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M A G A Z I N E
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C O M M U N A U T É
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C O M M U N E S
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S É N O N A I S
CCSMAGAZINE J A N V I E R
> LA SITUATION FINANCIÈRE DE NOTRE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
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Tout savoir sur les finances de la CCS
> DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET EMPLOI
Rosoy
> BUS + TRAIN : MODIFIER NOS MODES DE DEPLACEMENT
> ROSOY
SUPPLEMENT SPÉCIAL 6 E RÉCID’EAU
Osons l’avenir Notre communauté a 50 ans 50
Demi-siècle La Communauté de communes du Sénonais rassemble 41 792 habitants sur 9 communes : Courtois-sur-Yonne, Gron, Maillot, Malay-le-Grand, Paron, Rosoy, Saint-Clément, Saint-Martin-du-Tertre, Sens Responsable de la publication Gilles Pirman Équipe communication Commission information et actions participatives Catherine Kmieciak - Thierry Arnauld - Olivia Marikian Bruno Perreaux Secrétariat Céline Anton - Syveline Dechambre Rédaction Patrick Guyot Photos Emmanuel Berry, Agence de l’Eau Seine-Normandie, Olympe 2012 Conception Vera Werebe Impression Imprimerie Barré
Imprimé sur papier Satimat green (60 % de fibres recyclées 40 % de fibres FSC). Imprimé selon la norme Imprim'vert Dépôt légal 1 er trimestre 2012 n ISSN - 1638-4415 Communauté de communes du Sénonais 21, Bd du 14 juillet - BP 552 89105 Sens Cedex Tél. 03 86 65 89 00 E-mail : contact@cc-senonais.fr Retrouvez CCS MAGAZINE et toute notre actualité sur www.cc-senonais.fr
Voici 50 ans que des élus du sénonais, ceux de Maillot, Paron, Sens et Saint-Clément, décidaient de créer le Disctrict de l’agglomération sénonaise. Notre intercommunalité était née, parmi les premières du Pays. Au cours de ce demi-siècle d’existence, les compétences de notre établissement public ont évolué : nous parlions d’adduction de l’eau en 1962 et c’est de l’aménagement numérique des zones d’activité dont il est aujourd’hui question ! Tour à tour, Roger Treillé, Pierre Lavergne, Etienne Braun, Marie-Louise Fort se sont efforcés de fédérer les collectivités regroupées pour les amener à produire, toutes ensemble, les nouveaux services, les nouveaux équipements dont le Sénonais a eu besoin au fil du temps. Aujourd’hui, j’ai souhaité que les élus communautaires s’appliquent à refonder certaines compétences et à en améliorer d’autres. Car il nous faut évoluer comme évoluent les attentes de la population et comme évolue notre contexte institutionnel. Sur ce dernier point, la réforme territoriale devrait nous conduire à accueillir à l’avenir 10 nouvelles communes dans notre groupement et atteindre ainsi une population desservie de près de 50 000 habitants. Par delà ses missions techniques, l’intercommunalité sénonaise a aussi en charge le développement économique. C’est peu de dire pour moi que cette responsabilité est centrale. Plus de 4 000 salariés travaillent aujourd’hui sur des zones créées et aménagées par la Communauté et d’autres sont appelés à les rejoindre au grès des toutes prochaines installations. De la santé économique à la santé financière, il n’y a qu’un pas. La capacité d’autofinancement de la CCS est certes amoindrie par les nombreux et lourds investissements qu’elle a dû assumer. Le récent (et habituel) audit de la Chambre régionale des comptes l’a confirmé et n’a trouvé à redire que sur quelques points comptables qui sont tous traités ou sont en cours de l’être. Il faut retenir que notre collectivité se porte bien et qu’elle peut faire des envieux, sous d’autres cieux, au regard de ses réalisations et de ses capacités d’action. La Communauté est aussi devenue, avec le temps, le cadre légitime pour engager les études, les réflexions utiles à notre territoire. Le plan de déplacement urbain, le programme local de l’habitat, le schéma de cohérence territoriale ou bientôt le schéma directeur de l’eau potable sont là pour en attester. Ce sont les outils indispensables, et qui manquaient, pour déterminer l’action de la CCS au cours des prochaines décennies. C’est ainsi que depuis 50 ans, sous de bons auspices ou au milieu des crises que notre Pays a traversées, l’intercommunalité intervient chaque jour au service du Sénonais et de ses habitants. A ces derniers je présente au nom de la Communauté de communes du Sénonais des vœux très chaleureux de santé, de bonheur et de réussite pour 2012.
Gilles Pirman Président de la Communauté de communes du Sénonais Vice-président du conseil général de l’Yonne, Maire de Saint-Clément,
Sommaire
4-6
Tout savoir sur les finances de la CCS
9 11
7-8 Bus + train, du stress en moins
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En bref
Ensemble, pour le développement économique et l’emploi Pour aller à la gare, j’ai mon chauffeur ! chauffe
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Nos communes : Rosoy
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L’assemblée communautaire
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Rosoy
SUPPLEMENT SPÉCIAL 6 E RÉCID’EAU
LES FINANCES DE LA CCS
Tout savoir sur les finances de la CCS Le contexte économique est incertain. Chaque jour, des avis de tempête nous sont annoncés par les différents médias. Chacun de nous, et à juste titre, regarde l’état de ses comptes, de son porte-monnaie et scrute l’avenir. De même, les collectivités publiques analysent leurs ressources et dépenses, l’état de la dette et les possibilités d’autofinancement. Des éléments financiers qui permettent de connaître leur marge de manœuvre pour investir et pour fonctionner. CCS Magazine décrypte pour vous les finances intercommunales. Voici les principaux éléments constitutifs et chiffrés composant le budget de la CCS. Ce budget est analysé et contrôlé tant par la collectivité elle-même que par les services de l’Etat et par la Chambre régionale des comptes.
Qu’est-ce que le budget ? Un porte-monnaie à plusieurs compartiments
potable, des transports ou de la gestion des déchets (Centre de valorisation énergétique des déchets et plateforme des déchets verts). Ces budgets doivent équilibrer leurs dépenses par leurs ressources propres, qu’elles se nomment par exemple contribution d’assainissement, prix de l’eau (vendue aux communes), versement transport ou taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Cet objectif d’équilibre, assigné au début de cette nouvelle mandature, a été réalisé. Plus facile à dire qu’à faire car ce sont des budgets importants tant par le service apporté à la population que par leur montant.
Les comptes de la CCS se présentent sous la forme de plusieurs budgets. 14 budgets au total sont nécessaires pour réaliser l’ensemble de ses actions dans les divers domaines tels que le développement 1 budget principal économique, la gestion des pour le fonctionnement global déchets, les transports des services de la CCS. Il est urbains, l’eau et composé de sous-budgets comme par exemple celui de la l’assainissement ou contribution au service l’éclairage public par départemental d’incendie et de exemple. La liste exhaustive secours qui représente près d’¼ des interventions de la CCS des charges de fonctionnement serait bien trop longue à (soit 2 481 000 €). présenter ici tant les compétences sont 5 budgets annexes nombreuses pour une qui concernent l’assainissement, l’eau potable, les transports intercommunalité comme la urbains, le centre de valorisation nôtre de 50 ans d’âge.
14 Budgets
Des budgets équilibrés par leurs propres ressources Les budgets dits annexes concernent les services d’assainissement, d’eau
des déchets ménagers et la plateforme des déchets verts.
8 budgets de zones d’activité que la CCS gère dans le cadre de sa compétence "développement économique".
Transports urbains
Le budget "Transport urbains" qui s’élève à 2 748 000 €, est équilibré par les recettes de la taxe “versement transport”. Cette taxe (au taux plafond de 0,60 %) s’applique sur la masse salariale des entreprises de plus de 9 salariés implantées sur notre territoire intercommunal. Son montant est variable car il dépend de l’activité économique. Ce budget DEPENSES n’intégre pas aujourd’hui des 50 072 860 € dépenses d’investisen dépenses de fonctionnement et sement, par d’investissement exemple, dans le domaine de 5 488 819 € l’accessibilité. au service de la dette
LES FINANCES DE LA CCS
Des budgets de zones d’activités volontairement déficitaires pour favoriser l’attractivité du territoire
Nos
vente aux industriels. Aujourd’hui, par exemple, la zone d’activité de la Fontaine d’Azon (St. Clément), créée en 1999, est en phase de "commercialisation" avec la vente de surfaces aménagées mais aussi la naissance d’activités. Le déficit consenti dans ces budgets de zones d’activités zones d’activité : est supporté par le budget principal.
186 hectares aménagés
Quel endettement pour la CCS ?
(dont 18 hectares disponibles)
155 sociétés implantées 3 750 personnes salariées
Les budgets des zones d’activité renferment en leur sein une compétence importante, voire centrale, de notre intercommunalité : le développement économique. L’objectif de cette action, par ses investissements, est de rendre attractif notre territoire pour attirer des entreprises, créer de l’emploi et poursuivre notre développement.
Depuis plus de 40 ans, l’intercommunalité achète des terrains et les aménage dans le but de les vendre aux entreprises intéressées par une implantation sur notre territoire. La CCS a pris jusqu’à présent le parti de vendre ces terrains aménagés à des prix attractifs, en-dessous de leur prix de revient, et d’attendre à plus ou moins long terme un "retour sur investissement". Et cela peut prendre plusieurs années entre l’acquisition du terrain, son aménagement et sa
Dans son dernier rapport, la Chambre Régionale des Comptes (CRC) qui a passé au crible la gestion des
La Chambre Régionale des Comptes appelle notre attention La CRC scrute les comptes de la CCS régulièrement, comme toute grande collectivité. Elle nous demande d’équilibrer nos budgets des zones d’activité au fur et à mesure des dépenses par des virements de crédit du budget principal. Auparavant ils étaient équilibrés après la vente de tous les terrains (vente des terrains en dessous du prix de revient). Lors de l’élaboration du budget primitif 2012, les élus prendront en compte les observations de la CRC. finances de la CCS sur la période 2004/2010 s’est interrogée sur l’endettement de la CCS et sur sa marge d’autofinancement.
La dette, c’est quoi ?
La CCS coûte 219 €* par an par habitant
*impôts ménages + taxe d’enlèvement des ordures menagères / 41 792 habitants
Plus que "l’ardoise" laissée chez votre boulanger, la dette est le montant total des annuités d’emprunts dues par la collectivité. Contrairement à ce qui se pratique au niveau de l’Etat, la dette ne peut servir à payer les frais de
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LES FINANCES DE LA CCS
Emprunt toxique : 0.39% ! Certains emprunts sont dits toxiques parce qu’ils reposent sur des taux d’intérêt variables indexés sur des valeurs extrêmement volatiles comme les variations de change. Les premières années, le remboursement est très faible avant d’évoluer en fonction de valeurs comme le yen, le franc suisse, le dollar ou encore le baril de pétrole, voire les subprimes. Les collectivités locales françaises auraient souscrit auprès des banques plus de 18 milliards d'euros de ce type d'emprunt. La CCS ne possède qu'un emprunt indexé sur un indice hors zone euro qui s'élève à 137 467 € et qui représente 0,39 % du volume total. Il prend fin en 2013 (risque faible selon la charte de bonne conduite dite de Gissler).
… fonctionnement (salaire, eau, gaz, électricité, etc.) mais seulement à investir c'est-à-dire à financer la réalisation d’équipements.
RECETTES
14 148 732 €
Où en sommes-nous ?
Par exemple, la CCS a emprunté Comme pour les ménages, la CCS doit 19 millions d’euros pour régler les dépenses provenant des pouvoir rembourser annuellement ses des travaux de la station d’épuration. Le impôts locaux emprunts. Le ratio maximum remboursement de cette dette a été étalé sur d’endettement pour les ménages est de 30 ans. 33%. Pour la CCS, par rapport à ses Le budget Assainissement qui supporte en provenant des dotations capacités, ce ratio est de 21,2 %. l’occurrence ces dépenses doit non seulement de l’Etat, des cessions, absorber ces importants investissements mais Cumulant l’ensemble des budgets, la des subventions, aussi leur fonctionnement sans oublier de Chambre Régionale des Comptes a jugé de l’emprunt, etc. prévoir, en bon gestionnaire, leur ce seuil limite. Néanmoins, en 2012, la renouvellement. CCS va retrouver une capacité de Pour le remboursement d’emprunt de plus de 2,5 millions d’euros. remboursement de ses emprunts, la CCS sollicite soit « La CCS veut agir pour le l’usager soit le développement du contribuable ce territoire et de ses habitants qui est chaque année, un exercice car investir, c’est assurer difficile afin de notre avenir. » trouver le juste équilibre. Les élus travaillent actuellement à se doter d’un plan pluriannuel d’investissement afin de mieux étaler dans le temps les dépenses, pour limiter l’évolution de la fiscalité. En ces temps de crise, la CCS veut, avant tout, continuer d’agir pour le développement du territoire et de ses habitants car investir, c’est assurer notre avenir.
41 412 947 €
Les principaux indicateurs de notre dette 4 ans
durée de désendettement total du budget principal (correspondant à la moyenne nationale)
10% de nos recettes de fonctionnement sont consacrées au remboursement de la dette (moyenne nationale : 7%)
2,83% taux moyen de nos emprunts
Le vote du budget reporté en 2012 Le budget primitif (c’est son nom générique) de la CCS était depuis plusieurs années voté par les conseillers communautaires avant le 31 décembre de l’année précédente. Afin de pouvoir disposer de tous les résultats et connaître l’exactitude des dotations de l’Etat, le président et les élus ont souhaité prendre du temps et voter le budget, comme la loi l’autorise, avant le 31 mars prochain.
✂ 6 E RECID’EAU
L’Eau à la fête ! Jamais deux sans trois… Sens accueille pour la troisième fois les "Récid’Eau". Créée en 2002, la 6e édition de cette manifestation grand public aura lieu du 18 au 22 janvier prochain dans la salle des Fêtes de la rue René Binet.
L’Agence de l’Eau Seine-Normandie, c’est qui ?
rganisés par l’Agence de l’Eau SeineNormandie (AESN) et soutenue par la Ville de Sens et la Communauté de communes du Sénonais, les "Récid’Eau" ont pour objectifs de faire découvrir à tous les publics, les actions engagées pour la préservation de la ressource en eau et son juste partage en tant que patrimoine commun.
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Son succès populaire, au fil des éditions, ne se dément pas tant au niveau des exposants (une quarantaine cette année) que sur le plan de la fréquentation. Les précédents Récid’Eau avaient attiré près de 1.500 scolaires et un bon millier de visiteurs. Cette nouvelle édition sera parrainée par un "enfant du pays", le kayakiste auxerrois Cyrille Carré, double champion du monde qui vise une qualification pour les prochains Jeux Olympiques de Londres.
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Parrain, exposants et collectivités uniront leurs forces, pendant ces 4 jours consécutifs d’aventure humaine, pour informer et échanger avec vous sur la préservation de ce bien si précieux qu’est l’Eau. Naviguons jusqu’à eux !
L’AESN est un établissement public d’Etat. Sa mission est de préserver la quantité et la qualité de l’eau en contribuant à la sécurité de l’approvisionnement en eau potable, à la protection du milieu naturel, à la réduction des pollutions chroniques ou accidentelles et à l’amélioration de la gestion des ouvrages d’assainissement. Elle apporte une aide technique et financière à tous les usagers (collectivités locales, industriels et agriculteurs) situés sur le territoire du bassin de la Seine et des rivières normandes (environ 1 million d’habitants sur 100 000 km2 et 5 départements).
La CCS, partenaire des Récid’EAU Partenaire technique et financier avec la ville de Sens, la CCS sera aussi présente sur son stand pour présenter ses interventions autour de l’Eau. Une fois n’est pas coutume, plus que l’eau potable et l’assainissement, ce sont surtout les parcs de la CCS qui seront mis en lumière. Classés refuges LPO, aux trésors cachés en faune et flore, nos parcs ont chacun, une histoire avec l’eau à vous conter.
6 E RECID’EAU
INF’…EAUX PRATIQUES
Animations scientifiques Entrée libre Le grand public pourra découvrir ces 6e Récid’Eau : • le samedi 21 janvier, de 10h à 12h et de 13h30 à 19h • le dimanche 22 janvier de 10h à 18h sans interruption. Deux journées sont spécialement réservées aux scolaires les jeudi 19 et vendredi 20 janvier. Des plans (les allées porteront des noms dédiés à l’Eau), un quizz et le programme complet seront distribués à l’accueil de la salle des fêtes de Sens.
Des activités scientifiques assurées par Sofie Aublin (l’eau et l’agriculture, le circuit de l’eau potable, la chimie de l’eau…). Samedi à 14 h 30, 15 h 30 et 17 h. Dimanche à 11 h, 14 h 30 et 15 h 30.
"Baladine" et "les fleurs savantes", deux spectacles du conteur de sciences Henri-Marc Becquart. Il racontera l’histoire des fleurs savantes cherchant à séduire les insectes ou comment la nature assure son développement durable.
Samedi à 15h30
Stands interactifs et multitude d’animations pour "petits" et "grands" Le Rallye Quizz sera le fil rouge des Récid’Eau. Il faudra retrouver un maximum de mots pour compléter un texte. (Petite info : chaque stand possèdera un mot !) Un concours de créations d’arts plastiques en matière recyclable sur le thème de la faune et flore aquatiques d’eau douce est organisé pour les visiteurs et aussi pour les scolaires (une création par classe).
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Des démonstrations de sculpture animalière (ateliers éducatifs) animées par Eric Billion ou encore des exercices de maniement de lance incendie seront également proposés aux visiteurs.
Baladine la goutte d’eau, plébiscitée par les scolaires et les parents, sera à nouveau la star d’un spectacle agréé par l’Inspection académique, par la Fédération pour la nature et l’homme et labellisé par le forum mondial de l’Eau qui se tiendra à Marseille en mars prochain.
Dimanche à 15h
Un champion Icaunais pour parrain Cyrille Carré, champion de kayak auxerrois, succède à Anne Sylvestre (2002), Roger Cans (2003), Eric Loizeau (2005), JeanLuc Van Den Heede (2007) et Maud Fontenoy (2010) en qualité de parrain à ces Récid’ Eau. Sapeurpompier professionnel employé par le SDIS 89 (Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne), il inaugurera cette sixième édition, le vendredi 20 janvier. Dans la foulée, Cyrille Carré animera une conférence – débat dans les salons de l’Hôtel de Ville de Sens, de 20 à 22 heures. Le grand public pourra le rencontrer le samedi 21 janvier (à 16 h 15) et le dimanche 22 janvier (à 15 heures).
LISTE DES EXPOSANTS • Agence de l’Eau Seine-Normandie • Agence pour le Développement du Tourisme de l’Yonne • Association ANIM'ARENES • Association Sciences Nature et Petites Mains • Association des Amis du Canal du Nivernais • Association pour la Qualité de l'eau potable de la Plaine du Saulce • Association pour la Qualité Urbaine et l'Amélioration des Eaux • Claude Boyer, Aquarelliste et artiste • Eric Billion, association "Hirondelle", sculpteur • Cap Canal, centre d’interprétation du canal de Bourgogne • Centre de Sauvegarde pour Oiseaux Sauvages • Centre Leclerc • Chambre d'Agriculture de l'Yonne • Comité départemental de Canoë-Kayak de l’Yonne • Communauté de communes du Sénonais • Conseil Général de l’Yonne • Conservatoire des Espaces Naturels de Bourgogne • Direction Départementale des Territoires de l’Yonne • EAU DE PARIS, Unité eaux souterraines • Education Nationale • Fédération de l'Yonne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique • Fédération Départementale des Chasseurs de l'Yonne • Ferme AUBE 2013 • Groupement de Gendarmerie Départementale de l'Yonne • Institution pour l'Entretien des Rivières • La Poterie de la Bâtisse • Ligue pour la Protection des Oiseaux de l'Yonne • Lion’s Club • Office de tourisme de Sens et du Sénonais • Lycée Privé de Sainte-Maure • Lyonnaise des Eaux • Ministère de l'Agriculture : Direction Générale de la Recherche et de l’Enseignement • Olympe 2012 et Team Idoine • Parc Naturel Régional du Morvan • Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient • SAUR • Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Yonne • Société d'Histoire Naturelle d'Autun • Ville de Sens - Services de l'Eau et de l'Assainissement et des Espaces Verts • Voies Navigables de France
Les "Récid’Eau" avant les JO Avant, nous l’espérons, de rejoindre Londres, Cyrille Carré sera le parrain (le premier icaunais) des "Récid’Eau". En pleine préparation, il a stoppé quelques minutes son embarcation pour nous faire partager sa passion pour son sport et pour l’eau, un élément sans lequel il ne pourrait pas pratiquer sa discipline de prédilection : le kayak
6 E RECID’EAU
Cyrille Carré
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PALMARES Cyrille Carré, né à Auxerre en 1984, est un champion icaunais pur jus. Licencié à l’Olympic-Canoë-Kayak Auxerrois, ce compétiteur affiche un palmarès riche de multiples titres de champion de France de minime jusqu’en senior, un titre européen ainsi que deux titres mondiaux. L’un chez les juniors en 2002 (catégorie "Marathon" monoplace) et l’autre chez les seniors en 2007(catégorie K2 sur 1 000 m avec Philippe Colin). Déçu par sa sixième place aux JO de Pékin en 2008, il se prépare activement en vue de ceux de Londres en août 2012. Il tentera de décrocher sa qualification à Poznan en Pologne en mai prochain.
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Interview de Cyrille Carré
6 E RECID’EAU
CCS - Qu’est-ce qui vous a incité à accepter d’être le parrain de ces 6e Récid’Eau ?
CC - Lorsque j’ai été sollicité par l’Agence de l’Eau Seine – Normandie, je me suis dit que ce serait une bonne opportunité pour mieux faire connaître le kayak et mon contact permanent avec l’eau. C’est un élément que je respecte en tant qu’usager et en tant que sportif. Au fil des années, je constate régulièrement que le niveau des rivières est en baisse aussi bien dans la Cure que dans l’Yonne. Cela devient une denrée rare… Dans mon métier (Cyrille Carré est sapeur-pompier professionnel), l’eau est tout aussi importante puisqu’elle nous permet d’éteindre les feux, ce qui historiquement est la mission première de notre corporation. Mais on peut aussi être amené à la combattre comme un vrai fléau en cas d’inondation… Bref, l’eau m’intéresse au plus haut point et c’est pour toutes ces raisons que j’ai répondu favorablement à cette sollicitation.
CCS - Quelles seront vos interventions durant ces Récid’Eau ? CC - Je serai présent sur la manifestation durant quatre jours, du jeudi au dimanche avec beaucoup d’échanges, je l’espère, avec les nombreux visiteurs. Je vais présenter ma discipline (le kayak). Par ailleurs, des démonstrations seront organisées sur la base nautique et je vais rencontrer les élèves d’une classe avec laquelle je vais communiquer jusqu’aux Jeux Olympiques de Londres pour lesquels j’espère me qualifier. Je serai surtout là pour répondre aux questions que l’on me posera. Ce sera très interactif.
CCS - Que vous ont appris vos challenges sportifs ? CC - L’humilité ! On ne gagne pas tout le
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temps et il faut apprendre à gérer la défaite. Je suis pratiquement né dans un kayak car mon père Jean faisait partie de l’équipe d’encadrement du club de Mailly-la-Ville où j’ai commencé. Il m’a
toujours demandé la perfection tout en respectant les règles de sécurité. L’un n’allait pas sans l’autre. La pratique du kayak m’a apporté une belle ouverture d’esprit et surtout appris qu’il fallait sans cesse se remettre en question.
CCS - Quelle vision avez-vous de votre environnement aquatique ?
CC - On voit la qualité de l’eau se dégrader d’année en année ainsi que l’apparition d’algues. Chose qui n’existait pas il y a une dizaine d’années. La température de l’eau est beaucoup plus élevée qu’auparavant et la profondeur moins importante ce qui influe sur la pratique de notre sport. C’est là qu’on se rend compte de l’impact du changement climatique. Cette évolution est inquiétante
CCS - Que faites-vous à votre niveau pour préserver l’eau ?
CC - Déjà, je ne jette jamais de déchets dans l’eau. J’évite aussi de faire couler l’eau inutilement. J’essaie d’avoir des réflexes citoyens. J’utilise des produits bios pour faire ma vaisselle et je mange bio autant que possible. Car ce sont des produits naturels et je pense qu’ils polluent moins. C’est très important qu’il y ait une prise de conscience dès l’école. Il est toujours temps de faire quelque chose. Il faut aussi que les agriculteurs et les industriels y mettent du leur. La préservation de l’eau passe par le respect de l’environnement. Respecter l’eau, c’est respecter les autres et se respecter soi-même…
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DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Ensemble, pour le développement économique et l’emploi Comment développer l’emploi dans le Sénonais et dans le Nord de l’Yonne, et comment en faire profiter l’ensemble du département ? D’une vision partagée sur les atouts (mais aussi les faiblesses) de notre territoire, la Communauté de communes du Sénonais (CCS) et la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de l’Yonne militent, dans un large consensus, pour un renforcement de l’attractivité du nord de l’Yonne vis-à-vis notamment de l’Ile de France. L’ensemble des acteurs politiques et économiques a décidé de marcher main dans la main pour réussir à relever ce défi et voir mûrir les premiers fruits de leurs actions à court terme. Interview croisée de Gilles Pirman, président de la CCS et d’Alain Perez, président de la CCI de l’Yonne. cette période de crise. Mais aujourd’hui, il n’existe pas d’autres possibilités que d’aller prospecter à l’extérieur du département. Certaines entreprises de la région parisienne souhaitent se développer mais sur place les terrains sont chers et limités. Il faut aller démarcher ces entreprises qui ne sont pas très loin de chez nous. Nous avons les moyens de les accueillir. Nous disposons d’atouts importants comme avec le port fluvial de Gron qui est un des éléments attractifs de l’agglomération sénonaise. Il faut vendre notre territoire, cela s’appelle le marketing territorial.
CCS - Quelles actions faut-il mettre en œuvre ? Alain Perez : La vision de la CCI est claire et précise : conforter les entreprises en place et réindustrialiser le territoire. Jusqu’à présent, on a eu trop tendance à privilégier les services. Je pense qu’il faut penser à nouveau "industrie". Pour cela, il faut être attractif et visible car c’est une erreur de penser que des industries vont s’installer dans l’Yonne pour sa seule qualité de vie.
Gilles Pirman : Nous partageons la même analyse de la situation. La concurrence est accrue entre les territoires. Nous avons toujours des contacts avec des investisseurs, intéressés par nos zones industrielles, y compris durant
Alain Perez : Deux actions vont être rapidement engagées par la CCI de l’Yonne. Nous allons renforcer l’attractivité de notre école de gestion et de commerce (EGC) pour former les cadres intermédiaires de nos entreprises locales et contrebalancer la fuite de nos bacheliers qui étudient et travaillent ensuite loin d’ici. Nous allons aussi renforcer, en partenariat avec la Chambre de Métiers, les actions du centre interprofessionnel de formations des apprentis (CIFA) d’Auxerre. Les 11 000 entreprises du département vont être interrogées afin de recenser leurs besoins en formations afin de mieux y répondre.
Il faut aller démarcher les entreprises pas très loin de chez nous. On a les moyens de les accueillir.
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DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Gilles Pirman : La formation est un élément important pour l’attractivité de notre territoire vis-à-vis des chefs d’entreprises. En effet, lorsque je rencontre des industriels qui veulent s’implanter ou qui sont implantés chez nous, ils me font régulièrement part de leurs problèmes pour recruter de la main d’œuvre formée. Alain Perez : Il y a une inadéquation entre l’offre et la demande en matière d’emplois. Il nous faut former les gens aux métiers dont les entreprises ont besoin. Et pour faire face à la baisse actuelle du nombre d’apprentis, il faut redynamiser l’apprentissage et valoriser la formation par alternance.
CCS - Comment rendre plus attractif le territoire et avec quels moyens ?
prise de décisions stratégiques et évitera de se disperser. Ce qui sera favorable dans un pan du territoire, sera favorable ensuite pour l’ensemble.
CCS - Dispose-t-on de réserves foncières suffisantes pour accueillir de nouvelles implantations
Alain Perez : Le port fluvial de Gron est un atout indéniable qui permet de rallier aujourd’hui, le port du Havre et demain celui de Rotterdam. Le flux principal de cet équipement est actuellement exportateur. Il nous faut développer les importations et l’arrivée de containers à Gron. Pour cela, il faut expliquer aux entreprises étrangères qu’en venant à Gron, elles sont à 150 km d’un bassin de 20 millions d’habitants. Un "développeur" a été recruté récemment et présenté à l’ensemble des élus du nord de l’Yonne. Il est chargé de démarcher les entreprises du Grand Paris mais aussi de l’étranger.
Gilles Pirman : Une volonté politique commune existe sur ce dossier. Nous avons un rôle à jouer et des moyens à y consacrer. J’ai obtenu des collectivités territoriales du nord de l’Yonne, l’assurance que nous soutiendrons ce poste de développeur. J’ai aussi rencontré des élus du sud du département qui admettent l’idée que le Sénonais doit être la base avancée de l’ensemble de l’Yonne pour capter de nouvelles opportunités d’implantations. Il nous faut une vision macro-territoriale qui permettra la
Gilles Pirman : Il nous reste 18 hectares disponibles dans l’agglomération mais ça n’est pas suffisant. Même si une politique volontaire et coûteuse de captation de terrains a porté ses fruits sur le territoire communautaire - je rappelle que 4.000 emplois y sont créés - cela demeure insuffisant pour envisager les implantations de très grande envergure. Le temps "économique" n’est pas le temps "administratif". Acheter des terrains ou exproprier et les aménager avant de les proposer aux industriels, cela prend 3 à 5 ans. Alain Perez : Il faut donc des terrains disponibles mais aussi de grande superficie car une entreprise d’envergure ne s’implantera pas en dessous de 4 à 5 hectares. Elle doit réfléchir à son développement sur le long terme.
Gilles Pirman : Il me semble que le conseil général est le plus à même de constituer une réserve foncière pour envisager la disponibilité de tels terrains par l’intermédiaire d’un établissement public foncier départemental. Cela existe par exemple dans le Loiret depuis plusieurs années, ce qui a permis la réindustrialisation de ce département. Alain Perez : J’ajouterai que le rôle de la CCI est de veiller à ce que les réserves foncières soient placées aux endroits stratégiques, à proximité des autoroutes, des voies navigables et ferrées. Je me réjouis que nous soyons sur la même longueur d’ondes avec l’intercommunalité du sénonais. C’est bon signe pour l’avenir.
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Pour aller à la gare, j’ai mon chauffeur ! chauffe
BUS + TRAIN : du stress en moins
• Augmentation des correspondances avec les trains, • titre combiné avec le conseil régional de Avec la ligne 1 "Paron MairieBourgogne, Sens Sancey", AS Réseau vous • vente des billets de train propose 43 correspondances et de métro à la boutique avec les trains, dès 6h15 et bus, jusqu’à 20h40 en gare de Sens. • coordination entre les agents de la SNCF et d’AS S’adapter en permanence aux Réseau pour faire patienter les besoins des usagers et au bus en fonction des arrivées des développement du territoire, trains, c’est la priorité de la CCS en la CCS ne cesse d’apporter matière de transports urbains. Les des solutions. actions et les moyens financiers engagés portent leurs fruits. 5 lignes spéciales : AS Réseau a enregistré une en moins de 20 mn hausse de la fréquentation de à la gare ! 14% entre le 1er semestre 2010 et le 1er semestre 2011. Que vous habitiez n’importe Plus que de conforter les quelle commune de la CCS, AS choix retenus, c’est un Réseau vous offre un temps de vrai encouragement à trajet de 20 minutes maximum poursuivre les efforts pour les trains de 6h27 et 7h27 pour faciliter la mobilité en direction de Paris et, au de tous. retour, de 18h34 et 19h34 en
Ligne 1 : 43 correspondances par jour avec les trains
BUS + TRAIN : du stress en moins Les horaires SNCF changent, la CCS et AS Réseau s’adaptent ! En plus du renforcement de l’offre de transport sur les lignes structurantes (lignes 1 et 3), c’est aussi l’occasion pour notre intercommunalité d’expérimenter 5 lignes spéciales reliant l’ensemble des communes à destination de la gare SNCF.
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Le nouveau cadencement des horaires des lignes TER entre Sens et Paris est entré en service le 11 décembre dernier. Dès cette date, le réseau de transports urbains de l’agglomération, AS Réseau, a proposé de nouveaux services en réponse aux modifications apportées à nos habitudes de déplacements.
Et si vous laissiez votre voiture au garage ?
Depuis deux ans, l’objectif de, la CCS est clairement affiché. Celui d’offrir aux nombreux usagers de la SNCF, une meilleure desserte de la gare en transports urbains afin qu’ils fassent le choix de combiner "bus et train" pour leurs déplacements notamment domicile-travail.
“Bourgogne Fréquence +” : Un seul titre de transport pour le TER et AS Réseau Né en 2010 de la collaboration entre la CCS et le conseil régional de Bourgogne, ce titre permet aux usagers (Grand public et moins de 26 ans) de s’abonner (mensuellement ou annuellement) en un seul lieu et de voyager avec un seul titre sur les réseaux TER et AS Réseau.
provenance de Paris.
Aujourd’hui, en plus d’assurer des correspondances en nombre, 5 lignes spéciales "BUS+TRAIN" vous transportent, chaque matin et soir, en moins de 20mn de la gare à votre domicile.
Le projet est ambitieux et c’est un vrai challenge à relever pour nous tous :
modifier nos modes de déplacements. Ne cherchez plus une place de parking pour votre voiture, vous en avez une dans le bus !
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EN BREF …
1962-2012 : Notre communauté a 50 ans Courtois sur Yonne
Saint Clément
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Saint-Martin du Tertre
Sens Paron
Maillot
Gron
Rosoy
Malay le Grand
Le 16 juillet 1962, le district urbain de l’agglomération sénonaise a été créé, regroupant les communes de Maillot, Paron, Saint-Clément et Sens. La Communauté de communes du Sénonais s’est substituée au District depuis janvier 2002 et compte aujourd’hui 9 communes qui représentent, ensemble, près de 42 000 habitants. L’intercommunalité a été présidée successivement par Roger Treillé (19621977 puis 1979-1989), Pierre Lavergne (1977-1979), Etienne Braun (1989-1992), Marie-Louise Fort (1992-2008) et par Gilles Pirman depuis 2008. La CCS fêtera, tout au long de l’année, son 50ème anniversaire lors de diverses manifestations.
Sapins de Noël : une seconde vie en déchèterie
Une fois les fêtes terminées, ne jetez pas votre sapin sur le trottoir, offrez lui une seconde vie en le déposant dans les déchèteries de la CCS. Afin d’y être composté, il doit se présenter aussi humble et nu qu’au jour où il a quitté sa forêt natale, c’est-à-dire sans décorations ni sac.
Habitat : Aide financière de l’ANAH et de la CCS Dans le cadre de son Programme local de l’habitat, la CCS a décidé de décliner le programme "Habiter mieux" de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) sur son territoire. Cette agence a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale de développement et d’amélioration du parc de logements privés existants. Ainsi, au cours des 2 prochaines années, 68 propriétaires modestes et particulièrement exposés à la précarité énergétique pourront bénéficier d’une aide de solidarité écologique (ASE) conditionnée à la réalisation de travaux permettant d’améliorer d’au moins 25% les performances énergétiques du logement. Le montant de l’ASE pourra atteindre 2 600 € dont 1 000 € financés par la CCS.
A chaque numéro, CCS MAGAZINE donne la parole aux communes
NOS COMMUNES
Rosoy, une petite ville, des grandes ambitions Notre jeune commune (autonome depuis 2008) se veut exemplaire par son dynamisme culturel et associatif. Nous avons voulu développer les loisirs, le tourisme, la vie culturelle et proposer un cadre de vie agréable pour ses résidents.
CARTE D’IDENTITÉ Habitants : 1 073 Superficie de la commune : 5,94 km2 Plan Local d'Urbanisme Mairie : rue de la mairie - 89100 Rosoy Tél. 03 86 97 98 84 Fax. 03 86 97 98 90 Email : mairie-de-rosoy@wanadoo.fr Maire : Dominique Chappuit (depuis 2008) et vice-présidente de la CCS (chargée de la communication et participation) Conseillers CCS : Luc-Henri Jolly, (1er adjoint) René Vitte (3e adjoint)
Fête des associations le 23 juin
Nous proposons régulièrement des spectacles et des concerts (Blues avec Thierry Anquetil, chanson française avec Yves Dautin, du théâtre, du cirque, etc.) qui valent le détour. Rosoy n’est pas une cité-dortoir, mais un endroit pour vivre le jour, la nuit et les week-ends ! Nous sommes aussi un petit village tourné vers sa jeunesse. Proposer des activités et une prise en charge intelligente de nos jeunes est une de nos exigences. Pour ce faire, nous avons créé un espace ado dont le succès ne se dément pas. Mais pour bien vivre, il était aussi urgent de rattraper plus de trente ans de retard en matière d’équipements communaux. La municipalité a donc lancé plusieurs projets d’envergure pour permettre à
Rosoy de se construire un avenir. L’agrandissement de la mairie et la construction de la nouvelle école maternelle constituaient une de nos priorités. Nous sommes aussi en train de rénover toute la voirie communale et d’améliorer notre réseau d’eau potable pour réduire les pertes de 50 à 15 %. L’ancien parcours VITA, situé dans les hauts du bourg, devrait bientôt rentrer dans le patrimoine de la CCS. La municipalité envisage de développer des sentiers de randonnée, un verger de fruits anciens, pour préserver la biodiversité et quelques jardins familiaux… Sur le plan intercommunal, Rosoy projette d’aménager avec les communes de Gron et Etigny, des étangs (anciennes sablières) bordant l’Yonne, pour en faire un espace de protection – découverte des oiseaux.
RÉHABILITATION DU CŒUR DE VILLAGE L’« Opération Cœur de Village Plus » vise la réhabilitation de l’ancienne mairie – école, appelée à devenir un espace multiservice (café – épicerie), doté d’un logement locatif à l’étage. L’ancien relais de Poste qui abritait des colonies de vacances fera également l’objet d’une transformation en petite résidence, sans oublier la remise en état du jardin et la création d’une liaison douce le reliant à une place au centre-bourg. L’église, lieu de vie et de recueillement, proche du cimetière et du monument aux morts, bénéficiera, elle aussi, d’un toilettage. Le coût global de cet ambitieux projet, prévu pour s’articuler sur quatre ans, devrait avoisiner les 1 200 000 euros.
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L’ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE Président Gilles Pirman Maire de Saint-Clement Vice-présidents Bernard Chatoux Maire de Paron Chargé des travaux Joseph Agache Maire de Saint-Martindu-Tertre Chargé des équipements culturels et de loisirs Dominique Lapôtre Maire-adjointe de Sens Chargée de la politique de la vie locale Gilles Millès Maire de Gron Chargé de l’action économique Guy Crost Maire de Malay-le-Grand Chargé des transports et des déplacements urbains Maryse Dol Maire de Maillot Chargée des finances Dominique Chappuit Maire de Rosoy Chargée de l’information et des actions participatives Daniel Paris Maire de Sens Chargé de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie Gerard Savourat Maire de Courtois-surYonne Chargé de l'environnement et du développement durable Conseillers communautaires Mimoun Belkhira Conseiller communautaire de Sens Christophe Ben-Ali Conseiller communautaire de Sens Gérard Bolle Conseiller communautaire de Saint-Clément Michel Boucheron Conseiller communautaire de Paron Philippe Caravéo Conseiller communautaire de Saint-Clément Anne Cariller Conseillère communautaire de Paron Marie-Paule Chappuit Conseillère communautaire de Sens Jean Deluzet Conseiller communautaire de Malay-le-Grand Barbara Dobeck Conseillère communautaire de Saint-Martin-du-Tertre Simone Duranton Conseillère communautaire de Paron
Nicole Estevez Conseillère communautaire de Malay-le-Grand Michel Fourré Conseiller communautaire de Sens Yann Housset Conseiller communautaire de Sens Yves Huard Conseiller communautaire de Courtois-sur-Yonne Christian Jacques Conseiller communautaire de Paron Luc-Henri Jolly Conseiller communautaire de Rosoy Michel Jouan Conseiller communautaire de Saint-Clément Philippe Lagogue Conseiller communautaire de Gron Brigitte Lancelot Conseillère communautaire de Sens Marie-Noëlle Lehodey Conseillère communautaire de Sens Alexandra Lenain Conseillère communautaire de Sens Jean-Pierre MoenneLoccoz Conseiller communautaire de Sens Philippe Ory Conseiller communautaire de Sens Joël Perez Conseiller communautaire de Maillot Bernard Pernuit Conseiller communautaire de Sens Bruno Pertin Conseiller communautaire de Saint-Clément Didier Poirot Conseiller communautaire de Saint-Martin-du-Tertre Gilles Sabattier Conseiller communautaire de Maillot Jean-Claude Vergnolles Conseiller communautaire de Paron Hélène Very Conseillère communautaire de Sens René Viratelle Conseiller communautaire de Gron René Vitte Conseiller communautaire de Rosoy Philippe Wagner Conseiller communautaire de Sens Francine Weecksteen Conseillère communautaire de Sens
Gilles Pirman Président de la Communauté de communes du Sénonais les élus du conseil communautaire et les agents de la Communauté de communes du Sénonais vous présentent leurs vœux les plus chaleureux pour
2012 LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU SÉNONAIS Etablissement public de coopération intercommunale regroupant 9 communes : Courtois-sur-Yonne, Gron, Maillot, Malay-le-Grand, Paron, Rosoy, Saint-Clément, Saint-Martin-du-Tertre et Sens. Elle rassemble 41 792 habitants et emploie 93 agents. Les domaines de compétence de la CCS : L’aménagement de l’espace : l’éclairage public, l’eau, l’assainissement, les transports urbains, l’urbanisme et le système d’information géographique. Le cadre de vie : réalisations d’équipements culturels, sportifs et de loisirs. Le développement économique et touristique : réalisations de zones industrielles, commerciales, tertiaires et artisanales. L’environnement : collecte et traitement des déchets, protection des espaces naturels, lutte contre la pollution de l’air.
CCS 21, bld du 14 juillet 89100 Sens 03 86 65 89 00 contact@cc-senonais.fr
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