Pearl Harbour. Il faut l’expertise et la dextérité des pilotes qui participent à ce tableau car pas moins d’une dizaine d’avions évoluent dans un espace réduit en vol et au sol. Cette ligne de piqués vous fait frissonner complétement quand tous vos sens se réveillent avec le son des moteurs, explosions avec effet pyrotechnique au sol (mur de feu et de fumée) Il manque...juste l’odeur de la poudre.
North American T-6 G Texan
Curtiss P-40N Warhawk « Little Jeanne »
Le meeting de La Ferté-Alais est et reste un des inévitables meetings de l’hexagone, voire de l’Europe, dans son style si particulier. En effet depuis quelques années il est bien difficile d’être à la tête d’un meeting en France. Les conditions liées à la sécurité étouffent financièrement toutes les organisations. Et c’est bien grâce au dévouement sans compter de l’amicale J-B Salis que cet évènement résiste. Je ne vais pas développer plus ici car je n’ai pas envie de polémiquer sur un sujet que je ne maitrise pas, mais en tant que visiteur cela a l’air quand même beaucoup plus facile a l’étranger. Bref, je suis complètement heureux de retrouver mon meeting préféré. Meeting riche par sa diversité, ses expositions, et avec un des narrateurs des plus doué qui partage ses connaissances sans retenue, merci Monsieur Bernard Chabbert. Plus de 150 avions sont visibles en statique le matin et une centaine en vol l’après-midi lors des différents tableaux. Toute l’histoire de l’aviation est revue dans un ordre chronologique. Dans nom agenda 2018 ce rendez-vous est déjà bien noté.
BREGUET XIV Le 14 est un biplan de fabrication française, construit et utilisé principalement lors du premier conflit mondial comme avion de reconnaissance ou bombardier. Sa production va bien au-delà de 1918, Il écrit ses lettres de noblesse lors de sa participation à la grande aventure de l’Aéropostale aux mains de pilotes mythiques tels Mermoz, Saint Exupéry, Daurat et Guillaumet. Construit à quelque 8.000 unités entre 1917 à 1926, il ne reste que deux exemplaires dans le monde. Le premier se trouve exposé au musée de l’Air et de l’Espace du Bourget. Le deuxième subit une restauration en Finlande pour y être exposé également.
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F-POST Il est le résultat d’une belle aventure menée de main de maitre par l’association toulousaine « Breguet XIV ». Aventure commencée en novembre 1992, il reçoit son certificat d’immatriculation par la DGAC le 3 septembre 2009. Le F-POST est à ce jour le seul Breguet XIV en état de vol dans le monde. C’est toujours agréable de voir cette légende voler et il me rappelle toutes mes lectures sur les récits de l’Aéropostale française.
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Caudron G III
DFS SG-38 Schulgleiter
Réplique de Déperdussin type T
Douglas A-1 Skyraider 12
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Rafale C 133 ‘4-GL’
Boeing PT-13D
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Morane-Saulnier MS-733 Alcyon
Junkers Ju 52
Transall C-160
De Havilland D.H.104 Dove 15
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PATROUILLE DE FRANCE + BOEING 777
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Open Days NATO Air Base
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Geilenkirchen 1-2 juillet 2017 Texte et photos Patrice Dochain
Boeing E-3A Sentry 19
Pour son 35è anniversaire, la Composante E-3A AWACS de l’OTAN a organisé sur la base de Geilenkirchen une porte ouverte le week-end des 1 et 2 juillet. Cerise sur le gâteau, les responsables de la base avaient pensé aux ‘photographes avertis’ en organisant un Spotters Day le vendredi 30 juin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous avons été gâtés par la qualité du plateau proposé . En effet, parmi le matériel volant présent, nous avons pu assister aux arrivées de plusieurs raretés… pas toujours sous le soleil malheureusement. Pour commencer, je mentionnerai le magnifique C-160D Transall 51-01 allemand en Retro-look à l’occasion des 60 ans du LTG 61 de Penzing en Bavière. L’Hispano HA-200 ‘Saeta’ de EADS avec ses lignes des sixties était aussi présent. L’US Navy était représentée par un P-8A Poseidon venu tout droit de la base sicilienne de Sigonella. Les 2 F-4E Phantom grecs du Sq 339 d’Andravida assuraient également le spectacle grâce à plusieurs passes au-dessus de la piste. Une ambiance de Tiger Meet régnait également sur l’événement avec la présence de plusieurs avions et hélicoptères issus des escadrilles Tigre de l’OTAN tels que un F16A belge ‘Pirates embarqués’ du Sq 31 de Kleine Brogel, le Tornado tigré allemand du TLwG 51 et l’Eurofighter ‘Atlantic Tiger’ du TLwG74 de Neuburg, le Mil Mi-35 ‘Alien’ tchèque. Les polonais présentaient le superbe SU-22M tigré. Le Sukhoi qui était arrivé la veille a malgré tout réalisé un taxi pour le plus grand bonheur des photographes. A noter également, l’arrivée tonitruante des deux F16 danois, parmi eux un biplace portant une décoration spéciale JSF Test Support sur la dérive. L’Aeronautica Militare était présente au statique uniquement avec 2 Typhoon et un Gulfstream G550AEW italiens. Enfin, je ne peux terminer ce reportage sans mentionner le superbe Boeing E-3A AWACS codé LX-N 90450 portant la décoration au liseré bleu ‘NATO AWACS 35 Years’. Que ceux qui n’ont pu être présents à Geilenkirchen ne se tracassent pas trop, il est prévu que l’AWACS garde sa décoration pour les 6 prochaines années. Je tiens à remercier l’ensemble du personnel de la base de Geilenkirchen pour l’excellente organisation de ce Spotters Day.
Mil Mi-24D Hind
F-16A Block 20 MLU
Eurofighter EF-2000 Typhoon
McDonnell Douglas F-4E Phantom II
Un avion très rare développé par une équipe germano-espagnole réunie autour de Willy Messerschmitt et réalisé par la société espagnole Hispano Aviación au début des années 50 Le HA-200 «Saeta» (flèche) est un biréacteur biplace d’entraînement et de bombardement léger La fondation Messerschmitt-Stiftung possède cette exemplaire basé à Manching, European Aeronautic Defence and Space company (EADS) se chargeant de l’entretien et sa mise en œuvre. EADS fait partie du groupe AIRBUS
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Hispano HA-200D Saeta
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Transall C-160
Boeing P-8A Poseidon
Dassault-Breguet/Dornier Alpha Jet B
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SU-22 UM3K Polish Air Force 707»Tiger»
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Accessoires et pièces automobiles pour toutes marques 134, Rue des Canadiens, 7370 Dour TÊl. 065/65 17 18
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RAF Marham Visite de base
Texte et photos Jean-Yves Van
Tornado GR4 ‘desert pink’
PANAVIA Tornado ZA472
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PANAVIA Tornado ZA472
PANAVIA Tornado ZA472
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Marahm Enthusiast Day juillet 2017 Les anglais sont réputés être très conservateurs en ce qui concerne le patrimoine historique et technique. Il n’en est cependant pas de même en ce qui concerne le matériel en service. Ainsi, dans un passé récent, plusieurs types d’avions ont été retirés du service parfois de manière rapide (SEPECAT Jaguar, Sea Harrier, Nimrod MK4, …). D’aucuns diront même que le retrait est parfois effectué de façon précipitée en suivant une logique purement comptable, ce qui ne va pas sans causer certains soucis au niveau opérationnel. Ainsi, en ce qui concerne l’attaque au sol, les escadrilles de Tornado sont mises sous pression et se pose le pro-
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blème de la durée de vie des cellules. Le retrait du service des Tornado F3 (version d’interception) a permis d’alimenter le stock de pièces détachées mais il ne peut s’agir que d’une solution à court terme. La montée en puissance de l’Eurofighter Typhoon dans les rangs de la RAF avec différents upgrades qui lui permettent de devenir réellement multirôle et l’entrée en service prochaine du F-35 Lightning II est des éléments qui font penser que la carrière du Tornado GR4 pourrait ne plus être très longue. C’est pourquoi j’ai littéralement sauté sur l’occasion quand j’ai reçu un mail de Rich Cooper : 10 places étaient disponibles par l’intermédiaire de COAP pour une visite de la
BAe Hawk BAe Hawk 37
base de Marham. RAF Marham est une base aérienne créée en 1916 et réactivée peu avant la seconde guerre mondiale. Après la guerre, elle a accueilli des B-29 Washington et plus tard les bombardiers de la série V (Victor et Vulcan). Aujourd’hui, elle abrite le n° 138 expeditionnary air wing (138 EAW) composé de trois squadrons de Panavia Tornado GR4. A partir de 2018, cette base devrait accueillir les premiers F-35 de la RAF. La base est située tout près de la localité de Marham et c’est après avoir traversé quelques villages typiquement anglais que j’arrive au point de rendez-vous. Après un accueil très sympathique et un rapide contrôle des présences, nous prenons place dans un bus pour entrer dans la base et accéder au point de spot. L’emplacement réservé à la cinquantaine de spotters est vaste. Par comparaison, à peu près autant que celui de Florennes. Autant dire qu’on ne risquait guère de se bousculer. Nous sommes placés juste à côté du parking avion, ce qui est un bon emplacement pour les roulages et les opérations de maintenance mais en contrepartie un peu loin pour les décollages et les atterrissages. La météo ne nous aura pas été totalement favorable. Si nous avons échappé (de peu) aux orages, à cause de la température élevée, les ondes de chaleur sont très présentes. Pour les photos, il faudra se contenter essentiellement des roulages et des fly-by. A la différence de la session qui s’est déroulée plus tôt dans l’année, essentiellement statique, le but de cette journée était de présenter des avions en condition opérationnelle. Pour cela, nous n’avons pas été déçus car les opérations se sont enchainées tout le long de l’après-midi. Chaque vol se ponctuant par plusieurs fly-by, les occasions de faire des photos n’ont pas manqué. Une attention toujours très appréciée : les avions au roulage prenaient la pose pour les photographes. Pour ajouter un peu de variété, nous avons eu droit à la visite d’un Eurofighter Typhoon et au décollage d’un BAe Hawk. Cette journée a été l’occasion de voir le Tornado ZG750 peint aux couleurs de l’opération «tempête du désert» pour en célébrer le 25ème anniversaire. Ce dernier a d’ailleurs été retiré du service il y a quelques semaines. Une pétition a été lancée pour que celui-ci soit conservé dans un musée et non pas démantelé. Espérons que cela puisse aboutir Vers 18h30, il est temps de rejoindre le bus pour retourner aux voitures après une après-midi bien chargée. Un dernier salut à nos accompagnateurs et il est temps de prendre la route pour continuer mon périple en direction de Duxford. Je tiens à remercier à nouveau les organisateurs et j’espère avoir d’autres occasions pour visiter à nouveau cette base. PANAVIA Tornado ZG750
PANAVIA Tornado ZG779
Royal INTerNatioNal A
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Air Tattoo
Texte et photos SylvaiN Gourheu
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Une fois encore, je me suis rendu en Angleterre pour assister au Royal International Air Tattoo 2017 de RAF Fairford. Cette année, le thème principal du meeting est les 70 ans de l’US Air Force, ce qui prévoit une grosse participation américaine, étant donné que la base de RAF Fairford est, qui plus est, utilisée par l’USAF tout au long de l’année, d’où elle déploie si nécessaire ses bombardiers stratégiques B-52, B-1, U-2 ou encore B-2. En toute logique, il est normal que les USAF Thunderbirds soient présents, la patrouille acrobatique américaine qui représente au mieux l’USAF à travers le monde, volant sur 6 F-16 Fighting Falcon. Les organisateurs du RIAT ont l’habitude de mettre en place un programme très attractif pour son public, puisqu’en statique nous pouvions retrouver bon nombre d’avions américains, comme 2 F-16 de Spangdahlem, 2 F-15C de RAF Lakenheath, 1x F-15E de RAF Lakenheath, un B-52 de Barksdale, un B-1, un C-17 ou encore un MC-130J des forces Spéciales. Mais la rareté du statique c’était la présence d’un U-2 Dragon Lady de la base de Beale. Il faut savoir que le U-2 est un habitué de Fairford, mais jamais durant le Tattoo, c’est pourquoi cela fait d’autant plus plaisir de voir cette impressionnante machine si près du public. Pour saluer le 70ème anniversaire de l’USAF, un défilé d’avions US a été mis sur pied, avec le passage d’un KC-135 de RAF Mildenhall, de 2 F-16 de Spangdalhem, d’un C-130J de Ramstein mais également 3 F-15 de RAF Lakenheath. En démo, l’USAF a envoyé son F-22 Rapace Démo Team de Langley qui, après son display, a souligné l’anniversaire par un magnifique Heritage Flight en compagnie du P-51 Mustang «Frenesi» venant tout droit du Texas. Mais la grosse surprise que nous a réservé l’USAF, c’est sans conteste les 2 passages le dimanche d’un B-2 Spirit venant tout droit de Whiteman AFB, escorté par 2 F-15C de RAF Lakenheath. Un moment exceptionnel pour le public. À côté de l’anniversaire de l’USAF, une autre surprise attendait les visiteurs, une délégation de l’Ukrainian Air Force comprenant 2 SU-27 Flanker et 1 IL-76 était de retour en Angleterre après des années d’absence. En 2011, ils avaient envoyé sur place un SU-27 et un IL-76 en statique, mais cette fois, ils ont voulu faire les choses en grand, puisque nous avons eu droit à une démonstration du SU-27 Flanker. Le SU-27 UB était donc en statique avec l’IL-76 de support. La dernière démonstration d’un Flanker Ukrainien dans le ciel Britannique avait eu lieu en 1996 soit 21 ans auparavant. À part cela, on notera la présence rare de la patrouille Finlandaise Midnight Hawks qui se déplace rarement à l’étranger, d’un C-130J Israélien en statique, d’un C-130 pakistanais superbement décoré, mais aussi de 2 F-4E Phantoms de l’Hellenic Air Force et surtout un Boeing E-7 Australien. En 2018, le thème sera les 100 ans de le Royal Air Force, ça risque évidemment d’être un des rendez-vous principaux de l’année prochaine.
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SoukhoĂŻ Su-27 Flanker
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British Aerospace Hawk Mk.51 Findland air force
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Compiegne Aero C
Classic
17 juin 2017 Texte et photos Jean-Yves Van
Curtiss Hawk 75
Compiègne aéro classic, fait partie de ces petits meetings sympas à ne pas rater et cela sous aucun prétexte. Tous les efforts sont faits par le team organisateur pour avoir un plateau plus qu’attirant avec des petites exclusivités adressées aux vrais amateurs de l’aviation. Le bord de piste est fréquenté par des amateurs avertis ou familles venant se divertir paisiblement. En plus il y est très facile de rencontrer les pilotes et mécano souvent propriétaires de leurs superbes machines pour entamer des discussions courtoises et instructives. Bref un endroit paisible ou le temps s’arrête. Les démos se succèdent calmement en prenant le temps de faire les choses bien. Les passages à l’anglaise ne se comptent plus, au grand bonheur des photographes. Bref un meeting où l’on va car on sait pourquoi l’on y va. Que dire d’autre aux GO (gentils organisateurs) sinon de préserver cette perle de meeting telle qu’elle est. Grandir n’est pas toujours bon, même si le nerf de la guerre pousse dans ce sens. Et comme dirait mon père « Little is beautiful ». A l’année prochaine
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Nieuport 28 et Sopwith Pup (rĂŠpliques)
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La construction du Messerschmitt Bf 108 a été transférée à la Société Nationale des Constructions Aéronautiques du Nord (mieux connue connue «Nord Aviation») pendant la seconde guerre afin de soulager les usines allemandes. La société a construit deux versions du Messerschmitt Me 208 entre 1943 et 1944. L’un d’eux a survécu à la libération et a été renomé Nord 1100 . En 1946 la société a ensuite produit 200 exemplaires d’une version avec un moteur Renault 6Q-10, le «Nord 1101 Ramier» .
Nord 1101 «Ramier»
Pilatus P2
DE HAVILLAND DH.60G GIPSY MOTH MORANE-SAULMIER Voici un des 40 exemplaires construits en France par Morane-Saulnier, ces machines nommées «Morane Moths»
CASA 1131 E Jungmann Est une version du Bücker Bü 131 construite sous licence en Espagne
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Stamp SV4
Tipsy Trainer
North American T-6
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Optima DFC 01
Yakovlev Yak-50
Beechcraft Staggerwing
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Mach Loop LFA7
Texte et photos J-P Lardinois J-ean Yves Van
Le « mach loop » est un nom mythique qui résonne dans la tête de tous les spotters, avec toutes ses contraintes et incertitudes. Comment, quand y aller, cela monte fort? Y aura-t-il des avions, où se placer dans la boucle, bref c’est aussi difficile que la recherche de Nessie au Loch Ness. Revenons sur terre et après avoir comparé les calendriers de nos deux pays, il s’avère que le jeudi de l’ascension n’est pas férié chez les Insulaires. Et puis sur ce week-end il y a également le premier rendez-vous de la saison Duxfortoise. D’une pierre deux coups avec un petit plan B (RAF Lakenheath), en cas de mauvaise météo dans le pays de Galles. LFA7 n’est pas la porte à côté, même au départ de Douvres, puis il faut encore passer le ring de Londres (M25). Nous choisissons le côté Est, plus court et théoriquement plus rapide, quelle utopie ! My God, so many people ! C’est donc avec une arrivée bien tardive que nous prenons nos premiers quartiers dans cette superbe région. Quelques bières locales plus loin, nous nous endormons très facilement. Le réveil sonne, une douche et pas de petit déjeuner car il y faut y être tôt paraît-il. Les places du parking sont limitées (pas tant que cela) et puis il faut monter. Au pied de cette montée, je prends la décision d’alléger mon sac au niveau matériel, de faire l’impasse sur mon siège et le frigo-box. De l’eau, un sandwich et un K-way prendront la place du 70-200 doubleur etc… Mon 600mm est suffisant au niveau du poids. Le début de la montée de Cad West est praticable et sans difficulté majeure, puis on tourne sur la gauche …OUPS ce n’est plus la même chose, là il faut réellement monter. Grâce aux bâtons de marche, les jambes sont un peu soulagées et je ne regrette pas mes petits entrainements sur mes terrils borains. Apres quelques arrêts afin de reprendre mon souffle, nous sommes enfin en haut. Cad East le matin n’est peut-être pas le meilleur endroit (contre-jour), mais les avions nous offrent leur « extra dos ». Choix difficile mais assumé, en espérant plus de passages sur la deuxième partie de la journée. De plus, Cad est le point où il y a le plus de passages sur la boucle. Pas mal d’avions ne la font pas complètement… Nous avons eu de la chance avec quelques 4x Hawk, 4x F15, 2x C130 et 2x Typhon. Le lendemain nous allons à Cad Est pour plusieurs raisons : selon les initiés, plus de vols a partir de midi, car le lundi suivant est férié chez eux, et donc veille d’un long week-end. De plus, facile d’accès avec la voiture quand on connait la petite route et les seulement 5 à 10 min à pied pour être en place. Et pour le peu de temps sur place autant ne plus être en contre-jour. Ce vendredi matin fut pauvre à mes yeux avec un C130 et un Hawk. Voilà, la suite du Week-end fut une traversée horizontale du pays pour nous rendre à Duxford, mais cela vous l’avez déjà lu dans le numéro 13 du Monkeys Spotters Magazine. 76
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