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<%=*>=%'" ?@A$%##+"B Pourquoi l’Ecosse? Cette question incessante nous a trotté dans la tête pendant toute la durée de notre voyage au même titre que cela nous semblait être la meilleure destination pour nourrir notre soif de découverte autant par l’histoire que par l’exploration de son patrimoine naturel. L’Écosse mérite de se faire connaître car on l’associe trop souvent à l’histoire de l’Angleterre qui, on peut l’affirmer, était depuis la nuit des temps ennemis jurés.
D’ailleurs, une blague écossaise relate très bien ce propos : Dieu créa l’Ecosse et son assistant lui dit « Dieu, ne pensez-vous pas être trop clément avec ces écossais ? Ils ont un pays magnifique, des paysages uniques dans chaque recoin, la mer de toute part ? Pourquoi autant de gratitude ? » Dieu répondit : « Attendons de voir qui je vais leur mettre comme voisin, et croyez- moi, ils auront de la tâche à l’ouvrage ! » Bien que très riche et très complexe, l’histoire de l’Ecosse n’est que très peu connue, on ne compte que quelques ouvrages relatant l’entièreté de celle-ci. Dans ce livre, je ne vous compterai pas l’histoire de l’Ecosse mais simplement quelques évènements notoires et quelques anecdotes sur des lieux que nous avons pu voir et visiter.
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ÎLE DE SKYE
FORT WILLIAMS
ÉDIMBOURG
GLASGOW
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Notre périple à Glasgow n’a été que très succinct, il nous aurait fallu plusieurs jours pour entrevoir toutes les facettes de la ville, ses différents quartiers et ses constructions architecturales modernes. Sa proximité avec le Loch Lomond et le parc des Trosach permet à la ville d’être un point de départ très intéressant pour vadrouiller. Toutefois, Glasgow reste très attractive comme ville, son caractère architectural est assez brouillon mais cela permet d’entrevoir les différentes époques, le long des streets et des lanes. La ville est la plus grande d’Écosse, 4ème ville européenne après Londres, Berlin et Paris. Son essor économique et culturel explose à l’époque des lumières écossaises : l’industrie est à son apogée et la bourgeoisie s’y installe. L’influence de la classe ouvrière reste très importante, promenez-vous dans les rues de Glasgow : il n’est pas rare de pouvoir croiser pécheurs, ouvriers au visage en-
fariné et fatigué. La ville est positionnée sur la Clyde, qui a aidé à l’essor de la ville. Glasgow regorge de secrets même s’il faut parfois chercher. Glasgow est aussi connue pour sa scène musicale, le rock, les pubs sont monnaie courante. De nombreux groupes internationaux ont vu jour à Glasgow, et cette ville reste ancrée dans la culture pop rock qui l’a fait naitre. Bien que souffrant d’une mauvaise image, Glasgow admet un caractère fort. En effet, en 1990, elle est élue capital européenne de la culture et neuf ans plus tard, capital de l’architecture et du design. En effet, les contrastes dans l’architecture sont flagrants, les nouvelles constructions comme le Clyde Arc et le nouveau musée des transports font revivre les bords de la clyde et la met en concurrence avec le bord de la tamise.
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De plus, Glasgow a connu le palmarès de Rennie Mackintosh (bien que plus important après sa mort) avec le Glasgow Style mais il est surtout un des acteurs principaux de l’art nouveau. Architecture, design d’intérieur et graphisme, cet artiste multitâche a laissé sa trace dans la ville. Tout d’abord son chef d’œuvre, la Glasgow School of Art, grand bâtiment en briques rouges décorées de toute part avec des pièces forgées. On y trouve aussi le phare du Lighthouse qui estmaintenant un musée de l’architec-
ture et du design dans lequel on trouve : une exposition permanente qui permet de voir le travail de l’artiste, des expositions sur l’architecture et pour les plus courageux une vue à 360° sur la ville. Pour les graphistes, Rennie Mackintosh laisse derrière lui des œuvres graphiques riches, des pictogrammes, comme la célèbre rose de mackintosh qui revient assez souvent dans les vitrines et ornements des bâtiments, mais aussi des typographies avant-gardistes.
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Le lighthouse qui veut dire littéralement « Le Phare », est un centre culturel et un musée du design et de l’architecture. C’est un lieu de culture intéressant pour ses différentes expositions, mais aussi pour l’exposition permanente sur Rennie Mackintosh, bien qu’assez simple, elle permet d’avoir une rétrospective rapide sur son travail. C’est Mackintosh qui a conçu ce phare, qui offre, après l’ascension de la tour, une vue à 360° de Glasgow ! Décoiffant, c’est un panorama des toits de la ville où le contraste entre les différentes architectures est encore plus marquant !
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St Mungo Cathedrale est une des seules cathédrales à avoir survécu à la reforme en Écosse, elle a été protégée par les habitants de la ville. Elle porte le nom du Saint protecteur de la ville : Saint Kentigern alias Mungo. On peut visiter sa tombe dans une crypte de la cathédrale qui est magnifique du point de vue des différentes architectures qui la composent. Ce quartier est historique, il regroupe celui de la vieille université et de la nécropole, sa visite au soleil couché est très appréciable !
La nécropole de Glasgow est en concurrence directe avec le cimetière du père Lachaise. Ce cimetière date de l’époque victorienne où Glasgow est la deuxième ville la plus importante du Royaume Uni, d’où ce cimetière qui représente la confiance et la richesse de cette époque. Bourgeois et bourgeoises écossais y trouvaient aussi leur dernière demeure, dans des caveaux familiaux. Grandes ornementations, statues de défunts, le cimetière tombe quelque peu en ruines, ce qui rajoute à l’atmosphère du lieu. La visite vaut le détour !
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L73"&5133!0M3"!N"?10M".733 A travers cette partie nous allons vous parler de la partie ouest de l’Ecosse ; plus précisément de Glasgow jusqu’au sud d’Inverness. Nous avons eu la chance de pouvoir faire une expédition dans cette zone, bien que trop rapide mais exceptionnelle pour les yeux. L’ouest de l’écosse, est la zone des «Central Highlands», pays des scotts et des picts, souvent envahit par les irlandais durant les siècles, d’où certaines similitudes entre écossais et irlandais. Mais, bien qu’à plusieurs reprises envahie, pillée, et détruite l’Ecosse a toujours su garder son intégrité. Cette zone géographique est en totale coupure avec la vallée de la clyde et le sud de l’écosse, que l’on appelle les Lowlands. Peuple anglicisé très tôt, et un peu plus docile que les highlanders, descendants des picts qui vivaient dans les montagnes, on les décrivait comme de grands hommes se peignant le corps (d’où pict, pour pigment) et vivant à moitié nu. Les lowlanders, à contrario, étaient donc plus «anglais», mais si
des querelles existaient fût un temps désormais l’Ecosse est unie et plus fière que jamais. Pour en revenir aux picts, les historiens ne savent que très peu de choses sur ce peuple mise à part qu’il est le peuple dont la présence, prouvée sur ces terres, est la plus ancienne. Ainsi ces terres commencent à devenir vallonneuses, le temps moins clément, et les paysages deviennent désertiques. La magie de l’écosse sauvage vous saute aux yeux. Un loch apparaît puis disparaît derrière la grandeur d’une montagne, elle-même tout de suite évanouie par l’arrivée d’une vallée traversée de part en part de nuages esseulés. Mais surtout, ne regardez pas la météo avant de partir dans les Highlands car il est dit que l’Ecosse est le seul pays où l’on peut voir les quatre saisons en une journée. La pluie sous forme de « shower » peut vous surprendre entre deux coups de soleil et ensuite vous souffler une rafale de vent à vous en arracher le kilt. L’écosse est capricieuse mais c’est un inconvénient qu’il faut savoir accepter pour profiter de la splendeur de ces paysages.
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Ainsi, nous avons commencé notre périple par le Loch Lomond, plus grand loch du pays, situé en plein milieu du premier parc naturel écossais. Un vrai poumon pour Glasgow car cela se situe à seulement 45 minutes de voiture. Cette zone est assez touristique bien que très protégée, on peut y pratiquer camping, ski nautique, bateau et bien sûr randonnée. Après cela nous verrons la vallée de Glencoe, lieu empreint d’histoire et d’actualité pour ensuite se rapprocher de Fort William et du Ben Nevis, plus haut pic de Grande Bretagne. Pour finir, nous avons rapporté quelques clichés du célèbre Loch Ness, dont la grande popularité fait de lui un lieu hautement touristique.
Les Highlands sont un univers complètement différent des Lowlands, mais bien qu’opposés ces deux territoires sont complémentaires car l’un est une plaine fertile qui a permis l’essor du pays tandis que l’autre est un enchevêtrement de montagnes, de beaux paysages rudes et sauvages empreints au romantisme, des reliefs hostiles recouverts de manteaux de tourbe non fertiles. Ces lochs profonds et ces côtes déchirées font des Highlands un territoire rêvé pour tout romantique dans l’âme. Les brumes envahissant les terres, les couleurs des glen changeant avec les saisons. Maintenant, on arrête de parler et on vous laisse savourer les images.
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La vallée du GlenCoe est célèbre plus pour son histoire que pour sa beauté, en effet, ce serait ici qu’une grande partie du clan Mc Donald fût massacrée par le clan Campbell à cause d’un retard sur l’allégeance qu’ils durent prêter au roi Guillaume III d’Angleterre. C’est aussi ici que fut tourné, plus récemment, le dernier James Bond : Skyfall. On écoute la bande originale à fond et on savoure !
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Nessie, ce fameux monstre marin ! Celui-là même qui créé l’affût en masse de touristes sur ce lac paisible. Vous l’aurez compris, impossible de passer à côté de la légende, l’effigie du monstre est partout ! C’est quelque peu déconcertant car il vole la vedette aux ruines du château de Fort Augustus et à l’histoire même de cette région. La traversée en bateau est paisible mais légèrement inutile. Cela n’enlève en rien la beauté de cette région, recouverte de conifères et au charme fou de ce loch qui n’en finit pas !
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A l’inverse de Glasgow, nous nous sommes beaucoup plus attardés à Édimbourg, heureuse capitale de l’Écosse. Cette ville, inscrite au patrimoine de l’UNESCO vaut le détour, surtout à la pleine saison où la ville est envahie par de nombreux évènements. La ville est construite de part et d’autre du château médiéval, demeure des rois d’Ecosse. Le centre d’Edimbourg est principalement pensé en deux quartiers. Tout d’abord Old town, qui englobe la partie la plus ancienne de la ville avec le château, ses églises et tous ses quartiers remplis d’histoire. Le Royal Mile est une rue qui traverse tout l’Old Town en partant du château jusqu’à Holyrood Place, où se trouve le château royal, lieu d’accueil de la reine Élisabeth, encore maintenant.Ce quartier déborde des deux côtés du château, ainsi la visite de la ville peut vite tourner à l’épreuve de force. Prévoyez donc de bonnes chaussures de marche ! Ainsi ce côté de la ville est totalement dépaysant, les constructions architecturales sont renversantes,
entre églises médiévales, monuments, statues ou simplement les échoppes des magasins sont un régal. Un dépaysement total, un délice pour les curieux car nombreuses sont les visites guidées, théâtralisées ou non, qui vous font descendre dans les coins de la ville les plus farfelus et qui parfois admettent des histoires macabres et loufoques. Les amateurs de fantômes seront ravis car plusieurs lieux attestent en avoir ! Puis il y a le quartier New Town qui date de l’époque Georgienne, construite sur un plateau en contrebas du château, on apprécie ses squares et les places que l’architecture permet. New Town donne à voir un tout autre paysage, il nous plonge dans une autre époque en quelques minutes seulement. Ce quartier est plus à même de vous offrir l’endroit rêvé pour une après-midi shopping ou gastronomique. Vous l’aurez remarqué, on a vraiment préféré Old Town !
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Édimbourg est une ville pittoresque, unique en son genre. Son architecture est incroyable et cela s’explique par son histoire. Walter Scott, natif d’Edimbourg l’appelait l’impératrice du nord. Son caractère unique s’explique par la richesse de ses monuments qui ne sarrète pas au château (que nous n’avons pas visité car trop touristique et bien trop cher!). Tout d’abord commençons par le château, édifié à partir du XIème siècle, il est le lieu de beaucoup d’évènements historiques. Entre décapitation, guerre, il devient prison, garnison puis demeure royale; c’est un lieu stratégique dans le conflit anglo-écossais. On peut aussi parler de St Giles Cathédrale, célèbre église abritant confidentiellement l’ordre du chardon. On peut voir dans une crypte secrète, le lieu de réunion des chevaliers de l’ordre de la jarretière. Ou encore, le palais d’Holyroodhouse, demeure de la reine encore de nos jours, est un palais datant du XVème siècle. La liste est longue, très longue et les monuments font office de décors, si vous vous aventurez lors de la période des festivals, car en plus de l’ambiance médiévale, les animations de rue vont vous enchanter : entre cornemuse, théâtre et musique.
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Nous sommes d’accords pour dire que l’Ecosse est accablée d’une météo exécrable, mais comme nous l’avons vu, ces fiers écossais savent donner la chaleur de vivre et cela se ressent par les nombreux évènements que compte le petit pays du nord. En effet, rien que pour la période du mois de Juin au mois d’Août, on compte 5 festivals : -Edimbourg military Tatto Festival : Une grande estrade est construite devant le château d’Edimbourg sur lequel un spectacle militaire est présenté tous les soirs pendant 3 semaines qui se termine par l’illumination du château par un feu d’artifices. -The Fringe : Festival d’arts de rue que l’on peut comparer au festival d’Avignon. -L’Edinburgh international Book festival -Le festival international d’Édimbourg mêlant représentations musicales, théâtrales, chorégraphiques dans toute la ville. -Le festival de Jazz&Blues
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Édimbourg coiffe son volcan d’un château tel un bijou ! Un bijou très cher et très visité et cela nous a quelque peu refroidis ! Bien que nous n’ayons pas visité le dit château de fond en comble, nous vous conseillons de forcer l’entrer jusqu’à la limite de la gratuité qui est indiquée très clairement ! Ce château est une ville à lui-même, on peut y visiter plusieurs bâtiments, une chapelle, le musée de la guerre, les prisons et surtout les joyaux de la couronne.
Le château est au centre du Military Tattoo car tous les soirs devant ses portes un spectacle militaire a lieu. Très prisé, réservez vos places à l’avance ou sinon faites comme nous, au petit bonheur la chance : notre fenêtre donnait sur le château. Ainsi, sans voir le spectacle on peut apprécier les jeux de lumière, les choristes et surtout le feu d’artifices qui embrase le château chaque soir à 23h ! Un spectacle inlassable !
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En 1856, un policier d’Edimbourg qui était toujours accompagné de son chien Bobby mourut. Après sa mort, ce très cher Bobby, veillait sur sa tombe chaque jour ; excepté à 13h, celui-ci allait toujours chercher à manger au restaurant où son cher maitre allait se nourrir. Il continua son rituel pendant 14 ans, personne ne réussit à adopter le petit chien qui ne voulait rien d’autre que de garder la
tombe de son maitre. A sa mort, une statue grandeur nature fut érigée en la mémoire de ce chien dévoué, qui donna le nom à ce quartier de la ville. Encore de nos jours, cette statue est la plus photographiée de la ville.
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Ce musée du whisky est très bien ficelé, on vous propose une visite interactive dans votre langue d’une distillerie accompagnée par le fantôme du directeur de la distillerie lui-même ! Il navigue de tableau en tableau vous expliquant tout sur la fabrication de la boisson fétiche nationale. Par la suite, une hôtesse vous présente, de façon plus théorique, les différentes régions d’Ecosse qui distillent le whisky, cet exposé se finit par une dégustation du whisky de votre choix dans une pièce présentant la plus grande collection de whisky du monde.
Comment rater ce lieu ? Célèbre pour avoir accueilli l’auteure aussi connue d’Harry Potter, J.K Rowling. C’est dans cet établissement qu’elle a imaginé les fondements de l’univers de son héros. Pas très étonnant : lorsque l’on jette un coup d’œil par la fenêtre, il est impossible de faire la différence entre le château d’Edimbourg et l’école de Pouddlard ! Ce café est un lieu de pèlerinage pour les fans de l’univers d’Harry Potter ; faites un tour aux toilettes et vous pourrez admirer les témoignages des fans qui recouvrent les murs ! Très sympa, le café et les cheesecakes sont parfaits !
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Mais que se passe-t-il ? Aussitôt arrivés dans la ville, pas moyen de trouver quelqu’un pouvant nous indiquer la direction à prendre ! En effet, The Fringe fait venir de toute l’Angleterre des jeunes qui souhaitent faire connaître leur spectacle ou alors qui viennent profiter des spectacles ! De toute part on vous donne des flyers, on vous invite à des spectacles gratuits. On a été charmés par un groupe de jeunes humoristes qui nous a conduits au sous-sol d’un
pub. L’accent écossais qui est parfois difficile à comprendre ne nous a cependant pas empêchés de rire. Ce festival permet de rencontrer dans la rue des personnes excentriques et troupes d’artistes en tout genre, la ville est vivante, accueillante, ça bouillonne de talents ! Les concerts de rue sont monnaie courante ! On pouvait même déguster un verre de Bru bien fraiche, ce célèbre soda écossais qui est plus consommé que le coca cola, dans une église qui accueillait un concert ! The Fringe, on valide ça vaut tous les monuments de la ville.
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L’île de skye nous avait séduits par sa grande accessibilité. En effet, il est possible de s’y rendre par bateau mais aussi par voiture grâce au pont construit dans le sud de l’île. L’île des brumes comme on l’appelle, est donc la plus grande des îles des Hébrides intérieurs mais aussi l’île la plus touristique. Bien desservie en bus, cela la rend accessible aux vadrouilleurs les plus aguerris, cependant l’île ne compte que quelques villes très peu peuplées donc il faut vraiment anticiper son arrivée si vous ne voulez pas vous retrouver dans une lande perdue dans la brume. L’île a été occupée par les Norvégiens jusqu’au XIIIème siècle, elle fut ensuite repeuplée principalement par des fermiers et pêcheurs. Désormais, l’île compte vingt fois plus de moutons que de population. Constat triste de l’industrie du Royaume Unie qui a contraint ses habitants à quitter l’île afin de favoriser l’élevage pour l’industrie du textile. Beaucoup d’Highlanders ont immigré aux États-Unis ou en Australie mais ce n’était pas la première fois que les highlanders subissaient la politique rude du gouvernement. En effet, le territoire des Highlands a toujours eu un statut particulier car ces terres éloignées et très peu peuplées, dut au climat et à la situation géographique, les coupaient de la vallée de la Clyde. L’Écosse a eu beaucoup de mal à imposer son autorité sur ces terres très longtemps régies par le système des clans, qui respectaient donc les lois fraternelles imposées par ceux-ci. Les nombreux massacres et batailles entre clans n’ont jamais pu être contrôlés par la justice
écossaise. Pourtant lorsque Bonny Prince Charly en 1746, descendant de la ligne de Jacques II d’Angleterre, échoue dans son coup d’Etat, les highlanders l’aident à s’échapper et le protègent. Cela donnera à cette région une lourde sanction : interdiction pendant de longues années d’utiliser la cornemuse, de porter le kilt et le tartan qui sont chers aux Highlanders. L’île de skye est remplie de merveilles, l’Ecosse à l’état pure ! L’île des brumes nous donne ses plus beaux paysages qui alternent entre landes colorées et tourbières, falaises vertigineuses et côtes basses. Ces reliefs vertigineux sont déconcertants, les nuages se baladent comme perdus dans ce paysage parfois apocalyptique, parfois paradisiaque. Des cascades naturelles, des montagnes stériles, le phare naturel de Neist point, la plage de coraux de Dunvengan; Skye regorge de merveilles de la nature ! Soyez préparés s’il vous vient l’idée de vous y aventurer car bien que très touristique dit-on, ses routes sinueuses sont à sens unique, la conduite doit donc être conviviale et surtout maitrisez votre marche-arrière ! De plus, le bétail circule librement dans l’île, ce sont donc des milliers de moutons susceptibles de se jeter sous vos roues ! Nous y avons passé cinq jours est cela nous a paru trop court bien que très suffisant pour parcourir cette petite île de long en large. L’île de Skye vous accueille sur la terre du clan Mc Leod, son histoire et ses légendes naissent de la brume et des crépuscules rougeoyants.
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Que la nature est belle ! L’été en Écosse,ces petite bêtes sévissent surtout dans les zones proches de l’eau, îles et lochs… Il n’est pas rare de voir de grands feux qui laissent échapper de grands nuages de fumée. Les écossais ne sont pas fous mais ils essaient d’éloigner les horribles midges, infectes petits moustiques qui sans crier gare vous piquent. Leurs piqûres assurent de belles démangeaisons et de belles plaques rouges. Prévoyez d’acheter sur place
une lotion spéciale, celles que l’on trouve en France sont trop faibles pour ces bestioles voraces. Mais on a survécu donc n’ayez pas peur, même si elles attaquent autant le visage que le reste.
Les Hébrides sont des îles au nord de l’Irlande, d’où une météo pas très clémente. Mais si nous devions qualifier le temps, nous le qualifierions de totalement schizophrène ! Le matin peut être couvert de brume pour laisser apparaître un soleil suffoquant, propice à une belle randonnée direction la plage, mais non, deux heures plus tard ce sont des pluies torrentielles qui vous accueillent une fois arrivés à la mer. Soyez prévoyants et surtout n’espérez rien, c’est comme ça et pas autrement.
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Pour vous éviter une dépense inutile, préférez continuer la route du château pour rejoindre la plage de coraux un peu plus au nord. Une randonnée de 45 minutes vous guide vers cette plage paradisiaque ! De plus, soyez vigilants en scrutant la côte car de nombreux phoques font bronzette ! Ce côté de l’île est très agréable pour son coté vallonneux qui rend les côtes plus accessibles.
Ce château qui ne donne pas gratuitement son accès, est une visite fortuite car c’est un château assez petit, bien que l’on puisse voir des reliques du clan Mc Leod, comme la corne de Dunvegan, une corne que chaque membre masculin du clan se devait de boire cul sec le plus rapidement. Mais les jardins sont peut-être plus agréables à visiter. La ville de Dunvegan est assez importante et vous propose aussi une randonnée à travers la forêt pour relier une ancienne église en ruines à la nouvelle église, panorama sur la ville, promenade agréable en perspective !
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Le mouton n’est pas votre ami. Il veut votre mort car petits français non expérimentés dans la conduite à gauche, ne veulent en aucun cas tuer un petit mouton écossais qui, il est vrai, pourrait remplir largement leur assiette de baroudeur bien vide. Mais si vous voulez vivre l’expérience, soyez vigilants, ces animaux déboulent de tout sens et vous ajoute au stress de la voiture qui arrive en face, une nouvelle angoisse qui peut vous précipiter dans le vide. Cette expédition nous l’a surtout rappelé, vu l’altitude !
Neist point est un phare naturel qui accueille un vrai phare. Ce lieu vaut la route périlleuse qu’il impose. La montée est rude et plus vous vous approcherez plus le spectacle sera éblouissant. Vous vous sentirez réduit à la taille d’un microbe par rapport à cet immense phare naturel. De ce point, on peut observer les Hébrides extérieures ; les rayons du soleil avec les variations des nuages créent un spectacle de lumière merveilleux. Ce joyau naturel est le paysage le plus impressionnant que nous avons pu voir durant ce voyage.
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Ce train a été utilisé pour incarner le fameux Pouddlard Express qui mène les apprentis sorciers à leur école favorite. D’ailleurs, plusieurs groupes de fanatiques étaient déguisés en personnages du roman. On sourit et on savoure, car intérieurement nous sommes toujours des enfants et Harry Potter un ami. Le train passe donc sur le célèbre viaduc que l’on voit dans chaque film, à ce moment précis tout le monde se presse à la fenêtre pour pouvoir immortaliser l’instant.
Pour quitter l’île de Skye nous avons donc pris le Jacobite Steam train, un des plus beaux voyages en train à vapeur en Europe. Ce train à vapeur est une expérience à lui seul. Un cri retenti, la fumée envahit le quai (et les cabines !) et nous voilà partis ! A travers les lochs, les falaises, les ponts, ce voyage est paradisiaque, on se laisse porter par le bruit de la locomotive et on apprécie le paysage ! Un moment de bonheur qui achève notre voyage malheureusement, mais l’Écosse nous reverra !
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