La pluie de pierres Texte de Guillaume Dalaudier Couverture et illustrations rĂŠalisĂŠes en 2011 par Gwenran
Sommaire La pluie de pierres
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Présentation de Guillaume Dalaudier
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Présentation de Gwenran
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Mentions légales
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Résumé
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La pluie de pierres
a forêt s’étendait à perte de vue, escaladait les reliefs du terrain et les accompagnait dans leurs dépressions les plus vertigineuses. Ici et là, de petites collines parvenaient malgré tout à échapper aux doigts crochus des chênes et dressaient leurs crânes chauves, telles des îles vertes sur un océan d’ombres. Peu d’humains osaient s’enfoncer dans ces terres inconnues. Les légendes y rampaient, drapées de brume ; elles s’enroulaient autour des racines pourries d’humidité et murmuraient leurs secrets aux oreilles des fantômes blanchis par les âges. En vérité, ces absurdes superstitions provoquaient bien des crises de rire chez les lutins qui vivaient là. Ils surveillaient parfois l’orée de leur forêt en quête d’un bûcheron plus téméraire qu’un autre. Alors ils jouaient de leurs flûtes et plaisantaient en montrant du doigt ce géant maladroit qui roulait ses gros yeux effrayés à la recherche de l’origine du vacarme. Leur plaisir ne connaissait plus de limite quand l’humain s’enfuyait enfin pour ne plus jamais revenir. Épouvanter les paysans offrait le double avantage d’animer leurs journées et de tenir éloignés les curieux. Si ces bois avaient mauvaise réputation, c’était bien sûr grâce à leur imagination débridée. Cependant, au fond d’eux, ils savaient que cette situation ne pourrait durer. Un jour viendrait où un courageux révèlerait la supercherie. D’ici là, peut-être auraient-ils rejoint la terre promise. La terre promise… Un monde sans humains, calme, rêvé, une sorte de paradis. Voilà douze ans qu’on leur avait 4
fait miroiter cette possibilité, et depuis lors, ils œuvraient sans relâche pour remplir honnêtement leur part du contrat. Malheureusement, les lutins ne sont pas des êtres particulièrement férus de travail. Les voir traîner la patte pour se rendre sur les lieux d’une nouvelle mission ne constituait donc pas une chose rare. Deux d’entre eux, par exemple, grimpaient depuis plus d’une heure une côte très raide. Ils ahanaient sous l’effort quand celui qui ouvrait la marche décida de s’autoriser une pause. Après avoir réussi à reprendre son souffle, il se sentit le devoir de la justifier par une question de pure rhétorique, posée pourtant d’une voix très sérieuse : — Il faut vraiment monter tout là-haut ? — Ouaip, répondit son acolyte déjà assis pour profiter au maximum de la halte, d’ailleurs on est en retard. On ne peut plus lambiner ! Une pluie de pierres, qu’il a dit l’autre. Je ne vois pas de meilleur endroit que le sommet de cette colline pour y installer nos catapultes. Sauf si tu sais voler ? Le premier lutin arborait un ventre très rond qu’il semblait craindre de perdre à force d’efforts : ses yeux inquiets ne cessaient d’effectuer des allers-retours entre son nombril et le sommet. À la déception qui brillait dans son regard, il était évident qu’il ne savait pas voler. Néanmoins, il ne put s’empêcher de continuer à pester : — M’enfin une pluie de pierres, il est marrant l’autre. Pis faut voir ce qu’il appelle « pierre ». Je suis sûr qu’on ne parle pas de la même chose. Il est au courant qu’on ne peut pas déplacer des montagnes du haut de nos deux pommes et demie ? 5
— Il doit s’en douter quand même depuis le temps. On n’est pas magiciens. La remarque les fit sourire : leur tâche depuis douze ans consistait justement à réaliser des tours de magie. Comme on ne pouvait pas réaliser un bon ouvrage le ventre creux, ils décidèrent de prolonger la pause pour dévorer deux des gâteaux de leurs besaces. Repus, ils reprirent la route sans trop s’appesantir sur l’idée d’une sieste. Le chemin grimpait en lacets sur le flanc de la colline. Parfois, d’autres retardataires émergeaient des nombreux sentiers qui le rejoignaient. Certains se montraient plus consciencieux et les rattrapaient en courant, si pressés qu’ils prenaient à peine le temps de les exhorter à marcher plus vite. Cependant les deux lutins ne s’en laissaient pas conter et continuaient cahin-caha, ce qui, de leur point de vue, constituait un bel effort. Enfin ils sortirent du couvert des arbres et parvinrent au sommet. Une activité fébrile régnait sur la clairière qui couronnait le mont comme une tonsure la tête d’un moine. Environnés de tas d’outils et de planches, des dizaines de lutins s’activaient : ici on acheminait divers matériaux que d’autres s’échinaient à assembler, là un grand-père à la barbe blanche tentait de réunir les plus jeunes pour les envoyer chercher des pierres. Le calme de la forêt avait sans prévenir laissé place à une symphonie de bruits en tout genre. En guise d’instruments, des scies et des marteaux manipulés par un orchestre de petites gens qui s’accompagnaient en pépiant à tue-tête pour se donner du cœur au ventre. Ils chantaient faux et aigu, mais cela ne semblait 6
pas les déranger ; une oreille étrangère aurait qualifié cette cacophonie de concours de la pire des chorales. Malgré le désordre apparent, le travail avançait. Sous les ordres hasardeux des plus vieux, le petit peuple remplissait sa part du contrat et se bousculait pour finir la tâche à temps. Une centaine de catapultes avaient déjà été assemblées en moins de deux jours mais il en fallait au moins le double, et ils avaient à peine commencé à entasser les projectiles. Le signal devait survenir en fin de matinée, il ne leur restait que très peu de temps ! — Eh ! Vous deux ! appela un lutin autoritaire au bonnet jaune et vert. Oui, vous deux, les bras ballants, les yeux comme des billes. Vous vous activez un peu, vous me prenez ces brouettes et vous partez à la recherche de pierres. Vite ! Sinon c’est vous que je catapulte ! Le duo sortit de son hébétement et retourna illico dans la forêt s’acquitter de la commission, oubliant les brouettes dans sa précipitation. Ce n’est que de retour dans les bois, après avoir empilé deux tas de cailloux, qu’ils se soucièrent du moyen de les remonter. — Allez chercher des pierres, allez chercher des pierres, il est drôle l’autre, et comment qu’on fait pour les ramener ? se plaignait le plus bedonnant en escaladant son monticule pour s’y installer. Il sortit un petit coussin de sa besace, qu’il cala sous ses fesses avec un grand sourire satisfait. — Faisons une pause, déclara son compagnon en l’imitant. Tiens, prends un gâteau, ajouta-t-il. Ça aide à la réflexion. 7
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Le lutin attrapa la galette au vol et mordit dedans sans attendre. Les deux compères se lancèrent alors dans une longue discussion à propos des vertus de la nourriture. Le soleil montait dans le ciel, se rapprochait de son zénith. Le temps pressait ! Ils s’en rendirent compte. Et réorientèrent leur conversation sur le chapitre des pierres : — Tu vas voir que si nous retournons chercher une brouette, on va encore en prendre pour notre grade. Non, il faut faire preuve d’initiative. Construisons notre propre brouette. — Trop long, et si nous en volions une ? Avec tous ces gens qui travaillent au chantier, il doit bien y en avoir un qui ne surveille pas son matériel. Comme il terminait sa phrase, un couinement régulier et aigu attira leur attention. Les lutins s’entreregardèrent. Regardèrent leur confrère qui tractait péniblement une petite charrette aux roues mal graissées. Se regardèrent de nouveau, sans rien dire. Puis, comme une seule créature, bondirent vers le nouveau venu : — Hey ! Toi ! Le chef te cherche partout ! Vite, il faut que tu remontes là-haut ! Laisse tomber ta carriole, on s’occupe de tout !
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n peu plus bas dans la forêt, Merlin s’agitait devant la tente du roi Arthur : l’ennemi ne tarderait pas à attaquer. De son côté, tout était prêt, mais les lutins avaientils eu le temps de s’organiser ? Il retourna auprès du feu pour tenter de se calmer. 9
Voilà bien des années que ces petites créatures lui venaient en aide. Il n’avait jamais eu à s’en plaindre, mais il ne leur avait jamais non plus demandé une pluie de pierres. Jusqu’à présent, ils exécutaient des tâches simples, comme fertiliser un terrain, dérober un objet ou saboter des machines de guerre. Parfois, ils chantaient pendant la nuit pour effrayer des paysans. Cela pouvait aussi inquiéter des soldats : une garnison entière avait déjà déserté à cause de leurs facéties. Mais une pluie de pierres ! Comment diable avait-il pu être assez imprudent pour demander un tel exploit ? Il fallait dire que la situation actuelle appelait à réaliser de grandes prouesses. Arthur, dans un stupide excès de témérité, avait quitté Camelot pour harceler les Pictes. Seulement, il n’avait rien trouvé de mieux que de s’entourer d’une toute petite dizaine de guerriers afin de partir attaquer leur vaste territoire. L’idée était de passer inaperçu, de tomber par surprise sur les ennemis. Même si pour le moment cette technique avait fonctionné, Merlin ne voyait pas trop comment elle aurait pu tourner à leur avantage vu qu’à douze contre tout un pays on ne pouvait guère provoquer autre chose que des fous rires. De toute façon, les éclaireurs étaient revenus pour signaler qu’une importante troupe se dirigeait droit sur eux. D’une manière ou d’une autre, ils avaient été découverts et l’affrontement restait la seule solution, la fuite n’étant pas une option pour Arthur et sa fierté sans borne. La gloire ou la mort ! Le roi s’était donc fendu d’un petit discours pour galvaniser sa troupe, vantant leur force et les pouvoirs de son 10
magicien si cette dernière venait à leur manquer. Les acclamations qu’il obtint en retour sonnaient un tantinet faux. Oui, ils étaient prêts à le suivre jusqu’au bout du monde, oui ils aimaient leur maître. Mais il ne fallait pas oublier qu’ils n’en menaient pas large, perdus dans une forêt hostile, terre d’ennemis qui convergeaient d’ailleurs dans leur direction. Autant dire qu’ils s’égosillèrent pour faire plaisir à Arthur, avant de retourner concupiscer leurs chausses dès qu’il eut le dos tourné. Dupe à moitié, le monarque ne comptait donc pas vraiment sur eux pour assurer son succès. Comme d’habitude, en cas de coup dur, le roi se tournait vers son magicien. Si Merlin se félicitait d’avoir réussi à s’imposer comme un conseiller incontournable, il se maudissait en revanche des conséquences que cela entraînait quelquefois. Personne ne connaissait son secret : il tenait plus du prestidigitateur que du sorcier. Toute sa supposée magie n’était que des tours de passe-passe qu’il organisait avec l’aide du petit peuple, dont le territoire, par chance, jouxtait celui des Pictes. Merlin avait passé un pacte avec eux, voilà une douzaine d’années : il leur révèlerait l’emplacement de l’île d’Avalon s’ils acceptaient de le servir pendant vingt ans. Pour un peuple dont la moyenne d’âge dépassait avec aisance les deux cents années, ce n’était pas si cher payé. Avalon constituait en effet une sorte d’Eden pour les lutins, un paradis qu’ils n’aspiraient qu’à retrouver. Depuis l’arrivée des chrétiens, les druides qui se préoccupaient de leur sort se raréfiaient, tandis que les hommes leur donnaient de plus en plus souvent la chasse. Pour les moines, 11
ils étaient des créatures de Satan. Avalon devenait leur unique porte de sortie et Merlin un des rares humains à en connaître l’emplacement exact. Voilà bien la seule chose utile que lui ait jamais enseignée son diable de père. Honnêtes, les lutins remplissaient toujours consciencieusement leur part du marché. Seulement, il craignait de leur en avoir trop demandé cette fois. Le bruit grave et rauque d’un cor déchira soudain l’air. Merlin avait bien souvent entendu ce son : l’ennemi était là. Les yeux plongés dans le feu, il s’appliqua à respirer profondément, à essayer de calmer la panique qu’il sentait toujours monter en lui à l’approche d’une bataille. Derrière lui, il entendait les bottes des soldats du roi qui couraient rejoindre leurs postes dans les arbres, arcs en bandoulière. Une main ferme se posa sur son épaule et le fit sursauter. Pas besoin de se retourner pour savoir à qui elle appartenait. Au bout de quelques secondes, elle se retira et Merlin entendit le bruit des pas d’Arthur s’éloigner. Pas un mot. Juste une main confiante posée sur son épaule. Il inspira une dernière fois et rejoignit son roi à l’orée de la grande clairière sur laquelle ils avaient décidé de faire tomber la pluie de pierres. Arthur connaissait son adversaire. Bien que les Pictes soient un peuple habitué à vivre dans la forêt, ils préféraient largement les batailles sur de grandes plaines aux escarmouches parmi les troncs. Selon eux, les lâches s’échappaient trop facilement dans les ombres des futaies. Un vrai combat loyal devait se dérouler face à face. Aussi choisirent-ils de se répandre dans la clairière, comme le roi l’avait prévu. Merlin les regardait s’accumuler devant lui, 12
lui qui se dressait seul avec Arthur face à eux. Tous les soldats s’étaient cachés dans les arbres. Un ordre qu’ils avaient suivi sans discuter... Un terrible sentiment de solitude oppressa le magicien tandis que des centaines de Pictes aux visages peinturlurés riaient et frappaient leurs armes contre leurs boucliers. Le bruit qu’ils produisaient devint insoutenable. — C’est le moment. Comment Arthur faisait-il pour conserver une voix si calme ? Merlin avait beau rattraper sans cesse les bêtises de son souverain, il fallait reconnaître à ce dernier qu’il se trompait toujours avec assurance. Jamais il ne laissait transparaître ses doutes. Le magicien s’exécuta. Il s’empara du flambeau qu’il avait mis de côté pour cet instant, le plongea dans le feu et le leva bien haut en s’approchant de la horde. Son roi restait en retrait, convaincu du succès de sa prestation. Merlin était loin de ressentir le même aplomb mais il n’avait plus le choix. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur, et c’est ce qu’il fit en se dandinant devant l’ennemi. Danser pour simuler une incantation relevait de ses tours de passe-passe habituels, mais en général il ne le faisait pas à portée de flèches. Il lui fallut quelques secondes pour retrouver son aisance ; bientôt, il se mit à agiter ostensiblement son flambeau tout en déclamant des mots sans aucun sens. Il voyait les Pictes le montrer du doigt en riant. Combien de temps avant qu’ils se lassent du spectacle et lui décochent un trait ? Pourvu que les lutins voient le signal. Pourvu que les lutins aient fini les préparatifs. 13
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Une petite pierre rebondit sur un casque picte. L’impact projeta au sol le soldat qui entreprit aussitôt de palper le sommet de son heaume. Les rires autour de lui cessèrent et de nombreux nez se pointèrent vers le ciel. Une autre dégringola, puis encore une autre, et Merlin se replia au couvert des arbres, suivi d’Arthur. Bientôt, une véritable pluie s’abattit sur les sauvages. Les cailloux, ridicules par leurs proportions, tombaient de si haut qu’ils devenaient mortels avec la vitesse. Beaucoup de Pictes ne possédaient pas de casques, d’autres étaient torse nu. En un flot continu, les pierres fondaient sur eux, composant toutes sortes de sonorités. Des bongs et des bams sur les boucliers, des craquements dégoutants lorsqu’un bras ou un crâne se brisait. Contre le cuir, elles provoquaient des chuintements à peine audibles, tandis qu’elles produisaient un son plus mat en s’étouffant dans l’herbe. Bing, le bruit aigu d’un caillou qui heurtait un autre. Et en fond, des cris. Des cris d’incompréhension, des prières, des hurlements de douleurs. L’armée picte tournait en rond, se bousculait pour tenter d’échapper à la damnation. Leurs bottes piétinaient l’herbe, leurs armes s’entrechoquaient comme ils les jetaient à terre. Bientôt le vacarme diminua, les cris s’estompèrent. On entendait encore des râles. Merlin rouvrit les yeux. Car il les avait fermés en s’apercevant que les lutins jetaient des pierres à peine plus grandes qu’eux. D’après les bruits, il se doutait que le plan s’était mieux déroulé que dans ses craintes, mais il n’avait pas osé regarder. Rien ne laissait présager cette victoire éclatante : les blessés rampaient parmi les cadavres, il n’y avait plus un Picte debout. 15
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Tous ceux qui le pouvaient avaient fui. De leurs cachettes dans les arbres, les hommes d’Arthur exultaient. On entendait des vivats fuser à travers la futaie, Arthur lui-même applaudissait et complimentait son enchanteur. Cette victoire, à dix contre cent, était exceptionnelle ! Oui, ils remportaient un succès fantastique ! Merlin souriait et recevait les acclamations, parcouru par des frissons de plaisir. Déjà, il imaginait le retour à Camelot : avec leur tendance naturelle à l’exagération, les soldats conteraient dans chaque taverne un récit mythique. Ce ne serait plus une pluie de petits cailloux, mais bien une véritable avalanche de rochers. L’ennemi n’aurait pas fui en partie mais serait mort écrasé ! Merlin jubilait. Finalement, les lutins avaient réussi à déclencher une pluie de pierres digne de ce nom. Du moins, serait-ce que l’histoire retiendrait. Voilà tout ce qui comptait. Il fit un clin d’œil en direction de la colline sur laquelle il savait perché le petit peuple, et alla fêter sa victoire de son côté. Il ne pouvait pas les voir, mais là-haut, sur le sommet de la colline, les lutins célébraient eux aussi leur réussite. Ils avaient vu le groupe d’ennemis s’enfuir sous leur avalanche et n’avaient dès lors pas douté un instant de la réussite de leur mission. Pour eux, la pluie de pierres était un succès complet ! Deux d’entre eux se vantaient particulièrement. Le premier bombait son gros ventre et assurait qu’il avait remonté à lui tout seul près de cinquante kilos de pierre, tandis que son compagnon transpirait à force de mimer les travaux qu’il affirmait avoir accomplis dans la journée. Pour 17
preuve, ils exhibaient une charrette cassée, prix à payer de leur labeur. Ensemble, ils captivaient la foule qui les écoutait avec avidité, sans se douter qu’un lutin au bonnet jaune et vert les regardait en regrettant de n’avoir pas mis sa menace à exécution.
Fin
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Guillaume Dalaudier Guillaume Dalaudier est né en 1986 à Saint Germain en Laye. Malgré son amour des voyages, il n’a pas beaucoup bougé depuis, migrant simplement de la banlieue sud à celle du nord. Un quotidien un peu gris a sans doute servi de point de départ à une envie dévorante d’évasion. Au début, il s’agissait de lire tout ce qui pouvait lui tomber sous la main… et puis un jour il s’est lancé lui aussi dans l’écriture. Il a commencé avec des nouvelles, surtout du fantastique ; et comme quelques webzines lui ont fait le plaisir de le publier, il a tenté l’aventure des romans. Voilà pourquoi on peut trouver les passagères du Paragon aux éditions In Octavo, une enquête sur fond de colonisation du nouveau monde. Vous pouvez visiter son blog à cette adresse : www.terres-inconnues.fr. Même s’il ne le met pas très souvent à jour, c’est un bon moyen pour retrouver ce qu’il a publié.
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Gwenran A la fois illustrateur et bédéiste, Gwenran, de son vrai nom Jean Bonomo, est un touche à tout de talent. Passionné par l'imaginaire, il a participé à plusieurs ouvrages : Le Dictionnaire des langues Naines et Orques, Le livre des dragons et du petit peuple, Pirates et Flibustiers, sans oublier la publication de bandes-dessinées dans la revue Meuriad. A présent, il met son art au service de particuliers et d'entreprises. Tout en préparant différents projets de bandes-dessinées, ce qui lui permet d'explorer de nombreux univers et techniques, notamment le manga japonais. Le Japon ainsi que l'Australie qui inspirent de plus en plus son esprit.
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Mentions Légales ISBN : 978-2-37227-000-7 Ebook publié en 2014 par © Mots & Légendes Mise à jour : août 2015 Corrections : Madeleine Staquet et Ludovic Païni – Kaffin Maquette : Ludovic Païni – Kaffin
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Résumé Le roi Arthur n'écoutant que son courage s'est mis dans le pétrin en allant défier les Pictes. Pour protéger son roi, Merlin n'a d'autre solution que de réaliser un miracle, pour se faire, il demande au petit peuple de l'aider à invoquer l'impossible : une pluie de pierres !
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