TAEKWONDO ENFANT
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PRÉFACES
7 Roger PIARULLI Philippe BOUEDO Frédéric BARBERIS
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INTRODUCTION
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3LE TAEKWONDO MODERNE
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L’enseignant moderne
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La croissance
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Définition du jeu Quand utiliser le jeu ?
6L'ENFANT ET LE TAEKWONDO Les apports du taekwondo pour l’enfant Les qualités physiques de base Contrôle et maîtrise de soi Un sport et une philosophie
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4L'ENFANT DE 6 À 10 ANS 5L'ENFANT ET LE JEU
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LE CONTENU D’UNE SÉANCE
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1 • L'ÉCHAUFFEMENT Généralités Exercices types
44 44 46
2 • APPRENTISSAGE TECHNIQUE Généralités Exercices types
53 53 57
L’ E N F A N T E T L E TA E K W O N D O
SOMMAIRE
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3 • AMÉLIORATION TECHNIQUE Généralités Exercices types
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4 • RETOUR AU CALME Généralités Exercices types
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LE MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE
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Le matériel « traditionnel »
LE PASSAGE DE GRADE
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Introduction Le passage de grade Critères d’éligibilité au passage
10 LA COMPÉTITION
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Quels types de compétitions ?
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1EXEMPLE 1 D’UN CYCLE D’ENSEIGNEMENT
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Construire son cycle d’enseignement : une méthodologie
L’ E N F A N T E T L E TA E K W O N D O
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12 CONCLUSION
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13 BIBLIOGRAPHIE
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14 LES AUTEURS
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SOMMAIRE
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LA CROISSANCE ENTRE LA NAISSANCE ET L'ÂGE ADULTE, ON VA DISTINGUER 4 PÉRIODES
• La petite enfance, de la naissance au trentième mois environ (fin de la première dentition), où l'accroissement de la taille est d'environ 40 % et celui du poids d'environ 150 %. • La moyenne enfance, de 2 ans 1/2 jusqu'à 6 ans à peu près, correspondant à un ralentissement de la croissance. Elle débute au moment où s'achève la poussée des dents de lait et se termine quand débute la dentition définitive. • La grande enfance, de 6 ans aux premières manifestations de la puberté (environ 11 ans pour les filles, 13 pour les garçons). Caractérisée par une phase d'allongement rapide du squelette, entre 5 et 7 ans, suivie d'une phase moins rapide durant laquelle le poids augmente plus fortement. • L'adolescence, entre le début de la puberté et la fin du développement physique. C'est la période pendant laquelle le grand enfant acquiert les caractéristiques sexuelles, morphologiques et fonctionnelles de l'adulte. Nous allons donc nous intéresser à la période de la grande enfance. Période d'importants changements physiques et morphologiques chez l'enfant, mais avec des phases alternées d'accélération et de ralentissement au niveau notamment de la prise de taille et de poids.
LE COMPORTEMENT GLOBAL D'UN ENFANT DE 6 À 10 ANS
L’ E N F A N T E T L E TA E K W O N D O
• Il veut être le premier... être le préféré. • Il a besoin d’atmosphère de tolérance et de sécurité. • Il est crédule à la magie. • Il ne sait pas quand il faut s’arrêter et dépasse souvent les bornes. • Son énergie est tonique et diffuse, il est perpétuellement en mouvement. • Il ne faut pas l’aborder de front, mais lui laisser trois ou quatre chances d’obéir (compter,...). • Bavard infatigable, il pense à haute voix. • Il saute avec enthousiasme sur tout ce qui est nouveau. • Il réagit mieux à des mesures d’isolement qu’à la menace autoritaire. L ' E N F A N T, D E 6 À 1 0 A N S
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LES CARACTÉRISTIQUES OU LES BESOINS DE L’ENFANT
Le Taekwondo contribue au développement physique de l’enfant : amélioration de l’équilibre, de la vitesse, de la souplesse, de l’adresse, de la coordination, de la latéralisation, amélioration du schéma corporel, etc. Mais il contribue aussi à son équilibre psychologique, en améliorant la confiance en soi des plus timides et en canalisant les plus turbulents (régulation de l’agressivité). Il permet également d’améliorer la capacité de concentration.
D’UN POINT DE VUE PHYSIOLOGIQUE
ENDURANCE Malgré une bonne endurance, l’enfant se fatigue très vite car il se dépense de façon peu économique (l’effort prolongé est mal supporté). Dans l’entraînement de l’endurance, il faut donc tenir compte du fait que sa capacité anaérobie est faible : l’intensité et la durée doivent donc être adaptées. Le travail à des intensités maximales et sous-maximales ainsi que les changements de cadences (sollicitation de la capacité anaérobie) et les sprints intermédiaires ou finaux doivent être évités (dans le cadre d’un effort de longue durée). SOUPLESSE Les articulations sont souples et laxes (hyperlaxité ligamentaire). La souplesse est la seule forme de sollicitation qui atteigne son apogée avant 12 ans et qui régresse par la suite. Le travail principal de la souplesse doit donc se faire entre 10 et 12 ans car après les améliorations seront plus difficiles à obtenir.
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DÉFINITION DU JEU
Activité physique ou mentale, dénuée de tout intérêt matériel, à laquelle on se livre pour le seul plaisir qu’elle procure.
LE JEU EST UN OUTIL
Le jeu peut être utile pour aborder des techniques, pour l’acquisition de savoir-faire spécifiques. La signification du jeu est ici celle d’un moyen pour motiver l’élève à une fin extérieure à lui-même. L’activité ludique est donc un canal permettant de faciliter l’approche technique du mouvement, le plus souvent sportif.
LE JEU EST UN DÉRIVATIF
C’est un moyen utilisé à titre de détente. L’élève joue pour se distraire de l’effort qu’il a fourni ou pour se reposer avant l’effort qu’on va lui demander. Le dérivatif sera donc utilisé comme antidote de la fatigue, qu’elle soit intellectuelle ou physiologique. Par le dérivatif, l’organisme exprime le besoin de changement d’autant plus fort qu’il a été soumis à une pression intense, soit sur le plan de la vigilance, soit sur celui de l’effort musculaire. L’exercice dérivatif est alors une nécessité, et ce d’autant plus que l’élève est jeune.
Le jeu se distingue du sport qui intègre la notion d’entraînement d’efforts à répéter et par conséquent de contraintes.
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LE JEU ÉDUCATIF
C’est une activité qui possède les caractères du jeu et les mêmes propriétés, mais qui ne vient pas spontanément de l’enfant. Le jeu éducatif est proposé par l’adulte qui vise sélectivement un ou plusieurs facteurs se situant dans les domaines affectifs, cognitifs ou moteurs. Parfois le sport est un jeu en soi et l’enfant prend plaisir à le pratiquer (les sports de balle et/ou d’équipe). Mais le Taekwondo n’est pas un jeu et les techniques et la rigueur qui y sont associées peuvent rendre austères les cours dispensés. L’enseignant doit donc trouver le juste équilibre entre la rigueur nécessaire au perfectionnement technique et le jeu indispensable à la construction de l’enfant. L’enfant joue spontanément et le jeu tient une place essentielle dans son développement. Si l’on interroge un enfant pour savoir pourquoi il joue, il répond immanquablement: « c’est pour m’amuser ». C’est en ce sens que l’adulte classe le jeu comme étant opposé au travail. Le but d’un cours de Taekwondo n’est pas de jouer, mais d’apprendre. Néanmoins le but de l’enseignant est de rendre plus amusant ce qu’il fait faire pour maintenir et renforcer la motivation des enfants dans l’apprentissage du Taekwondo.
LE JEU EST UNE NÉCESSITÉ À LA CONSTRUCTION DE L’ENFANT
Chaque jeu offre des possibilités d’actions dans des situations très différentes, obligeant l’enfant à s’approprier des comportements divers et variés. Ce phénomène d’appropriation est nécessaire au développement de l’intelligence et de la sociabilité.
LE JEU EST UN MOYEN, UN PLAISIR D’APPRENDRE
Le jeu est un moyen de prendre du plaisir en apprenant, et ainsi d’entretenir l’attention et la motivation des enfants au cours de la séance et de la saison.
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Cela peut nous donner, par exemple pour la technique du dolyo tchagui, les critères suivants à valider de façon chronologique : 1- pivot de la jambe d’appui (prévention du risque d’une entorse du genou) ; 2- armer le genou vers le haut (on peut utiliser le vocable ciel pour les enfants) ; 3- dessiner dans l’espace une trajectoire circulaire ; 4- maintien de la garde pendant la réalisation du coup de pied et jambe de frappe tendue ; 5- frappe à une hauteur qui correspond au grade : les épaules ou encore la tête ; 6- réarmement et retour du pied à son point de départ.
ET CES MÊMES CRITÈRES PEUVENT AVOIR DIFFÉRENTS NIVEAUX :
Par exemple, toujours sur notre dolyo tchagui, pour un 8e keup on peut exiger un pivot de la jambe d’appui à 90 degrés au minimum alors que, pour la même technique et pour un 1er keup, nous allons exiger un pivot de la jambe d’appui à 180 degrés. Quelques exemples de critères d'observation : Grade (KEUP)
8e
6e
3e
1er
Dolyo tchagui
Pivot à 90°
Pivot à 180°. La garde est maintenue. Le pied revient à son Trajectoire circulaire. La frappe est à haupoint de départ. La technique est armée. teur des épaules. La frappe est à hauteur de la tête.
Alé makki
L’armement et la trajectoire sont respectés.
L’armement et la trajectoire sont respectés, l’autre poing est à la ceinture, le mouvement est précis.
Respect du diagramme.
La tête s’oriente avant Kihap à la fin. le corps. Les niveaux Le déroulement des des techniques sont techniques est complet. respectés. Le kihap est déterminé.
1er poumsé
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Le regard est fixe et droit pendant l’exécution de la technique.
L’armement et la trajectoire sont respectés, l’autre poing est à la ceinture, le mouvement est précis, les mouvements sont fluides. Les techniques sont fluides. Le candidat revient au point de départ.
LE PASSAGE DE GRADE
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La même démarche peut s’appliquer dans le cadre d’une évaluation du combat : Grade (KEUP) e
e
8
6
3e Utilise la jambe avant et arrière. Touche la cible identifiée.
1er
Utilisation des membres
Utilise les deux jambes.
Utilise les bras pour bloquer.
Tactique
Alterne l’attaque et la défense.
Laisse l’initiative à son Enchaîne les adversaire pour déplacements et frappe. marquer un point.
Utilise le contre et d’autres sous-rôles. Varie la hauteur des coups de pied.
Utilisation des techniques
Est capable de toucher le plastron de son adversaire.
Utilise les différents niveaux (plastron, tête).
Marque des points en utilisant différentes techniques.
COMMENT ORGANISER SON PASSAGE DE GRADE
Utilise les feintes.
Utilise les bras et les jambes.
On peut dire que deux grands axes se dessinent : L'examen : « traditionnel », avec toutes les épreuves se déroulant sur un temps donné. Le passage de grade en contrôle continu : moins répandu mais qui montre un intérêt certain, chaque moment permettant d’évaluer un aspect précis. Tous deux peuvent encore être déclinés de manières différentes.
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LE PASSAGE DE GRADE
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MOIS DE JUIN Séance
Thèmes
Objectif du cycle
Objectif de la séance
Déroulement de la séance
Révision membres supérieurs
Phase 1 : Jeu de l'épervier. Mime membres supérieurs. Phase 2 : Membres supérieurs sur cible et en kibon. Phase 3 : Étirements légers et bilan.
Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
Révision membres inférieurs
Phase 1 : Jeux d'équilibre - Mime membres inférieurs. Phase 2 : Membres inférieurs sur cible et en kibon. Phase 3 : Étirements légers et bilan.
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Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
Révisions des « formes »
Phase 1 : Jeu d'équilibre + « mémoire » Phase 2 : Ateliers selon le niveau, autocorrection. Phase 3 : Étirements légers et bilan.
S 57
Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
Révision du travail à deux
Phase 1 : Jeu du wagon + jeux en relais. Phase 2 : Han bon - Self - Kyeurougi. Phase 3 : Étirements légers et bilan.
S 58
Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
Révision générale
Phase 1 : Échauffement traditionnel. Phase 2 : Mises en situation, les enfants se jugent les uns les autres. Phase 3 : Étirements légers et bilan.
S 59
Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
Révision par ateliers
Phase 1 : Courses diverses et exercices. Phase 2 : Ateliers : formes - travail à eux - kibon. Phase 3 : Étirements légers et bilan.
S 60
Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
Passage de grade
Passage de grade
Préparation du passage de grade
Être capable de se présenter au passage de grade
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EXEMPLE D’UN CYCLE D’ENSEIGNEMENT