Les apparitions de la Très Sainte Vierge
LUCIE : « Oui, nous le voulons. »
NOTRE-DAME : « Vous aurez donc beaucoup à souffrir, mais
la grâce de Dieu sera votre réconfort. » « Ce fut en prononçant ces dernières paroles, "la grâce de Dieu,etc..." que pour la première fois Elle ouvrit les mains en nous communiquant une lumière si intense-écrit Sœur Lucie-que, pé nétrant dans nos poitrines et dans le plus intime de nos âmes, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette lumière,
plus clairement que dans le meilleur des miroirs. Alors, une impul sion intime nous fut communiquée,qui nous fit tomber à genoux et
répéter intérieurement :"O très sainte Trinité,je Vous adore. Mon Dieu, mon Dieu,je Vous aime dans le Très Saint Sacrement." » Après un moment, la Sainte Vierge ajouta : — « Priez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre. »
« Puis - raconte Sœur Lucie - Elle commença à s'élever se-
reinement,en direction du levant,jusqu'à disparaître au loin dans l'immensité. La lumière qui L'environnait semblait Lui ouvrir un chemin parmi les astres. » (Cf. Mémoires //. p. 126 ; IV, p. 330 et 336; De Marchi, p. 58-60 ; Walsh, p. 52-53 ; Ayres da Fonseea, p. 23-26 ; Galamba de Oliveira, p. 63-64).
Deuxième apparition:le 13juin 1917 La deuxième apparition s'annonça aussi aux voyants par une vive clarté, qu'ils ont appelée un éclair, mais qui, sans en être un exactement, était plutôt le reflet d'une lumière qui s'approchait. Quelques-uns des spectateurs qui, au nombre d'une cinquan taine, étaient venus sur les lieux, ont observé un obscurcissement de la lumière du soleil pendant quelques minutes à partir du début de l'entretien. D'autres ont rapporté que le sommet de l'arbrisseau,
couvert de feuillage, avait semblé se courber, comme sous l'effet
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