ASTRO PRATIQUE DECOUVRIR | PARTAGER | AVANCER
M101 - Star Adventurer - Canon EOS 700D - 160mm F/7.1 - ISO 1600 46*2min - 31 DOF Siril + Lightroom Morbier (39) par Yann Lagrange
M51 en Auvergne, au coeur du parc du Livradois-Forez Esprit 120 Triplet apo - EQ6 - Atik 4000 Datyson T7m - Astrodon True Balance E series L : 54x300s + 12X600s R : 12x300s - V : 12x300s - B : 11x300s - soit un total de 10h10 Valz s/s Chateauneuf, par Adrien MEURISSE
JE DEBUTE...
COMMENT NOTRE ŒIL RÉAGIT FACE À L’OBSCURITÉ ? C’EST UNE QUESTION BANALE MAIS APPORTONS QUELQUES LUMIÈRES SUR LE PHÉNOMÈNE QUE PROVOQUE LE NOIR SUR NOS PUPILLES. Pour bien observer au télescope ou à la lunette (comme aux jumelles d’ailleurs), nous avons besoin d’un temps d’adaptation pour obtenir une vision optimale. Une simple expérience que nous connaissons tous, c’est d’être dans son salon avec la lumière allumée. Vous fermez l’interrupteur et vous vous retrouvez dans le noir. Que constatez-vous ? Vous ne voyez plus rien, c’est le noir complet. Puis avec le temps, vous retrouvez une visibilité partielle. Que s’est-il passé ? Tout simplement votre œil et plus exactement votre pupille s’est dilatée. Elle fonctionne comme le diaphragme d’un objectif photo : plus il fait obscur, plus la pupille se dilate pour faire entrer un maximum de lumière. En outre, la pupille est composée de l’iris, la cornée et de l’humeur aqueuse. Ces derniers éléments jouent un rôle essentiel dans la dilation de la pupille. La pupille peut
aller de 2 à 8mm de diamètre selon les cas. Sur la rétine, se trouvent des cellules sensibles à la lumière et à son intensité, ce sont les cônes et les batônnets. A la lumière du jour, ce sont les cônes qui captent la lumière avec une très bonne interprétation des couleurs. Quand le soir tombe, ce sont les batônnets qui prennent le relai (en partie) qui eux captent beaucoup moins les couleurs mais qui nous permettent de voir les étoiles et les astres les moins lumineux. La contrepartie, c’est que les batônnets étant moins sensibles aux couleurs, nous avons une sensation de voir tout... en gris ! Mais c’est aussi grâce aux batônnets que nous pouvons utiliser la vision décalée dans un oculaire... On considère qu’il faut environ 10 minutes à notre œil pour s’accommoder à l’obscurité.
C11 - Asi 178mm - filtre 610nm - 600 images stackées sur 5000 Par Alain Bouchez
C11 - Asi 178mm - filtre rouge - 400 images stackées Par Alain Bouchez
C11 - Asi 178mm - filtre rouge - 1000 images stackées Par Alain Bouchez
JE DEBUTE...
QUAND ON REGARDE LES ÉTOILES, ELLES SEMBLENT SCINTILLER. POURQUOI ? PAS BESOIN DE TELESCOPE OU DE JUMELLES POUR OBSERVER LES ÉTOILES. PHÉNOMÈNE ÉTRANGE OU EXPLICABLE: LES ÉTOILES SCINTILLENT. EXPLICATIONS. Un débutant nous fera remarquer que certaines étoiles semblent scintiller ou trembler plus que les autres. D’autres sont beaucoup plus stables en fonction de son altitude. On pourrait penser que les étoiles brillent de façon irrégulières. C’est vrai mais cela n’explique pas ce phénomène de tremblotte... Prenons un peu de hauteur. Si vous vous placez dans l’espace donc dans le vide et que vous pourriez observer les étoiles, vous constaterez alors qu’elles sont stables. Etrange ? Pas si sûr. En effet, revenons sur Terre. Entre les étoiles et nous, il existe une couche qui pertube la trajectoire des photos, c’est l’athmosphère. Le principe est simple: les rayons lumineux, le peu que nous recevons d’une étoile éloignée, sont déviés par les perturbations de
notre athmosphère comme la température, la pression, les particules... et ainsi notre oeil reçoit des rayons déviés comme si la source de lumière (l’étoile) se déplaçait... C’est ainsi que nous avons l’impression que les étoiles scintillent. On peut noter que d’autres étoiles, plus proches, ne scintilleront quasiment pas du fait que la surface des rayons lumineux (plus de surface = plus de rayons) est plus importante et donc notre oeil est moins sensible à ces pertubations. D’ailleurs, vous remarquerez que les planètes ne scintillent pas. Ce n’est pas le fait qu’elles ne produisent pas de lumière elles-mêmes mais bien que la surface et la quantité (on peut assimiler ce principe à un disque) de lumière est importante donc que les pertubations de l’athmosphère sont moins conséquentes sur les rayons lumineux reçus par nos yeux.
M16 - La nébuleuse de l’Aigle - Tube Newton - Skywatcher - AZ-Eq6 GT Pro ASI 1600 Pro mono - Autoguidage: Altaïr GPcam2 41 pose de 3min en filtre Ha - 42 poses de 3min en SII - 40 poses de 3min en OIII Dombrot-le-Sec- Par Jordane Marlière
Voie lactée - Canon 1300d - Objectif 18-55 à 18mm f3.5, 70 poses de 15 secondes, ISO 3200 Par Antoine Ottomani
JE DEBUTE...
COMPRENDRE L’ÉCHELLE DES MAGNITUDES IL SUFFIT DE LEVER LES YEUX VERS LE CIEL POUR CONSTATER QUE LES ÉTOILES N’ONT PAS LA MÊME LUMINOSITÉ... A part dire qu’une étoile brille plus ou moins qu’une autre, difficile d’en dire plus ! Pour comparer, il a fallu créer une échelle de luminosité. Faisons un peu d’Histoire... C’est Hipparque, astronome grec au 2ème siècle av. J.-C, qui classa en 6 grandeurs l’éclat des étoiles, bien sûr celles qui étaient uniquement visibles à l’œil nu. Pendant des siècles, cette échelle fut suffisante pour comparer la luminosité des étoiles. Or avec l’arrivée de nouveaux instruments comme la lunette et le télescope, les humains ont pu voir des étoiles qui étaient jusqu’alors invisibles à l’œil nu. Conséquence, il a fallu compléter cette échelle des magnitudes. Aujourd’hui, nous avons des magnitudes allant de -26.7 pour le soleil (l’astre le plus brillant) à 30 (pour les objets les moins lumineux). Cette échelle répond à une logique logarithmique permettant de dire que si l’on baisse d’un niveau la magnitude (par exemple de 3 à 2), on augmente la luminosité par 2.5
http://www.semconstellation.fr/hipparque/
Exemple : Si l’étoile A a une magnitude de 5 et que l’étoile B a une magnitude de 4 alors l’étoile B est 2.5 plus lumineuse que l’étoile A. A titre d’indication, l’étoile polaire a une magnitude de 2 ou encore la pleine lune une magnitude de -4.6
RETOUR D’EXPERIENCES...
MA PREMIÈRE CAMÉRA CCD POUR DÉCOUVRIR LE CIEL PROFOND : L’ATIK INFINITY. Par Nicolas Catrix UNE CAMÉRA SIMPLE À L’UTILISATION, AU CAPTEUR TRÈS SENSIBLE AVEC TRÈS PEU DE POST-TRAITEMENTS POUR OBTENIR DES IMAGES DE BONNE QUALITÉ. L’Atik Infinity a été conçue au départ pour réaliser du visuel assisté, c’est à dire de pouvoir visualiser rapidement (en temps réel) des objets du ciel profond notamment face à un public, un club ou tout simplement pour soimême. Sans mentir, je me suis dirigé sur cette caméra pour 3 raisons essentielles : 4 Un capteur hyper sensible Sony ICX825... Effectivement, en quelques secondes on voit apparaître sur l’écran un amas globulaire, une galaxie ou encore une nébuleuse... 4 Un traitement en temps réel du stacking... En effet, le logiciel fourni avec cette caméra permet d’empiler, d’assurer une dérotation mais aussi de supprimer les images ratées à cause du vent ou autre... 4 Un prix accessible pour une CCD... Il ne faut pas se le cacher, le prix est très attrayant quand on veut s’initier à la CCD pour un peu plus de 1000 euros... Le soft Infinity fourni avec la caméra est d’une simplicité d’utilisation impressionnante. Je pense sincèrement que faire plus simple serait difficile... Vous avez en fait un curseur noir et blanc avec lequel vous pouvez jouer et ainsi faire apparaître votre objet avec de moins en moins de bruit tout au long de votre session.
Type de capteur Sony ICX825 (monochrome ou couleur) Format du capteur 1392 x 1040 pixels Taille des pixels 6.45 x 6.45µ Poids 340g Le seul petit hic à mon avis est la résolution de l’image puisqu’en binning x 1 on obtient une image de 1392 x 1040 px. Je suis même aller à pousser la caméra en binning x 2 pour augmenter la sensibilité du capteur mais au détriment de la résolution qui tombe à 696 x 520 px... En conclusion, une caméra CCD agréable à utiliser pour débuter, belle sensibilité du capteur mais il ne faut pas miser dessus pour réaliser des photos HD... Mais au final ce n’est pas ce à quoi elle est destinée au départ...
RETOUR D’EXPERIENCES... ... ATIK INFINITY
60 poses de 60s
211 poses de 3s
33 poses de 50s
LECTURE
APOLLO CONFIDENTIEL LUKAS VIGLIETTI Les livres sur les missions Apollo se suivent à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mission Apollo XI et du premier pas de l’Homme sur la Lune. Pourtant, chacun dans un style qui lui est propre, apporte une vision nouvelle de cet évènement incontournable de l’histoire de l’humanité. Le livre de Lukas Viglietti n’échappe pas à cette règle et l’auteur nous propose un aspect humain de cette aventure. Grâce à ses nombreuses rencontres des hommes de la Lune et des amitiés issues de ces rencontres, c’est une vision presque intimiste et remplie d’anecdotes que l’on découvre au fil des pages.
gement pu tourner au drame, mais le courage et le sang-froid des astronautes ainsi que des équipes au sol, auront permis de ramener tout le monde sain et sauf sur la terre ferme. Même lors de l’accident survenu lors de la mission Apollo XIII ou l’équipage semblait voué à une mort certaine.
Les astronautes deviennent, plus que des héros, des personnages que nous auront l’impression de connaitre.
Les médias, qui se sont très vite désintéressés du programme lunaire auront alors tenu le public en haleine sur le sort des trois naufragés de l’espace. Ce fut également un coup de pression politique énorme sur la NASA qui voyait là un risque qu’Apollo XIII soit la dernière mission du programme. Bien que plusieurs d’entre elles furent annulées, les 4 autres missions se dérouleront sans incident.
Certains, de par leurs diverses frasques, donneront de véritables sueurs froides à la NASA qui pourtant, leur demandait un comportement (ultra) exemplaire ! On en sait également un peu plus sur la rivalité entre pilotes entre ceux issus de la NAVY et ceux issus de l’US Air Force. Ce sera l’objet de petites piques adressées à David Scott lors d’Apollo XV. Vous saurez pourquoi Aldrin ne fut pas le premier homme à marcher sur la Lune, malgré les relations de ses proches. Quelles étaient leurs chances de réussites ? Très faibles… et ils en étaient parfaitement conscients. Plusieurs missions auraient lar-
Fait particulier à noter, Harrison Schmitt fut le seul et unique scientifique à marcher sur la Lune lors de la dernière mission, Apollo XVII. Quel accueil lui fut réservé ? Vous le saurez en découvrant cet excellent livre ! Présentation par Jeremy Balledant https://astrobook21.blog/
PEINTURE ACRYLIQUE THOMAS CHAUVAUX
S106
M16
M20
LECTURE
CHASSEUR D’ASTÉROÏDES MICHEL ORY Le nom de Michel Ory ne vous dit peut-être rien. Il s’avère pourtant être un redoutable chasseur d’astéroïdes. Et il a eu la très bonne idée de nous raconter cette très belle aventure dans un livre au nom pour le moins, évocateur ! Les astronomes amateurs jouent un rôle important. Même s’il l’est désormais moins en ce qui concerne la découverte de nouveaux objets, comme nous l’explique l’auteur, à cause des programmes de surveillance automatique, il n’en reste pas moins qu’un petit nombre de découvertes leur est dû. Les astéroïdes ont la particularité de pouvoir être nommés directement par leur découvreur (les astéroïdes devront au préalable, être numérotés par le Minor Planet Center). Bien évidemment, c’est l’Union Astronomique Internationale qui valide en dernier lieu, le choix du découvreur. Et vous le verrez, cela peut parfois être un véritable parcours du combattant, long et fastidieux ! Outre les lieux géographiques, de nombreux noms de personnalités, de fleuves, ou de personnages fictifs ont put être donnés. Parmi les plus insolites, on trouve Ornicar, Titeuf, Tournesol ou encore Marsupilami. Si l’envie vous prend d’en savoir plus sur les noms d’astéroïdes, vous pouvez consulter le dictionnaire qui leur est consacré (Dictionnary pf Minor Planet Names). Ce livre, c’est aussi le récit de rencontres que
l’auteur a pu effectuer et qui ont été sans aucun doute décisives dans ses différents succès de découvertes, et notamment celle avec l’astronome belge Eric Elst qui, à lui seul, a découvert pas moins de 3 867 astéroïdes en l’espace de 16 ans. Chapeau ! D’autres sont un peu plus délicates, notamment lorsqu’il s’agit d’une demande pour attribuer le nom Ben Laden (un cheikh saoudien) à un astéroïde… Michel Ory déclinera pour des raisons évidentes. Mais cette passion ne peut aboutir sans concéder quelques sacrifices. Et le nerf de la guerre, c’est l’argent. Vous verrez comment un mécène aurait pu apporter un gros soutien à son observatoire. Une histoire qui ferait devenir fou de rage n’importe qui ! Michel Ory est un véritable passionné qui n’a pas hésité à se « délocaliser » pour installer un observatoire dans le Haut Atlas marocain. Souhaitons-lui de belles et nombreuses découvertes ! Mon avis : Une belle découverte encore. Ce n’est pas un sujet banal et Michel Ory a su faire découvrir son activité avec une passion débordante. Nous aurions presque envie de s’y mettre également ! Les illustrations apportent un véritable plus. Présentation par Jeremy Balledant https://astrobook21.blog/
ASTRO DESSIN NEBULEUSE DE LA LAGUNE
Nébuleuse de la Lagune - C127/1500 - Dual Mettet , par Ely
TUTORIEL
REDUCTION D’ETOILES SOUS PHOTOSHOP PAR NICOLAS CATRIX Un petit tuto où j’ai compilé différentes sources afin d’appliquer une réduction d’étoiles sur une photo à l’aide de PhotoShop. Il existe une multitude de techniques mais pour ma part, je trouve que celle-ci fonctionne assez bien sans dénaturer le fond de ciel ni l’objet.
1. Ouvrir votre image sous PhotoShop. J’ai nommé mon image «Mon image»
2. Dupliquer le calque «Mon image» en cliquant sur le calque «Mon image» puis Ctrl J. Vous devez obtenir un 2ème calque ici nommé «Mon image copie».
3. Appliquer sur le calque «Mon image copie» le filtre: Filtre / Bruit / Anti poussière
4. En jouant sur le curseur, essayez au maximum de faire disparaitre les étoiles... En gros, il reste les grosses étoiles et votre objet principal.
5. Passer ce calque «Mon image copie» en mode «Différence»
6. Maintenant on va cliquer sur l’onglet «Couches». Tout près de «Calques»...
7. On va récupérer nos étoiles en cliquant sur le petit cercle discontinue en bas à droite de PhotoShop...
8. Pour mieux sélectionner la totalité de l’étoile, on va élargir la sélection de très peu... Il faut appliquer Sélection / Modifier / Dilater et indiquer 2 pixels. OK.
9. Pour rendre cette réduction plus douce, on applique un contour progressif soit Sélection / Modifier / Contour progressif
10. On retourne sur l’onglet «Calques». Je déselectionne le calque «Mon image copie» et je clique sur le calque «Mon image» pour le sélectionner.
11. Maintenant nous pouvons réduire nos étoiles soit Filtre / Divers / Minimum et par exemple indiquer 2 pixel ou moins. Selon le résultat voulu, on pourra réitérer cette manipulation.
12. Résultat de la réduction AVANT / APRES.
TUTORIEL
CONVERTIR UN FICHIER .FITS EN UN FICHIER .TIFF EXPLOITABLE PAR NICOLAS CATRIX Un outil simple et gratuit intitulé Fits Liberator (développé par la NASA) est vraiment pratique pour convertir un fichier .Fits directement sorti du logiciel imageur... Fits Liberator est téléchargeable à cette adresse: https://www.spacetelescope.org/projects/fits_liberator/download_v301/
1. Page du téléchargement du soft Fits Liberator V3
2. Ouverture d’un fichier image .Fits à l’aide de Fits Liberator.
3. Dans cette fenêtre, vous trouverez un onglet bien utile «Image Headers» qui vous permet de savoir à quelle heure a été prise votre photo et son temps de pose unitaire.
4. Vérifiez que «Channels» soit bien mis sur «16-bit», c’est important pour avoir un maximum de nuances de gris et donc de détails fins exploitables par la suite. Sur la droite, cochez (si ce n’est pas déjà fait) les cases «White Clipping» et «Black Clipping». Cette fonctionnalité permet d’identifier les zones 100% noires (en bleu) et les zones 100% blanches (en vert). Le but étant de ne pas saturer les blancs et les noirs quasi saturés.
5. Pour capter un maximum de pixels (variantes de gris sans saturation), il faut jouer sur les curseurs noirs et blancs afin que vous ne voyiez plus de couleurs vert et bleu sur votre image.
6. Une fois cette étape réalisée, cliquez sur «Auto Scaling» pour harmoniser et figer les pixels ciblés.
7. Nous allons stetcher l’image de façon à réhausser les blancs faibles et de désaturer les blancs 100%. Il suffit de choisir par exemple ArcSinh(ArcSinh(x))
8. Voilà votre fichier est prêt à être enregistrer en TIFF pour exploitation par exemple sur PhotoShop.
9. Si vous souhaitez reprendre tout à zéro ce traitement, il vous suffit de cliquer sur «Reset». Au contraire, si vous souhaitez appliquer le même traitement à d’autres photos, il faut cliquer sur «Freeze settings».
IC5068 - Takahashi FSQ85 + Correcteur - QHY 163m - Filtres Astrodon Ha, OIII, SII 5nm Guidage QHY5LII-m - - Monture AZEQ6GT - HA : 62 x 300 s - OIII : 58 x 300 s - SII : 39 x 300 s Par Nicolas Kizilian
ASTRO DESSIN
M3 SPHÈRE DE LUMIÈRE GUILLAUME MARTINOD Voici un dessin de l’amas M3, découvert par Charles Messier en 1764. Cet amas, très concentré et en forme de boule, très compact, est dit «globulaire». Il contient pas loin d’un demi million d’étoiles! Autre particularité, de tous les amas connus à ce jour, il est celui qui contient le plus d’étoiles variables. Pas moins de 274 ont été recensées en son sein! Situé dans la constellation des chiens de chasse, il présente une magnitude de +6,3. Il est repérable aux jumelles. Ici, il est vu à travers un télescope DOBSON 203 dans un ciel de campagne. On remarque que l’amas est très riche, dense, et possède un cœur nébuleux magnifique. Le matériel de dessin employé : -Dessin négatif en inversion numérique -Réalisé de nuit, sans retouches -Des crayons graphites Staedtler Mars Lumograph et Lumograph Black -Des estompes de différentes tailles Conditions : -Ciel de campagne pollué -Temps frais, léger voila ça et la, peu gênant La Technique : La grande difficulté pour M3, et dans le dessin d’amas globulaire en général, réside dans l’estompage. Le but étant de donner un effet, à la fois de nébulosité opaque au cœur, mais suffisamment de transparence à la fois sur les bords pour permettre de retrouver tout le «piqué» des étoiles environnantes.
Dégrader cet effet par le biais de l’estompage et le choix des duretés du graphite est donc essentiel. Pour un cœur intense et lumineux on commencera par un crayon plus noir, dans les 6 ou 8B, voir même carbone pourquoi pas. Un mouvement circulaire sera appliqué. Pour des abords plus doux et transparents ont prendra le temps de réduire les duretés jusqu’au 2H pour les bords extérieurs extrêmes. Patience et rigueur sont les maîtres mots. L’estompage se fera de plus en plus largement en étirant le graphite progressivement. (Attention à bien utiliser un coté d’estompe par dureté et ne pas vous mélanger ce petit monde!) Les étoiles sont posées à la fois avant et après estompage, dans différentes duretés, pour donner un relief et différentes intensités. Il faudra, et ça n’est pas toujours évident, bien repérer les étoiles les plus brillantes d’abord pour ensuite poser les plus fines plus hasardeusement. Le secret réside dans l’utilisation du 2H taillé extrêmement finement pour celles-ci. Penser à repasser sur les étoiles les plus visibles est important également. L’art du dessin astro, un art de patience, très gratifiant et reposant! A vos crayons !
EPHEMERIDES SEPTEMBRE par CÉDRIC LATGÉ
QUE NOUS RÉSERVE LE CIEL POUR LES 2 PROCHAINS MOIS ? En Septembre et Octobre, les nuits continuent de s’allonger pour le plus grand bonheur des amoureux du ciel nocturne, et les températures restent encore clémentes pour profiter de jolis instants sous les étoiles. Les planètes reines de cet été (Jupiter & Saturne) sont encore bien visibles en première partie de nuit. Voici les phénomènes visibles en septembre et octobre 2019. (Les temps sont donnés en heure normale pour Paris). Ces éphémérides ont été générées par le logiciel Coelix. 2019 09 01 10:08 2019 09 02 11:46 2019 09 04 02:39 2019 09 06 04:10 2019 09 09 21:11 2019 09 10 08:24 2019 09 13 14:32 2019 09 13 21:35 2019 09 14 05:33 2019 09 17 23:59 2019 09 22 03:41 2019 09 23 08:50 2019 09 28 03:27 2019 09 28 19:26 2019 09 29 09:47 2019 10 04 01:42 2019 10 04 21:56 2019 10 05 17:47 2019 10 05 22:56 2019 10 09 02:28 2019 10 09 19:26 2019 10 10 17:24 2019 10 10 19:29 2019 10 11 17:35 2019 10 13 22:08 2019 10 15 05:23 2019 10 17 21:05 2019 10 18 19:19 2019 10 20 00:00 2019 10 21 13:39 2019 10 21 19:48 2019 10 22 05:39 2019 10 24 20:13 2019 10 26 11:41 2019 10 28 04:38 2019 10 28 09:15 2019 10 30 23:59 2019 10 31 17:46 2019 10 31 18:12 2019 10 31 18:59
Pluie d’étoiles filantes : Alpha Aurigides (6 météores/heure au zénith; durée = 8,0 jours) CONJONCTION entre Mars et le Soleil (dist. géoc. centre à centre = 1,1°) CONJONCTION SUPÉRIEURE de Mercure avec le Soleil (dist. géoc. centre à centre = 1,7°) PREMIER QUARTIER DE LA LUNE Pluie d’étoiles filantes : Perséides de sept. (5 météores/heure au zénith; durée = 16,0 jours) OPPOSITION de Neptune avec le Soleil Lune à l’apogée (distance géoc. = 406377 km) Rapprochement entre la Lune et Neptune (dist. topocentrique centre à centre = 4,2°) PLEINE LUNE Rapprochement entre la Lune et Uranus (dist. topocentrique centre à centre = 4,9°) DERNIER QUARTIER DE LA LUNE ÉQUINOXE D’AUTOMNE Lune au périgée (distance géoc. = 357802 km) NOUVELLE LUNE Rapprochement entre Mercure et Spica (dist. topocentrique centre à centre = 1,3°) Rapprochement entre Vénus et Spica (dist. topocentrique centre à centre = 2,9°) Rapprochement entre la Lune et M 8 (dist. topocentrique centre à centre = 1,1°) PREMIER QUARTIER DE LA LUNE Rapprochement entre la Lune et Saturne (dist. topocentrique centre à centre = 1,0°) Pluie d’étoiles filantes : Draconides (10 météores/heure au zénith; durée = 4,0 jours) Comète P/2008 Y12 SOHO à son périhélie (dist. au Soleil = 0,068 UA; magn. = -2,7) Pluie d’étoiles filantes : Taurides S. (5 météores/heure au zénith; durée = 71,0 jours) Lune à l’apogée (distance géoc. = 405899 km) Pluie d’étoiles filantes : Delta Aurigides (2 météores/heure au zénith; durée = 8,0 jours) PLEINE LUNE Rapprochement entre la Lune et Uranus (dist. topocentrique centre à centre = 4,5°) Rapprochement entre la Lune et Aldébaran (dist. topocentrique centre à centre = 2,0°) Pluie d’étoiles filantes : Epsilon Géminides (3 météores/heure au zénith; durée = 13,0 jours) PLUS GRANDE ÉLONGATION EST de Mercure (24,5°) DERNIER QUARTIER DE LA LUNE Pluie d’étoiles filantes : Orionides (20 météores/heure au zénith; durée = 36,0 jours) Rapprochement entre la Lune et M 44 (dist. topocentrique centre à centre = 0,2°) Pluie d’étoiles filantes : Leo Minorides (2 météores/heure au zénith; durée = 8,0 jours) Lune au périgée (distance géoc. = 361311 km) NOUVELLE LUNE OPPOSITION de Uranus avec le Soleil Rapprochement entre Mercure et Vénus (dist. topocentrique centre à centre = 2,6°) Transits simultanés sur Jupiter : deux satellites et deux ombres de satellites. Transits simultanés sur Jupiter : un satellite et deux ombres de satellites. Transits simultanés sur Jupiter : deux ombres de satellites.
Jupiter - C11 (Barlow x2 + ADC) - ASI224MC Vidéo de 120s - 8629 frames retenues sur 28766 Par Sébastien BRAVO MARTIN
Jupiter - Dobson 254/1250 - EOS 100d. Oculaire plossl 9 mm avec adaptateur. Vidéo de 3 min. Par Guillaume Petit
Saturne - Dobson 254/1250 - EOS 100d. Oculaire plossl 9 mm avec adaptateur. Par Guillaume Petit
PORTRAIT
CHRISTOPHE DE LA CHAPELLE DIT « LE PHOTOSTROCKEUR » Bonjour Christophe. Nous te voyons souvent sur les réseaux sociaux. Avant d’en parler, peux-tu te présenter ? Je suis Christophe, marié, 43ans, je suis ingénieur informatique et électronique, et on me surnomme « le photoStrockeur » ! Cette passion de l’astronomie date de longtemps ? J’ai commencé la pratique de l’astronomie vers les 8-10ans, j’étais effectivement passionné d’astronomie et d’espace. Je me souviens avoir cherché la Comète de Halley, sans succès, en 1986. Je me suis juré de la voir avant ma mort… Idem pour la Comète Giacobini Zinner qui a suivi quelques mois après (je l’ai finalement photographiée en 2018 !). Je me souviens en revanche de superbes observations au Club Astronomique Bernard Lyot du Vésinet où j’ai connu Mr Georges d’Autume (auteur du brevet des secteurs VNS verticaux pour table équatoriale) qui avait construit 2 Dobsons de 360mm de diamètre (l’un se trouve aujourd’hui au club de Villeneuve St Georges), un newton et un Schmidt-Cassegrain de 200 et un Schmidt-Cassegrain de 135mm qu’il m’a donné par la suite. Après un bon paquet d’années de pratique, je me suis progressivement orienté vers l’informatique et la programmation assembleur sur calculatrice HP48 (d’où mon pseudo cdlc48). J’en ai finalement fait mon métier.
Cette passion m’est revenue brutalement il y a 5ans… à 1 semaine des vacances d’été, j’ai été pris comme d’une évidence de remettre en état le télescope de 135mm. J’ai acheté 1 oculaire et un renvoi coudé, j’ai bricolé une fixation pour pied photo, et je suis parti avec. Nous avons pu observer Mars et Saturne, la Lune, M13, M8, et peut-être un ou 2 objets de Messier.. mais le virus était de retour… J’ai cherché à reprendre contact avec le Club du Vésinet, dont j’ai appris qu’il avait été démantelé 2ans plus tôt. Et parce qu’il était impossible de remettre la main sur l’un des 360, j’ai décidé d’acquérir un gros Dobson. Dans le même temps, je découvrais l’invention géniale de Pierre Strock… Tu fabriques toi-même ton télescope ? Comment ? Depuis combien de temps ? Habitant dans un immeuble, qui plus est en zone de pollution lumineuse intense, l’évidence de me construire un Strock s’imposait à moi. J’ai donc acheté un Meade Lightbridge 300 d’occasion, et je l’ai directement strocké ! Je lui ai ensuite construit une table équatoriale (quoi de plus logique quand on a connu Georges d’Autume ?). Et aujourd’hui, tu l’utilises toujours ? En fait, je l’ai utilisé comme instrument principal pendant 3ans, il était de toutes les sorties… mais le virus est tel que je me suis
construit un slimStrock 400 il y a 18 mois. Tu utilises quel matériel pour prendre des photos ou simplement observer ? En fait, j’utilise mon 400 pour de l’observation et également pour de la photo lunaire (même sans motorisation). J’ai aussi adapté la table équatoriale du 400 pour faire de la photo planétaire avec (il fallait en particulier la remotoriser avec un moteur pas à pas et une raquette Arduino). Maintenant que tout ce petit setup fonctionne bien, j’attends avec impatience la session de cet été sous un ciel où le seeing sera meilleur que chez moi… Je crois savoir que tu fais aussi de la photo du ciel profond ? En effet ! Il m’est vite apparu évident que de nombreuses personnes ne se « bougeront pas » pour aller observer dans un télescope, et de fait, un des meilleurs moyens pour partager ma passion est de faire de la photo. Après quelques essais infructueux de photo du ciel profond avec le 300 (pas de masque de Bahtinov, motorisation peu fiable, focale trop longue), j’ai décidé de construire, presque dans la foulée un petit Dobson 200/1000. Et j’ai fait mes premières photos, par poses de 6 et 8s avec un Canon EOS450d à peine 1 an après avoir repris l’astro… L’année suivante, j’ai construit une nouvelle table équatoriale, motorisée par un moteur pas à pas et un Arduino, et je suis passé sur un 200/800 avec un correcteur de Coma. C’était le photoStrock version 2…. J’ai photographié en 9 mois tout le catalogue de Messier, sans autoguidage pour fêter le bicentenaire de la mort de Charles Messier… C’est alors qu’on m’a donné mon surnom…
photoStrock T400/800 + RCC Baader + Sony A7s défiltré astrodon
PORTRAIT (suite) J’ai ensuite ajouté un système de vérins jusqu’à réussir à faire de l’autoguidage dans les 2 axes, acheté un Sony A7s, mais je me suis alors heurté à une grosse problématique : la rotation de champs d’une session sur l’autre. J’ai donc passé ce télescope sur une monture en fer à cheval, ce qui permet d’empiler plusieurs sessions. Là encore, il permet l’autoguidage. C’est le photoStrock v3 que vous voyez à côté de moi sur mes vidéos. Enfin, je suis en train de terminer une modification substantielle de son architecture, qui devrait le rendre encore plus fiable et opérationnel… Ces photos peuvent être vues sur différents posts sur le forum Webastro. Quelques-unes sont sur mon astrobin (www.astrobin.com/cdlc48). Il va me falloir songer à me payer un abonnement pour en héberger plus. Mais elles servent surtout de générique et d’illustration pour ma chaîne Youtube.
slimstrock T400 + filtre UV/IR cut + Barlow Televue 3x + ADC ZWO + QHY5III224c
slimstrock T400 + filtre UV/IR cut + Barlow Televue 3x + ADC ZWO + QHY5III224c
slimStrock T400 + Barlow Televue 3x + QHY5LIIc
slimStrock T400 + Barlow Televue 3x + QHY5LIIc
Parlons de ta chaîne justement : tu aimes partager tes connaissances avec les autres. C’est la raison pour avoir lancer ta propre chaine YouTube? En fait, la communauté astro m’a énormément donné de son temps et ses conseils lorsque j’ai recommencé. Sans la patience de personnes comme Pierre Desvaux, Serge Vieillard, Pierre Strock, ou de nombreux autres, tous ces projets n’auraient jamais pu devenir réalité aussi « facilement ». J’ai ensuite remarqué que les mêmes questions revenaient très souvent sur les groupes Facebook ou sur le forum. Les mêmes mauvaises compréhensions parfois. Aussi, je me suis dit qu’il serait bien de faire une chaîne Youtube de fond, qui permette de mieux comprendre son matériel, et les différentes techniques en astro (observation / photo du ciel profond / photo planétaire). J’ai donc lancé cette chaîne vers la mi-septembre 2018… en 10 mois, j’en suis à environ 2000 abonnés. L’aventure ne fait que commencer donc ? Tout à fait ! Je continue donc à créer des tutoriels « de A à Z » pour chaque sujet ayant trait à l’astro. C’est un travail de longue haleine qui me prendra encore de longs mois, mais le contenu est déjà assez étoffé, et j’espère pouvoir apporter un contenu intéressant pour chacun, quel que soit son niveau. En 10 mois, J’ai aussi pu faire des rencontres passionnantes, des interviews, des conférences. Des recherches techniques qui m’ont également énormément appris, et je continue de mieux comprendre certains petits « secrets cachés » dans nos télescopes. Enfin et surtout, j’ai commencé une série de vidéos de tutoriels pour aider ceux qui veulent se lancer dans la fabrication d’un Strock, que ce soit aux plans officiels, ou en créant leur propre concept… Un mot pour la fin ? Merci beaucoup pour ce petit interview. Je réalise quel chemin parcouru en 5 ans… et comme je le dis à la fin de mes vidéos « à très bientôt sur la chaîne astro ! ».
DOSSIER
LE VISUEL ASSISTÉ PAR SEBASTIEN DROGUET Depuis quelques temps, un terme fait florès dans le monde de l’astronomie amateur : « l’observation assistée électroniquement » (OAE), plus généralement nommé « visuel assisté ». Avec un peu de retard en regard de ce qui s’est fait outre-atlantique (cf. le site anglophone https://www.cloudynights. com), « l’observation électronique assistée » (encore nommée « visuel amplifié »1 , electronically assisted astronomy ou encore quick imaging en anglais) se développe enfin 2 , tant en raison de l’amélioration des capacités des capteurs (CCD et CMOS de caméras, APN voire même smartphones) que l’on trouve sur le marché depuis quelques années à des prix plus accessibles, que des contraintes liées à la pollution lumineuse, qui, pourrait-on penser, rend caduc tout espoir d’accéder au ciel profond. Outre des rubriques et sujets dédiés sur les deux grands forums français (http://www.astrosurf.com et https://www.webastro.net), un nouveau forum, consacré à l’OAE a été créé en avril 2019 pour fédérer les astrams désireux de découvrir la technique et d’échanger conseils et avis sur les instruments, logiciels, optiques détournées de leur usage premier, en résumé tout ce qui est favorable à cette démarche de l’observation astronomique : http:// www.astronomie-va.com. L’objectif du présent article est donc de présenter les apports de « l’observation assistée électroniquement » à l’astronome amateur désireux d’observer plus facilement ou différemment le ciel profond qu’en visuel pur, et d’illustrer la variété des configurations mises en
œuvre ainsi que des exemples de résultats obtenus à l’écran en très peu de temps (quelques secondes à quelques dizaines de secondes), en gardant en tête que la meilleure illustration de cette démarche consisterait à le voir en réel ou, à défaut, via une vidéo montrant l’image et son évolution au cours de l’observation. « L’observation assistée électroniquement » : comment, pourquoi, pour qui ? En l’absence de définition officielle, et pour faire la nuance entre le visuel et l’astrophotographie, voici une proposition de définition : « Pratique d’observation rapide en temps-réel ou quasi instantanée d’objets astronomiques avec une assistance électronique. Il existe trois méthodes employées : -caméras vidéo, -empilement en direct sur des courtes poses -intensificateurs d’images. Le but de cette assistance technologique est donc : -d’intensifier ce qui est normalement visible à l’oculaire ; -de rendre visible ce qui ne l’est pas à l’oculaire ; -de rendre possible l’observation pour ceux qui souffrent d’une déficience visuelle ou motrice. » Source : http://www.astronomie-va.com/forum/viewtopic.php?f=24&t=251 L’important est d’y voir une démarche qui permettra à un grand nombre de (re)découvrir des merveilles célestes, sans exiger un investissement temps/argent conséquent, de partager en
1 Plusieurs termes peuvent être trouvés lors de recherche sur internet, en raison de l’absence de terme voire de définition aboutie, et des débats ont encore lieu pour définir ceux-ci, ce qui ne sera pas le lieu du présent article. 2 Ciel & Espace présentait déjà un article sur les intensificateurs d’images dans son numéro 233 de février 1989.
temps réel et sur écran (le plus souvent, car nous verrons également des solutions mettant en œuvre des oculaires ou amplificateurs) les objets observés, ainsi que des montages certes peu académiques mais aux performances parfois surprenantes en regard du coût (avis aux bricoleurs !) et faciliter l’accès aux personnes présentant une déficience visuelle ou aux personnes à mobilité réduite qui ne peuvent pas accéder à l’oculaire facilement. L’observation visuelle à l’oculaire n’est en effet pas/plus adaptée à tout le monde : outre le temps d’adaptation de l’œil à l’obscurité (plusieurs dizaines de minutes pour l’utilisation préférentielle des photorécepteurs appelés bâtonnets sensibles à la luminance : http:// acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/neurosciences/actualisation-des-connaissances/ perception-sensorielle-1/vision/comprendre/ de_visu/soutien_scientifique_devisu/TraitementRetine.htm), la pratique nécessite un ciel de qualité si l’on veut s’adonner à l’observation des objets du ciel profond (l’observation planétaire est bien moins impactée par la pollution lumineuse du fait de la luminosité intrinsèque des planètes) mais aussi beaucoup d’entraînement ainsi qu’un matériel adapté (tube « ouvert » en terme de rapport diamètre/ focale, oculaires de qualité, filtres…) pour percevoir les objets peu lumineux. L’astrophotographie est une discipline à part entière qui nécessite là encore du matériel plutôt spécifique (astrographe, appareil photo numérique défiltré ou caméra haute sensibilité), de solides compétences, tant en astronomie qu’en informatique, et beaucoup, beaucoup de temps puisque l’obtention d’une seule image peut prendre des dizaines d’heures de capture (étalées sur plusieurs nuits ou semaines) et de traitement par des logiciels dédiés. Les
superbes images de galaxies, nébuleuses, que l’on peut voir, sur des sites internet ou dans des revues d’astronomie, ont nécessité un investissement considérable de la part de leurs auteurs, ce dont le spectateur n’a généralement pas conscience. Le point est toutefois qu’aujourd’hui, des astronomes « amateurs » arrivent à sortir des images qui feraient pâlir de jalousie les astronomes professionnels d’il y a quelques années. Et c’est tant mieux : la démocratisation des instruments, des techniques, des logiciels, le partage communautaire des compétences acquises…. sont les points clés d’une évolution positive, quel que soit le domaine considéré. Fort de ce constat, quelle·s solution·s s’offre·nt à l’astronome amateur qui n’a ni le ciel adéquat, ni le matériel haut de gamme, ni le temps nécessaire aux deux pratiques précédemment citées, ni l’acuité visuelle nécessaire ? C’est là que l’observation assistée électroniquement telle que définie précédemment entre en jeu. Une diversité de montages mais un même but final : un rendu quasi-immédiat Les soirées « astro » ouvertes au grand public sont toujours de beaux moments pour les astronomes amateurs, tellement heureux de faire découvrir leur pratique et les beautés célestes que nos contemporains n’ont malheureusement plus le temps/l’envie/la possibilité d’observer. Mais un sentiment de frustration est souvent présent des deux côtés : Pour l’astram, habitué à sa pratique, ne pas être capable de faire percevoir à son public ce que son œil, sa pratique, lui a appris à discer-
DOSSIER
ner ; en effet, le simple placement de l’œil sur un oculaire peut poser de grosses difficultés à certains, qui soit abandonnent rapidement l’observation à l’oculaire, soit vont lâcher un « ah oui j’ai vu », histoire de faire plaisir à son hôte. Pour le public néophyte, qui, parfois habitué à voir de superbes images issues de l’astrophotographie, sera décontenancé par la « tâchouille » grisâtre qu’il aura vaguement pu voir à l’oculaire.
Les images présentées* n’ont subi aucun traitement numérique hormis l’empilement en temps réel (le principe même de la technique) et les réglages de durée d’exposition, gain, histogramme. Si l’objet est visible dès la première image, c’est l’empilement des poses unitaires qui va permettre d’augmenter le rapport signal/bruit :
Ainsi, outre une approche totalement personnelle, le VA se positionne parfaitement sur le segment de la communication/présentation grand public, lequel sera stupéfait de découvrir ces objets et donnant l’occasion de le sensibiliser à la pollution lumineuse, qui ne concerne évidemment pas que les astronomes amateurs mais aussi la plupart des espèces animales dont les comportements sont totalement modifiés : https://www.encyclopedie-environnement. org/vivant/limpact-ecologique-de-pollution-lumineuse/ https://www.futura-sciences.com/planete/ questions-reponses/pollution-impact-pollution-lumineuse-organismes-1100/
* Publiées avec accord des auteurs et disponibles en ligne sur : www.astronomie-va.com
L’observateur peut donc observer immédiatement des objets peu ou pas accessibles en visuel
et voir la qualité de l’image s’améliorer au fur et à mesure des empilements (stacking en anglais) : https://www.youtube.com/watch?v=Lsk_e5B635E&t=15s NB : - Certains logiciels de capture permettent également d’enregistrer la session de « stacking » en intégralité afin d’y accéder ultérieurement en mode « replay » ; toutefois évidemment, les durées d’exposition et de gain ne sauront être modifiées, mais il est possible de jouer sur l’histogramme pour voir les effets instantanés de ces réglages, et ainsi s’entraîner pour une prochaine session ! - Les exemples qui suivent font l’impasse sur des instruments très récents tels que le Stellina de Vaonis, produit de conception française intégrant l’optique et l’électronique, directement prêt à l’emploi, mais pour un coût qui reste élevé : https://vaonis.com/fr/produits. Enfin, le VA n’a pas pour fin en soi de « concurrencer » l’astrophotographie, ni même de conserver les images ; même si beaucoup de pratiquants le font, certains ne conservent aucun souvenir numérique de leurs sessions d’observations. Voici donc un petit « bestiaire » du VA illustrant diverses mises œuvre et solutions, certaines plutôt « classiques », d’autres plus « exotiques ». Du ciel profond en visuel assisté avec un Maksutov 90, c’est jouable ! Description sommaire de configuration (Sebb916) 3 Tube : Maksutov-Cassegrain Meade ETX 90/1250 (f/D = 13,8) 3 Monture : équatoriale à fourche Meade 3 Camera : Atik Infinity monochrome 3 Accessoires : réducteur de focale SVBony x0,5 ( f/D = 7 environ), pare-buée, câble chauffant 3 Logiciel de capture/empilement : Infinity
DOSSIER Du ciel profond avec un Dobson non motorisé en courtes poses : si si, c’est possible ! Description sommaire de configuration (Forest, Ubuntu) 3 Tubes : réflecteur type Dobson 250/1200 (f/D = 4,8) sans goto/pushto, non motorisé 3 Montures : table équatoriale maison (Forest), altaz (Ubuntu) 3 Cameras : Rising Tech IMX 385 (Forest, Ubuntu) 3 Accessoires : réducteur de focale SVBony x0.5 ou TS Optics x0.5 3 Logiciel de capture/empilement : Sharcap
Un exemple d’image brute d’empilement : NGC6946 (84·1 s, Forest)
Un exemple d’image brute d’empilement : Messier 20 (61·0,5 s, Ubuntu)
Du ciel profond avec un Dobson motorisé en altaz Description sommaire de configuration (Alpine) 3 Tube : réflecteur type Dobson 254/1200 goto (f/D = 4,8) 3 Monture : altaz 3 Camera : Altair Hypercam 183C V2 Couleur 3 Logiciel de capture/empilement : Sharcap Pro 3.1
Un exemple d’image brute d’empilement : Messier 65 (82·8
DOSSIER Du ciel profond sans autoguidage sur monture altaz : Description sommaire de configuration (Greenood) 3 Tube : réflecteur Newton Skywatcher 130/650 PDS (f/D = 5) 3 Monture : AZ Goto 3 Camera : Rising Tech 224C 3 Logiciel de capture/empilement :
Un exemple d’image brute d’empilement : Barnard 33 (22·7 s)
Commentaire de l’auteur : « ce n’est pas ma plus belle photo, mais c’est vraiment l’objet qui m’a donné envie de refaire de l’astro et encore plus du VA (car inaccessible en visuel) »
Du ciel profond sans autoguidage sur monture équatoriale Description sommaire de configuration (Guimby, Bemo47) 3 Tube : Newton Skywatcher 150/750 (f/D = 5) (Guimby) - Newton 200/800 (F/D = 4) (Bemo47) 3 Monture : HEQ5 PRO (Guimby), EQ6RPRO (Bemo47) 3 Camera : ASI 1600mm Pro (Guimby), Zwo ASI1600MC (Bemo47) 3 Accessoires : correcteur de coma (Guimby) 3 Logiciel de capture/empilement : Asicap (Guimby), Sharpcap Pro 3.2 (Bemo47)
Un exemple d’image brute d’empilement : Messier 81 & 82 (69·30 et 55 s) ( Guimby)
Un exemple d’image brute d’empilement : Messier 51 (29·30 s) (Bemo47)
DOSSIER Du ciel profond en mode Mc Gyver à la caméra astro Description sommaire de configuration (Pejive) 3 Tube : objectif d’appareil photo 55 m (f/D = 1,8) 3 Caméra : Altair GPCam 2 224 3 Accessoires : manchons PVC pour l’assemblage ! https://www.webastro.net/noctua/visuel_assiste/de-a-à-zle-visuel-assisté-avec-un-objectif-photo-r201/
Un exemple d’image brute d’empilement : Messier 67 (10·1,7 s)
Commentaire de l’auteur : « Je peux maintenant «voir» (et avec un faible diamètre d’ouverture : 80, 150 mm) des objets (amas globulaires, galaxies) devenus totalement invisibles à l’oeil depuis une vingtaine d’années. Dans les années 1980/1990 j’observais en centre-ville avec un C8 ; totalement infaisable maintenant sans camera. »
Observation visuelle en temps réel, mode Mc Gyver, avec un APN couplé à un oculaire de vision nocturne Description sommaire de configuration (Pejive) 3 Tube : tube gen 3 avec objectif 90 mm f/D = 1) couplé à un montage afocal (oculaire de jumelles) http://www.astronomie-va.com/forum/viewtopic.php?f=6&t=338&p=6750#p6750 3 APN : bridge Sony DSC HX1 3 Accessoires : rail de tiroir de meuble suédois
Un exemple d’image sur l’écran de l’APN https://www.youtube. com/watch?time_continue=187&v=n-xMthHwYAs Commentaire de l’auteur : « ici en Juin Juillet, sous mes latitudes, sans parler de soleil de minuit, il n y a pas vraiment de nuit ici... à 23h00, je peux encore lire les gros titres du journal.... Crépuscule et aube qui se rejoignent... donc ciel dégage en ce moment, mais jamais noir.... »
DOSSIER Du ciel profond avec un système d’amplification couplé à un objectif photo Description sommaire de configuration (Ouki) 3 Optique : objectif type Geoptik légèrement modifié 3 Accessoires : queue d’aronde, bague M42/canon Eos, porte-oculaire, adaptateur afocal Baader (idéal pour ce type de montage), telrad complet point rouge ou chercheur au choix 3 Oculaire : Hyperion 17/68 3 Amplificateur : Sionyx Aurora : https://oculaire-vision-nocturne.jimdo.com/sionyx-aurora/ 3 Accessoire : Telrad
Un exemple d’image brute d’empilement (4·1,5 s)
Du ciel profond sur un gros Dobson sans suivi avec une SiOnyx Aurora Description sommaire de configuration (Joko) 3 Amplificateur : SiOnyx Aurora monté en afocal : https://oculaire-vision-nocturne.jimdo.com/ sionyx-aurora/ 3 Tube : Dobson 400
Commentaire de l’auteur : « La SiOnyx est une caméra/appareil photo ultrasensible en vision nocturne. Il s’agit d’empilement d’images comme avec une CCD par exemple, ce n’est donc pas du temps réel. Elle permet de faire des photos avec au maximum 1,5 s d’exposition. »
Photo de la SiOnyx Aurora montée en afocal
Un exemple d’image brute : Messier 82 (1,5 s)
DOSSIER Observation visuelle du ciel profond en temps réel avec un oculaire de vision nocturne intensificateur Description sommaire de configuration (Joko) 3 Amplificateur : OVNI-M Source : https://oculaire-vision-nocturne.jimdo.com Photo de l’OVNI-M (à gauche), comparaison avec un oculaire ES25mm 100 ° (centre), tube intensificateur (à droite)
Un exemple d’image brute : Barnard 33 et Messier 104 (1,5 s) Commentaire de l’auteur : « L’oculaire de vision nocturne intensificateur est un oculaire qui permet de multiplier les photons de la lumière visible et du proche infrarouge. Il s’agit d’une technologie militaire d’observation en temps réel la nuit. Ce n’est pas un système d’imagerie ni à proprement parler de visuel assisté, car c’est un instrument fait uniquement pour du visuel, les photos servant uniquement à illustrer ce que l’on peut observer. Il est destiné à de l’observation visuelle en temps réel comme avec un oculaire classique en verre».
http://www.astronomie-va.com/wiki/index.php?title=Accueil
Eclipse lunaire du 16 juillet 2019 -FC 100 D + Canon EOS 200 D Par Didier Favre
Voie lactée - Canon 1300d - Objectif 18-55 à 18mm f3.5, 70 poses de 15 secondes, ISO 3200 Par Antoine Ottomani
Lunette 80x480, Sony A33, Iso 800, 1/40s. - Mons en Pévèle, Nord Par Adrien Witczak
Canon EOSr + 70-200. Chapelet réalisé sous PS. Par Aya Heimo
Canon 450D - Lunette evostar 72ED sur eqm35pro Par Thomas Dnde
«pseudo HDR» réalisée avec 3 photos à des expositions différentes. canon EOS 1300D et lunette acromatique 152/1200. Par Samuel Delaunay
Ensemble de photos prises au club Wormhout Astronomie(59) à l’aide d’un canon 77D, suivi grâce à Omegon (monture sur ressort) logiciel d’acquisition: Backyard. Photos 1/200 sec et 200 ISO Vidéos 500 images et 200 ISO
IC1396 - 81*10min en Ha - 39*10min en O3 - 80*10min en S2 Lunette TS 86/464 Quadruplet APO astrographe - Réducteur Televue x0.85 - Focale 371mm à F 4.3 - EQ6 Pro - Autoguidage Lunette Orion 50mm Guide Scope 163mm - Camera Starshoot Autoguider - Imageur SBIG STF-8300 Mono Roue à Filtre SBIG RAF-FW8 - Filtre Baader L, R, V, B ,S2, Ha et O3 Sur 8 nuits par Uwe Kamin
Eclipse partielle de Lune du 16/07/2019 - SW 150/750 + extender ES X2- SW HEQ5 - Canon 6D - Partie éclairée 1 pose de 1/45s 100iso, Ombre 1 pose 1/4s 1600iso - Assemblées avec Photoshop - Lac de Paladru, Isère par Patrick Bigoud
Nébuleuse du Pélican IC 5070 - Newton 255/1000 - CEM120 - Morovian G3-16200 - Atik 314 sur lunette TS quadruplet 71/450 Filtres Astronomik 50 mm non montés - Ha 10 x 900s - O3 15 x 600s - S2 Synthétique 6 x 600s Observatoire Le Polaris à Héricourt par FACON Pascal
Astrotech 106LE - ASI1600mm pro - Filtre rouge - Pose 1, 5ms et gain 138 Par christophe Aubriot
Voie lactÊe - Sigma 24mm ART - Star adventurer - 6D astrodon - 2 poses de 60 secondes et 30 secondes pour decramer l’avant plan Lutter (Alsace -Haut Rhin ) par Marie Blind
ASTRO DESSIN
DUO GALACTIQUE GUILLAUME MARTINOD Voici une esquisse de deux galaxies qui apparaissent dans le même champ à l’oculaire : M81 et M82.
Situé dans la grande Ourse, ce couple assez célèbre offre une vue incroyablement profonde de notre ciel. L’idée d’apercevoir de ses yeux, deux galaxies à la fois, à des années lumières de nous (12 millions pour être précis!) est folle. Se dire que ces galaxies sont formées de milliards d’étoiles ... Quel monde se cache en leur sein? Abritent-elles des planètes habitées? Y’a t il un observateur qui lui, dessine la voie lactée, minuscule à son tour? Pourquoi pas... Mais revenons sur terre. (Quoi que!) M81 est une galaxie spirale, qui porte le petit nom de «Galaxie de Bode». En effet, elle fût découverte par un astronome allemand, Johann Elert Bode, en 1774. Il aura évidemment découvert en même temps M82 spirale elle aussi, longtemps prise pour une galaxie irrégulière, mais qui elle porte un nom plus cocasse : «Galaxie du cigare» ! ( Sobriquet dû à sa forme allongée, oblongue, caractéristique. ) En avril 2010, des radioastronomes de l’université de Manchester du Royaume uni ont rapporté un objet dans M82 qui a commencé à émettre des ondes radio et dont les émissions ne ressemblent à rien de connu dans tout l’univers ! Plusieurs hypothèses ont été formulées au sujet de la nature de l’objet, mais à ce jour
aucune n’explique complètement les données observées ... Contexte : -Ciel de campagne, pollué par deux lampadaires oranges -Début de voie lactée -Ciel dégagé, 15 degrés et une humidité légère Matériel de dessin : -Crayons Mars Lumograph -Estompes #1 -Papier Canson 1557, 120g -Inversion numérique sans retouches autres que du contraste
TRUCS & ASTUCES
PHOTO PLANÉTAIRE AU DOBSON GUILLAUME-ARNAUD PETIT Bonjour, Souvent j’entend dire que l’astrophotographie au dobson est impossible, je vais vous montrer qu’il n’en est rien et que l’on peut faire au moins du planétaire. En premier lieu et au plus simple il vous faut un appareil photo réflex qui a le mode vidéo. Deuxièmement il vous faut un adaptateur entre votre télescope et l’appareil photo, ici j’utilise un adaptateur SV Bonny (photo 3) qui coûte environ dix euros. Dans cette adaptateur je peux y glisser un oculaire Plössl de 9mm pour le planétaire et un de 20 mm pour le lunaire (Photo 4). Troisièmement installez-vous confortablement sur une chaise car vous allez devoir suivre la planète en faisant un suivi à la main et croyez-moi c’est plus simple si vous êtes bien installé. Quatrièmement faites la mise au point et lancer le mode vidéo. Partez pour une vidéo d’environ deux à trois minutes en essayant de garder la planète dans le cadre de votre appareil photo, et éviter les gestes trop brusques. Une fois que vous avez fait votre capture vidéo, on peut commencer le traitement. Dans un premier temps je vais utiliser le logiciel Pipp afin de convertir et de recentrer la planète au centre de l’image.
Je vous conseille aussi de cropé l’images car après conversion une petite vidéo de 2 min fera environ 55 Go donc le fait de la cropé vous la réduira à quelques giga et vous gardez l’ essentiel à savoir la planète. Cela fait, maintenant vous pouvez utiliser un logiciel comme Siril pour traiter et stacker les images. Voilà, j’espère que ce petit article vous sera utile et qu’il donnera le goût au propriétaire de dobson de faire de la photo. Bon ciel à tous. Photo 3
Photo 4
Dobson GSO 254/1250 Rocker azimutale Canon Eos 100D VidĂŠo de 2 minutesSaint-Privat des vieux par Guillaume-Arnaud PETIT
NGC 2244 et nébuleuse de la Rosette - Takahashi TOA 130 + réducteur FD 5.8 - 10 mivron 2000 HPS - AtikOne 6 à -25°C Sans autoguidage - LRVB. L : 40x 3 mn, RVB 5x3mn chaque - 36200 Bouesse par Jean-Pierre Martarey
La nébuleuse de l’Haltère - SW 200/1000 - AZ-Eq6 GT Pro - ASI1600 mono pro Altaïr GPcam 2 - 30 X 120s en SII - 30 X 120s en Ha - 30 X 120s en OIII. Pose totale de 3H. Dombrot-le-Sec (Vosges - 88) par Jordane Marlière
TEST
TEST DU SAMYANG 135MM F2 EN ASTRO MICHAEL HANTSON Considéré comme un incontournable pour l’astrophotographe nomade, cet objectif en ravira plus d’un. En effet, il ne présente aucune abbération chromatique, pas de vignettage, ni de coma. Il laissera de belles étoiles petites et nettes sur vos photos.
Nébuleuse de la trompe d’éléphant, Canon 1000d défiltré partiel, staradventurer, samyang 135mm f2 à f2.8, 1600 iso, filtre stc duonarrowband, - en poses de 2 à 3 min exposittion totale de 1h20
Très lumineux grâce à son ouverture de F2, il sera un atout lors de vos sorties astros. Ce samyang est un objectif très rapide qui réduira considérablement les temps de poses sur monture motorisées : un gain de temps très appréciable pour capter au maximum les nébuleuses sans avoir de filé en faisant bien évidemment une bonne mise en station. On notera toutefois qu’il est préférable selon les tests éffectués, de le fermer à f2.8 pour conserver des étoiles sans défauts. Conclusion : Si vous cherchez un objectif pour faire du champs large, qui soit en même temps rapide, lumineux et de qualité, je ne peux que vous conseiller cette petite merveille !
TUTO MATERIEL...
TUTORIEL REFROIDISSEMENT DE CAMERA ASTRO PAR MODULE DE PELTIER DAVID DRUELLE Aujourd’hui, pour ce premier numéro d’ Astro Magazine, je vous propose un tutoriel simple rapide et très peu coûteux car la caméra mis de côté, vous pouvez récupérer les composants de ce système dans un vieil ordinateur et une vieille glacière électrique. Le but de ce refroidissement du capteur est d’éliminer en grande partie le bruit numérique généré par la chaleur qu’émet votre caméra et ainsi obtenir des images de meilleur qualité . Pour se faire, vous aurez besoin d’un peu de matériel de récupération : – Un ventirad de PC ( Ventilateur et radiateur ) – Un module de peltier ( une glacière électrique ou l’acheter pour une petite dizaine d’euros ) – De la pâte thermique pour diffuser le chaud et le froid correctement – Et bien sûr, une caméra type ZWO ASI 120. – De la pâte à mélanger ou de la colla cyano pour coller l’ensemble.
1/ Solidariser le ventilateur au radiateur
2/ Dépose de la pâte thermique et du module Peltier Mettez de la pâte thermique sur votre module de Peltier en vous assurant au préalable que le côté donnant de la chaleur côté radiateur, (le côté froid devant être déposé sur le dos de votre caméra) collez soi à la pâte ou à la colle.
3/ Dépose de la caméra Déposez des points de colle ou de pâte thermique sur les coins de votre module Peltier et ajoutez de la pâte thermique sur la surface de votre module Peltier puis déposez délicatement votre caméra sur votre montage
Votre montage est maintenant terminé, il ne vous reste plus qu’ à souder les + du ventilateur et du module entre eux, faites de même avec les – et il ne vous restera plus qu’ à alimenter en 12 Volts votre montage refroidis. J’espère que ce premier tutoriel vous sera utile et rien ne vous empêche de faire évoluer votre montage, d’autres personnes s’en sont d’ailleurs très bien occupé, celui ci ayant pour but de vous faire obtenir de meilleurs résultats en therme de bruit numérique et donc en qualité d’image à moindre coup avec du matériel de récupération.