MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS
Rapport d’activités Avril 2014 - Décembre 2016
MUSÉE MENDJISKY
ÉCOLES DE PARIS
Paris, le 6 décembre 2016
Cher(e) ami(e), Veuillez trouver ci-après le rapport d’activités de notre Musée, inauguré en 2014 par une rétrospective de Maurice MENDJIZKY (1889-1951). Il présente actuellement sa dernière exposition Les Insoumis de l’Art Moderne, Paris les années 50 jusqu’au 31 décembre 2016. Pendant près de trois années, notre activité au 15 Square de Vergennes a permis à des milliers de visiteurs de découvrir le plus beau bâtiment de Mallet-Stevens de Paris. Malheureusement, faute de subventions, d’aide institutionnelle et l’absence de mécènes français, nous quittons ce lieu, la mort dans l’âme. Le Fonds de Dotation à l’origine de cette entreprise, et l’Association des Amis du Musée, qui compte 150 adhérents, s’installeront au 120 avenue du Général de Gaulle, 92130 Issy-lesMoulineaux, et poursuivront leurs missions détaillées page 7. Nous souhaitons trouver un lieu pour accueillir notre structure et continuer nos expositions et nos recherches sur les deux Écoles de Paris. Nous espérons que vous serez sensible à notre projet et que, peut-être, vous nous aiderez à nous relocaliser. Nous nous tenons à votre entière disposition pour vous exposer de vive voix nos projets. Cordialement, Serge et Patricia Mendjisky
Nos coordonnées : 09 50 83 00 40 – 06 68 69 02 06 Info@fmep.fr
FONDS MENDJISKY-ÉCOLES DE PARIS
(Loi n° 2008-776 du 4 août 2008 art. 140 – Décret n° 2009-158 du 11 février 2009.) 1358 - Déclaration à la préfecture de Police de Paris le 21 août 2012 Identifiant SIRET du siège : 794 592 964 00017
Numéro de TVA intra-communautaire : FR 24 794 592 964 15 Square de Vergennes 75015 Paris - Tél accueil : +33 1 45 32 37 70 - Bureau +33 1 47 07 98 31 - wwww.fmep.fr
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Sommaire INTRODUCTION ► 6 MISSIONS DU FONDS DE DOTATION MENDJISKY-ÉCOLES DE PARIS ► 7 CONSERVER LES COLLECTIONS DU MUSÉE MENDJISKY-ÉCOLES DE PARIS CONSTITUER UN CATALOGUE RAISONNE DES ŒUVRES DE MAURICE MENDJIZKY CONTRIBUER A LA RECHERCHE SUR LA 1ÈRE ET LA 2NDE ÉCOLE DE PARIS OUVRIR L’ESPACE VERGENNES A LA CRÉATION CONTEMPORAINE, AU DESIGN ET AUX MÉTIERS D’ARTS
LE LIEU QUE NOUS QUITTONS : L’ARCHITECTURE : UN IMMEUBLE DE MALLET-STEVENS ÉDIFIÉ EN 1932, UN EXEMPLE POUR L’ART TOTAL ► 8 UN ATELIER CONSTRUIT POUR SON AMI VERRIER BARILLET UN ÉCRIN DE LUMIÈRE
LE MAÎTRE VERRIER LOUIS BARILLET (1880-1948) ► 9 2001-2003 : UNE RÉNOVATION DÉSIRÉE PAR YVON POULLAIN, ESTHÈTE CHERCHEUR ► 10 UNE MAISON LAISSÉE A L’ABANDON
LE XVe ARRONDISSEMENT, FOYER ARTISTIQUE DE L’ENTRE DEUX GUERRES ► 11 MAURICE MENDJIZKY, UN DES PREMIERS HABITANTS DE LA RUCHE LE QUARTIER DE MONTPARNASSE : MENDJIZKY, UN MONTPARNOS NOTOIRE
EXPOSITION EN COURS ► 12 12 octobre - 31 décembre 2016 - LES INSOUMIS DE L’ART MODERNE, Paris, les années 50 ACTIONS AUTOUR DE L’EXPOSITION ► 13 EXPOSITION HORS LES MURS ► 14 - 15 16 novembre - 31 décembre 2016 - Serge Mendjisky L’Éclectique MUSÉE FRANÇAIS DE LA CARTE À JOUER, Issy-les-Moulineaux EXPOSITIONS PASSÉES ► 16 11 avril - 12 juillet 2014 - Rétrospective de Maurice Mendjizky 8 septembre - 31 décembre 2014 - Maurice Mendjizky et la Figure Humaine Janvier - Mai 2015 - HOMMAGE AUX MONTPARNOS 5 juin - 15 octobre 2015 - MANESSIER, Du crépuscule au matin clair (1927-1992) 18 novembre - 23 mars 2016 - ATELIERS D’ARTISTES À PARIS 20 janvier - 29 mai 2016 - SCHNEIDER, Les Enfants d’une Œuvre 8 juin - 5 octobre 2016 - ÉMILE SAVITRY Un photographe de Montparnasse - Un récit photographique de «La Fleur de l’âge» ÉVÉNEMENTS CULTURELS PASSÉS ► 25 ESPACES À PRIVATISER - INFORMATIONS PRATIQUES ► 48 5
Introduction
Premier Musée consacré aux deux Écoles de Paris, le Musée Mendjisky-Écoles de Paris a ouvert ses portes le 11 avril 2014 dans un ancien atelier d’artiste construit par Mallet-Stevens en 1932 situé 15 Square de Vergennes dans le 15e arrondissement de Paris. Le Musée inaugura à cette occasion une rétrospective inédite consacrée à Maurice Mendjizky (1890-1951), peintre de la première École de Paris. Cet ancien atelier a été construit pour le verrier Louis Barillet, qui y reste jusque dans les années soixante. Laissé inoccupé, il se détériore rapidement avant d’être sauvé par un industriel passionné, Yvon Poullain, qui décide de le restaurer en 2001. Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris, consacré aux deux Écoles de Paris, présente à l’occasion de son inauguration la première rétrospective de l’œuvre de Maurice Mendjizky (1890-1951). Ami de Picasso et de Renoir, il intègre la Ruche puis devient membre des Montparnos ; il est le premier amour de Kiki de Montparnasse. Malgré la reconnaissance de ses pairs et des critiques, son œuvre resta dans l’ombre en raison des turpitudes de la guerre et de sa disparition en 1951. Aujourd’hui il se place aux côtés des grands maîtres de son époque retrouvant sa notoriété passée. Une centaine d’œuvres inédites ainsi que les dessins de son recueil inoubliable sur les Martyrs du Ghetto de Varsovie furent exposés du 11 avril au 12 juillet 2014. Ils sont issues de collections privées ainsi que de la Villa La Fleur, musée consacré à l’École de Paris situé à Konstancin, près de Varsovie, qui accueillit l’exposition d’octobre à décembre 2014. Créé par Serge et Patricia Mendjisky, le Musée Mendjisky-Écoles de Paris a vocation à conserver, protéger, et mettre en valeur, des œuvres des artistes des deux Écoles de Paris. La collection s’enrichit au rythme des acquisitions et des donations. La Première École de Paris (1905-1939) fait référence aux nombreux artistes étrangers, souvent originaires d’Europe Centrale, qui gagnent la capitale pour se fixer dans le quartier de Montparnasse. Quant à la seconde, elle regroupe les artistes abstraits et figuratifs, qui ont contribué, de 1945 à 1960, à faire de Paris la plaque tournante de l’Art avant que ce rayonnement ne faiblisse au profit de New-York. Il ne faut pas oublier que c’est l’École de Paris qui a fait de cette ville la capitale mondiale de l’Art jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale. Situé dans un quartier marqué par les avant-gardes et implanté dans un atelier d’artiste, faisant la part belle aux vitraux et aux mosaïques de Louis Barillet, cet espace présente des expositions temporaires liées aux métiers d’Art et aux artistes du XXe siècle. Depuis son ouverture, le Musée a organisé une rétrospective sur Maurice Mendjizky (2014), une exposition sur Alfred Manessier (2015), une exposition sur les verreries Art Déco Schneider (2016) et présente actuellement une exposition sur les photographies d’Émile Savitry (2016). Il accueille également des événements culturels ponctuels (Festival des 1500 coups, divers spectacles de théâtre ou de danse) ou réguliers (Journée Européenne des Métiers d’Art, Journée Européenne du Patrimoine…).
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Les Missions du Fonds de Dotation Mendjisky-Écoles de Paris
Les statuts du Fonds de Dotation ont été déposés à la Préfecture de Police de Paris le 21 août 2012 et promulgués au Journal Officiel de la République Française le 8 septembre 2012. Le Fonds a reçu le numéro d’agrément 1358. Le Fonds de Dotation est en premier lieu un conservatoire des œuvres de Maurice MENDJIZKY qui s’enrichira au fil des acquisitions et des donations. Le Fonds de Dotation s’inscrit dans une mission d’intérêt général et s’engage pour une durée indéterminée à :
Contribuer
Conserver
Constituer
à la
&
les
recherche
Enrichir
catalogues
sur la 1ère et 2nde
les collections
raisonnés de
École de
du
Maurice et Serge
Paris
Musée
Mendjisky
Le Fonds Mendjisky-Écoles de Paris envisage également de publier des travaux de recherche sur les deux Écoles de Paris. Dans ce cadre, le Musée Mendjisky-Écoles de Paris accueille des expositions, conférences et colloques contribuant à la divulgation et à la vulgarisation des connaissances.
Promouvoir la création contemporaine & les métiers d’Arts
Doté d’un vaste espace d’exposition, le Fonds de Dotation qui a choisi de s’implanter dans un lieu chargé d’histoire à l’identité forte, fonctionne aussi comme un lieu d’animation et de création, ouvert à toutes formes d’art dans l’esprit de l’ART TOTAL pratiqué par Louis Barillet et Robert Mallet-Stevens.
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Une architecture signée Robert Mallet-Stevens (1886-1945)
L’immeuble construit pour le maître verrier BARILLET, offre à ses visiteurs quatre niveaux d’exposition. La pièce la plus impressionnante est située au quatrième niveau, inondée de lumière par une grande verrière, et dotée d’une mezzanine. Ce lieu est historiquement attaché à la naissance des avant-gardes et au renouveau des arts dans la première moitié du XXe siècle. Louis BARILLET et MALLET-STEVENS ont tous deux participé à la naissance de l’Union des Artistes Modernes en 1929 aux côtés de grands noms comme Le Corbusier, Prouvé, Chareau, ou Charlotte Perriand. Les deux artistes ont collaboré étroitement dès la genèse du mouvement. BARILLET a notamment participé au premier projet construit de MALLETSTEVENS, la Villa Noailles à Hyères (1924-1933).
15 Square de Vergennes ©David Boureau
Pour ces artistes, la transformation de la société ne peut passer que par un ART TOTAL, par une action qui implique l’ensemble des activités créatrices. (Vitrail, peinture, meuble, tissu, laque, étalage, gravure, architecture, jardin, mosaïque).
L’architecture accueillait les trois ateliers de travail du maître verrier et de son équipe formée par Jacques Le Chevallier et Théodore-Gérard Hanssen. Comme dans d’autres projets dirigés par MALLET-STEVENS. Louis BARILLET réalise le décor ornemental: un vitrail vertical monochrome marquant l’escalier en façade décrivant les activités de son atelier et un autre rehaussé de couleur, qui représente l’histoire de Psyché. Enfin, il a conçu des mosaïques pour décorer le sol des paliers à chaque étage, sur le thème de la chasse ou de la nature.
Cette maison est donc le fruit d’un programme ornemental unifié, en conformité avec la philosophie d’un ART TOTAL. Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris s’inscrit donc dans la lignée de la vocation de ce lieu tant par son histoire que par sa localisation, le XVe arrondissement de Paris. Robert Mallet Stevens en 1924 photographié par Thérèse Bonney
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Le maître verrier Louis Barillet (1880-1948)
Louis BARILLET est né en 1880 à Alençon, dans L’Orne. Il entre aux Beaux-Arts de Paris en 1900 et suit l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Tout en pratiquant la peinture, il débute sa carrière de médailleur, qu’il entreprendra jusqu’aux années vingt. Son goût envers le vitrail date de 1912 où il signe un carton pour l’église de Mortagne-au-Perche dans l’Orne. En 1914, après avoir exposé au salon de la Société National des Beaux Arts, il est mobilisé comme dessinateur en chef de la section photos. L’année 1920 est cruciale : il rencontre Jacques le Chevallier au sein du groupement des Artisans des Autels - qui deviendra son collaborateur - et expose pour la première fois un vitrail à la IXe Exposition d’Art Chrétien Moderne. Deux ans après, Théodore Hanssen rejoint le duo. S’amorce alors la collaboration entre Barillet et Robert Mallet-Stevens qui deviendra son partenaire exclusif. La célébrité de Barillet explose à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs en 1925 grâce à ses vitraux pour le Pavillon du Tourisme, conçus par Mallet-Stevens. Ils retiendront l’attention du public et de la critique, point d’orgue de son travail comme maître verrier. En 1932, Barillet abandonne son atelier de la rue Alain Chartier devenu trop exigu et s’installe au 15 Square de Vergennes dans un bâtiment conçu par Stevens. Les commandes et la notoriété de Barillet augmentent soit pour des chantier religieux en Normandie, liés surtout à la reconstruction des zones dévastées après la guerre, soit civils avec notamment le concours de vitraux de la ville de Paris en 1934. En 1937, l’atelier emporte le concours pour l’aménagement intérieur de la cathédrale de Luxembourg. Le travail de l’atelier s’arrête pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Il reprend réellement après la Libération avec le chantier pour les vitraux du Sacré-Cœur. Il décède subitement en 1948, après avoir exposé les vitraux pour l’église paroissiale d’Argenteuil au salon d’Automne. Lui succède son fils, Jean Barillet, qui reprend l’atelier et développe son style personnel jusqu’à la fin des années 1960.
1933 - L’Histoire de Psyché - Atelier Louis Barillet, Vitrail verre blanc, opale, noir et miroir (h.147 x 300) © 15 Square de Vergennes
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2001-2003 : une rénovation désirée par Yvon Poullain (1943-2011), esthète chercheur
UNE MAISON LAISSÉE A L’ABANDON
L’immeuble est resté la propriété de Louis Barillet jusque dans les années soixante. Il a ensuite été acquis par une société civile immobilière, qui l’a laissé longtemps inoccupé, après avoir effectué de nombreuses transformations qui ont altéré l’édifice. Les profils en acier avaient cédé la place à de grossières menuiseries en aluminium. De plus, le verre translucide des fenêtres avait été remplacé par un vitrage en plastique sombre. Enfin, des cloisons avaient dénaturé les volumes originels. Il a malgré tout été inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1993. L’immeuble est finalement sauvé par l’intervention inespérée d’Yvon POULLAIN. Yvon Poullain est né le 28 décembre 1943 à Hardricourt dans les Yvelines. Son père fabriquait des pièces détachées en métal pour l’automobile. Il est passionné par l’œuvre de Mallet-Stevens depuis son enfance. En 1973, il fonde la société DIAM International, entreprise spécialisée dans la fabrication de présentoirs pour l’univers des parfums et des cosmétiques. Au milieu des années 70, il crée avec son ami Jean-Pierre Vitrac la société Co & Co, dédiée au design des produits manufacturés. Chercheur et expérimentateur, il veut insuffler créativité et modernité dans les objets du quotidien. Il a imaginé le briquet Scripto, la gamme de mobilier Latti, le service de pique-nique Plack et fabriqué le balai de voirie en plastique … En 1999, Yvon POULLAIN acquiert l’immeuble de Mallet-Stevens. En 2001, il charge l’architecte François Lérault de réhabiliter l’édifice.
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Yvon POULLAIN souhaite redonner son lustre à ce bâtiment dans le but d’exposer les œuvres de son ami sculpteur Yonel Lebovici (1937-1998), en créant un lieu dédié au design et à l’art contemporain. La tâche se révèle ardue. Faute d’archives, les architectes se reportent sur les quelques photographies d’époque dont ils disposent. La restauration est enfin terminée en 2003. Yvon Poullain bouscule les codes qui régissent la conception d’objets utilitaires, du quotidien. Il veut rompre la monotonie et favoriser la créativité. A l’occasion de l’exposition « Active Light », inaugurée en 2003, il lance un appel à projets avec la société Dézidés sur le thème de « 30 luminaires à consommer immédiatement ». Une totale liberté a été laissée aux jeunes créateurs. Pendant 9 ans, Yvon Poullain et sa compagne Isabelle Maillard vont insuffler à ce lieu un esprit résolument tourné vers la modernité et le progrès technique présentant des expositions inédites autour de la lumière et des matériaux innovants. Au sein de l’Espace Vergennes, il a présenté MateriO un show-room, bibliothèque de matériaux à destination des métiers de création. L’Espace Vergennes se voulait un temple de l’innovation, ouvert aux nouvelles technologies. Mort subitement en 2011, cette «tête chercheuse» laisse derrière lui une empreinte indélébile dans le domaine de la création industrielle et artistique. Le Musée Mendjisky - Écoles de Paris souhaite, avec le soutien d’Isabelle Maillard, perpétuer sa mémoire et son œuvre en continuant de présenter des expositions dédiées au design, à la création contemporaine, et aux métiers d’art.
Le XVe arrondissement de Maurice Mendjizky
M A U R I C E M E N D J I Z K Y, U N D E S P R E M I E R S H A B I T A N T S D E L A R U C H E La première rétrospective de Maurice MENDJIZKY présentée du 11 avril au 30 juillet 2014 au Musée Mendjisky-Écoles de Paris, dans ce même arrondissement, n’aurait su mieux évoquer le contexte dans lequel l’artiste a débuté sa carrière. MENDJIZKY est l’un des premiers à intégrer la « Ruche », lieu de toutes les avant-gardes, où il va pouvoir se nourrir des différents courants artistiques en vogue au début du XXe siècle, du cubisme au fauvisme, en passant Cézanne. Fernand Léger est l’un de ses premiers habitants en 1905, suivis d’artistes comme Alexandre Archipenko, puis Ossip Zadkine en 1910, Robert Delaunay,
Amedeo Modigliani et Marc Chagall en 1912, Chaim Soutine… mais aussi le poète Blaise Cendrars. Il y reste deux ans, de 1908 à 1910. Cité d’artistes au nom évocateur, qui témoigne de l’effervescence y régnant alors, elle forme en plein cœur du 15e arrondissement un foyer artistique multiculturel, accueillant des artistes de différentes nationalités. La Ruche est donc un lieu d’échanges artistiques où les traditions d’Europe de l’Est rencontrent les avant-gardes parisiennes. Maurice MENDJIZKY pouvait ainsi se nourrir des recherches de ses voisins et amis, tout en conservant son propre univers personnel.
L E Q U A R T I E R D E M O N T PA R N A S S E : M E N D J I Z K Y, U N M O N T PA R N O S N O TO I R E Montparnasse remplace Montmartre dans le cœur des artistes. En effet, alors que la spéculation immobilière va bon train à Montmartre, des anciens locaux aménageables et des remises à chevaux se libèrent pour des loyers très bas autour du Carrefour Delambre. Les ateliers d’artistes se multiplient rue de la Campagne Première, rue de la Grande Chaumière, ou rue Boissonnade. Parmi les artistes qui habitent ou fréquentent le quartier, il y a notamment Georges Braque, installé rue du Douanier-Rousseau, dans une maison-atelier qu’il a fait construire sur les plans d’Auguste Perret. Mais aussi Le douanier Rousseau, Antoine Bourdelle, Ossip Zadkine, Moïse Kisling, Marc Chagall, Fernand Léger, Jacques Lipchitz, Max Jacob, Blaise Cendrars, Chaïm Soutine… À cette époque Maurice MENDJIZKY habite avec Kiki au 17 rue de Perceval, ensuite avec sa famille au 21 rue Rousselet, et puis jusqu’en 1940 rue de Sèvres. Cette communauté artistique attire les collectionneurs, curieux de découvrir la bohême. Pendant vingt ans, sous le manteau ou sous les tables des terrasses de La Rotonde, du Dôme, et de la Coupole, ils achètent et vendent des tableaux de Derain, des tableaux d’Utrillo, de Modigliani ou de Picasso. Voisin de la Rotonde, le Café Vavin, attire également les artistes durant cette période de renouveau. Il change de nom et se fait appelé le Café du Parnasse.
C’est alors le seul de Montparnasse à exposer des tableaux. Le vernissage de la première exposition, organisée par Auguste Clergé et Serge Romoff, a lieu le 8 avril 1921. Quarante-sept jeunes peintres et sculpteurs y exposent. Parmi eux, le Tout-Montparnasse : Natalie Gontcharova, Nina Hamnet, Pinchus Krémègne, Le Scouezec, Maurice Mendjizky, Ortiz de Zarate, Morgan Russel, Soutine… Les organisateurs veulent créer un contact direct entre les jeunes artistes et le public. André Salmon soutient cette initiative et affirme que «leur exposition est l’une des plus attirantes à Paris en ce moment.» Maurice Mendjizky, dont le premier marchand a été Léopold Zborowski, celui qui a lancé Modigliani, a donc fait partie de ce formidable essor artistique qui éclot dans le quartier de Montparnasse au tout début du XXe siècle.
Nu de Kiki au drapé rouge 1921 Huile sur toile - 92 x 60 cm Musée Mendjisky-Écoles de Paris
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MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente
Les Insoumis de l’Art Moderne
Paris, les années 50
12 octobre - 31 décembre 2016 15 Square de Vergennes - Paris XV Contact presse Hermine Parmentier : 01 47 07 98 31 info@fmep.fr www.fmep.fr
EXPOSITION EN COURS
Bernard LORJOU - Les Tournesols - 1954 - Huile sur toile, 92 x 73 cm
Dans l’immédiat après-guerre, le monde de l’art est en pleine ébullition. Dans ce climat de reconstruction et de liberté retrouvée, Paris reprend rapidement sa place de ville lumière. De nombreux jeunes peintres quittent leur province pour participer à ce renouveau. Dans un premier temps ils se fondent dans une contemporanéité qu’incarnent Picasso et Matisse. Mais la réouverture du Louvre et la découverte des chefs-d’œuvre qui y sont accrochés leur provoquent un tel choc qu’ils décident de se rebeller contre une modernité qu’ils jugent alors factice. Tout en peignant avec les moyens de leur époque, ils se placent dans la continuité de la grande peinture et principalement de Courbet qui est pour eux le dernier grand peintre humaniste. Aux jeux picturaux et concepts légitimés par une idée de progrès en art, ils répondent par une volonté de permanence où humain, intelligibilité et universalité sont les maîtres mots. Plus de mille peintres adhéreront à ce mouvement d’insoumission. Chaque année, à partir de 1950, ils se réunissent au sein de leur Salon de la jeune peinture. Le retentissement est mondial et Joseph A. Barry n’hésite pas à écrire dans The New York Times, “To Them Picasso Is Old Hat”. Pendant dix ans ces peintres seront à la base du rayonnement artistique de Paris. Mais le climat de guerre froide, l’idée que la figuration n’est qu’une valeur du passé et la perte d’influence de l’école de Paris face à celle de New York auront raison du mouvement. L’exposition se veut une redécouverte d’un pan de notre histoire artistique totalement oublié et qui pourtant remet en question l’écriture de l’art du XXe siècle. On y retrouvera les initiateurs du mouvement, les prix de la critique Bernard Buffet, Bernard Lorjou, André Minaux et les peintres de la Ruche, Simone Dat, Michel de Gallard, Paul Rebeyrolle et Michel Thompson mais aussi des peintres qui ont, dans le sillage de ces jeunes maîtres de la première heure, créé la diversité et l’ampleur du mouvement tels Françoise Adnet, Bellias, Cara-Costea, Jean Commère, Guerrier, Heaulmé, Roger Lersy, Pollet, Gaëtan de Rosnay, Françoise Sors et Maurice Verdier. À travers une soixantaine d’œuvres maîtresses, l’exposition nous montre comment ces peintres ont réaffirmé une vision de l’art faite de chair et de terre et combien la seconde partie du XXe siècle n’est pas celle du vide mais celle de la figure réinventée par de nombreuses individualités comme Francis Bacon, Balthus, Lucian Freud, Edward Hopper ou Giorgio Morandi mais aussi par tous ces jeunes peintres épris d’humanité qui, dans les années 50, se sont battus pour imposer une figuration que la modernité voulait à jamais dissoudre. Florence Condamine et Pierre Basset, Commissaires d’exposition
Pierre Basset - Les Insoumis de l’art moderne - La jeune Peinture Paris 1948-1958 - Éditions Un Certain Regard Catalogue d’exposition - Édition FMEP
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GUERRIER - L’atelier - 1956 - Huile sur toile, 180 x 250 cm
À travers une soixantaine d’œuvres maîtresses, l’exposition présente des artistes tels que Bernard Buffet, Bernard Lorjou, André Minaux ou encore Paul Rebeyrolle qui ont réaffirmé une vision de l’art faite de chair et de terre et nous montrent combien la seconde partie du XXe siècle n’est pas celle du vide mais celle de la figure réinventée. Dans les années 50, ces jeunes peintres français, se sont battus tout comme Francis Bacon, Balthus, Lucian Freud, Edward Hopper ou Giorgio Morandi pour imposer une figuration que la modernité voulait à jamais dissoudre.
A CTIONS C ULTURELLES A UTOUR DE L’ E XPOSITION CONFÉRENCES Dimanche 23 octobre à 18h LA JEUNE PEINTURE UNE REMISE EN QUESTION DE L’ART MODERNE Par Pierre Basset Historien de l’art, Commissaire d’exposition ♦ ♦ ♦ Dimanche 20 novembre à 18h FIGURATION, PERSONNAGE, MÊME COMBAT ? ROMAIN GARY ET LES INSOUMIS DU ROMAN D’APRÈS-GUERRE Par Julien Roumette Maître de conférences Lettres modernes - Université de Toulouse le Mirail - Jean Jaurès ♦ ♦ ♦ Dimanche 11 décembre à 18h LA JEUNE PEINTURE NOUS APPELLE… Par Sarah Wilson Professeur au Courtauld institute de Londres, Chevalier des arts et des Lettres Réservation conseillée - Plein tarif 9 € - Tarif réduit 6 € - billetreduc.com
LECTURE ET DÉDICACE Samedi 26 novembre à 15h
par Brigitte Camus de son essai BUFFET OU LA PSYCHANALYSE EN SIGNATURE
ACTIVITÉS POUR ENFANTS ATELIER :
Peindre le quotidien d’aujourd’hui
Mercredi à 15h
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HORS LES MURS
Issy-les-Moulineaux Nobel Prize - 2009 - Photographies marouflées sur toile, 110 x 110 cm
MUSÉE FRANÇAIS DE LA CARTE À JOUER Présente
16 novembre - 31 décembre 2016
Serge Mendjisky©Igor Mendjisky
Le travail de Serge MENDJISKY sur la photographie (qui enregistre un instant statique) a apporté un élan vital, une énergie toute nouvelle à ce moyen d’expression. La fragmentation et l’agencement des éléments formels, comme la photo elle-même, la couleur, la ligne, le plan, la perspective déstructurée atteint un but unique : un plus grand effet plastique. Comme le disait Gustave Klucis : « Une prise de vue fonctionne à la fois comme un objet d’art et comme la pièce d’un organisme entier. De toutes les formes artistiques seul le cinéma se rapproche du photos-montage, en ce qu’il intègre une multitude de plans dans une même œuvre. » La déconstruction analytique de ses photographies, inspirée du cubisme s’est complexifiée au fil des années, dans une suite de procédés artistiques allant du changement d’échelle, à l’effet miroir, passant par la mise en espace 3D, et le traitement du contour en arabesque. À Chaque expérience, l’Artiste nous convie à une stimulation visuelle d’une dynamique toujours renouvelée.
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Marché de Nice - 1961 - Huile sur toile, 81 x 116 cm
Serge MENDJISKY est né à Paris en 1929, il vit et travaille à Issy-les-Moulineaux. Pendant 40 ans, il se consacre à la peinture divisionniste qu’il fait évoluer au fil de son inspiration. Dans les années 90, il utilise la macrophotographie pour revisiter les codes du Pop Art. En 2000, il s’intéresse de plus près à la photographie en lui donnant une dimension picturale. A l’aide de centaines de clichés travaillés, découpés et ensuite collés sur toile, il réorganise l’espace et le temps dans les paysages urbains qu’il affectionne particulièrement.
Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le
ÉCOLES DE PARIS
La vie du peintre Serge MENDJISKY peut être vue comme la perpétuelle réinvention des codes de la peinture, avec un dépassement des écoles dont il pourrait relever. Fils du peintre post-impressionniste Maurice MENDJIZKY, il gardera du fauvisme le caractère d’un coloriste exceptionnel. Influencé à ses débuts par Cézanne et les Impressionnistes, il trouvera son mode d’expression propre dans le divisionnisme, dont il sera une figure emblématique, et qu’il transcendera en le croisant avec le Pop Art, dans des toiles au point de vue macrophotographique, dans les années 1990. En 2000, il troque ses pinceaux contre un objectif photographique. Mais ses photocollages n’ont pas pour autant abandonné la dimension picturale : à partir de centaines de photographies retravaillées, découpées à différentes échelles en bandes verticales, comme autant d’éléments d’une palette, l’artiste recrée une réalité à la structure pluridimensionnelle. Au centre d’un même sujet s’entrecroisent des points de vue multiples, dans un prisme qui totalise instants et impressions, nous faisant entrer dans la profondeur d’un réel renouvelé, et nous forçant à réapprendre à voir. La couleur chante, la lumière vibre, et la perspective se démultiplie pour réinventer des dimensions aux choses. Serge MENDJISKY, avec cette technique inédite, réalise ainsi l’intuition visionnaire de Picasso : « Le véritable cubisme se fera avec la photographie. » Il fonde en 2014 avec son épouse Patricia, Le Musée MENDJISKY-ÉCOLES de PARIS situé 15 Square de Vergennes dans le XVe arrondissement de Paris.
Méditation - 1990 - Huile sur toile, 81 x 60 cm
Fille de joie - 2008 - Photographies marouflées sur toile, 180 x 90 cm
MUSÉE MENDJISKY
Contacts presse
Nadège Moreira, chargée de relations média : 01 41 23 82 58 Nadege.MOREIRA@ville-issy.fr Twitter : @issy_presse Patricia Mendjisky 06 68 69 02 06 patricia@mendjisky.com Musée Mendjisky-Écoles de Paris - 15 Square de Vergennes - Paris XV - www.fmep.fr MUSÉE FRANÇAIS DE LA CARTE À JOUER 16, rue Auguste Gervais - 92130 Issy-les-Moulineaux - 01 41 23 83 60 - www.issy.com/musee Moyens d’accès Métro : Mairie d’Issy (ligne 12) Bus : 123, 126, 169, 189, 190, 289, 290, 323, Tuvim - RER, ligne C Tram Val de Seine
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EXPOSITIONS PASSÉES
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MUSEE MENDJISKY ECOLES DE PARIS Exposition Maurice Mendjizky (1890-1951) 11 avril - 12 Juillet 2014 FMEP 15 Square de Vergennes Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr
COMMUNIQUÉ DE PRESSE PREMIER MUSÉE CONSACRE AUX DEUX ÉCOLES DE PARIS, LE MUSÉE MENDJISKY-ECOLES DE PARIS OUVRE OFFICIELLEMENT SES PORTES LE 11 AVRIL 2014 dans un ancien atelier d’artiste construit par Mallet-Stevens en 1932 situé 15 Square de Vergennes dans le 15e arrondissement de Paris. Le musée inaugure à cette occasion une rétrospective inédite consacrée à Maurice MENDJIZKY (1890-1951), peintre de la première Ecole de Paris. Cet ancien atelier a été construit pour le verrier Louis Barillet, qui y reste jusque dans les années soixante. Laissé inoccupé, il se détériore rapidement avant d’être sauvé par un industriel passionné, Yvon Poullain, qui décide de le restaurer en 2001. Le MUSÉE MENDJISKY-ECOLES DE PARIS, consacré aux deux Écoles de Paris, présente à l’occasion de son inauguration la première rétrospective de l’œuvre de Maurice Mendjizky (1890-1951). Ami de Picasso et de Renoir, il intègre la Ruche puis devient membre des Montparnos ; il est le premier amour de Kiki de Montparnasse. Malgré la reconnaissance de ses pairs et des critiques, son œuvre resta dans l’ombre en raison des turpitudes de la guerre et de sa disparition en 1951. Aujourd’hui il se place aux côtés des grands maîtres de son époque retrouvant sa notoriété passée. Une centaine d’œuvres inédites ainsi que des dessins seront exposés du 11 avril au 12 juillet 2014. Elles sont issues de collections privées ainsi que de la Villa La Fleur, musée consacré à l’Ecole de Paris situé à Konstancin, près de Varsovie qui accueillera l’exposition d’octobre à décembre 2014. Créé par Serge et Patricia Mendjisky, le MUSÉE MENDJISKY-ECOLES DE PARIS a vocation à conserver, protéger, et mettre en valeur, des œuvres des artistes des deux Écoles de Paris. La collection devrait s’enrichir au rythme des acquisitions et des donations. La Première Ecole de Paris (1905-1939) fait référence aux nombreux artistes étrangers, souvent originaires d’Europe Centrale, qui gagnent la capitale pour se fixer dans le quartier de Montparnasse. Quant à la deuxième, elle regroupe les artistes abstraits et figuratifs, qui ont contribué de 1945 à 1960 à faire de Paris la plaque tournante de l’art avant que ce rayonnement ne faiblisse au profit de New-York. Le MUSÉE MENDJISKY-ECOLES DE PARIS s’est également donné pour mission de réaliser le catalogue raisonné de Maurice Mendjizky et envisage de soutenir des travaux de recherche sur les deux Écoles de Paris. Dans ce cadre, il accueillera des expositions, conférences et colloques contribuant à la divulgation et à la vulgarisation des connaissances. Situé dans un quartier marqué par les avant-gardes, et implanté dans un atelier d’artiste, faisant la part belle au vitrail et à la céramique dans la logique de l’Art Total, ce nouvel espace présentera des expositions temporaires liées à la création contemporaine, aux métiers d’art, et au design. ÉDITION : Un catalogue de l’exposition sera édité par le FMEP.
Contact Presse : Patricia Mendjisky : patricia@fmep.fr Amélie du Fretay : amelie@fmep.fr +33 (0)6 62 47 18 56 17
MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS EXPOSITION Maurice Mendjizky et la Figure Humaine 8 septembre - 31 décembre 2014
COMMUNIQUE DE PRESSE Qui voit la figure humaine correctement ? Le photographe, le miroir ou le peintre ? Picasso
Le Musée Mendjisky- Écoles de Paris dévoilera à partir du 8 septembre une partie de son Fonds permanent dans le cadre d’une exposition intermédiaire intitulée : Maurice MENDJIZKY et la FIGURE HUMAINE autour des dessins préparatoires sur le Ghetto (1947-1950), ainsi que des dessins faits pendant la guerre (femmes, enfants, scènes de guerre, dessins satiriques), un ensemble d’une qualité et d’une force impressionnante avec l’encre comme métaphore du sang et des larmes. Cette exposition rimera sur le plan musical et poétique avec une cantate du compositeur FRANCIS POULENC FIGURE HUMAINE : une œuvre symbolique, écrite en 1943 et, chantée en France en 1947 par un double chœur à capella sur des poèmes de Paul Eluard, dont le plus célèbre hymne de la résistance, «Liberté». Cette œuvre, ample et sensible, entre en parfaite résonance avec le travail discret et exceptionnel de Maurice Mendjizky qui exprima pendant cette période tragique le plus fort de son génie de dessinateur. « Tout est sauvé » le poème écrit par Eluard qui accompagne le recueil sur les Combattants Martyrs du Ghetto de Varsovie est de la même veine poétique surréelle, nous plongeant à la fois dans un climat de détresse et d’espérance. A travers le dessin, le chant et la poésie, la Figure Humaine prend tout son sens et s’impose à travers le temps puisqu’encore en 2014 elle est martyrisée partout dans le Monde.
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15 Square de Vergennes Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr Contact Presse : patriciamendjisky@fmep.fr
Référence musicale : Figure humaine de Francis Poulenc (38 mn) Laurence Equilbey, chef d’orchestre, Chœur : Accentus (Naïve). Le premier étage est consacré aux peintres de la Première École de Paris avec des œuvres de Henri HAYDEN (1883-1970), Maurice MENDJIZKY (18901951), Simon MONDZAIN (1887-1979), Lazare VOLOVICK (1902-1977), Ben SILBERT (18941940), Tibor GERTLER (1902-1991), Zygmund SCHRETER (1886-1977), Pinchus KREMEGNE (1890-1981), MANÉ-KATZ (1894-1962), Mikhaïl (dit Michel) KIKOÏNE (1892-1968), Charles KVAPIL (1884-1958), Jules ADLER (1865-1952). Au cours de ce mois de septembre les visiteurs seront aussi introduits à l’œuvre du fils de Maurice, Serge MENDJISKY. Ils découvriront à travers peintures, dessins et collages photographiques, comment l’œuvre admirée du Père résonne dans celle du fils. On y retrouve la même curiosité pour tous les courants proposés à leurs époques et la même exigence à exprimer la réalité avec sensibilité et imagination. En hommage Serge revisite parfois les sujets de son père et perpétue sa quête : « Trouver la couleur de l’air ».
Maurice MENDJIZKY avait coutume de dire à son fils « Un don sans travail, n’est qu’une mauvaise habitude ». Malgré une transmission écourtée par la guerre, la leçon fut influente. La conformité de goûts et l’attachement à la peinture de chevalet fit le reste. Ainsi, le culte humaniste de la beauté fut poursuivi, et alors les œuvres riment comme les deux vers d’un poème.
MUSÉE MENDJISKY É C O L E S D E
ADLER GERTLER GRITCHENKO HAYDEN KVAPIL KIKOÏNE KISLING KREMEGNE LENTULOV MANÉKATZ MENDJIZKY MINTCHINE MONDZAIN SCHRETER SILBERT VERVISCH VOLOVICK
P A R I S
HOMMAGE AUX MONTPARNOS Janvier - mai 2015
www.fmep.fr
15 Square de Vergennes - Paris XV Entrée à hauteur du 279 rue de Vaugirard Ouvert tous les jours sauf le jeudi et jours fériés de 11h à 18h
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Du 5 juin au 15 octobre 2015
MANESSIER Du crépuscule au matin clair (1927-1992)
A. Manessier - Pêche au petit matin - 1955 - Huile sur toile, 50 x 73 cm Musée la Piscine, Roubaix
A. Manessier - Formes à l’aube - 1951 - Huile sur toile, 81 x 100 cm Collection Boulanger
Du 5 juin au 15 octobre 2015, le Musée Mendjisky-Écoles de Paris rend hommage à un peintre majeur de la seconde École de Paris, Alfred Manessier (1911-1993). Artiste ayant fortement contribué au renouvellement de l’École de Paris et de l’abstraction dans la période de l’aprèsguerre, le peintre Alfred Manessier est particulièrement sensible à la nature, aux éléments, au cycle des saisons, à l’alternance du jour et de la nuit, aux variations de la lumière. L’exposition Du crépuscule au matin clair, présentée au Musée Mendjisky-Écoles de Paris réunit des œuvres depuis ses premières petites études sur le motif, peintes en vacances au Crotoy (où sa vocation s’est révélée dès l’âge de douze ans), jusqu’à sa l’une des ses dernières œuvres datée de 1992 : Petit port au matin clair. Les variations du jour et de la lumière ont toujours fasciné Manessier, c’est un thème qu’il abordera tout au long de sa vie. Les œuvres exposées permettent de construire un parcours inédit des œuvres de Manessier de 1927 à 1992. Ce thème vecteur croisera d’autres thèmes de prédilection de Manessier : eau, hiver, ports… sur fond de paysages naturels ou urbains. L’exposition sera également documentaire et biographique. Elle évoquera la mémoire du peintre dans le quinzième arrondissement parisien où il a vécu, et plus particulièrement dans la Maison-Atelier Barillet - construite par MalletStevens - où il a travaillé à la réalisation de vitraux et de mosaïques pendant trente-cinq ans (entre 1956 et 1969). Serge Mendjisky, fondateur du Musée Mendjisky-Écoles de Paris, a côtoyé Alfred Manessier dans les années cinquante. Il souhaite ainsi rendre hommage, un an après la rétrospective consacrée à son père, Maurice Mendjizky (1890-1951), à l’une des figures majeures de la Seconde École de Paris, dans le cadre des missions muséales de valorisation d’artistes de la Première et de la Deuxième École de Paris (1945-1960/62). L’exposition Alfred Manessier « Du crépuscule au matin clair » en ce lieu lumineux qui abrite le Musée MendjiskyÉcoles de Paris, est tout à fait adapté à la présentation des thèmes de prédilection de Manessier : nuit, couchant, levant, en paysages naturels ou urbains. Commissariat de l’exposition Philippe Leburgue, Expert honoraire près la Cour d’Appel de Paris, spécialiste de la Deuxième École de Paris, assisté de Martine Jeannet, Christine Manessier et Jean-Baptiste Manessier Conception et écriture du projet de l’exposition Christine Manessier. 20
MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente
ATELIERS D’ARTISTES À PARIS 15 Square de Vergennes - Paris XV Contact presse : 01 47 07 98 31 marlene@fmep.fr www.fmep.fr
18 novembre - 23 mars 2016 Jusqu’au 23 mars 2016, Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris, sis dans l’atelier Barillet construit par Mallet-Stevens, présente une promenade
photographique à travers l’architecture des ateliers d’artistes à Paris du XIXe au XXe siècle. Des premiers ateliers d’artistes du XVIIIe siècle aux somptueux hôtels particuliers des peintres pompiers, des ateliers de Montmartre et Montparnasse aux villas modernes des années 1920, des villas modernistes du 16ème aux alvéoles de La Ruche, l’évolution des ateliers d’artistes demeure l’un des thèmes majeurs de l’architecture et un plaisir pour les amateurs d’arts. Le modèle architectural des ateliers d’artistes connait une belle postérité puisque aujourd’hui encore d’autres types d’habitations, prévues pour des usages différents, en emprunte les principes. Composée d’une soixantaine de panneaux d’exposition (tirages photo, plans et dessins d’architecture), de cinq grandes maquettes 3D et d’un documentaire, cette exposition vous plongera dans l’univers esthétisant des ateliers. Cités ateliers, Villas-ateliers, Studios, Immeubles ateliers, résidences d’artistes, aux formes et matériaux divers, cette exposition didactique permettra de découvrir l’évolution architecturale de ces lieux de création souvent méconnus ou inaccessibles au public. Ateliers parisiens présentés dans le cadre de l’exposition : Maisons atelier : Ary Scheffer, Villa Plainex, Tristan Tzara, ... Ateliers d’artistes : Ateliers de Gustave Moreau, Antoine Bourdelle, Ossip Zadkine, Tamara Lempicka Cités d’artistes : Cité des fusains, le Bateau Lavoir, La ruche, Cité fleurie, Cité Verte, Cité des Vignes, Villa des Arts, ... Villas Ateliers : Villa du peintre Lucien Simon, Jean-Paul Laurens, Czenichowski, Villa Seurat (XIVe arrond.), Rue MalletStevens (XVIe arrond.), … Immeubles pour artistes : Campagne première, Ateliers et logements de la Rue Lebouis (XIVe arrond.), …
L’atelier Barillet – Musée Mendjisky : Érigé en 1931-1932, pour le célèbre artisan avec qui l’architecte moderniste fut très lié et à qui il a passé de nombreuses commandes, le bâtiment a bénéficié au début des années 2000 d’une restauration particulièrement soignée. Véritable joyau architectural, il a pu revivre grâce à Yvon Poullain, un entrepreneur passionné par l’oeuvre de Robert Mallet-Stevens, qui n’a eu de cesse que de lui redonner son éclat d’origine. Les volumes modifiés ont été remaniés, les grandes baies vitrées restaurées, ainsi que les exceptionnels vitraux – l’un d’entre eux barrant verticalement l’entière façade du bâtiment – portant la signature du maître-artisan occupant des lieux.
Commissaires d’exposition Jean-Claude Delorme et Ewa Rudnicka Photographies David Boureau Bibliographie Ateliers d’artistes à Paris de JC Delorme et AM Dubois Parigramme Édition 19.90 € 21
MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente
SCHNEIDER Les Enfants d’une Œuvre 20 janvier - 29 mai 2016
15 Square de Vergennes - Paris XV Contact presse : 01 47 07 98 31 info@fmep.fr www.fmep.fr
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Histoire d’une collection itinérante Cette présentation de verreries des maîtres verriers de la famille Schneider est le fruit d’une longue et amicale passion collaborative entre l’artiste allemand Barlach Heuer et les antiquaires français Laurence et Jean-Pierre Serre.
Barlach Heuer
Artiste peintre allemand, installé à Paris depuis 1952, est collectionneur comme son père. Le choix même du prénom de son fils « Barlach » était, de la part de celui-ci, la marque de son engagement et de son soutien aux artistes du mouvement expressionniste allemand. Cet homme érudit, collectionneur des meilleurs artistes de son temps, lui a donné pour parrains : Ernst Barlach, Emil Nolde et Christian Rohlfs. Barlach Heuer a grandement participé auprès du Pr. Hentrich à la constitution des collections du Kunstmuseum de Düsseldorf et a également accompagné et éclairé de ses connaissances de nombreux collectionneurs et institutions internationales intéressés par les Arts décoratifs du XX° siècle.
Laurence et Jean Pierre Serre
Antiquaires, issus de formations artistiques, ont défendu l’oeuvre de Charles Schneider dès la fin des années 1970.
De ce trio de collectionneurs, naquit l’envie d’une exposition commune réunissant leurs deux collections, plus de trois cents pièces au total. Ensemble, elles permettent de constater le renouvellement constant de la créativité verrière entre les deux guerres mondiales. Vers 1900, Charles Schneider, formé chez Daum à Nancy, berceau de l’Art Nouveau, s’affranchira rapidement de cette école, pour créer en 1913, avec son frère Ernest et sa sœur Ernestine, « Les Verreries Schneider » sises à Épinay-surSeine (Seine-Saint-Denis) qui seront terrassées par la crise économique de 1929. Les couleurs naturalistes utilisées au début de la manufacture seront rapidement remplacées par les couleurs saturées et complémentaires propres à l’Art Déco qui, à leur tour, disparaîtront au profit de monochromies sur fonds transparents bullés ou non. Vers 1947, sous l’impulsion de Charles Schneider, ses deux fils, Robert Henri et Charles junior reprendront le flambeau en créant la « Cristallerie Schneider » sur le terrain familial à Épinay-sur-Seine (SeineSaint-Denis). Elle sera transférée vers 1960 à Lorris (Loiret) et restera active jusqu’en 1981. L’exposition fait l’objet d’un catalogue intitulé : Schneider Les Enfants d’une Oeuvre Éditions Choses et Autres Choses - 192 pages Préface de Mireille Mazet - Prix : 48 €
La collection a été présentée au Musée de la Faïence de Sarreguemines et Musée du Verre de Conches en Ouche (France - 2012), Boda Glasbruk Röhsska Museum de Göteborg (Suède 2013), The Finnish Glass Museum de Riihimäki (Finlande - 2014), Musée Glashütte Gernheim de Petershagen (Allemagne - 2015), Musée des Arts Décoratifs « Hôtel Lallemant » Bourges (France 2015).
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Nu de l’Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse, Paris, 1950-1951
MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente
ÉMILE SAVITRY
Un photographe de Montparnasse Exposition du 8 juin - 5 octobre 2016
Réunies pour la première fois dans un seul lieu, deux expositions de photographies d’Émile Savitry (1903-1967), l’une monographique, l’autre thématique sont présentées au Musée MendjiskyÉcoles de Paris du 8 juin au 5 octobre 2016. Elles dévoilent les différentes facettes de l’œuvre de ce photographe au regard de peintre, proche des surréalistes, ami de Brassaï et de Prévert, amateur de jazz qui suivit toute sa vie une route buissonnière.
L’Académie de peinture de la Grande Chaumière, les cafés du Dôme, la Rotonde et la Coupole, les ateliers d’artistes où posaient des modèles nus, le boulevard Edgar Quinet et les boîtes de jazz, c’est au cœur de Montparnasse qu’Émile Savitry a entamé sa carrière de peintre, développé celle de photographe, fréquenté ses amis sculpteurs, peintres, poètes, musiciens. C’est là que ce talentueux touche-à-tout qui, « avait plus d’une corde à son art », vécut toute sa vie. Son œuvre ravive « les heures chaudes de Montparnasse », cette ébullition artistique et amicale qui prenait racine dans l’atmosphère enfumée des cafés du carrefour Vavin. On y voit Alberto Giacometti, Victor Brauner, Anton Prinner que Savitry photographia dans l’intimité de leurs ateliers, Samuel Granowski qu’il saisit au zinc de la Rotonde, Pablo Neruda, de retour d’Espagne après la victoire de Franco, ici photographié à la Coupole en compagnie de Paul Grimault et quelques amis latino-américains, en deuil de l’Espagne républicaine qu’il avait toujours soutenue. En 1929, il expose ses toiles à la galerie Zborowski qui faisait la part belle à l’École de Paris. C’est un succès fulgurant qui l’effraie et provoque sa fuite vers les îles du Pacifique. À son retour, il fait la connaissance de Django Reinhardt et lui révèle la musique de Duke Ellington et Louis Armstrong...
Django Reinhardt, Paris, 1933
LA VIE À MONTPARNASSE 1930-1950
Cette exposition reflète l’atmosphère du Paris des années 1930 à 1950 et le parcours d’un photographe proche des surréalistes, du groupe Octobre et des frères Prévert où les lumières drues éclairent des visages de masque, le petit peuple de Pigalle croise la jeunesse jazzy des caves de Saint-Germain-des-Prés, les rues de la capitale prennent des allures de décors de cinéma. Ce cinéma en noir et blanc magnifié par Marcel Carné et Jacques Prévert que Savitry accompagnera sur les tournages... Elle nous imprègne de ce réalisme poétique que Savitry partageait avec Brassaï, Willy Ronis et Robert Doisneau avec qui il fit équipe au sein de l’agence Rapho. Elle nous rappelle à chaque silhouette de ces nus aux galbes harmonieux que le photographe n’a jamais abandonné les thèmes chers au peintre qu’il demeure. Et sur un ton badin elle se termine avec l’envol de Charlie Chaplin et des marionnettes d’Yves Joly, élégante et légère révérence d’un homme discret « trop vivant pour se vouloir artiste » comme l’écrivait Claude Roy. Sophie Malexis, Commissaire d’exposition
Dans un bar de Pigalle, Paris, 1938
Émile Savitry, un photographe de Montparnasse Sous la direction de Sophie Malexis - Éditions 5 Continents - 25 € 23
ÉMILE SAVITRY
Un récit photographique de « La Fleur de l’âge » Le film maudit de Marcel Carné d’après le scénario de Jacques Prévert tourné à Belle-Île-en-Mer en 1947 Histoire d’évasion ratée, sur fond de mer agitée, au cœur d’une île bretonne qui renferme un bagne pour enfants, tel est le décor de La Fleur de l’âge, le film maudit de Marcel Carné d’après un scénario de Jacques Prévert inspiré d’un fait divers survenu en 1934 à Belle-Île-en-Mer. Émile Savitry va suivre le tournage en 1947. Lorsque le photographe débarque sur le port de Palais, il est un ami de longue date de Jacques Prévert et a déjà réalisé les photographies des Portes de la nuit du même tandem l’année précédente.
Marcel Carné et Jacques Prévert sur la navette entre Quiberon et Belle-Île, 1947
Tout est réuni pour faire de ce tournage une aventure exceptionnelle, le soleil et le vent, les bourrasques et les embellies, les pêcheurs et leurs femmes, les petits bagnards aux crânes rasés, enfants de l’île, qui feront tous de la figuration dans le film, et le yacht profilé de touristes parisiens, Arletty, Maurice Teynac, Jean Tissier, qui s’égaye au large de la Côte sauvage.
La toute jeune Anouk Aimée aime un jeune détenu à en mourir (Claude Romain), le rebelle en fuite, Serge Reggiani, tombe amoureux de la belle Arletty, Paul Meurisse incarne l’impitoyable gardien du pénitencier, Julien Carette celui du « Parisien » toujours entre deux vins, Martine Carol fait du nudisme sur les plages entre deux prises et défraye la chronique. Une belle affiche pour Carné et Prévert sous tension depuis le premier clap. Savitry réalisera plus de six cents photos donnant vie à un film qu’on ne verra jamais. Les difficultés climatiques, les tensions relationnelles et financières ont eu raison de ce projet né sous une mauvaise étoile. Les images de Savitry demeurent aujourd’hui le seul témoignage visuel de La Fleur de l’âge, les bobines ayant mystérieusement disparu !
Anouk Aimée et son chat Tulipe, Belle-Île, 1947
Photos Émile Savitry courtesy Sophie Malexis
Cette exposition propose de suivre Émile Savitry au cœur de cette aventure poétique et chaotique. Sous forme d’un récit photographique, elle révèle la beauté et la force des personnages, dévoile les coulisses et les péripéties d’un tournage qui aurait probablement donné le jour à un chef d’œuvre. Sophie Malexis, Commissaire d’exposition www.emilesavitry.com Émile Savitry, un récit photographique de La Fleur de l’âge, le film maudit de Marcel Carné et Jacques Prévert Textes de Carole Aurouet et Sophie Malexis, Gallimard, Paris, 2013 Prix : 32 € Serge Reggiani tatoué par Alexandre Trauner, Belle-Île, 1947
Avec l’aimable autorisation de Mme Tania Lesaffre - Succession Marcel Carné 24
EVENEMENTS CULTURELS PASSÉS
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NUIT BLANCHE
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Dans la nuit du 4 au 5 octobre 2014
P lateau
de N uit
/ N uit de P lateau
Performance Interactive
DE
17H À 1h30
MUSÉE MENDJISKY __________ ÉCOLES DE PARIS
Square de Vergennes - 75015 Entrée sous le porche 279 rue de Vaugirard (M° Vaugirard) www.fmep.fr
entrée libre
Avec Nicolas avinée laura bélorgey léon bertolini pa u l i n e b i e r n v i n c e n t c h e i k h f r a n ç o i s c o p i n arnaud decarsin vincent fouquiau elise fourneau r o m a n e g r i n f l e d l u c a s h e n a f f au r o r e k r e u t z r é m y l a q u i t ta n t k s é n i a l u k ya n o va milena malenic Camille parissier antoine raffalli anne ribière elie salleron luis tamayo M i s e e n s c è n e N i c o l a s a v i n é e L a u r a B é lo r g e y M i l e n a m a l e n i c e l i e S a l l e r o n
MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS Partenaire des JOURNÉES EUROPÉENNES DES MÉTIERS D’ART 27, 28 et 29 mars 2015 Entrée au tarif exceptionnel de 5€ 15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr
Contact Presse Musée : jema@fmep.fr Contact Presse JEMA : daphnee@facondepenser.com
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris accueille l’École Olivier de Serres lors des Journées Européennes des Métiers d’Art les 27, 28 et 29 mars 2015. Depuis plus de dix ans, les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA) mettent en relief la diversité et le dynamisme des métiers d’art, partout en France et dans dix pays européens1. Ces journées ont pour objectif de montrer comment les artisans d’art s’appuient sur la tradition pour élargir les frontières de leur territoire créatif. C’est cette capacité à sublimer l’héritage du passé que le Musée Mendjisky-Écoles de Paris souhaite aujourd’hui valoriser en s’associant à cet événement qui se déroulera le 27, 28 et 29 mars 2015. L’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art Olivier de Serres forme depuis plus de 50 ans des étudiants au travail de la fresque mosaïque, vitrail, la laque, matériaux de synthèse, métal, céramique, design, textile. Durant trois jours, les étudiants de l’ENSAAMA présenteront leurs travaux. Cette exposition présentera 5 portraits de personnalités réalisés par l’Atelier Fresque et Mosaïque, et 6 vitraux confectionnés par l’Atelier Vitrail. Patricia et Serge Mendjisky exposeront également pour cette occasion leurs œuvres décoratives (mosaïques & céramiques). L’une des vocations du Musée Mendjisky-Écoles de Paris, outre la mise en valeur des Deux Écoles de Paris, est aussi de promouvoir la création contemporaine, le design et les métiers d’Art. Voisin de l’ENSAAMA, le Musée est situé dans l’ancien atelier du maître verrier Louis Barillet, au 15 Square de Vergennes, dans le 15e arrondissement de Paris. Édifié en 1932 par l’architecte Robert Mallet-Stevens, il conserve encore des vestiges du travail de Louis Barillet, de magnifiques vitraux et mosaïques. Il offre ainsi un cadre idéal pour la mise en valeur des travaux de cette nouvelle génération des futurs professionnels des Métiers d’Art. 1
Exemple : le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne, la Bulgarie, l’Autriche, la Hongrie, la Lettonie, le Luxembourg & la Suisse
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LE MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS Vous invite à rencontrer
le jeudi 9 avril 2015
RICHARD KLEIN À 18h30 pour une visite commentée du Musée Réservation conseillée Et à 19h30 pour la signature de son livre
ROBERT MALLET-STEVENS AGIR POUR L’ARCHITECTURE MODERNE Mallet-Stevens, Agir pour l'Architecture Moderne Richard KLEIN - Éditions du Patrimoine 25 €
15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr
Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris accueille, le jeudi 9 avril 2015 à 18h30, Richard Klein, professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’architecture et de paysage de Lille, auteur de l’ouvrage ROBERT MALLET-STEVENS AGIR POUR L’ARCHITECTURE MODERNE, pour une visite-dédicace. Spécialiste de Robert Mallet-Stevens (1886-1945), Monsieur Richard Klein proposera au public une visite spéciale de la maison-atelier qui abrite aujourd’hui le musée. Celle-ci sera suivie d’une dédicace de son nouvel ouvrage Robert Mallet Stevens, Agir pour l’architecture moderne, paru en octobre 2014 aux Éditions du patrimoine. Richard Klein est architecte, docteur en histoire de l’art, professeur et directeur du laboratoire de recherche (le LACTH) à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille. Il a été conseiller scientifique pour la rétrospective consacrée par le Centre Pompidou à Mallet-Stevens en 2005. Au fil des 176 pages, Richard Klein explore les différents médiums utilisés par l’architecte pour insuffler de la modernité à son travail comme l’écriture, le dessin, la construction, le jeu avec le décor. Mallet-Stevens (1886-1945) a été l’un des principaux acteurs de la rénovation de l’architecture et des arts décoratifs en France. Il est l’auteur d’édifices majeurs des années 30. Situé dans l’ancienne Maison-Atelier du maître verrier Louis Barillet édifié en 1932 par l’architecte Robert Mallet-Stevens, le Musée Mendjisky-Écoles de Paris constitue un écrin idéal pour accueillir cet événement. C’est une occasion exceptionnelle de mieux faire connaître ce lieu historique et patrimonial méconnu du grand public, réhabilité dans les années 2000 par un généreux mécène. Une visite commentée du musée par l’auteur débutera à 18h30. Elle sera suivie, de 19h30 à 20h30, par la dédicace de l’ouvrage. L’ouvrage de Richard Klein Robert MALLET-STEVENS, agir pour l’Architecture Moderne, sera disponible à la vente au Musée. Contact Presse Musée : presse@fmep.fr Contact Presse Éditions : andrea@annesamson.com editionsdupatrimoine@monuments-nationaux.fr 28
MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS
Spectacle Anniversaire
Au profit de L’Association des Amis du Musée
Le Mardi 28 avril 2015 à partir de 19h
Cocktail de bienvenue au rez-de-chaussée
Participation : 15 € et 18 € Réservation indispensable anniv@fmep.fr + 33(0)1 45 32 37 70
Au programme Théâtre et Musique 19h Concert Piano-Jazz par le virtuose français Paul LAY Diplômé du conservatoire de Toulouse, puis au CNSM de Paris, Paul LAY se perfectionne auprès de Riccardo del Fra, Archie Shepp, Michel Portal. Prix de soliste au Concours National de Jazz de la Défense en 2008, Paul Lay est lauréat des plus prestigieux concours internationaux : Moscou, Montreux, Fondation Meyer, Société Générale. Il joue régulièrement au Duc des Lombards, au Sunside, Club Vertigo, Jazz à la Villette, festival d’Annecy, Festival Radio France Montpellier, etc. A l’occasion de la première journée internationale du Jazz à l’Unesco, il accompagnait Barbara Hendricks. Discographie : Unveiling 2010 chez Laborie Jazz - Mikado 2014
20h30 MASQUES ET NEZ Igor MENDJISKY et La Compagnie Les Sans Cou Formé au Conservatoire National d’art dramatique de Paris Igor MENDJISKY est l’un des membres fondateurs de La Compagnie des Sans Cou. Il crée au théâtre Mouffetard Rêves de Wajdi Mouawad, Hamlet de Shakespeare, Le plus heureux des trois d’Eugène Labiche, La lamentable tragédie du cimetière des éléphants, en 2006 et Banquet à Babarville de P.Jeanson et R.Cottard. En 2009, il sera récompensé par le Grand Prix du jury du meilleur spectacle et de la meilleure mise en scène du Festival d’Angers avec Hamlet. Il met également en scène une création collective J’ai couru comme dans un rêve à l’Atalante en 2011, reprise au théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis en 2012-2013. En 2012, il reçoit avec les Sans Cou le Prix ADAMI. Il réalise Mon papy court métrage qu’il a écrit et dialogué dans lequel il joue avec sa future épouse Esther Van Den Driessche. Igor MENDJISKY travaille aussi pour la radio, le cinéma et la télévision. Début 2015, il devient artiste associé au Théâtre National de Lille sous la direction de Christophe Roch, et crée IDEM une nouvelle pièce collective, sur le thème de l’Identité, toujours
avec la Compagnie des Sans Cou, qui sera jouée à la rentrée prochaine au théâtre de la Tempête à Vincennes. Igor MENDJISKY et La compagnie des Sans Cou se retrouvent autour d’une envie de créer un théâtre qui passe de la comédie à la tragédie, qui raconte de grandes et de petites histoires pour et avec les spectateurs. Masques et Nez “Igor anime un cours de théâtre, régulièrement suivi par un chauffeur de taxi, une strip-teaseuse, un professeur de lettres, un fleuriste... Des personnages haut en couleurs, aux looks improbables, grimés de masques ou de nez” A l’écoute des réactions et des commentaires des spectateurs qui font partie intégrante de la classe, les acteurs proposent tous les soirs des numéros différents : Molière, Britney Spears, Shakespeare... Masques et Nez est une ode au théâtre, entre comédie et improvisation maîtrisée, drôle et humaine, servie par des comédiens d’exception. Du vrai théâtre populaire ! Avec Esther Van Den Driessche, Clément Aubert, Tewfik Jallab, Paul Jeanson, Arnaud Pfeiffer.
15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr 29
MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS Présente A l’occasion de
LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DANSE Mercredi 29 avril 2015 Soirée Atelier, Danse, Spectacle 15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr Contact Presse : jid@fmep.fr http://journeedeladanse.idancedb.com/
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La Journée internationale de la danse a été instaurée en 1982 par Le Comité International de la Danse de l'UNESCO. La date du 29 avril a été choisie pour commémorer l’anniversaire de Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne. Les objectifs de la Journée internationale de la danse et son message sont de réunir le monde de la danse, célébrer son universalité en franchissant les barrières politiques, culturelles et ethniques. Serge et Patricia Mendjisky, en collaboration avec Elizabeth Damour, ont choisi une danse d’origine japonaise, la Danse Butô, pour incarner les corps peints et dessinés de Maurice MENDJIZKY.
Déroulement de la soirée De 19h à 20h30 : Atelier Corps et peinture 2ème étage et mezzanine.
Un atelier animé par Elizabeth Damour, pour expérimenter le passage entre Imaginaire, Émotion et Mémoire. L’inspiration sera nourrie des œuvres de Maurice Mendjizky réalisées en hommage aux corps Martyrs et Combattants du Ghetto de Varsovie. L’Atelier est une exploration qui s’adresse à toutes les personnes, à tous les âges et à tous les corps, de niveaux débutants à avancés.
20h45 : Spectacle Scène ouverte - 1h30
Rencontre avec la danse BUTÔ au cours d’une scène ouverte répartie sur tous les niveaux du Musée où danseuses et danseurs de cultures et horizons différents, Maki Watanabe, Satchiko Ichikawa, Jutta Mayer, Thierry Castel, Laurence Guez et Tebby W.T. Ramasike, présenteront de courts soli.
Film documentaire sur la danse Butô :
UNETSU des œufs debout par curiosité par SANKAI JUKU ( théâtre de la ville 1986 )
Fin de soirée ...
Pour clôturer cette soirée et en prolonger l’énergie, vous êtes tous invités à rejoindre les danseurs pour partager votre danse quelle qu’elle soit.
Tarifs :
Atelier + Scène ouverte : 25 €
Visite du Musée, participation à l’Atelier et spectacle Scène ouverte Le nombre de places étant limité à 20 participants, il est recommandé de vous inscrire dès à présent : elisabeth.damour@sfr.fr ou 06 15 79 31 90.
Scène ouverte : 15 € ( tarif réduit 12 € ) Visite du musée + spectacle Scène ouverte Réservation conseillée
Au sous-sol
Une soirée exceptionnelle pour célébrer la Danse au Musée ! 30
M. Mendjizky - Hommage Au Ghetto De Varsovie - 1950 - Lithographie, 57 x 26 cm. Col FMEP
Kazuo Ōno (1906-2010) Fondateur de la danse Butô avec Tatsumi Hijikata
LE MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS Présente L’AFFAIRE DUSSAERT
de et par Jacques Mougenot
Les mardis 5, 12 et 26 mai 2015
20h30
Tarif : Entrée musée et spectacle 12 € et 15 € 15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr Contact : dussaert@fmep.fr www.scene-public.fr
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Entre satire et comédie, un spectacle inattendu, drôle, corrosif ... et culturellement incorrect. Jusqu’où l’art peut-il aller trop loin ?
Sous la forme d’une conférence-théâtre entre satire et comédie, Jacques Mougenot nous en explique les arcanes et nous instruit en nous amusant car l’histoire de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien à l’origine du mouvement vacuiste dans les années 80, et l’affaire que suscita la vente publique de sa dernière œuvre, sont l’occasion pour l’auteur-acteur de répondre avec humour, pertinence et impertinence, à toutes les questions que se pose aujourd’hui le profane en face de l’œuvre d’art contemporain. Monologue : 1h25
France Culture - Philippe Meyer « L’esprit public » 22 janvier 2006
[…] souvent on dit que les procès sont théâtraux ou cinématographiques, mais là l’enquête, je dirais l’instruction, que Jacques Mougenot mène autour de cette affaire Dussaert, et la manière dont il la raconte, la manière dont il l’illustre aussi avec quelques unes des œuvres du peintre, a quelque chose qui est proprement hitchcockien, avec, de surcroît, une succession de rebondissements qui fait que, de trompe-l’œil en trompel’œil, on finit par arriver à une vérité qui est faite de surprises ; et pour tous ceux qui pensent que le théâtre, c’est beaucoup de surprises et aussi, c’est l’endroit où le plaisir de l’acteur et de voir un acteur est porté à son comble, je recommande vraiment d’aller voir « l’affaire Dussaert » de et par Jacques Mougenot.
© Benjamin Dumas
Qui se souvient de l’Affaire Dussaert qui jeta un pavé dans la mare déjà trouble du monde de l’art contemporain en février 1991, alors que les médias étaient accaparés par la Guerre du Golfe ?
Elle à Paris
L’occasion était trop belle, l’auteur comédien l’a saisie pour entrer dans le monde surprenant et improbable de l’art contemporain, avec ses coups de génie, ses dérives, ses absurdités et ses limites. Avec une jubilation certaine, un plaisir évident et beaucoup de talent, il règle ses comptes aux snobismes, traque les sophismes en tout genre ou tout autre «idiotisme», entre conférence et pièce.[…] Tout un tableau.
L’Express - 25 avril – 1er mai 2012
Pleine d’enseignement et de fantaisie, la soirée suit son cours, finement iconoclaste et plaisante […] Les amateurs de surprises et les pourfendeurs de la pensée unique apprécieront le spectacle. L.L.
La Gazette de l’Hôtel Drouot - 13 avril 2012
Un spectacle inattendu, audacieux, pertinent et surtout jubilatoire au cours duquel l’auteur pointe avec justesse le grand n’importe quoi de ce secteur riche en anecdotes. Prix Philippe Avron 2011 décerné par la Fédération des festivals d’humour et la SACD Prix du Public au festival de Dax 2007 Plus de 500 représentations depuis 2006.
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Mus ée Mendjisky- Écoles de Pa ris présente dans le cadre du
Festival 15 Cents coups présente dans le cadre du
14 j u i n 18h30 Dimanche
Durée 30 min
Par la Cie TOUT&VERSA
Adaptation et mise en scène ▼ Charlotte Costes-Debure Avec ▼ Charlotte Costes-Debure ▼ Amelia Ewu ▼ Romane Grando-Yvonnet ▼ Théodora Sadek ▼ Marine Sigismeau ▼ Marine Tonnelier ▼ Chloé Vandermaesen Musique ▼ Amelia Ewu
Elles s’appellent Lulu, Titine, Marmotte… Elles sont enfermées, elles ont faim, mais leur solidarité, et leur humour, sont intacts. Germaine Tillion a écrit ce texte drôle et parsemé de chansons alors qu’elle se trouvait détenue au camp de concentration de Ravensbrück avec d’autres résistantes. Les personnages : les prisonnières elles mêmes. Leurs aventures : l’absurdité du travail forcé, les coups, le passage des trains aux destinations menaçantes, les souvenirs, les rêves de repas... Quand la lucidité se teinte de malice, quand on est capable de dérision là ou l’espoir semble si lointain… Germaine Tillion a réussi ce réjouissant tour de force : rire pour résister. Germaine Tillion 1907-2008 Ethnologue, résistante, auteur de plusieurs ouvrages sur le système concentrationnaire et sur l’Algérie. A l’occasion de son centenaire, l’Opérette à Ravensbrück a été créé pour la première fois au Châtelet. Le 27 mai 2015, Germaine Tillion a fait son entrée au Panthéon.
Entrée musée + spectacle 10 € - Spectacle seul 5 €
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Musée Men d jisk y-É c o le s d e Par is présente
dans
le
cadre
du
Festival 15 Cents coups 20 j u i n 20h30
Samedi
Durée 1 h
Ou
l’histoire de Pomme et la vieille dame Création collective par la Cie les Diskrètes
Mise en scène et chorégraphie Esther Van Den Driessche Participation textuelle Patricia Mendjisky Avec Inès de Broissia, Héloïse Guillot, Marion Le Guével Mathilde Levesque, Esther Van Den Driessche Dans le rôle du travesti Igor Mendijsky Avec les voix d’Agathe Alexis et Léonor Chapet Collaboration artistique Igor Mendjisky Animation 2D Cléo Sarrazin
«Derrière les murs, l’imagination», Ce spectacle traite, avec humour et profondeur, d’un sujet encore tabou dans notre société: les règles. Les cinq comédiennes font tomber, grâce à leur imagination, le mur du silence parfois encore honteux qui entoure cette période de la vie d’une femme. Au cœur d’un ciel étoilé cinq femmes en robes rouges viennent raconter un récit intime et universel. “Ça” est un spectacle avec des corps en mouvement, en vie, qui dansent et chantent avec le chant comme «danse intérieure» et la danse comme «chant extérieur».
Un spectacle organique, féminin, drôle et festif Entrée musée + spectacle 15 € Tarif réduit 12 € 33
MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente
« Puis l’Été repliera son miracle » “Till Summer folds her miracle”
Musique de Chambre par les élèves du conservatoire du xvème arrondissement, Frédéric Chopin.
Dimanche 21 juin 2015 à 16h30 Entrée musée 9 € - (Tarif réduit 6 €) 15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 www.fmep.fr
Programme : Durée du concert environ 1h Autour de l’exposition dédiée à Alfred Manessier Du crépuscule au matin clair, les élèves du conservatoire Frédéric Chopin du XVe arrondissement interpréteront des musiques de chambre.
À travers l’oeuvre de Manessier, artiste amoureux de musique et dont la peinture détient des affinités avec celle-ci, les élèves vous proposeront des compositions et interprétations diverses.
Emily Dickinson, 1848
La fête de la musique est l’occasion pour le Musée Mendjisky, dont la volonté est d’ouvrir son site aux arts et aux créations personnelles, de recevoir la classe de composition de Mariana Ungureanu et la classe de musique de chambre de Jacques Charles.
Juliette Recasens 3 Mélodies sur des textes d’Emily Dickinson pour soprano. Clarinette, piano, violoncelle. Nicolas Modeste Somewhere pour soprano.
A.Manessier. Rochers au couchant. 1974. HsT, 114,2 x 114,2 cm
Milena Rossignol, 2 pièces pour flûte solo.
«...Je pense que nous sommes les primitifs d’un langage nouveau qui est un langage aussi souple que celui que les musiciens ont depuis longtemps à leur service» Alfred Manessier 34
Julien Marquez Somehow, Someday, Somewhere pour soprano et piano. Alberto Guggiola Variations sur Dies Irae pour piano et quatuor de saxophone. Jean Absil Suite sur des thèmes du folklore roumain pour quatuor de saxophones. Philipp Glass Extraits du Concerto pour quatuor de saxophones. Lino Florenzo Sud America pour quatuor de saxophones.
MUSÉE MENDJISKY É C O L E S D E PA R I S
Elizabeth Damour - ©Shunya Asami
Jeudi
25juin
1 1 h - 1 4 h 3 0 avec une pause d’une demi-heure à 12.30
ATELIER « Corps en Lumière »
Alfred Manessier, lumière et danse Butô Ouvert à tous les âges et à tous les corps. Aucune formation artistique ou corporelle n’est requise. Le matériel de peinture est fourni et il suffit de porter une tenue confortable ! Un atelier de création «Corps, peinture et écriture» animé par Elizabeth Damour fera écho à l‘œuvre lumineuse et mouvementée d’Alfred Manessier.
A.Manessier. Les Lunatiques. 1938. HsT, 88 x 88 cm
Le Butô - danse de l’être, des rythmes humains et cosmiques, inspirera les improvisations guidées par le travail d’Alfred Manessier : les variations du jour aux alternances de la lumière, nous rendant visibles les passages du temps. Telle une méditation, un mouvement intérieur qui surgit de la main au pinceau. Là où l’eau et la terre s’abandonnent, où le vent et le ciel s’épousent, où la couleur de la Nature nous éblouit, la lumière devient palpable et le Temps nous est rendu. L’atelier invite le corps à franchir ses sensations immédiates et confortables pour libérer son Imaginaire et ses émotions. Le corps se réinvente au gré des sensations, des réminiscences ; il se déploie, s’unifie, se rétracte ou s’amplifie. Comme chez Alfred Manessier, des parties profondes de notre humanité, affleureront notre conscience. Les participants aux ateliers aborderont des principes naturels comme la gravité, le temps, l’espace. L’atelier s‘articule en deux temps : les improvisations dansées sont suivies de la représentation en peinture des ressentis et mémoires survenus dans le corps en mouvement. En contrepoint à ces deux activités, une courte étape est dédiée à l’écriture. Tarif : exposition + atelier
15 Square de Vergennes - Paris XV 01 45 32 37 70 www.fmep.fr
40 € ( tarif réduit 30 € ) info@fmep.fr Réservation recommandée: elisabeth.damour@sfr.fr 06 15 79 31 90 35
CONFÉRENCES SUR LES PEINTRES DE LA PREMIÈRE ÉCOLE DE PARIS Dimanche 7 juin 17h
FOUJITA
Le 7 juin, suite du cycle de conférences Art & Savoir sur les Peintres de l’École de Paris organisées au musée MENDJISKY, avec Foujita ! Tsugouharu Foujita, aussi connu sous le nom de Léonard Foujita, est un artiste complet (peintre, dessinateur, graveur, illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste, créateur de mode, etc.) français d’origine japonaise. Membre éminent de la Première Ecole de Paris, il a côtoyé Modigliani et Soutine, et aura pour modèle la célèbre Kiki de Montparnasse. Il repose aujourd’hui à Reims dans la chapelle NotreDame-de-la-Paix qu’il a imaginée et peinte à la fin de sa vie.
Dimanche 14 juin 17h
SOUTINE
Après Chagall, Modigliani et Foujita, le cycle de conférences Art & Savoir sur la Première École de Paris s’achève ce 14 juin 2015 avec une dernière conférence sur Soutine. Ami de Modigliani, de Foujita ou encore de Chagall, Soutine est l’un des peintres majeur de la Première École de Paris. Il a développé précocement une vision et une technique de peinture très particulières en utilisant, non sans raffinement, une palette de couleurs flamboyantes dans un expressionnisme violent et tourmenté.
Dimanche 28 juin 17h
MODIGLIANI
Amedeo Clemente Modigliani est un peintre et un sculpteur italien rattaché à l’École de Paris. Connu comme un peintre figuratif, il est devenu célèbre par ses peintures et sculptures de facture dite moderne où les visages ressemblent à des masques et où les formes sont étirées.
Réservation conseillée : info@fmep.fr ou par téléphone 01 45 32 37 70 Tarif : 10 € (incluant la visite du musée)
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MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine
Le Portfolio VILLA CAVROIS de Jean-Pierre LYONNET Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 11h à 18h Tarif exceptionnel : 5 € Le musée Mendjisky-Écoles de Paris est installé, depuis plus d’un an, dans le XVe arrondissement de Paris, au 15 square de Vergennes, dans l’atelier construit par Robert Mallet-Stevens pour le maître-verrier Louis Barillet. À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le Musée met à l’honneur la carrière de ce grand architecte du XXe siècle. Le public pourra ainsi découvrir en ce lieu patrimonial les illustrations couleur signées Jean-Pierre Lyonnet en hommage aux travaux de l’architecte : ♦ Le portfolio La Villa Cavrois, inaugurée le 13 juin, ♦ Le portfolio Rue Mallet-Stevens (dans le XVIe arrondissement), publié en 1985. ♦ La Villa Noailles, à Hyères, ♦ La Villa Poiret ou Château de Mézy-sur Seine, ♦ et bien sûr l’Hôtel Barillet (15, square de Vergennes). Ainsi réunies, ces illustrations offrent un témoignage quasi complet de l’oeuvre bâtie de Robert Mallet-Stevens.
À PROPOS :
15 Square de Vergennes - Paris XV Tél Accueil : + 33 (0)1 45 32 37 70 - info@fmep.fr www.fmep.fr
L’atelier Barillet – Musée Mendjisky : Érigé en 1931-1932, pour le célèbre artisan avec qui l’architecte moderniste fut très lié et à qui il a passé de nombreuses commandes, le bâtiment a bénéficié au début des années 2000 d’une restauration particulièrement soignée. Véritable joyau architectural, il a pu revivre grâce à Yvon Poullain, un entrepreneur passionné par l’oeuvre de Robert Mallet-Stevens, qui n’a eu de cesse que de lui redonner son éclat d’origine. Les volumes modifiés ont été remaniés, les grandes baies vitrées restaurées, ainsi que les exceptionnels vitraux – l’un d’entre eux barrant verticalement l’entière façade du bâtiment – portant la signature du maître-artisan occupant des lieux. 37
MUSÉE MENDJISK Y - ÉC OL E S D E PA R I S Dimanche 20 septembre de 17h30 à 18h30
CONFÉRENCE SUR FOUJITA Madame Anne Le Diberder, conservateur à la Maison-Atelier Foujita (Villiers-le-Bâcle) nous fait l’honneur d’assurer cette conférence
Tsugouharu Foujita, aussi connu sous le nom de Léonard Foujita, est un artiste complet (peintre, dessinateur, graveur, illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste, créateur de mode, etc.) français d’origine japonaise. Membre éminent de la Première Ecole de Paris, il a côtoyé Modigliani et Soutine, et aura pour modèle la célèbre Kiki de Montparnasse. Il repose aujourd’hui à Reims dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix qu’il a imaginée et peinte à la fin de sa vie. Réservation conseillée : info@fmep.fr ou par téléphone 01 45 32 37 70 Tarif : 12 € (incluant la visite du musée) 38
MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS LA COMPAGNIE DE LA PLUIE vous invitent à son événement
VISITE
Une expérience interactive et théâtrale Participation libre 5 €
Samedi 3 octobre é
Visites 20h30, 21h30, 22h30, 23h30
A Manessier 1966 - Forces Nocturnes - Détail
Le Musée Mendjisky-Écoles de Paris expose jusqu’au 15 octobre ALFRED MANESSIER. À l’occasion de la NUIT BLANCHE, une troupe de théâtre, LA COMPAGNIE DE LA PLUIE prendra en charge les visiteurs pour leur offrir une visite réinventée : Appréhender l’Œuvre, chercher en eux la charge émotionnelle qu’elle suscite, en extraire les résonances qui peuvent exister entre eux et les tableaux. Pour cela, un « GUIDE » parcourra le musée pour
accompagner des groupes de visiteurs dans les différents étages et les faire pénétrer dans l’univers de la NONFIGURATION. Deux jeunes chercheurs l’aideront par le biais de différents outils tels que la discussion, la musique, la lumière, et le rapport à différents sens (odorat, toucher, vue, ouie). Les comédiens prendront aussi en charge les postes des membres du personnel du musée reliés à la visite et à une SECONDE INTRIGUE...
« Chers musées, Nous sommes Opération Fantôme. Nous n’avons peur, ni de vous, ni de vos menaces. Nous ne sommes pas des terroristes, nous ne sommes pas des assassins. Nous sommes parmi vous, nuit après nuit. Nous ne vous voulons aucun mal et ne convoitons que le bien que vous détenez. L’art est à vous, il est à nous tous. Nous sommes Opération Fantôme, et nous sommes des cambrioleurs. » Entre les ombres, quelque chose se trame. Étrange et invisible, se répand, par bouche à oreille un secret susurré en toute complicité. Pour la NUIT BLANCHE, LA COMPAGNIE DE LA PLUIE a développé en parallèle de sa « Visite », UN JEU. Un jeu interactif dans lequel les visiteurs pourront être impliqués autour d’un mystère qui planera d’un visiteur à l’autre, provoquant la rencontre du théâtre avec la peinture, transformant le musée en un terrain de jeu dans lequel l’enjeu est à l’échelle de ceux qui osent y prendre part...
« Mes chers collègues, complices de mes secrets, je connais tous les vôtres et vais vous dénoncer. Pour avoir une chance de vous en sortir il faut jouer à un JEU et vous frotter à ceux qui vivent dans le RÉEL et à qui vous devez rendre des comptes. Passé minuit vos droits se limiteront à ceux que voudra bien vous octroyer la loi française. Tendres baisers volés, vôtre humble passionnée. » Signé « La Mule »
LA RÈGLE DU JEU Règle n° 1 Quoi qu’il arrive, décrochez le téléphone Règle n° 2 Restez discret en toutes circonstances Règle n° 3 Profitez de la visite, suivez le guide mais gardez toujours un œil sur votre voisin Indice unique De vos choix dépend le sort de chacun Préparez votre « visite » sur www.lacompagniedelapluie.com/nuit-blanche-2015 Contact : lacompagniedelapluie@gmail.com 06.84.49.68.82 15 Square de Vergennes - Paris XV + 33 (0)1 45 32 37 70 - info@fmep.fr - www.fmep.fr
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MUSÉE MENDJISKY É C O L E S D E PA R I S Partenaire du
SALON DE MAIN DE MAÎTRE Mars
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De 11h à 18h La Confédération Française des Métiers d’Art de l’Excellence et du Luxe, qui a pour mission la promotion et la défense des entreprises du secteur, présente à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art au Musée Mendjisky le Salon de Main de Maître. Un comité d’honneur présidé par Madame Catherine Dumas, ancienne sénatrice, accompagnera la manifestation. Le Musée Mendjisky bâti par l’architecte Mallet Stevens est un lieu mythique et incontournable qui a reçu les plus grands artistes du XXe siècle dont ceux de l’École de Paris. La CFMA l’a choisi pour exposer des créations d’exception de l’Artisanat d’Art contemporain. La dynamique des entreprises du secteur des Métiers d’Art qui comporte 217 activités différentes est la signature de l’excellence française. Son chiffre d’affaire dépasse huit milliards d’euros, emploie 95 000 actifs dans 34 000 entreprises de toutes tailles. Pendant cette manifestation sera présenté le Piano-Forté de voyage de Mozart. Un partage musical avec Laure COLLADANT sera offert le dimanche 3 avril 2016.
Vendredi 1er avril à 16h30 Visite commentée de SCHNEIDER, les Enfants d’une Oeuvre (jusqu’au 23 avril) par Laurence SERRE, commissaire de l’exposition Inscription à l’accueil - Tarif : 9 € - 12 €
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MUSÉE MENDJISKY-ÉCOLES DE PARIS JUIN 2016 15 Square de Vergennes (accès par le 279 rue de Vaugirard) - Paris XV Ouvert de 11h à 18h (tous les jours sauf le jeudi et jours fériés) - Nocturne le mardi jusqu’à 20h Tél. + 33 (0)1 45 32 37 70 - info@fmep.fr - www.fmep.fr Tarif entrée musée : 9 € / Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi, etc.) : 6 €
ÉMILE SAVITRY Un photographe de Montparnasse
Nu de l’Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse, Paris, 1950-1951
Réunies pour la première fois dans un seul lieu, deux expositions de photographies d’Émile Savitry (1903-1967), l’une monographique, l’autre thématique sont présentées au Musée du 8 juin au 5 octobre 2016. Elles dévoilent les différentes facettes de l’œuvre de ce photographe au regard de peintre, proche des surréalistes, ami de Brassaï et de Prévert, amateur de jazz qui suivit toute sa vie une route buissonnière.
Mardi 21 juin de 18h à 20h
Dimanche 26 juin à 18h
JAZZ MANOUCHE et D’EUROPE DE L’EST
CARNET DE NAUFRAGE
Avec GRICHA et MATVEÏ Tarif unique 5 €
de Claudine Bourbigot et Elisabeth Feytit
Film documentaire sur La fleur de l’âge En présence de Claudine Bourbigot
Places limitées - Visite du Musée et projection Plein tarif 9 € - Tarif réduit 6 € - billetreduc.com
DEVENEZ AMI DU MUSÉE ET PARRAINEZ NOTRE PROCHAINE EXPOSITION Les Insoumis de l’Art Moderne, Paris les années 50 À partir du 12 octobre Se rebeller contre une modernité qu’ils jugent alors factice, tout en peignant avec les moyens de leur époque, Les Insoumis de l’Art Moderne se placent dans la continuité de la grande peinture et principalement de Courbet qui est pour eux le dernier grand peintre humaniste. À travers une soixantaine d’œuvres maîtresses, l’exposition nous montre comment ces peintres ont réaffirmé une vision de l’art faite de chair et de terre et combien la seconde partie du XXe siècle n’est pas celle du vide mais celle de la figure réinventée par de nombreuses individualités. Ces jeunes peintres épris d’humanité, dans les années 50, se sont battus tout comme Francis Bacon, Balthus, Lucian Freud, Edward Hopper ou Giorgio Morandi pour imposer une figuration que la modernité voulait à jamais dissoudre. Bon de souscription au dos à compléter et nous renvoyer avec votre don 42
Marcel Carné et Jacques Prévert sur la navette entre Quiberon et Belle-Île, 1947
8 juin - 5 octobre
MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente
Dimanche 4 septembre 2016 Réservation conseillée Plein tarif 9 € - Tarif réduit 6 € - billetreduc.com 15 Square de Vergennes - Paris XV - 01 47 07 98 31 info@fmep.fr www.fmep.fr
Conférence de Sophie Malexis à 17h
Émile Savitry, un photographe de Montparnasse Naissance du regard, huile sur toile, Émile Savitry, Paris, 1928, Photo © The Israel Museum, Jerusalem
Sophie Malexis, journaliste au Monde de 1986 à 2009, a créé et animé le service photo du quotidien et de ses suppléments, collaboré au magazine Le Monde 2 et aujourd’hui encore à des hors-séries thématiques. Auteure de nombreux articles sur la photographie, elle réalise désormais des expositions photographiques et s’emploie à faire découvrir les œuvres de photographes oubliés dans les archives privées ou patrimoniales. Elle découvre le travail d’Émile Savitry en 1989, alors qu’elle préparait une exposition en hommage à Montparnasse pour le journal Le Monde qui venait d’y installer ses nouveaux locaux. Se rapprochant de la famille pour faire plus ample connaissance avec l’univers de l’artiste, elle décide par la suite de mettre en lumière l’œuvre de ce photographe méconnu. Cette exposition existe grâce à sa persévérance ainsi qu’à l’amitié qui la lie avec le fils d’Émile Savitry qui lui a toujours fait confiance. Sophie Malexis balayera la carrière de peintre et de photographe d’Émile Savitry.
Conférence de Carole Aurouet à 18h
« La Fleur de l’âge »
Le film maudit de Carné et Prévert L’Île des enfants perdus, devenu en 1946 La Fleur de l’âge est un projet avorté de Marcel Carné, d’après un scénario et des dialogues de Jacques Prévert. Après de vaines tentatives de réalisation entre 1936 à 1946, le tournage débute enfin le 28 avril 1947. Mais après trois mois, il s’arrête brutalement. À ce jour, les rushes tournés demeurent introuvables, engendrant les rumeurs les plus abracadabrantes et contribuant à conférer à ce film très prometteur un statut mythique. Lors de cette conférence, Carole Aurouet éclairera ce projet complexe et mystérieux. Maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Carole Aurouet est l’auteur de Prévert, portrait d’une vie (Ramsay, 2007), Prévert, l’humour de l’art (Naïve, 2007), Petit Jacques deviendra Prévert (Rue du monde, 2011), L’Amitié selon Prévert (Textuel, 2012), Le Cinéma dessiné de Jacques Prévert (Textuel, 2012), « Les Enfants du paradis » Le Scénario original de Jacques Prévert (Gallimard, 2012), Émile Savitry. Un récit photographique de « La Fleur de l’âge », le film maudit réalisé par Marcel Carné d’après le scénario de Jacques Prévert (Gallimard, 2013), du Cinéma des poètes. De la critique au ciné-texte (Le Bord de l’eau, 2014), des Dessins hypnotiques de Robert Desnos (Nouvelles Éditions Jean-Michel Place, 2015) et de Desnos et le cinéma (Nouvelles Éditions Jean-Michel Place, 2016), etc. Au sein des Nouvelles Éditions Jean-Michel Place, elle dirige la collection « Le cinéma des poètes ». Crédits photographiques : Émile Savitry, courtesy Sophie Malexis Avec l’aimable autorisation de Mme Tania Lesaffre - Succession Marcel Carné
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MUSÉE MENDJISKY É COLES DE P ARIS Présente À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine
Une balade commentée par Michaël Darin Samedi 17 septembre à 15h 15 Square de Vergennes - Paris XV 01 45 32 37 70 - info@fmep.fr www.fmep.fr
Départ du Musée à 15h pour une balade architecturale du quartier Vaugirard commentée par Michaël Darin autour de son ouvrage Paris La Forme d’une Ville Précis d’anatomie urbaine du Moyen Âge à nos jours
Paris est une toile tissée de quelque 6 350 voies dont chaque spécimen mérite le regard. Une rue associe les éléments de nombreuses époques : elle peut suivre un tracé ancien tout en changeant plusieurs fois de largeur et de bâti. Les premières pistes dessinées par les marcheurs avant la fondation de Lutèce sont ainsi devenues les grandes rues médiévales puis, de nos jours, des rues piétonnes au centre-ville et des routes nationales à la périphérie. Ainsi, les boulevards circulaires ont remplacé les enceintes, les avenues ont été taillées dans tous les sens et des rues plus ou moins modestes ont été tracées sur des terrains maraîchers… Entre trouvailles et fausses notes, déchirures et ravaudages, la ville porte dans sa chair les stigmates de l’histoire et nous offre d’en remonter le cours. Ancien professeur d’histoire de l’architecture de la ville dans différentes écoles supérieures d’architecture, Michaël Darin est architecte et historien. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont, en 2009, “La Comédie urbaine” (Infolio) et, en 2012, “Patchworks parisiens” (Parigramme).
Retour au Musée à 16h pour une séance de dédicace
Réunies pour la première fois dans un seul lieu, deux expositions de photographies d’Émile Savitry (19031967), l’une monographique, l’autre thématique sont présentées au Musée Mendjisky-Écoles de Paris du 8 juin au 5 octobre 2016. Elles dévoilent les différentes facettes de l’œuvre de ce photographe au regard de peintre, proche des surréalistes, ami de Brassaï et de Prévert, amateur de jazz qui suivit toute sa vie une route buissonnière.
Apache de Pigalle, 1938
et à 17h, visite guidée de l’exposition Emile savitry, un photographe de Montparnasse
Plein tarif 9 € - Tarif réduit 6 € 44
MUSÉE MENDJISKY ÉCOLES DE PARIS
Dimanche 18 septembre à 18h Lecture et dédicace par Thibaut Klotz de son roman L Réservation conseillée - Plein tarif 9 € - Tarif réduit 6 € 15 Square de Vergennes - Paris XV - 01 47 07 98 31 info@fmep.fr www.fmep.fr
Trois traders se suicident dans trois villes d’Europe, à chaque fois dans le sillage d’une femme fatale à la chevelure tantôt noire, tantôt blonde… L’enquête démarre. Arthur Vega, inspecteur français, slalome entre Moscou, la Biélorussie, Paris et sa psychanalyste, pour remonter le fil de ces disparitions et résoudre le mystère qui flotte autour de ces suicides trop parfaits pour être vrais et de la femme Protée qui les unit. Un récit haletant, hanté par la peinture de Soutine et les nouvelles de Théophile Gautier, par les mythes d’Eros et de Thanatos, où se dessine en écrivain un double de Jérôme Kerviel, et quelques-uns de ses épigones victimes de leur époque et de l’amour fou. L Roman français de Thibaut Klotz - Couverture Félix Demargne Éditions Le nouvel Attila - 320 pages - 20 € MOSCOU vu par Serge MENDJISKY Sommeil trompeur 2010 Photographies marouflées sur toile, 130 x 89 cm
Thibaut Klotz est né en 1980. Analyste économique, journaliste, il a vécu plusieurs années en Russie, traversé deux fois la Sibérie et parcouru la Biélorussie de long en large. Le fil de ses lectures franchit les langues, les époques et les littératures. Il a traduit Le Démon de Lermontov. La découverte des livres d’Edgar Hilsenrath, en cherchant Le Loup des steppes de Hermann Hesse sur l’étagère d’un libraire, marque sa rencontre avec Le nouvel Attila.
« Parce que mon titre ne dit rien, parce qu’un de mes chapitres est vicieusement parodique, parce que mon intrigue ne prend sa pleine mesure qu’en son milieu, mon roman est un risque. Prenez-le. » Thibaut Klotz « Hypnotique, addictif, un ovni ! »
David Goulois, libraire au Cultura (Chambray-lès-Tours) sur TV Tours
« Un premier roman parfait, une sorte d’enquête fantastique littéraire, où la psychanalyse et l’actualité économique s’entremêlent dans une atmosphère sombre parfois crépusculaire. Un roman singulier et addictif ! » Barriga, Addict-culture « Un roman étonnant… Bercés par Soutine, on oscille avec plaisir entre deux personnages en quête de sens et de vengeance. Original dans sa forme, implacable sur le fond, lisez-le ! Et puis la couverture est tellement belle, une vraie réussite ! » Emmanuelle Andrieux, librairie Le Vent Délire (Capbreton) 45
M U S É E M E N D J I S K Y - É C O L E S D E PA R I S En partenariat avec
proposent Samedi 1 et lundi 3 octobre 2016 de 11h à 18h er
Deux journées d’estimations gratuites Venez faire estimer vos bijoux, tableaux et objets d’art par nos commissaires-priseurs Morand & Morand 3 Rue Ernest Renan, Paris XV 01 40 56 91 96 - volontaire@etudemorand.com www.drouot-morand.com 46
Musée Mendjisky 15 Square de Vergennes - Paris XV 01 45 32 37 70 - info@fmep.fr www.fmep.fr
MUSÉE MENDJISKY - ÉCOLES DE PARIS présente
Mardi 4 octobre à 18h à l’occasion du finissage de l’exposition
ÉMILE SAVITRY
Un photographe de Montparnasse Un récit photographique de « La Fleur de l’âge » Et en présence de la réalisatrice CLAUDINE BOURBIGOT
Projection du film documentaire
CARNET DE NAUFRAGE de Claudine Bourbigot et Elisabeth Feytit
Carnet de naufrage est à la mémoire des enfants du pénitencier de Belle-île en Mer ainsi qu’un hommage au courage et à la ténacité artistique de Jacques Prévert et Marcel Carné. Je rends grâce dans ce film à la beauté de l’île, à la générosité de ses habitants et à celle des derniers acteurs de La fleur de l’âge, œuvre inachevée et disparue, dont les vestiges suffisent à nous éblouir.
Réservation : info@fmep.fr - 01 45 32 37 70 - billetreduc.com Visite du Musée et projection : Plein tarif 9 € - Tarif réduit 6 € - Places limitées
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© Laurence Friconneau
Espaces à privatiser jusqu’au 31 décembre 2016
Rez-de-chaussée Superficie : 90 m2 - capacité : 100 personnes
1er étage Superficie : 108 m2 - capacité : 100 personnes
Sous-sol Superficie : 100 m2 - capacité : 100 personnes
2ème étage et mezzanine Superficie : 164 m2 - capacité : 150 personnes
Infos pratiques Musée Mendjisky-Écoles de Paris 15 Square de Vergennes - 75015 Paris
Plein tarif : 9 € Tarif réduit : 6 €
Ouvert tous les jours sauf le jeudi et jours fériés de 11h à 18h - Le mardi jusqu’à 20h Accès par le n° 279 rue de Vaugirard au niveau du porche.
Directrice : Patricia Mendjisky - patricia@mendjisky.com Attachée de presse : Hermine Parmentier - hermine@fmep.fr Tél. Bureau : 01 47 07 98 31
Vinci Park – Place de la Mairie 143, rue Lecourbe. 48
M
12 VAUGIRARD
BUS
39 70 80 88
M. Mendjizky. Kiki - 1921 - Huile sur toile, 61,5 x 30 cm
Tél. Accueil : 01 45 32 37 70 www.fmep.fr
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M USÉE MENDJ IS K Y- ÉC OLES D E PA R I S Partenaire du Musée
16 novembre - 31 décembre 2016 MUSÉE FRANÇAIS DE LA CARTE À JOUER
15 Square de Vergennes - Paris XV Accès par le 279 rue de Vaugirard
Tél. + 33 (0)1 45 32 37 70 - www.fmep.fr - info@fmep.fr Ouvert tous les jours sauf jeudi et jours fériés de 11h à 18h - Mardi jusqu’à 20h