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Quels sont les points d’attention de cas de travaux en hauteur
from ElectroVision 2020 nr 6 - FR
by NELECTRA
Lors de travaux en hauteur, un installateur a besoin d'équipements de travail. Il s’agit notamment d’élévateurs à nacelle et d’échafaudages (roulants), mais aussi de simples échelles. Dans cet article, nous allons nous pencher sur ces équipements de travail pour le travail en hauteur et le déplacement de personnes, de matériel et de matériaux.
Quelle est la législation applicable ?
Le but n’est pas de tout aborder en détail, mais d’attirer votre attention sur le fait qu’en cas de grave accident du travail, l’inspecteur en charge de son examen vous posera une foule de questions. Soyez donc bien informé(e) et bien documenté(e). Les documents suivants s’avèreront certainement utiles :
Utilisation d'équipements de travail à l’intérieur et à l’extérieur de l’exploitation (des exploitations)
SPF ETCS
AR du 12 août 1993 concernant l'utilisation des équipements de travail. AR du 4 mai 1999 concernant l’utilisation d’équipements de travail mobiles. AR du 4 mai 1999 concernant l'utilisation d'équipements de travail servant au levage de charges. AR du 25 janvier 2001 concernant les chantiers temporaires ou mobiles. AR du 31 août 2005 relatif à l'utilisation des équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur.
Plan par étapes
Analyse des risques pour sélectionner le bon équipement de travail pour réa-liser des travaux en hauteur Analyse des risques « soulever et porter » L’installation de chantier électrique AR installation électrique exploitation(s) disponible ?
Exigences et documents
Plan influences externes / fiche de poste de travail / facteurs environnemen-taux et agents physiques Inventaire des équipements de travail et EPI Cartes d'instructions de sécurité Manuels d’entretien et d'instruction Certificats CE Dossiers Travaux en hauteur (analyses des risques pour travaux en hauteur) Levage de charges Lieux de travail mobiles Rapports de mise en service équipements de travail Évacuation et éclairage de secours Certificats médicaux Contrôle de sécurité Plans d'évacuation, prévention incendie
Listes de vérification
Liste de vérification échelles Liste de vérification échafaudage roulant Liste de vérification élévateur à nacelle
Hiérarchie des mesures de prévention pour les travaux en hauteur : élévateur à nacelle, élévateur à ciseaux (location), échafaudage, échafaudage roulant (propres ET et personnel formé), échelle et escabeau.
Élévateur à nacelle ; élévateur à ciseaux
1. Limitations opérationnelles
- qualification des travaux durée
Nombre de jours
Différents travaux
Nombre de personnes - accessibilité du lieu de travail - possibilités de montage
2. Mesures techniques de sécurité
- exécution de tâches à risques forer couper polir - application de forces - portée - risque utilisation d’un autre ET
3. Mesures économiques
- accessibilité du projet - frais de transport - frais de montage-
Échafaudage ; échafaudage roulant
1. Limitations opérationnelles
- qualification des travaux durée
Nombre de jours
Différents travaux
Nombre de personnes - accessibilité du lieu de travail - possibilités de montage
2. Mesures techniques de sécurité
- exécution de tâches à risques forer couper polir - application de forces - portée - risque utilisation d’un autre ET
3. Mesures économiques
- accessibilité du projet - frais de transport - frais de montage
Échelle ; escabeau
1. Limitations opérationnelles
- qualification des travaux durée
Nombre de jours
Nombre de travaux
Nombre de personnes - accessibilité du lieu de travail - possibilités de montage
2. Mesures techniques de sécurité
- exécution de tâches à risques forer couper polir - application de forces - portée - risque utilisation d’un autre ET
3. Mesures économiques
- accessibilité du projet - frais de transport - frais de montage
Attention ! Ces éléments proviennent de la législation sur la politique de santé et de sécurité au travail des Pays-Bas et ne sont pas obligatoires en Belgique, mais nous les avons repris car, après un grave accident du travail, l’inspecteur en charge de l’enquête vous demandera de prouver que l’équipement de travail utilisé était le bon. Vous ne pourrez le faire qu’en apportant une réponse aux éléments des cadres ci-dessus, qui vous aideront à prendre une décision fondée. Pour les travaux en hauteur, vous devriez toujours appliquer et documenter ce procédé. Vu que le travail avec un élévateur à nacelle (ou sa location) est plutôt exceptionnel, nous allons nous limiter à l'échafaudage roulant, à l’échelle et à l’escabeau.
L’échelle n’est pas un poste de travail
La Loi sur le bien-être stipule comme point de départ que l’échelle n’est pas autorisée comme poste de travail lorsqu’un autre équipement de travail plus sûr peut être utilisé. Pour la plupart
des activités, d’autres équipements, comme un échafaudage fixe, un échafaudage roulant ou un élévateur à nacelle, sont plus sûrs. Parfois, l’utilisation de ces moyens n’est pas possible. Par exemple, lorsqu’il n’y a pas assez d’espace pour placer un échafaudage ou lorsque la présence d’un élévateur à nacelle sur la chaussée induit des situations dangereuses sur la route. C’est à vous, en tant qu’employeur, qu’incombe la responsabilité d'évaluer la situation de travail et de déterminer si une échelle doit être utilisée.
En toute sécurité sur une échelle
La responsabilité liée à l’utilisation d’une échelle ou non vous revient à vous, en tant qu’employeur. Mais le travailleur est également responsable de son utilisation sûre. Quiconque doit travailler sur une échelle doit faire attention à la sécurité, car les accidents (chutes) sur une échelle sont encore trop nombreux(ses). Le tableau suivant reprend quelques directives dont le travailleur doit tenir compte. Avant de se mettre au travail, le travailleur doit toujours s’assurer que l’échelle est en bon état. L’échelle doit en outre être bien placée et fixée.
Il s’agit également d’éléments provenant de la législation sur la politique de santé et de sécurité au travail des Pays-Bas, et non pas de la législation belge, mais ils nous permettent d'évaluer l’usage sûr d'une échelle ou d'un escabeau. L’utilisation sûre d'une échelle est une responsabilité qui incombe aussi bien à l’employeur qu’au travailleur.
Échafaudage roulant
Un échafaudage roulant est un équipement de travail pour des travaux temporaires en hauteur composé d’éléments reliés de manière à créer des postes de travail en hauteur
En toute sécurité sur une échelle
activité Hauteur
À quelle hauteur se trouvent vos pieds ?
Temps sur l’échelle par projet
Quelle est la durée totale du travail sur l’échelle pendant toute la durée du projet ?
Temps sur l’échelle par personne Pendant combien d’heures au total devez-vous vous placer sur l’échelle pour effectuer le travail ? Force
Avec quelle force devez-vous pousser ou tirer, p. ex. forer ?
Portée
Quelle portée devez-vous atteindre pour effectuer vos tâches ? mesure
<5 m
5 - 7,5 m
> 7,5 m
< 2 heures
2 - 4 heures
> 4 heures
> 1 heure
< 50 N
50 - 100 N
> 100 N
< 1 longueur de bras > 1 longueur de bras échelle ou pas d'échelle
Échelle possible Concertation entre le dirigeant et le travailleur Échelle interdite
Échelle possible Concertation entre le dirigeant et le tra-vailleur Échelle interdite
Échelle interdite
Échelle possible Concertation entre le dirigeant et le tra-vailleur Échelle interdite
Échelle possible
Échelle interdite
et à rendre l’accès à ces postes possible. Il est pourvu de roues qui peuvent pivoter ou non, qui sont protégées contre le détachement et qui sont équipées d’un frein ou d’un dispositif de blocage. De manière générale, les échafaudages roulants sont utilisés pour des travaux de maintenance et de montage en hauteur. Les échafaudages roulants peuvent être de formes diverses et sont généralement conçus en aluminium.
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Réglementation belge
Les échafaudages roulants doivent répondre aux dispositions du titre 5 relatif aux équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur du livre IV du code du bien-être au travail. • Pour chaque échafaudage roulant, un « dossier échafaudage roulant » doit être mis à disposition. Il inclut : - Une note de calcul - Des instructions de montage - Des instructions pour les utilisateurs et des plans de montage • L’art. IV.5-11-§6 du code relatif aux équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur contient par ailleurs deux mesures de prévention essentielles pour les échafaudages roulants : - L’échafaudage roulant doit être sécurisé contre tout déplacement inopiné. - L’échafaudage roulant ne peut être déplacé lorsque des travailleurs s’y trouvent, à moins que l’échafaudage roulant ne soit spécialement conçu à cet effet et que la sécurité des travailleurs ne soit pas compromise.
Normes européennes
La norme NBN EN 1004 Échafaudages roulants de service en éléments préfabriqués - Matériaux, dimensions, charges de calcul et exigences de sécurité et de prestation, contient les exigences de conception pour des échafaudages roulants de maximum 12 mètres de hauteur (pour un usage intérieur) ou de maximum 8 mètres de hauteur (pour un usage extérieur). L’on entend par hauteur : du sol au plancher de travail le plus élevé. L’on entend par intérieur : pas exposé au vent. En cas de dépassement des dimensions susmentionnées, cet échafaudage roulant ne répond plus aux exigences techniques de la norme NBN EN 1004 et une note de calcul spécifique doit en tout cas être rédigée.
Risques
Un échafaudage roulant présente l’avantage de pouvoir être monté et déplacé rapidement, mais ces caractéristiques induisent également des risques d’accident. Pour que les échafaudages roulants restent facilement maniables, le poids et les dimensions transversales sont réduits autant que possible. Si l’on y ajoute un mauvais usage, un mauvais montage, des parties défectueuses ou du personnel mal formé, il existe quelques risques spécifiques liés aux échafaudages roulants tels que : • chute de hauteur de personnes lorsqu’elles montent ou descendent de l’échafaudage ou lorsqu’elles y travaillent ; • chute de personnes suite à une ouverture dans le plancher de travail ; • déplacement involontaire de l’échafaudage lorsque les roues ne sont pas bloquées ; • chute d’objets suite à l’absence de plinthes ; • effondrement de l’échafaudage roulant dû à la surcharge ; • renversement de l’échafaudage roulant dû à un manque de stabilité. • …
Mesures de prévention
• L’échafaudage roulant doit répondre à la norme NBN EN 1004 et doit, pour répondre à cette norme, être monté conformément aux instructions de montage du fabricant.
La personne compétente pour l’utilisation doit veiller en tout temps à ce que l’échafaudage roulant soit et reste conforme aux instructions de montage.
En complément et en particulier : - avant de (re)mettre l’échafaudage roulant en service ; - après chaque interruption de travail prolongée ; - chaque fois que la stabilité a pu être compromise (par exemple après des modifications).
• Montage : - Le sol est plat et résistant, il n’y a pas de trafic, d’obstacles ou de câbles électriques à proximité et les roues sont bloquées. - Pour garantir la rigidité et la stabilité, l’échafaudage roulant est mis de niveau, équipé de stabilisateurs et monté et ancré conformément aux instructions de montage du fabricant. • L’accès à l’échafaudage roulant doit se faire par l’intérieur (paliers avec garde-corps conformément à la méthode de montage du fournisseur). • Les planchers de travail sont aménagés pour effectuer des travaux légers jusqu’à une charge de travail de maximum 150 ou 200 kg/m² et avec une largeur minimale de 0,60 m. • La plateforme, qui sert de plancher de travail, est pourvue de garde-corps (voir ci-après) et de plinthes ; elle est également dépourvue d’ouvertures, sécurisée et dégagée.
Dossier échafaudage roulant
Un échafaudage roulant doit être utilisé conformément aux instructions du fabricant. Ces instructions et plans de montage doivent être présents sur le chantier et rester à la disposition des travailleurs qui doivent les consulter pour le montage et l’utilisation de l’équipement de travail : des instructions pour le montage, le démontage de l’échafaudage roulant, accompagnées d’un plan de montage qui permet de remédier aux risques afférents. Ces manuels et plans peuvent être établis en interne par la personne compétente pour le montage (cf. ci-après). Dans la pratique, il est cependant plus simple et conseillé de demander ces documents au fournisseur lors de l’achat ou de la location de l’échafaudage. Lorsqu’un échafaudage est utilisé par un entrepreneur qui ne l’a pas monté lui-même, l’entrepreneur qui a effectué le montage doit fournir la note de calcul, les manuels et les schémas à l’entreprise utilisatrice.
Formations des personnes compétentes
Tous les travailleurs qui doivent travailler sur un échafaudage roulant (utilisateurs) et qui doivent monter, démonter ou transformer un échafaudage roulant (monteurs), doivent avoir suivi une formation spécifique pour ces tâches. Ces formations peuvent être données en interne ou confiées à des institutions spécifiques. L’employeur doit, à son tour, démontrer que le contenu de la formation satisfait bel et bien aux exigences des dispositions du titre 5 « Équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur » du livre IV du code.
Contactez notre conseiller Nelectra pour tout complément d'information
Freddy Steenackers
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La Commission européenne permet l’aménagement de la première batterie de quartier dans notre pays
Au milieu de cette année, la commune de Oud-Heverlee a accueilli la première batterie de quartier belge. Un projet prestigieux qui a pu voir le jour grâce au soutien de la Commission européenne. Nous avons rencontré la force motrice qui se cache derrière cette expérience : Leen Peeters, du bureau d'ingénieurs de Louvain Th!nk E.
La batterie se trouve dans l’Ophemstraat, au cœur d'un quartier où les panneaux solaires sont nombreux. Certains habitants conduisent également une voiture électrique qu'ils doivent recharger fréquemment, et un quart se chauffent à l’électricité. Dans ces conditions, le réseau électrique désuet est souvent surchargé. La batterie de quartier doit stocker le surplus d'énergie solaire produite en journée. Elle peut être utilisée lorsque les utilisateurs rentrent à la maison le soir. Leen Peeters nous donne une explication simple : « Si l’on compare l’électricité au trafic, les câbles peuvent être assimilés aux routes : un gros câble est comme une autoroute à plusieurs bandes. Lorsque l’énergie solaire est abondante, en journée, il y a par moments un ‘trafic’ important sur les petites routes régionales. La batterie de quartier joue alors un rôle de grand parking, où les voitures se stationnent jusqu’à ce qu’il y ait à nouveau de la place sur la route ».
Concrètement, plusieurs habitants de l’Ophemstraat étaient confrontés à des appareils électroménagers endommagés. Si le voltage dans le réseau diverge lors des moments de pic, cela peut marquer la fin de vie des appareils électriques. Ensuite, une sécurité est activée et les panneaux solaires tombent en panne.
De nombreuses possibilités d’applications
Ce quartier a été choisi comme quartier pilote car une importante quantité d’énergie verte y est produite et que la surcharge du réseau est un réel problème. Le but n’est donc pas d'équiper tous les quartiers d’une telle batterie à l’avenir, car son prix n’est pas des moindres. Dans le cas de Oud-Heverlee, il est question d'une somme oscillant aux alentours de 80 000 euros.
« Une batterie d'une telle ampleur n’est pas utile partout, mais de nombreuses applications sont possibles. ».
« Une batterie d'une telle ampleur n’est pas utile partout », explique Leen Peeters. « Mais les applications possibles sont légion. Songez par exemple aux circonstances temporaires, lorsqu’une ligne électrique spécifique doit être scindée ou renforcée, mais ne peut l’être directement en raison des circonstances : une batterie de quartier de ce type a alors une fonction temporaire claire à jouer. Sur les sites de festival également, lorsqu’une structure renforcée non permanente est nécessaire, vous pouvez par exemple louer une batterie de ce type. »
Pionniers
La batterie de quartier est capable de stocker 90 kWh, soit l’équivalent d'une batterie performante d'une Tesla. « Il aura La batterie de quartier est capable de stocker 90 kWh, soit l’équivalent d'une batterie performante d'une Tesla.
fallu deux ans pour qu’elle arrive à sa place », explique Leen Peeters. « Vu qu’aucune législation n’existait, de nombreuses réunions ont dû être organisées avec diverses instances : la commune, la province, le régulateur de l'énergie VREG, le gouvernement flamand et d’autres parties prenantes. Fluvius a établi un avenant et, bonne nouvelle, il peut servir de contrat standard pour toute personne désireuse d'installer une batterie de quartier. Dans ce sens, nous sommes des pionniers et les projets futurs pourront se dérouler de manière bien plus fluide. »
Subventions nécessaires
Ce n’est pas demain que de telles batteries joncheront tout le pays : leur prix est encore trop élevé. Cette batterie de quartier n’a pu voir le jour qu’à l’aide de subsides. Le projet fait en effet partie d'une étude internationale sur les réseaux intelligents, pour laquelle la Commission européenne a dégagé un total de 12,5 millions d’euros.
Linda Claeys
Electro-Test met des bornes de charge rapide à disposition de tiers dans son nouveau bâtiment
Electro-Test, un organisme de contrôle agréé pour les contrôles techniques et les formations, a déménagé dans un nouveau bâtiment à Melsbroek. Un peu plus de 100 employés ont élu domicile dans un bâtiment quasiment neutre en énergie avec toutes sortes d’innovations techniques. Electro-Test propose également des formations et des salles de réunion pour les entreprises de la région.
Le site dispose de 10 bornes de recharge pour véhicules hybride. Il y a deux bornes «fast charge» DC (50 kW) à l’avant du bâtiment, qui sont également disponibles pour des tiers. C’est la première PME à proposer une telle offre de tarification.
Henri Vandervorst président du conseil d'administration d'ET, Kurt Ryon maire de Steenokkerzeel, Ellen Vandervorst directrice générale d'ET et Jens Van Boven d'Eneco
Organisme d’inspection en forte croissance
Les inspecteurs d’Electro-Test effectuent des contrôles légalement obligatoires dans toute la Belgique sur des installations électriques, gaz et incendie, des installations de mazout et sous pression, des engins de levage, des ascenseurs, l’énergie, … En outre, de nombreuses formations sont données à des spécialistes techniques. Le panel de contrôles s’élargi encore et l’entreprise s’est fortement développée ces dernières années. Il y avait un besoin pour des bureaux plus spacieux et un nouvel bâtiment a été construit au 236 Haachtsesteenweg à Melsbroek, qui a maintenant été officiellement mis en service.
Bureau quasiment neutre en énergie
Le tout nouvel immeuble de bureaux quasiment neutre en énergie est quasiment autonome et équipé des dernières innovations techniques. Les panneaux solaires et les pompes à chaleur sur le toit du bâtiment génèrent de l’énergie pour le fonctionnement quotidien et pour les besoins en chaleur. Electro-Test va même plus loin et offre à d’autres entreprises de la région la possibilité d’utiliser également ces salles. Une telle approche centrale réduit évidemment le nombre de déplacements et a un impact positif sur l’empreinte écologique du territoire.
Ecologisation du parc automobile
Les inspecteurs Electro-Test sont beaucoup sur la route et la démarche écologique de l’entreprise se concentre donc également fortement sur l’écologisation du parc automobile. Toutes les voitures de service polluantes sont remplacées par des voitures hybrides. 22 voitures électriques ont également été commandées récemment. Ces véhicules répondent aux plus hauts standards de confort et de sécurité. La recharge est facile non seulement grâce aux bornes de recharge dans le bâtiment de bureaux, mais également au domicile des employés.
Bornes de recharge rapide accessible au public
Le fournisseur d’énergie Eneco a installé 10 bornes de recharge (22 kVA) sur le site pour une recharge normale. Mais la directrice générale Ellen Vandervorst nous explique: «Nous sommes même allés plus loin en installant 2 bornes de recharge rapide (50 kW) pour la recharge rapide des véhicules électriques. Cette infrastructure de recharge est également accessible au public. Nous sommes la première PME à disposer de ces points de recharge rapide publics. »
Problèmes de mobilité ? Déplacez-vous à vélo !
Notre pays est confronté à un problème de mobilité, ce n’est un secret pour personne. Dans les grandes villes principalement, il est particulièrement ardu d’arriver sur place à temps, et le stationnement est difficile et onéreux. Deux de nos membres ont dès lors choisi de se déplacer en vélo électrique dans le trafic dense. Lors d'un entretien, ils évoquent les nombreux avantages de ce mode de déplacement écologique.
Jan Meeus
« Ma remorque de vélo flexible de fabrication maison me permet de tout transporter » Jan Meeus vit dans le centre de Gand et est devenu électricien indépendant il y a deux ans. « Après avoir exercé un emploi administratif pendant des années, j’avais envie d’autre chose, et je ne regrette toujours pas mon choix », raconte-t-il. Il se concentre surtout sur les petits travaux résidentiels. Ça va de l’installation de luminaires aux adaptations sur des installations existantes, en passant par la mise en ordre d'installations électriques en vue de leur contrôle. Dès le début, Jan a fait le choix de ne pas investir dans une camionnette. Jan Meeus : « Comme je vis à Gand, je connais bien les problèmes de mobilité et de stationnement. D’où mon choix pour un vélo électrique. Dans ma ville, c’est la garantie de déplacements simples, rapides et efficaces. »
En tant qu’électricien, vous avez toujours besoin de matériel pour pouvoir travailler, et cela ne rentre généralement pas dans un sac à dos. « C’est vrai », confirme Jan. « Et ça a joué dans ma décision de me spécialiser dans les plus petits travaux d’installation. Car la quantité d'outils et de matériel est raisonnable. Mais je dois tout de même avoir certaines choses avec moi, et j’ai donc créé une remorque, que j’accroche à mon vélo. Quand je dois transporter des objets de plus grande taille, comme un aspire-tout ou une échelle, j’arrive à les fixer sur le haut de la remorque. »
La remorque est pratique pour le transport de matériel, mais elle est aussi très flexible. Jan a bien réfléchi à la conception de sa remorque à vélo. Les deux grandes roues, nécessaires au déplacement en vélo, sont amovibles. La remorque peut alors rouler, droite, sur des petites roulettes, ce qui lui permet d’entrer dans des espaces plus étroits. Il arrive en effet régulièrement qu’il doive travailler dans une maison de rangée. Il peut alors mettre sa remorque dans le couloir. Jan Meeus trouve ses clients dans un rayon de 8 km : « Pas mal de personnes ont besoin d'un
installateur électrotechnique pour de petits travaux. Plusieurs me disent être à la recherche d'un installateur qui est prêt à se déplacer pour ce genre de travaux. Mon agenda est donc bien rempli. » De temps en temps, il se rend au-delà du centre de Gand, mais uniquement si le travail en vaut la peine. Dans des cas extrêmement rares, il n’arrive pas à transporter tout le matériel à vélo. Heureusement, il peut alors utiliser la voiture familiale.
Les clients sont très enthousiastes face au choix de Jan de se déplacer à vélo. « J’ai même des clients qui me choisissent spécifiquement parce que j’opte pour ce mode de transport écologique ».
N’y a-t-il donc aucun inconvénient à cet autre mode de déplacement ? « Pas vraiment », dit-il avec enthousiasme. « Peut-être le fait d’avoir besoin d’un peu de force de temps en temps, pour apporter le matériel sur place. Surtout lorsque des articles de plus grande taille sont nécessaires pour une installation. Et je connais mes itinéraires, ce qui me permet d'éviter les rails de tram et les pavés. »
La remorque est également lourde à déplacer : vide, elle pèse environ 50 kg, ce qui n’est pas rien. C’est pourquoi Jan Meeus réfléchit à une version 2.0 de sa remorque : il envisage de travailler avec des matériaux plus légers, afin de réduire le poids du chariot. Mais il va devoir attendre que son planning s’allège. Bram Leys « Transport efficace à Anvers avec le vélo cargo et Cambio » Bram Leys est actif dans le centre d’Anvers et a investi dans un vélo cargo électrique au milieu de l’an dernier : « Le trafic a considérablement augmenté ces dernières années, et il y a énormément de travaux dans ma ville. La combinaison des deux facteurs induit une saturation des routes. Ajoutez-y la difficulté de se garer bien connue, et vous comprendrez qu’avec mon vélo, je me déplace bien plus vite et plus efficacement dans Anvers. » Mais ce qui l’a poussé à franchir le pas, c’est l’introduction de la LEZ (Low Emission Zone). Sa camionnette n'était plus conforme à la norme, et l’investissement élevé nécessaire pour pouvoir continuer de conduire dans le centre ne valait pas les déplacements à effectuer. Le vélo cargo de Bram suffit à transporter sa boîte à outils et plusieurs pièces de rechange ou outils essentiels : « Depuis que je suis de nouveau indépendant à titre complémentaire, je me limite essentiellement à la prestation de services à des clients existants, à l’entretien et au service pour des panneaux solaires et à divers petits travaux. Dans un rayon de 10 à 15 km. » Pour les travaux d'un peu plus grande envergure ou pour des déplacements plus longs, il admet avoir parfois besoin d'une voiture, auquel cas il fait appel aux voitures partagées Cambio. Les camionnettes font en effet également partie de l'offre. « Ces camionnettes sont limitées en termes de nombre, je dois donc les réserver bien à l’avance », explique Bram. « C’est d’ailleurs la principale différence par rapport à avant : je dois tout planifier de manière bien plus stricte. Par le passé, lorsque je devais aller faire une installation ou une intervention, je prenais ma camionnette et c’était tout. Maintenant, je dois mieux m'organiser : de quoi ai-je besoin ? Qu’est-ce qui rentre dans le vélo cargo ? Ai-je besoin d'une voiture ? Quand puis-je en réserver une ? » J’ai par contre le luxe de pouvoir privilégier les missions que je peux
réaliser à vélo. Dans le centre d’Anvers, les clients ne sont plus étonnés de le voir arriver en vélo : « La problématique de la mobilité n’a rien de neuf, et elle a incité de nombreux prestataires de services à se déplacer dans le centre à vélo. Et pas seulement les coursiers et services de livraison de colis. Je connais divers réparateurs de vélos qui se rendent comme ça chez les clients pour réparer ou entretenir leur vélo. La transition a été initiée il y a un moment déjà, et nombre d’entre nous y sont maintenant habitués. »
Il doit déjà aller loin en dehors du centre d’Anvers pour croiser des regards surpris. « Je n’ai encore jamais regretté mon choix, j’ai depuis lors parcouru plus de 4 500 km et je me sens en forme », conclut Bram. « Je dois cependant admettre qu’un tel moyen de transport n’est réaliste que pour de petites missions et pour des visites de clients en centre urbain. »
Linda Claeys Merci à Bram et Jan pour les photos !
Olivier Lanckriet et Gert Van Gestel (Connect+): « Les indépendants locaux doivent devenir les gagnants du marché »
L’été dernier, Gert Van Gestel a pris en charge la direction journalière de Connect+, le groupe qui se cache derrière les enseignes Exellent, Expert, Selexion, Compudeals et Brio. L’ancien CEO, Olivier Lanckriet, est resté à bord en tant que président du Conseil d’administration. Il a désormais le temps de se concentrer sur la stratégie à long terme du groupe.Nous les avons rencontrés autour d'une table virtuelle et avons discuté de leurs projets d’avenir.
Gert Van Gestel est venu prêter mainforte à Connect+ le 1er mai. En pleine crise du coronavirus. Un début qui n’avait rien d’évident. « Cette période a été, et reste, très étrange », analyse-t-il avec prudence. « Mais nous sommes tous dans le même bateau. » Lorsqu'il est entré en fonction plus tôt dans l’année, il a rapidement voulu rencontrer tout le monde pour apprendre à connaître l’ADN de la société. « Vu que tout devait être organisé dans le respect des mesures liées au coronavirus, cela m’a pris plus de temps que ce que je pensais. » Il a cependant réussi à commencer en tant que CEO au 1er juillet, alors que c’était initialement prévu pour le 1er août. « Le courant est directement bien passé », sourit Gert. « Même lors des premiers entretiens avec Olivier, on a remarqué que nous étions sur la même longueur d'onde, tout le monde comprenant dès lors facilement l’orientation que nous voulions suivre. »
Grandes lignes pour l’avenir
Avec Gert à la barre, Olivier Lanckriet a du temps à consacrer à son rôle de président du Conseil d’administration. « Dans notre organisation, il ne s’agit pas d’une fonction simplement couchée sur papier », souligne-t-il. « Avec un chiffre d’affaires de plus de 550 millions d’euros et la responsabilité de soutenir 1 500 détaillants indépendants, je veux avoir suffisamment de temps pour exercer mon rôle de président à part entière et réfléchir et élaborer les grandes lignes pour l’avenir. »
Répondre de manière qualitative aux demandes des consommateurs
C’est depuis longtemps la devise d’Olivier Lanckriet : combiner le service d'un indépendant à la force d'une plateforme
numérique. « Tout à fait », dit-il. « C’est selon moi la meilleure stratégie pour permettre aux indépendants locaux de devenir les gagnants du marché. Le coronavirus a affiné certaines choses : aujourd’hui, on comprend très clairement que le consommateur a besoin de la combinaison parfaite. En tant que groupe, je veux offrir un support suffisant à l’ensemble de nos membres pour leur permettre de répondre à cette demande des consommateurs de manière qualitative. » « Pendant cette crise du coronavirus, nos commerces spécialisés locaux ont prouvé qu'ils étaient capables de travailler de manière qualitative et efficiente », ajoute Gert Van Gestel. « Nous offrons un service omnicanal dès que le consommateur en a besoin. » Ce qui a par ailleurs demandé un important changement logistique à la centrale de Connect+ : alors que normalement, les appareils sont acheminés par
Gert Van Gestel (49) a démarré sa carrière dans le secteur de la construction. Il a travaillé dans diverses entreprises en tant que notamment chef de chantier, sales representative, logistic manager mais a aussi travaillé à l’étranger dans des fonctions liées à l’IT. Il a ensuite été directeur d’Asamco, un groupement d’achats en outils professionnels. Dans le courant de sa carrière, il a développé une forte affinité avec le détail, la numérisation et le travail sous forme de processus. Autant de pièces du puzzle qui ont trouvé leur place dans sa tâche actuelle en tant que CEO de Connect+. palette au magasin, il a rapidement fallu se tourner vers les « drop shipments », dans le cadre desquels il fallait rapidement assurer une livraison aux consommateurs individuels à la demande des détaillants. « Nous n’avons réussi que grâce à notre organisation et à l’effort de tous les membres de notre personnel », souligne Gert Van Gestel. « Nous sommes fiers de notre ADN de travailleurs engagés qui se donnent pleinement pour un bon fonctionnement et pour le support de nos membres. »
Rapport en ligne/hors ligne
Des études indiquent que les ventes en ligne sont toujours en hausse et qu’elles n’ont pas encore atteint leur plafond. Pour Olivier Lanckriet, peu importe : « Nous avons dans l’intervalle prouvé que le consommateur a le choix chez nous : il peut commander en ligne et acheter dans nos magasins. Peu importe donc comment le marché évolue. Nous sommes capables de répondre aux deux scénarios. Notre principale préoccupation reste la même : satisfaire le consommateur ! » Et cette satisfaction de la clientèle est mesurée : l’expérience est évaluée auprès de plus de 100 magasins. « De cette façon, nous restons au courant des souhaits et remarques de nos clients », explique Gert Van Gestel. « Car c’est le consommateur qui fait la différence : il décide où et chez qui il fait ses achats. C’est lui qui décide s'il accorde la préférence à la facilité, la prise en charge, un service de qualité, un bon encadrement, un service courtois ou tous ces éléments à la fois. C’est à nous de déceler ces souhaits et d’y répondre. »
Les défis du secteur
Interrogé à propos de sa vision d’avenir pour le secteur de la distribution, Olivier Lanckriet n’hésite pas une seule seconde : « Le segment intermédiaire disparaît ! Les grands acteurs en ligne sont immuables. Et les indépendants locaux qui sont proches de “leurs” clients et leur offrent un soutien de qualité ne vont jamais disparaître. De plus, les chaînes devront notamment se repositionner. » Gert Van Gestel souligne également l’importance du détaillant indépendant sur le marché : « Cet indépendant fait partie du tissu social de la communauté. Quand vous Olivier Lanckriet (50) a été à la barre d’Exellent, qu'il a créé avec son père Paul Lanckriet et son oncle Jan Aerts. Diverses reprises ont donné lieu à la structure que l’on connaît actuellement. Connect+ comme groupe chapeautant les enseignes Exellent, Expert, Selexion, Compudeals et Brio. Maintenant, en tant que président du Conseil d’administration, il élabore la stratégie d’avenir. Il reste également administrateur d’Expert International (le plus grand groupe d’indépendants en Europe).
accompagnez vos enfants au football, qui sont les noms des sponsors que vous voyez apparaître ? Pas Amazon ni Bol. com... mais des indépendants locaux qui soutiennent la communauté, et personne ne veut se passer de ce soutien. »
D’autres reprises ?
Connect+ est actuellement présent par le biais de quatre marques connues : Exellent, Expert, Selexion, Compudeals et Brio. EP: et Euronics ont été repris sous respectivement Exellent et Selexion. Les cinq enseignes resteront de la même manière sur le marché. « Tous nos magasins sont bien ancrés sur le marché local », explique Gert Van Gestel. « Nous n’avons pas prévu d’y changer quoi que ce soit. » Si l’on demande si Connect+ a d’autres projets de reprise, les deux hommes sont formels : « Bien sûr ! ». Mais ils ne veulent pas en dire plus (pour l’instant). Nous vous tiendrons informés...
Linda Claeys Els Verhaeghe