Muzik Etc [v22-n5] September-October 2010

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Ryan Davidson

FREE!

September • October 2010

Vol 22, No 5

guitars, basses & accessories guitares, basses & accessoires

Septembre • Octobre 2010

GRATUIT !

l

Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Publication Mail Agreement No 40009235, Return Address : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5



September-October septembre-octobre

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Cover / En couverture

avidson RyraT.BnrucD e Wittet

by/pa

2010

20 Turn it On, Turn it Down: Reelin’ in the Ears / Du volume, mais pas trop : Un bourdon dans les oreilles

by/par Jon Mullane

22 A Most Memorable Gig / Un moment des plus mémorables

by/par Ian Tamblyn

4 Edito + Agenda

24 Classic Modular Synths Rescue Modern 6 “Did you know that…” / Digital AWS / « J’ai eu vent de… » Les synthés modulaires clasby/par Ralph Angelillo siques à la rescousse des stations audionumériques by/par Graham Collins 8 Istanbul

by/par Jeff Gunn

16 Multi-Tasking: Survival in the Muzik Bizz / Une vie multitâche : Comment survivre dans le milieu musical

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by/par Albert Chambers

Dossier

Electric Guitars, Basses & Accessories / Guitares et basses él ectriques + accessoires

26 Exploring the World of Hip-Hop Guitar / Explorons le monde de la guitare hip-hop

by/par Jeff Gunn

28 Confident Keyboard Playing / Faire le plein d’assurance aux claviers

by/par Derek Giberson

30 Made in Canada / Fabriqué au Canada Erizias Basses

by/par T.Bruce Wittet

38 Books / Livres Volume 22, No 5 September-October / septembre-octobre Editor in Chief / Rédactrice en chef Sofi Gamache (450) 674-1114 / sofi@muziketc.ca Associate Editor / Rédacteur associé T. Bruce Wittet bruce@muziketc.ca Editorial Assistant / Assistante à la rédaction Tara Wittet Manko Contributing Writers / Journalistes Ralph Angelillo, Albert Chambers, Graham Collins, Derek Giberson, Jeffrey Gunn, Jon Mullane, Ian Tamblyn, T.Bruce Wittet, Tara Wittet Manko Translation / Traduction Jim Angelillo, Nadine Brabant, Geneviève Hébert First Read / Première lecture Mimi Hébert

by/par Ralph Angelillo

Cover Photos/ Photos couvert Dave Bowering www.concertimagery.com

Advertiser Information Request Form / Demande d’information des produits annoncés www.muziketc.ca/coupon_v22n5.aspx

Distribution (866/450) 677-1364 / distribution@muziketc.ca

Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 19,600 copies in 411 distribution points (circulation certified by Canada Post).

Advertising / Publicité Ralph Angelillo (Founder/fondateur 1989) (888/450) 928-1726 / ralph@muziketc.ca Publisher / Éditeur Serge Gamache (866) 834-4257 / (450) 651-4257 serge@muziketc.ca Printer / Imprimeur Solisco © Copyright 2010

www.muziketc.ca

Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235 Return Address / Adresse de retour: MUZIK ETC / DRUMS ETC 753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5 Canada Fax: (450) 670-8683 Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 19 600 copies dans 411 points de distribution (circulation certifiée par Postes Canada).

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AGENDA muzik ETC

Édito

edito

Ha ha, h-ha!

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ous ai-je déjà dit que nous en avons par-dessus la tête ici ? Si je ne l’ai pas déjà fait, sachez que c’est la folie dans nos bureaux. Je serais prête à parier que vous ne savez pas que nous sommes la plus petite idn’t I mention this before? About going équipe au monde à gérer des événements de cette envergure. crazy from being too busy? Well, if I didn’t, Et qu’en même temps, nous nous occupons de : please know that it’s nutso around here. • Tenir le Drum Fest le plus prestigieux au monde ; eh oui, I’m betting you don’t realize that I coordinate the smallc’est bien celui de Montréal ; est office in the world handling events of this magnitude. • Éditer le meilleur magazine pour les musiciens profession­Simultaneously, we: nels à travers le Canada, y compris les batteurs; • hold the world’s most prestigious drum fest; yup, the • Mettre à jour pas un, mais deux sites Web qui requièrent Montréal Drum Fest, de constantes retouches (tels que des confirmations de der• put out the best magazine for working musicians—even nière minute pour le Drum Fest) ; drummers—across Canada, a magazine that runs late, • Produire un joli programme sur papier glacé que vous later, dumb and dumber, ­recevrez avant d’entrer dans la salle du Drum Fest. •  maintain not one but two websites that require conSi vous cherchez quelqu’un à blâmer pour une faute stant pampering (last minute Drum Fest confirmations ­commise dans une tâche ci-dessus, je suis la personne désiand the likes), gnée. Ce n’est pas que je merde tout le temps, mais je suis • produce a glossy program brochure you receive prior to comme tout le monde : lorsque j’en ai par-dessus la tête, j’ai entering the Drum Fest hall, ­tendance à faire plus d’erreurs qu’en temps normal. En plus, If you were looking for someone to blame in any lorsqu’il faut gérer des gens de partout à travers le pays, il of the above, that would be me. It’s not that I’m always faut s’attendre à ce qu’il y ait quelques écarts, car écarts, il screwing up. But I’m like you: when we get busy, we tend y aura. to make more mistakes than when it’s quiet. Plus, when Aussi incroyable que cela puisse paraître, je dois aussi you’re coordinating a bunch of people spread across the faire le même travail de coordonnatrice ailleurs. Dans un quarcountry, anything can and will go wrong. tier résidentiel près d’ici. Une résidence familiale. Au sein de Unbelievably, I’ve got an identical coordinator job else- ma famille. Le branle-bas de la rentrée scolaire : merveilleux ! where. In a residential neighborhood near here. In a family Et comme si ce n’était pas assez, j’ai aussi d’un contrat de sairesidence. My family. Back to school mayhem: ­lovely. As if sie de données pour un immense site Web national. Occupée that weren’t enough, I also have a data entry gig for a huge vous dites ? Laissez-moi rire ! national web site. Busy you say? Ha, ha, ha, ha! Avez-vous lu l’article d’Albert Chambers sur la ­multiplicité Did you read Albert Chambers’ article on multi­- des tâches ? C’est exactement à ça que je dois ­recourir. Parce tasking? Well, I have to multi-task. That’s just what I do. que je n’ai pas le choix. Parce que c’est mon seul ­recours pour I accept that multi-tasking is my only recourse in dealing gérer mes nombreuses et hétéroclites responsabilités. with my numerous, entangled responsibilities. Pour moi, la multiplicité des tâches est un outil pour For me, multi-tasking is a tool for reconciling ­diversity ­réconcilier la diversité sans trop de flafla. Mais ­qu’arrive-t-il with a minimum of fuss. But what happens when multi- quand le mode multitâches ne fonctionne plus, qu’il tasking breaks down, blows a tire? Well, then I laugh. ­s’essouffle ? Dans ces moments-là, je n’ai d’autre choix que de Mostly at myself, usually. Think about it: who in their right rire, surtout de moi-même. Pensez-y bien : quel être sensé en mind would do so much, or rather why would they? Beats ferait autant ? Ou plutôt, pourquoi en ferait-il autant? Je n’en me. Laughing is a healthy release and it prevents me from sais rien. Mais rire pour moi est une façon saine de décomexploding...or imploding. If you pass me by on the street presser et ça m’empêche d’exploser… ou d’imploser. Si vous and I’m alone laughing, run! me croisez sur la rue et que je ris toute seule… sauvez-vous ! Sofi

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BARRIE NEW MUSIC FEST Barrie, ON September 16-17 / 16-17 septembre 2010 www.newmusicfest.ca

CELTIC COLOURS INTERNATIONAL FESTIVAL 2010 Cape Breton, NS October 8-16 / 8 au 16 octobre 2010 (902) 562-6700 info@celtic-colours.com www.celtic-colours.com

MONTRÉAL DRUM FEST 2010 Montréal, QC October 23-24 / 23-24 octobre 2010 (450) 928-1726 www.montrealdrumfest.com www.myspace.com/montrealdrumfest

CINARS 2010 Montréal, QC November 15-21 / 15 au 21 novembre 2010 (514) 842-5866 www.cinars.org

THE WINTER NAMM SHOW 2011 Anaheim, CA January 13-16 / 13 au 16 janvier 2011 (760) 438-8001 www.namm.org



By / Par : Ralph Angelillo Traduction : Nadine Brabant

Did You Know That… Saviez-vous que… Christine Jensen Big Band

The Montreal International Jazz Festival 2010

André Leroux

Year after year, the Montreal International Jazz Festival attracts thousands of jazz lovers from around the world. In my opinion, the 2010 line up, which ­included such diverse acts as The Roots and Cyndi Lauper, was more of a ­hybrid jazz/pop event than the stalwart Newport Jazz Festival in Rhode Island, whose headliners, from Herbie Hancock down the line, were more ­consistently jazz oriented. Mind you, Montreal is in good company. Even the famous ­Montreux Jazz Festival in Switzerland hosts but fifty percent jazz. It’s a growing trend that ­infects other festival genres. For example, the recent Ottawa Blues Festival featured a handful of name blues artists, while Santana and other giants took the spotlight. Jazz highlights at the Montreal International Jazz Festival included Herbie Hancock, Bitches Brew Revisited, and Dave Brubeck, in addition to Olympics crooner Nikki Yanofsky. Check out the photos of classic jazz performers shot by our own Michel Verreault.

Année après année, le Festival International de Jazz de Montréal attire des milliers d’amateurs de jazz du monde entier. À mon avis, la liste des artistes invités de l’édition 2010, qui comprend des groupes aussi diversifiés que The Roots et Cyndi Lauper, étaient plus du genre hybride jazz/pop que l’événement du Festival de Jazz Stalwart Newport de Rhode Island qui présentait des artistes tels que Herbie Hancock pour n’en nommer qu’un seul, et était plus orienté vers le jazz. Vous savez, Montréal est en bonne compagnie. Même le fameux Festival de Jazz de Montreux en Suisse ne ­contient que cinquante pourcent de jazz. Il s’agit d’une tendance croissante qui influence les autres genres de festivals. Par exemple, le récent Festival de Blues d’Ottawa a présenté quelques artistes du blues connus, tandis que Santana et d’autres géants ont pris la vedette. Les faits saillants du Festival International de Jazz de Montréal comprenaient des artistes tels que Herbie Hancock, Bitches Brew Revisited, et Dave Brubeck, en plus de Nikki Yanofsky, cette artiste crooner qui chantait pour les Jeux Olympiques. Vous pouvez voir des photos des artistes de jazz classique qui ont été prises par notre propre photographe Michel Verreault.

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Grace Kelly

Photos: Michel Verreault

Le Festival International de Jazz de Montréal 2010


Lorraine Desmarais

Dance into the Light: The Best of Phil Collins

Internationally recognized as the best Phil Collins impersonator, Martin Levac (drummer with the Genesis tribute show The Musical Box from 2002-2007) has recruited an ­ensemble of top-notch musicians to present a retrospective of Phil Collins greatest hits. Fresh from a European tour, Dance Into The Light: The Best Of Phil Collins has the distinction of opening the Montréal DrumFest 2010 on Friday, October 22 at Salle Pierre-Mercure in the Centre Pierre-Péladeau. For more information, see the Drum Fest advertisement on page 18 of Drums Etc. François Bourassa

Industry News: Breedlove Appoints Erikson Music as Exclusive Canadian Distributor

Dance into the Light : LE MEILLEUR DE PHIL COLLINS

Martin Levac, connu au niveau international comme étant le meilleur imitateur de Phil Collins (batteur au sein de la formation Musical Box qui a rendu hommage au groupe Genesis de 2002 à 2007) a recruté un ensemble de musiciens de haut niveau pour présenter une rétrospective des meilleures chansons de Phil Collins. Tout juste de retour d’une tournée européenne, Dance Into The Light : Les meilleures chansons de Phil Collins a l’honneur de débuter le Drum Fest de Montréal le 22 octobre 2010 à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. Pour en savoir plus, rendez-vous à la page 18 de Drums Etc pour voir la page ­publicitaire du Drum Fest.

The Breedlove Guitar Company, one of the world’s premier manufacturers of acoustic instruments, announced a strategic distribution partnership with Erikson Music, one of Canada’s largest independent distributors of musical instruments. The agreement will facilitate exclusive distribution of Breedlove’s acoustic guitars, mandolins, acoustic basses, lap steels, ukuleles, and accessories across Canada, with Erikson pledging first line support for Canadian purchasers. Erikson Music is a division of JAM Industries, based in ­Montreal. www.eriksonmusic.com n

Nouvelles de l’industrie : Breedlove nomme Musique Erikson comme étant le distributeur exclusif au Canada

La compagnie de guitare Breedlove, l’une des plus réputées mondialement pour la fabrication d’instruments acoustiques, a annoncé un partenariat de distribution stratégique avec Musique Erikson, l’un des plus importants distributeurs indépendants d’instruments de musique. Cet accord facilitera la distribution exclusive des guitares acoustiques de Breedlove, des mandolines, des guitares lap-steel, des guitares basses acoustiques, des ukulélés, et des accessoires à travers le ­Canada, et Musique Erikson promet un soutien de ­première ligne pour les acheteurs au Canada. Musique Erikson est une division des Industries JAM qui a été fondée à Montréal. www.eriksonmusic.com n

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By / Par : Jeff Gunn Traduction : Nadine Brabant

Istanbul The Crossroads of Musical Cultures City/Country: Istanbul, Turkey. Visa Required: Single and multiple entry visas are available for purchase upon arrival and are valid for 90 days. The cost fluctuates but is approximately $60.00 Canadian. Local currency is the Turkish lira . Payoff: Low to medium range salary; an enriching musical experience. Flight Expenses: In the range of $1050.00- $1500.00 Canadian. Equipment: You can buy and rent music equipment at outlets such as Senkop Muzik Aletleri Pazarlama Organizasyon Sanayi Ve Ticaret Ltd Sti (repeat ten times: ed)

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historic and architecturally inspiring city, Istanbul truly stands at the crossroads—the Bosphorus ­River separates Asia and Europe. Musical traditions from each continent coalesce. The signature sound of quarter tone intervals in makams, melodic phrases built on scales and modes, permeates numerous musical genres including classical Turkish, Kanto, Islamic Anasheed, hip-hop, and rock. You will see a fascinating variety of ­folkloric, sacred, and secular instruments, ­including the saz (or baglama, a longnecked lute), the ­kanun, the zither, the kudum, the ­tulum (thick bagpipes), and many indigenous hand drums. (Ed: The city is home to several

c­ ymbal factories ­including offshoots of the original ­Zildjian family enterprise, Tbw). You can hear all of these sounds in ­Beyoglu district, where the hottest Turkish groups perform at venues with names like The Jolly Joker and Babylon, or you can venture to the Kadikoy district, where they play Turku folk music on saz. Essential activities include sailing the Bosphorus River on a boat cruise, treading the underground walkways in the Basilica Cistern, and admiring the mosques, particularly the overpowering Blue Mosque. The boundless energy of Istanbul, the ­diversity of instruments and styles, and the exotic timbres that fill the air will elevate the musician’s spirit and foster delightful musical fusion. n

Istanbul Le carrefour des cultures musicales Ville/Pays : Istanbul, Turquie. Visa requis : C’est possible de se procurer des visas d’entrée simple ou multiple dès l’arrivée et ils sont valides pour 90 jours. Les coûts peuvent varier mais sont approximativement de 60,00 $ en dollars canadiens. La monnaie locale est la lire turque. Rétribution : Salaire bas à moyen; une expérience musicale enrichissante. Coût du vol : Les coûts varient entre 1 050,00 $ et 1 500,00 $ en dollars canadiens. Équipement : Vous pouvez louer et acheter de l’équipement de musique chez des marchands tels que Senkop Muzik Aleteri Pazarlama Organizasyon Sanayi Ve Ticaret Ltd Sti (répétez dix fois : éd.).

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ne ville qui inspire l’histoire et l’architecture, Istanbul repose à la croisée des chemins—le détroit ­Bosphore ­sépare l’Asie de l’Europe. Les traditions musicales provenant de chaque continent s’unissent. La ­signature sonore des intervalles de tons en makams (des phrases mélodiques constituées sur des échelles et des modes), se répandent dans de nombreux genres ­musicaux incluant la musique classique turque, le ­Kanto, l’Anasheed islamique, le hip-hop, et le rock. Vous verrez une fascinante variété d’instruments folkloriques, ­sacrés et profanes, y compris le saz (ou ­baglama, un luth à long manche), le kanun, la ­cithare, le ­kudum, le tulum (pensez cornemuse), et plusieurs tambours indigènes à mains. (Éd. : La ­ville abrite plusieurs manufactures de cymbales y

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c­ ompris des ramifications de l’entreprise ­familiale ­d’origine ­Zildjian, TBW) Vous pouvez entendre tous ces sons dans le district de Beyoglu, où les groupes turcs les plus ­populaires performent à différents endroits avec des noms comme Le Jolly Joker et Babylon, ou vous pouvez vous aventurer dans le district de Kadikoy, où on y joue de la musique folklorique turque sur le saz. Les principales activités comprennent la navigation sur le détroit ­Bosphore à bord d’un bateau de croisière, prendre une marche dans les passerelles souterraines de la citerne de la Basilique, admirer les mosquées, en particulier l’irrésistible Mosquée Bleue. L’énergie débordante d’Istanbul, la diversité des instruments et des styles, et les timbres ­exotiques qui surmontent la ville éveilleront l’esprit du musicien et accueilleront une agréable fus­ion musicale. n



By / Par : T Bruce Wittet Traduction : Jim Angelillo Photos : Dave Bowering

Ryan Davidson

en couverture

cover story

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Un guitariste Working ­Guitarist ­professionnel qui transcende ­Transcends the la norme Rank & File

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e’s in his mid-thirties, the time when push comes to shove. Do it now or you’ll never get a chance again. I felt ­urgency when I interviewed Edmonton guitarist Ryan Davidson. He’s on a mission to attain mastery and it’s constrained by only one thing: a ­restraint self-­ imposed in the name of serving music better. It’s always surprising to learn that a musician of Ryan’s elevated stature ­remains indentured to a limited local scene and modest tours, this ­despite countless session dates on hit country records. When I first heard him on a song dealing with a pickup truck, Ryan struck me as forcefully as any guitarist out of Nashville. Working primarily on a stock Telecaster, Ryan gets a fat, “big note” sound that’s part Duane Eddy, part Jerry Donahue, and part Wes Montgomery. It’s a fat presence that results from thousands of hours of solitary practice followed by ­extensive road work. You can read about Ryan’s top-shelf credits on his MySpace niche. Often Ryan will avoid the spotlight, live or in the studio, knowing that an expertly executed guitar track ­barely perceptible in the mix can make or break a groove in country music. As for Ryan’s new solo recording, The Ryan Davidson Trio, it’s not country. It’s ­unabashedly jazz—go figure!

avec le guitariste d’Edmonton, Ryan Davidson. Il s’est donné la mission d’atteindre la maîtrise de son art, n’étant contraint que par une chose, soit l’idée de servir la ­musique encore mieux. Il est toujours surprenant d’apprendre qu’un musicien de la stature de Ryan ­demeure confiné à la scène locale et à des tournées modestes, malgré sa participation à d’innombrables enregistrements country. Lorsque je l’ai entendu la première fois, jouant dans une chanson traitant d’un pick-up, Ryan m’a semblé aussi efficace que n’importe quel guitariste de Nashville. Jouant majoritairement avec une ­Telecaster standard, Ryan produit un son gras qu’on pourrait qualifier de mélange de Duane Eddy, de Jerry ­Donahue et de Wes Montgomery. C’est une présence issue de milliers d’heures de pratique en ­solitaire, jumelées à autant d’heures sur scène. Vous pouvez lire ­l’impressionnante ­liste de ses collaborations sur sa page MySpace. Ryan évite ­habituellement d’être sous les projecteurs, que ce soit sur scène ou en studio, ­sachant très bien qu’une piste de ­guitare subtile et parfaitement exécutée peut faire d’une pièce country une réussite. Quant au nouvel album solo de Ryan, The Ryan ­Davidson Trio, il n’a rien à voir avec le country. C’est du jazz !

A Natural High

Naturellement enivré

A day after our interview, Ryan headed off to some unrevealed high and lonesome spot in the Rockies. His journey places him beyond the range of cell phones and in direct opposition to forces that supersede transient trends. If he makes a bad decision, he’ll suffer dearly. To achieve communion with ­nature, he must toil with super-human strength and he must strike a balance. It’s kind of like surviving in the music business. Just as a bird of prey cuts the air, Ryan descends on his guitar. “It’s definitely in your face,” Ryan says about his approach. “Somebody once referred to my playing as Tabasco: Not everybody likes it but they sure know what it does!” A Telecaster is his choice of instrument and he can be brutal with it. His guitar is a regular at Mozell Guitar Service in Calgary, which Ryan is quick to praise as the best of the best in terms of repairs and anticipating repairs. “I’ve had three full fret replacements,” Ryan says. “Most people get one. I’m hard on the instrument. I’ve been told I go through more parts than anybody.” Maybe it’s his blue collar ethic that causes him to bear down one hundred percent. Whatever the reason, Ryan feels he’s in the game when he’s giving his all. And to do this, he needs a little resistance from his instrument. “I’ve played lots of other Telecasters,” Ryan explains, “and they are all ­easier to play than mine. With them, I find I can play faster, chop-­oriented things easily. Mine doesn’t promote all these fast chops, which is fine ­because ­nobody ever phones and asks me to play super-fast on the gig Saturday night. I never get that phone call. I get the one that asks if I can learn thirty songs in a week.” I mention that his playing on Shane Yellowbird’s “Pickup Truck” is evidence of a Nashville style session guitarist’s versatility. Ryan downplays the compliment. “In the studio,” he explains, “we have to show up and have something ready very quickly. The ‘Duane Eddie part’ was done out of necessity: I played a dropped-D tuning because I don’t own a baritone guitar. It wasn’t me being creative. There’s a lot of overdubbing and editing going on that makes me sound

l est à la mi-trentaine, un âge où tout commence à se bousculer. Fais-le tout de suite, sinon tu ne le feras jamais. Je ressentais l’urgence lors de mon entretien

Le lendemain de notre entretien, Ryan est parti dans les Rocheuses, loin et seul. Son aventure le mènera là où il n’y a pas de signal téléphonique, en opposition aux forces qui supplantent les modes éphémères. S’il prend une mauvaise décision, il souffrira. Pour communier avec la nature, il doit travailler fort et il doit atteindre un équilibre. C’est comme survivre dans le monde de la musique. Ryan attaque sa guitare comme un oiseau de proie qui tranche l’air. « Elle n’est certainement pas subtile, » dit-il à propos de son approche. « Quelqu’un a déjà comparé mon jeu à de la sauce Tabasco : ce n’est pas tout le monde qui l’aime, mais tout le monde sait ce qu’elle fait ! » Son choix d’instrument s’arrête sur la Telecaster ; il sait qu’elle peut en prendre. Sa guitare passe régulièrement chez Mozell Guitar Service à Calgary, dont Ryan vante la qualité des réparations et leur capacité à anticiper les réparations futures. « J’ai fait changer mes frettes trois fois, » dit Ryan. « La plupart des gens vont avoir un changement de frettes, mais je suis dur sur l’instrument. On m’a déjà dit que je passe au travers de plus de pièces que n’importe qui d’autre. » Ça vient peut-être de son éthique de travailleur qui le pousse à toujours donner cent pour cent. Qu’importe, Ryan sent qu’il est un joueur quand il donne tout ce qu’il a. Et pour y arriver, il a ­besoin d’un instrument qui a un peu de résistance. « J’ai joué avec beaucoup d’autres Telecaster, » explique Ryan, « et elles sont toutes plus faciles à jouer que la mienne. Avec elles, j’arrive à jouer des choses rapides plus facilement. La mienne ne me permet pas de jouer rapidement, et c’est correct, car je ne me fais jamais engager par des gens qui veulent que je joue des passes ­super ­rapides. En général, quand on m’appelle, on me demande d’apprendre trente chansons en une ­semaine. » Je lui mentionne que son jeu dans la pièce « Pickup Truck » de Shane Yellowbird tient de la polyvalence des guitaristes de studio de Nashville. Ryan minimise aussitôt mon compliment. « En studio, nous devons être prêts très rapidement, peu de temps après qu’on ­arrive. Mon jeu à la Duane Eddie est venu par nécessité : je me suis accordé en ré ­grave ­parce que je n’ai pas de guitare baryton. Je n’essayais pas d’être créatif. Il y a beaucoup

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far better than I am! In commercial recording, you try your best to get what you sound like onto somebody’s record without sacrificing the genre. You’re at the mercy of re-amping, amp farming, and other effects and techniques. Sometimes you listen back and it sounds better than the tone you had when you were ­recording; other times, it sounds artificial. On the Shane Yellowbird track, we ­printed only delay. Everything else is simply the guitar driven through an amp very loudly The amp is in a closet and it’s my amp: a Fender Deluxe Reissue with one ­speaker. I’m not a big gearhead but I know that if I use a 10” speaker the bottom end is going to be tighter than if I use a 12. “If it’s gonna be loud,” says Ryan, “a lower-wattage amp is going to be better. My amp is the same as anybody could buy; there are no modifications. If somebody provides an original 1964 Deluxe head, it’ll sound better than my amp but not four thousand dollars better. I can’t afford that on a musician’s salary. I don’t have any endorsements but I could use one the way things are going! I need another amp and the companies I’ve looked at are Dr z, ­Divided by Thirteen, Top Hat, and Bad Cat; they’re all making low-wattage amps that produce a modern country and rock sound. For strings, I’ve used coated Elixirs for years but I’d take the D’Addario version in a heartbeat if I got an ­endorsement! I’m also looking at Xotic pedals; they sound really good.” This sort of bare bones gear puts the control in the player’s hands. In Ryan’s case, the right hand carries a heavy pick. It may be heavy but it’s not enough, says Ryan. “I’ve been playing with a hybrid approach,” he says. “I use a pick and the fingers, as if playing finger-style.” Players like Danny Gatton, Albert Lee, and Brent Mason figure highly in ­Ryan’s method. Predictably, in the jazz realm, he’s an admirer of heavy-­hander Wes Montgomery. Ryan adds, somewhat out of left field, “I was ­always a big fan of Chopin—the over-chromaticized romantic period of ­music. It’s almost ­impossible to replicate this on guitar but it’s fascinating harmonically.”

Digging Coal

“I play as much as anybody I know,” Ryan says. “I’ll learn fifty songs for a gig where I know I’ll never play that gig again. But there are moments during that gig when I get to improvise and do what I normally do: try to be ­artistic. Also, I come from a family of blue collar workers who worked hard so I could do this. I

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de couches d’enregistrement et d’éditions qui me font sonner meilleur que je suis ! Dans un enregistrement commercial, on essaie du mieux qu’on peut de faire en sorte que notre son transparaisse sur le disque, sans toutefois nuire au ­style. On est à la merci de changements d’amplificateurs, de simulateurs d’amplis et autres effets et techniques. Parfois, en écoutant le produit final, votre instrument sonne mieux que lors de l’enregistrement ; parfois, ça sonne artificiel. Pour la pièce de Shane Yellowbird, on a seulement ajouté un délai. À la base, il n’y avait que la guitare sortant d’un ampli à très haut volume. L’ampli était dans une armoire ; c’était mon ampli, une réédition du Fender Deluxe avec un haut-parleur. Je ne suis pas un grand maniaque d’équipement, mais je sais que si j’utilise un haut-parleur de 10 pouces, les graves seront plus précises que si j’utilise un haut-parleur de 12 pouces. « S’il faut que ce soit fort, » poursuit Ryan, « un amplificateur moins puissant sonne mieux. Mon ampli est le même que n’importe qui peut se procurer. Il n’y a pas de modifications. Si quelqu’un me fournit une tête Deluxe 1964 ­originale, ça va sonner mieux que le mien, mais ça ne vaut pas quatre mille dollars de plus ! Je ne peux pas me permettre ça avec mon salaire de musicien. Je ne suis pas commandité, mais ça pourrait être bien étant donné la façon dont vont les choses ! J’ai besoin d’un ­autre amplificateur et je regarde des fabricants ­ comme Dr z, Divided by Thirteen, Top Hat et Bad Cat; ils proposent tous des amplis à faible wattage qui produisent une ­sonorité country et rock moderne. Quant aux cordes, j’utilise les Elixirs avec revêtement depuis des années, mais j’utiliserais sans problème la version similaire de D’Addario si j’étais commandité par eux ! Je m’intéresse aussi aux pédales Xotic ; elles sonnent très bien. » Le fait de n’utiliser que de l’équipement de base met tout le contrôle dans les mains du musicien. Dans le cas de Ryan, il utilise un plectre épais. Mais ce n’est pas tout. « Je joue avec une approche hybride où j’utilise un plectre et les doigts, comme si je pinçais les cordes. » La méthode de Ryan est grandement inspirée de guitaristes comme Danny Gatton, ­Albert Lee et Brent Mason. Et il n’est pas surprenant qu’il soit un admirateur, du côté jazz, de Wes Montgomery. Imprévisible, il ajoute, « j’ai toujours été un grand amateur de Chopin et la période romantique sur-chromatisée. C’est presque impossible de ­reproduire l’effet à la guitare, mais c’est tout de même fascinant du point de vue harmonique. »

Travailler et travailler encore

« Je joue autant que n’importe qui, » dit Ryan. « J’apprends cinquante chansons pour un contrat, sachant que je ne les jouerai plus jamais. Mais il y a des moments dans un spectacle où je peux improviser et faire ce que j’aime faire, c’est-à-dire essayer d’être artistique. Je viens d’une famille de cols bleus qui ont travaillé tellement fort pour que je puisse faire ce que je fais. Je pourrais refaire des toitures, être soudeur ou plombier, donc je ne m’attarde pas trop longtemps sur les ­pièces que je n’aime pas. Un contrat ­dépend toujours des musiciens avec qui je vais ­jouer ; s’ils ne sont pas très bons ou s’ils le sont, mais se foutent de ce qu’ils font, ce n’est pas agréable. » Jouant professionnellement depuis qu’il a dix-huit ans, Ryan a atteint un plateau dans la vingtaine avancée et il a décidé de faire un semestre à l’université Grant McEwan à ­Edmonton. Cela l’a mené à St Ef-X et enfin à l’University of North ­Texas ­Stage, où il a joué dans les orchestres légendaires de l’établissement et dans les bars de l’endroit. C’est dans le nord du Texas qu’il est devenu un excellent guitariste qui ­repousse toujours la tendance de trop jouer. « Dans mon projet jazz, c’est mon nom qu’on voit sur ­l’affiche et donc, c’est différent, mais en tant qu’accompagnateur, je dois m’assurer que je ne joue pas excessivement et que je ne joue pas durant toute la chanson. S’il y a quelque chose qui m’agace à propos des guitaristes, ce sont bien les excès, que je tente carrément d’éliminer de mon jeu. » « Il arrive parfois de jouer une pièce, qu’on a déjà jouée des centaines de fois, avec une superbe section rythmique et c’est tellement bon de s’en tenir à la rythmique avec


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could be tarring roof, welding, or laying pipe instead so I try not to labor over some song I don’t enjoy. The gig depends on the musicians I’m playing with: If they’re not very good, or if they’re really good but don’t care about what they do, it’s not fun.” A pro since age eighteen, Ryan reached a plateau in his late twenties and ­decided to do a semester at Grant McEwan in Edmonton. That led to St Ef-X and finally, to the University of North Texas Stage, where he participated in the legendary lab bands and played clubs. He emerged from North Texas as a fine guitarist who constantly wards off a tendency to overplay. “In my jazz gig, my name is on the poster and it’s a little different,” Ryan says. “As a sideman, though, I have to check myself against overdoing it and not playing for the ­entire song. If there’s anything that bothers me about guitarists it’s the ­excesses, which are things I try to eliminate in my own playing. “Sometimes you’ll be playing a song you’ve played a million times with a great rhythm section and it feels so good to play rhythm guitar with that rhythm section. I work more on my time than on any other aspect such as harmony. There’s something about Wes Montgomery that I hear when I listen to Live at the Half Note that has to do with his time and technique; it’s almost indescribable and you could play the notes he plays but not come near that ‘x-factor’.” Ryan’s humility is disarming. His acknowledgment of any flaws in placement flies in the face of my observation of his immaculate rendering of note values and superb sound. You can get a feel for what Ryan Davidson does on myspace and on ­YouTube. While there’s scant footage of him playing concerts and clubs, you can see him live in the studio with a North Texas State outfit. As we speak, Ryan is playing record release parties, in Edmonton and south of the border, supporting his new album The Ryan Davidson Trio. There’s always the hope footage will find its way onto the Internet. Always in search of art by maintaining a high level of his craft, Ryan ­describes himself as the “blue collar welder of the guitar”. He spends ­inordinately great chunks of time hammering away at music that’s arguably mundane. He does this for the few moments of bliss in which he feels he’s “in the right place”. It’s a struggle but finding the way home is always worth the effort. n

eux. Je travaille beaucoup plus sur mon sens rythmique que sur n’importe quel autre aspect, comme l’harmonie. Quand j’écoute Live at the Half Note, il y a quelque chose dans le jeu de Wes Montgomery qui vient directement de son sens rythmique et de sa technique; c’est presque imperceptible et même si l’on joue les mêmes notes, ça ne veut pas dire qu’on reproduira cette qualité élusive. » L’humilité de Ryan est désarmante. Sa conscience de tous les défauts dans son jeu fait fi de mon observation de ses n­ otes impeccablement bien rendues et de son excellent son. Pour avoir une idée de ce que fait Ryan Davidson, allez voir sur YouTube et sur sa page myspace. Étant donné qu’il n’existe pas beaucoup de séquences ­vidéo où on le voit jouer lors de spectacles, vous pouvez le voir en studio avec des musiciens de North Texas State. En ce moment, Ryan est occupé à jouer lors de soirées de lancement de son disque, The Ryan Davidson Trio, à Edmonton et aux États-Unis. On peut toujours espérer que des extraits vidéo se fraieront un chemin vers l’Internet. Étant toujours en quête de l’art en maintenant le niveau supérieur de son jeu, Ryan se décrit comme le « col bleu de la guitare ». Il passe énormément de temps à jouer de la musique qu’on peut facilement considérer comme banale. Mais il le fait pour les brefs moments de bonheur suprême au cours desquels il se sent « au bon endroit ». Oui, c’est difficile, mais l’effort qu’il faut déployer pour trouver son chemin vaut toujours la peine. n

www.myspace.com/ryandavidsonguitar 14 muzik etc


© 2010 C. F. Martin & Co., Inc. martinguitar.com “Cleartone” is a registered trademark of Everly Music Company, Inc.


By / Par : Albert Chambers Traduction : Jim Angelillo

John Lisi

Multi-Tasking Survival in the Muzik Bizz

F

rom the independent musician to record label staffer, one used to earn a living within the industry. ­Today, anybody wishing to make a living in music must take on two, three, or more distinct tasks, including performing, mixing, engineering, producing, writing, promoting, and managing. You should embrace this. As one of the editors mentioned to me, “There must be a lot of musicians out there living by the good graces of their spouses.” Very true, but with an open mind and the will to expand your abilities, you’ll end up being more productive and, ­consequently, ­independent—and you’ll probably reignite your spouse’s flame! The dubbed “starving musician” will become a thing of the past. For the past fifteen years, multi-tasking has not been foreign to me. I’ve managed bands, recorded jingles and albums, produced, composed, worked the trade shows, judged band competitions, and written for ­music trade publications—all this while running Studio Base Bin, a rehearsal ­studio­/­­multi-tasking facility. The whole point is that I’ve never had to work outside of the music industry to make ends meet.

Easy for You to Say but What do I Do?

Learn new skills: If your main goal is to be a drummer in a band and you feel the need to take a day job, instead why not learn some new task within the music realm? For example, I’m sure that if you master a few indispensable functions, such as sequencing, creating loops, or sampling, you’ll score lots of work ­doing what you love and you won’t have to resort to an unrelated day job. I had the pleasure of interviewing Louis Thomas, owner of NB institution Sonic Entertainment. His bio defines the importance of being diversified in the music industry. Louis has racked up twenty years of experience as a business manager, personal manager, producer, promoter, agent, ­audio ­engineer, and drummer.

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Today Louis manages multi-platinum recording artists Great Big Sea, Matt Mays, Hey Rosetta, and WinterSleep. I asked Louis Thomas about multi-tasking. “I personally wanted to experience other things,” Louis responded. “I wanted to create more experiences. I think if you’re a fantastic recording ­engineer or mixer or producer you can earn a living. But I don’t think it hurts to understand or have some background in other areas of the industry. Major labels are now getting involved in other aspects of the revenue streams. If you want to participate, then you need to learn those areas of the industry. An old friend of mine from Saskatoon, John Lisi, understands the need to be flexible. I asked John to give us a brief description of his career as an independent musician. “For years I worked at Mother’s Music,” John admits. “I was a guitar tech. My weekends were busy playing with a number of bands. My calendar had to be extremely well-organized so I wouldn’t double-book myself. Since country music was a huge part of the music scene, it was in my best interest to start picking up country guitar. All this I did while taking on bass, taking sound tech gigs, lighting gigs, and teaching. All for the love of music. The best advice I could give is to be diverse and, also, don’t be afraid to take on new things.” Mike Fraser began his career at Little Mountain Sound in Vancouver working with notable producers such as Bruce Fairbairn and Bob Rock. ­Today, Mike’s mixing and engineering credits include AC/DC, Aerosmith, Zeppelin, Satriani, Hedley, Sam Roberts, Elvis Costello, and Melissa Auf der Maur. Fraser advocates identifying your strength in the music industry. In other words, he believes that excelling at one task might be more beneficial in the long run than multi-tasking. Yet Mike admitted to me that he felt forced to multi-task: “On my sessions, I can’t always afford to have an editor on the project, so I have to know how to use ProTools and what not.


Albert Chambers

Louis Thomas

Une vie multitâche

Comment survivre dans le milieu musical

D

u musicien indépendant à l‘employé de la maison de disques, on avait l’habitude de gagner sa vie en travaillant dans sa spécialité. Aujourd’hui, quiconque désire gagner sa vie dans le milieu musical doit entretenir deux, trois ou même quatre tâches distinctes, y compris la performance, le mixage, la prise de son, la réalisation, la composition, la promotion et la gérance. Vous devriez profiter de cela. Comme m’a dit un des rédacteurs du magazine, « il doit y avoir beaucoup de musiciens qui survivent grâce à la bonté de leur partenaire. » C’est très vrai, mais avec un esprit ouvert et le désir d’acquérir d’autres atouts, vous deviendrez plus productifs et, par conséquent, plus indépendants, tout en rallumant la flamme entre vous et votre partenaire! Le cliché du musicien pauvre sera une chose du passé. Au cours des quinze dernières années, ma vie est tout de même devenue multitâche. J’ai géré la carrière de formations musicales, j’ai enregistré des chansons publicitaires et des disques, j’ai réalisé, j’ai composé, j’ai participé aux salons de l’industrie et j’ai écrit pour des publications de l’industrie, tout cela pendant que je m’occupais de Studio Base Bin, un lieu de répétitions polyvalent. L’idée est que je n’ai jamais dû travailler hors de l’industrie musicale pour mettre le pain sur la table.

Facile à dire, mais moi, qu’est-ce que je fais ?

Cherchez de nouvelles compétences : si votre objectif premier est d’être un batteur dans un groupe et que vous ressentez le besoin de vous trouver un autre travail, pourquoi ne pas apprendre une nouvelle tâche liée à la musique ? Par exemple, je suis certain que si vous maîtrisez quelques fonctions indispensables comme le séquençage, la création de boucles ou l’échantillonnage, vous trouverez beaucoup d’opportunités de travailler à ce que vous aimez et vous n’aurez pas besoin d’entretenir un emploi non relié. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Louis Thomas, le propriétaire de Sonic Entertainment, une véritable institution du Nouveau-Brunswick. Sa biographie parle

de l’importance de diversifier son implication dans l’industrie de la musique. Louis a vingt années d’expérience derrière lui en tant que gérant d’affaires, imprésario, réalisateur, promoteur, agent, preneur de son et batteur. Aujourd’hui, Louis gère des artistes extrêmement populaires comme Great Big Sea, Matt Mays, Hey Rosetta et WinterSleep. Je lui ai demandé ce qu’il pense d’une vie multitâche. « Je voulais personnellement vivre d’autres expériences, » m’a expliqué Louis. « Je voulais créer plus d’expériences. Je crois que si vous êtes un excellent technicien d’enregistrement ou mélangeur ou réalisateur, vous pouvez bien gagner votre vie. Mais je ne crois pas que ce soit mauvais de comprendre ou du moins de posséder une base dans d’autres domaines de l’industrie. Les grandes maisons de disques s’intéressent maintenant à d’autres aspects qui sont sources de revenus. Si vous voulez y participer, il faut que vous appreniez comment ces domaines fonctionnent. » Un vieil ami de Saskatoon, John Lisi, comprend le besoin d’être polyvalent. Je lui ai demandé de nous décrire brièvement sa carrière de musicien indépendant. « Pendant des années, j’ai travaillé chez Mother’s Music, » admet John. « J’étais le technicien de guitare. Mes fins de semaine étaient occupées à jouer avec plusieurs formations. Mon horaire devait être extrêmement bien organisé pour que je n’aie pas deux contrats en même temps. Puisque la musique country composait une grande portion de la scène, c’était à mon avantage d’apprendre à jouer ce style. J’ai fait ça pendant que j’apprenais à jouer la basse, que je travaillais ­comme technicien en sonorisation et en éclairage, et que j’enseignais. Je le faisais pour l’amour de la musique! Le meilleur conseil que je puisse offrir est de diversifier ses activités et aussi de ne pas avoir peur d’essayer de nouvelles choses. » Mike Fraser a commencé sa carrière chez Little Mountain Sound à ­Vancouver, travaillant avec des réalisateurs de renom comme Bruce Fairbairn et Bob Rock. Aujourd’hui, le curriculum vitae de Mike compte de nombreuses collaborations en tant que mélangeur et technicien comme AC/DC, Aerosmith, Zeppelin, Satriani, ­Hedley, Sam Roberts, Elvis Costello et Melissa Auf der Maur. Fraser préconise l’identification de votre force dans l’industrie de la musique. Autrement dit, il croit qu’exceller dans un domaine pourrait être plus bénéfique à long terme que de mener une carrière multitâche.

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“I am a supporter of doing one job really well,” Mike continues, “and that’s how one gets the A-list clientele. But as you said, budget cuts are forcing people to multi-task. Band members not only have to write all their music; they have to engineer it, produce it, and sometimes even mix it themselves.”

Closer to Home: Jack of all Trades

My past retail experience, combined with studio sessions and live work, were manifestations of my striving for excellence and my drive to provide good service. This has resulted in many kind words of appreciation on the liner notes of well-known records. This helped me gain serious credibility when presenting my business proposal to the bank when I started up Studio Base Bin. Don’t forget, when you stay within the music industry infrastructure, you ­develop lots of contacts. There’s no way to do this while working all day bussing tables. If you wish to have any type of longevity in music, stay ­within the industry. In summary, our guests have castled their votes on your future. They suggest learning diverse disciplines for several reasons including self­betterment, diversifying your employment opportunities, and having an easier time weathering the long music industry recession. There’s always a chance that multi-tasking may lead you to some wicked creative activity, or some amazing niche talent, you’d never have discovered while selling sneakers or playing guitar. Nothing wrong with playing only guitar… but there’s also nothing wrong with being flexible. n Albert Chambers is a one-man army. He’s an artist who writes and plays guitar. He’s a producer currently involved in a name jazz/funk/urban project. He’s an engineer. He runs an SIR-type rehearsal facility where you can record tracks.

Special presentation / Présentation spéciale

DANCE INTO THE LIGHT THE BEST OF PHIL COLLINS

Friday October 22, 8pm/ Vendredi 22 octobre, 20h Salle Pierre-Mercure (UQÀM) Montréal (QC)

With / Avec

MARTIN LEVAC

Tickets available through Admission Network / Billets en vente sur le réseau Admission www.admission.com / 514.790.1245

as / dans le rôle de

PHIL COLLINS

www.danceintothelight.ca 18 muzik etc

Dance Into the light.indd 1

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Et pourtant, Mike m’a avouĂŠ qu’il s’est parfois senti forcĂŠ de faire plusieurs choses.  Lors de mes sessions d’enregistrement, je ne peux pas toujours me payer un ĂŠditeur, donc il faut que je sache comment utiliser ProTools, par exemple.   J’appuie l’idĂŠe d’effectuer une seule tâche très bien,  poursuit Mike,  c’est comme ça qu’on attire les plus gros clients. Mais, comme vous le dites, les petits budgets poussent les gens Ă effectuer plusieurs tâches. Les musiciens ne doivent plus seulement composer leur musique, ils doivent faire la prise de son, la rĂŠalisation et parfois, mĂŠlanger le tout. 

Un homme Ă tout faire

Mon expĂŠrience dans la vente au dĂŠtail, dans des sessions d’enregistrement et sur ­scène reflète mon dĂŠsir d’atteindre l’excellence et de procurer un bon service. Cela s’est soldĂŠ par de bons mots d’apprĂŠciation dans les remerciements de plusieurs disques bien connus. Par la suite, tout ça m’a aidĂŠ Ă solidifier ma crĂŠdibilitĂŠ lorsque j’ai prĂŠsentĂŠ mon projet d’affaires Ă la banque quand j’ai mis sur pied Studio Base Bin. N’oubliez pas qu’en demeurant Ă l’intĂŠrieur de l’infrastructure de l’industrie de la musique, vous ĂŠtablissez beaucoup de contacts, ce qui ne se produira pas si vous ĂŞtes serveur dans un restaurant. Si vous dĂŠsirez avoir une carrière Ă long terme en musique, restez dans l’industrie. Nos invitĂŠs vous ont clairement indiquĂŠ la direction Ă prendre. Ils suggèrent d’apprendre diffĂŠrentes disciplines pour des raisons aussi diverses que l’amĂŠlioration de soi, la diversification de vos possibilitĂŠs d’emploi et, par le fait mĂŞme, vous faciliter le passage Ă travers la longue rĂŠcession qui affecte l’industrie de la musique. Il y a toujours une possibilitĂŠ que cette polyvalence mène vers une activitĂŠ crĂŠatrice incroyable ou vers la dĂŠcouverte d’un talent insoupçonnĂŠ. Ce n’est pas en vendant des souliers ou en jouant exclusivement de la guitare que ça va se produire. Il n’y a rien de mal Ă ne jouer que de la guitare, mais il n’y a non plus rien de mal Ă ĂŞtre polyvalent. n

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Albert Chambers est Ă lui seul une vĂŠritable armĂŠe. Il est un artiste qui ĂŠcrit et joue la guitare. Il rĂŠalise actuellement un projet jazz/funk/urbain. Il est un technicien. Il gère un ĂŠtablissement de rĂŠpĂŠtitions oĂš l’on peut s’enregistrer.

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By / Par : Jon Mullane Traduction : Geneviève Hébert

Turn it On, Turn it Down Reelin’ in the Ears

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ll never hear silence again. I’d heard the phrase and I’d even said it myself. But this time, it was spoken by Alan Frew, the lead singer from the iconic Canadian band Glass Tiger. We were chatting during a break from a recent co-writing session in my studio. As it turns out, we both suffer from tinnitus, which is best described as a constant ringing or buzzing in one or both ears. The exact cause of this condition is ­unknown. It is probably something that goes with the territory—live music venues, noisy construction sites, airport landing strips. But remember that anything over 85 to 90 decibels can be considered excessive. It’s not limited to rock music, either. Orchestras often exceed 100 dB as do jazz ensembles with horns. Certainly anyone playing a drum set alone or in a group will generate high sound levels. I discovered my tinnitus about ten years ago while sitting on my couch watching television. The ringing came on suddenly in my left ear and never stopped. After a few miserable weeks, I made a visit to an ENT doctor who told me that there was a dip in my hearing in the 8 kHz range—the frequency region that provides crispness to the spoken word and articulation to the musical phrase. I guess I wasn’t surprised as I’ve played and recorded in loud rock bands most of my life. The doctor told me he could do nothing and that I’d have to live with tinnitus. At that point I decided to take a proactive approach to this potentially career killing condition. I researched extensively and connected with a knowledgeable and understanding audiologist, Mark Gulliver. He helped me establish a common sense approach to living with tinnitus and helped me plan ways of continuing my music ­career in spite of the condition.

Strategies for Beating Tinnitus

I’d like to share the following helpful tips to lessen the effects, or even prevent, tinnitus.

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1.

Turn the volume down. It’s the most obvious remedy but it’s not on most musicians’ radar. This applies to gigging, recording, listening to music, and to any ­extracurricular activities that may get loud.

2.

Beware of headphones. They place the sound right against your skull. I ­recorded for years and always kept my headphone levels hot. I think this was a major contributing factor to my tinnitus. Here’s a rule of thumb: If someone else in the room can hear your headphones, you’ve got them too loud!

3.

Bands should rehearse acoustically at low volume. Not only will this save your ears; you’ll hear everybody’s parts better as a result and, accordingly, you’ll ­become tighter as a group.

4.

Drummers should try, at least in rehearsal settings, drumstick alternatives, such as rods, bamboo strikers, and the like. Muffling materials, sound deadening rings, and even electronic drums may help. In live shows, consider the Vegas-style drum gobos: movable plexiglass mini-walls, which isolate the drums and prevent ­everybody from swimming in abrasive overtones. Phil Collins is a prime example of a drummer whose tinnitus flows directly from his choice of instruments.

5.

Maintain low stage volumes. Sound techs will love you and they’ll testify that the band mix coming through the mains will sound much better. Everybody will benefit; your ears will thank you.

6.

Choose your hobbies and extracurricular activities carefully. For example, if you are a hockey fan and go to games in large arenas, wear ear plugs. Simply ­becoming aware of activities involving high dB levels can help you plan: do them less frequently or employ hearing protection. Remember, as musicians, our ears are our business. Save them for the music. I wish I’d taken the proper steps before developing tinnitus. Do so while you can… while you can still hear the silence. Silence is, as the song says, golden. n

Jon Mullane is a rock recording artist based in Halifax, Nova Scotia. His new album Shift is available at www.jonmullane.com . Advisory: If you experience sudden buzzing or wowing in the ears, dizziness, vertigo problems, slurring, staggering, or “zap” tones, you might be experiencing a reaction to medication, a drug withdrawal symptom, an overdose, some manifestation of Menières Syndrome, a TIA or mini-stroke, or a blood sugar imbalance. Consult a doctor immediately!


Du volume, mais pas trop

Un bourdon dans les oreilles

J

2.

e n’entendrai plus jamais le silence. Voilà une phrase que j’avais déjà en-

tendue ça et là et que j’avais moi-même déjà affirmée. Mais cette fois, la phrase sortait de la bouche d’Alan Frew, le chanteur du groupe iconique canadien Glass Tiger. Nous étions en train de discuter pendant une pause lors d’une récente séance de co-écriture dans mon studio. Il s’avère que nous souffrons tous les deux d’acouphènes. Ceux-ci sont comme un sifflement, un tintement ou un bourdonnement constant dans une seule oreille ou dans les deux. La cause exacte de cette condition reste inconnue. L’environnement de travail y est sûrement pour beaucoup; salles de spectacles, chantiers de construction, pistes d’atterrissage. Il faut dire qu’au-delà de 85 ou 90 décibels, on considère que le volume est trop élevé. Et cela ne se limite pas à la musique rock. Les orchestres, tels que les ensembles de jazz avec des cuivres, produisent souvent au­dessus de 100 dB. Les batteurs jouant seuls ou au sein d’un groupe génèrent aussi des niveaux sonores élevés. J’ai découvert que j’avais un acouphène il y a environ dix ans lorsque j’étais ­assis sur le divan devant la télévision. Le sifflement s’est soudainement déclaré dans mon oreille gauche et ne s’est jamais arrêté depuis. Après quelques pénibles ­semaines, j’ai consulté un ORL qui m’a dit qu’il y avait une encoche dans la zone 8 kHz, celle qui rend les paroles plus précises et les phrasés musicaux plus articulés. Le diagnostic ne m’avait pas beaucoup surpris puisque j’avais joué dans des groupes rock une bonne partie de ma vie. Le médecin m’avait alors dit qu’il ne pouvait rien faire pour moi et que je devais apprendre à vivre avec mon acouphène. À ce moment-là, j’ai décidé d’adopter une approche proactive pour faire face à cette condition qui pouvait potentiellement ruiner ma carrière. J’ai fait plusieurs ­recherches et je suis entré en contact avec Mark Gulliver, un audiologiste compatissant qui s’y connaît en acouphènes. Il m’aida donc à établir des principes de base pour vivre avec mon acouphène et à voir comment je pouvais continuer ma carrière musicale malgré ma condition.

Stratégies pour vaincre les acouphènes

J’aimerais partager avec vous les conseils suivants pour amoindrir les effets des acouphènes, ou même pour les prévenir :

1.

Atténuez le volume. C’est le remède le plus évident, mais les musiciens n’y pensent pas tout le temps. Cela s’applique aux spectacles, aux enregistrements, à l’écoute musicale et à toute activité extracurriculaire potentiellement bruyante.

Méfiez-vous des écouteurs. Ils font répercuter le son directement sur votre crâne. Pendant des années, j’ai enregistré avec des écouteurs, le volume « dans le tapis ». Je crois que ce fut un facteur majeur à l’origine de mon acouphène. En ­règle générale, si quelqu’un d’autre dans la pièce peut entendre ce que vous écoutez, le volume est trop élevé !

3.

Les répétitions devraient être acoustiques et leur volume au plus bas. Non seulement vous épargnerez vos oreilles, mais vous entendrez davantage les musiciens qui vous entourent, ce qui, par conséquent, vous rendra plus synchro en tant que groupe.

4.

Les batteurs devraient essayer, du moins lors des répétitions, d’utiliser des baguettes plus fines, en bambou ou d’autres alternatives à la baguette traditionnelle. Des trucs pour étouffer le son peuvent aussi aider: tissus, anneaux inhibiteurs de son. Les batteries électroniques sont aussi moins bruyantes. Pour vos concerts, pensez à utiliser les écrans acoustiques pour batterie de style Vegas: des demi-murs en plexiglass mobiles, qui isolent la batterie et qui empêchent tout le monde de baigner dans des sons dominants et abrasifs. Phil Collins est le parfait exemple du batteur dont l’acouphène est directement lié à son choix d’instruments.

5.

Gardez un volume raisonnable sur scène. Les techniciens de son vous a­ pprécieront et ils seront les premiers à témoigner que le son qui sort des principaux haut-parleurs est bien meilleur ainsi. Tout le monde en bénéficiera et vos ­oreilles vous remercieront.

6.

Choisissez vos passe-temps et vos activités extracurriculaires avec soin. Par exemple, si vous êtes amateur de hockey et que vous assistez à des parties dans de grands arénas, portez des bouchons. Le seul fait de reconnaître les activités à haut taux de décibels peut vous aider à bien choisir : il suffit ensuite de les pratiquer moins fréquemment ou d’utiliser une protection auditive. Et souvenez-vous qu’en tant que musicien, vos oreilles sont votre avenir. Gardez-les pour la musique. J’aurais aimé prendre les mesures nécessaires pour ne jamais développer d’acouphènes. Faites-le pendant qu’il est encore temps… pendant que vous pouvez toujours entendre le silence. Car comme le dit l’adage, le silence est d’or. n

Jon Mullane est un musicien rock de studio qui habite Halifax, en Nouvelle-Écosse. Vous trouverez son nouvel album Shift sur www.jonmullane.com . À noter : si vous avez un soudain bourdonnement, une baisse de son ou des élancements dans les oreilles, des étourdissements, des vertiges, de la difficulté à articuler, à marcher, il se peut que vous fassiez une réaction à un médicament, que vous ayiez des symptômes de sevrage, que vous soyiez en train de faire une overdose, ou que vous ayez le syndrome de Menières, un AIT, un mini ACV, ou encore un déséquilibre de votre taux de glycémie. Consultez alors un médecin sans tarder !

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By / Par : Ian Tamblyn Traduction : Geneviève Hébert

A Most Memorable Gig

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ll human beings are born free and equal in dignity and rights. This is the opening statement of the Universal Declaration of Human Rights, which was adopted by the United Nations in 1948 and was drafted, in part, by Canadian John Peters Humphrey. In 1990, I was given a commission to write a piece of music celebrating the unveiling of a monument to the Declaration and to Mr. Humphrey’s contribution. The monument was designed by Montreal sculptor Melvin Charney and none other than the Dalai Lama would lift the veil in the ceremony in Ottawa. For many reasons, this was a gig that had a special resonance and one I will remember forever. I decided that since this was a universal declaration, it would be interesting to record the statement in many different voices and languages. I would create a collage of voices set against a musical backdrop. Over the next few weeks I collected close to sixty people intoning the statement in over forty­-five languages. As I recorded voices in ethnic restaurants, embassies, and immigration services, it struck me how seriously people, particularly from the developing world, take the simple statement, All ­human ­beings are born free and equal in dignity and rights. I decided to incorporate the statement in its most ­innocent form: out of the mouths of babes. I recorded a group of kids in a day-care center calling out the same declaration.

You were Only Waiting for this Moment to Arrive

When I got to the studio, we started pasting together the sound collage, layering the many voices and languages in a way that made a textural sense. As it grew, engineer Marty Jones and I noticed something that is hard to describe to this day. As each voice was placed in the collage there developed a profound feeling of “rightness” about this project. It was as if the fundamental secular statement contained within it some spiritual veracity. Each voice added to the mix seemed to be an affirmation of the project. Sometimes you get this feeling when the right mix emerges. Marty and I couldn’t believe how it was coming together; it was as a puzzle waiting to be completed. It was as though our constructed House of Babel was actually making sense on another level. During the mix, I realized I had no Canadian First Nations participating in the collage. The need for this was more striking because the Oka Crisis had just erupted. Someone at the studio had a phone number for the chief on the Kanesatake First Nation. We dialed and caught this Mohawk man literally under siege. We tapped the line and he read the declaration as the tanks were rumbling down the golf course at Oka. According to some Zen tenet, I was not able to attend as our musical collage resonated off the buildings on Elgin Street nor could I attend when the Dalai Lama unveiled the monument on September 30, 1990. I was there, however, when Nelson Mandela came to Ottawa to celebrate the monument in 1998. This time the organizers asked me to perform. I thought it would be effective to play live against the ­recorded voices, then call in kids from nearby Elgin Street Public School to yell out the declaration at the precise moment in the soundtrack where day care kids had spoken in 1990 (I had kept the multitrack tape and simply ducked the earlier kids’ voices). One hundred kids memorized their lines and we ­awaited the moment. This project already held weight for me, but as I listened to Nelson Mandela speak before we took to the stage, the depth of this declaration hit home again. On cue I began the piece with my musicians, while Marty Jones cued the pre-recorded segment. Despite a case of nerves, we got through it. As we drew near the end, the kids from Elgin Street School voiced the resounding declaration with conviction and enthusiasm. This is when things got magical. A beaming Nelson Mandela immediately broke protocol and security and marched down to hug the kids and shake their hands. Men in suits, sunglasses, and ear pieces panicked. The crowd cheered. It was one of the most memorable gigs ever. n Ian Tamblyn is an artist, composer, playwright, producer, and activist.

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Un moment des plus mémorables

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ous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. C’est le premier article du discours inaugural de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par les Nations Unies en 1948. Celle-ci a été écrite, en partie, par le ­Canadien John Peters Humphrey. En 1990, j’ai reçu la commande pour une pièce qui accompagnerait la cérémonie de dévoilement d’un monument honorant à la fois la déclaration et la contribution de M. Humphrey. Le monument avait été dessiné par le sculpteur montréalais Melvin Charney et devait être dévoilé par nul autre que le Dalaï Lama, lors d’une cérémonie à Ottawa. Pour plusieurs raisons, ce projet me laissa une impression particulière dont je me souviendrai toute ma vie… La déclaration étant universelle, j’avais décidé qu’il serait intéressant de la faire lire par des gens de différentes langues et origines. Je pourrais ainsi faire un collage de plusieurs voix sur fond musical. Dans les semaines qui suivirent, je recueillis donc près de soixante personnes pour réciter la déclaration dans plus de quarante-cinq langues. À mesure que je les enregistrais, que ce soit dans des restaurants ethniques, des ambassades ou des services d’immigration, je m’apercevais que les gens (surtout ceux provenant de pays en développement) prenaient très à cœur le sens de cette simple déclaration : tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Je décidai alors aussi d’inclure la déclaration dans sa forme la plus pure, soit celle de voix d’enfants, enregistrées dans une garderie du coin.

Puis vint le moment magique

Lorsque je me suis rendu en studio, nous avons commencé à réaliser le collage en superposant les différentes voix de façon à en faire ressortir le sens et la texture. Plus le projet avançait, plus le technicien, Marty Jones et moi-même, reconnaissions quelque chose que nous avons, aujourd’hui encore, du mal à décrire. À mesure que chacune des voix prenait place dans le collage, nous développions un profond sentiment de « l­égitimité » par rapport au projet. C’était comme si cette déclaration, fondamentalement laïque, contenait en elle une ­véracité spirituelle. Chaque voix additionnelle semblait une affirmation du projet. Il nous arrive parfois de vivre ce sentiment lorsque nous trouvons le bon mixage. Cette fois-là, Marty et moi étions subjugués par la façon dont le tout prenait forme ; c’était comme si nous assemblions un casse-­ tête, pièce par pièce. Comme si notre projet prenait tout à coup un sens mais à un autre niveau. Pendant le mixage, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de voix des Premières Nations dans notre collage. Cela posait problème, surtout au moment où se déclarait la crise d’Oka. Par chance, quelqu’un au studio avait le numéro de téléphone du chef de Kanesatake. Nous l’avons rejoint au moment même où il était assiégé. Nous avons mis la ligne sous écoute et le chef des mohawks lut la déclaration tandis que les chars d’assaut vrombissaient sur les terrains de golf d’Oka. Les circonstances firent en sorte que je ne pus assister, le 30 septembre 1990, ni au moment où notre collage musical s’est fait entendre sur la rue Elgin, ni au dévoilement du monument par le Dalaï Lama. J’étais présent, par contre, lorsque Nelson Mandela est venu à Ottawa pour célébrer le monument en 1998. Cette fois, les organisateurs m’ont demandé de performer. J’ai pensé qu’il serait efficace de jouer la pièce live par-dessus les voix enregistrées : de faire venir des enfants d’Elgin Street, l’école ­publique du quartier, afin qu’ils récitent la déclaration par-dessus les voix des enfants de la trame sonore de 1990 (j’avais gardé un ruban multipistes et simplement enregistré la voix des enfants par-dessus.) Une centaine d’enfants avaient donc mémorisé leur texte et nous attendions tous ensemble le moment ultime de la récitation. Ce projet avait déjà pris de l’importance à mes yeux, mais en entendant Nelson Mandela parler avant de nous céder la scène, la profondeur de cette déclaration est revenue me troubler. Au moment opportun, j’entamai la pièce avec mes musiciens, tandis que Marty Jones donnait le signal pour le segment préenregistré. Malgré la nervosité, nous y sommes arrivés. Comme nous approchions la fin, les enfants d’Elgin Street ­vocalisèrent la déclaration avec conviction et enthousiasme. Et c’est là que la magie opéra. Un Nelson Mandela radieux défia d’un coup, protocole et sécurité, pour venir embrasser les enfants et leur serrer la main. Des hommes portant tailleur, lunettes de soleil et oreillette paniquèrent. La foule applaudit. Ce fut un moment des plus mémorables. n

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Ian Tamblyn est à la fois artiste, compositeur, dramaturge, producteur et activiste.

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By / Par : Graham Collins Traduction : Jim Angelillo

Classic Modular Synths Rescue Modern Digital AWS

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nalog modular synthesizers are among the most versatile studio gear ever invented. Synths are great for making massive droning tones, as in the famous ELP “Lucky Man” solo, linear and nasal, but nowadays they are vastly underused when processing audio. Most people who are lucky enough to own funky old stand alone units focus on the retro sounds rather than on processing capacity when integrated with modern DAWs (digital audio workstations). There is no shortage of old synths that will “play” from a MIDI keyboard. Some will accept audio from your DAW, allowing you to take advantage of old processing filters. But that’s often the end of it. The fact is that the modular nature frees us from the fixed architecture of oscillators or filters. This open-ended design enables us to create new types of effects and “instruments”—often without requiring keyboard ­facility. These are tools that are configurable and inter-connectable and that permit audio to steer the direction of processing. Real time extraction of information,

such as volume or pitch, from a track-to-control synth element, transforms a mere affected/effected abrupt sound to an organic, more lifelike timbre that mirrors the shifting input signal. The original synths employed control voltage. Often there’d be tangles of patch cabling, which was used to link up two or more modules. Although contemporary virtual synths don’t use voltage, we’ll adopt the term, since it’s well worn in the trade, to simplify things. Remember, though, that control voltages are distinct from audio signals: The former shape sounds, whereas the latter simply transmit sounds. It’s a bit like the way an expression/volume pedal works when connected to an effects box; we’re not listening to the signal coming from the pedal itself. We’re talking control signals and they are what make modular synths so powerful. Let’s take a look at some of the tools available from various virtual modular synths.

Les synthés modulaires classiques à la rescousse des stations audionumériques

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es synthétiseurs modulaires analogiques se classent parmi les équipements de studio les plus polyvalents jamais inventés. Les synthés sont parfaits pour produire des sonorités d’ambiance massives, ­comme dans le célèbre solo de « Lucky Man » d’ELP, linéaires et nasales, mais de nos jours, on les utilise trop peu lorsqu’on fait un travail sonore. La plupart des gens qui ont la chance de posséder de bons vieux synthés mettent ­l’emphase sur le concept rétro, les claviers et leurs sonorités étranges, plutôt que sur leur capacité de traiter le son, lorsqu’intégré dans une station de travail audionumérique moderne. Il ne manque certainement pas de vieux synthés qui peuvent se jouer à partir d’un clavier MIDI. Certains acceptent les sonorités de votre station audionumérique, vous permettant de profiter des vieux filtres de traitement sonore. Mais ça se limite souvent à ça. C’est l’aspect modulaire qui nous ­libère de l’architecture fixe des oscillatteurs ou des filtres. ­Cette conception ouverte nous permet de créer de nouveaux types d’effets et d’instruments, souvent sans avoir recours à un clavier. Il y a des outils qui se configurent et s’interconnectent, permettant au son de diriger le traitement. L’extraction d’informations en temps réel, comme le volume ou la hauteur tonale, d’un élément de synthé , transforme une sonorité brute ­affectée/émise en un timbre plus organique et plus réel, ­reflétant le signal d’entrée changeant. Les premiers synthés utilisaient un signal de commande. Il y avait souvent un fouillis de cordons de raccordement, qui liaient deux modules ou plus. Bien que les synthés virtuels d’aujourd’hui ne nécessitent pas de ­signal de ­commande, nous allons adopter le terme pour simplifier nos explications, puisqu’il est bien ancré dans le domaine. Rappelez-vous, par contre, que les signaux de commande sont bien distincts des signaux audio : les premiers donnent une forme aux sonorités, tandis que les seconds transmettent tout sim-

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plement les sons. C’est un peu comme une pédale d’expression/volume branchée à un module d’effets ; le signal que nous entendons ne vient pas de la pédale elle-même. Nous parlons de signaux de commande et ce sont eux qui rendent les synthés modulaires si puissants. Faisons maintenant un survol de certains outils qu’on trouve dans différents synthés modulaires virtuels.

Démodulateur dynamique (envelope follower)

Un démodulateur dynamique prend un signal audio et réagit en émettant une tension qui définit la forme générale ou l’amplitude de l’audio. Il est utilisé pour extraire l’information du volume. Une pédale auto-wah est faite d’un démodulateur dynamique branché à un filtre passe-bas. Ces appareils simples sont ­essentiels dans un environnement modulaire.

Convertisseur fréquence/tension (pitch-to-voltage converter)

Le convertisseur fréquence/tension extrait l’information de la hauteur ­tonale d’un signal audio. C’est utile parce que ça permet à n’importe quel signal audio, par exemple, de jouer les oscillateurs de façon mélodieuse dans l’environnement modulaire. Les vieilles guitares synthés fonctionnaient ­comme ça. On peut par ailleurs obtenir des résultats intéressants en utilisant des ­signaux audio sans hauteur tonale, comme une batterie.


Envelope Follower

An envelope follower looks at an input signal and responds, putting out a voltage that defines the overall shape or amplitude of the audio. It is used to extract volume information. An auto-wah pedal consists of an envelope follower connected to a lowpass filter. These simple devices are critical to a modular environment.

Step Sequencer

A step sequencer generates user-determined output voltages at a set tempo. This is effective for generating rhythmic effects. In a DAW environment it can serve to sync to-tempo via MIDI clock, if desired.

Pitch-to-Voltage Converter Lowpass/Bandpass/ Highpass Filter The pitch-to-voltage converter extracts pitch information from an input audio signal. This is useful because it allows any input signal to, for example, play the oscillators ­melodically in the modular environment. This is how older guitar synthesizers work. ­Using non-pitched audio as an input signal, such as drums, can create interesting r­ esults

Lag Processor

A lag processor reduces the rate of changes between varying input voltages. In ­other words, it can slow down and smooth out changes that you make in real time. The most common application is when it is applied to the output of a keyboard. Notes that once triggered abruptly are now tied and can gliss, thus the names a lag processor is often given: glide or portamento.

Trigger/Gate Extractor

The trigger/gate extractors do different things to voltage pulses depending on the conduct of the input signal. For example, speaking strictly of the gate extractor, it does not output another trigger pulse until the input has gone below and then risen again above the threshold. This is normally used to determine when an input signal should begin triggering a specific effect.

Ramollisseur (lag processor)

Un ramollisseur réduit le rythme de variations du courant entre différents ­signaux de commande. Autrement dit, il peut ralentir et adoucir en temps réel les changements que vous effectuez. Son utilisation la plus répandue est lorsqu’on l’applique à la sortie du signal d’un clavier. Les notes qui étaient déclenchées abruptement deviennent fluides et douces, d’où les noms que porte parfois le ramollisseur : glide ou portamento.

Extracteur de déclenche/ maintien (trigger/ gate extractor)

L’extracteur de déclenche/maintien fait différentes choses aux pulsations de la tension en fonction du comportement du signal audio. Par exemple, si l’on prend uniquement l’extracteur de maintien, il ne produit pas une autre ­impulsion de déclenchement avant que le signal d’entrée ait été sous et ­ensuite au-dessus du seuil. On utilise cela normalement pour déterminer quand un signal audio devrait commencer à déclencher un effet donné.

Séquenceur pas-à-pas (step sequencer)

Un séquenceur pas-à-pas génère des tensions de sortie déterminées par l’utilisateur, à un tempo donné. C’est efficace pour générer des ­effets rythmiques. Dans un environnement audionumérique, il peut servir à

These remove and accentuate certain frequencies from the input audio.

Oscillators

Oscillators are generally used to create waveforms in the audio range. Low­-frequency oscillators generate sub-audio control voltages.

Envelopes

A device that, upon triggering, outputs a linear control voltage over time to shape a sound.

Virtuous Virtual Effects Next Issue

We’ll take a closer look at several virtual modular synths available and we’ll examine how to create effects using these tools. Some downloadable tutorial program patches will also be included. Keep the current article handy as a reference for terms. n Graham Collins is a Toronto based composer/synthesist who can be reached via email at graham@pongthrob.com

s­ ynchroniser les données au tempo par le biais de l’horloge MIDI, si c’est ce qu’on désire.

Filtres passe-bas/ passe-bande/passe-haut Ils ôtent ou accentuent certaines fréquences du signal d’entrée.

Oscillateurs

En général, les oscillateurs sont utilisés pour créer des formes d’ondes dans le champ audio. Les oscillateurs de basse fréquence génèrent des signaux de commande infrasonores.

Profils (envelopes)

Un appareil qui, dès qu’il est déclenché, émet un signal de commande ­linéaire afin de transformer une sonorité sur une période de temps donnée.

Prochain numéro : effets virtuels vertueux

Nous regarderons de plus près quelques synthétiseurs modulaires virtuels disponibles sur le marché et examinerons comment créer des effets avec ces outils. J’inclurai quelques exemples de sonorités programmées à ­télécharger. Conservez le présent article comme référence terminologique. n Graham Collins est un compositeur et synthésiste de Toronto. Il peut être joint par courriel à graham@pongthrob.com

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By / Par : Jeff Gunn Traduction : Nadine Brabant

Explorons le monde

guitare of Hip-Hop hip-hop Guitar Exploring the World de la

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he guitar has become an essential instrument in hip-hop music. Live guitar adds an organic quality to the production of hip-hop in the studio, and a rooted feel during live performances. The guitar has the ability to provide rhythm, harmony, and to generate a myriad of timbres and melodic lines, which complement ostinato bass parts, mimic vocals, provide the hook during intros and choruses, and solo—something that, until recently, has been lacking in hip-hop productions. Guitar has been a part of the evolution of hip-hop music since the birth of the genre in the late seventies/early eighties. The guitar assumed even ­greater prominence when Aerosmith’s Joe Perry played his famous riff in the Run DMC song “Walk this Way”. And one only needs to trace the career of the ­Beastie Boys from punk to hip-hop/rock group to appreciate the central role of guitar. By the 1990s, heavy metal guitar riffs took center stage in the music of Ice-T, Body Count, and Rage Against the Machine. More recently, Wyclef Jean, Outcast, The Black Eyed Peas, The Roots, Snoop Dog and Jay Z have featured guitar on their tracks. There is something refreshing about writing guitar lines for hip-hop. When developing a hook, I often begin by improvising. After coming up with several lines, I select the most memorable and refine them according to the adage, the more singable the line, the better. During the verse sections, I’ll look to apply lines that interact with the vocal line melodically and rhythmically. The process is similar to performing guitar in a solo context in that we must draw upon a range of sounds and techniques, from slapping, tapping, and ­other percussive means to the use of effects, tremolo, and harmonics. Often hip-hop music requires sparse lines. There is power in simplicity. Our sparse guitar lines can become as central as the vocals/lyrics. For the world music guitarist, hip-hop is a blank slate, ready to be filled with our musical sketches, including exotic musical components from across the globe. Like the DJ who has the potential to sample and arrange ­musical expressions in novel ways, the guitarist has the opportunity to select from among the world’s music traditions and incorporate various creative, ­unlikely elements in hip-hop arrangements.

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a guitare est devenue un instrument essentiel dans la musique hip-hop. En direct, la guitare offre une qualité sonore organique à la production du hiphop en studio, et une sensation bien ancrée au cours des spectacles. La guitare a la capacité de donner du rythme, de l’harmonie, et de générer une ­multitude de timbres et de vers mélodiques, qui complètent les parties de basse ostinato, qui ­imite des voix, fournit le thème durant l’intro et les refrains, et en solo—un élément, qui jusqu’à maintenant, manquait aux productions hip-hop. La guitare a fait partie de l’évolution de la musique hip-hop depuis que ce ­genre a connu ses débuts vers la fin des années soixante-dix/début quatre-vingt. La ­guitare a gagné encore plus d’importance depuis que Joe Perry du groupe Aerosmith a joué son fameux riff dans la chanson « Walk This Way » avec Run DMC. Et nous n’avons qu’à ­retracer la carrière des Beastie Boys qui ont passé du punk au hip-hop/rock pour ­apprécier le rôle central de la guitare. Dans les années 1990, les riffs de la guitare ­heavy metal ont pris un rôle dominant dans la musique d’Ice-T, Body Count, et Rage Against the Machine. Plus récemment, Wyclef Jean, Les Black Eyed Peas, The Roots, Snoop Dog et Jay Z ont mis en évidence la guitare dans leurs chansons. Il y a quelque chose de rafraîchissant à propos de l’écriture des partitions de ­guitare pour le hip-hop. Lors de l’élaboration d’un thème, je commence souvent par l’improvisation. Après avoir écrit quelques mesures, je sélectionne les plus mémorables et je les raffine selon l’adagio, plus un vers se chante bien, mieux c’est. Rendu à la section des couplets, je vais m’assurer de mettre en application les mesures qui interagissent avec celles des paroles afin d’obtenir un arrangement mélodieux et rythmé. Nous pouvons comparer ce processus à un contexte dans lequel on joue un solo de guitare car on doit utiliser une variété de sons et de techniques, des coups, des ­touches frappées, et autres moyens de percussions afin d’utiliser les effets, le trémolo et les sons harmoniques. Souvent la musique hip-hop exige des arrangements épars. Il y a du pouvoir dans la simplicité. Nos vers épars de guitare peuvent devenir aussi cruciaux que le chant/les paroles. Pour le guitariste de musique du monde, le hip-hop est une partition musicale ­vierge, prête à être remplie avec nos esquisses musicales, y compris des composantes musicales exotiques du monde entier. Comme le disc jockey qui a le potentiel d’échantillonner et de faire des arrangements musicaux originaux, le guitariste lui, a possibilité de sélectionner parmi les traditions musicales du monde entier et d’y introduire des éléments extravagants dans les arrangements hip-hop.

Exercise 1A

Exercice 1A

Exercise 1B

Exercice 1B

Play the musical hook using an alternately solid and broken chord progression.

Jouez le thème musical en utilisant une progression d’accords solides et brisés en alternance.

Exercise 2

Exercice 2

Exercise 3

Exercice 3

Exercise 4

Exercice 4

Play the musical hook as a single line, then see what other lines you can come up with.

Play the guitar riff. See what other riffs you can come up with.

Play the artificial harmonic progression (ie.play the progression employing harmonics).

Using the 4th and 5th strings, a record scratch. Notice that the sound changes depending on whether you scratch left or right. Try using ­another set of strings and rhythms.

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Jouez le thème musical en un seul trait puis voyez combien de vers vous pouvez composer.

Jouez le riff de guitare et voyez combien d’autres riffs vous pouvez composer.

Jouez la progression harmonique artificielle (en d’autres mots, jouez la progression en incorporant les harmoniques).

Lorsque vous utilisez la 4ième et la 5ième corde, un disque s’égratigne. Notez que le son change selon que vous grattez à gauche ou à droite. Essayer d’utiliser un autre ­ensemble de cordes et de rythmes.


Excerpt 1

Extrait 1

Excerpt 2

Extrait 2

Excerpt 3

Extrait 3

Excerpt 4

Extrait 4

Excerpt 5

Extrait 5

Excerpt 6

Extrait 6

Your Challenge:

Votre défi :

Jeff Gunn has recorded and performed with the following hip-hop artists: DMC, Bonecrusher, Obie Trice, Emmanuel Jal, Beenie Man, Ali Vegas and Doodlebug (Digable Planets). Visit www.jeffgunn.ca.

Jeff Gunn a enregistré et performé avec les artistes hip-hop suivants : DMC, ­Bonecrusher, Obie Trice, Emmanuel Jal, Beenie Man, Ali Vegas and Doodlebug (Digable Planets). Visitez www.jeffgunn.ca

This excerpt from “I’ll be There” by the Rezza Brothers/DMC (Run DMC) exemplifies the use of artificial harmonics (aka harmonics) accompanying the rapper.

This excerpt reveals the use of a lead line under the rapping artist and is taken from the song “Love Slave” by Tina Barrett (S Club 7) featuring Beenie Man.

This excerpt features a Middle Eastern melody that forms the hook of the song “Diamond Geezer” (Tina Barrett).

This excerpt is taken from “Unstoppable” by Bonecrusher featuring the ­Rezza Brothers (www.myspace.com/atlbonecrusher) and reveals the use of a heavy guitar riff.

Taken from the Rezza Brothers collaboration with Emmanuel Jal (Warchild), “AK47” uses reggae guitar with hip-hop vocals.

This excerpt reveals interaction between record scratch and solo lines forming a dialogue. See solo on “Sound Revolution” by the Rezza Brothers. www.jeffgunn.ca

See what variety of two-bar licks, riffs, and record scratching rhythms you can come up with. Think beyond the traditional and adopt an “anything is possible” attitude on the guitar. n

Cet extrait de la chanson « I’ll be There » de Rezza Brothers/DMC (Run DMC) est un bon exemple de l’utilisation d’harmoniques artificielles qui accompagnent le rappeur.

Cet extrait dévoile l’utilisation d’une ligne maîtresse sous l’artiste rappeur et provient de la chanson « Love Slave » de Tina Barrett (S Club 7) mettant en vedette Beenie Man.

Cet extrait comporte une mélodie provenant du Moyen-Orient qui donne le thème à la chanson « Diamond Greezer » (Tina Barrett).

Cet extrait provient de la chanson « Unstoppable » de Bonecrusher mettant en ­vedette The Rezza Brothers (www.myspace.com/atlbonecrusher) et révèle l’utilisation d’un important riff de guitare.

Provenant de la collaboration entre Rezza Brothers et Emmanual Jal (Warchild), « AK47 » utilise la guitare reggae avec des voix hip-hop.

Cet extrait révèle l’interaction entre le disque égratigné et des mesures de solo qui forment un dialogue. Voir le solo dans « Sound Revolution » par The Rezza Brothers. www.jeffgunn.ca

Constatez le nombre de passes de deux mesures, de riffs, et de rythmes de disques égratignés que vous pouvez créer. Pensez au-delà du traditionnel, puis adoptez une disposition de « tout est possible » avec la guitare. n

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By / Par : Derek Giberson Traduction : Geneviève Hébert

Confident

Keyboard Playing

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re keyboards the central pillar of a group or the provider of accessory sounds? In my last column, I observed that keyboard players used to be the backbone of a band but have shifted to a supporting role. I also looked at confident rhythm-section-based approaches to keyboard playing. Now, I’d like to provide you with some practical ideas to improve your playing in a range of styles from rock to R & B to pop. If you want to play a stronger role in a band, it helps to go back to the roots of blues, soul, and gospel. Although younger keyboard players might not be as wellversed in these styles, especially “roots” versions, they are the starting point. The music of the sixties and seventies reveals the extent to which it became important for keyboards and drums to lock-in. The keyboard player often used a chordal ­approach, meaning he/she carried the root with the left hand, blocked chords with the right. Obviously, there were variations and also tricky embellishments, but that is a defining approach.(ed: search out Canadian band Mandala’s Soul Crusade for one of the tightest sixties rhythm organ/drum lock-ups). It is helpful to become comfortable in these styles both as a soloist and in a band context. As a soloist your goal is to develop a full sound with a strong sense of forward motion and a comfortable, effortless groove. The trick, once you transplant that feel into a band environment, is to know how to “thin” your parts. This makes space for other instruments and facilitates locking in with their parts. Other than great keyboard parts, you can learn a lot from listening to rhythm guitars and, believe it or not, percussion instruments (as in conga, shakers, tambourines, frame drums, surdo, etc). Guitar and percussion often contribute rhythmic motifs

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in spaces left vacant by the drums or provided for by the drums. At this point, it’s all about finding appropriate syncopation, accents, and sounds that are effective. ­Remember that what works for the guitarist/drummer will often work for the guitarist/keyboardist. Listen to Deep Purple’s anthem, “Smoke on the Water”. This is a tune we think we know all too well. Not much going on there, except for the memorable theme, right? Or is there? Most bands that cover this tune start on the riff, hit the first verse, then head straight to pounding eighth notes. But, and here’s that word again, listen one more time to the song. And this time use headphones if you can. You’ll notice a deceptively simple weave of Hammond organ, guitar, and bass. The interplay is tasteful, has groove, leaves room for every instrument, isn’t overbearing, and is the archetypical example of heavy classic rock. For more inspiration, check out “I Want to Take You Higher” by Sly & The Family Stone, which features a popping organ throughout, and “Vert” by Harmonium. Just before the 2:00 mark, note the great electric piano part in the left speaker. Also listen to “Star Baby” by the Guess Who and “Keep on Rollin’” by the English band Argent, both of which have meaty piano parts that nod to an earlier era. Now the motherlode: “I Never Loved a Man (The Way That I Love You)” by Aretha Franklin, which features not one but two grooving keyboards. n Derek Giberson is a Toronto-area multi-genre keyboardist who plays around 150 shows a year. He also teaches, writes, arranges, and produces. Visit him online at www.derekgiberson.ca.


Faire le plein d’assurance

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es claviers sont-ils les piliers d’un ­groupe ou sont-ils seulement accessoires ? Dans mon dernier article, j’écrivais que les claviéristes étaient autrefois la colonne d’un groupe, mais qu’ils ont plutôt un rôle de soutien aujourd’hui. J’avais aussi abordé quelques ­approches façon sections rythmiques. J’aimerais maintenant vous donner quelques idées pratiques pour améliorer votre jeu dans toutes sortes de styles: du rock à la pop, en passant par le R&B. Si vous avez envie de jouer un plus grand rôle au sein de votre groupe, il peut être utile de retrouver l’essence du blues, du soul et du gospel. Même si les plus jeunes claviéristes sont peu versés dans ces styles, surtout dans leur version « roots », c’est un bon point de départ. La musique des années 60 et 70 révèle à quel point il est devenu important pour les claviéristes et les batteurs de s’arrimer. Le claviériste a tendance à ­adopter une approche d’instrument à cordes, c’est-à-dire qu’il ou elle ­garde le rythme avec la main gauche et « bloque les cordes » avec la droite. De toute évidence, il existe des ­variations et quelques délicates fioritures, mais c’est une approche ­déterminante. (éd : recherchez Soul Crusade du groupe canadien Mandala pour un des arrimages les plus synchros des années 60 ­entre un orgue et une batterie). Il est très utile de devenir à l’aise dans ces styles en tant que soliste et membre d’un groupe. En tant que soliste, votre but est de développer un son intégral avec beaucoup d’élan, ainsi qu’un groove agréable et sans effort. Le truc, une fois que vous avez transposé cette sensation dans un contexte de groupe, est de « diluer » vos parties, laissant ­ainsi de l’espace aux autres ­instruments, tout en facilitant l’arrimage avec leurs parties à eux. Outre les partitions des grands claviéristes, vous pouvez apprendre beaucoup en écoutant les guitares rythmiques et, croyez-le ou non, en écoutant les instruments de percussion (tels que les congas, les ­maracas, les tambourins, les tambours sur cadre, les surdos, etc.). La guitare et les percussions contribuent souvent aux motifs rythmiques qui se retrouvent dans les espaces laissés vacants par la batterie. À ce stade, il ne s’agit plus que de trouver la syncope, les accents et les sons appropriés et ­efficaces. Rappelez­-vous que ce qui ­fonctionne pour les guitaristes et les batteurs fonctionnera souvent pour le guitariste/claviériste. Écoutez l’hymne de Deep Purple, « ­Smoke on the Water ». Voilà une pièce que nous croyons trop bien connaître. Vous croyez qu’il ne se ­passe pas grand-chose, à part ce ­thème ­mémorable? Mais avez-vous bien ­écouté ? La plupart des groupes qui reprennent ­cette chanson commencent avec le riff, poursuivent jusqu’au premier couplet, puis ne font que battre les croches. Mais il faut tendre l’oreille, ­encore une fois. Mettez des écouteurs s’il le faut. Vous remarquerez un tissage d’orgue Hammond, de guitare et de ­basse, moins simple qu’il n’y ­paraît. L’interaction est de bon goût, a du ­groove, laisse de l’espace pour chaque ­instrument, ne prend

aux claviers

pas trop de place et c’est l’archétype du rock heavy classique. Pour plus d’inspiration, allez voir « I Want to Take You Higher » de Sly & The Family Stone, avec ses sons d’orgue qui ponctuent toute la pièce, ainsi que « Vert » d’Harmonium. Vers la deuxième minute, remarquez la ­superbe répartie au piano électrique dans l’enceinte gauche. Écoutez aussi « Star Baby » de Guess Who et « Keep on Rollin’ » du groupe britannique Argent, celles-ci présentent des parties

substantielles au piano qui font honneur à une autre époque. Et pour le plat de résistance : « I Never ­Loved a Man (The Way That I Love You) » d’Aretha Franklin, qui ne comprend pas un, mais bien deux claviers en liesse. n Derek Giberson est un claviériste multi-genres de la région de Toronto. Il donne ­autour de 150 spectacles par année et touche également à l’enseignement, la composition, l’arrangement et la production. Visitez-le en ligne à www.derekgiberson.ca.

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fabriqué au canada

made in canada By / Par : Bruce Wittet Traduction : Geneviève Hébert

Erizias Basses:

Bigger Bottom, Better Balance

Les basses Erizias :

une base plus large pour davantage d’équilibre It’s not about exotic woods, says Montreal craftsman Pierre Erizias, who, mind you, uses such woods when he believes they’re necessary. Rather, it’s about the concept. And Pierre’s concept, we’re thinking, is one that will resonate with bass players everywhere. Pierre Erizias built his first bass in 1994. Why a bass? Because he’s a good bass player sensitive to what was missing from conventional ­instruments. To be totally honest with you, his first hand-crafted bass was a mixed blessing. On the good side it was a heaven-sent jazz bass with ­articulate highs and rumbling low ends. On the bad, it was, literally, a pain. By combining the most desirable features of his two favorite basses into one, Pierre’s prototype played beautifully—but weighed like a rear axle of a Toyota Corolla. And if you’ve ever tried to lift that automobile, you’ll know that it slips from side to side, just like the Erizias bass! ­Accordingly, Pierre’s excitement was dampened by cramped, stretched tendons. And he was confined to bed by acute spasms of the lower back. From that vantage point, Pierre began planning a more gentle, responsive, balanced ­instrument. Erizias Basses, the company, was born two years ago.

Erizias Basses: Born of Human Pain & Toil

“The neck is a sort of tuning fork,” Pierre explains. “It needs to do two seemingly contrary things: it needs to flex and maintain solidity at the same time. I knew if I could build a neck with sufficient flex, and one that was solid and stable, I’d be able to get amazing string response and optimum tone. Everything works together and that goes for the body. It provides ‘equalization’ or a ‘compression’ to fatten the tone. And I use body variations to ‘tweak’ frequencies I want to hear. Each instrument is totally balanced. You strap it on and it stays put. All my instruments are light, balanced, and fully resonant.” Erizias Basses was born of real toil and pain. It has emerged ergonomically correct and massive in tone. www.eriziasbasses.com n

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« Ce ne sont pas les bois exotiques qui font la différence », précise l’artisan montréalais Pierre Erizias, même s’il les utilise au besoin. C’est plutôt une affaire de concept. Et nous croyons que le concept de Pierre en est un qui fera vibrer plus d’un bassiste. Pierre Erizias a fabriqué sa première basse en 1994. Pourquoi une basse ? ­Parce qu’il est un bon bassiste, sensible à ce qui fait défaut aux instruments classiques. Pour être totalement honnête avec vous, sa première basse fut, paradoxalement, une bénédiction. D’un côté, elle était une basse divinement jazz avec de superbes aïgues et des basses tonitruantes. D’un autre côté, elle était littéralement un fardeau. En combinant les aspects les plus enviables de ses deux basses favorites en une ­seule basse, le prototype de Pierre sonnait merveilleusement bien, mais pesait aussi lourd que l’essieu arrière d’une Toyota Corolla. Et si vous avez déjà réussi à soulever ­cette voiture, vous savez qu’il est difficile de la maintenir ainsi, tout comme la basse ­Erizias ! Par conséquent, l’enthousiasme de Pierre fut refroidi par des tendons raides et étirés. Puis, il dut être alité pour cause de spasmes violents au bas du dos. De ce poste d’observation, Pierre commença à élaborer un instrument plus léger, plus sensible et plus équilibré. L’entreprise des basses Erizias est ainsi née il y a deux ans.

Les basses Erizias : nées de peine et de douleur

« Le manche est une sorte de pôle de réglage, » explique Pierre. « Il a besoin de remplir deux rôles complètement opposés à la fois : il doit être flexible et solide en même temps. Je savais que si je pouvais fabriquer un manche à la fois flexible, solide et stable, je pourrais ainsi avoir une meilleure réponse des cordes et un ton ­optimal. Tout fonctionne ensemble et cela vaut aussi pour la caisse. Elle doit modifier la ­courbe de réponse en fonction de la fréquence et aplatir l’onde sonore pour la rendre plus “grasse”. J’utilise également des variations dans la forme de la caisse afin de modifier les fréquences selon mes désirs. Chaque instrument est complètement équilibré. Il reste bien en place une fois en bandoulière. Tous mes instruments sont empreints de légèreté, d’équilibre et d’une vive sonorité. » Les basses Erizias sont nées de vraies peines et de sueurs. Elles en sont d’autant plus ergonomiques et pleines de tonalités. www.eriziasbasses.com n



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Ibanez Introduces the Steve Vai JEM77-FP2

This is not your grandmother’s apron flower pattern. Ibanez has introduced the Steve Vai JEM77-FP2 guitar finished in a psychedelic floral display and offering great sound to boot. Japanese made, the JEM77-FP2 delivers that low-end rumble many guitarists crave. Features include specific DiMarzio pickups for each model and Ibanez split-5 wiring for tonal versatility. Add a 24-fret JEM prestige neck to access all registers, and Steve’s signature “monkey grip” handle, and you’ve got yourself a guitar that is not just another pretty face.

Ibanez présente la ­guitare Steve Vai JEM77-FP2

On est loin du motif de fleurs qu’il y a sur le tablier de votre grand-mère. Ibanez offre maintenant la guitare Steve Vai JEM77-FP2 avec un fini floral psychédélique et une superbe sonorité. Fabriquée au Japon, la JEM77-FP2 procure toutes les fréquences graves que beaucoup de guitaristes recherchent. Notons qu’elle est munie de micros DiMarzio et du circuit Ibanez split-5 offrant une plus ­grande polyvalence tonale. Ajoutez à cela un manche prestige JEM de 24 barrettes ­entièrement accessibles et la poignée « monkey gripvintage » signature Steve Vai et vous avez une guitare qui se démène assez bien !

www.genzbenz.com.

The Powerhouse Genz Benz Shuttle 9.0

Developed from the popular Shuttle 6.0 platform, the Genz Benz Shuttle 9.0 features a new Class D amplifier and SMPS module, all of which is enhanced by the inclusion of patent pending FAT, sorry P.H.A.T., which stands for (for) Proprietary Heat Abatement Technology. This ensures you receive strong, reliable performance. Compact yet powerful, the Genz Benz Shuttle 9.0 offers it all in a convenient package Contact B&J Music Ltd.: (905) 896-3001.

Genz Benz Shuttle 9.0 : puissance garantie

Développé à partir de la populaire plateforme Shuttle 6.0, le Genz Benz Shuttle 9.0 est basé autour du nouvel amplificateur Class D et du module SMPS, le tout ­rehaussé par la technologie de réduction de la chaleur P.H.A.T. (Proprietary Heat Abatement Technology). Celle-ci assure que vous obteniez une performance puissante et fiable. L’amplificateur Genz Benz Shuttle 9.0 offre tout ce dont on a besoin dans un boîtier compact. Communiquez avec B&J Music Ltd. : (905) 896-3001.

www.eriksonm

usic.com

The Ultimate in Guitar Elegance

It’s well-known that Hagstrom guitars deliver on every level. Good, sometimes futuristic looks and a versatile direct sound are hallmarks. And the new Viking Deluxe Tremar is no different. As the press materials state, the Viking Deluxe Tremar is the “ultimate in elegance”. One look at the sleek body, featuring a polyester finish for better sonic performance, and you’ll agree. The bridge was designed to provide smooth tremolo effects while ensuring perfect tuning and ­intonation. A contoured flame maple hollow body and North American hard maple neck round out a jaw-dropping look. The Viking Deluxe Tremar features the signature H-Expander Truss Rod, made of a lightweight alloy to allow you to set the strings really low; and then there’s that thin neck, another factor contributing to the Hagstrom rep as one of the fastest-playing guitars in the world. The Viking DT comes in cream red (shown), black, and metallic gold.

L’ultime élégance

On sait que les guitares Hagstrom livrent la marchandise à tous les niveaux. Un beau look, parfois futuriste, et une sonorité directe polyvalente les caractérisent. La nouvelle guitare Viking Deluxe Tremar emprunte le même chemin. Comme le dit la documentation, la Viking Deluxe Tremar incarne l’ultime élégance. Il s’agit de regarder une fois cette caisse profilée, avec son fini de polyester offrant une meilleure performance sonore, pour s’en convaincre. Le chevalet a été conçu pour produire des effets de trémolo fluides tout en assurant une intonation et un ­accordement parfaits. La caisse d’érable moiré et le manche d’érable dur d’Amérique du Nord lui procurent un look à couper le souffle. La Viking Deluxe Tremar est munie du tendeur tirant ­H-Expander, fait d’un alliage léger permettant d’ajuster les cordes très bas ; et il y a ce manche très mince qui fait des guitares Hagstrom les guitares les « plus rapides » au monde. La Viking DT est offerte en rouge crème (notre photo), noir ou or métallique.

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www.eriksonmusic.com.

Marshall JMD Series Amplifiers

The Marshall JMD series amplifiers combine exciting new technology, studio quality effects, and the legacy of EL34 tube power. This means you get a versatile amp that bursts with authentic tone. The JMD series are quite simply some of the most ­sophisticated amplifiers ­Marshall has created to-date. The following models are available: JMD50 (50watt head), JMD501 (50-watt 1x12” combo), JMD100 (100-watt head), JMD102 (100-watt 2x12” combo).

Amplificateurs de la série JMD de Marshall

La série d’amplificateurs Marshall JMD combine de la nouvelle technologie, des effets de qualité studio et la puissance légendaire des lampes EL34. Cela vous donne un ampli polyvalent qui produit une ­sonorité des plus authentiques. La série JMD compte tout simplement les amplificateurs les plus sophistiqués que Marshall ait produits jusqu’à maintenant. Les modèles suivants sont disponibles : JMD50 (tête de 50 watts), JMD501 (combo de 50 watts, 1x12 po), JMD100 (tête de 100 watts), JMD102 (combo de 100 watts, 2x12 po).


www.p

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rs.com

That’s exactly what Alex Lifeson of Rush exclaimed when he encountered a prototype of the new PRS Hollowbody 12. With a twenty-five year history building handcrafted guitars, PRS has earned a reputation for quality craftsmanship and great tone. Carved inside and out and incorporating but a tiny block under the bridge to connect back and top, Hollowbody guitars offer brilliance, sustainment resonance, and articulation. They’re distinctly contemporary hollow electrics. The patented PRS/LR Baggs Piezo System is now standard, allowing you to plug into a PA or recording console and an amp at the same time. They are built to order only but you can test a Hollowbody 12 at an authorized PRS d­ ealer.

« Tout le monde devrait faire ça ! »

C’est exactement ce qu’Alex Lifeson de Rush a dit lorsqu’on lui a montré un prototype de la nouvelle guitare Hollowbody 12 de PRS. Avec une histoire de vingt-cinq ans de fabrication de guitares derrière eux, PRS a mérité sa réputation de qualité de fabrication et de ­sonorité. Sculptées à l’intérieur et à l’extérieur, avec seulement un petit bloc sous le chevalet qui lie le dos à la table, les guitares Hollowbody offrent brillance, longueur de note, ­résonance et articulation. Ce sont de véritables guitares électriques contemporaines à ­caisse de résonance. Le système Piezo breveté de PRS/LR Baggs est installé sur toutes les guitares et vous permet de vous brancher à la fois dans une console et dans un ampli. Elles sont fabriquées sur commande, mais vous pouvez en essayer une chez un ­détaillant agréé.

Yamaha Basses: BB2000/1000/400 Series

www.yamaha.ca

Made popular by Nathan East, Michael Anthony, Billy Sheehan, and Tony Kana, Yamaha BB series bass guitars boast all the original features of the classic BB line, from the distinctive big-body design and bolt-on neck to vintage-style hardware and split-coil pickups. Manufactured in Yamaha’s custom shop in Japan, the new BB series guitars offer a solid five-piece laminated neck, vintage style brass bridge/saddle, string-through-body construction and a unique three-piece Alder body. And all this comes together perfectly to produce the pronounced signature Yamaha mid-range and classic bite.The BB2000, BB1000 and BB400 series share design features of the BB2000 at an affordable price point. Special bonus: you get a SKB flight case with the BB2000 series.

Les basses Yamaha  : les séries BB2000/1000/400

Popularisées par Nathan East, Michael Anthony, Billy Sheehan et Tony Kana, les basses de la série BB de Yamaha possèdent toutes les caractéristiques de la gamme BB originale, avec son gros corps et son manche vissé, sa quincaillerie de style vintage et ses micros à bobinage séparé. Fabriquées dans l’atelier custom de Yamaha au Japon, les nouvelles basses de la série BB offre un manche solide fait de cinq pièces lamellées, un chevalet et un sillet de laiton de style vintage, des cordes passant à travers le corps et un corps fait de trois pièces d’aulne. L’ensemble produit parfaitement le mordant caractéristique des basses Yamaha. Les séries BB2000, BB1000 et BB400 partagent les mêmes caractéristiques conceptuelles que la série BB2000, mais à un prix abordable. Par contre, avec la série BB2000, vous obtenez un étui rigide SKB.

www.yamaha.ca

“Why Doesn’t Everyone Do That?”

YAMAHA SG Solid Body Guitars: SG1820 Series

What do Carlos Santana, Frank Gambale and Bill Kelliher (Mastadon) have in common? Houses on the Pacific? Mutual funds? Hairpieces? Wrong, wrong, wrong. They use Yamaha SG ­solid body guitars. The new SG1820 series has been redesigned for the modern guitarist. Similarities between the models include the Tone Pro’s bridge and saddle, Graphtech nut, Grover locking tuners, Nitro-cellulose finish, and Yamaha’s proprietary I.R.A (Initial Response Acceleration) technology. But let’s move from similarities to differences,specifically the fact that there’s a model for each playing style, even yours. For the classic rock player, the SG1820 is equipped with Seymour Duncan 59s and comes in your choice of black, sunburst and vintage white. The vintage player has the SG1802 with Duncan P90s in gold flake and black. And for the modern hard rock/metal player, the SG1820A features 2 EMG hi-output active pick ups. It’s available in silver-burst and black, dressed with black nickel hardware. The new SG1820 series comes with a SKB flight case and is handcrafted in Japan,; each instrument comes with a certificate from Yamaha Music Craft luthiers in Hammamatsu.

Les guitares YAMAHA SG : la série SG1820

Qu’ont en commun Carlos Santana, Frank Gambale et Bill ­Kelliher (Mastadon) ? Une maison avec vue sur le Pacifique ? Des fonds communs de placement ? Des perruques ? Non, non et non. Ils utilisent des guitares SG de Yamaha. La ­nouvelle ­série SG1820 a été repensée pour le guitariste moderne. Chaque version est munie d’un chevalet et d’un sillet Tone Pro, un sillet de tête ­Graphtech, des clés d’accordement verrouillables Grover, un fini à la nitrocellulose et la technologie I.R.A (Initial Response Acceleration) de Yamaha. Mais passons maintenant aux différences, particulièrement le fait qu’il y a un ­modèle pour chaque style, même le vôtre! Pour le rock classique, la SG1820 est équipée de ­micros Seymour Duncan 59 et est offerte en noir, ­sunburst et blanc vintage. Le guitariste plus traditionnel préférera la SG1802 avec des micros Duncan P90 et un fini écaille doré ou noir. Et pour le musicien rock/métal moderne, il y a la SG1820A avec ses deux micros actifs EMG. Elle est offerte en fini argenté ou noir avec une quincaillerie noire. La nouvelle ­série SG1820 se vend avec un étui rigide SKB et est fabriquée au Japon; chaque instrument est d’ailleurs accompagné d’un certificat des ateliers de lutherie Yamaha à Hammamatsu.

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Want to do that? Levy’s has expanded their line of Urban Prints guitar straps to include new themes, including Art Nouveau and ­Grrls who Rock; plus there’s new sublimation-printed items. The Art Nouveau 2”-wide ­satin guitar straps feature polypropylene webbing backing, leather ends with quick-release buckles, and easy triglide adjustments. They are adjustable to 62”. Levy’s Grrls who Rock uses a canvas of glossy, St-Tropez leather and a narrow, padded strap design available in pinks, whites, and peaches. Pictured is model PM28STP. Best sellers, Levy sublimationprinted straps now come in many more designs. Each one is sublimation-printed on 2” polyester webbing and features the usual amenities. There’s no Levy’s leather, strictly speaking, but there’s Levy’s design smarts leaping out everywhere, allowing you to stand out from that crowd, or, better, stand proud on a spotlit stage.

Démarquez-vous avec une courroie Levy’s !

Ça vous tente ? Levy’s vient d’augmenter sa gamme de courroies de guitare Urban Prints avec de nouveaux thèmes, comme Art Nouveau et Grrls who Rock, en plus de nouveautés imprimées par sublimation. Les nouvelles courroies de 2 pouces de largeur en satin Art Nouveau possèdent une sangle de polypropylène à ­l’arrière, des ­extrémités de cuir et le système d’ajustement facile tri-glide. Elles s’ajustent jusqu’à 62 pouces. Les courroies rembourrées Grrls who Rock de Levy’s sont faites d’un ­canevas de cuir lustré St-Tropez et sont disponibles en teintes de rose, de blanc ou de pêche (le modèle PM28STP est illustré). Figurant parmi les meilleurs vendeurs chez Levy’s, les courroies imprimées par sublimation sont maintenant offertes avec de nouveaux motifs. Chacun est imprimé par sublimation sur une sangle de polyester de 2 pouces et présente les caractéristiques habituelles. Elles ne sont pas faites de cuir, mais elles possèdent tout de même le même flair du design qui touche toutes les courroies Levy’s. Et c’est ça qui vous permettra de vous démarquer des autres.

www.martinstrings.com.

Stand Out from the Crowd Strapping Lad with a Levy!

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Acoustic Strings that Last

New Martin SP Lifespan guitar strings promise the longest string life humanly possible without sacrificing the tone or feel of the classic Martin SP strings. All six strings are treated to repel oil, unnamed residues, and dirt that can deaden the brilliant tone. Distributed in Canada by www.coastmusic.com and B&J ­Music Ltd.: (905) 896-3001

Des cordes acoustiques qui durent

Les nouvelles cordes de guitare Martin SP Lifespan promettent la plus longue durée de vie possible sans sacrifier la sonorité ni la sensation des cordes classiques Martin SP. Chaque corde subit un traitement qui repousse l’huile, toutes sortes de résidus et la saleté qui peuvent étouffer une sonorité bien claire. Distribuées au Canada par www.coastmusic.com et B&J ­Music Ltd. : (905) 896-3001

Montreal-based SF Marketing is the new exclusive Canadian distributor for Hiscox Cases. Back in 1985, guitar maker Brynn Hiscox drew on his engineering background to design a lightweight case that could stand up to his and his customers’ demanding requirements. Now sold in over 20 countries, Hiscox cases are offered for a wide variety of instruments, violin, to guitar, to saxophone, to you name it, and feature a leather-textured high-impact outer plastic shell complete with a semi-rigid interior “cushion” to further protect delicate instruments while remaining firm enough to provide structural rigidity.

les étuis Hiscox désignent SF Marketing comme distributeur canadien

SF Marketing, basé à Montréal, est le nouveau distributeur exclusif des étuis Hiscox pour le Canada. En 1985, s’inspirant de son expérience en ingénierie, le luthier Brynn Hiscox a conçu un étui rigide léger accommodant les exigences les plus pointues de ses clients. Aujourd’hui vendus dans plus de 20 pays, Hiscox offre des étuis pour une grande ­variété d’instruments, comme le violon, la guitare et le saxophone, et sont composés d’un extérieur de plastique à résistance élevée aux chocs et d’un intérieur matelassé semi-rigide aidant à protéger votre précieux cargo, mais assez ferme pour fournir une bonne rigidité structurelle.

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www.sfm.ca www.hiscoxcases.com

Hiscox Cases Appoints SF Marketing as Canadian Distributor


www.roland.ca

On-the-Go Roland AC-33 Acoustic Guitar Amplifier

The Roland AC-33 Acoustic Guitar Amplifier is the first of its kind to run on ­battery—in fact, eight AA batteries are all you need to set up and play in ­almost any location. Building on the success of their popular AC-Series amplifiers, the ­AC-33 ups the ante. Not only portable, this amp features 30 watts of natural, stereo acoustic sound running through twin speakers—perfect for small, intimate performance settings (think the local coffee shop). And when you want to rock-out with a high-volume performance, the anti-feedback function automatically detects and virtually eliminates the crazy howling that’s the bane of electrified guitars. Also, because of the guitar and mic/line channels, the Roland AC-33 can be used as a portable PA. You’ll find a stereo AUX input to connect to MP-3 or CD players and headphones for quiet practice. Built- in effects and the Phrase Looper, which records up to 40 seconds of backing tracks and can accommodate overdubs, make this amp impressive.

Amplificateur de guitare acoustique AC-33 de Roland

L’amplificateur de guitare acoustique Roland AC-33 est le premier en son genre, fonctionnant avec huit piles AA, vous permettant de vous installer et de jouer pratiquement n’importe où. Fort du succès de la populaire série d’amplificateurs AC, l’AC-33 hausse la barre. En plus d’être très portatif, cet amplificateur produit 30 watts de son naturel et stéréo à travers deux haut-parleurs ; il est parfait pour les contextes intimes (­comme de petits cafés). Et si vous désirez augmenter l’intensité de votre performance en haussant le volume, la fonction antirétroaction détecte automatiquement la rétroaction souvent produite par les guitares électrifiées et l’élimine aussitôt. Et avec les canaux d’entrée pour la guitare et micro/ligne, le Roland AC-33 s’utilise comme système de sonorisation portatif. Il y a aussi une entrée stéréo AUX permettant d’y brancher un lecteur MP3 ou CD et un casque d’écoute pour jouer sans déranger. Enfin, les effets intégrés et le Phrase Looper, qui enregistre jusqu’à 40 secondes d’audio et qui permet plusieurs couches d’enregistrement, en font un ampli plutôt impressionnant.

Guitar Flex Cables connect

www.roland.ca/

Power and Simplicity

Boss has introduced ME-25 Guitar Multiple Effects, the ultimate in ­power and simplicity. The built-in sound library features tons of ­effects, ranging from classic to modern, and is easily customizable using the drive, tone, volume knobs and expression pedal. The Cosm ­amplifier model ­allows you to access features such as Super Stack and Ultra Medal, which adds grainy distortion to your metal performance. You’ll also find a user-­ friendly interface and Phrase Loop function with 38 seconds of recording time. The ME-25 operates on both battery and AC power and comes with a built-in AUX unit so you can jam to your MP3 tracks.

Puissance et simplicité

Boss vient de lancer son module multi effets pour guitare ME-25, le summum en puissance et en simplicité. La banque de sonorités intégrée contient une tonne d’effets, tant classiques que modernes, qui se personnalisent facilement en utilisant les boutons de réglage de l’intensité, de la tonalité et du volume, en plus des pédales d’expression. Le simulateur d’amplificateur Cosm vous donne accès à des paramètres comme Super Stack et Ultra Metal, qui ajoutent autant de distorsion granuleuse que vous désirez. L’appareil présente une interface facile à utiliser et une fonction Phrase Loop offrant 38 secondes de temps d’enregistrement. Le ME-25 fonctionne avec pile ou alimentation C.A. et est muni d’une prise AUX vous permettant de jouer avec vos MP3 préférés.

Digiflex cables, manufactured by SF Marketing, now offer Guitar Flex ­cables, which are designed to facilitate an amazing frequency response from 10 Hz to 100 KHz. How? According to the press release, the 18-gauge center core consists of www.sfm.ca 127 strands of oxygen-free copper ­surrounded by a braided shield. A secondary polyvinyl carbon shield reduces handling noise. Playing under extreme temperatures is not a problem because the new Flex cables will remain flexible under all situations. Tangled cables should be less of an issue since the new models incorporate a tough flex sleeve.The Digiflex cables are available in a range of colors and come with silent plugs.

Câbles de guitare Flex

Digiflex, la marque de câbles fabriqués par SF Marketing, offre maintenant les câbles de guitare Flex, conçus pour accommoder une réponse de fréquence très large, de 10 Hz à 100 kHz. Comment ? Selon le communiqué de presse, le noyau central de calibre 18 est fait de 127 fils de cuivre non oxygénés entourés d’un blindage tressé. Un second blindage de carbone de polyvinyle contribue à réduire le bruit causé par la manutention. De plus, jouer dans des températures extrêmes n’est plus un problème, car les nouveaux ­câbles Flex demeurent flexibles dans toutes situations. Et vous n’aurez plus à craindre les effets néfastes d’un câble entortillé parce qu’ils sont couverts d’une enveloppe flexible résistante. Les câbles Digiflex sont disponibles dans une variété de couleurs.

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music.com

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Hagstrom Beluga 11F Bass

Hagstrom calls this the most versatile bass on the market, and for good reason. The Beluga 11F incorporates two custom Hagstrom active humbuckers. They foster the sort of treble, bass, and mids that Beluga is known for. Midsweep and 6-way pickup selectors afford greater honing in on desired tones/ ranges.The ­Beluga 11F is great looking thanks to a Canadian maple neck, carved flame maple top, and partially hollow mahogany body. Other features include a Resonator fingerboard, H-Expander truss rod, Hagstrom HMR-945N and HMR1000B pickups, Hagstrom full-contact bridge, and 17:1 Hagstrom die-cast tuning ­machines. For more information, visit: www.hagstromguitars.com

Basse Hagstrom Beluga 11F

Fender Strings

Since1946, Fender has been known as the instrument of choice for many of the best musicians. The new Fender strings represent this lineage and commitment to design and quality. Check out the new cutting edge in strings. B&J Music Ltd.: (905) 896-3001

Cordes Fender

Depuis 1946, Fender est connu en tant que fabricant d’instruments joués par les plus grands musiciens. Les nouvelles cordes Fender reflètent cet héritage et cet engagement envers le design et la qualité. Informez-vous donc et essayez-les ! B&J Music Ltd. : (905) 896-3001

Hagstrom qualifie la Beluga 11F de la basse la plus polyvalente sur le marché, et c’est peut-être vrai! La Beluga 11F est équipée de deux micros ­humbucker actifs fabriqués spécialement par Hagstrom. Ils produisent les fréquences aiguës, basses et médianes pour lesquelles la Beluga est reconnue. Grâce au bouton de réglage des fréquences médianes et au sélecteur de micros à six positions, il est facile de préciser la tonalité désirée. La Beluga 11F doit sa beauté à un manche en érable canadien, une table en érable moiré ­sculpté et un corps partiellement évidé en acajou. Parmi les autres caractéristiques, notons la touche Resonator, le tendeur tirant H-Expander, les micros Hagstrom HMR-945N et HMR-1000B, le chevalet plein contact Hagstrom et les clés d’accordements moulées 17:1 de Hagstrom. Pour plus d’information, rendez-vous à www.hagstromguitars.com

Night and Day: The New Tru-Strobe Pedal Tuner

Almost immediately after the Tru-Strobe desktop tuner was released, fans requested a pedal version. And now it’s here. The Tru-Strobe pedal version includes updates such as a backlit display (visible in both daylight and on dark stages) and the Buzz Feiten tuning system and drop-tuning modes. That display, incidentally, is thankfully large and easy to read. Go try it out: www.daddariocanada.com

Jour et nuit : la nouvelle pédale d’accordement Tru-Strobe

Presque immédiatement après la parution de l’accordeur logiciel Tru-Strobe, les gens ont exigé une version en pédale. C’est fait. La pédale d’accordement Tru-Strobe est munie d’un écran avec rétroéclairage (le rendant visible partout) et du système d’accordement Buzz Feiten, et comprend des modes d’accordements alternatifs. L’écran, en fait, est grand et facile à lire. Essayez-le : www.daddariocanada.com

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Strings that Sound As Good As They Look

The guitar string manufacturer called Strings by Aurora knows a thing or two about string construction. They may be lesser known than some of the big name string companies but, in fact, Strings by Aurora produce many of the components used by other string companies. Manufactured entirely in Connecticut, USA, the company’s own line of colorful strings employ topgrade materials and are precision-wound and sealed. The result is a rainbow of strings that sound great owing to premium materials and smart design chops. n

Des cordes qui sonnent aussi bien qu’elles en ont l’air

Strings by Aurora connaît très bien la fabrication de cordes de guitare. Même s’ils sont moins connus que les gros noms, il est intéressant de ­savoir que Strings by Aurora produit plusieurs pièces utilisées par d’autres fabricants. Entièrement produite dans le Connecticut, aux États-Unis, la gamme de cordes colorées proposée par Strings by Aurora comporte des matériaux de première qualité, en plus d’être embobinées avec précision et scellées. Il en résulte un véritable arc-en-ciel de cordes qui sonnent très bien grâce au choix des matériaux et à une conception intelligente. n


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We are passionate about music and guitars. We strive to make instruments that look, sound and feel like home. We believe our attention to tone and detail is apparent every time you pick up a PRS.


By / Par : Ralph Angelillo Traduction : Nadine Brabant

Books Livres

JAZZ GUITAR (Complete Edition)

Jody Fisher Level: Beginner/intermediate through advanced. Produced by the National Guitar Workshop, this book is oriented to guitarists who have a basic knowledge of scales, chords, and fingering. With the aid of the included CD, students will find that they can play ­melody, rhythm, and ­harmony simultaneously. Their guitars will amazingly ­become capable of filling out ensembles and soloing creatively. Alfred Publishing.

Jody Fisher Niveau : Débutant/Intermédiaire à avancé. Produit par le « National Guitar Workshop », ce livre est dédié aux guitaristes qui ont une connaissance de base des gammes, des accords, et du doigté. À l’aide du CD fourni, les élèves pourront jouer des mélodies, des rythmes, et des harmonies de façon simultanée. Leur guitare sera désormais capable de produire des ensembles et jouer des solos de manière créative. Publications Alfred. n

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REAL BLUES-ROCK GUITAR REAL BLUES GUITAR

Kenny Chipkin Level: Intermediate These two books contain two complete courses covering the styles and techniques of blues and rock greats. Guitarist/singer-songwriter Kenny Chipkin examines the work, in text, notation, and via audio/video, of such legendary musicians as Eric Clapton, Jeff Beck, Albert King, B.B. King, and Stevie Ray Vaughan. To that end, each book contains a DVD. Alfred Publishing.

Kenny Chipkin Niveau : Intermédiaire Ces deux livres contiennent deux cours complets couvrant les styles et les techniques des plus grands artistes du blues et du rock. Le guitariste/chanteur-compositeur­ -interprète Kenny Chipkin révise le travail dans les textes, dans la notation, et via l’audio/­vidéo, de musiciens légendaires tels qu’Éric Clapton, Jeff Beck, Albert King, B.B. King et Stevie Ray Vaughan. À cette fin, chaque livre contient un DVD. Publications Alfred. n


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