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Éditorial

Bulletin bibliographique Des livres pour les petits Face aux défis idéologiques p. 3-10 p. 4-5 p. 7-8

Des bd pour les jeunes

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p. 9-10 Le Salon du Polar au Bouchon des Cordeliers p. 11 L’humeur de Précy : Comme une lettre à la poste ? p. 12 Nos prochaines rencontres p. 12 Bulletin d’adhésion p. 12

ÉDITORIAL

LE CHANT ET LE TEXTE

Nous avons choisi, pour ce numéro sortant juste avant les fêtes de Noël et du Nouvel An, une illustration proposée par l’Opéra de Lyon pour l’un de ses concerts de fin d’année. Il s’agit de la basilique Saint-Bonaventure, haut lieu dont la réputation a depuis longtemps dépassé la région lyonnaise, ne seraitce que parce que, dans ce qui était l’église des cordeliers (ou franciscains), mourut le grand théologien saint Bonaventure, au cours du deuxième concile de Lyon en 1274. Aujourd’hui, entre autres, un sympathique bouchon perpétue le nom des Cordeliers (voir page 11).

C’est la maîtrise de l’Opéra de Lyon, très présente dans les productions lyriques de la saison 2022-2023, qui y interprète ces chants de Noël sous la direction de Karine Locatelli. Sont ainsi recréées quelques-unes des mélodies connues de beaucoup, surtout dans leur enfance.

On pourra ainsi entendre plusieurs pièces de Benjamin Britten (1913-1976), extraites notamment de A Ceremony of Carols et de sa Sérénade, op. 31. Il y aura aussi la Farandole extraite de L’Arlésienne de Georges Bizet (1838-1875). Elles seront suivies de l’Angel’s Carol de John Rutter (né en 1945), d’At the River, des Old American Songs d’Aaron Copland (1900-1990), du Psaume 23 des Chichester Psalms de Leonard Bernstein (1918-1990) et d’In the Bleak Midwinter de Gustav Holst (1874-1934). Les deux représentations se tiendront le dimanche 11 décembre à 16 h et le samedi 17 à 19 h (réservations au 04 69 85 54 54).

Ces mélodies du temps de Noël, généralement associées à l’époque hivernale, nous rappellent l’heureux mariage du chant et du texte qu’elles promeuvent. Elles plongent en fait dans la nuit des temps, non seulement par leur inspiration religieuse ou leur mémorisation durant des générations mais aussi par cette conjonction de la musique et du texte. On peut d’ailleurs rappeler que, à la Renaissance, Lyon fut un centre important pour l’impression des notes dès la fin du XVe siècle.

Un amoureux des lettres peut difficilement ne pas s’intéresser et même se passionner pour la musique. Dans ce numéro des Lettres de la Sélyre vous trouverez en tout cas beaucoup de livres et d’albums destinés aux enfants, y compris avec quelques sons.

J.É.

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