Muzik Etc [v23-n6] November-December 2011

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Charles Trudel

FREE!

November • December 2011

Vol 23, No 6

Keyboards Claviers

Novembre • Décembre 2011

GRATUIT !

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Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Publication Mail Agreement No 40009235, Return Address : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5



November-December novembre-décembre

2011

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Cover / En couverture

del Char T.rlBrueces WiTtteru t by/pa

4 Edito + Agenda 6 Did you know? / Saviez-vous que… ? by/par Ralph Angelillo

14 The guitarist’s challenge / Le défi du guitariste

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Dossier

Keyboards / Claviers

by/par Franck Camus

16 T he Value of a Music Video in Today’s Music Industry / La valeur du vidéoclip dans l’industrie musicale d’aujourd’hui

by/par Jon Mullane

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ENCH TEST / B BANC D’ESSAI:

Yamaha CP1 & Roland Jupiter 80 by/par Graham Collins

Volume 23, No 6 November-December / novembre-décembre 2011

Cover Photo / Photo couvert Claude Dufresne www.quebecshowbiz.com

Editor in Chief / Rédactrice en chef Sofi Gamache (450) 674-1114 / sofi@muziketc.ca

Distribution (866/450) 677-1364 / distribution@muziketc.ca

Editorial Assistant / Assistante à la rédaction Tara Wittet Manko

Advertising / Publicité Ralph Angelillo (Founder/fondateur 1989) (888/450) 928-1726 / ralph@muziketc.ca

Contributing Writers / Journalistes Jim Angelillo, Ralph Angelillo, Graham Collins, Jon Mullane, T.Bruce Wittet Translation / Traduction Jim Angelillo, Geneviève Hébert

Publisher / Éditeur Serge Gamache (866) 834-4257 / (450) 651-4257 serge@muziketc.ca Printer / Imprimeur Solisco

Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 19 500 copies in 414 distribution points (circulation certified by Canada Post). Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235 Return Address / Adresse de retour : MUZIK ETC / DRUMS ETC 753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5 Canada Fax : (450) 670-8683 Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 19 500 copies dans 414 points de distribution (circulation certifiée par Postes Canada).

© Copyright 2011

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AGENDA muzik ETC

ÉDITORIALISTE INVITÉ

GUEST EDITORIAL

Are You Listening?

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verybody says they’re listening. Everybody claims they’re “playing for the song”. Yeah right...when monkeys fly from my bass. Picture this, me on drumset at the back of the club stage, calling out changes to a bass player vamping on the tonic, “Go to the 5!” If he’d been listening, how could he have missed that everybody else had gone elsewhere? When a drummer has to signal changes, the fall of western civilization is near. You develop listening skills by listening, preferably to new material. I learned first-hand in July. My drumming had become routine. Things changed when I happened upon a recent Al Green album, Lay it Down, which I realized was the best album since Belle, produced by The Roots, with ?uestlove on drums playing live off-the-floor, no click. Problem was my attitude. Al Green? Fine, but I don’t like urban music! Just to make sure, I checked out The Roots’ latest: How I Got Over. I got goose bumps on account of the songs and musicianship. Since July, each day I’ve listened to The Roots, even when I traveled to Edinburgh in October to ­visit my daughter in her new home (that’s me by the North Sea in the photo). Music got us into this rut. Get out of it by listening to music, not via mathematical exercises. Do not delay. “Today’s gonna be the day...”. I got over my slump by listening to How I Got Over by The Roots.

T

ous les musiciens disent écouter et chacun d’eux affirme « jouer pour la musique ». Bien sûr… et nous vivons dans un monde parfait. Imaginez ceci : je joue la batterie au fond de la scène et je crie des changements au ­bassiste qui joue une vamp sur la tonique. « ­Passe en 5 ! » S’il avait été en train d’écouter, il n’aurait ­assurément pas manqué le fait que tout le monde était rendu ailleurs. Quand le batteur doit signaler les changements aux autres, la civilisation occidentale approche la fin. L’écoute se développe en écoutant, préférablement de la nouvelle musique. C’est ce que j’ai appris en juillet dernier. Mon jeu était devenu routinier. Tout a changé quand j’ai mis la main sur le plus ­récent ­album d’Al Green, Lay it Down, le meilleur album ­depuis ­Belle, réalisé par The Roots, avec ?uestlove à la batterie jouant live, sans clic. Le problème était mon attitude. Al Green ? C’est bien, mais en théorie, je n’aime pas la musique ­urbaine ! Pour être certain, j’ai aussi écouté le dernier de The Roots, How I Got Over. Leurs chansons et leur sens musical m’ont carrément donné des frissons. J’écoute The Roots chaque jour depuis le mois de juillet et même lorsque je me suis rendu à ­Edinburgh en octobre pour visiter ma fille (c’est moi, dans la ­photo, devant la Mer du Nord). C’est la musique qui nous met dans ce genre d’impasse. Il est logique que la solution soit d’écouter de la musique, pas faire des exercices mathématiques. N’attendez pas ! Moi, c’est en écoutant How I Got Over de The Roots que je m’en suis sorti.

T. Bruce Wittet

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Écoutezvous ?

SALON DE LA MUSIQUE INDÉPENDANTE DE MONTRÉAL Montréal, QC November 12-13 / 12-13 novembre 2011 salondelamusique.ca

NAMM SHOW 2012 Anaheim, CA January 19-22 / 19 au 22 janvier 2012 www.namm.org

SALON DE LA MUSIQUE INDÉPENDANTE DE QUÉBEC Québec, QC November 12-15 / 12 au 15 février 2012 salondelamusique.ca

MIDEM 2012 Cannes, FR January 28-31 / 28 au 31 janvier 2012 www.midem.com

LA BOURSE RIDEAU 2012 25e édition Québec, QC 12 au 16 février / February 12-16 2012 www.rideau-inc.qc.ca

CANADIAN MUSIC WEEK 2012 Toronto, ON March 21-25 / 21 au 25 mars 2012 (905) 858-4747 www.cmw.net

EAST COAST MUSIC WEEK 2012 Moncton, NB April 11-15 / 11 au 15 avril 2012 1-800-513-4953 www.ecma.com

NXNE 2012 Toronto, ON June 11-17 / 11 au 17 juin 2012 (416) 863-6963 www.nxne.com



saviez-vous que… ?

did you know?

www.dinodinicolo.com

Dino DiNicolo’s “I’ve Seen the Devil”

This past summer, Vancouver bass player/singer Dino DiNicolo launched his CD, “I’ve Seen the Devil”. Dino plays and sings all the music, mostly with an electric, five-string bass guitar, along with mouth percussion and a stomp box. Fans are raving about his recordings and live performances. His compositions are contagious and he has a distinctive voice and great touch on the electric bass. Dino developed his style in the course of writing and recording. His second album, “New Day Baby”, featured songs written around a bass technique.

“I’ve Seen the Devil” de Dino DiNicolo

L’été dernier, le bassiste et chanteur vancouvérois Dino DiNicolo a lancé son nouvel album « I’ve Seen the Devil ». Dino joue et chante sur toutes les pièces, notamment avec sa basse électrique à cinq cordes, ainsi qu’en faisant de la percussion avec sa bouche et une stomp box. Ses admirateurs parlent avec enthousiasme de ses enregistrements et de ses performances en concert. Ses compositions sont contagieuses, sa voix, particulière et il a un excellent doigté à la basse électrique. Dino a développé son style en composant et en enregistrant ses chansons. Son deuxième album, « New Day Baby », présentait des pièces composées selon une technique de basse.

From left to right: David McAllister, Michael Golden, Florence Wilfer ( Framus/Warwick), John Saladino and Steve Knowles De gauche à droite : David McAllister, Michael Golden, Florence Wilfer (Framus/Warwick), John Saladino et Steve Knowles

Framus Guitars Now Distributed in Canada

Korg Canada, a division of Jam Industries, is pleased to announce the distribution of Framus Guitars. Framus is known for innovation, innumerable technical advancements, and the use of the most modern technology. You can view these world famous guitars at: www.framus.de

Les guitares Framus sont maintenant distribuées au Canada

Korg Canada, une division de Jam Industries, est heureuse d’annoncer qu’elle distribue maintenant les guitares Framus. Framus est une entreprise reconnue pour son innovation, ses innombrables avancées techniques et pour son utilisation des plus récentes technologies. Vous pouvez voir ses guitares de renommée mondiale à : www.framus.de

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Mapex Appoints Yorkville Sound as Exclusive Canadian Distributor for Drum and Hardware Line Leading drum manufacturer Mapex Drums has announced the appointment of Yorkville Sound as their exclusive distributor. “Adding Mapex to our family of brands is an exciting opportunity for Yorkville,” said Doug Davies, Vice President, Yorkville Sound. “It fits extremely well with the other prestigious lines we carry, and gives Yorkville an opportunity to expand into the drum business with an innovative and well proven line.” Known for their prestigious and award winning Black Panther Snare drums, Falcon Pedals and a full line of innovative hardware, Mapex continues to increase market share worldwide. n

Mapex a élu Yorkville Sound en tant que ­distributeur canadien exclusif de leurs ­batteries et de leur ­quincaillerie L’important fabricant de batteries Mapex a choisi Yorkville Sound comme distributeur exclusif. « Il est excitant de pouvoir compter Mapex parmi les marques que nous distribuons, » a déclaré Doug Davies, vice-président de Yorkville Sound. « Cette compagnie se marie bien avec les autres marques prestigieuses que nous avons chez nous et donne l’occasion à Yorkville de continuer son ­incursion dans le monde de la batterie avec une série novatrice qui a fait ses preuves. » Reconnue pour leurs prestigieuses caisses claires Black Panther ayant remporté des prix, les pédales Falcon et toute une série de pièces de quincaillerie, Mapex continue d’élargir ses parts de marché à travers le monde. n


Private Stock

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Angelus Cutaway

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SE 245

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With a product line broader and stronger than ever before, we can now say that we have an amp and a guitar to suit every player. There’s a PRS for the music you make. Š 2011 PRS Guitars Photos by Marc Quigley

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By / Par : T.Bruce Wittet Traduction : Jim Angelillo

Photos: Claude Dufresne Location / Lieu: LeGainzbar.ca

CHARLES TRUDEL

en couverture

cover story

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A New

Icon of the

Keys An icon at age 25? That’s a pretty bold claim.

And one that’s substantiated by the facts. Charles Trudel is a jazz pianist who beat the odds. For one, he emerged from Abitibi, Quebec, certainly not, as he says, “your typical jazz town”. Perhaps the relative isolation enabled him to soak up classical repertoire and truly absorb it, all the while ­assimilating music he heard in the family home— his mom’s ­Elton John and Carol King, his dad’s Uriah Heap, Deep Purple, and Santana. “The good Santana,” Charles hastens to add, “you know, around the time of Abraxas”. Charles reckons it’s the classical aspect of his upbringing that attracted him to the late jazz pianist Bill Evans. It enabled him to stretch out and capture those lush chords and dazzling arpeggios. It’s also given him the confidence to solo, if he feels like it, with one finger on one note. This diversity in listening and execution explain why Charles Trudel is becoming the buzz of Montreal, a city populated by world class jazz artists who have set the bar high. Twenty bucks if you guess what Trudel did for maybe four years as a teen. If you replied “punk

drummer” you’d take home the prize. Although Charles laughs when admitting to it, he doesn’t feel he wasted time (pun intended). In spirit and in practice, punk connotes a sort of controlled abandon, a knocking down of walls. And that is exactly how it’s turned out. One day Trudel will be working an acoustic grand in an intimate trio setting, ­seriously hooking up with drummer Efa Etorama; two days later he’s employing jazz phrasing and harmony in a Steely Dan tribute band. The cool thing about it is not that he’s got the chops to grapple with amazingly diverse musical situations—it’s that he makes each of them credible. So musicians report they “serve the music” it’s become a cliché. This time, however, it’s for real. The moment Charles gets charts or a ­rehearsal CD, he dives into the material. He’s meticulous at capturing the song in all its harmonic, melodic, and rhythmic splendor. When it comes time for him to hit the stage, he’s not fretting the changes. He’s listening, reacting, setting the song right. When recently, he got a call to fly to ­Edmonton for a couple of high profile gigs, subbing for a prominent Montreal pianist, it entailed learning ten difficult tunes—not standards—in one week. No problem. He set to work and nailed it.


Une nouvelle du

idole

Une idole à 25 ans ? C’est une prétention assez audacieuse.

Mais c’en est une qui se justifie. Charles Trudel est un pianiste de jazz qui a défié les lois de la probabilité. Premièrement, il a grandi en Abitibi, certainement pas, dit-il, « la région jazz typique ». Peut-être que la relative isolation lui a permis de vraiment absorber le répertoire classique, tout en assimilant la musique qu’il entendait à la maison : les Elton John

piano et Carol King de sa mère, les Uriah Heap, Deep Purple et Santana de son père. « Je parle du bon Santana, » ajoute Charles à la hâte, « tu sais, à l’époque de Abraxas ». Charles croit que c’est l’aspect classique de son éducation qui l’a attiré vers le pianiste jazz Bill Evans. Cela lui a permis d’étendre son registre et de jouer ces accords riches et ces arpèges éblouissants. Et cela lui a donné ­l’assurance qu’il fallait pour jouer, quand cela lui dit, des solos à un doigt et une note. C’est cette diversité dans l’écoute et ­l’exécution qui explique pourquoi Charles Trudel fait beaucoup parler de lui à Montréal, une ville remplie d’artistes jazz de classe mondiale. La barre est haute !

Vous ne devinerez jamais ce que Trudel a fait pendant quatre ans à l’adolescence : batteur dans un groupe punk. Bien que Charles rit en l’admettant, il ne se sent pas comme s’il avait perdu son temps. En esprit et en pratique, le punk évoque un abandon contrôlé, des barrières qu’on défonce. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Un jour, Charles travaille sur un piano à queue au sein d’un trio intime, en complicité avec le batteur Efa Etorama, et le lendemain, il utilisera des phrasés et des harmonies jazz dans un hommage à Steely Dan. Ce qui est surprenant n’est pas qu’il soit capable de jouer des styles musicaux très différents, mais qu’il soit crédible dans chacun d’eux.

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Acoustic Alchemy

“I grew up with acoustic piano and the harmonic vibration of the strings is something I love. That vibration is the reason that I maybe prefer the acoustic and Yamaha does a good job. Nord, I feel, is best at the organ, piano, and Clavinet. And Korg has come out with the SV-1 that’s really great for Rhodes and Wurlitzers. The Korg integrates a tube in the design and that helps get the rich, analog tone. I know from all those retro albums how to phrase with the clavinet and B-3 and I need to hear and feel that sound. The Nord and the Korg are a good combination in that respect.” As an acoustic pianist Charles has been lauded as the “next one” in Montreal. It happened gradually says Charles: “I had to do the corporate gigs and that helped get my name out. I kept up my jazz studying and, you know, to me it happened gradually. Actually, I think taking the Steely Dan tribute gig was tremendously important. I tried to balance both kinds of music; and there are so many ways to play each, even ‘Fly Me To The Moon’. And to play Steely Dan you need to know jazz. Harmonically speaking, the chords emerge from the standard jazz ‘grid’. It’s rock set against a jazz harmonic structure.” The lyrics are critical to the feel of Steely Dan tracks such as “Don’t Take Me Alive” and Charles agrees that this is a major component in conjuring up a dark vibe. “The ­moment you put lyrics to a track,” says Charles, “ it becomes something else totally. I’m a poetry lover and appreciate the power of words and

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C’est devenu un cliché pour les musiciens d’affirmer qu’ils sont au service de la musique, mais cette fois-ci, c’est la vérité. Dès que Charles reçoit une partition ou un CD de répétition, il plonge dedans. Il sait capter toute l’essence de l’harmonie, de la mélodie et du rythme d’une pièce musicale. Et lorsque vient le temps de monter sur scène, les changements ne l’effraient pas. Il écoute et réagit, faisant en sorte que la pièce soit bien rendue. Récemment, on l’a appelé pour remplacer un pianiste montréalais de renom pour quelques spectacles présentés à Edmonton. Il avait une semaine pour apprendre dix pièces difficiles, pas des standards. Il s’est mis au travail et a ­réussi le défi haut la main.

Alchimie acoustique

« J’ai grandi avec le piano acoustique; j’aime la vibration harmonique des cordes. Cette vibration est la raison pour ­laquelle je préfère les pianos acoustiques et j’aime bien les pianos Yamaha. D’après moi, Nord est le meilleur clavier électronique pour l’orgue, le piano et le clavinet. Et Korg, avec son SV-1, est très bien pour les Rhodes et les Wurlitzers. Le Korg possède une lampe dans son système qui aide à obtenir une tonalité analogique riche. À force d’écouter tous ces vieux disques, je sais comment un clavinet et un B-3 sonnent et j’ai besoin d’entendre et de ressentir ce son. ­Ensemble, le Nord et le Korg me donnent ces qualités. » En tant que pianiste acoustique, Charles a été décrit comme la prochaine vedette à Montréal. D’après Charles, cela s’est produit graduellement : « J’ai dû accepter des contrats d’entreprise et cela a aidé à me faire connaître. J’ai continué mes études de jazz et, tu sais, ça s’est produit graduellement pour moi. En fait, avoir accepté de jouer avec le groupe hommage à Steely Dan fut très important. J’ai tenté de trouver un équilibre entre les deux styles musicaux, même s’il y a tellement de façons de jouer chacun, comme Fly Me To The Moon. Et pour jouer du Steely Dan, il faut savoir jouer le jazz. Harmoniquement, les accords sont issus de la grille du jazz standard. C’est du rock avec une structure harmonique jazz. » Les paroles sont cruciales à la sensation de jeu de pièces comme « Don’t Take Me Alive » et Charles admet que c’est un aspect majeur dans la création d’une atmosphère aussi particulière. « Dès qu’on met des ­paroles sur de la musique, » dit Charles, « ça devient entièrement autre chose. J’aime la poésie et j’apprécie la puissance des mots et le sens des paroles. C’est la musique qui me permet d’exprimer mes sentiments. » Parfois on veut tout simplement que ça rock et jouer vite. Charles ne fait pas exception. « Tout le monde qui m’a entendu jouer à la maison le sait. Mais j’essaie de jouer moins. Dans un trio de jazz, par exemple, il est important que tous puissent s’exprimer. Je ne vais pas me mettre à jouer un paquet de notes pour enterrer ce que le batteur ou le


Entête

entête

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the meaning of the lyrics. It’s the music that allows me to express my feeling.â€? Sometimes you wanna rock out and Charles is no exception. And play fast: “Anybody who has heard me at home will know about this. But I’m trying to play less. In a jazz trio, for example, it’s important that everybody gets to say their own thing. I’m not going to play all these notes and cover up what the drummer or bass player is ­doing. I’m trying not to be selfish these days. I’m trying to listen and make it sound good as a group, not as individuals. That’s how I can serve the music better.â€? Like other pianists, when Trudel plays clubs in an acoustic jazz setting, he’s obliged to use the house piano. In a perfect world he’d own a truck and a Yamaha grand. “I like an easy touch, not a lot of resistance, easy to push and quick in response. The Yamaha gives me that. I played a Baldwin in the studio the other day and it was cool and sounded good. But there’s something in the tone and the touch that makes me prefer the Yamaha (acoustic) piano. It’s a personal thing in the same way someone prefers a particular trumpet.â€? Trudel’s done a little road work. In fact, a few months ago he took his first plane ride to play in Edmonton. But he’s not jumping at a chance to score a road gig. For now, he’s concentrating on smaller, local clubs and he’s happy to get opportunities to play jazz and other styles he grew up with. “I’m doing what I do,â€? says Charles. “If people like my playing, I’m happy. For the ­Edmonton gig I had one week to learn ten tunes that were harmonically complex. It’s not easy but I enjoy that: getting the song and the style right. I have to do my homework, my research. ď€Žď€’ď€€ď€Žď€œď€žď€˜ď€?ď€žď€€ď€”ď€•ď€€ď€šď€›ď€œď€œď€˜ď€?ď€€ď€™ď€”ď€Ąď€„ď€ƒď€“ď€ ď€‹ď€“ď€?ď€&#x;ď€žď€€ď€„ď€€ď€€ď€ƒď€ˆď€‚ď€ƒď€ˆď€‚ď€„ď€ƒď€€ď€€ď€ˆď€?ď€?

bassiste fait. Ces jours-ci, j’essaie de ne pas ĂŞtre ĂŠgoĂŻste. J’essaie d’Êcouter et de faire en sorte que nous sonnions bien en tant que groupe et non en tant qu’individus. VoilĂ comment je peux mieux ĂŞtre au service de la musique.  Comme d’autres pianistes, lorsque Trudel joue dans un bar avec un ensemble de jazz acoustique, il est obligĂŠ de jouer sur le piano maison. Dans un monde parfait, il aurait son propre camion et un piano Ă queue Yamaha.  J’aime une touche facile, sans trop de rĂŠsistance, facile Ă renfoncer et qui a une rĂŠponse rapide. Le Yamaha me donne cela. J’ai jouĂŠ sur un Baldwin, l’autre jour, et c’Êtait cool et ça sonnait bien. Mais il y a quelque chose dans la tonalitĂŠ et la touche qui me fait prĂŠfĂŠrer les pianos acoustiques Yamaha. C’est personnel, tout comme le trompettiste qui aime jouer une trompette en particulier.  Trudel n’a pas beaucoup d’expĂŠrience de tournĂŠe. Il a pris l’avion pour la première fois il y a quelques mois pour aller jouer Ă Edmonton. Mais il ne cherche pas Ă dĂŠcrocher un gros contrat de tournĂŠe. Pour le moment, il se concentre sur les petites salles locales et il se dit heureux d’avoir des occasions de jouer du jazz et d’autres styles avec lesquels il a grandi.  Je fais ce que je fais,  dit Charles.  Si les gens aiment mon jeu, ça me rend heureux. Pour le contrat d’Edmonton, j’avais une ­semaine pour apprendre dix pièces avec des harmonies complexes. Ce n’est pas ­facile, mais j’aime travailler pour jouer une pièce et un style correctement. Il faut que je fasse mes devoirs, de la recherche. Parfois, je n’ai pas assez de temps pour pratiquer adĂŠquatement parce que je passe mon temps dans ma voiture Ă me rendre Ă des ­rĂŠpĂŠtitions et Ă des concerts.

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Trudel Charles

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Il y a une chose sur laquelle je me concentre systématiquement : l’amélioration de ma posture et de mon positionnement au piano. Je me suis blessé au printemps dernier. L’un des aspects du jeu organique est qu’on utilise tout le corps. Je crois que je jouais de façon trop crispée, avec le dos courbé. C’est quelque chose sur lequel tous les pianistes doivent se concentrer. » Lorsqu’on joue du piano, c’est un peu comme jouer de la batterie. Il y a longtemps, quelqu’un disait que lorsqu’on joue un instrument de percussion, et le piano est en quelque sorte un instrument de percussion, on se joue nous-mêmes. Charles note que sur un piano à queue, l’aspect physique du jeu est indéniable, probablement davantage qu’avec les instruments électroniques dont on peut lever le volume. De toute façon, il n’est pas empoté avec l’électronique et a des exigences très strictes. Que dirait-il d’être commandité ; il pourrait se faire donner quelques claviers gratuitement ou au prix du gros ? Charles est évidemment ouvert à cela, mais en ce moment, toutefois, il faudrait que ce soit Nord ou Korg, et préférablement les deux, ce qui est, en fait, très faisable au Canada. Il ne se mettra pas à jouer tout ce qu’on lui offre. Il faut que ce soit un instrument sur lequel il se sent bien, qui réagit bien à son toucher et qui lui permet de jouer des sons authentiques appropriés. C’est aussi important pour les claviers électroniques que pour les pianos acoustiques… Ajoutons donc Yamaha à la liste ! Un contrat de commandite serait bien, car, à ce point dans sa carrière, Charles n’a pas les poches qui débordent d’argent. En ce moment, il s’occupe surtout du son, des ­dynamiques, de la composition et, bien sûr, des différents styles musicaux qu’il croise. « À ce point, même si je faisais beaucoup d’argent, je ne voudrais pas être pris avec un contrat de tournée ou dans une salle en train de jouer les mêmes pièces chaque soir. C’est bien à Montréal, car il y a de la variété. J’ai un contrat régulier au Gainzbar à Montréal. Et il y a l’hommage à Steely Dan. Et c’est merveilleux de pouvoir aller jouer au Festival de jazz ­ de Québec avec Alain Caron. J’aime cette variété et j’apprécie le fait que je ne suis pas pris avec une seule chose ! » Charles tient à ajouter ceci : « Je remercie Lorraine Desmarais et Jan Jarcyk qui ont été mes mentors au piano, et Jean-François Doré qui m’a offert mes premiers vrais contrats. Je veux remercier également ma famille et en particulier mon père qui s’assoyait à côté de moi au piano chaque soir quand j’avais 5 ans. C’est à cause de lui que je suis rendu où je suis aujourd’hui. Peace. » n

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Sometimes I don’t have adequate time to practice because I’m driving all over in my car to rehearsals and gigs. One thing I’m focusing on is improving improving my posture and positioning at the piano. I was injured last spring. One aspect of organic playing is that you use your body and I guess I was playing too stiff with a slouched back. That is an aspect all pianists have to address.” When you play the piano, it’s analogous to playing the drumset. As someone theorized years ago, when you play percussion instruments—and the piano is a percussion instrument, at least in part—you play yourself. Charles notes that on a grand piano the physicality is undeniable, perhaps more so than with electronic instruments, which you can turn up. At any rate, he’s no slouch on electronics and has stringent requirements. What if he were offered an ­ endorsement deal, maybe get a couple of keyboards free or at cost? Charles responds that he’d welcome one; at this juncture, however, they’d have to be Nord or Korg, preferably both—totally do-able in ­Canada, as it turns out. He’s not going to simply play anything that comes his way. It has to be an instrument that feels good, reacts to his touch, and allows him to play ­appropriate, authentic sounds. It’s as important with electronic keyboards as with acoustic pianos— whoops, add that Yamaha grand to the wish list! Some endorsement deal would be nice. Charles, at this point, is not flush with cash. These days it’s all about the sound, the dynamics, the compositions, and, of course, the wide range of styles he encounters. “Right now, even if the money was great, I wouldn’t want to be stuck in some gig on the road or at some venue where I’m doing the same songs each night. Montreal is good for that variety. I’ve got a steady gig at (Montreal club) Gainzbar. And there’s the Steely Dan tribute. And it’s great to be able to go and play the Quebec Jazz Festival with Alain Caron. It’s cool with all this variety and not having to stick with one thing!” Charles adds, “Special thanks to Lorraine Desmarais and Jan Jarcyk who have been my piano menthors, and to Jean-François Doré, who gave me my first real gigs. Also to my family, particularly my dad who sat beside me at the piano every night when I was 5 and inspired me to get where I am today. Peace.” n

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By / Par : Franck Camus Translation : Jim Angelillo

The guitarist’s

challenge Le défi du guitariste

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istorically, most instruments have not gone through major changes, while human beings have changed and gotten taller over time. Last year, I was fortunate enough to play on a very early piano, dating from 1828 (if I remember correctly), and I was able to see that the differences with modern pianos were few. But if we look at the guitar, a much lighter instrument, it has been modified in response to the demand. Think of the electric guitar. Nevertheless, posture pathologies and medical problems affecting guitarists abound. From finger or wrist tendinitis to back problems, many ailments affect guitarists. In this first article, we will talk about the instrument’s position on the body and how it affects your posture. In a second article, we will look at arm and wrist position on the guitar and which mistakes to avoid. Though I am not a guitarist, I have observed that they develop very specific problems related to the instrument position. One of the major sources of physical problems for guitarists is the guitar’s weight. It is often not well spread out and ­always supported by one shoulder. Over time, this creates posture problems, because the traditional guitar strap concentrates the weight on one side only. You can fix this problem by using a Y-shaped strap, which spreads out the weight of the guitar over both shoulders. In fact, I cannot understand why so few guitarists use them. Adjusting the height of the instrument is also essential. I know that if you are 20 years old and play in a punk band, you’ll want to have your guitar or bass as low as possible, because that’s the cool thing to do. Still, with time, you will end up having back problems, because you lean towards the front in order to play, which puts phenomenal stress on the lower back. Looking at the mechanics of the lumbar vertebrae, if you lean forward to pick up a 10 pound object, for ­example, it will translate into 550 pounds of pressure on your back. That is 55 times the weight of the object. Imagine the effect of the weight of a bass that sits just under the knees!

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istoriquement, on ne peut pas dire que certains instruments aient subi une grande transformation même si, avec le temps, le corps de l’être humain a beaucoup grandi et changé. Ayant joué l’an passé sur l’un des premiers pianos datant de 1828 (si ma mémoire est bonne), j’ai pu constater que la différence avec les pianos d’aujourd’hui n’était pas si grande. Quant à elle, la guitare est un instrument beaucoup plus léger qui, au fil du temps, a pu se modifier pour répondre à la demande comme, par exemple, la guitare électrique. Néanmoins, les pathologies de postures et les problèmes médicaux pour les guitaristes sont légion. Que l’on pense à la tendinopathie des doigts ou du poignet ou des problèmes de dos, nous avons l’embarras du choix. Dans ce premier article, nous allons nous concentrer sur la position de l’instrument par rapport au corps et aux dommages que cela peut causer à votre posture. Dans un second article, nous regarderons le positionnement des bras et du poignet par rapport à l’instrument et quelles erreurs éviter. Sans être moi-même guitariste (heureusement pour les voisins), je me suis aperçu au fil du temps que ceux-ci développaient des problématiques bien spécifiques liées à la position de l’instrument. L’un des enjeux majeurs chez le ­guitariste, tout dépendant du style de musique, est le poids de l’instrument. Souvent mal réparti et toujours sur une épaule, cela crée à la longue des problèmes de posture, car un côté supporte toute la charge parce que la courroie ne répartit pas le poids. Ce problème se règle en utilisant une courroie en Y qui fait le tour du cou et qui permet de répartir le poids sur les 2 épaules. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi les guitaristes ne l’utilisent pas plus souvent… L’ajustement de la hauteur de l’instrument est également primordial. Bon, je sais, si vous avez à peine 20 ans et que vous jouez dans un groupe de punk vous voudrez avoir la guitare ou la basse au niveau des genoux, car ça fait plus cool… Il reste que les maux de dos apparaîtront bien vite, car vous serez inutilement recourbé vers l’avant, ce qui impose une contrainte phénoménale sur le bas du dos. Au niveau de la mécanique des vertèbres lombaires, il faut

But if you are used to playing sitting down, the effect won’t be as important, but it depends on style. A metal guitarist that plays sitting down won’t work live. But in the studio, almost all guitarists play sitting down. It puts much less pressure on the back and legs, and since visuals aren’t important, may as well sit down. The height of the instrument is very important. I personally suggest that you put the heaviest part of the instrument (the body) just in front of the centre of gravity, or the navel, which is not too high nor too low. With time, you will have your own opinion on the matter, so do not hesitate to try different things. Use the widest quality strap you can find to reduce the pressure on your shoulders. The wider it is the more the weight will be spread over a large area. It should also be thick enough so as not to put too much pressure on the acromioclavicular joint (external base of the clavicle). The weight of a guitar varies considerably depending on the woods used and on its size (number of frets and strings). But here too, try to make the best choices. It is tempting to buy one of these new 8-string mahogany guitars, but make sure you are comfortable with it before swiping your card, because your dream guitar could ­become a nightmare. If you look at human anatomy, the greater portion of the nervous system comes from the vertebrae, and more specifically from the cervical vertebrae, of which the nerves pass under the clavicles into the neck. This is what we call the brachial complex, which groups all the nerves that service the upper limbs. When a guitar or a bass is too heavy and poorly adjusted, it can compress the nerve network, leading to numbness and even loss of feeling down the arms, and into the fingers. In extreme cases, this can lead to neuralgia, which is pain caused by a pinched nerve unable to send its nervous influx to the muscles. No pleasure to be had here! Always remember that if the brain has to manage pain, it cannot give everything it has to a performance. Think about it before leaving for that two-month-long tour! n

savoir que lorsque l’on se penche vers l’avant pour ramasser un objet, et que celui-ci pèse 10 ­livres, alors la contrainte sur votre dos elle, sera de 550 livres. Soit 55 fois le poids de l’objet. Imaginez le poids d’une basse qui se trouve au niveau des tibias !!! Par contre si vous jouez en position assise, cela aura moins d’incidence, mais cela dépend du style. Un guitariste métal qui joue assis, ça ne marche pas vraiment sur scène. En studio, par contre, on remarque que presque tous les guitaristes jouent assis. Cela impose moins de contraintes sur le dos et sur les jambes, et comme on n’a pas besoin d’épater la galerie visuellement, mieux vaut être assis. La hauteur de l’instrument est aussi très importante. Je vous conseille personnellement de mettre la partie de l’instrument la plus lourde (ici, évidemment, c’est le corps de la guitare) vis-à-vis du centre de gravité, soit le nombril, et donc ni trop haut ni trop bas. Avec le temps, vous forgerez vous-même votre propre opinion, mais ­n’hésitez pas à essayer différentes possibilités. Utilisez une courroie de bonne qualité la plus large possible pour réduire la pression sur vos épaules. Plus elle est large plus le poids sera distribué sur une grande surface. Elle doit être aussi assez ­épaisse pour qu’elle ne mette pas trop de pression sur l’articulation acromio-claviculaire (base e­ xterne de la clavicule). Le poids de l’instrument varie considérablement en fonction de l’essence de bois ainsi que de la taille (nombre de frettes et nombre de cordes). Là encore, faites de bons choix. Il est très tentant de s’acheter l’une de ces nouvelles guitares à 8 cordes en acajou, mais assurez-vous avant que vous soyez confortable, car cela pourrait vite devenir un cauchemar. Si on regarde l’anatomie humaine, la plus grande partie du réseau nerveux part des vertèbres, notamment tous ceux qui partent des vertèbres cervicales et qui passent en dessous des clavicules dans le cou. C’est ce que l’on appelle le complexe brachial, regroupant tous les nerfs qui innervent les membres supérieurs. Quand la guitare ou la basse est trop lourde et mal ajustée, cela peut compresser le réseau de nerfs, entraînant un engourdissement, voire une perte de sensation dans les bras pouvant se rendre jusque dans les doigts. Dans des cas plus graves, cela entraîne une névralgie, donc une douleur du nerf pincé qui n’est plus capable d’acheminer l’influx nerveux jusqu’aux muscles. Il n’y a rien d’agréable là-dedans. N’oubliez pas que si le cerveau doit gérer une douleur, il ne peut pas se consacrer entièrement à une performance. Pensez bien à tout ça avant de monter sur scène ! n

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By / Par : Jon Mullane Traduction : Geneviève Hébert

The of a

Value

Music Video in Today’s Music Industry I

f you are an artist or band in 2011 there are several ­opportunities for marketing and self-promotion. Websites, blogs and social media are great resources to help spread the word about your music. But what about the music video? Is it a relic from the past or a viable ­promotional tool? I think it is still an important part of your promotional and marketing game plan. It’s been a helpful tool for me. So let me be clear. Today’s music videos certainly don’t have or even need big production budgets. Yes, those types of big budget videos are still being made, usually by major labels to promote their priority artists. But it’s not essential to have a big budget in order to make a music video. Here’s why. With the availability of technology, like digital SLR cameras and computer-based editing suites, great looking, highquality videos can be made in a much more cost-­efficient way. My advice is to find an up and coming producer/­ director who wants to add to his reel and gain exposure and experience. The technology arts schools are a great place to find someone who would love to work with a band or solo artist on a video. Someone who has a great deal of creativity and is easy to work with can learn to master the ­technical skills required. Ask questions and make sure you are on the same page before beginning to work together. If you need to raise some funds to get your video project off the ground, it might be a good opportunity to partner with a company for either product placement or a sponsorship. So now that you’ve got a video, what do you do with it? Well, of course, if it’s broadcast quality, send it to Much Music and Music Plus. Nowadays, these stations air mostly reality shows so rotation for traditional music videos is limited but still worth a shot. Never underestimate the power of television. The biggest change in the world of videos is YouTube. Unlike music television channels, YouTube is video on ­demand. It allows you to create your own channel and upload as many videos as you like. Another great YouTube

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promotional tool is “tagging”. Tags are keywords that help people who may not know your music find you. Make sure you thoroughly tag your video with keywords that describe your band, music and video content. Add any words that are relevant to your song and to your music. For example, if you have a song title that’s the same as the song of a well known artist, such as U2, put U2 as a keyword in your tags. Then when someone types U2 in a YouTube search, your video might come up in the search results leading to a possible new fan. Another good thing about YouTube is getting paid for plays. If your video or YouTube channel is getting enough hits, you will be invited by YouTube to participate in ­AdSense revenue. If you agree to participate, and I ­strongly recommend you do, an ad will be placed at the bottom of your video. Every time your video is played you’ll receive a small amount of revenue which can really add up over time, especially if you get a lot of hits. In addition, there are numerous web portals and ­social media sites to upload your video. These include Vimeo, MySpace, Reverb Nation, Facebook, Mevio, Aux TV and MusicDish TV. Get your video out to as many sites as possible, and wherever possible link these sites together so fans can share your video on their favorite social media sites. All this promotion is free; it just takes a bit of time and effort. Finally, it’s important to have a music video because most people are visual. Music fans have come to expect to see a visual component to music. A real added bonus to this visual obsession is that fans can share your video via social media. This is an awesome promotion and marketing opportunity. With so many outlets for fans to see and share your video, there’s never been a better time, in my opinion, for the music video. You can see Jon Mullane’s latest music video for his single “The One That Got Away” at his YouTube channel: www.youtube.com/jonmullane. n


vidéoclip dans L’INDUSTRIE MUSICALE d’aujourd’hui

du

S

Valeur

La

i vous êtes un artiste ou un groupe de musique en 2011, il existe plusieurs ­types de marketing et d’autopromotion. Les sites Web, les blogues et les médias sociaux sont d’excellentes ressources pour passer le mot quand il s’agit de votre musique. Mais qu’en est-il du vidéoclip ? Est-ce une relique du passé ou un outil promotionnel viable ? Je crois qu’il peut encore être une partie ­importante de votre plan de promotion et de marketing. Du moins, ça l’est pour moi. Tout d’abord, soyons clairs. Les vidéoclips d’aujourd’hui n’ont pas nécessairement besoin des gros budgets de production d’autrefois. Bien que ce type de vidéoclips se fasse encore, il est habituellement issu d’une étiquette majeure afin de faire la promotion d’un artiste de premier plan. Mais il n’est pas essentiel d’avoir un gros budget pour faire un vidéoclip. Voici pourquoi. Avec l’accessibilité de la technologie, telle que les appareils-photos reflex à un objectif et les suites logicielles de montage automatisé, vous pouvez faire de superbes vidéoclips, de haute qualité, de façon beaucoup plus rentable. Vous n’avez qu’à trouver un producteur ou un directeur plein d’avenir qui désire prendre de l’expérience tout en ayant un peu de couvertures médiatiques. Les écoles des arts technologiques sont d’excellents endroits pour trouver quelqu’un qui aimerait faire un vidéoclip avec un artiste solo ou un ­groupe de musique. Quelqu’un qui a beaucoup de créativité et qui est facile d’approche peut facilement apprendre à maîtriser les compétences techniques nécessaires. Mais n’oubliez pas de poser vos questions et assurezvous d’être sur la même longueur d’onde avant de commencer à travailler ensemble. Si vous avez besoin de recueillir des fonds pour démarrer votre projet vidéo, il est possible de vous ­associer à une entreprise, à un placement de produit ou à un commanditaire. Que faire une fois que vous avez votre vidéoclip ? S’il est d’assez bonne qualité pour être diffusé, ­envoyez-le à Much Music et Musique Plus. De nos jours, le roulement des vidéoclips traditionnels reste limité puisque ces stations diffusent surtout des émissions de télé-vérité, mais cela vaut quand même la peine d’essayer. Ne sous-­ estimez jamais le pouvoir de la télévision. Dans les dernières années, le plus grand changement dans le monde du vidéoclip fut YouTube. Contrairement aux chaînes musicales de télévision, YouTube, c’est du vidéoclip sur demande. Ce qui vous permet de

créer votre propre chaîne et d’y téléverser autant de vidéoclips que vous le désirez ! Un autre merveilleux outil promotionnel de YouTube est le « tagging ». Les tags sont des mots-clés qui aident les gens qui ne vous connaissent pas à vous trouver. Assurez-vous de bien tagger votre vidéoclip avec des mots-clés qui décrivent votre groupe, votre musique et le contenu de votre vidéo. Ajoutez tous les mots pertinents à votre chanson et à votre musique. Par exemple, si vous avez un titre de chanson qui ressemble au titre d’une chanson d’un artiste connu comme U2, ajoutez U2 comme motsclés dans vos tags. Quand quelqu’un tapera U2 dans sa recherche, votre vidéo risque d’apparaître parmi les résultats, vous permettant ainsi de vous faire de nouveaux admirateurs. Une autre bonne chose sur YouTube est que vous pouvez être payés pour chaque visionnement de ­votre vidéoclip. Si votre vidéo ou votre chaîne ­YouTube ­obtient assez de visionnements, vous serez invités par YouTube à participer au revenu ­AdSense. Si vous ­acceptez de participer (et je vous le recommande fortement), une publicité sera placée au bas de ­votre ­vidéoclip. Chaque fois que celui-ci sera ­visionné, vous recevrez un petit cachet qui peut ­devenir significatif avec le temps, surtout si vous ­obtenez beaucoup de v­ isionnement. De plus, il existe plusieurs portails et sites de ­médias sociaux où vous pourrez téléverser votre ­vidéoclip. Parmi eux; Vimeo, MySpace, Reverb Nation, ­Facebook, Mevio, Aux TV et MusicDish TV. Mettez ­votre vidéo sur le plus de sites possible et lorsque vous le pouvez, installez des liens entre ces sites pour que les fans puissent partager votre vidéo sur leurs ­sites de médias sociaux préférés. Toute cette promotion est gratuite et ne prend que peu de temps et d’efforts. Tout compte fait, il est important d’avoir un vidéoclip parce que la plupart des gens sont visuels. Les fans de musique exigent aujourd’hui des éléments ­visuels de leur artiste ou de leur groupe préféré. Un ­avantage supplémentaire à toute cette obsession ­visuelle est que vos admirateurs peuvent partager ­votre vidéoclip à travers les médias sociaux. Voilà une promotion ­extraordinaire et une belle occasion de marketing. Avec toutes ces vitrines pour que vos admirateurs voient et partagent vos vidéos, il n’y a jamais eu de meilleur temps, à mon avis, pour le vidéoclip. Vous pouvez visionner le dernier vidéoclip de Jon Mullane pour son single « The One That Got Away » sur sa chaîne YouTube : www.youtube.com/jonmullane. n 1/3 Verticale.indd 1

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dossier

dossier

www.korgcanada.com

Korg Kronos

Having defined the workstation category in 1988, Korg has now reimagined it, revolutionizing the capabilities of the hardware ­instruments and exceeding the demands of the modern player. The new Kronos Music Workstation features 9 sound engines, each offering a unique sound-creation technology as they work together in perfect harmony. Up to 16 premium-quality effects can be used at once, while the on-board sequencer offers 16 MIDI tracks and 16 24-bit, 48kHz audio tracks. Korg has also announced new Sound Libraries for the Kronos, and Version 1.5 of the Kronos Music Workstation System software. Ayant créé la catégorie des stations de travail audionumériques en 1988, Korg vient de la réinventer en révolutionnant les capacités des instruments physiques et en dépassant les exigences du musicien moderne. La nouvelle station de travail Kronos propose 9 ­modules sonores, fonctionnant parfaitement ensemble, dont chacun offre une technologie de création sonore unique. On peut utiliser jusqu’à 16 effets de qualité supérieure à la fois, tandis que le séquenceur intégré offre 16 pistes IDI et 16 pistes audio de 24 bits avec un taux d’échantillonnage de 48 kHz. Korg vient également d’annoncer la parution de nouveaux recueils de sonorités pour le Kronos, ainsi que la version 1.5 du logiciel d’exploitation.

www.roland.ca

Roland F-120 Digital Piano

The new Roland F-120 Digital Piano has a contemporary minimalist look that will look at home in any setting. Featuring Roland’s acclaimed SuperNATURAL Piano engine and Ivory Feel-G keyboard, the F-120 feels and sounds like a true grand piano. Compact and lightweight, its dedicated front-panel buttons let you easily go from one feature to another. Its metronome, recorder and Twin Piano features are ideal for lessons or side-byside performance. The Roland f-120 comes in two classy finishes: Satin Black and White.

Piano numérique Roland F-120

Le nouveau piano numérique Roland F-120 possède un look minimaliste contemporain qui s’agencera avec n’importe quel décor. Muni du ­module de piano SuperNATURAL et d’un véritable piano à queue. Son interface d’utilisation vous permet de passer facilement d’une fonction à une autre. Son métronome, son enregistreur et sa fonction Twin Piano sont parfaits pour les leçons ou le jeu à quatre mains. Le Roland f-120, compact et léger, est offert en deux superbes finis, soit noir satiné et blanc.

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Korg SP-170S

Featuring a clean and simple design, the SP-170 was liked because it had a comfortable keyboard and a satisfying sound. The new P-170S, while retaining most of its predecessor’s features, has been made even easier to use by those who may be using a digital piano for the first time. The rear-mounted power switch and volume knob have been moved from the back to the front panel, while two new buttons, Sound and Piano Play, have been added. The first lets you select one of ten keyboard sounds. The second simply returns you to the basic piano sound. Other features include a natural feel keyboard, improved speaker quality, two headphone jacks, and damper pedal and music rest. Offrant un design simple et efficace, le SP-170 était apprécié parce qu’il avait un clavier confortable et un son satisfaisant. Le nouveau P-170S, bien qu’il conserve la plupart des caractéristiques de son prédécesseur, est encore plus facile à utiliser pour ceux qui utilisent un piano numérique pour la première fois. L’interrupteur et le bouton de volume, précédemment situés à l’arrière de l’instrument, ont été placés sur le panneau avant, tandis qu’on y a ajouté deux nouveaux boutons, soit Sound et Piano Play. Le premier vous permet de choisir l’une des dix sonorités de clavier. Le second vous ramène tout simplement à la sonorité de piano de base. Le P-170S comprend un clavier offrant une sensation naturelle, de meilleurs haut-parleurs, deux prises pour casque d’écoute, une pédale assourdissante et un lutrin.

www.yamaha.ca

Yamaha PSR-S650 Keyboard

Yamaha’s PSR-S650 arranger workstation offers all you need for performance and music creation. With the Voice & Style Expansion feature, players can make use of an ever-increasing selection of regional, ethnic, and ­traditional sounds and styles, all of which can be further expanded via FlashROM. The MegaVoice Technology brings a high level of realism by reproducing articulation, techniques, and performance of any instrument. Creating music with a keyboard-based workstation has never been this all-encompassing.

Clavier Yamaha PSR-S650

La station de travail d’arrangement Yamaha PSR-S650 offre tout ce qu’il faut pour la performance et la création musicale. La fonction Voice & ­Style Expansion vous permet de faire usage d’une sélection sans cesse grandissante de sonorités et de styles régionaux, ethniques et traditionnels, chacun pouvant être augmenté grâce à la mémoire Flash. La technologie ­MegaVoice insuffle un niveau élevé de réalisme en reproduisant l’articulation, les techniques et les particularités du jeu de tout instrument. La création musicale avec une station de travail centrée sur un clavier n’a jamais été aussi complète.

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www.yamaha.ca

Yamaha Mox 6 & 8 Synthesizers

According to Yamaha, the Mox series is the most powerful, mobile, and affordable Yamaha music workstation ever. Combining MOTIF technology with new USB computer integration technology, Mox synths have the exact same 1,270 sounds as the acclaimed MOTIF XS, covering a wide variety of music styles. The Performance Mode will let you to combine multiple voices and play them on one MIDI channel, allowing you to play dynamic layered sounds or solo along with drums and bass backing tracks. Other features include numerous effects, a built-in sequencer, and a USB plug, allowing you to use a single USB cable to integrate both audio and MIDI with your MAC or PC. The Mox 8 features an 88-key GHS keyboard, while the Mox 6 has a 61-key keyboard.

Synthés Yamaha Mox 6 & 8

Selon Yamaha, la série de synthétiseurs Mox constitue la station de travail audionumérique la plus puissante, mobile et abordable au monde. Combinant la technologie MOTIF à la nouvelle technologie d’intégration informatique USB, les synthés Mox utilisent les mêmes 1 270 sonorités qu’on trouve dans le fameux MOTIF XS, touchant ainsi à une grande ­variété de styles musicaux. Le mode Performance vous laisse combiner plusieurs voix et de les faire jouer sur le même canal MIDI, vous permettant de jouer plusieurs couches sonores de façon dynamique ou de jouer un solo sur des pistes de batterie et de basse. Parmi les autres caractéristiques, mentionnons les innombrables effets, le séquenceur intégré et la prise USB, vous permettant de travailler en tandem avec votre ordinateur. Le Mox 8 est muni d’un clavier GHS de 88 touches, tandis que le Mox 6 possède un clavier de 61 touches.

Roland RP301 Digital Piano

The Roland RP301 is a perfect entry-level digital piano for students and hobbyists alike. It is compact and offers realistic feel and sound. Designed with skill-building in mind, it is loaded with practice-friendly features, such as a metronome, ­recorder, and Twin Piano, making learning efficient and fun. The SuperNATURAL Piano engine ­delivers incredibly realistic sound and response, while the Ivory Feel-G keyboard is as natural as it gets. The RP301 is a very affordable and space-saving way to enjoy a grand piano in your home.

Piano numérique Roland RP301 .ro

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Le piano numérique RP301 de Roland est l’instrument d’entrée de gamme idéal pour les étudiants et les amateurs. Il est compact et offre une sensation et un son réalistes. Il comporte plein de caractéristiques pratiques pour la répétition comme un ­métronome, un enregistreur et la fonction Twin Piano, rendant l’apprentissage efficace et plaisant. Le module de piano SuperNATURAL produit des sonorités et une réponse très réalistes, tandis que le clavier Ivory Feel-G est des plus naturels qui soient. Voici enfin une occasion très abordable d’avoir un piano à queue chez soi.


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www.korgcanada.com

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Nord Stage 2

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Format : 4.625â€? xDEADENING 4.935â€? (1/8 Bleed)PANEL Écheance : 07/10/2010 FOR WALLS 1/3 CarreĚ .indd SOUND 1 MontĂŠ : 100% Couleur : CMYK

06/10/2010

Infographiste : AND CEILINGS Correction :

Myriam XXX

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N3

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PANNEAU D'INSONORISATION POUR MURS ET PLAFONDS

Having been awarded the 2011 MIPA Awards’ “Best Stage Pianoâ€?, Nord’s flagship Stage 2 keyboard should attract many keyboardists’ attention. Featuring premium organ, piano, and synth technologies, which, along with the Effects section, form three sections on the front panel, the Stage 2 is compatible with the Nord Sample Library and Nord Sample Editor for infinite possibilities. The Stage 2 HA88 and HA76 come with fully weighted Hammer Action keyboards, while the Stage 2 SW73 features a 73note Semi Weighted Waterfall keyboard. n Ayant gagnĂŠ le prix pour le meilleur piano de ­scène des 2011 MIPA Awards, le clavier Stage 2 du ­fabricant suĂŠdois Nord devrait capter l’attention de beaucoup de claviĂŠristes. PossĂŠdant des sonoritĂŠs d’orgue, de piano et de synthĂŠ Ă la fine ­pointe de la technologie qui, avec une section d’effets, forment trois sections distinctes sur le panneau avant, le Stage 2 est compatible avec la banque ­d’Êchantillonnages et l’Êditeur d’Êchantillonnages, offrant ainsi des possibilitĂŠs Ă l’infini. Les Stage 2 HA88 et HA76 sont munis de claviers Ă touches lestĂŠes, tandis que le Stage 2 SW73 a un clavier de 73 touches semi-lestĂŠes. n

w w w. s o n o p a n . c o m Available in building supply centers

Offert dans tous les centres de rĂŠnovations

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oland has historically reserved the Jupiter name for a synthesizer that houses all the technology they have to offer in a package for live performers. Roland has other lines of synths with different names and purposes, but Jupiter? That’s for their big league machines. This was true of the legendary Jupiter 8 in the 80s, and is still true today with the Jupiter 80. In 1981, the original Jupiter was jam-packed with cutting-edge analog technology maximized for live performance expression. A lot was expected of Roland when the Jupiter 80 was announced. Have they lived up to the legend? With its impressive size, stature and rugged build, the Jupiter wants to be touched and explored, and, thanks to its 800x480 touchscreen, so does the colour display. The 76-note synth keyboard action is standard fare and feels solid not spongy. Ok, enough boring stuff, let’s get nerdy and look under the hood! On the Jupiter, a Tone is the smallest unit of sound generation. A Tone can be either a SuperNATURAL Acoustic Tone model, or a SuperNATURAL Synth Tone. The former being one of a complex model of numerous standard acoustic instruments, and the latter consisting of three oscillators, each with their own filter, amplifier and LFO sections. Synth Tone oscillator waveforms can be either PCM samples or virtual analog models. Four Tones can be layered into a Live Set, with each Tone receiving its own choice of effect, and sharing a common reverb. Live Sets are in turn assigned to either the Upper or Lower keyboard part. Most Roland users will no doubt know that Upper and Lower needn’t inherently be a divided keyboard split, but can also be layered with one another. At this point, using nothing but synthesizer models could give you a sound that is twenty-four oscillators thick! But there’s more, in addition to the Upper and Lower parts there are also Solo and Percussion parts each of which can be assigned a Tone with their own effects. This makes a total of ten Tones available at one time, which, along with other performance settings, makes a performance patch that Roland calls a Registration – an unusual choice from organ terminology. The Jupiter can store 2,048 Synth Tones, 2,560 Live Sets and 256 Registrations. That’s kind of a lot. Roland have added a new level of realism to the game with ­Behavior Modeling, which mimics not merely an instrument’s tonal qualities, but the manner in which it is played. For instance, legato playing on string sounds affords a level of idiomatic playing previously seen only in expensive orchestra sample libraries, not a hardware synth. The Tone Blender feature enables simultaneous sweepable control of multiple ­assignable parameters from all four Tones in a Live Set allowing dramatic and ­expressive morphing changes in real time. An advanced arpeggiator with MIDI file importing and WAV/MP3 file playback system round out features that many gigging musicians will appreciate. So how does the Jupiter 80 sound? Honestly, pretty fantastic. Though it must be said that like many synths, the factory presets leave much to the imagination considering all the horsepower this keyboard contains. While there are several acoustic instruments among the factory patches that show off the machine well, I feel there could be more. Once a player is set up with the sounds they like, though, they’ll love playing the Jupiter. There is nothing else like it on the market.

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istoriquement, Roland réservait l’appellation Jupiter pour un synthétiseur qui comprenait toutes les technologies qu’elle possédait, regroupées en un instrument pour la scène. Roland produit d’autres gammes de synthés avec des noms et des buts différents. Jupiter ? C’est une machine pour les pros. C’était vrai dans les années 80 avec le légendaire ­Jupiter 8 et cela demeure vrai aujourd’hui avec le Jupiter 80. En 1981, le Jupiter original était rempli de technologies analogiques de pointe maximisées pour la performance. Il y avait beaucoup d’attentes quand Roland a fait l’annonce du J­ upiter 80. Ont-ils bien fait leur travail ? Avec ses dimensions impressionnantes, sa stature et sa construction robuste, le Jupiter demande d’être touché et exploré, tout comme son écran tactile couleur de 800 x 480. Le clavier synthé de 76 touches est standard et offre une sensation de solidité, pas spongieuse. OK, je vais cesser de vous ennuyer. Regardons ce qu’il y a sous le capot ! Avec le Jupiter, le Tone constitue la plus petite unité de génération sonore. Un Tone peut être soit une sonorité acoustique SuperNATURAL ou une sonorité de synthé SuperNATURAL. Le premier consiste en une simulation complexe d’un instrument acoustique, tandis que le second est formé de trois oscillateurs, chacun possédant son propre filtre, amplificateur et oscillateur sub-audio. Les formes d’onde d’un Tone synthé proviennent soit d’échantillonnages PCM ou de modèles analogiques virtuels. Quatre Tones peuvent être superposés en un Live Set, chaque Tone recevant sa propre sélection d’effets, tout en partageant la même réverbération. Les Live Sets sont ensuite assignés à la section ­supérieure ou ­inférieure du clavier. Ceux qui ont l’habitude d’utiliser les synthés Roland savent que ­« ­supérieur » et « inférieur » n’indiquent pas nécessairement une division du clavier, mais peut également vouloir dire que les sections sont superposées. De ce fait, n’utilisant que des sonorités de synthé, vous pourriez créer une ­sonorité composée de 24 oscillateurs superposés! Et il y a plus. En plus des sections ­supérieure et ­inférieure, il y a également les sections Solo et Percussion, dont chacune peut se voir assigner un Tone avec ses propres effets. Cela fait dix Tones disponibles à la fois, créant, avec d’autres réglages de performance, une sonorité de performance que Roland nomme Registration, emprunté de la terminologie de ­l’orgue. Le Jupiter peut mettre en mémoire 2 048 Tones synthé, 2 560 Live Sets et 256 ­Registrations. C’est énorme. Roland a ajouté un nouveau niveau de réalisme avec la technologie ­Behavior Modeling, qui imite non seulement les qualités tonales d’un instrument, mais la façon dont il est joué. Par exemple, les sonorités du jeu legato sur les cordes, qu’on retrouvait uniquement dans les recueils de sonorités pour orchestre très dispendieux, sont maintenant disponibles dans un synthé. La fonction Tone ­Blender permet un contrôle simultané de plusieurs paramètres assignables des quatre Tones formant un Live Set, permettant de produire des transformations sonores spectaculaires et expressives en temps réel. Notons en terminant le créateur ­d’arpège avancé, l’importation de fichiers MIDI et le système de lecture de fichiers WAV/MP3, de tout pour plaire au musicien actif. Donc, quelle impression le Jupiter 80 donne-t-il ? Honnêtement, c’est une machine fantastique ! Comme beaucoup d’autres synthés, les préréglages laissent beaucoup de place à l’imagination, d’autant plus que le Jupiter offre énormément de possibilités. Bien qu’il y ait quelques sonorités d’instruments acoustiques, ­démontrant bien ce que le synthé peut faire, j’ai l’impression qu’il pourrait y en avoir plus. Mais une fois que le claviériste a déterminé les sonorités qu’il aime, il adorera jouer le Jupiter. Rien d’autre sur le marché ne s’y compare.

Jupiter 80

banc d’essai

bench TEST


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es claviers ont une place spéciale dans le cœur de Yamaha. Même si Yamaha fabrique de tout, que ce soit des motocyclettes ou des bâtons de golf, n’oublions jamais que l’entreprise, qui a commencé en 1887 en fabriquant des orgues, a un logo arborant trois diapasons entrecroisés. Le CP1 de Yamaha est le piano de scène phare de la gamme CP actuelle qui ­remonte au piano de scène CP80 d’il y a longtemps. Tandis que le piano de scène original comportait des cordes et des marteaux, installés de façon très compacte avec un micro plutôt qu’une table d’harmonie, le CP1 va au-delà des ­pianos ­numériques standards contemporains à échantillonnages en faisant usage de la technologie Spectral Component Modeling, combinant les ­échantillonnages et la simulation. L’ensemble de sonorités comporte 17 types de pianos, y compris les pianos à queue S6B et CFIIIS de Yamaha, les pianos de scène originaux CP80 et 88, une variété de pianos électriques Rhodes et Wurlitzer, et même quelques variations de sonorités de piano électrique issues du synthétiseur classique DX7 FM. Avec une polyphonie maximale de 128 voix, même quelqu’un qui, comme moi, utilise abondamment la pédale d’assourdissement, n’arrivera pas à créer de manquements sonores audibles. Yamaha utilise son clavier de bois NW-STAGE sur le CP1, muni de ­touches lestées en ivoire de synthèse qui, selon moi, offrent une bonne sensation pour un piano de scène. La première fois que je l’ai essayé, il m’a fait pensé à un Wurlitzer, un peu plus léger, mais offrant la même sensation de solidité, sans souplesse excessive. La caractéristique la plus amicale est sans contredit le panneau avant, comportant un diagramme du piano logiquement illustré, le préamplificateur, l’effet de modulation, l’amplification, la compression et la réverbération. La mise en marche des effets est intuitive et simple. L’écran et les boutons qui y sont associés font également preuve d’une simplicité d’utilisation et je n’ai éprouvé ­aucune difficulté à parcourir les divers menus pour éditer les sonorités. En général, les pianos sonnent bien. J’ai trouvé que les sonorités de pianos à queue semblaient un peu trop présentes et claires, mais si l’on considère le fait que le CP1 est fait pour la scène, ces caractéristiques deviennent acceptables et même préférables. Au pire, cela vous permettra de ne pas vous faire enterrer par la guitare ! Je n’ai jamais été un amateur du CP80 original, ce qui peut être une question de génération, mais le CP1 reproduit ses sonorités très bien. ­Selon moi, les sonorités qui se démarquent le plus sont les Rhodes et les Wurlitzers. Je dois dire que la combinaison d’échantillonnages et de simulation est ­superbe. Cela crée un niveau de réalisme qui non seulement convainc l’auditeur, mais surtout le claviériste. C’est un sentiment que je ressens avec un bon nombre de ­sonorités; les subtiles ­nuances, comme celles des sonorités de relâchement des touches, sont particulièrement troublantes de similitude. J’ai commencé trouver le CP1 très plaisant lorsque je me suis mis à jouer avec les différents paramètres de simulation. L’ajustement de la position de frappe et de la raideur des marteaux permet un peu d’expérimentation et d’innovation sonore. C’est très bien, tout comme la possibilité de changer l’accordement en gamme non tempérée et l’option d’accordement étiré. Le CP1 n’a que deux points négatifs. Premièrement, à 60 livres, le CP1 n’est pas léger, même si ce n’est plus le poids du CP80. Deuxièmement, affichant un prix de 4 999 $, ce n’est pas le piano le plus gentil pour le portefeuille. Cela dit, si votre budget vous le permet, c’est certainement un modèle que vous devriez considérer. n

Yamaha CP1

eyboard instruments hold a special place in Yamaha’s heart. While Yamaha might make everything from motorcycles to golf clubs, there’s a reason the same company that started out in 1887 making reed organs has a logo comprised of three intertwining tuning forks. Yamaha’s CP1 is the flagship stage piano of the current CP line that harkens back to the CP80 stage piano of yesterday. While the original stage piano was a real strings and hammers piano, built remarkably compact with a built-in pickup instead of a soundboard, Yamaha’s latest offering goes ­beyond standard contemporary sample-based digital pianos by utilizing their Spectral Component Modeling technology – a combination of both sampling and modeling. The sound set features 17 different piano types including Yamaha’s own S6B and CFIIIS grand pianos, the original CP80/88 stage pianos, various vintage Rhodes and Wurlitzer electric pianos and even some variations of the classic DX7 FM synthesizer electric piano sounds. With a maximum polyphony of 128 voices, even massive amounts of damper pedaling by pedal-hogs like myself will not result in any audible voice-stealing. Yamaha uses their NW-STAGE keyboard on the CP1 with wooden synthetic ivory weighted keys that, to my taste, felt about right for a stage piano. When I first sat down to play it, I thought it felt much like a ­Wurlitzer. A bit lighter perhaps, but it had the same feeling of a solid key bed without any extra ‘give’. The friendliest feature by far was the front panel, which sports a logically laid out diagram of the piano, pre-amp, modulation effect, amp/­ compressor and reverb chain. Switching effects on or off in the chain is intuitive and pretty straightforward. The display screen and associated controller knobs are similarly straightforward and I had no difficulties paging quickly around the various menus to edit sounds. The pianos themselves all sounded good, for the most part. I found the grand pianos slightly forward sounding and bright, but given the live performance nature of the instrument that seemed within acceptable tolerances and, arguably, preferable. All the better to not get buried by the lead guitarist. I was never a fan of the sound of the original CP80 myself – though that may be a generational thing – but the CP1 certainly tracks it very well. For me, however, the standout sounds were the various Rhodes and Wurlitzers. I have to say that the combination of sampling and modeling is ­superb. There is a level of realism that goes beyond persuading the listener to persuading the player, and I felt that on many of the ­patches. Subtle nuances, such as the sounds of the key-releases, were ­particularly uncanny. The real fun started when playing with the various controls for the model parameters. Adjusting things like hammer striking position and hammer stiffness allow for some sound experimentation and innovation. Very nice. Also, the ability to change to a non-equal-tempered scale is ­appreciated, and the option for stretch-tuning is welcome. The CP1 has only two potential caveats. First, at 60 lbs., the CP1 isn’t light, though it isn’t a CP80 either. Second, and probably more important, at a street price of $4,999CDN, it isn’t light on the wallet either. Having said that, if it falls within your budget, definitely check it out as a possibility. n

By / Par : Graham Collins

Traduction : Jim Angelillo

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