Drums Etc [v22-n6] November-December 2010

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Kevin Crabb

FREE !

November • December 2010

Drum Sticks / Baguettes

Vol 22, No 6

Novembre • Décembre 2010

GRATUIT !

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Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour  : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Publication Mail Agreement No 40009235, Return Address  : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5


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November-December novembre-décembre

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Cover / En couverture

bb in CWira Kev t r T. Bruce tte By/pa

20 Do Not Fear Slowness / L’éloge de la lenteur

8 “Did you know that…” / « J’ai eu vent de… »

by/par Franck Camus

22 H its and Near Misses / Un simple coup de baguette? By/par David Cronkite

24 Books & DVDs / Livres et DVDs

6 Edito + Agenda

2010

By/par Ralph Angelillo

26 Made in Canada / Fabriqué au Canada

Micheal Baker Mallets

By/par T.Bruce Wittet

By/par Ralph Angelillo

10 Montréal Drum Fest 2010 Photos

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Dossiers

Drum Sticks / Baguet te

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Volume 22, No 6 November-December / novembre-décembre Editor in Chief / Rédacteur en chef T. Bruce Wittet (613) 834-4262 / bruce@muziketc.ca Managing Editor / Coordonnatrice à la rédaction Sofi Gamache sofi@muziketc.ca

Advertiser Information Request Form / Demande d’information des produits annoncés www.muziketc.ca/coupon_v22n6.aspx

Distribution (866/450) 677-1364 / distribution@muziketc.ca

Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 19 500 copies in 414 distribution points (circulation certified by Canada Post).

Advertising / Publicité Ralph Angelillo (Founder/fondateur 1989) (888/450) 928-1726 / ralph@muziketc.ca Publisher / Éditeur Serge Gamache (866) 834-4257 / (450) 651-4257 serge@muziketc.ca

Editorial Assistant / Assistante à la rédaction Tara Wittet Manko Contributing Writers / Journalistes Ralph Angelillo, Franck Camus, David Cronkite, T. Bruce Wittet

Printer / Imprimeur Solisco

Translation / Traduction Jim Angelillo, Nadine Brabant, Geneviève Hébert First Read / Première lecture Mimi Hébert

Cover Photos / Photos couvert Andrew Lee www.andrewleecreative.com

© Copyright 2010

Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235 Return Address / Adresse de retour: MUZIK ETC / DRUMS ETC 753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5 Canada Fax : (450) 670-8683 Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 19 500 copies dans 414 points de distribution (circulation certifiée par Postes Canada).

www.drumsetc.ca

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New Year, Nouvelle année, New Shoes, nouveaux souliers,

New Music

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hings are looking better with regard to the recession but there’s still rain in the forecast, threatening the picnic. I may be wrong but each day that passes I’m perceiving more rays of hope breaking through those dark clouds. In this issue of Muzik Etc, Ralph Angelillo, in his column “Did You Know?”, discusses the process of making music. He distinguishes between faux interaction (my term, not his), between humans and ­machines, and real-deal interaction among humans… and humans. That’s the joyful phenomenon, the collaborative, magical thing we’ve all experienced, either on stage, on a front porch, or around (not on) a camp fire. Music knows no recession. If a music industry ­recession has raged, it’s been defied by a triumphant wave of songs. For me lately, they’ve been sung by one Paolo Nutini. For you, perhaps, they’ve trumpeted forth from Miles Davis on some old vinyl album,say Nefertiti. Or maybe you’re hearing what happens when old school meets new: The Black Keys. On the two-hour drive home from the Montreal Drum Fest, I looped my current fave, and, weeks later, I’m still hearing Paolo’s thick Paisley (as in Scotland) accent on the chorus of his UK hit single, which goes, “Hey, I put my new shoes on and everything’s alright....” Hey,maybe Paolo’s got a point. I listen and I feel gooood! Everything is alright! Folks are getting together, as they have for thousands of years, and they’re making incredible music in many genres, including bluegrass, jazz, pop, rock, world, electronic, or punk. As you can see, I tend to categorize music. Fact is, there is only one label. “It’s all folk music”, testified the old blues man, then rested his case with incontrovertible evidence: “Ain’t no horses playing it”. When folks make music, darkness brightens, winter yields to spring. Let’s mingle, forge human links, and create a joyful noise. It’s therapeutic; it’s fun; it’s unstoppable. It’s what we do. T. Bruce

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nouvelle musique

a récession semble s’épuiser, mais on prévoit ­encore de la pluie, ce qui met en péril notre pique-nique. J’ai peut-être tort, mais avec chaque jour qui passe, je perçois de plus en plus de rayons d’espoir qui transpercent ces nuages épais. Dans ce numéro de Muzik Etc, Ralph Angelillo, dans sa chronique « Le saviez-vous ? », parle du processus de création musicale. Il fait la distinction entre une fausse ­interaction (c’est son expression, pas la mienne), d’humain à machine, et une interaction authentique, d’humain à… ­humain. Il parle ici du phénomène joyeux, collaboratif et ­magique que nous avons tous vécu, soit sur scène, sur le porche avant ou autour d’un feu de camp. La musique en tant que telle n’a jamais été en récession. Mais si la récession a affecté l’industrie musicale, elle a été vaincue par une vague de chansons triomphantes. Pour ma part, ce sont les chansons de Paolo Nutini qui m’ont interpellé. Pour vous, peut-être que les pièces d’un vieux disque vinyle de Miles Davis, disons Nefertiti, ont fait l’affaire. Ou bien vous avez été captivés par un mélange de vieux et de nouveau, comme The Black Keys. Sur le chemin du retour après le Drum Fest de Montréal, j’ai écouté mon coup de foudre actuel en boucle et quelques semaines plus tard, j’entends toujours l’accent écossais prononcé de Paolo chantant le refrain de son succès britannique, « hey, I put my new shoes on and everything’s alright… » (« j’ai enfilé mes nouveaux souliers et tout est bien… »). Peut-être que Paolo a compris quelque chose. J’écoute et je me sens bien ! En fait, tout est correct ! Les gens travaillent ensemble, comme ils le font depuis des millénaires, et ils produisent de la musique incroyable dans des styles très variés, que ce soit bluegrass, jazz, pop, rock, world, électronique ou punk. Oui, j’ai tendance à catégoriser la musique, mais à la base, il n’y a qu’une étiquette. « Tout est de la musique folk, » disait un jour le vieux bluesman, concluant avec force : « aucun cheval n’en joue. » Quand les gens font de la musique, la lumière ­supplante la noirceur et l’hiver fait place au printemps. Discutons, forgeons des liens humains et faisons du bruit ! C’est notre thérapie et c’est plaisant. Rien ne l’arrêtera. C’est notre vie. T.Bruce

AGENDA DRUMS ETC

Photo: Cyndi Wittet

édito

edito PASIC 2010 Indianapolis, IN November 10-13 / 10 au 13 novembre 2010 (580) 353-1455 percarts@pas.org www.pas.org/pasic/pasic2010.aspx

THE WINTER NAMM SHOW 2011 Anaheim, CA January 13-16 / 13 au 16 janvier 2011 (760) 438-8001 info@namm.org www.namm.org

KoSA CUBA 2011 Havana, Cuba March 6-13 / 6 au 13 mars 2011 1-800-541-8401 info@kosamusic.com www.kosamusic.com

Canadian Music Week 2011 Toronto, ON March 9-13 / 9 au 13 mars 20100 (905) 858-4747

info@cmw.net www.cmw.net

FESTIVAL INTERNATIONAL DE PERCUSSIONS DE LONGUEUIL 10e Anniversaire / 10th Anniversary Longueuil, QC 13 au 17 juillet / July 13-17, 2011 (450) 463-2692

info@percussions.ca www.percussions.ca

MONTRÉAL DRUM FEST 2011 19th year / 19e année Montréal, QC October 22-23 / 22-23 octobre 2011 1-888-928-1726

www.montrealdrumfest.com

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Entête

entête By / Par : Ralph Angelillo

t…? a h T w o n K u o Y id D  ? Saviez-vous que…

Traduction : Nadine Brabant

Vic Firth Hosts Canadian Distribution Partner Coast Music and Canadian Dealers at Manufacturing Plant

Vic Firth recently invited Canadian distribution partner Coast Music, as well as ­several representatives from Canadian retail stores, to the company’s manufacturing plant in Newport, Maine. The seacoast visit presented Coast Music Vice President Manuel Senra, the Coast marketing team, and various Canadian dealers to meet up with the Vic Firth management group. “Everybody is still buzzing about this trip,” said Scott Atkins, Coast ­Music’s ­Percussion Product Manager. “The chance for our retailers to witness the ­manufacturing process first-hand, and to meet Vic himself, were highlights of the trip that filter down to the consumer.”

Vic Firth présente Coast Music, ­partenaire de distribution au Canada, et des dépositaires canadiens à l’usine de fabrication

Vic Firth a récemment invité Coast Music, partenaire de distribution au Canada, ainsi que plusieurs représentants de magasins de vente au détail canadiens, à son usine de fabrication à Newport, dans l’État du Maine. Cette visite de la Côte présentait Manuel Senra, vice-président de Coast ­Music, l’équipe de promotion de Coast, et divers représentants canadiens pour rencontrer le groupe de gestion de Vic Firth. « Tout le monde parle encore de ce voyage, » a déclaré Scott Atkins, chef de produits de percussions de Coast Music. « Nos détaillants ont eu l’opportunité d’observer le ­processus de fabrication directement, et de rencontrer Vic lui-même. Ce furent des faits saillants de notre voyage qui ont fini par filtrer jusqu’aux c­ onsommateurs. »

Los Cabos Drumsticks

This year marks the fifth year of business for drumstick manufacturer Los Cabos Drumsticks. When you consider the company now can list 300 stores across ­Canada, distributors in the UK, Ireland, Germany, Poland, Argentina and the US, it’s hard to ­believe Los Cabos has been at it for a mere five years. That’s a tribute to Larry and his oldfashioned networking team; they have transformed this New ­Brunswick-based business into a leading drumstick manufacturer. Their sticks, manufactured in ­Canadian maple and American hickory, offer something for every drummer.

Les baguettes Los Cabos

Cette année marque la cinquième année d’activité pour le fabricant de ­baguettes Los Cabos Drumsticks. C’est à peine croyable que la compagnie qui distribue chez 300 ­détaillants à travers le Canada, ainsi qu’au ­Royaume-Uni, en ­Irlande, en ­Allemagne, en Pologne, en Argentine et aux ­États-Unis n’en est qu’à sa cinquième ­année en ­affaires. C’est un hommage à Larry et son équipe de réseautage à l’ancienne ; ils ont transformé cette petite entreprise du ­Nouveau-Brunswick en ­manufacture de baguettes de premier rang. Leurs ­baguettes, qui sont ­confectionnées d’érable canadien et de noyer d’Amérique, en ont beaucoup à offrir pour tous les b­ atteurs. www.loscabosdrumsticks.com

KoSA International Percussion Workshop Celebrates 15th Year

The 15th KoSA International Percussion Workshop, Drum Camp and Festival ended with a crescendo at the Faculty Grand Finale Concert on Saturday, July 31, 2010. “We had a great time and a great crowd,” said KoSA Founder and Artistic ­Director Aldo Mazza. “When you get this many unbelievable artists together on one stage, the resulting performances are electrifying and one-of-a-kind.” The KoSA International Percussion Workshop was held at Castleton State ­College in the scenic village of Castleton, Vermont. n

L’Atelier International de Percussion de KoSA fête son 15ième anniversaire

Le 15ième Atelier International de Percussion de KoSA, camp de batterie et festival, s’est terminé avec un crescendo à la grande finale du concert de la faculté le ­samedi 31 juillet 2010. « Nous nous sommes bien amusés et il y avait une excellente foule », a ­mentionné Aldo Mazza, Directeur Artistique, et fondateur de KoSa. « Lorsque vous réunissez tous ces artistes incroyables sur la même scène, le résultat des ­performances est tout simplement électrisant et unique en son genre. » L’Atelier International de Percussion de KoSA fut tenu au Castleton State ­College, au village pittoresque de Castleton, dans l’État du Vermont. n

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Entête

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October

23-24 Vito Rezza (photo: JA)

Marko Djordjevic (photo: TC)

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he Montréal Drum Fest presented its 18th ­festival weekend on October 2324 at the Pierre-­Mercure Hall in downtown Montréal. Here are some exciting photos of the two incredible days shot by our photographers Jim Angelillo (JA) and Timothy Clarke (TC). Visit our website for more.

Bobby Sanabria (photo: TC)

Kirk Covington (photo: TC) Ronald Bruner Jr. (photo: TC)

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Marco Minnemann (photo: JA)

ZeDe (photo: JA)

e Drum Fest de Montréal a célèbré sa 18ième édition les 23 et 24 octobre derniers, à la salle Pierre-Mercure, située au cœur de Montréal. Voici quelques photos de ces deux journées exceptionnelles, prises par nos photographes Jim Angelillo (JA) et Timothy CLarke (TC). Visitez notre site pour en voir plus.

Paul Wertico (photo: JA)

Chris Dave (photo: TC) Ray Luzier (photo: JA)

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Entête

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Jeremy Taggart (photo: JA)

Elie Bertrand (photo: TC)

Mark McLean (photo: JA)

Jost Nickel (photo: JA)

Isaac Dumont (photo: JA)

Simon Langlois (photo: JA)

www.montrealdrumfest.com 12 drums etc


Pearl E-Pro Live

Pearl Vision Series 474

WWW ERIKSONMUSIC COM \ INFO ERIKSONMUSIC COM


Entête

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Roland V-Drums Contest Final

Scott Pellegrom (photo: JA)

Michel Bélanger (photo: JA)

Chris Dimas (photo: JA)

Rob Shawcross (photo: TC)

Yamaha “Rising Star” Showcase Sean Browne (Yamaha Canada), Nasyr Abdul Al-Khabyyr (Vanier College), Graham Leduc (Vanier College), Mario Roy (­Cégep St-Laurent), Mandela Coupal-Dalgleish (Cégep St-Laurent), Maude Bastien-­Désilets (­Cégep de Lanaudière à Joliette), Martin Marcotte ­( Cégep de Lanaudière à ­Joliette), ­Steven Cope (Cégep de Trois-Rivières), Sylvain Jalbert (Cégep de Trois-Rivières), Sarah Dion (Cégep de D ­ rummondville), Philippe Brochu (Cégep de Drummondville), Steve Wyatt (Yamaha ­Canada)

(photo: TC)

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THANK-YOU / REMERCIEMENTS .0/53c"- %36. '&45

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erge Gamache and ­R Ralph alph Angelillo would would like to like thank to thank following the the sponsors following sponsors and peopleand for their people precious for their support pre/cious Sergesupport Gamache / Serge et Ralph Gamache Angelillo et ­Ralph Angelillo aimeraient remercier et ­aimeraient les commandiremercier les taires commanditaires et les personnes et suivantes les personnes pour ­sleur uivantes appui pour prĂŠcieux leur :appui prĂŠcieux : Alfred Publishing, Aquarian Drumheads, Audix, Beyerdynamic, Craviotto Drums, Drummers’ Collective, DW Drums & Pedals, Evans Drumheads, Factory Metal, ­Gallien-Krueger, Innovation/Blue Drums, Gallien-Krueger, Istanbul Agop, LaBella, Los Cabos, LP Percussion, Mapex Drums, Meinl, Paiste, Pearl Drums, Pro-Mark, Regal Tip, Remo, ­Roland Canada, Sabian, Roland ­Sabian, Shure Microphones, Sonor Drums, Tama Drums, Vater ­Vater Percussion, Vic Firth, Yamaha ­C Canada, anada, ­Z Zildjian ildjian Cymbals & Drumsticks. Archambault Musique, B & J Music, D’Addario ­C Canada anada (Planet Waves), La BoĂŽte Ă Musique, Drum/Guitare Plus, ItalmĂŠlodie, Magasin de Musique Steve’s, SF Marketing, Solotech, UMEN|Digital.

Booths / Kiosques : #PPUIT ,JPTRVFT Bala Percussion, CÉGEP de Drummondville, CÉGEP Marie-Victorin, ­Marie-Victorin, CÉGEP RĂŠgional de Lanaudière Ă Joliette, CĂŠgep de Saint-Laurent, D’Addario Canada (Vater/­E (Vater/ Evans), vans), Expandrum, KoSA, Lumigraf, Moperc, Roland Canada, Shure/SF Marketing, Sticks ‘n’ Skins, Ultimate Drum Camp, Yamaha Canada.

-BTU CVU OPU MFBTU PVS UFBN Last but not least, our team / Et finalement, notre ĂŠquipe : &U GJOBMFNFOU OPUSF nRVJQF Jim Angelillo, Claude Boissonneau, Eric Cazes, Timothy ­Timothy Clarke, StĂŠphane Cormier, ­Cormier, Drum & Drummer (RenĂŠ  Redge  ÂŤ Redge Âť Adolph, ­Adolph, Tyler Adolph, Chanelle Beecher, ­Beecher, Lincoln Gagnon, Dylan Gowan, Chris Kemski), Sofi Gamache, Nathalie Goyer, ­Goyer, Antoine ­G Goulet, oulet, Mimi HĂŠbert, Philippe ­H HĂŠbert, ĂŠbert, Jeff ­M Michael ichael Knowles, AndrĂŠ Langevin, MichaĂŤl ­L Lecomte, ecomte, François LĂŠger, Darren McBain, Guylène Michaud, Raynald Nadeau, Marc ­S St-Laurent, t-Laurent, Seamus  Jim  Jim Âť Swan, Francis Thouin, T. Bruce Wittet, and our trainees / et nos stagiaires. n N

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Kevin in  Crab Kevin  Crab Crabb Ke en couverture Entête

entêtestory cover

By / Par : T. Bruce Wittet Traduction : Geneviève Hébert Photos : Rob Shanahan

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Kevin  Cra 16 drums etc


bb bb Kev evin  Cr stays Close to the ­Masters’ Path While Stepping Boldly Ahead

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ou know Kevin Crabb. No, I’m not referring to articles in Drums Etc. I’m talking television. Think back a decade or look to the re-runs. You’ll see a commercial in which a blondish kid in a white lab coat bubbles over with the ­excitement of a mad scientist at his creation, exclaiming, “Rowntree Aero tastes like a bubbly, chocolate shake.” That was life back then for Kevin: recording consoles, cameras, acting, singing, and voice-overs. A few months ago, Kevin, a dual citizen, LA and Toronto, was back home in a Toronto studio accompanied by John Beasley (Miles Davis), tracking his own tunes with eminent bassist Don Thompson and saxophonist Kelly Jefferson for an album Waltz for Dylan dedicated to Kevin’s son. As for the recent Grammy nomination, it flows from the nurturing of legendary LA instructor Richard Wilson and, before that, Murray Spivak, whose combined student roster included Vinnie Colaiuta and Carlos Vega. Wilson took to Kevin, as ­befits one child prodigy to another, working to hone compositional skills. Had ­Wilson lived, he surely would have grinned in recognition of Kevin Crabb’s coming of age as a drummer-composer. Perhaps Wilson would have acted the white-coated mad scientist, brimming with enthusiasm over hearing Kevin’s debut album. Kevin had ­already made global inroads as an instructor of drums. Now, abruptly, his own songs had taken the spotlight. Although he’d worked hard, even he was knocked out by this double-whammy.

suit les pas du maître en prenant audacieusement les ­devants

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ous connaissez Kevin Crabb. Mais pas pour l’avoir vu dans Drums Etc. Pensez plutôt télévision, il y a 10 ans environ. Vous vous souviendrez d’une pub en anglais dans laquelle un jeune blondinet vêtu d’une ­blouse blanche s’extasiait tel un savant fou devant sa création en s’écriant : « L’Aero de Rowntree a le goût d’un lait frappé au chocolat plein de bulles. (traduction libre) » Dans ce ­temps-là, la vie de Kevin se résumait à des consoles d’enregistrement, des caméras, des rôles, des interprétations de chansons et des voix hors champ.

Kevin  C Kevin Talking Drums vs Talking Music

When he arrived in LA in the late eighties, Kevin studied snare drum with Murray Spivak. The regimen was one to which he submitted willingly owing to its pedigree. Similarly, Kevin began studies under Richard Wilson, knowing the stakes were going to be even higher, proportionate to Wilson’s extraordinarily broad scope. As it happens, Wilson detected something of himself in Crabb, particularly the need to compose on a high level. The bond grew thick between the two to the point where, by the time Wilson died, the student had attained mastery in many key areas. One thing Kevin seems to have avoided is a certain curmudgeonly wariness of anything new. For example, as an educator, Wilson would have had little use for Skype, ­whereas Crabb sees it as an essential tool for going global with the message. Similarly, the student instituted the now familiar Kevin Crabb Drum Hangs, gatherings of prominent LA drummers who shared reverence for Wilson/Spivak. It’s fair to say that ­Wilson would have bristled with embarrassment at such a demonstration. The fact is that the drum hangs have kept the teachings on the lips of prominent musicians, who flocked to hang and pay respect once per month, either at Crabb’s home in the Valley, at the night club Spazio, later at the acclaimed LAMA in Pasadena, and currently at the Baked Potato in North Hollywood. When Wilson passed on, Kevin found an instructor and colleague in Richard Martinez, a star student of Wilson, who sought to continue teaching with appropriate respect and diligence. As of late, Crabb and Martinez have collaborated on a column destined for Modern Drummer. A series of articles will attempt to answer the question: Why the fuss over Richard Wilson and Murray Spivak?

abb

Il y a quelques mois, Kevin, homme à la double nationalité, vivant entre L.A. et T­ oronto, était de retour au bercail dans un studio de Toronto, accompagné par John Beasley (Miles Davis) pour enregistrer ses propres chansons avec l’éminent bassiste Don Thompson et le saxophoniste Kelly Jefferson sur un album intitulé Waltz for Dylan, dédié au fils de Kevin. Quant à sa récente nomination aux Grammys, il la doit à l’enseignement du ­légendaire professeur de L.A., Richard Wilson, ainsi qu’à Murray Spivak, qui ­compte ­Vinnie Colaiuta et Carlos Vega parmi ses étudiants. Wilson s’était pris d’amitié pour ­Kevin ­(reconnaissant l’enfant prodige qu’il avait lui-même été) et l’a ainsi beaucoup aidé à affiner ses talents de compositeur. Si Wilson était encore vivant, il arborerait certainement un large sourire en voyant Kevin Crabb s’affranchir en tant que batteur-­ compositeur. Il aurait probablement même explosé d’enthousiasme tel le fou savant de la pub de Rowntree à l’écoute du premier album de Kevin. Celui-ci avait déjà fait ses preuves en tant que professeur de batterie, mais ce sont ses chansons qui prennent aujourd’hui la vedette. Bien qu’il ait travaillé fort, il est lui-même un peu abasourdi par ce double coup.

Parler batterie vs parler musique

Lorsqu’il est arrivé à L.A. à la fin des années 80, Kevin a étudié la caisse claire avec ­Murray Spivak. Il se pliait volontiers à une discipline exigeante, sachant qu’il étudiait avec la crème de la crème. Puis, il étudia avec Richard Wilson, sachant que les attentes étaient encore plus hautes, vu les connaissances extraordinaires que possédait ce maître. Comme il arrive parfois, Wilson se reconnut en Crabb, particulièrement dans son désir de composer à un haut niveau. Le lien d’amitié entre les deux hommes grandit au point tel que, lorsque Wilson mourut, son élève maîtrisait déjà plusieurs champs ­essentiels. Par contre, Kevin semble avoir évité l’attitude méfiante de Wilson envers ­toute nouveauté. En tant que professeur, Wilson ne se serait jamais servi de Skype, tandis que Crabb en fait un outil principal pour distribuer ses enseignements à travers la planète. Kevin a également fondé l’événement maintenant bien connu de Kevin Crabb Drum Hangs, qui rassemble d’importants batteurs de L.A. qui partagent un grand ­respect pour Wilson et Spivak. Il est juste de dire que Wilson aurait été très embarrassé devant pareille démonstration, où d’importants musiciens se rassemblaient chaque mois pour lui payer respect en perpétuant ses enseignements, d’abord à la résidence de Crabb dans la Vallée, puis à la boîte de nuit Spazio et au célèbre LAMA à Pasadena, pour finir aujourd’hui au Baked Potato à North Hollywood. Lorsque Wilson est décédé, Kevin découvrit un professeur et un collègue en la personne de Richard Martinez, un des étudiants célèbres de Wilson, qui avait aussi cher-

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n Kevin  Crabb  Crabb Kev Entête

entête

For our purposes, we can start with the fact that the masters saw through the maze of complex bodily movements that obfuscated technique in the eyes of working drummers, who had become accustomed to invoking arbitrarily such terms as “fulcrum”, “grip”, and “stroke”. Unfortunately there was little consensus among players or teachers as to the meaning and application of these terms. For one thing, Spivak/ Wilson set out in detail a lever system, later refined by Martinez and Crabb to incorporate concepts of resistance, force, lever arm, and fulcrum. So it was that I took a Skype lesson from Crabb, who made me realize that somehow I’d allowed flaws to creep into my technique, glaring physical inconsistencies into my repertoire of movements behind the kit, despite my technical knowledge and, ahem, a full-length mirror beside the drumset when practicing. “Richard’s whole thing,” says Kevin, “is that technique must come from a place of knowledge, wisdom, and truth and that it is of no value to drummers to learn beats and bodily motions in the absence of a structure of technical knowledge that comprehends completely the way the body moves in relation to ­musical phrasing and dynamics. “It’s not enough that drummers play in time,” Kevin continues. “Wilson saw lots of drummers who could do that. It’s a valid requirement but he’d pursue a deeper concept of drumming. Although one of his favorites was Elvin Jones, Richard realized that the goal was not copying players but learning the instrument fully in the same way an orchestral player studies. There’s a state of consciousness that the drummer must achieve, something Wilson, and later Martinez, referred to as ‘quieting the mind’. Once a drummer gains this, he can learn, perform at an advanced level technically, plus he gains the calm necessary to listen to the music and to interact with other musicians. Richard was adamant that we understand a piece of music in its entirety. Only when your playing is informed by an intimate awareness of musical structure can it serve higher levels of expression. It’s not just, ‘hey, I play for the song’. That’s why in clinics, when it’s a lot easier to bang around the drums (and I’ll do this, too!), I’ll pass out my tune, have them look at it, and before I put stick to drum, I’ll sing the entire tune with them tracking it. I’ll play the drums and solo over the head and they understand there’s a relationship between my drum part and the music. That’s what Richard considered essential to a true state of mastery. This is what I absorbed, both in lessons, where I learned it’s not just about mindless repetition of exercises, and at concerts I’d attend with Richard Wilson. My own compositions began taking on a new sheen as I began to grasp the notion of honing a work of art to perfection.”

ché à perpétrer les enseignements de Wilson dans le respect et la diligence. Crabb et Martinez ont d’ailleurs récemment collaboré à l’écriture d’une rubrique dans le Modern ­Drummer. Leur série d’articles devait répondre à la question : pourquoi tout cet engouement pour Richard Wilson et Murray Spivak ? Afin de vous donner un aperçu, on peut dire que ces maîtres voyaient au-delà de la complexité des mouvements corporels qui fait perdre la technique à de nombreux batteurs professionnels, habitués qu’ils sont à évoquer des termes arbitraires tels que « point d’appui », « poigne » et « coup ». Malheureusement, les musiciens et les professeurs ne s’entendent pas quant à la définition et à l’application de ces termes. C’est pourquoi Spivak et Wilson ont développé un système de levier, que Martinez et Crabb ont raffiné par la suite afin d’y intégrer les concepts de résistance, de force, de bras de levier et de point d’appui. C’est ainsi que j’ai fini par suivre un cours sur Skype avec Crabb qui m’a fait réaliser que, pour une raison ou pour une autre, j’avais laissé des imperfections se glisser dans ma technique, laissant des incohérences physiques flagrantes envahir mon répertoire de mouvements, malgré mes connaissances techniques et (hum !) le grand miroir que j’ai toujours à côté de ma batterie lorsque je répète. Kevin précise : « Richard considérait que la technique doit provenir d’un lieu de connaissances, de sagesse et de vérité et qu’il est inutile pour les batteurs d’apprendre des rythmes et des mouvements corporels sans avoir, au préalable, une certaine ­structure de connaissances techniques englobant la façon dont le corps doit bouger en relation avec les phrasés musicaux et les dynamiques. » « Jouer en mesure avec la musique ne suffit pas, » affirme Kevin. « Wilson voyait beaucoup de batteurs réussir à faire ça. C’est bien sûr un pré-requis mais Wilson préconisait un concept plus approfondi de la batterie. Elvin Jones était un de ses batteurs préférés, mais Richard savait qu’il fallait mieux apprendre à jouer à fond de son instrument, tel un musicien d’orchestre, au lieu de tenter d’imiter un autre musicien. Un batteur doit d’abord atteindre un certain état de conscience, que Wilson et plus tard, Martinez, ­appelaient “l’apaisement de l’esprit”. Une fois qu’il y arrive, le batteur peut ­atteindre un niveau technique élevé, en plus d’avoir acquis le calme nécessaire pour écouter la ­musique et interagir avec les autres musiciens. Richard tenait catégoriquement à ce que nous comprenions les œuvres musicales dans leur intégralité. C’est seulement une fois que notre jeu se fonde sur une conscience approfondie de la structure musicale qu’il peut ­atteindre un plus haut niveau d’expression. Laisser la chanson nous guider ne suffit pas. Voilà pourquoi lors d’ateliers, même s’il est parfois beaucoup plus facile de ­faire du bruit sur la batterie (ce que je fais aussi !), je distribue toujours une partition à mes élèves afin qu’ils l’étudient avant de commencer à jouer. Je fredonne ensuite la pièce ­entière pour que mes élèves l’enregistrent. Puis, je joue de la batterie par-dessus cette première ­piste pour qu’ils puissent comprendre la relation entre la partie de la batterie et la musique. Voilà ce que Richard considérait comme essentiel pour une véritable maîtrise de l’instrument. Lors des leçons et des concerts auxquels j’ai assisté avec Richard Wilson, j’ai surtout appris qu’il ne faut pas répéter bêtement des exercices. Plus je saisissais la notion de peaufiner une œuvre jusqu’à la perfection, plus mes compositions prenaient un nouvel éclat. »

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Kevin Kevin  Cr 18 drums etc

Enseigner par l’exemple

Avec Murray Spivak, Kevin a appris à préciser son jeu, notamment à la caisse claire, puis Richard Wilson a élargi sa vision du monde. « Aujourd’hui, j’ai l’impression de contribuer à la diffusion de cet enseignement, » déclare Kevin. « Richard Wilson croyait à l’art, » continue Kevin. « À travers lui, j’ai développé une compréhension de la nature de cet art. Sous mes yeux, il a mis en lumière le grand art et m’a donné les outils pour créer à mon tour. Pour cette raison, je me sens privilégié. Lorsqu’un musicien aussi digne que Don Thompson, par exemple, dit aimer ce que je fais


b Kevin vin  Crab

evin  Cra Kevin  C

bb n  Crabb Teach by Example

What Murray Spivak began with Kevin, which was a focus on precise snare drum execution, blossomed into a world view under Richard Wilson. “I feel I’m actually contributing to that,” says Kevin. “Richard Wilson believed in art,” continues Kevin. “Through him I’ve developed an understanding of the nature of art. He shone a light on great art and illuminated it. I feel privileged to have seen it and that he willed me the tools to create art. When a musician as dignified as Don Thompson, for example, says he likes what I’m doing and performs on my album, it’s a sign to me that I’m playing the drums at a high level and that I’m living up to Richard’s message to hone my work to a state of excellence. “My role,” says Kevin in conclusion, “whether it’s a session in LA, such as a ­recent one with Chuck Berghofer, Christian Jacob, Michael Dees, and Gary Grant, who hired me on the strength of hearing my playing and writing on Waltz for Dylan, or a clinic at Just Drums, is to live up to a dictate Richard leveled in the spirit of Plato: True teaching is achieved only by example. I’m doing my very best, which, of course, is all he ever demanded from me.” Kevin Crabb performs and educates in Canada, the United States—and ­beyond, via Skype. Aside from Toronto’s Jim Blackley (with whom Kevin studied), I’ve met few teachers, players, and students of drumming as dedicated and pervasive as Kevin Crabb. Let’s put it this way. He’s certainly shone the light on drumming truths that were hidden to me. n

Crabb rabbKevin   et accepte de jouer sur mon album, je me dis que c’est un signe que je joue de la batterie à un haut niveau et que je fais honneur au message de Richard qui voulait que nous affinions notre travail jusqu’à l’excellence. » « Mon rôle, » conclut Kevin, « que ce soit lors d’une session en studio à L.A., ­comme celle que j’ai eue récemment avec Chuck Berghofer, Christian Jacob, Michael Dees et Gary Grant, qui m’ont engagé après avoir entendu mon jeu et mes compositions sur Waltz for Dylan, ou lors d’un atelier à Just Drums, est de rester fidèle à un précepte de Richard qui rappelle l’esprit de Platon : Nous ne pouvons véritablement enseigner que par l’exemple. Je donne le meilleur de moi-même, ce qui est, bien sûr, tout ce Wilson exigeait de moi. » Kevin Crabb performe et enseigne au Canada, aux États-Unis et aussi ailleurs, par le biais de Skype. À part pour le Torontois Jim Blackley (avec qui Kevin a étudié), j’ai connu peu de professeurs, de musiciens et d’apprentis qui étaient aussi dédiés et ­aussi présents que Kevin Crabb. Disons qu’il m’a vraiment éclairé sur certaines vérités qui m’échappaient encore complètement à la batterie. n

www.Kevincrabb.com

drums etc 19


Entête

entête By / Par : Franck Camus Traduction : Jim Angelillo

J

Do Not Fear Slowness

, a good ust like a champion does not make a good trainer ­teacher. musician does not necessarily make a good ask always should we teach, we ­Pedagogically, when because it is itted, transm be should edge knowl our how ­ourselves many among us ­crucial in the development of motor abilities. How What are the ent? movem lar particu a learn we how red have wonde pment of develo the in ed involv neurological and motor structures ue? our t­ echniq nt teachers Considering the time I have spent learning with excelle es to pop continu n questio a , myself g teachin spent have I and the time up. How fast should one learn things? forget that to get In general, students are eager to play fast. But they very slowly so things learn must they good technique and a firm stroke, ) learn and system s nervou and brain (the res structu ve that the cogniti , very slowly playing time spend you retain the right moves. The more accelerate, you when and , precise be will moves your more slowly, the your playing is less likely to be slurred. lack precision If you play too fast from the start, your strokes will more time even take will that our and you will reinforce poor behavi take years. Get a can it ue, techniq bad have who those For . to correct e your exercises. good teacher, listen to him and trust him, and practis done any work having t withou s lesson their to come ts studen Too many and that’s too bad!

Feedback

you do. This is an Feedback is information you are given about what make progress; to hard is it ­essential part of teaching and without it, They don’t DVDs. with learn can you what to limits are this is why there you enable and path right the ­correct your mistakes. They do show you g tandin unders to comes it when but tly, efficien to reproduce moves or perfect are moves your er what you are doing, and knowing wheth you and make not, there is no substitute for a teacher. He will correct you lose less of your learning time. and repeat is to Often, the first piece of advice he will give you technique, not good reflect play slower. And he is right. Speed must on. precisi lacking haste, in ­something done drummers play It always staggers me to see to what extent so few in itself and quality a is it with play to how ng Knowi with a metronome. the fact that from comes m it will make you a better drummer. The proble ing to pertain esses weakn certain hts highlig it lie; t a metronome doesn’ want arily necess not do we tempo (especially early in one’s career) that one’s g rightin lost be can time much too, Here ). to see (let’s be honest ed, I usually don’t wrongs. For example, when a new exercise is propos to know how to them for wait I away. right it play ts have my studen reached this have they Once . play it slowly, cleanly, with nimble strokes h for them enoug well moves the lated assimi have stage, I know they e very cadenc the ating acceler to begin playing the exercise to a click, the lated, assimi ly perfect been have moves the ­progressively. Since focus its turn now can It brain no longer has to concentrate on them. t doesn’t master the on the tempo, which is made easier. If your studen ining a given mainta on trate ­exercise and you also ask him to concen to process has brain the ation inform of t amoun the are tempo, chances nce. And experie g learnin t is too great, thus making it an overly difficul . longer be will s the whole proces everyone) in the The brain has its own limits (which are different for between the choice a make to have will t studen The processing of tasks. ­drummer good A . moves the speed of execution and the precision of in favour of on precisi e sacrific Don’t time. takes it but masters both, the phone might speed, because you will have trouble grooving and fast! ng lightni play you if never ring… even Contact: athleticmusician@hotmail.com n

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L’éloge de la lenteur

T

ur, out comme un champion ne fait pas forcément un bon entraîne Au nt. enseigna bon un nt forcéme un bon musicien ne fait pas se ­niveau de la pédagogie, lorsqu’on enseigne, on devrait souvent cruciales étant celles-ci ances, demander comment transmettre nos connaiss nous se sont dans le développement des habiletés motrices. Combien d’entre sont les par exemple demandé comment on apprend un mouvement ? Quelles de ement développ le dans jeu en mises motrices et iques structures neurolog notre technique ? rofesseurs Depuis tout ce temps où j’apprends en compagnie d’excellents ­p toujours refait question une e, et depuis tout ce temps où j’enseigne moi-mêm re ? apprend pour adaptée mieux la vitesse la est surface. Quelle que Les élèves étant en général pressés de jouer vite, ils oublient re très apprend faut il solide frappe une et e techniqu bonne une pour avoir nerveux) ­lentement pour que les structures cognitives (le cerveau et le système à jouer temps de passerez vous Plus geste. bon le nt retienne et ­apprennent moins il y aura ­lentement, ­voire très lentement, plus votre geste sera précis et de « déchets » quand vous accélérerez. que moins Si dès le départ vous jouez trop vite, votre geste n’en sera plus encore prendra qui ement comport mauvais un rez renforce ­précis et vous ont qui certains pour années en de temps à se modifier. Cela peut se chiffrer ­faites-lui le, écoutezur, professe bon un Prenez e. techniqu e mauvais acquis une Trop d’élèves confiance, et consacrez un minimum de temps à vos exercices. e !!! dommag c’est et travaillé nt réelleme avoir sans suivant cours arrivent au

feed-back La notionunde retour d’information sur ce que vous faites. Cela

La rétroaction est ­difficile de fait partie intégrante de l’enseignement et sans lui il est bien dre d’appren pas ent permett ne DVD les que cela pour ­progresser ; c’est bonne voie et en ­totalité. Car ils ne vous corrigent pas, ils vous montrent la


vous permettent de ­reproduire un geste efficacement, mais en fonct ion de la c­ ompréhension que vous en avez, il se peut que le mouvement ne soit pas parfait et c’est là qu’un ­professeur entre en jeu. Il vous corrige et vous perm et de moins ­perdre de temps dans votre a­ pprentiss age. Bien souvent, le premier conseil qu’il va répéter est de jouer plus lentement et il a raison. La vitesse ne doit être que le reflet d’une technique et non une précipitation qui manque forcément de précision. Je suis toujours sidéré de voir à quel point peu de batteurs jouent avec un ­métronome. C’est une qualité en soi de savoir jouer avec et cela fera de vous un meilleur batteur. Le problème vient du fait qu’il ne ment pas et qu’il met en ­lumière certaines faiblesses de tempo (surt out en début de carrière) que nous ne voulons pas nécessairement voir (il faut quan d même l’avouer) et là aussi, on peut perdre ­beaucoup de temps. Idéalement, par exemple lorsqu’un nouvel exercice est ­présenté, je ne le fais pas jouer tout de suite par mes élèves. J’attends qu’ils sach ent le jouer à basse vitesse, mais très propreme nt et avec une frappe très déliée. À ce ­stade, cela veut dire qu’ils ont une bonne acqu isition du geste et qu’il est maintena nt temps pour eux de le jouer au métronom e en l’accélérant de façon très ­progre ssive. Le ­geste étant parfaitement acquis, le cerveau n’a plus besoin de se conc entrer ­dessus et donc il peut focaliser sur le temp o, ce qui rend l’apprentissage beau coup plus ­facile. Si votre étudiant ne maîtrise pas l’exercice et que vous lui dema ndez en plus de se concentrer pour maintenir un tempo, il y a de fortes chances que la somme d’informations à traiter par le cerve au soit trop grande et que ce soit trop difficile. Le processus sera beaucoup plus long. Le cerveau ayant ses propres limites (différentes pour chacun) dans le ­traite ment de la tâche à accomplir, il faudra forcé ment faire un choix entre la ­vitesse d’­exécution du mouvement et la précision de celui-ci; un bon batteur maîtrise les deux, mais cela prend du temps. Ne sacrifiez pas la précision au détriment de la ­vitess e, car le ­groove n’apparaitra jamais et il se peut que le téléphone ne sonne jamais chez vous, même si vous êtes rapide ! Contact : athleticmusician@hotmail.com n

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Entête

entête By / Par : David Cronkite Traduction : Geneviève Hébert

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itting in the audience one evening watching the local high school stage band perform, I was struck by a simple observation: the ­drummer lacked energy and punch. I couldn’t put my finger on it. He was playing good time and his volume was appropriate. What was missing? His snare drum! He was striking the centre with no emphasis. After the concert I went home and observed my own actions—how I play my snare drum. I realized that while I accented the crucial second and fourth quarter notes, more ­significantly I hit them with a rim-shot. In other words, I hit 2 and 4 with a stroke ­incorporating rim and centre of the head simultaneously. Using a rim-shot had ­become so natural it did not occur to me that I needed to teach it to my students. This was about to change. Fast forward to a week later and my grade eight percussion ensemble. We were ­rehearsing “Still Alive” from the video game Portal. I showed the drum-set player how to strike a rim-shot—centre and rim in unison. He found it awkward initially, but he was keen and promised he would practice it at home. Fast forward again to the end of year performance by the concert band: same drummer. I was sitting in the audience listening to him warm up. He was hitting the snare with his usual centre blow. But now he was alternating with a rim-shot. What a difference! The energy of his rock playing improved 100%. I was astounded for these reasons: (1) it was a simple change that produced an incredible boost in his perceived power, and (2) I hadn’t thought of teaching it before!

Playing a Rim-shot

All you have to do is strike the rim of your snare and the centre of your snare drum head at the same time. It has little to do with advanced technique and everything to do with accuracy. Try it. Start by playing the rim-shot alone at a moderate ­volume. You’ll hear more overtones than usual. Then bring in the whole drum-set with a rock beat, playing snare with a rim-shot on 2 and 4, nothing fancy. Some of those weird overtones will disappear. Keep the hi-hat volume low and your hands relaxed.

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Hits and Near Misses Tip: When riding closed hats, you can do an accent on them, 2 and 4. This will lift your “riding hand” out of the way, making room for your “backbeat hand” to strike ­rim-shots on the same 2 and 4. Realize that you don’t have to take people’s heads off when playing a rim-shot ; it’s louder to start with. And a rim-shot can be played at low volumes. A rim-shot has a sound all its own and projects at any dynamic level. A recording engineer once told me that if you slowly lower the volume of most pop and rock songs, one of the last things you hear is the snare drum. In fact, the snare on 2 and 4 is so important that when you’re reading music on a bandstand and need to turn the page, ensure you don’t interrupt your snare on 2 and 4. Very few people will notice that you’ve omitted the hi-hat or the ride cymbal for a bar or two but if the snare disappears, so does the groove. Do I always use a rim-shot? Most of the time, yes. However, I will strike only the center of the head for certain tunes and styles, namely jazz and certain Latin rhythms. This is not a hard and fast rule; I use my ear and make a judgment call.

Ghost Notes

These are barely audible notes that are commonly inserted between eighth-notes on the ride or hats. Occasionally they are played as light rim-shots, but more often they are executed with the tip of the stick on or near the centre of the snare batter head, avoiding the rim. Ghost notes are, as the name suggests, mere shadows of the ­primary strike volume. Here’s how I play ghost notes: I drop the stick onto the head by ­loosening my fingers on the stick. It really is more of a drop than a stroke. The louder ghost notes may involve a little more wrist action. Ghost notes are another example of an ­easily overlooked technique that can separate pros from amateurs. Until next time, play like you mean it! n


Un simple coup 2010 de baguette ?­ NEW Un jour, j’assistais au spectacle du groupe de l’Êcole secondaire de mon ­patelin et j’ai fait la simple observation que le batteur manquait d’Ênergie et de ­puissance. Chose ĂŠtrange, je n’arrivais pas Ă mettre le doigt sur la cause de cette lacune : il avait pourtant la bonne mesure et le bon volume. Que lui manquait-il alors ? Sa caisse claire ! Il frappait le centre de sa caisse claire sans y mettre ­d’intensitĂŠ. De retour chez moi, j’ai portĂŠ attention Ă ma manière d’aborder la ­caisse claire. J’ai rĂŠalisĂŠ que j’accentuais la seconde et la quatrième noire en frappant ­simultanĂŠment le bord et le centre de la peau de ma caisse claire, ce qu’on ­appelle communĂŠment un  rim-shot  en anglais. Cette technique ĂŠtait si naturelle pour moi qu’il ne m’Êtait ­jamais venu Ă l’esprit de l’enseigner Ă mes ĂŠlèves. Ce Ă quoi j’ai vite remĂŠdiĂŠ. Une semaine plus tard, je me retrouvais avec mon ensemble de percussion de 8e annĂŠe pour une rĂŠpĂŠtition du morceau  Still Alive  issu du jeu vidĂŠo Portal. J’en ai profitĂŠ pour montrer au batteur comment exĂŠcuter un rim-shot en frappant Ă la fois le centre et le bord de la caisse claire. Trouvant cela difficile au dĂŠbut, il me ­promit tout de mĂŞme qu’il allait pratiquer la technique Ă la maison. Quelques mois plus tard, lors du spectacle de fin d’annĂŠe, j’ai entendu le batteur se rĂŠchauffer avant le concert : il frappait sa caisse claire au centre, avant d’alterner avec un rim-shot. Quelle diffĂŠrence ! Le niveau d’Ênergie de son jeu s’en voyait nettement ­amĂŠliorÊ ! J’Êtais ĂŠbahi ; premièrement, parce que je m’apercevais qu’un simple changement ­augmentait la puissance de façon significative et deuxièmement, parce que je n’avais jamais pensĂŠ Ă enseigner ce dĂŠtail auparavant !

Pour jouer un rim-shot

Vous n’avez qu’à frapper simultanĂŠment le bord de votre caisse claire et le centre de la peau. Cela ne prend pas beaucoup de technique, mais plutĂ´t une justesse de frappe. Essayez-le. Commencez Ă frapper seulement sur le bord de la caisse claire Ă volume modĂŠrĂŠ. Vous entendrez plus d’harmoniques qu’à l’habitude. Puis, jouez un rythme rock, en incorporant un rim-shot sur la seconde et la quatrième noire, rien de trop compliquĂŠ. Gardez vos mains dĂŠtendues, ainsi qu’un volume peu ĂŠlevĂŠ Ă la Charleston. Un conseil : lorsque vous frappez les cymbales fermĂŠes, mettez l’accent sur la seconde et la quatrième. La main dirigeante laissera ainsi de la place pour que la main qui bat le rythme effectue des rim-shots sur ces mĂŞmes notes. Vous rĂŠaliserez que vous n’avez pas Ă jouer les rim-shots avec puissance ; leur son est dĂŠjĂ plus fort que la moyenne. Allez-y doucement. Les rim-shots ont un son bien distinct qui projette, peu importe le niveau de dynamisme. Un preneur de son m’a dĂŠjĂ dit que si on baisse progressivement le ­volume de la plupart des chansons rock ou populaires, la caisse claire est une des dernières choses qu’on entend. En fait, le son de la caisse claire sur la seconde et la ­quatrième noire est Ă ce point dĂŠterminant que lorsque vous lisez une partition et que vous tournez la page, il faut vous assurer de frapper la caisse claire sur ces 2 ­notes. Peu de gens s’apercevront que vous n’avez pas frappĂŠ la ride ou que vous avez manquĂŠ une mesure, mais si la caisse claire disparaĂŽt, le groove disparaĂŽt avec elle. Dois-je toujours utiliser les rim-shots ? La plupart du temps, oui. Par contre, sur certaines chansons et pour certains styles, vous ne frapperez que le ­centre de la peau, notamment en jazz et pour certains rythmes latins. Par contre, ­cette règle n’est pas absolue ; il faut y aller Ă l’oreille et utiliser son jugement.

Les notes fantĂ´mes

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Ces notes sont celles pratiquement inaudibles qui s’insèrent communĂŠment entre les croches sur la ride ou la Charleston. Elles peuvent consister en de lĂŠgers rim-shots, mais elles sont plus souvent exĂŠcutĂŠes avec le bout de la baguette au centre ou près du centre de la caisse claire, en ĂŠvitant le bord. Le volume des notes fantĂ´mes est, tel que le nom le suggère, beaucoup plus bas que le volume habituel. Voici comment je joue mes notes fantĂ´mes: je laisse tomber ma ­baguette sur la peau en relâchant mes doigts sur celle-ci. La baguette  tombe  ainsi sur la peau au lieu de venir la frapper. Vous pouvez obtenir des notes fantĂ´mes un peu plus ­puissantes en y mettant Ă peine plus de poignet. Les notes fantĂ´mes sont d’ailleurs un autre exemple de technique qu’on tient pour acquis et qui fait la ­diffĂŠrence ­entre un amateur et un pro. D’ici la prochaine leçon, n’oubliez pas de mettre du cĹ“ur Ă l’ouvrage ! n

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Entête

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DVDs & Books/Livres The Total Funk Drummer Book / Livre Mike Adamo The title says it all, as does the subtitle, “A Fun & Comprehensive Overview of Funk Drumming”. You will learn the basics of time, syncopation, fills, and linear drumming. Perhaps more relevant are the sections on New Orleans roots, R & B, soul, drum ‘n’ bass, and hip-hop. Funk is on the move and if you understand where it’s been, you will be there for the future.Credit this book/CD for introducing you to everything funk, from The Meters through Herbie Hancock and on to the Chili Peppers. Can you learn funk? Yup, this book is, pardon the allusion, “Actual Proof”. Le titre dit tout, ainsi que la traduction libre du sous-titre : « Un aperçu ludique et compréhensible du Funk à la ­batterie ». Vous apprendrez les principes de base de la mesure, de la syncope, des improvisations et du jeu ­linéaire à la batterie. Plus pertinentes encore sont les sections sur la musique roots de La Nouvelle-Orléans, le R & B, le soul, le drum ‘n’ bass et le hip-hop. Le Funk a beaucoup évolué depuis ses débuts et si vous comprenez d’où il vient, vous comprendrez où il s’en va. Vous serez également reconnaissants envers ce livre/CD pour vous avoir initiés à tout ce qui est funk, de The Meters à Herbie Hancock en passant par les Chili Peppers. Est-ce que le funk s’apprend ? Bien sûr ! Et ce livre en est la preuve !

A Rhythmic Twist: Triplet Concepts for Drumset Book & MP3 / Livre & MP3 Jeff Salem If you want to swing, this book will help you lubricate those stiff limbs by introducing you to triplet grooves. Most drummers play straight-up-and-down eighth-notes just fine but falter when it comes to triplets, synonymous with swing. Jeff Salem covers triplets around the drum-set and discusses the gray area cohabited by triplets and eighth/sixteenth-note patterns. A listeners’ guide will steer you to the masters, and mastery, of the defining swing grooves of our era. The MP3 CD affords the opportunity to play along: do it before you’re confronted on stage. Jeff will “take you there”. (Hudson Music) Si vous voulez apprendre le swing, ce livre vous aidera à dérouiller vos membres ankylosés en vous initiant à des grooves de triolets. La plupart des batteurs jouent très bien des croches, mais ils bredouillent lorsqu’il s’agit de ­triolets, synonymes de swing. Jeff Salem couvre les triolets à la batterie et aborde la zone grise où cohabitent les structures de triolets, de croches et de doubles-croches. Un guide de l’auditeur vous mènera aux maîtres et à la ­maîtrise des grooves de swing qui ont défini votre ère. Le CD MP3 vous offre l’opportunité d’interagir avec lui : ­pratiquez-vous avant d’être confronté sur scène. Jeff vous y conduira assurément. (Hudson Music)

The Break-beat Bible Book & CD / Livre & CD Pete Sweeney Hats off to Mike Adamo for digging deep inside break-beat drumming. He apportions the style into ­thirteen ­components then sets to work on each one. Mike includes an incredible ninety transcriptions of beats and breaks—the words and phrases necessary to break-beat drumming. If you ain’t from the street and don’t have the beat, you’re gonna need this book/CD to survive in a culture of solo, ensemble, click, and sequence performing. There’s a lot to comprehend in this genre and Adamo gets a strong vote for doing his bit. The book is tasty; the play along CD is icing. (Hudson Music). n Chapeau à Mike Adamo pour avoir approfondi le break-beat à la batterie. Il répartit le style en treize éléments avant de les décortiquer un à un. Mike inclut pas moins de quatre-vingt-dix transcriptions de rythmes et de breaks, ainsi que les mots et les phrases nécessaires pour apprendre le break-beat à la batterie. Si vous ne venez pas de la rue et que vous n’avez pas le rythme, vous aurez besoin de ce livre/Cd pour survivre dans une culture de solos, d’ensembles, de clics et de performances en séquences. Il y a beaucoup à apprendre sur ce genre et Adamo obtient une bonne note pour son travail. Le livre est savoureux, le CD interactif, du bonbon. (Hudson Music)l’opportunité d’interagir avec lui : pratiquez-vous avant d’être confronté sur scène. Jeff vous y conduira assurément. (Hudson Music) n

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By / Par : T. Bruce Wittet Traduction : Nadine Brabant

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W

e hear a lot of talk about sticks for drumset. Rarely do we hear about the forethought that goes into a pair of timpani mallets. Nor do we realize that a timpanist for the NAC ­Orchestra or the LA Phil can detect the tiniest fluctuation in the consistency of ­handle or tip. Mike Baker, founder of MB Mallets, knows the drill. He’s constantly in touch with colleagues in the USA, Mexico, and Europe. In fact, that’s Baker behind timps in Symphony NS. He gets it when you ask for a mallet with

a tiny bump in the front-end. “Somebody said that MB Mallets are the best of their kind on the planet,” Baker relates. “All I know is that I make the best possible mallet without gouging the customer.” This extends to the school levels and Baker’s ­conviction that kids shouldn’t have to “play baseball bats”. To this end, he’ll soon catalog the MB-I affordable line. “My dad taught me how to use a wood lathe from the thirties,” Mike recalls. “That big old thing scared me but I cut my first pair of sticks from walnut. I still have them and recently that checked them with modern calipers. Those sticks are spot-on with our current MB Custom Series-1, except now we use birch for that model.“ Mike reports that Woodshed Percussion (think Dream ­Cymbals) has just dumped their mallet suppliers and has taken on MB Mallets. Add another name to the growing customer list. Still, Mike admits, “It’s hard to keep up with the biggies. This is our fifth PASIC show and there are no ads; everything is by word of mouth. In 2002 I almost quit. My wife, Gabriela, who is an angel for tolerating a mad scientist, and my best friend Terry O’Mahoney (Prof Jazz Studies, St Francis Xavier), urged me to keep going with my original designs.” MB Mallets offers a two-year guarantee on bamboo ­models. “We make sticks in the Dutch tradition,” Mike ­exclaims, “and ­heavier ones in the German tradition, but I especially love ­working with bamboo. The challenge is in preparation and ­matching ­frequency.” Visit www.mbmallets.com Or try the new toll-free line: 1-877-554-4747. n


MB Mallets : des baguettes de timbales une à la fois

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ous entendons souvent ­parler de ­baguettes pour les ensembles de avons-nous Rarement ­batteries. s à nécessaire tions prémédita des parler ­entendu la fabrication de baguettes de timbales. Nous ne ­réalisons pas non plus qu’un fabricant de timbales pour l’orchestre du Centre National des Arts (CNA) ou la philharmonique de Los Angeles peut détecter la ­moindre variation dans les manches ou les pointes. Le fondateur de MB Mallets en sait quelque chose. Il est constamment en contact avec des ­collègues aux États-Unis, au Mexique et en Europe. Au fait, c’est ­Baker qui est derrière les timbales de la ­symphonie de la ­Nouvelle-Écosse. Il comprend lorsque vous lui demandez un maillet muni d’une petite bosse sur le côté frontal. « Quelqu’un a dit que les maillets MB sont les meilleurs de leur catégorie sur la planète, » ­rapporte Baker. « Tout ce que je sais c’est que je tente de ­fabriquer les meilleurs maillets possibles pour les ­clients sans leur arracher la chemise sur le dos. » Ceci démontre les niveaux de scolarité et la certitude de Baker qui mentionne que les enfants ne devraient pas se contenter de « jouer avec des bâtons de baseball. » bientôt son nouveau modèle DRU_NovDec_10.indd 27 À cette fin, il présentera MB-I à un prix abordable. « Mon père m’a appris à utiliser un tour à bois des années trente. » Mike se souvient. « Cette grosse ­machine me faisait peur mais j’y ai coupé ma première paire de baguettes en noyer. Je les possède encore et récemment je les ai comparées avec des instruments de mesure modernes. Ces baguettes sont en plein dans le mille avec notre Série MB Custom, sauf que nous utilisons désormais le bouleau pour ce modèle. » Mike rapporte que les Percussions Woodshed (pensez à des cymbales de rêve) ont tout récemment remercié leur fournisseur de maillets et ont conclu un nouveau marché avec MB Mallets. Ajoutez un autre nom à leur liste croissante de clients. Pourtant, Mike admet « Ce n’est pas si facile de suivre les ligues majeures. Ceci est notre cinquième ­prestation pour la PASIC (Percussive Arts ­Society ­International Convention) et il n’y a pas de ­publicité ; tout se fait de bouche à oreille. En 2002 j’ai ­presque démissionné. Mon épouse, Gabriela, qui est un ange d’avoir à tolérer un mordu des sciences, et mon ­meilleur ami Terry O’Mahoney (enseigne le Jazz à ­St-Francis Xavier), m’ont fortement conseillé de ­continuer avec mes créations initiales. » MB Mallets offre une garantie de deux ans sur les modèles de bambou. « Nous fabriquons des baguettes dans la pure tradition hollandaise, » Mike s’exclame, « et les plus lourdes, dans la tradition allemande, mais je préfère travailler avec le bambou. Le défi est dans la préparation et les fréquences correspondantes. » Visitez www.mbmallets.com ou appelez au nouveau numéro sans frais : 1-877-554-4747. n

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Dans le passé, Yamaha s’est forgé une excellente réputation avec ses différentes ­séries Tour. La nouvelle série Rock Tour est probablement la plus attrayant e du lot en termes d’esthétique, de caractéristiques, de sonorité et de prix. Les nouv elles ­batteries Rock Tour ont de la classe et même si le fini nickel satiné de la quincaillerie et le grain du bois semblent destinés aux jeunes, leur allure plaira aux parents qui se rapp ellent bien l’éclat du bois vert d’une batterie Camco ou le lustre d’un raccord WFL nicke lé. Et ­ensuite, il y a l’attrait universel de caractéri stiques haut de gamme comme le choix de ­finis de ­frêne mat ou texturé, le « véritabl e acajou » germé en Amérique cent rale et ­cultivé en Indonésie, et des peaux de grosse caisse qui font penser à ce que Larry ­Mullen de U2 utilise. Les grosses caisses sont ajustées pour qu’elles produisent des ­graves quasi ­subsoniques, effet facilité par le fait qu’il n’y a plus de supports de toms fixés ­dessus (les petits toms sont accrochés sur les pieds de cymbales). Les toms de plancher s’­agencent bien à la grosse caisse puisque l’acajou produit une sonorité profo nde. Pour plus de ­stabilité, chaque tom de plancher repose sur trois pattes robustes qui les ­empêchent de ­verser. Tout le monde chez Yamaha parle des batteries Rock Tour. ­Elles offrent à la fois une allure des plus cool et une proje ction hors pair.

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the new stick residence isn’t decorated behind the Vic Firth Stick Caddy, although Remember lunch pails? That’s the basic idea when a stick sneaks home after a noise ate elimin to canister, damped at the bottom a with pictures from Star Wars. It’s a metal or the neck of a bass guitar. Bet that’d be clamp secures the caddy firmly to stands feverish late night at a downtown bar. A pleasant racket! re le Stick Caddy de Vic Firth, mais ce lunch en tôle? Voilà l’idée générale derriè Vous vous rappelez des vieilles boîtes à récipient de métal avec un fond couun C’est . décoré d’images de Star Wars nouveau réceptacle à baguettes n’est pas la nuit après une chaude soirée dans s lorsqu’une baguette y retourne tard dans vert pour éliminer les sons indésirable  ; comme cela, vous aurez toujours pince une à pied de cymbale ou ailleurs grâce un bar du centre-ville. Il se fixe sur un accès à vos baguettes !

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Vater : Nouvelles baguettes ignature Mid-town, Swing et S

Street Jazz. Elle new-yorkais, la Vater 52nd hommage à la mecque du jazz ant rend ebondissement. r ­ e uett bon un bag ure une d baguettes Vater compren itions. Le biseau étroit proc es pos s vell ieur nou de plus n s ctio dan ne séle inférieure. Et re bon Not plate, ovale, iculièrement dans la ­section r sur les cymbales : longue, une 7A, mais plus légère, part à attendez, il lant is emb Ma . a une pointe faite pour joue ress strie k, ndu i Fidy l’­ ve de ng Stick, inspirée de Ste que les modèles standard Swi e re uett légè bag plus la a 7A, y il al de Prince). , e ition uite eus Ens baguette Trad a est ­actuellement la batt es 7A, Vater a annoncé la lement pour un prince (Cor blab nt avec sem ena vrai aint m ­ et, tandis qu’on parle de baguett e joue rein qui une r ire man-Dunham est fait pou un timbalero latin légenda Cole est a cia Cor Gra èle De mod ce. Tito Le  ! d. min et plus glan a lier y en forme de shsticks de ­bambou, régu équilibrée et sa pointe est offre maintenant deux Spla Elle est longue, mince, bien toute sa verve. Enfin, Vater loie dép qui et nom son e une baguette Vater qui port

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On connaĂŽt la musique!

muzik etc 33 CST – ANNONCE Format : 4.625� x 4.935� (1/8 Bleed)

MUSIK ETC Écheance : 07/10/2010

06/10/2010 Infographiste : Myriam

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