Infographie critique - Représenter l'idée du projet

Infographie critique VERKINDÈRE NELSON 2013

Thermes de vals - Peter Zumthor

Représenter l’idée du projet

The Final Wooden House et autre projet - Sou Fujimoto

Université Libre de Bruxelles - Faculté 1 d’ Architecture La Cambre-Horta

Introduction “ L’architecture commence avec une idée. Une idée est une structure mentale spécifique par laquelle nous organisons, comprenons et donnons du sens aux expériences externes et aux informations. “

Extrait de 101 Things I Learned in Architecture School par M. Frederick, éd. MIT press, 2007

La représentation de l’idée du projet est un point important pour assimiler de façon claire et simple l’essence du projet. J’ai choisi de travailler sur les différentes façons de représenter l’idée du projet par le biais de deux bureaux d’architecture fondés et dirigés chacun par un grand architecte, celui de Peter Zumthor et celui de Sou Fujimoto. Le travail porte sur l’analyse des documents contenus dans différents ouvrages illustrant le propos de la primitivé, de la carrière. Les projets étudiés sont les Thermes de Vals de Peter Zumthor et The Final Wooden House de Sou Fujimoto.

Les thermes de Vals de Peter Zumthor

Illustration 1, 2 et 3 Croquis de Peter Zumthor

Présentation et l’idée du projet

Ce projet est un établissement thermal situé à Vals dans le canton des Grisons en Suisse et construit en 1996. L’architecte, dont la philosophie met l’accent sur les atmosphères et la matérialité, a conçu un bâtiment où l’austérité visuelle laisse la place à l’exacerbation des autres sens.

Le bâtiment de Peter Zumthor s’inscrit dans son contexte où il s’enfonce dans la pente du site. En plus de se confondre avec la montagne, il s’inscrit dans le patrimoine local (choix de la pierre de gneiss). Si les thermes ressemblent à un parallélépipède de pierres enfoncé dans la montagne, la structure est en réalité plus complexe : l’édifice est réalisé en béton, recouvert d’un parement de 60 000 plaques de gneiss local. De plus, il est formé d’une quinzaine de blocs désolidarisés les uns des autres et espacés d’interstices qui sont uniquement comblés par de fines épaisseurs de verre. Cela crée à l’intérieur un ensemble de fines raies lumineuses qui contribuent à qualifier l’espace intérieur : la lourdeur des pierres du toit se combine avec la légèreté de ces éclairages naturels. Cette structure pose évidemment une question de statique puisque chaque bloc doit supporter son propre morceau de toit. Symboliquement, les blocs renvoient à la notion de carrière que Zumthor met en avant pour son projet : une carrière abandonnée où des blocs seraient restés en place. Ils lui permettent de créer à la fois un espace intime (chaque bloc abrite une pièce étroite) qui forme extérieurement un plein, et un espace de circulation, un vide . Ainsi l’architecte conçoit simultanément la construction du plein et du vide. Il emboîte alors chaque bloc pour faire naître les dégagements et la multitude de sous-espaces. L’édifice a l’air simple, mais la complexité est dans la masse. Le dimensionnement des pierres plates n’est pas le fruit du hasard, mais il est réfléchi. Les épaisseurs choisies sont 31, 47 et 63 millimètres, placés les uns sur les autres avec trois

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couches de mortier de 3 millimètres, elles forment ainsi une hauteur totale de 15 centimètres. Toutes les mesures verticales sont des commentaire à propos de la premi- multiples de 15 centimètres (dans les sols, les linteaux et les seuils ère esquisse sur le thème des bains des fenêtres et des portes, les plafonds apparents ainsi que tous les présentés ci-dessous, et ces éléments escaliers).

“Des blocs de roche dans l’eau” – je

crois me souvenir que ce fut-là mon

– la roche et l’eau- n’allaient plus nous quitter. J’amenai l’esquisse à une séance de projet. L’un d’entre nous a dû alors faire la réflexion que c’était comme une carrière”. Par la suite, nous avons dessiné beaucoup d’images de carrière.

Peter Zmthor “Peter Zumthor Therme Vals”, éditions Infolio, 2007

Illustration 4 Représentation des masses et des entrées de lumière naturelles au sein du bâtiment

Les documents Les premiers documents qui introduisent l’idée du projet sont des documents graphiques. Et pas n’importe quel document graphique, ceux réalisés lors des réflexions de l’architecte pendant la conception du projet. Ces illustrations sont du type fusain, crayon, ceux qui sont issus des outils de recherche.

Puis viennent les documents infographiques, qui sont des DAO (dessin assisté par ordinateur), ils sont présents dans Peter Zumthor Therme Vals et créés probablement pour l’occasion.

Les documents graphiques tendent vers les documents infographiques (la continuité des documents graphiques) où les idées mises en place s’insèrent dans la conception de l’espace réel. Confrontation des idées dans un espace variable vers un espace donné (celui du site). Les principaux documents exploités pour retranscrire le propos de l’architecte sont principalement des plans (ou coupes pour les espaces intra bloc).

Les supports utilisés pour diffuser ces informations sont les ouvrages, Peter Zumthor introduit ses propos dans Penser l’architectures ou Atmosphères, mais les illustrations sont introduites dans Peter Zumthor Therme Vals qui est une monographie de l’architecte et porte sur le projet en question.

Les documents figurant des aplats noirs représentent les espaces coupés, les masses, cela renforce l’idée du bloc. Depuis l’extérieur du bloc une impression de masse est donnée alors que finalement ces blocs sont creusés, car ils renferment des espaces plus intimes (les différentes cavernes selon l’architecte). En plus de ces aplats noirs, quelques couleurs sont ajoutées pour illustrer certains éléments comme l’eau, la lumière, etc.

Ces plans sont hors contexte (hormis quelques-uns où la masse de terre est représentée, ce qui ne constitue pas l’ensemble du contexte) et ne présentent aucun indice d’échelle : pas de personnages, pas d’éléments de référence. Ces illustrations sont essentiellement émises pour les idées du projet, un début de fonctionnalité et non sur le rapport au contexte.

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The Final Wooden House et autres projets de Sou Fujimoto Illustration 5 Représenation de l’idée de projet sur fond évolutif

Illustration 6 Coupe technique

“Je voulais créer une ultime construction en bois, une architecture simultanément primitive et nouvelle. Le bois est un matériau étonnamment ambivalent ; il n’est pas seulement utilisé structurellement pour en faire des poutres et colonnes, mais aussi pour de multiples autres usages : fondations, murs extérieurs, cloisons intérieures, plafonds, planchers, isolation, mobilier, escaliers… jusqu’aux châssis

Présentation et l’idée du projet Ce projet est une petite maison de week-end et un jeu de construction sur la côte boisée de la rivière Kuma à Kumakur (Japon).

Elle est construite en 2008 pour un marchand de bois.

C’est un projet d’architecture primitive créée par l’empilement de grosses bûches en cèdre d’une de section de 35 x 35 cm, formant au final un cube de 4 m de côté. Les bûches composent non seulement murs et toit, mais aussi tout l’intérieur. Une volumétrie claire et des matériaux robustes renferment un intérieur dont l’usage demande à être exploré plutôt qu’à être défini à l’avance. C’est un habitat premier, plein de possibilités, une nouvelle version de la hutte primitive imaginée par Fujimoto. Les fenêtres sont réalisées en insérant des vitres dans les trous entre les bûches. Fujimoto avait dans l’idée d’y faire l’ultime maison en bois, une sorte de prototype, un endroit avant que l’architecture ne devienne architecture.

Fujimoto pense que ce projet de cabanon ne fait plus partie de l’architecture en bois, qu’il va au-delà des conventions de l’architecture en bois pour faire écho à quelque chose de primordial, d’avant l’architecture, un nouveau concept, celui de primitive future.

de fenêtres. Je me dis que si le bois se révélait aussi polyvalent, inversement il devait être possible de créer une architecture qui intègre toutes les fonctions en un seul processus, en un seul procédé d’utilisation du bois. [..]Si ses dimensions correspondent bien à sa nature, celles-ci correspondent aussi bien au dimensionnement humain. La section de 35/35 deviendra donc l’unité de mesure de l’espace tridimensionnel. Il n’y a ici aucune différenciation entre sols, murs et plafonds. Un endroit pensé en tant que sol, devient siège, plafond ou mur suivant différentes perspectives” Sou Fujimoto

Les documents Les illustrations présentées pour ce projet sont issues de DAO et de CAO. L’illustration e se compose de schéma simple (DAO), les illustrations plus techniques comme les illustrations 6 et 10 (CAO) mettent en évidence la complexité de la mise en place de l’idée du projet.

Que ce soit dans les simples schémas ou dans les représentations conventionnelles technique, il y a toujours la présence d’une matrice par un schéma ou une coupe qui est répétée en série tout en intégrant des modifications. On peut voir cela comme une évolution. L’illustration 5 est composée d’une seule valeur, le bleu, excepté le noir pour la silhouette, tandis que l’illustration 7 emploie la texture, une seule texture, celle du bois, l’essence même du projet. Ces documents nous donnent toujours une échelle, grâce aux personnages (pour illustrer le propos, le recours aux personnages est primordial car c’est lui qui génère ce projet).

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Comme pour le projet de Peter Zumthor, les documents sont hors contexte. Cependant, leur nature est différente ; ceux de Peter Zumthor sont essentiellement des plans tandis que Fujimoto se base sur des coupes. Toutefois, la mise en œuvre de leurs idées se base principalement sur des documents conventionnels.

Illustration 7 Croquis de Peter Zumthor

Choix des projets

Le choix des projets se porte sur la mise en place d’un propos semblable, celui de la primitivité. Que ce soit la carrière et la caverne pour Peter Zumthor ou la caverne et la primitivité future pour Sou Fujimoto. D’ailleurs ce dernier l’annonce clairement dans le titre de l’un de ses ouvrages : Primitive Future.

Les quelques points communs aux deux projets peuvent se dégager ici : l’emploi des parallélépipèdes (échelle différente), donnant des vues sur un paysage naturel - vierge de toute activité humaine ainsi que l’utilisation d’un matériau unique (bois/gneiss).

Ces projets sont largement publiés dans différents ouvrages et auprès d’un assez large public.

Ils ont été choisis car ils sont représentatifs du travail de l’architecte, Peter Zumthor et Sou Fujimoto ayant des expériences différentes, qui se répercutent dans leurs projets, donc dans leurs représentations. Confronter ces deux méthodologies est le thème de travail choisi ici. C’est pourquoi un bref rappel de leur parcours respectif semble intéressant, une synthèse pour comprendre leurs méthodes et leurs façons de procéder, mais également de mettre en évidence ce qui différencie ces deux architectes.

Peter Zumthor a exercé auprès des monuments historiques du canton des Grisons en Suisse en 1979. Son travail de restauration lui a permis d’étudier la construction et les qualités des différents matériaux de construction rustique. Au fil des projets, Zumthor intègre ses connaissances des matériaux à la construction et aux détails modernes. Dans ses édifices, il explore les qualités tactiles et sensorielles des espaces et des matériaux tout en conservant un sentiment minimaliste. Tandis que Sou Fujimoto après avoir fait ses études d’architecte à la faculté d’ingénierie à Tokyo, il choisit de s’orienter pour le début de sa carrière dans de petits projets, qui viennent très vite caractériser son image. Il fonde son agence en 2000. La forme architecturale produite est généralement assez simple, mais peut sembler complexe de par sa forme géométrique et de certaines imbrications. Il utilise un seul matériau par projet, ce qui rend la lecture de l’intention spatiale très efficace.

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Critique Thermes de Vals

où chaque dessin intègre une idée

Illustration 8 et 9 Croquis des blocs de Peter Zumthor

Critique The Final Wooden House

Où chaque schéma regroupe les idées

Illustration 10 Coupe technique

Les documents graphiques mettent en avant l’évolution de la compréhension de l’idée, sa hiérarchie. Peter Zumthor veut que l’on assimile l’idée de son projet par étapes. Chaque dessin représente une étape de sa réflexion comme pour expliquer son propos par un procédé identique à la réflexion de l’architecte Chaque dessin graphique met en avant une étape de sa réflexion, cela raconte une histoire, l’histoire d’un bâtiment composé de blocs, ensuite ces blocs se génèrent des espaces inter bloc, la mise en place d’ambiance (propos cher à l’architecte), en composant avec la lumière (latérale ou zénithale : rai de lumière), des espaces intra-blocs, et une unité : la pierre de gneiss composé de trois bandes créant 15 cm de hauteur, une unité propice comme pour une hauteur de marche par exemple. La disposition de ces documents permet de comprendre son propos.

Les blocs sont creux, créant des espaces intra-bloc, l’architecte compare ces espaces à des cavernes. Un bâtiment composé de plusieurs cavernes formant une carrière selon son vocabulaire employé dans Peter Zumthor Terme Vals. Il présente ses cavernes de manière isolée, elles ne sont pas représentées de manière à pouvoir comprendre la relation qu’elles entretiennent avec leur espace proche. Peut-être parce que l’importance c’est le fonctionnement intérieur, même plus, c’est isoler l’espace intra-bloc de l’espace inter bloc. Représenter les cavernes individuellement sans liens directs avec les autres en crayonnant davantage la masse, ce qui accentue graphiquement leur isolement et soit propice à la création de leur propre atmosphère.

Le document 5 met en avant l’idée générale du projet ; un homme dans une position assise, un espace qui ce compose autour de cet individu. On retrouve l’idée d’un espace compact, composé avec une unité unique : image composée de gros pixel (contrairement à la silhouette), pixel composé dans une valeur de bleus (valeurs de bleu). En un coup d’œil l’idée du projet est assimilée et comprise, l’utilisation de schéma simple en est la clé. L’outil informatique permet aisément de reproduire une image (comme une matrice), et de créer une série tout en modifiant certain caractère, ce qui permet une évolution de l’image et de créer en un seul document une petite série d’image (ici quatre images).

Les documents dit techniques sont utilisés pour illustrer la complexité et le fonctionnement de l’idée une fois le projet mis en place. Ces séries de coupes (coupe tous les 35 cm) montrent toutes des dispositifs différents.

Les trois documents présentés illustrent une des séries d’images, ces séries définissent soit l’évolution (ill. 5), soit la complexité du projet (ill. 6 et 10).

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Analyse comparative

La compréhension du propos de Peter Zumthor se fait principalement au moyen du dessin (graphique) et en plan. Tandis que le projet de Fujimoto emploie le numérique par le biais de schémas simples et en coupe. Outre le choix du support, la mise en place de ces illustrations est également différente.

Pour les Thermes de Vals les documents sont organisés de sorte à ce que l’on regarde chaque document individuellement (ils sont indépendants) pour que les idées soient assimilées par étapes (un document par idée). L’illustration de la maison ultime en bois (ill.

5) utilise quant à elle une série d’images, c’est un regroupement d’image (unie entre eux par des flèches évoquant une évolution (ill.

5). Ces représentations s’illustrent par le biais d’une évolution (utilisation de plusieurs entités) au sein de leurs documents et non un seul et unique dessin. Une fois l’idée dévoilée, d’autres documents attestent la faisabilité ou comment l’idée se met en place au sein de l’espace réel (les justes dimensions). Pour le projet de Zumthor, la tactique est l’utilisation de dessin (l’idée) vers l’infographie ; schéma simple (idée dans contexte). Pour le projet de Fujimoto on part de schéma simple (l’idée) vers les documents techniques du projet (l’idée dans son contexte) tous deux infographiques. On peut se reconstituer un schéma qui s’énonce ainsi : documents graphiques (dessin, croquis…) > infographiques type schéma > infographiques type document technique. Zumthor et Sou Fujimoto emploient ces trois supports (effectivement on peut voir dans leurs différents ouvrages les documents techniques de Zumthor (CAO) ou les croquis de Fujimmoto (cf Sketchbook de Fujimoto, Las Muller, 2012) mais ceux qui sont utilisés pour introduire l’idée du projet sont les deux premiers (graphique/infographique simple) pour Zumthor et les deux derniers (infographique simple/technique) pour Fujimoto.

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Relation éventuelle

Illustration 11-14 Photographie de maquette de Peter Zumthor

Deux et trois font cinq ?

Relation 2D-3D

Illustration 15-17 Photographie de maquette de Sou Fujimoto

J’ai commenté les documents en deux dimensions, mais les projets s’accompagnent également de maquettes. Il est important de pouvoir l’évoquer, car les documents produits et présentés dans les différents ouvrages mettent en évidence certains points communs entre les documents deux et trois dimensions.

Les photographies de leurs maquettes ci-dessous soutiennent le propos tenu dans leur travail en deux dimensions. C’est pour cela qu’une méthodologique existe entre leurs travaux en deux et trois dimensions.

Sans aller au-delà on peut recréer un schéma : documents graphiques > infographiques > photographiques (maquette ou bâtiment existant).

L’architecte nous offre des documents en deux dimensions mais également en trois dimensions pour nous faire comprendre son projet, notamment pour Peter Zumthor, qui attache une importance aux atmosphères (l’ensemble des cinq sens). Malgré les maquettes et les documents graphiques on ne peut atteindre les cinq sens dans la présentation du projet, mais il essaie de s’en rapprocher et ‘d’illustrer’ ses atmosphères le plus fidèlement possible.

Comme pour ses représentations graphiques, il met en avant ses évolutions et présente une idée par documents : recherche volumétrique (ill.11), espace intra-bloc (ill.12), le jeu de lumière (ill.13), la matérialité (ill.14) et des débuts d’atmosphères (ill.13 et 14). On ressent toujours une recherche de sensibilité et un choix judicieux au sein de ses matériaux (maquette en béton cellulaire (ill.11) ou en gneiss (ill.14).

Ses documents graphiques et ses maquettes sont très explicatifs et pleins de sensibilité, c’est pour cela que choisir ces documents pour présenter l’idée du projet peut être un atout.

Fujimoto travaille beaucoup en maquette et les met largement à disposition au travers de nombreux ouvrages.

Il crée des séries de maquettes à partir de matrices comme pour le projet Tokyo Apartment building (ill. 15 et 16).

Il constitue une matrice et la reproduit tout en modifiant quelques critères (ouverture, couleur de peau…). Il ne met pas en avant la recherche de la matérialité, mais plutôt l’évolution de ses recherches, en montrant les séries de maquettes.

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Conclusion Peter Zumthor met en avant les documents graphiques produits lors de ses recherches pour expliquer ses propos et admet quelques documents infographiques pour pouvoir visualiser son projet dans une proportion juste et mettre l’accent sur d’éventuels aspects (les masses, présence de l’eau, l’abondance de la lumière). Sou Fujimoto fait également des recherches à la main pour ses projets, mais pas de mises en relation avec les documents infographiques.

La représentation de l’idée du projet annonce déjà une certaine méthodologie propre à l’architecte et annonce l’essence du projet.

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Projets utilisés Les Thermes de Vals Architectes : Peter Zumthor, avec Marc Loeliger, Thomas Durisch et Rainer Weitschies Lieu : Vals-les-bains, Suisse.

Construction : 1993-1996 Final Wooden House Architectes : Sou Fujimoto Architects Lieu : Kumamoto, Japon Conception : 2005-2006 Construction : 2007-2008 Superficie de l’ouvrage : 15,13 m² En complément :

pour les illustrations des maquettes de Sou Fujimoto Tokyo Apartment building Architectes : Sou Fujimoto Architects Lieu : Itabashi-Ku, Tokyo, Japon Conception : 2007 Construction : 2010

Bibliographie Ouvrages FUJIMOTO Sou, Primitive Future, Sou Fujimoto, éditions Inax, Tokyo, 2008 FUJIMOTO Sou , Sketchbook, éditions Inax, Tokyo, 2012 HAUSSER Peter, ZUMTHOR Peter, Peter Zumthor Therme Vals, éditions Infolio, 2007 Revues Collectif, monographie “Sou Fujimoto”, dans : 2G, n° 50, juillet, 2009 Collectif, “Sou Fujimoto”, dans : El Croquis, n° 151, octobre, 2010 Sites internet Anonyme, site internet sur les thermes de Vals, 2010, http://storage.canalblog. com/86/26/524549/38301686.pdf, page consultée en janvier 2013 LI Hanyu, Site internet publiant des travaux sur The Wooden House, http://masterrollet.files.wordpress.com/2010/10/fujimoto-wooden-house-et-evolver-li.pdf, 2010, page consultée en janvier 2013 Ouvrages universitaire BAINES Bernard, Théorie et composition du projet, Press Universitaire de Bruxelles, 2011

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