"Curso de Direito Natural" de Taparelli d'Azeglio - Algumas páginas

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de la Compagnie- de Jésus. •

l'RADOtT DE L'ITALIEt"", n•APRÈS LA DERNJÈRE ÉDITION AV20 A..PP\OB!TlON DE L'AUTBOI{ .

DEUXIEME EDITION •

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LEIPZIG

L..... A. Rittler Commissionnaire ~

Librairie lnternali~nale-Catholique,

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AUE BONAPARTE, 66 ,

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QUERSTRASSEw 84.

M. CA s TER M,A N ONTIF'ICAL~

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i ti,1ir e, s? s (l<'tlt 11<lo Ill rnt\tntlltysicic 11 ; et. co11~itl · J n1 t J (• _u •~ d ) so11 e~·i~t A11, .. i11$Ï <JUt1 los teltttior1s tlo ~~a 11atttrt. il <~11 d ~duit · -tt . 1 11guc s ~rit· «Jt.~ thé<ltètllCs ,1ui co1,stituo lit scir•11c, ,le 1·l=tra, llt \m ~nt a1,1•ol · orti<1logie. ~lai:; cl·i11s r,,011 (~tr - Î r1ôt110 il tléc()Uvrc 11110 ult , u.11 pu.i$sa11 , pour ni1ts1 dit' , cr· ttt rie , p11iss:.111co llti1~ lrttttl llo il p ut d v 11ir \t duvi 1rt r !llomo11.t la caus <l't111 gri111tl 11on1llro c.l ('fl<Jls <ltt'il · tribu à lui-mt,111 L'hon11t1c a do11c lit ·tacultô (l't1.9 i,· : 111uis co111n1011 t d ,jt..il rvir d etfo facult' î (J.uc lloit-il (tiirl (lans val 1!ïlit,e;~s? C'est 1 qut1stif1n que e J)u « 1,.: philoso1)t1 \ n1ornlisto. l'ot1r y rt!pOlltl1·0, il <'it.11ùie ) s pri11 ip _ t la tin de ses (lpérations et t111 tl •1.l11i t ct,tto nu tri s.Jrle tlo t11éo-. r in1 qt1i co11stituo la scicnc dos actes /1,tt11UJ ·i ,is or<li1\airo1no11t n1•p ,léo 7 o,-- le. ' 'fout I • 1n<>tldc r •c<Jn11n.1t l'eA trê1nt1 in1Jl<lrt,.11ct tltl l:1. s ·i('tlco 111orale; tou · n11 re_11ne~1t qu'il ,i~porto souvora.inc111e11t t1 l.'l1ur11111c do. bio11 co1111~iltro l ~,' lo,: c1u1. doivent reg1r I s mouv n1onts de sa l1bro, V( Jo11to" Qua11tl 11 étud1q 1 -.. volutions d pla11 -..tes, la v •gttntio11 (le.. 1)l:111tcs, l'orgn11igu.tio11 <lcS; ·11irrJn.ux. lo.s fluides impon(ltjrablos Olt la.s forces motri ·es tl 1.n 11~ttt1ro ;f i)uand il !1 uilJo les entrailles do l:i t rr ou s':11,pliqut1 ù l'C,tt1d tl ~· mt 11111t1e11 d l~antiqt1it , san autro l,l1t qt1 • Ct'llui <l - s..1.t.isfair,, unt) cttrio~itô ••l sava11 , tous cos travaux. sont assuréni.011t clit;ru,. d' '•l ijO. n1ais f'11 <1t,!i11itive leur PhcuJta.t 1 plus ré<Jl 11• st aprè..~ tout (11,·•111«} ltf)lllt•'\t . sati~factio11. J"xact·.. fl-\l ,)rror1ô ., la (,oJUlais n que D()US tl \ ()ll'-1 tl ~ 1)ÏS (10 ln tLatt11~r n pourr , i~11 r.l•arr·,. , ·, <·t Jt n1ti f'nrn jamnis nt1cu11e 1ft 1i\µ-l"s •ltlO la 'Provitltill e "- ,: •·l1bl1 ·'" 1111'•11 ~t1••lt· i11·i,lo la :t> ici,co (l• t11ccur~; coltcscion c c. '" ,:

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(a} Droz~ ..'\fa1t1iet ûe philos. ,no,·. l\I Droz est reven u depuis à la saine philosophie et à Ja religion. Voyez, ~ur Ie1 opiuions et les ouvrages de cet écrivain, le beau discours de r,!ceptioo e U. dE:\ Montg}emùert à l'Acaùé1nie française. {Paris, Sagnier et Bray, 1852.) \i oici comment l'illustre académicien nous raconte le retour du philosophe 1noraiiste aux vrai principes et à la foi chrétienne; nous regrettons de devoir abréger ce récit; car., comme le dit ...,,,,,...-bi n M. de Montalembert, • il o•y a rien de plus instructif, rien de plus encourageant dan3 la ie d,es bJmme . di tingoés que ces luttes de leur jeunesse contre l'erreur et .la pa.s.sion, lo:r-squ11s n·y ont succom'té que pour se relever et laisser hi-en loin derrière eux les complices ou les c.riti.qoos d'une fante glorieusement rachetée. . • Depuis d.e longues anné:es, et au plus fort de son enthousiasme pour la philosophie morale, des. doutes venaient parfois l'assaillir sur l'efficacité des théories philosophiques, poar accomplir de grandes réformes dans la société e:t dans l"rune homai~e... Ses reche:rchds lui rendirent de plus en plus maoîteste l'infirmité- de la religion na_turelle et des meilleurs systèmes de morale ... • Jl rit avec etrroi le :levier qu'avait employé la philosophie, fléchir sous le poids qu'elle avait voalu: sonlever. Il voulut rechercher les eauses de la supériorité încon1:stable du christianisme sur

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la philosophie d"aos l'art de malt.riser et de diriger les hommes... De longu_e s méditations sur Je merveilleux ·privilège qu'a la religion de doQner avec ses préceptes . la force de Jes mettre en pratique> finirent par ébranler son esprit ..• Dieu toucha son cœnr, et en 1844, il puhlia sa profe sion d.7! foi, sous .Je titre de Pe,i$tes sur le Ch,rtstianisme••• Dans cet· écrit> il accns.e hautement 1ws docteurs du XVIJie siècle, d'avoir ôté à rhomme un frei,n que rien ne remplace ..• il se fait l'hamhJe apologiste de ces dogm~s et de ces pratiqués qu'il avait. si longtemps • :repousses.... . • Ce n·e t pas qu'il méconnaisse- les droits· de la raison; · ne veut pas qu'on éteigne ce pâle .ftaJiibean, comme il l'appelle. mais il trouve sa Jt1miè.re vacillante. L'Eglise catholique sati"fait sa raison aussi bi~n que son cœur .•• Pas.plus que la raison, il ne sacrifie la liberté; c'est ce noble préaent du lll>re arbitre, fait par Dleu à sa créature, qui lui et:plique surtout la nécess!té de fa religion, avec ses preeeptes, ses conseils, ses promesses•.. Il ~'est point d'érreur qu'il ai\ , ,dénoncée av,ec plus d'énergie et a•indignatipn que la p1·étenUue solution. de ceux qui disent: • Donntœ de l~ philosophie aux. esprits cultivés, et jetez la religion au peuple. ., It la t.rouvait à la fois :eynjque et ùnp<>51ible• .En .IM9, il publia, dans te mè.me sens, un second opusçu} qu~il iutitula: .4"7.1:r:'. <l'un J)kilos~· cArétie1{. C'étaient, Îlit.-il, l s t'terni · res obserîatîons t1'1u1, vièiJla.rd qtJ.i ,ae rer,ort~ ven les jOIU"I de sa jeunesse, pour eh expi~r les faute .. . . f ureJ1t, le• d•rn1 ,tt;s pa.rofd quït destina au ruhlie .••• Peu de temp• après, il 1no\trnt t'omhlê. d ~ dta conF.Ol tion do c .. tte reli1 ion qu'il axait si '-Ourageusement eflnf ~~ ~~ " l .. r_ E.. · .

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ti•' ·ir no11s 011<l·111111011s L rotracto11 d' va11co cos · ·~•n•U l lt1 \ : in l<)tlt,iir S. ')lll 1 nni11t "t 11t notr tlc ,~oin, not1;0 1natl1ode, nos prî11cipos, ~ 1~ t 1 s '\11tin1 nb . Qttcl qtto oit l résultat do notro · travaiJ ~ 1 t s. u tl 111 a t r1t1· pris par 11n l1omme qui aime s1ncèr.ement · 1 ' t it · qt1i l, 11r 11te .Jl.11s <l gui ...e1nent; par un homme <1ui aime ses ~.. 11 l bl s o qtli dé~ ire ar lemmo11t do les voir l1cureux . tl · qt1~u11 (lt

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po,1r n1'( 1lri111 )t' l)lug exacten1 nt, "il perçoit le bir.:1,, tra tio11 f~ 1 lo t 11 te li111ito, d · t >Ut b< rne. Co r1ui caractérise la c 11 ,. tlll i11t \lit. ·tt1" \l , •' t l)I' ~<~i ·1ue11t cett gé11ér'alisatio11, cette b'4t1 i 11 .1t< rct1l) Ïf)tt ,1 l't111i 1·~el, <l lïnfi11i : c11 fr:l11cl1i --sant les lit it l l\ 1n:,tit l~t, lï11t lli<TOll<!t\ 11 llS 111(.llltro, da11s toutes ses co11cer)tÎ()flS, j l .,. i' qndlt, i1111non ittl, quollo uuiv r•alité, <ptclle infinité qui la rend "Cl h\, \ll i l'i11tt lliht 11' st11)rt tt1 ; tH.11tlis quo la co1111ai ·sa11cc sen~ib}e est ,... nti · • ~i11 ,11t li111itt~t., bor11è0 pa1· la 1nu.tiere, pa,r l es1>ace et le te111ps. I.Je t ,

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ii1u i r1t1i11<~, le bi 11 tla.11s tot1te sa gé11éralité, le bien sa11s limite, voilà 1 d n 1~~ tj t quo 111010111e pe1'çoit par so11 i11tellise11ce, et qu'il pou1~Buit par

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e so11t mai11tc11n.r1t les co11séquênces de cette tendance vers le bien illi1nit · ~ S11pposo11 t111 n1obile qu'u11e impulsio11 indéfi11ie pousse dans la t.lire ,tio11 de l'est. E11 ,·e1·tu de cette in1pulsio11, le mobile tefldra vers tous le-- 11oints qui se trouvent da~s cette direction; mais il y tend comme vers des po111ts de pa sage; il 11e peut s'y arrèter, le repos serait contraire à notre upr o-ition. Ce mobile est l'image de notre volo lté ; sa tendance au bien en btré11éral lui donne u11e impulsio11 indéfi11ie vers tous les objets qui lui . i)

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pré e11tent un rappo1·t de bie11. Mais elle ne peut s'arrêter à aucun objet déter111i11é, li1nité ; s'y arrêter, serait l11tter contre sa propre nature qui la pou se sans cesse vers le bien d'une manière illimitée. Or, le mouvement de la ,·olonté, 11ous l'appelons a11iour, et nous donnons les noms de plaisir, joie, borilie1t1", au co11te11teme11t, au repog de la volonté s'arrêtant dans le bien. Une volonté bien réglée peut donc aimer les biens particuliers, · limités, mais elle doit les aimer dans de certan1es limites; elle ne peut s'y arreter pour ~n jouir pleinen1ent; elle doit les envisager comme des points intermédiaires, et non comme le terme de sa course. 32. On voit par là combien se trompe11t la plupart des hommes et cles philosophes, qua11d ils cherchent ~ur la terre, da11s l'homme ou hors de lui, un bien dont la possession puisse faire son bo11l1eur [VllI]. Tout bien créé, étant essentiellement limité, ne pourra jamais être le bien que la volonté ~herche. La science~ la vertu, le plaisir que. la vertu procure, la joie même que ressentent les âmes bie11l1eureuses, rien de tout cela ne peut, rigoureusen1e11t parlant, constituer l'olJjet propre, le terme final de la volo11té; aucun de ces biens n'est illimité, ii1tir1i. La joie d'u11e ân1e bie.nheureuse n'est qu'un .effet de la possession du bien illimité, elle n'est pas ce bien; ·cette joie suprême est sans doute le der11ier complé111ent de la volonté, elle est s011 parfait repos, elle n'est pas s011 objet. Ne confonùons pas le Bien infini avec la béatitude qui résulte de la p "session de ce Bie11. 33. Le bonl1eur réside bien moi11s e11core da11s les bic11s extérieurs; à le·u r limitation intri11sèque, ils ajoutent encore le mélange clu mn1, lï11cet·titude de 1 s conserver et la certitude de les per<lre à la mort. D'ailleurs cc..;s biens sont extérieurs; ils ne pourro11t jamais renùre l1ourcuse uue tltne do11t ropéTation propre est la pe11sé • 34. Que dire après c la de ces pl1ilosophcs c1t1i réduisent la f..Jlicitû l1u111aiu

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'tl m,,.t·ique do n1ome11ts do plaisir put: (a), et fonùent l'arnuur à un omme ar1 * • ·. ,I'llu0 r du· pl·tisic· espéra11t trouver a1n~1 un fjon dement d 1 rt11 s11r an1ot1 ' ' . t t . ,. . . lo et Ilour la soci6té? Or1 peut dire, ou au moins, qu ils ol1d morn di la nat11re clo nos fac.11ltés, et qu ''1 · · t pas 1 s n'aperc;o1ven • t ·1>our m · 1a.nppi·or 1•011 n on JU 1-· • • • l l b t la eounc:ion nécessaire qui existe entre la vérité des prmc1pes e a on é de 1A

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• •t I il n'existe aucu11 bien particulier qu1 s01 pour nous. e souverain 'lÀ,l, l11 l , l , b. bi<'n. Ni la 1·ic!wsse, bien purement utile, ni _la vo U'fte, 1en p~ssager, honteux, désastreux; ni l'honneur, ni la gloire dont la possession nous ichnppe au gré de ceux qui nous les accordent; ni la v~rtu s~ule, qui_ n'est jamai" inamissible, ni parfaitement pure sur la terre; n1 la science qui n'est jamais parfaitement satisfaite, ni enfin. le plaisir de l'esprit qui présuppose • la possession du bien qu'on pour~uit, aucun de ces biens ne peut co11stituer l~objet propre de la volonté : aucun n'est sans mélange, sans limite, sans flri. 36. Après avoir écarté tout bien fini, nous voyons clairement que le seul objet propre de la volonté est !'Etre infi11i, le Bien infi11i, ce Dieu que notre ,. intelligence tend à connaitre .et qu'elle connaît réeliement. l\{ais comme · dans cette vie, notre entendement ne peut contempler directeme11t l'Êtr; inflf!i, il lui est également impossible d'el\traîner irrésistiblement notre volonté vers le Bien i11fini. Notre i11telligence nous fait bien con 11 aît · t ence de ce b"1en, e1le d1r1ge · · ainsi nos désirs vers but conven bl rc·. l'ex1s . 11 a e, mais e e ne nous en montre pas à découvert la souveraine beauté, elle ne peut donc pas forcer notre amour; elle ébauche à la vérité quelque 't ·t. de l B t , . fi . . l ' , s rai s a . e~u e 1n nie: mais e peu qu'elle nous découvre n'est pas ca able de sat1sfa1re et ne fait que les p d' h dnos désirs h · irriter · A.insi· quan d on apprend· un omme es c oses extraordinaires le d . . , d . . loin de s'a~aiser, n'en devient que plus ;if. es1r qu on a e le connaitre, / 37. Il n existe donc pas sur la terre d fi t. . 1complets. Le bonheur, la perfection uee:er ec wn n~ de bonhe~r vraiment cet état de tendance vers un bien . . q . otr~ volon~e peut atteindre, dans 1 stst ' écarter de la route qui nous y con ~ u~iqu?m?nt à ne pas nous espéranee, d'une sorte de po . [ . ]: et à Jouir a1ns1, par u11e ferme • ssess1on ant1c1pée L · · • t possession, tout imparfaite q , . · a Jo~e qui résulte de cette . l u e11e est constitue · · ., , · bien, e seul bien véritable ici-bas le ' . . neai1moins un très-grand 1 un peu àe repos sur la terre ~tt ~ _qui puisse faire trouver à l'homme manière notre volonté. au ~nt .e Joie imparfaite ne nécessite en aucune d~ ~odes combats•' à épreuv:re• _elle nous laisse souvent exposés à ~~;~~e._ Il ~tait réservé à la cr:oix de ~endent la vie extrêmement !ous y 1;~1re, de nous rendre supportables hr1s\ et à la force surnaturelle chaque jo: :ême gotlter un Apre plaisir· i:ei3. utte_s et ces épreuves, de toutefois donner partout, 1~ grandeur d'àr:ie rêlll• était réservé de réaliser, ' comme lui, un démenti à la n vee par le stoïcisme, sans \ o· ature. (b) (a. ,ou1.. Bltme1ita de . ~

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(b} G~n.111. De l'hoœme Phtfo.~•· Romagoosi 1 . iOu.t 1empire d · ntt'Od,wtlon 8 1a lei, chap. IV (i la

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l'Ubltc. V. note VII.


.· -nll sont n "1-.::= i 111 i bl ·. l' • lj cp _,1 . l i i ·l . 11 p i11 •p le tiqu " f it · et . 'tiir pl r c - 0-1•0 ier 01- hism ; p ttr onscrver li il · 1'.\u lr pr·\~ ·i 11c . . ) 1 e 1néta.pl1 i ll . ~ l lo ,,iq 1e sutlit l' tir m ttre . 11 viden e u r ri11 ip et du rai:' n 111 : 11 ïl y a tin différ·e1 ce r i ·tfi illil l ,,1,.e1it et a1 t'i,~t,t" z $ ~e · ·air·e,12.ent, il ·t clair q11e ~,..-i ~1u ·it"'i ·li~ , c 1· il a qttatre t 1·n1es ; au ter1t1e i ifaillible de l 1 , 1 ~, on t1b ti tl · d ns l concltt ion le terme 1iécessaire. i, au ntraire 11 i e 1ti.6 1 t r1ne ~ i11/t1.illible et 1iéiess·a j,~e., o 1 c 11ime11 1: i J\es e11 i . rem nt disti11cte , pui que la pren1ière fait de t "'in l}l o " 1~vat llr andi que l~auti·e en fait un age11t. Tout hom1ne . 1)r . ~ i · 1.fi ·uible1 ,.e,it q11e da11 le co1u'a1lt de l'.tannée il se con1n1ettra it

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.ut1 gr" nd ·ill un gra11d non1b1~e de crimes : cette prévi "ion i11faillib!e ._ t due · la I ·11ét1·ation de 1· bser,·ateur; 111ais le mécl1ar1ts 11e conservent :: moin: oute let1r liberté tla11s ta pei·pétration d11 criine. o3. Le~ ad,·er"aires de l liberté, tians l'éternel sopl11 ,..me qu'ils nous obie te11t.. ape1~oi,ent une contradictio11 où not1s voyo11s u11 n131 ·tère ; . ils ~o fo11 ent le n1ode du pl1é110111è11e a\~e.c le phé11on1ène lui-même; il"' ft111t comn1e ces philo~opl1es qui nient l'actio1i de l'àme sui~ le corp"', p.a1~ce qu ,ils ne sa ·e,it z1as expl:quer· la ,1taniè;,e dont elle. slaccomplit. Chose étrange! • t<:!u~ le"' jour·.. 11otre faible rai --011 pé11ètre en toute sëcur·ité dans l'exan.en de: eau_-" libi es, elle y décou"'r're a,r~c certitude rnille effets di\~ers, et 11ot1,.. efu_er·ion ~ à Iï11telligel1ce i11fi11ie de pré\Toir a,,ec ur1e sot1 Yerairte ce1~tituùe le:, e ets c1e la liberté, à n10111s q11 ·elle 11e leur in1prin1e u11e soi-·te de néce sité . et ne détruise la nature nlème de leur caus, [XV]. - 5 . Le dogme {le la liberté huruai11e est do11c une vérité i11contestable . .,. ai.: en quoi consi "'te cette liberté? est-ce u11e faculté disti11ote des at1tres facnl ·~~ comme le ,·eut Burlamaccl1i? est-ce u11e p•o1)riété inhArente à toute.., les ai1tres facultés, con1me le pense ~I~ Dan1ir·on? n'appartie11t-ellè pas plut "t à la seule volonté intelligente, comn1e le prétend l\J. Coi1si11? La belle anal)"S~ que ce dernier a faite de l'acte libre (b), ne peut plt1,. lai ,~er aucun · <',ute sur cette que--tion. Quant à 1·opinio11 de Burlamac h~ en pa1·ticulier, elle ne érîte pa les ho11neurs d'urle di:;cussion : la seule défi11itior1 de la liberté la rr1et ~ 11éant. . 55. Qu"est-ce qu'une faculté, dans le la11gage p ychologique ! c'e t la -1

(a:) 'Psychologie .. T. Il, pag. 75~ Si M. Damiron avait eon1m~ncë par consulter les fafts, il au.niit admi.s ê.,alement lea Jeux vérit s. La liberté e, t tt>l fc1tt p,:;ychotoglquement èvid~nt; la pre cir ee o· i .~ est un autre fait ~1ue ·nou d ·cou rons ft't'ec ·un.e é nJe évidence, et par l Pr~· eu.ce qui je manif~ ~ dans le monde ll}ùral, et 1,ar Je phénou1èue de l propl1é1ie, eo 1· érê eo nm ùn f11it histor· que aüroi par tou les peuples. \ïc dit n l' tlaut de la • • div·uation; • • 1~ ivaiue scieocr: 1,ar l 1uelle dut, ce- &einhl , coru1n n.cer Ja age~~ ''t.f.l!1,1t,·c dlez to te . l~s .nat.i na~ cache pourtant deux grands 11riuüipa parf; it .111-ent vr j. : run ,,uïl , a une provid~ divine qui gou•·erne let ho e - humaine~; l'tw'tre, <1u'il an le b. 1nn1 s .» l1lJr- ubitre pe.r le.q1101 ilt p•uv.ent é•iter ce qu , te. ( Vico. cte,icc iwu,velle. apl $ 1 l 26.) (b; HiJ\Ôire d . l• plliloeophle. T. Ill, le .on 25.

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' tiécou,,rir 011 n1è1l1e temf> .. l'extrême fail>le$se de républiqt1es, pui::,que c ~..V u,,er11e111 11 s 011t totts été de courte (lurée, pt·écisén1e11t parce qu'il est litllcil d')· co11~erver lo11gtem1)s u11 esprit pt1blic vigottreux (a). 2° 011 peut e11, isage1~ l'efficacité des lois at1 poi11t de vue de le11r justice intrinsèque, ou sous le rapport de l'ext'lcution. Pllt ieur . . pe11se11t q11e les lois "'Ont plt1 éqtiitable~ <ia11 u11e pol~yarcl1ie, 1)arce qtte l'intérèt du corp"' législatif emhras e la plup;rt des i11térêts pa.rticuliers ( b); mais ils co11f()nde11t det1:x. cho .. e fort di~tinctes : lï11térèt du _qra1id rio1,ib1~e et l,i11tèrêt gé1icJ1 al ( u). Sa11!j doute le corps législatif aura soi11 de ses intéeèts et de cet1x 1

(a) On peut \·oir dans Halle1• la durée tles différentes république . .c'\. 1\thènes celte fortne n • duré 272 an~, à Rom'e 465, à l1enève 26"'9, en Suisse 442, t!U llollan<le 207, à Venise sente Ile en a comptè 1343. Il en est de u1ème de tous les autr-es gou,arnernents républicnius, si l'on

en excepte Sparte, dont la constitution est uu phënon1ène social qui ue doit pas nous fair1.1 envie, et aint-1\Iarin, qui doit son salut à 'a petitesse. (b) llurlamact:hi, Dritt. polit .• p. ll, c. 2. (c) Plu ieurt, faits nous prouveut tlue l'intérèt du plus grand no1nbre n'est pns t0ajours celui de la ju. tice; ou peut citer, entr'a.utres preuves, les seùitiùns populaire8 si fl•équèntes d ,ns J' ucienne ll.01l'!e, l'oppression où gè1uit l'Irlande depuis plusieurs siècles, et lu tri te nëcet:-~itè ou sont certaiu gouve1·nen1euts Je suppléer par des lois à lu. <;harité in,lividuell 4ui s'est teinte av c la vraie foi. , ..oir les f.,t•tt>·es de '\\'. Cobbett e~ l'ouv1·agt• de Rn bichon sur ract,ù.H, au clerU~, etc. Le peuple, qui se l:ioulëve si facilement dans les republiqt1es, est le plus souv :.nt u -aft'P ·tionne n ouveraiu dans le r girne mona.rchh1ue; tiuand il se révolte. il est ol'Jiuai• l'PUl nt ~garé par le:; tl clamations ile~ d1 .1nagogues qui p1··tentlent lui prou,·er qu'il est n1u.lhtn1, u~, et I'éclaîi-tsr l!IUr ·~ 1)ropre,, intè1•êts; ce u'est sonveut qu'à force d'intrigues, d trahi 'OU·. de. ron1~rie , et n1êtne par l'iutf'rv< ntion de la fore armée qu'on contraint l pcupl SOU\'~raîn â vo\lloir tri,,l!J)'é lui ·oil propre bonheur: nou n\'OUS là•1lûs u le ternoignag Ll s histori n' r '•volutiounaire eu1.-w nit>S, \' . Bottu, i"i.tor. d.·Jtal. t M. Tl.lier ·, Ili ·t. cl la ,·èt·ol~ fi•<iHt·•

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(a} lleoth.a m a donc raison r1uan~ il dit que " l'unique objet du gouvernement doit être le plug grand bonheur possible de la communauté ... 1\Iais quand il ajoute que " le bonheur d'un individu e t d'autant plus granù que ses souffrances sont plus légères et en plus petit no1nbre, u jouis ances p~us grandes et en plus grand nombre; ,, il paraît avojr la prètention de cou aluire un troupeau d·auimaux et non pas une société d'hommes; s'il avait vQulu parler d'une ·t<>Ciété dthommes, il devait tenÎ'I' compte non-seulement du plaisir et de la so1tffra1ice, mai .A\t&nt tout de la ratson et de la Justice. Ces deux chosès sont tellen1ent distinct s du plaiStr et :14 la souffrance, qu'il se trouve des hom1ues qui prennent plaistr à u11e in],,stice; tout en 1 t·ee,,nnais ant 1~ dé,·églement qu elle ;;vnène, ils faianent nëanmoins à cau .. e du biei, se:11. tbl qui en r~sulte pour eux. it1) D,, Pa PC', t . rr, r. h . 9 . •


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