SCHNEIDER Les Enfants d’une Œuvre

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DOSSIER DE PRESSE

SCHNEIDER

L E S E N FA N T S D ’ U N E Œ U V R E

Exposition

du 20 janvier au 24 avril 2016 MUSÉE MENDJISKY-ÉCOLES DE PARIS 15 Square de Vergennes Paris XV


MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente

SCHNEIDER Les Enfants d’une Œuvre 20 janvier - 24 avril 2016 15 Square de Vergennes - Paris XV Contact presse : 01 47 07 98 31 marlene@fmep.fr www.fmep.fr

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Histoire d’une collection itinérante Cette présentation de verreries des maîtres verriers de la famille Schneider est le fruit d’une longue et amicale passion collaborative entre l’artiste allemand Barlach Heuer et les antiquaires français Laurence et Jean-Pierre Serre.

Barlach Heuer Artiste peintre allemand, installé à Paris depuis 1952, est collectionneur comme son père. Le choix même du prénom de son fils « Barlach » était, de la part de celui-ci, la marque de son engagement et de son soutien aux artistes du mouvement expressionniste allemand. Cet homme érudit, collectionneur des meilleurs artistes de son temps, lui a donné pour parrains : Ernst Barlach, Emil Nolde et Christian Rohlfs. Barlach Heuer a grandement participé auprès du Pr. Hentrich à la constitution des collections du Kunstmuseum de Düsseldorf et a également accompagné et éclairé de ses connaissances de nombreux collectionneurs et institutions internationales intéressés par les Arts décoratifs du XX° siècle.

Laurence et Jean Pierre Serre Antiquaires, issus de formations artistiques, ont défendu l’oeuvre de Charles Schneider dès la fin des années 1970.

De ce trio de collectionneurs, naquit l’envie d’une exposition commune réunissant leurs deux collections, plus de trois cents pièces au total. Ensemble, elles permettent de constater le renouvellement constant de la créativité verrière entre les deux guerres mondiales. Vers 1900, Charles Schneider, formé chez Daum à Nancy, berceau de l’Art Nouveau, s’affranchira rapidement de cette école, pour créer en 1913, avec son frère Ernest et sa sœur Ernestine, « Les Verreries Schneider » sises à Épinay-surSeine (Seine-Saint-Denis) qui seront terrassées par la crise économique de 1929. Les couleurs naturalistes utilisées au début de la manufacture seront rapidement remplacées par les couleurs saturées et complémentaires propres à l’Art Déco qui, à leur tour, disparaîtront au profit de monochromies sur fonds transparents bullés ou non. Vers 1947, sous l’impulsion de Charles Schneider, ses deux fils, Robert Henri et Charles junior reprendront le flambeau en créant la « Cristallerie Schneider » sur le terrain familial à Épinay-sur-Seine (SeineSaint-Denis). Elle sera transférée vers 1960 à Lorris (Loiret) et restera active jusqu’en 1981. L’exposition fait l’objet d’un catalogue intitulé : Schneider Les Enfants d’une Oeuvre Éditions Choses et Autres Choses - 192 pages Préface de Mireille Mazet - Prix : 48 €

La collection a été présentée au Musée de la Faïence de Sarreguemines et Musée du Verre de Conches en Ouche (France - 2012), Boda Glasbruk Röhsska Museum de Göteborg (Suède 2013), The Finnish Glass Museum de Riihimäki (Finlande - 2014), Musée Glashütte Gernheim de Petershagen (Allemagne - 2015), Musée des Arts Décoratifs « Hôtel Lallemant » Bourges (France 2015).

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L’EXPOSITION EN QUELQUES MOTS

Plus de trois cents œuvres exposées Un parcours scénographie coloré Huit thèmes présentés : ♦ Les enfants d’une oeuvre ♦ Les années de formations ♦ La verrerie Schneider ♦ La ligne Schneider ♦ La ligne Charder le verre français ♦ Diffusion commerciale et salons ♦ Le vitrail ♦ La cristallerie Schneider Les archives familiales (photos ; dessins ; médailles…) Deux bornes audiovisuelles La redécouverte des verreries Schneider dans les années 1980, à travers les expositions et les publications Les photographies contemporaines des verreries par Tomas Heuer

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SCHNEIDER

La verrerie Schneider fut assurément l’une des plus importantes du XXe siècle. Infatigable créateur, Charles Schneider créa plusieurs centaines de modèles entre 1918 et 1933, diffusés par deux lignes commerciales : Schneider et Charder, le verre Français. Caractérisées par des couleurs vives, puissantes, contrastées et des motifs naturalistes et stylisées, les verreries Schneider eurent un succès retentissant à l’Exposition universelle de 1925 et furent massivement exportées vers l’Amérique. Durement frappée par la crise de 1929, la verrerie est contrainte de cesser ses activités peu après. Toutefois, Charles Schneider incite ses enfants à installer une nouvelle cristallerie dans les années 1950, où Robert-Henri Schneider créa des pièces uniques. Symbolisant parfaitement le style Art déco de l’Entre-deux-guerres, les verreries Schneider furent pourtant longtemps oubliées. Un regain d’intérêt participe depuis les années 1980 à leur reconnaissance et plusieurs amateurs ont depuis rassemblé leurs collections pour constituer l’exposition Schneider - Les enfants d’une œuvre.

VASE BIJOU, TRAVAIL AU CHALUMEAU 1922/1925

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LES ENFANTS D’UNE ŒUVRE

Si les verreries d’art de la fin du XIXe siècle et de l’Entre-deux-guerres connurent un large succès lors de leur création, en revanche elles ne furent pas au goût des générations suivantes. Oubliées durant plusieurs décennies, elles sont finalement réévaluées dans les années 1960 sous les appellations de verrerie Art Nouveau ou Art déco selon leur période de production. Cet intérêt porté aux verreries d’art mit ainsi en lumière les créations exceptionnelles d’Émile Gallé, de la maison Daum ou encore de René Lalique. Mais la production de la verrerie Schneider restait encore méconnue. Il fallut attendre le début des années 1980 pour que des collectionneurs participent enfin à leur reconnaissance. Parmi ces amateurs, l’allemand Barlach Heuer achetait pourtant déjà aux puces de Saint-Ouen des verreries Schneider à la fin des années 1950, à des marchands incultes et sans connaître lui-même l’histoire et l’importance de cette verrerie de l’Entre-deux-guerres. Il avait l’oeil suffisamment aiguisé pour reconnaître des verreries certes méconnues mais de qualité et progressivement, il se constitua une collection importante tout en alimentant les collections du Kunstmuseum Düsseldorf et de quelques amis allemands. En 1981, il encouragea la première exposition Schneider dans ce musée (Schneider France – Glas des Arts Déco), en prêtant des pièces et en facilitant les contacts entre le conservateur Helmut Ricke et les descendants de la famille Schneider. Depuis, il participe toujours aux différentes expositions et aux publications sur le sujet, en compagnie des quelques autres amateurs et collectionneurs de verreries Schneider. Récemment, Barlach Heuer, Laurence et Jean-Pierre Serre ont rassemblé leurs collections pour constituer l’exposition Schneider - Les enfants d’une oeuvre constituée de plus de trois cents verreries. La collection a été présentée au Musée de la Faïence de Sarreguemines et Musée du Verre de Conches en Ouche (France - 2012), Boda Glasbruk Röhsska Museum de Göteborg (Suède - 2013), The Finnish Glass Museum de Riihimäki (Finlande - 2014), Musée Glashütte Gernheim de Petershagen (Allemagne - 2015), Musée des Arts Décoratifs « Hôtel Lallemant » Bourges (France - 2015).

1. VASE DÉCORS AUX OLIVES, 1920-22. INV.MV.2012.3.1-DON DE BARLACH HEUER, LAURENCE ET JEAN-PIERRE SERRE 2. COUPE À PIED NOIR, 1920-30. INV.MV.2012.3.2 - DON DE BARLACH HEUER, LAURENCE ET JEAN-PIERRE SERRE 3. VASE DÉCORS PRIMEROLLES, 1924-27. INV.MV.2012.3.3 - DON DE BARLACH HEUER, LAURENCE ET JEAN-PIERRE SERRE 4. VASE DAHLIAS, 1925-27. INV. MV. 2012.4.1 - DON DE PIERRE DASQUE

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LES ANNÉES DE FORMATION Originaire de Lorraine, la famille Schneider s’installe à Nancy à la fin du XlXe siècle. Ernest Schneider s’y rend en 1890 pour suivre les cours de l’École Primaire supérieure. Il y est rejoint par sa mère et son frère Charles en 1894, puis par sa sœur Ernestine en 1908.

AQUARELLE RÉALISÉE PAR CHARLES SCHNEIDER À L’ECOLE DES BEAUX-ARTS DE NANCY, 1900

En 1897, Charles Schneider a seize ans. Il entre à la verrerie Daum, tout en suivant les enseignements de l’École des Beaux-Arts de Nancy jusqu’en 1904. L’année suivante, une bourse d’étude de la ville, obtenue grâce au soutien d’Antonin Daum, lui permet de poursuivre ses études à l‘École des Beaux-Arts de Paris, dans les ateliers de JeanCharles Chaplain et de Frédéric de Vernon. Il y apprendra les techniques de gravure de médaille, dont plusieurs créations seront présentées aux salons de la société des artistes français entre 1906 et 1913. En parallèle à ses études parisiennes, Charles Schneider ouvre à Nancy un magasin d’objets d’art ou il vend sa production de médailles, de camées et de coupes en bronze, inspires de l‘Art Nouveau. Il poursuit également sa collaboration avec Daum, ou son frère Ernest travaille depuis 1902 au service commercial.

CHARLES SCHNEIDER À L’ECOLE DES BEAUX-ARTS DE PARIS, 1905

Forts de ces expériences, Ernest et Charles Schneider décident de reprendre l’exploitation d’une verrerie à Épinay-sur-Seine en 1913.

ERNESTINE SCHNEIDER

CHARLES SCHNEIDER

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LA VERRERIE SCHNEIDER

ACTION DES VERRERIES SCHNEIDER, 1913

ÉTUDE D’UNE TASSE À THÉ (DÉCOR RÊVERIE) PAR GASTON HOFFMANN, 1914

TAMPON DE LA VERRERIE CONSTRUCTION DE LA NOUVELLE VERRERIE EN 1925

En 1913, les frères Schneider rachètent une verrerie à Épinay-sur-Seine grâce aux indemnités perçues par Ernest lors de son départ de la maison Daum et à l’apport financiers de leur associé, l’architecte Henri Wolff Mais en 1914, à peine les activités de la verrerie avaient-elles débuté qu’elles doivent être interrompues à cause du conflit mondial et de la mobilisation générale. Cependant, les besoins nationaux en verreries sanitaires entraînent en 1917 la démobilisation des frères Schneider pour remettre l‘usine en marche et produire de la verrerie médicale. En 1918, l’entreprise est reconvertie en verrerie d’art. Ernest s’occupe habilement de gérer la manufacture, tandis que Charles conçoit les modèles édités. Les premières pièces à décors émaillés de fleurs et de paysages reprennent ses études dessinées avant-guerre, ainsi que celles de son ami Gaston Hoffmann, rencontré aux Beaux-Arts de Paris. Toutefois, Charles Schneider devient vite l’unique créateur des pièces. S’éloignant progressivement de l’Art Nouveau, il développe un genre très personnel, caractérisé par des couleurs vives, puissantes, contrastées et des motifs naturalistes et stylisés, symbolisant parfaitement le style Art déco de l‘Entre-deuxguerres. Diffusées par les lignes commerciales Schneider et Charder, Le Verre Français, les verreries décoratives se vendent si bien que la manufacture doit s’agrandir en 1925 pour accueillir les cinq cents verriers nécessaires à la production et répondre au marché américain. Toutefois, la verrerie est lourdement frappée par la crise de 1929 et est contrainte de cesser sa production peu après. Ses activités n’auront duré qu’une quinzaine d’années.

ATELIER DE DÉCORATION POUR LE VERRE FRANÇAIS

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LA LIGNE SCHNEIDER Des 1918, Charles Schneider crée les premiers modèles de trois séries devenues emblématiques de la ligne Schneider : les coupes bijoux s’ouvrent délicatement sur une fine tige, les petits vases bijoux sont précieux et intimes, les grandes coupes à pied noir révèlent brillamment de puissantes couleurs.

VASE CAPUCINES, 1928/1930

Pour cette ligne commerciale, trente-deux couleurs furent créées par le chimiste Babille, dont le fameux orangé tango, mais aussi l’opale jaune, le violet et le rouge à l’or. Réduites en poudre, les couleurs apparaissent en surface ou en intercalaire dans les pièces généralement soufflées à la volée. Cette technique de coloration aboutira à des séries prestigieuses telles que les jades et les Marbrines qui rappellent l’univers minéral ou encore les séries de vases filetés et écailles. Cependant, les décors sont aussi bien souvent appliqués en surface des verreries au chalumeau comme dans les vases bijoux. Ils sont encore dans d’autres cas gravés en camée ou à la roue comme dans les vases Camélias. À la fin des années 1920, les verreries de la ligne Schneider évoluent vers des formes plus architecturales. Dans la série de vases Godrons, le verre est plus épais, très légèrement coloré et bien plus translucide.

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LA LIGNE CHARDER LE VERRE FRANÇAIS La marque Le Verre Français fut déposée en octobre 1918 pour créer une seconde ligne plus fantaisiste, distincte des verreries haut de gamme de la ligne Schneider. Cependant, les formes simples et les décors stylisés inspirés de la nature rencontrent un vif succès, en particulier auprès d’une clientèle américaine. Celle-ci apprécie l’audace et la modernité des couleurs, ainsi que le contraste des motifs lisses et brillants qui se détachent des fonds mats gravés a l’acide. Si les couleurs utilisées sont restreintes (dix-sept teintes ont été répertoriées), plus de cent quatre-vingts décors sont en revanche dénombrés. Ils apparaissent indifféremment sur des vases de formes différentes et dans plusieurs couleurs, multipliant du fait les modèles. La ligne est donc rentable grâce à sa large diffusion mais sa marge bénéficiaire est restreinte à cause des interventions supplémentaires de gravure des décors. Identifiées d’abord par un berlingot lingot tricolore, puis remplacé par la signature ature Le verre français, les verreries de cette e marque laissent enfin apparaître en n 1925 le terme Charder, issu de la contraction action ac de Charles Schneider. Vers la fin des années 1920, les pièces ièces évoluent vers des formes et des décors cors co plus géométriques.

PLANCHE DE COULEURS LE VERRE FRANÇAIS

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DIFFUSION COMMERCIALE ET SALONS Bien que la verrerie Schneider soit absente des salons parisiens et que ses articles de verrerie soient peu diffusés par les revues, l’abondance de sa production atteste de son réseau commercial. CARTE DE VISITE SCHNEIDER DE 1925

FOIRE INTERNATIONALE DE LYON, 1928

VERRERIE SCHNEIDER À L’EXPOSITION DE PARIS, 1922

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Sans doute, l’expérience acquise par Ernest Schneider au service commercial de la Maison Daum a-t-elle facilité la gestion de l’entreprise et l’organisation rapide de la commercialisation car dès les débuts, Ernest affiche une originalité certaine en créant deux lignes commerciales. La ligne Schneider propose des articles haut de gamme vendus au 54, rue de Paradis, à Paris, tandis que la ligne Le Verre Français est vendue dans la même rue, au n°14, dans un dépôt confié à Ernestine, la sœur aînée. Toutefois, ces deux points de vente sont vite insuffisants pour écouler la production et la verrerie doit faire appel à des dépositaires et des représentants qui sillonnent la France. Par ailleurs, les grands magasins d’objets d’art diffusent aussi leurs verreries. A Paris, elles sont vendues aux ateliers d’art des Galeries Lafayette, à Primaverra, au Vase Étrusque, chez Rouard et chez Delvaux. À Lyon, la verrerie participe régulièrement à la Foire internationale devenue en quelques années le grand marché des exportations françaises. Les agences et les vendeurs de la Foire présents en Amérique favorisent l’écoulement de la ligne Le Verre Français aux États-Unis, en Argentine et au Brésil. L’âge d’or de la verrerie est incontestablement l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, ou la verrerie est particulièrement bien représentée dans les pavillons consacrés au verre, à l’architecture, au mobilier et à l’enseignement. Quatre ans plus tard, la crise de 1929 frappe durement la verrerie qui doit cesser ses activités peu après.


LE VITRAIL À l’exception des deux vitraux Lampions et Raisins-fruits déposés en 2010 de la maison d’Ernest Schneider à Épinay-sur-Seine, de quelques dessins et de très rares témoignages, peu de traces semblent aujourd’hui témoigner de la production de vitraux de la manufacture Schneider.

VITRAUX DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS, 1925

TOURS DES VINS DE FRANCE, EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS

ESQUISSE DES VITRAUX POUR LES TOURS DES VINS DE FRANCE

Et pourtant, ce type de production est bien cité dans les archives. Tout d’abord, il est fort probable que Charles Schneider ait rencontré le peintre-verrier Jacques Gruber, quand ce dernier assurait à Nancy des cours de composition décorative à la fin du XIXe siècle. Ensuite, l’activité du vitrail est citée en 1925 sur la carte de visite de la verrerie au même titre que les vases, les coupes, les lampes et la mosaïque de verre. Enfin, cette activité est particulièrement bien représentée à l’Exposition universelle de 1925, puisque des vitraux apparaissent dans plusieurs pavillons. Dans la section de l’enseignement technique, la verrerie Schneider avait aménagé un stand de démonstration et réalise des vitraux pour le plafond de la salle des congrès de la section française et les fenêtres d’une des tours des vins de France. Athée notoire, Charles Schneider ne semble pas avoir réalisé de vitraux pour les églises. Comme l’attestent les esquisses et les projets, la production était plutôt orientée vers la réalisation de vitraux pour les demeures privées et les édifices publics.

ATELIER DE DÉMONSTRATION DE VITRAIL, EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS, 1925

VITRAUX DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS, 1925

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LA CRISTALLERIE SCHNEIDER

PLAN DE LA CRISTALLERIE DE D’ÉPINAY-SUR-SEINE, 1947

Après la Seconde Guerre mondiale, Charles Schneider incite son fils ainé, Charles junior, à construire une nouvelle verrerie. Ingénieur de formation, celui-ci dépose en 1947 un permis de construire, accompagné de plans, pour l’installation d’une cristallerie sur le terrain familial, à Épinay-sur-Seine. L’établissement est créé en 1950 sous l’appellation des Cristalleries Schneider, et Robert-Henri Schneider, le second fils de Charles, qui a suivi comme son père un enseignement artistique, en est promu le directeur artistique. Auprès de son père, qui participe encore aux premières années d’activité de la cristallerie, Robert-Henri Schneider crée des vases et des coupes aux parois épaisses, irrégulièrement bullés, et quelquefois teintés de bleu ou mouchetés de noir. L’esthétique des années 1950 s’annonce bien différente de celle de l’Art déco de l’Entredeux-guerres. Le cristal remplace le verre ; les couleurs vives et contrastées ont laissé la place à l’absence de couleur ; le cristal soufflé librement est progressivement étiré. Au-delà des formes traditionnelles, Robert-Henri Schneider crée aussi des lignes originales de bougeoirs, de pendules et d‘animaux. En 1957 une explosion de gaz entraîne la destruction de la cristallerie. Quatre ans plus tard, l’entreprise est transférée à Lorris, dans le Loiret. A côté de la production de pièces décoratives, la cristallerie produit également de la gobeleterie. En parallèle à ces activités, Robert-Henri Schneider crée de son côté quelques pièces uniques qui annoncent déjà la création libre et spontanée des premiers ateliers indépendants français. Il se retire de la cristallerie en 1977, et son frère aîné, Charles junior, ferme définitivement l’usine en 198l.

VERRIERS DE LA CRISTALLERIE DE LORRIS (EN HAUT À DROITE, ROBERT-HENRI SCHNEIDER)

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LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DU MUSÉE

Journées Européennes des Métiers d’Art Du 26 mars au 3 avril 2016, Exposition des œuvres issues des ateliers-membres de la CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DES MÉTIERS D’ARTS DE L’EXCELLENCE ET DU LUXE.

Visites commentées Le premier mercredi du mois, à 15h.

Conférences et tables-rondes Autour de la verrerie et des métiers d’art (Programme à venir)

Exposition FOUJITA, Intime De mai à fin août 2016

VASE 1928-1939, SIGNÉ SCHNEIDER FRANCE

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L’exposition Schneider Les enfants d’une oeuvre est présentée au Musée Mendjisky-Écoles de Paris, du 20 janvier au 24 avril 2016.

Avec la volonté de Patricia et Serge Mendjisky

Et grâce au prêt exceptionnel de Barlach Heuer, Laurence et Jean-Pierre Serre

Commissariat d’exposition et contact presse Patricia Mendjisky et Marlène Hatchi

Accueil et médiation culturelle Emmanuelle Ravel

Textes Éric Louet - Musée du Verre, Conches

Photographie Thomas Heuer

Archives Famille Schneider

Graphisme Emmanuelle Dubuis, Laurence Friconneau

Signalétique Alchimie, Louviers

Impression HB Impressions, Louviers (Panneaux d’exposition) (Communication)

Eclairage Jean-Paul Nowak, Depan’Panam, Saint-Ouen l’Aumône

Soclage Jean-Claude Le Bloas

Audiovisuel Auvisys, Mondeville

Prêts et remerciements Barlach Heuer, Laurence et Jean-Pierre Serre, Pierre Dasque, Gérard Bertrand, Yan Schneider, Éric Louet, Directeur du Musée du Verre de Conches

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PRIVATISATION DE L’ESPACE Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris est niché au fond d’une charmante impasse du XVe arrondissement dans un lieu remarquable, un immeuble dont l’architecture est signée Robert Mallet-Stevens, construit pour abriter l’atelier du maître verrier Louis Barillet. L’édifice s’étend sur plus de 500 m2 répartis sur 4 niveaux. Il offre un cadre idéal aux colloques, séminaires, projections, conférences... C’est un lieu chargé d’histoire à l’identité forte, un écrin pour vos manifestations !

Organisation d’événements culturels et professionnels

Mise à disposition de nos locaux pour vos soirées privées

Organisation de visites privées

LES ESPACES Rez-de-chaussée : 90 m² - 100 personnes Sous-sol : 100 m² - 100 personnes 1er étage : 108 m² - 100 personnes 2ème étage + mezzanine : 164 m² - 150 personnes

© Lawrence Perquis

MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS 15 Square de Vergennes - Paris XV Tél. Accueil : +33 (0) 1 45 32 37 70 Tél. Bureau : +33 (0) 1 47 07 98 31 www.fmep.fr info@fmep.fr Accès par le n° 279 rue de Vaugirard, au niveau du porche.

M Ouvert tous les jours de 11h à 18h sauf le jeudi et les jours fériés.

BUS

VAUGIRARD

Vinci Park Place de la Mairie 143, rue Lecourbe

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