Monkeys Spotters Magazine n° 22

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Monkeys Spotters Magazine

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Axalp Trip to Hyakuri FLORENCE BRIALMONT 1


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onjour, Pffff, nous voilà déjà à la fin de l’année, c’est encore une saison qui est passée à Mach 1

Que dire des collaborateurs, ils ont fait une saison exceptionnelle et ont tout fait pour, honnêtement. Cela demande du boulot et pas mal de patience. Et nous sommes loin d’être parfaits. Je pense aussi que nos collaborations avec les organisateurs deviennent de plus en plus agréables, avec de plus en plus de confiance réciproque. Je ne vais pas dire que certaines habitudes sont prises, mais dans certains cas elles sont bien plaisantes. Le Monkeys commence à faire sa place. Cette année aussi les reportages air to air sont présents et je vais dire qu’au niveau photo, c’est presque devenu l’incontournable minimum. Ce qui est complètement fou quand on y pense. Où est le bon vieux temps de la bande de copains, les pieds dans la boue ou dans 5 cm de neige, le long d’un grillage. Personnellement, cela me manque parfois, surtout avec un pastis à la main. Cette année se termine également en beauté pour Patrice et moi, avec ce trip d’une autre dimension en Iran. Devid a une belle surprise à vous mon-

trer dans le prochain numéro. Jean-Yves, lui, reste un inconditionnel des meetings UK, avec son lot de warbird. Il est intarissable sur le sujet. Et puis notre Sylvain a enfin découvert l’organisation Roumaine et Marocaine, mon petit doigt me dit qu’il a des bons contacts et projets à finaliser en 2019 Promis, on vous réserve une année 2019 incroyable. C’est maintenant le moment pour moi de remercier tous nos lecteurs, car sans vous, cette revue se serait fanée bien vite. Merci. Il est de coutume en fin d’année de présenter nos bons vœux. Alors je m’associe à toute l’équipe, et du fond du cœur, nous vous souhaitons de passer de très bonnes fêtes et le meilleur pour 2019. Nous espérons vous rencontrer les uns les autres, autour d’une bonne bière en fin de meeting, et cela dans le monde entier. Bonne année 2019 JP LARDINOIS

BON DE COMMANDE

A compléter

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Nom:

otters sp m

Adresse (n° et rue) :

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N°22

Code postal: Ville: Pays:

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Versé la somme sur le compte ING BE62 3701 0612 5161 Jean Paul LARDINOIS Communication : MSM22 Plus un mail de confirmation avec votre adresse complète à info@monkeysspottersmagazine.be

Editeur responsable: Jean-Paul Lardinois Rédacteur 134 Rue des Canadiens 7370 DOUR Contact: info@monkeysspottersmagazine.com Ont participé à ce numéro: Jean-Yves Van, Sylvain Gourheu, Patrice Dochain, Devid Ryckewaert, Jean-Paul Lardinois Toute reproduction même partielle du présent magazine et des éléments qu’il contient est strictement interdite sans autorisation préalable. La revue monkeys spotters magazine n’est pas responsable des textes, photos qui lui sont envoyés sous la seule responsabilité de leurs auteurs 2


Monkeys Spotters Magazine

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Numero 22 : Decembre 2018

Sommaire: #4

Marrakech air show (m)

# 16

Pub

# 18

air legend Paris-villaroche (F)

# 32

Base de Hyakuri (j)

# 46

Axalp 2018 (ch)

# 60

Florence Brialmont

# 62

Iran Air Show

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Marrac Croquis aquarellĂŠ Alain MARC

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ckeh Air Show

6eme edition 2 4 - 2 7 O c t o b re 2 0 1 8

Te x t e e t p h o t o s Sylvain Gourheu

Dassault Alpha Jet M Royal Moroccan Air Force 238 / CN-AEM

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Northrop F-5E/F Tiger Royal Moroccan Air Force MF1001 / 91942 - ME1009 / 91940 ME1005 / 91936 & Me1003 / 91944

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our la première fois, je me suis rendu au Maroc pour le Salon International de l’Aéronautique à Marrakech, qui a lieu tous les deux ans. Le but de ce déplacement était de photographier l’inventaire de la Force Aérienne Royale Marocaine, malheureusement la météo a eu raison d’une grande partie des démonstrations en vol durant les deux jours sur place. En statique, deux F-16C/D Marocains étaient bien présents, de même qu’un F-5 Tiger, un Mirage F1EM VI. Un Alpha Jet venait compléter la liste des avions à réaction aux cocardes rouges et vertes du Maroc. Côté transport, un C-130, un C-27 Spartan et un Casa 235 venaient s’ajouter, mais également un Canadair CL-415T. Pour les hélicoptères, CH-47 Chinook, AB-205, SA-330 Puma et AB-206 étaient de la partie. Hélas, pour cette édition il n’y avait pas de SA-342 Gazelle. La gendarmerie a envoyé sur place un SA-330 Puma, un EC-135 et un EC-145. La Marine Marocaine, quant à elle, était présente avec un AS565 Panther. Pour la participation étrangère, les États-Unis ont envoyé une délégation avec un KC-135 Stratotanker, un C-130J Hercules et un C-17 pour l’US Air Force. L’US Army a envoyé un AH-64 Apache, mais la surprise fut la présence rare des US Marines Corps, avec un AH-1Z Viper, une version modernisée du AH-1 Cobra. La Turquie était aussi représentée, avec un T-129 Atak un hélicoptère d’attaque turc. Je remercie l’organisation et la Force Marocaine pour toutes les faciltés recues. De plus, il est évident que j’y retournerai avec grand plaisir en 2020 pour la prochaine édition.

Ayres S2R-T34 Turbo Thrush Royal Moroccan Gendarmerie T34-112DC / CN-TWI

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Northrop F-5E/F Tiger Royal Moroccan Air Force MF1001 / 91942 - ME1009 / 91940 - ME1005 / 91936 & Me1003 / 91944

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Boeing CH-47D Chinook Royal Moroccan Air Force 3277 / CN-ALJ

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Aérospatiale AS565MB Panther Royal Moroccan Navy 6621 / CN-AHB

Aérospatiale SA-330L Puma Royal Moroccan Air Force 1356 / 09 / CN-ARI

Aérospatiale SA-330L Puma Royal Moroccan Gendarmerie 1495 / CN-AIM

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Agusta-Bell AB.205A Royal Moroccan Air Force 4354 / 30 / CN-AKD

Agusta-Bell AB.206B JetRanger Royal Moroccan Air Force 8635 / 18 / CN-AQR

Eurocopter EC 145 Royal Moroccan Gendarmerie 9344 / CN-BZE

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General Dynamics F-16C Fighting Falcon Royal Moroccan Air Force MR-06 / 08-8006

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Dassault Mirage F1EM VI Royal Moroccan Air Force 170

Alenia C-27J Spartan Royal Moroccan Air Force 4152 / MO / CN-AMO

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Mudry Cap 10C Royal Moroccan Air Force 184 / CN-ABH

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Canadair CL-415T Royal Moroccan Air Force 2087 / AT / CN-ATP

Fouga CM-170 Magister Royal Moroccan Air Force 226 / CNA-GW

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Fabriquées depuis 2007, les montres IWC Top Gun doivent leur nom au « Strike Fighter Tactics Instructor Program » de la Navy des États-Unis. Ce programme forme ses meilleurs pilotes en matière de vol et de tactique. Le niveau d’exigence est extrêmement élevé dans l’aéronavale. Lors d’un virage serré, par exemple, le pilote comme l’aéronef sont soumis à des forces d’accélération maximales. Un engagement de plusieurs mois sur un porte-avions n’est pas non plus sans conséquence pour les hommes et le matériel. C’est pourquoi les montres Top Gun sont spécialement conçues avec des matériaux robustes tels que la céramique et le titane pour répondre aux besoins spécifiques des pilotes d’élite. Le boîtier en céramique noir mat, par exemple, garantit aux pilotes qu’ils ne seront pas perturbés par le reflet du soleil sur leur montre durant un vol. Dure et résistante aux rayures, la céramique est parfaitement adaptée à un usage quotidien confiné dans un cockpit ; ce matériau est également capable de supporter des forces de gravitation extrêmes. La céramique et le titane résistent enfin particulièrement bien à la corrosion ainsi qu’à l’humidité et à l’air marin chargé en sel. Cette nouvelle ligne Top Gun bénéficie d’un nouveau matériau innovant, le Ceratanium – une première dans une Montre d’Aviateur. Avec la Montre d’Aviateur Double Chronographe Top Gun Ceratanium (réf. IW371815), la manufacture propose en outre le tout premier modèle d’aviateur « jet black ». Alliant les avantages du titane et de la céramique grâce à une composition révolutionnaire, ce matériau breveté est aussi léger et incassable que le titane mais aussi dur et résistant aux rayures que la céramique. Il convainc également par son excellente tolérance cutanée, sa résistance élevée à la corrosion et sa couleur noir mat. Ce matériau a permis à IWC de concevoir son tout premier design entièrement noir, sans aucun revêtement – y compris tous les composants de la montre, tels que les poussoirs ou la boucle ardillon. Le double chronographe possède un mécanisme intégré de rattrapante pour mesurer simultanément deux laps de temps courts. Il est animé par le calibre 79230 à remontage automatique qui offre une réserve de marche de 44 heures. La montre, dotée d’un cadran noir et d’aiguilles noires, est équipée d’un bracelet en caoutchouc avec insert textile. Source: Le Point.fr

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AIR LEGEND PARIS-VILLAROCHE

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8-9 SEPTEMBRE 2018

Te x t e e t p h o t o s J e a n -Yv e s V A N

Morane Paris

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M

elun Air Legends 2018 Du neuf dans les meetings aériens ! Il y avait bien longtemps qu’on n’avait plus vu cela, tellement les obstacles (coûts des assurances et de la sécurité, mobilisation de bénévoles,…) font qu’il faut une bonne dose de courage (d’inconscience ?) de la part des organisateurs pour se lancer dans cette aventure. Si le titre du meeting vous évoque plus les plaines du Cambridgeshire que la Seine et Marne, rassurez-vous, c’est normal. L’ambition des organisateurs étant de prouver qu’il y a la place pour un équivalent au célèbre meeting de Duxford sur le continent européen. Autant dire qu’ils mettent la barre très haut dès le début ! Melun Villaroche est un lieu chargé d’histoire pour l’aviation française. En effet, ce terrain créé avant la guerre sera dès après la libération le lieu de stockage de Me 262, capturés avant leur départ vers les Etats-Unis. L’un de ceux-ci sera testé sur place, ouvrant le long chapitre des essais en vol à Melun. C’est aussi sur ce terrain que le Dassault MD 450 Ouragan fera son premier vol, un avion qui marquera véritablement le début du règne des avions signés Marcel Dassault. Aujourd’hui, Melun-Villaroche est toujours une plate-forme aéronautique active avec entre autres l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile. A noter aussi la présence d’un musée de l’aviation malheureusement peu connu du grand public. Tout ceci, ajouté à une excellente communication, a fait que ce meeting a vite suscité beaucoup de curiosité de la part des passionnés et du grand public. Parlons un peu du plateau : si l’absence du Yak-3

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F-86 E de Fred Arkary, toujours bloqué à ce moment aux Etats-Unis, nous a privé d’une grande première, le reste des avions présents valait très largement le déplacement tant par la quantité que par la qualité. La partie présentation aérienne était organisée en deux grands tableaux, aviation de transport et seconde guerre mondiale, à quoi il fallait ajouter des démonstrations de voltige moderne et la présence de l’armée de l’air, avec la patrouille de France et le solo display Alphajet et de la marine nationale avec une présentation de quatre Rafale marine. Parmis les warbids, les spectateurs ont pu admirer successivement : Boeing PT-17 Stearman, Vultee BT-13 Valiant, Messerschmitt Me 109 Buchon, Morane Saulnier MS-406, Hawker Hurricane, Supermarine Spitfire, Yakovlev Yak 3 et Yak 11, CAC 14 Boomerang, Consolidated Catalina, North American T-6 Texan, Curtiss P-40 Warhawk, Grumman F4F Wildcat, Grumman TBF Avenger, Chance Vought F4U Corsair, North American P51 Mustang, Morane saulnierMS 500 Criquet (version française du Fieseler Storch), De Havilland DH 115 Vampire, Morane Saulnier MS 760 Paris, Republic P-47G Thunderbold, Hawker Sea Fury, Douglas A1 Skyraider, Lockheed L-12 Electra Junior, Douglas DC3, Nord 2501 Noratlas, Dassault MD 315 Flamant, North American OV-10 Bronco (uniquement dimanche). En comptant les participants militaires, cela fait pas loin d’une soixantaine d’avions. Une telle énumération donne la mesure de ce meeting. Si certains participants sont bien connus et sont souvent présents dans les meetings, d’autres comme le P-47G, le Boomerang, l’Electra , le Vultee BT-13 et le Nord 2501 le sont nettement moins. La présentation en

vol des deux seuls Avenger en état de vol en Europe est quant à elle rarissime. A noter que le statique pouvait être visité durant la matinée, à l’instar de ce qui se fait à Duxford. Une très bonne idée que l’on souhaiterait plus répandue. A ce sujet, les organisateurs avaient tout d’abord prévu de ne pas poser de rubalise ou de barrière entre les spectateurs et les avions. Malheureusement, l’indiscipline de quelques-uns a vite mis fin à cette initiative. A côté des activités aériennes, le public pouvait visiter de nombreux stands (associations, écoles, armée) ainsi que plusieurs reconstitutions de campements. De quoi satisfaire tous les goûts et passer une belle journée en famille. Tout au long du week-end, l’ambiance était très relax. Il est vrai que la configuration des lieux est favorable, avec suffisamment d’espace pour accueillir le nombreux public. Pas de problème non plus pour se positionner pour les photos. Pour une fois, même les photographes n’auront pas grand-chose à redire. Quel est le bilan de ce premier Air Legends Melun ? Pour une première, on est proche du sans faute. Les organisateurs ont réussi à construire une équipe constituée de professionnels aguerris et de bénévoles, motivée et efficace, apte à faire face aux impondérables qui ne manquent jamais d’apparaître. Loin de tomber dans la facilité de la copie, Ils ont su créer de toutes pièces un meeting à partir de recettes éprouvées, mais en réussissant à lui donner une personnalité propre. J’ai hâte de découvrir la prochaine édition.


Boomerang

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Electra 12

Patrouille marine

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Catalina


P40

Yak 11

Piper Cub

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Avenger ampa

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Spitfire

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Avenger Royal Navy

Corsair

T-6 Zero

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BT 13

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Patrouille de France

Noratlas

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C-47


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samoura Hya

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ai riders akuri

テキストと写真 Patrice DOCHAIN

McDonnell Douglas RF-4E Kai

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H

yakuri, un nom connu de tous les ‘Phans’ du Mc Donnell Douglas F-4 Phantom II.

Il sonne comme un cri de Samuraï et sent bon le parfum de lotus. Pour moi, c’est tout d’abord un rêve inaccessible mais qui devient très vite une véritable obsession. C’est décidé, je dois y aller avant le retrait définitif de cet avion mythique appelé localement Kaï. C’est un véritable défi pour moi de me rendre au Pays du soleil levant. J’envisage d’abord des vacances avec mon épouse mais la longueur du voyage l’effraie. Aie ! Grosse déception. Mais l’obsession est tenace. Je continue à me documenter sur la base, les différentes possibilités de voyager, la meilleure saison au niveau météo. Je choisis finalement de rejoindre un groupe de l’opérateur hollandais 4 NL Aviation spécialisé dans les road trip photos d’aviation. Nous sommes alors au mois de novembre 2017. Le voyage se déroulera du 4 au 11 mai 2018 soit 6 longs mois d’attente et surtout …. de rêves. Pendant tout ce temps, je continue de me tenir informer via les réseaux sociaux sur la vie de la base et des escadrilles. Puis finalement le jour J est arrivé. C’est bardé de tout mon matériel photos maintes fois vérifiés que je prends le vol BXL - Heathrow où m’attend le Boeing 777 du vol BA007 qui m’emmènera à l’aéroport de Tokyo Haneda. Je crains la longueur du vol, moi qui ne supporte pas de rester en place trop longtemps. Finalement le vol sera agréable, je m’octroierai même plusieurs longues plages de sommeil au-dessus des steppes de la Sibérie. C’est donc reposé que j’arrive à Haneda où je dois rejoindre le groupe parti quelques jours plutôt que moi. Ils reviennent de Iwakuni où ils ont assisté au meeting. Les présentations faites, nous prenons possession des véhicules de location avant de nous rendre à l’hôtel situé en périphérie de l’aéroport d’Ibaraki / Hyakuri. Après une courte nuit, il est temps de prendre la route pour se rendre là où tous les amoureux de F-4 Phantom II veulent se rendre. Le trajet dure une bonne demi-heure pendant laquelle j’ai le temps de découvrir les campagnes nipponnes parsemées de cultures de riz et de lotus. Quelle propreté, je n’ai pas vu un seul détritus alentour. Les organisateurs ont bien fait les choses. Ils nous ont réservé l’enclos idéalement placé en bordure du taxiway. Celui-ci comprend 3 tours permettant de photographier en toute sécurité les avions qui passent à quelques mètres seulement de nous. Il est 7h30 du matin, la base se réveille. On attend que le propriétaire vienne nous ouvrir les portes du ‘paradis’. Le voilà enfin. Encore quelques centaines de mètres et nous sommes enfin arrivés. La première journée de spotting peut débuter. A peine arrivés que la patrouille QRA (Quick Reaction Alert) met en route ses réacteurs. Ils se présentent en bout de piste pendant que l’on déballe très vite notre matériel photo. Le premier appareil allume sa post-combustion, s’élance puis stoppe sa course après quelques mètres seulement avant d’emprunter le chemin du shelter de garde. Eh oui, les QRA ne décollent pas toujours à Hyakuri, souvent ils ne font que simuler un décollage d’urgence. Quelle frustration ! Quelques minutes plus tard, un clairon se fait entendre du bâtiment principal. C’est la levée du drapeau, signe que la vraie activité commence. Les portes de tous les hangars s’ouvrent alors. Un balai incessant de mécanos et tracteurs sortent les Phantom II, les appareils d’entrainement Mitsubishi T-4 ainsi que les hélicoptères UH-60J et avions U-125A de l’unité de recherche et sauvetage locale. Le premier bâtiment, sur notre droite, est celui abritant le 501 Hikotai et ses RF-4 Phantom II de reconnaissance. Nous avons de la chance, les Phantom RF-4E/EJ de couleur bleue ainsi que vert et beige sont préparés pour voler. Plus loin, on peut apercevoir les mécanos s’affairer autour des appareils F-4EJ version chasseur des 301 et 302 Hikotai. Il est maintenant 8h30 et ce sont 4 RF-4E Phantom II qui s’élancent en premier sous un ciel nuageux. Ils sont suivis par 4 chasseurs F-4EJ du 301 Hikotai. A partir de ce moment, l’activité de la base sera intense jusqu’en fin de journée. Ce sont pas moins de 5 vagues de 4 à 8 avions qui se succèderont tout au long de cette première journée dans l’antre des Samouraï Riders. Le seule ‘petite’ déception sera de ne pas avoir pu voir voler les avions aux couleurs du 302 Hikotai portant l’emblème d’un Aigle stylisé. Pour la seconde visite réalisée le vendredi 11 mai, le soleil est présent dès notre arrivée et les premiers vols débutèrent également à 8h00 pile. Ce sont les RF-4E/J qui partent en premier suivis par les avions des 301 et enfin ceux du 302 Hikotai tant attendus. Tout comme lors de ma première visite, les décollages et atterrissages d’avions et hélicoptères se succèderont dans un rythme effréné tout au long de la journée. C’est vers 17h que les derniers avions reviennent à la base sous une magnifique lumière mettant fin à ce fabuleux voyage au Japon. Nos cartes photos remplies de belles images, nous regagnons la voiture direction l’aéroport de Haneda pour notre dernière nuit au Japon.

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302nd Hikotai

501 HIKOTAI

301nd Hikotai

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Axalp 2018

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10 et 11 octobre 2018

Te x t e e t p h o t o s Devid Ryckewaert

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onjour à tous

Vous connaissez maintenant mon attirance pour le pays de Guillaume Tell. Et oui, c’est un peu ma deuxième patrie. Alors quand le mot Axalp croise les dates de mon calendrier, il ne me reste plus qu’une chose à faire, prendre le matériel, la valise et faire le plein de carburant pour m’y rendre. Après une nuit de route sans problème, je rejoins la base de Meiringen au petit matin. Celle-ci est bien le centre logistique de toute cette campagne de tir 2018. En effet les Suisses, comme chaque année à la même période, font une campagne d’exercice de tir dans les montages. Exercice militaire non fermé, heureusement pour nous, où il est facile de participer en tant que spectateur… Mais il faut le mériter. Effectivement, c’est seulement après plusieurs longues heures de grimpe, en partant très tôt le matin, à la lueur des lampes frontales, que vous pouvez accéder à l’emplacement prévu et encadré par l’armée, pour des questions de sécurité évidentes. Comme il est prévu que je reste plusieurs jours, je commence mon reportage en bas, autour de la base de Meiringen, afin de trouver les meilleures condi-

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tions photo. Cette base, à ce niveau-là, est très généreuse, avec une multitude de points spot, car en haut nous sommes placés un peu en contre-jour, sur un spot unique si on veut respecter les consignes. D’autres points sont effectivement fréquentés, mais sans encadrement et plus difficiles d’accès. Et c’est pour moi le moment de photographier le balai incessant des hélicoptères, qui jouent à l’accesseur pour les VIP et équipes de travail, sans oublier le départ de la démo du Bambi Bucket. Du côté des avions, il n’y a que les F18 qui se posent, les F5 partent et retournent Emmen. Ce qui est bien dommage, car j’aurais bien voulu les photographier encore un peu, leur retrait est bientôt annoncé. Le lendemain, mon reportage prendra une dimension extraordinaire, je dois remercier les forces suisses pour son accueil et surtout la petite balade qui a évité à mes pieds de souffrir. Quel beau souvenir que ce vol en Puma pour accéder au sommet ! Merci. Une fois héliporté, je rejoins l’emplacement qui est réservé à la presse. Précision suisse, le show commence à 14h00 pile. Les avions déboulent de l’arrière de la montagne à une vitesse incroyable, accompagnés d’un vacarme agréable à mes oreilles, puis ils visent et tirent en une fraction de seconde.

Il faut être très réactifs pour arriver à les photographier. Un vrai spectacle en 3D, la montagne en fond, le bruit des réacteurs plus le bruit des rafales de canon. J’en profite largement. Il est déjà temps de rejoindre, je vais presque dire… mon Super Puma, qui m’embarque pour rejoindre la base dans un vol en descende rapide. Et oui cette merveilleuse journée est passée bien trop vite. Elle restera gravée dans mes souvenirs les plus exceptionnels. Sur la page de droite, on peut voir un Super Puma hélitreuillé un Bambi Bucket, le réservoir rempli de presque 2500 litres d’eau. Il présente l’avantage de pouvoir facilement se remplir dans un lac, un étang ou une réserve d’eau, sans revenir sur sa base, ce qui est un gain de temps indéniable lors de la lutte incendie. Quant au F5, après plusieurs années de bons et loyaux services, il serait prévu qu’ils soient bientôt retirés, sauf ceux qui volent pour la patrouille suisse. En effet, cela fait quarante ans que le F5 sillonne les cieux suisses. Selon la rumeur, les derniers seraient rachetés par les USA, comme les 36 précédents, qui en 2006 ont rejoint la base NAS Fallon pour y jouer le rôle d’agresseur.


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Aerospatiale AS-332M1 Super Puma T-320

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Eurocopter AS-532UL Cougar T-339 McDonnell Douglas FA-18C Hornet J-5011

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Pilatus PC-6 Turbo Porter V-622

Eurocopter EC-635P-2 T-367

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Eurocopter AS-532UL Cougar T-340

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FLORENCE BRIALMONT

Le Commandant

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Le Co-Pilote

Téléphone : +32 (0)478 72 18 28 Email: info@florencebrialmont.be

L’Hôtesse de l’air

La Voyageuse


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ir Lines Le monde de l’aviation ou les héros des temps modernes.

Attirée depuis toujours par l’aviation et ses symboles de bravoure, Florence Brialmont a nourri un imaginaire propre autour des héros qui façonnent cet univers.

C’est tout naturellement que son style, simple et épuré, se mêle et s’accorde avec le monde de l’aéronautique et ses lignes pures. De ce mélange est née cette collection, de cinq silhouettes, toute en légèreté et en élégance. Cinq figures emblématiques de l’aviation.

https://www.florencebrialmont.be

Le Mécano

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Te x t e e t p h o t o s Pat r i c e D o c h a i n J e a n Pa u l L a rd i n o i s

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Ce fut longtemps un rêve, le voici enfin réalisé. Samedi 24/11 au matin. Je me présente à l’enregistrement de Zaventem pour un bien long voyage. Après une escale à Istamboul, je re-prends un vol en A330-200 pour enfin arriver à l’Aéroport international Imam-Khomeini de Téhéran dans la nuit, et ce n’est pas encore ma destination finale. Téhéran Il est une heure du matin, il pleut... Le temps de réunir tout le monde, nous rejoignons l’hôtel et je m’endors rapidement. Quelques heures de sommeil plus tard, trois heures en fait, j’attaque un bon petit déjeuner, il faut absolument reprendre des forces pour cette deuxième journée de voyage. Ah oui, il pleut toujours ! Dimanche 25/11 Tout le monde monte dans le bus pour rejoindre le deuxième aéroport de Téhéran, l’Aéroport Mehrabad. Un vol bien tranquille, sauf l’arrivée sur l’île qui fut quelque peu tourmentée, hé hé hé… Un gros orage nous accueille. Le temps de récupérer les valises, de sortir du terminal, on se fait rincer copieusement. Les orages ici, ce n’est pas triste. On s’engouffre dans les minibus, qui nous conduisent à l’hôtel. Attribution de nos chambres, après avoir rempli la fiche et donner notre passeport. Vite une douche, suivie d’une balade dans le quartier afin de trouver un snack ou un resto. Lundi 26/11 Il tombe encore quelques gouttes, mais bientôt apparaît un magnifique soleil et cela va chauffer (coup de soleil garanti). Après le petit-déjeuner, nous embarquons dans les minibus pour arriver au hall des expositions et recevons l’accréditation photographe et un gilet jaune (tiens tiens, ici aussi. Non, sérieusement, ici ce n’est pas le genre de la maison). Nous effectuons un rapide, mais très rapide tour du salon. En fait, nous

cherchons un accès ouvert pour y faire les arrivées. Et là, nous commençons à tourner en rond. Par ici, non par là, non, vous ne pouvez pas y aller, pas avant telle ou telle heure. Bref, retour au point de dé-part. Résignés, nous attendons 13H00 en revisitant le salon. Re minibus et cette fois-ci c’est pour arriver au salon VIP et des équipages. Notre porte d’accès presse pour l’accès au meeting : nous recevons un verre de bienvenue (jus de raisin muscat). Re re minibus dans l’enceinte, qui va nous déposer cette fois devant la ligne et le mini statique, le plus beau à mes yeux : juste 5 avions un C130, un PC7, un Tucano, un F5 avec les deux dé-rives et… et… et… et oui un F14 majestueux ! Le monstre, mais putain quel bel avion. Allez, on sort le matos et on entend bien photographier à tous-va. Puis la première démo commence avec le PC7, suivi des parachutistes, la démo de deux F5 à double dérive, wahoooo, ça pousse, et en plus assez bas. Vient ensuite l’opportunité de passer au côté sud, ce qui nous avait été promis. Tout le monde embarque, cherchant à être le mieux placé par rapport au soleil. Le bus roule un peu, puis s’arrête juste au moment où deux SU22 font leur démo... Presque impossible pour moi de descendre, sortir le boîtier, le coupler à l’objectif, que c’est déjà fini pour les SU22. Je râle sec. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, mais tout de même, quelle idée de changer de place lors des démos. Bref, refait comme un bleu. Puis le chauffeur, qui a visiblement raté le convoi, nous ramène au point de départ. Contre fortune bon cœur, nous ressortons le matos pour faire ce qui arrive au loin. Trois F4 entourés de deux F14, j’ai failli avoir un arrêt cardiaque. Séparation du bloc avec deux nouveaux pas-sages des F4, suivis de deux passages des F14. Cela se calme, enfin pour moi, avec les Baltic Bee suivis d’une dernière démo des trois Tucano. Les Russes, avec un Iliouchine Il-76 suivi des Mig 29 de

la patrouille Striji, puis encore deux arrivées d’hélicoptères, un Mi17 et un Sea King de la navy iranienne... Deuxième arrêt car-diaque de la journée. Vers 17H00, on nous pousse gentiment vers la sortie, de toute façon il fait déjà noir. Les conditions n’étaient pas tops, mais pour un premier jour ce n’est pas mal, pas mal du tout même. Retour à l’hô-tel, douche, resto, cigare et visionnage des photos du jour sur la terrasse de l’hôtel. Mardi 27/11 Nous avons démarré notre journée un peu plus tard ce matin, avec un rendez-vous vers 11h00 devant l’entrée de l’hôtel pour nous rendre au salon. Certains l’ont revisité, d’autres ont attendu dehors. Après le petit contrôle sommaire, juste un passage des sacs photos dans la machine à rayons, nous sommes dans le salon VIP qui nous donnent toujours l’accès à l’enceinte aéroportuaire. Nous montons assez rapidement dans les navettes. Ils nous conduisent vers le statique, mais là nous restons assis, car ce n’est pas le bon endroit pour nous. Discussion entre les chauffeurs, la sécurité, les militaires, les organisateurs, certains disent oui, d’autres non, puis au bout d’un bon quart d’heure qui nous parait durer une éternité, c’est le oui tant attendu pour rejoindre le côté sud. Le convoi repart pour faire tout le tour de la piste, ici on ne la coupe pas. On nous dépose à un endroit bien délimité. Je prépare mon matériel et à 2h00 le show commence. Je vous fais le détail : Les parachutistes (une bonne dizaine) Démo de deux SU22... A tomber Démo de trois Tucano Démo du PC27 Démo de deux F5 double dérive Passage d’un C130 avec largage de plusieurs caisses de ravitaillement. Passage en formation d’un 707 ravitailleur, suivi de trois F4 et deux F14 en position externe Break de la formation au loin Un passage des trois F4 avec break Un passage avec les F14 avec break Retour des F5 et atterrissage de ceux-ci La démo tant attendue des Baltic Bee,

point d’orgue de notre déplacement (non, je rigole) Et pour terminer la patrouille russe avec les mig29 en deux temps : le solo (époustouflant), puis la formation. Mercredi 28/11 et jeudi 29/11 Les journées sont un copier-coller par rapport à mardi. Sauf que le 707 a été remplacé par un 747 ravitailleur, toujours suivi par les trois F4 et les deux F14 . Un SU22 diffèrent et deux F4, aussi différents en immatriculation, dont un avec des couleurs un peu plus foncées (d’après les Hollandais teinte d’origine US) avis aux spécialistes. Jeudi soir, après le show, nous restons sur place, car nous repartons dans la foulée sur Téhéran. Vendredi 30/11 7h00, petit déjeuner suivi de l’embarquement dans un car, pour faire un petit tour touristique de la ville. Nous nous arrêtons devant l’ambassade US, puis nous admirons l’architecture d’un pont pédestre qui relie deux parties de Téhéran, arrêt suivant et très rapide à la tour Milad, tour haute de 435 mètres, puis vient la tour Azadi, rebaptisée Tour de la Liberté. Pour terminer, le mausolée de l’Ayatollah Khomeini : l’intérieur est magnifique. Vers 13h00, retour à l’aéroport pour prendre un premier vol jusque Istambul, suivi de celui pour Bruxelles.

‫منونمم یلیخ‬

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Trois F4 venant de la base tactique , Bandar Abbas

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I’m a poor lonesome spotter I’ve a long long way from home And this poor lonesome spotter Has got a long long way to home Over mountains and over prairies But so happy that this dream has become a great adventure 83


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