![](https://assets.isu.pub/document-structure/221019101625-7a42ba1291ea442a64d2c6a44375debc/v1/4f89c9f417c90d545ea5bec66c2848e9.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
12 minute read
Ensembles d’appareillage à basse tension conformité avec la norme NBN EN 61439
from ElectroVision 2022 nr 5 - FR
by NELECTRA
Les tableaux électriques basse tension commercialisés en Europe doivent porter le marquage CE, qui indique qu'ils se conforment aux prescriptions des directives dont relève ces tableaux. Pour répondre à ces exigences, il est préférable d'utiliser les normes harmonisées dans le cadre des directives pertinentes, à savoir la série de normes NBN EN 61439 pour les directives basse tension et CEM. Que doit retenir de ces textes l'installateur-fabricant de tableaux ?
Dès le 9 avril 2020, sont parues au Moniteur belge les normes NBN EN 61439-1, intitulée « Ensembles d'appareillage à basse tension – Partie 1 : Règles générales (6e édition) », et NBN EN 61439-2, intitulée « Ensembles d'appareillage à basse tension – Partie 2 : Ensembles de distribution de puissance (1re édition) », aux fins de remplacer les anciennes normes NBN EN 60439-1 et NBN EN 60439-1/A1. Un tableau électrique basse tension est réputé sûr s'il a été construit conformément aux normes enregistrées qui lui sont applicables, à savoir la série de normes NBN EN 61439, qui correspond aux normes harmonisées pour les directives basse tension1 et CEM2.
NBN EN 61439
Généralités
La norme « Ensembles d'appareillage à basse tension » se décompose en huit parties : • Partie 0 : Guide de spécification des assemblages (Rapport
Technique au niveau IEC) • Partie 1 : Règles générales • Partie 2 : Ensembles d’appareillage de puissance(pour personnel avertis et qualifié - tableaux de répartition dans l'industrie) • Partie 3 : Tableaux de répartition destinés à être utilisés par des personnes ordinaires (DBO) (tableaux de répartition domestiques) • Partie 4 : Règles particulières pour ensembles de chantier (EC) (coffres de chantier) • Partie 5 : Ensembles pour réseaux de distribution publique (tableaux pour trottoirs) • Partie 6 : Systèmes de canalisation préfabriquée • Partie 7 : Ensembles pour installations publiques particulières telles que les marinas, les terrains de camping, les marchés et les emplacements analogues et pour bornes de charge de véhicules électriques (ports, campings, places, bornes de recharge)
La liste de contrôle qui doit aider l'installateur-fabricant de tableaux à déterminer les besoins du client est souvent considérée comme la partie 0.
Objectif de la norme
La norme a pour objectif de fournir une règle de bonne exécution claire, utilisable pour tous les tableaux, du plus simple au plus complexe. La norme impose des méthodes de vérification simples, à savoir : • Règles de conception • Calculs • Tester/mesurer
VX25 RI4POWER.
LE SYSTÈME DE COMMUTATION ET DE DISTRIBUTION DE COURANT POUR ARMOIRES ÉLECTRIQUES VX25
Avec le lancement réussi du système d’armoire Rittal VX25, nous avons encore persévéré dans l’innovation. Le système modulaire VX25 Ri4Power a lui aussi bénéficié d’extensions et d’améliorations.
VX25 RI4POWER - PRÊT À RELEVER TOUS VOS DÉFIS :
• Sécurité attestée par de nombreux essais et contrôles • Montage rapide garantissant jusqu’à 50% de gain de temps • Économie importante de cuivre grâce à l’agencement idéal des jeux de barres • Jusqu’à 6300 ampères • Conforme à IEC 61439-1/2 • Compartimentage selon les formes 1 à 4b • Le système VX25 Ri4Power est adapté pour la mise en œuvre de disjoncteurs de puissance ouverts et compacts des principaux fabricants, notamment ABB, Eaton, General Electric,
Schneider Electric, Siemens, ...
Plus d'informations : rittal.be
Rittal sa Stokkelaar 8 | 9160 Lokeren info@rittal.be | www.rittal.be
![](https://assets.isu.pub/document-structure/221019101625-7a42ba1291ea442a64d2c6a44375debc/v1/7b1961ac057625bc96fd1b22f4c9b190.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
La vérification de conception et la vérification de routine sont clairement expliquées dans la norme : • La vérification de conception a pour objectif de vérifier la conception du tableau par rapport aux exigences de la norme. Elle est effectuée à une seule reprise sur un tableau représentatif. • La vérification de routine a pour objectif de trouver et d'éviter des erreurs au niveau du matériel ou de la fabrication afin d'obtenir un tableau fonctionnant correctement. Elle est effectuée sur chaque tableau assemblé et peut intervenir pendant ou à la fin du processus d'assemblage.
En d'autres termes, la pleine conformité de tous les tableaux est imposée par le recours aux méthodes de vérifications univoques, également imposées.
La norme formule également des exigences claires concernant l'augmentation de la température. en dommages et intérêts élevées. La seule solution encore à disposition pour résoudre ce problème sera de placer une unité de refroidissement coûteuse et consommatrice d'énergie sur le tableau.
La norme contient effectivement des exigences claires concernant l'augmentation de la température : • Ne pas utiliser un tableau testé n'est encore possible qu'en tenant compte des conditions préalables suivantes : - Tableau similaire - Meilleur dégagement de chaleur - Moins d'échauffement interne • Utiliser les méthodes de vérification : - Calcul au moyen des données des fabricants de tableaux et de composants - Mesure avec le courant
Augmentation de la température autorisée
Les ensembles d'appareillage à basse tension actuels contiennent de plus en plus de composants électroniques. En voici quelques exemples : • Les disjoncteurs qui, grâce à l'électronique, peuvent être utilisés avec flexibilité en fonction des exigences de l'application. • Les unités de contrôle et de mesure utilisés dans le cadre de la maîtrise énergétique. • Les appareils d'automatisation des processus tels que les PLC et les ordinateurs. Prenons l'exemple d'un processus d'automatisation informatisé et, plus précisément, de l'utilisation d'un système de vision assisté par ordinateur visant à trier et à écarter les mauvais produits sur une ligne de production de produits en verre à cadence rapide. Lors de la commande à l'installateur-fabricant de tableaux, il est communiqué que le tableau doit porter le marquage CE ou être conforme à la série NBN EN 61439. Si l'installateur-fabricant de tableaux construit le tableau avec une simple ventilation naturelle (grilles de ventilation en haut et en bas) sans tenir compte de l'augmentation de température autorisée dans le tableau, c'est-à-dire sans faire de calcul, il y a de fortes chances que des problèmes surviennent après l'installation. En effet, le tableau sera installé à côté d'une ligne de production où passent des produits en verre chaud à grande vitesse. En outre, lors d'une chaude journée d'été, lorsque les rayons du soleil passent à travers les fenêtres et atteignent le tableau, sa température intérieure peut rapidement dépasser la température limite nécessaire au bon fonctionnement de l'électronique sensible à la température, dans ce cas l'ordinateur. Celui-ci va commencer à dysfonctionner et le processus de tri s'étant déréglé, il entraînera des rejets et des approbations injustifiés. La chaîne de production devra être arrêtée, ce qui causera des pertes et, dans le pire des cas, des demandes
Lors de la phase de conception, il est donc essentiel de tenir compte de l'augmentation de température autorisée afin d'éviter les problèmes et, dans le pire des cas, des demandes en dommages et intérêts ultérieures. A cet effet, l'installateur-fabricant de tableaux devra souvent recourir au calcul sur la base des données des fabricants de Lors de la phase tableaux et de composants. Chaque fabricant de tableaux réputé de conception, il dispose de logiciels pour ce faire. est essentiel de Ces logiciels sont généralement tenir compte de limités au niveau du nombre de marques et de types de matériaux l'augmentation pouvant être utilisés. En cas d'écart de température par rapport au matériel prévu dans le logiciel, il y a lieu de choisir d'inautorisée afin d'éviter clure dans le calcul un composant les problèmes et, dans le pire des cas, similaire, sur la base des données techniques des fabricants. Le calcul de l'augmentation de temdes demandes en pérature est très important mais pas dommages et intérêts toujours simple à réaliser pendant la phase de conception, quand sont ultérieures. utilisés des matériaux provenant de nombreux fabricants différents qui ne sont pas directement inclus dans le logiciel de calcul.
Également dans la norme
Le facteur d'utilisation est calculé en détail à l'aide d'exemples dans l'annexe E. Les exigences mentionnées dans la norme sur les enveloppes vides destinées aux ensembles d'appareillage à basse tension (CEI 62208) ont été incluses dans la norme. Sont mentionnés, à titre d'exemple, le test de corrosion, le test d'isolation de l'enveloppe, le test UV, les dispositions relatives au levage, la résistance mécanique et le marquage. Les exigences en matière de construction et de fonction sont clairement séparées et font l'objet de chapitres distincts.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/221019101625-7a42ba1291ea442a64d2c6a44375debc/v1/62ef4ba9bddc6bf0d4e5b789b54dddad.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
Autres points d'attention importants également repris :
• La vérification de routine
Cette vérification doit être effectuée par le fabricant de tableaux pendant ou à la fin du processus d'assemblage de chaque tableau. Les contrôles suivants doivent intervenir systématiquement en ce qui concerne :
• La construction du tableau
- Contrôle visuel du degré de protection requis du plateau contre la pénétration de corps solides et d'eau, et contre les chocs mécaniques (degré IP) - Lignes de fuite
• La prestation du tableau
- Vérification de la résistance d'isolation(propriétés diélectriques) par un essai de tenue à la fréquence industrielle, tel que décrit dans la norme, sur chaque circuit pendant une durée de 1s pour les tableaux de plus de 250A. Il convient de veiller à ne pas endommager quoi que ce soit dans le tableau durant ce test. - Câblage, prestation opérationnelle et fonction. Un contrôle visuel des informations requises et de l'identification des câbles et des appareils doit être effectué. Selon la complexité du tableau, il peut être nécessaire de vérifier le câblage et d'effectuer un test du fonctionnement électrique. La procédure et le nombre de tests varient selon que le tableau contient des dispositifs de verrouillage mutuels complexes, des possibilités de commande séquentielle, etc. Il peut même être nécessaire d'effectuer ou de répéter ces tests sur le site d'installation avant de raccorder définitivement le
panneau.
La norme contient également un certain nombre d'annexes informatives :
• Annexe C : Sujet à convenir entre le fabricant de tableaux et le client
A côté des sujets à convenir, sont stipulés dans le même tableau les chapitres de la norme qui traitent de ce sujet, une valeur standard si elle est mentionnée dans la norme et enfin une colonne pour y indiquer les exigences du client. Si le client ne peut pas fournir d'informations spécifiques sur le sujet et qu'une valeur standard existe, cette valeur peut être utilisée après approbation du client.
• Annexe D: Vérification de conception
Le tableau de l'annexe D reprend les sujets qui doivent être vérifiés. Outre les sujets, on y trouve où se trouve décrite, dans la norme, la vérification de ce sujet, ainsi que les méthodes de vérification autorisées pour ce sujet (tests/mesures, calculs, règles de conception).
• Annexe H : Pertes de courant et de puissance autorisées dans les conducteurs en cuivre du tableau
L'annexe H de la norme reproduit un tableau de la norme CEI 60364-5-52 : Installations électriques des bâtiments – Partie 5-52: Choix et mise en œuvre des matériels électriques – Canalisations. Lorsque, par exemple, un cuivre de 2,5 mm² avec une isolation en PVC est utilisé dans un chemin de câbles fermé avec d'autres conducteurs chargés, un cas de figure fréquent dans un tableau électrique, le tableau donne un courant maximal admissible de 10A à une température ambiante de 55°C (température dans le tableau). Afin de permettre au même cuivre de 2,5 mm² de transporter sans problème un courant plus élevé, les possibilités suivantes existent : 1. Assurer une température plus basse dans le tableau. À 30°, ce même câble en cuivre de 2,5 mm² peut supporter un courant de (1/0,61) x 10A = 16,4A, en tenant compte du facteur de correction de température. 2. Utiliser des conducteurs avec une isolation VPE-EPR qui permettent une charge plus élevée, conformément aux tableaux indiqués dans la norme IEC 60364-5-52. 3. Veiller à ce que les conducteurs puissent mieux dissiper leur chaleur en installant moins de conducteurs dans un chemin de câbles et en utilisant des chemins perforés.
• Les annexes I, K et L fournissent des informations supplémentaires pour le calcul et la vérification de l'augmentation de la température.
Conclusion
La norme est une règle de bonne pratique reconnue par chaque installateur-fabricant de tableaux afin de construire des tableaux électriques sûrs, conformes aux directives basse tension et CEM. Elle s'arrête sur un point d'attention important, à savoir la maîtrise de la température dans le tableau afin que les équipements sensibles à la température dans le tableau fonctionnent toujours correctement quand le panneau est utilisé, conformément aux conditions de fonctionnement convenues.
Danny Hermans (VOLTA)
La personne derrière...
Ellen Vandervorst
![](https://assets.isu.pub/document-structure/221019101625-7a42ba1291ea442a64d2c6a44375debc/v1/d288e857bad728e2b13929122854c219.jpeg?width=720&quality=85%2C50)
(Directrice générale ElectroTest)
Sur cette page, nous souhaitons poser quelques questions moins courantes à des personnes connues et moins connues du secteur de l’électro. Des questions personnelles, pour dévoiler la personne qui se cache derrière le professionnel. Ce mois-ci, c’est au tour d’Ellen Vandervorst.
Quelle est la première chose que vous faites au réveil?
Je lis le journal en savourant une tasse de thé.
Que faites-vous de votre temps libre?
Ces jours-ci, je passe mon temps libre à rénover la résidence de vacances de mon compagnon, et j’adore ça ! J’aime également bien manger et voyager. J’essaie donc de le faire régulièrement.
De quelle réalisation êtes-vous fière?
Ces dernières années, ElectroTest a misé sur la durabilité, et nous pouvons être fiers de ce que nous avons réalisé. Nous avons ainsi initié l’électrification de notre flotte en 2018. En 2020, nous avons ensuite construit un nouveau bâtiment économe en énergie équipé de bornes de recharge, également ouvertes au public. Sans oublier la croissance de l’entreprise réalisée au cours de ces 5 dernières années, que l’on doit notamment à l’extension de nos activités en Wallonie. Un défi de taille ! Depuis lors, nous comptons également un bureau régional à Flémalle.
Qu’est-ce qui vous fait sourire?
Des collaborateurs satisfaits ! Et heureusement, ils le sont, à en croire notre récente enquête sur le bien-être.
Que vouliez-vous faire plus tard lorsque vous étiez petite?
J’ai très vite su ce que je voulais faire : travailler dans la technique. En première secondaire, j’ai directement opté pour l’enseignement technique. C’est donc assez logiquement que j’ai toujours travaillé dans le secteur : d’abord chez Sibelga, et ensuite chez Fluvius. Fin 2012, j’ai fait mon entrée chez ElectroTest, l’entreprise de mon père : d’abord comme inspectrice, puis comme collaboratrice commerciale. Lors du départ à la pension de mon père il y a 7 ans, j’ai repris l’entreprise familiale. Me retrouver dans un bureau après 7 ans passés sur le terrain n’a pas été chose aisée.
Imaginez que vous soyez obligée de changer de travail demain : que feriez-vous?
Je resterais dans une fonction technico-commerciale. Mais ce dont je rêve surtout, c’est de continuer d’exercer ma fonction actuelle pendant de nombreuses années encore. Elle est intense et intensive, mais m’apporte une telle satisfaction !