L'intégration des stades dans l'espace Urbain.

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Rapport d’Etude. Nicolas Litaudon

L’intégration des stades dans l’espace Urbain. [ E0642 ] Tuteur/ Julien Joly

Ecole Nationale supérieur d’Architecture de Lyon Année 2018/2019

Seine Saint Denis Tourisme. https://www.tourisme93.com/groupes-stade-france.html



SOMMAIRE Introduction I. Généalogie du stade 1. Les Origines 2. Mise en scène du sport 3. La vision contemporaine

II. Enjeux urbain à l’échelle d’une ville 1. Sa localité au sein de la ville 2. Les interconexions urbaines

III. Contexte territoriale proche 1. Intégration au quartier 2. Environnement et Appartenance

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Conclusion

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Bibliographie

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Introduction Il est reconnu de tous, dans le monde entier, de part ça forme imposante, que part les activitées qui s’y passent en son centre. Il prend place dans les villes, faisant dos à la vie sociale des quartiers, qui se trouve à proximité de celui-ci. Dans ce cas la, il ne s’agit pas seulement de parler de l’objet stade en lui-même, mais bien de ce qui se passe autour de lui. C’est ici que le terme urbain de ce rapport d’étude prend de la force et de l’importance, quant à l’étude de la place des stades dans les villes d’aujourd’hui. Il est donc rationnel d’en définir les contours. (d’après le CM de Mme Corinne Vedrine), l’Espace a proprement parler désigne un lieu qui implique du mouvement, plus ou moins varier. On évoque d’en ce cas-là des pratiques d’usages et d’aménagement. Ensuite, le terme Urbain, est assez vaste et indique un grand nombre de compréhensions et de définitions possible ; tout d’abord comme une personne venant de Rome/qui représente la ville en elle-même/ou encore qui fait preuve d’urbanité. La définition sûrement la plus connue de tous, étant le rapport a la ville, dans laquelle il est possible d’englober un ensemble de pratiques, qui possède toute une législation lors étant propre. En somme, l’espace urbain est directement lié aussi à l’espace public. Un espace dans lequel la question de propriété rentre forcement en jeu, en complémentarité avec les lois et les règles. Représentant un lieu avec des dimensions juridiques.

Le rapport à la ville est la clé de voûte de ce qui est intéressant à observer et analyser. Néanmoins l’objet stade représente le « Cœur de ville saint des saints, il est l’aboutissement de parcours urbains, il est entouré, aimé » (Jean Nouvel). C’est un édifice où l’on vient tourner autour, où il est observable à une distance importante, cependant, c’est en son cœur que les passions se déchaîne et que le bâtiment prend vie. Il fait dos à la ville, donne à voir que les façades, « Espace intermédiaire, ni totalement public ni totalement privé, le stade est également un écrin pour la ville qui l’abrite, un cadre d’action pour les spectateurs et supporters qui se massent autour du jeu et un « sur-lieu » dans lequel s’exprime périodiquement le dé contrôle contrôlé des passions partisanes » (Elias, 1974). En effet le rapport entre la surface occupée, et le temps d’activité du lieu est assez faible, un laps de temps de jeu pour au contraire un lieu inoccupé.

Dans un second temps à travers différentes études de cas de villes, comment répond elle en terme de positionnement au sein de leur limite, et comment le développement des transports permet une interconnexion directe au centre même des villes. Enfin, nous tacherons à une échelle plus réduite, de montrer les systèmes mis en place aux alentours des stades, système étant propre à chacun d’entre eux. Mais également d’observer dans quel type de tissu urbain cet édifice viens s’implanter.

Le présent rapport convient de se demander comment les stades viennent prendre place au sein du tissu urbain des villes. Qu’elle est la place que la ville libère pour accueillir de tels édifices. Nous verrons donc dans un premier temps puisque cela semble important de revenir au fondamentaux même de l’édification des stades, par lequel le sport va venir prendre une place centrale et sera la contribution principal à construire et reconstruire. 5



I.

Généalogie du stade

L’invention du stade. On retrouve des fresques à Pompéi témoignant de l’importance de ces lieux, des arènes dans la vie quotidienne. Un élément notable également sur l’autel de marbre, a Olympie, frappé des anneaux olympiques, et lieu d’arrivée de la flamme Olympique porté par les coureurs.

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Les Origines L’invention du stade

L’objet de terrain de mon rapport d’étude incite à rechercher la provenance de l’invention du stade. Tout d’abord, le mot stade au niveau étymologique du terme, provient du latin stadium, de στάδιον, qui est suivant les étymologistes la représentation d’une forme primitive simple, auquel elle se rattacherais au terme spatium, désignant l’espace. L’histoire du mot « stade » n’a pas toujours été celle que l’on connaît aujourd’hui. Ce terme apparaît aux alentours du Ve siècle en Grèce, notamment, désignant alors une unité de mesure, correspondant à la distance parcourue sur la piste d’Olympie. En soit 600 pieds, environ 183 m aujourd’hui. Pour les Grecs à l’époque, ce mot signifiait également une carrière où le peuple s’exerçait à la course. Néanmoins si nous cherchions à trouver une localité du premier stade, c’est à Olympie, que nous devrions nous tourner. En effet, le nom d’Olympie brille toujours au Panthéon comme étant le lieu symbolique et fondateur, de la représentation moderne du sport de compétition. Concernant la confection de ce stade, et à l’image des stades grecs de manière générale, ils s’adaptent au relief du site sur lequel ils sont implantés, il appelle aussi à la contemplation du paysage en parallèle du spectacle offert sur le terrain, un espace libre ouvert et appelant a la méditation. Les Grecs profitent ainsi du site pour créer quelques rangées de gradins en pierre, afin d’accueillir un maximum de personne, puisque dans la Grèce Antique, il était très

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important de faire un pèlerinage à Olympie afin d’y assister et ainsi participer aux festivités. Les Grecs profitent ainsi du site pour créer quelques rangées de gradins en pierre, afin d’accueillir un maximum de personne. À cette époque, on les confectionne essentiellement pour un seul et unique usage, qui était les Jeux olympiques. Débutant dès 776 av.JC, les jeux vont se dérouler pendant environ 1200 ans à Olympie, pendant 293 représentations successifs. Le stade était en premier lieu uni fonctionnelle, puisque que les Jeux ne comportait qu’une seule épreuve, le stade faisait alors la longueur de la piste de courses. La représentation du sport dans le Grèce antique est indissociable des cérémonies religieuses. De ce fait, le peuple célèbre un véritable culte a ses évènements. Afin d’accueillir un maximum de personne, puisque dans la Grèce Antique, il était très important de faire un pèlerinage à Olympie afin d’y assister et ainsi participer aux festivités. On assiste donc ici au premier rassemblement sportif, dans un lieu clos et encadré, ressemblant de plus ou moins lieu aux stades que nous connaissons aujourd’hui. À la même période en terre romaine, les Ro mains transportent et transposent le modèle grec en l’adaptant à leur propre spectacle. La forme du stade romain est très proche de celle du crique, qui était quant à lui conçue pour accueillir les courses

de char et de chevaux. Le plus célèbre d’entre eux étant le Circus Maximus a Rome, pouvant contenir 150.000 spectateurs. L’hippodrome connu de tous aujourd’hui en est le descendant direct. Néanmoins, les amphithéâtres romains tiennent à la fois du stade et du théâtre antique. Une tout autre activité se déroule en son cœur, se sont les combats de gladiateurs qui y voient le jour. Ces évènements avaient lieu dans le cadre de cérémonies d’hommage funéraire, où le sang coule en mémoire d’un cher disparu récemment. La violence est donnée à voir tous, et est restreinte à l’arène. Chez les Romains, cela devient très vite un spectacle, offert par un mécène a son peuple. L’un des plus célèbres lieus couvrant ses évènements, fut le Colisée (faisant partie des 7 merveilles du monde). Une véritable prouesse architecturale, possédant a l’épode ailleurs un toit ouvrant, un plancher amovible, et une capacité redoutable a pouvoir se vider entièrement en seulement 8 minutes, grâce a des « vomitoires » (galerie interne se situant sous les gradins), ainsi qu’un enchaînement complexe d’escaliers). Une distribution savante avec des galeries et des jeux d’escaliers, se combinant parfaitement avec l’organisation interne de l’édifice. Cela en fait encore aujourd’hui un témoin de l’architecture moderne romaine, mais également un modèle étant toujours d’actualité.


Le Colisée, déjà à cette époque avait pour soucis le confort, de ceux qui venait assister aux diverses festivités. Pour notamment les protéger du soleil, on disposait un vélum de toile, afin de filtrer et d’occulter le soleil sur les tribunes. Pour montrer la concordance entre le stade et la ville, Un moine bénédictin anglo-saxon faisait le constat au sujet du Colisée « tant que le Colisée sera debout, Rome sera debout, quand le Colisée s’écroulera, Rome s’écroulera; quand elle s’écroulera le monde entier s’écroulera. » Sa puissance le Colisée la tient bien évidemment de son ancrage historique et de plus est de son emprise, un volume dit monumental.

Stade d’Olympie, Grèce. Photo provenant de monnuage.fr

« Le Colisée est certes dans Rome mais Rome est aussi dans le Colisée tout comme le Colisée est Rome » (citation a retrouvé dans le livre de Marc Pelerman). Autrefois ancré hors de la ville, il devient un emblèmes majeurs que lorsqu’il s’insère à la ville pour en faire un édifice a part. Datant de 70 ap. J. -C, le Colisée défi droit dans les yeux des stades a la pointe des dernières technologies en terme d’évacuation. Le stade Olympique de Londres ou bien encore le stade Olympique de Pékin, ne peuvent faire mieux, par exemple. Le Colisée, Rome Photo personnel

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Mise en scène du sport Balayant les années 1820_1900

Néanmoins, c’est à partir de la fin du XIXe siècle que l’idée de mettre en scène le sport et d’en faire un jeu se développe. La naissance de la compétition voit le jour. Cela prend de l’ampleur dans deux pays notamment, l’Angleterre et la Grèce, de manière parallèle. En Italie un peu plus tard. On pourrait caractériser l’Angleterre comme berceau du sport de compétition. En effet, dès les années 1820, on rend la pratique du sport d’une activité physique à l’école obligatoire, afin de permettre aux élèves d’évacuer leur trop-plein d’énergie. Par conséquent l’idée même de faire du sport implique forcément de posséder des infrastructures, afin de favoriser les pratiques. Et cela est notamment rendu possible en Angleterre avec le développement de l’industrialisation, et la commercialisation de la tondeuse a gazon en 1830. Ses prises de conscience, permettent ainsi le développement de nouveaux sports, nécessitant par conséquent l’apparition d’installation particulière, notamment pour le football. En Angleterre, on crée en 1865 la Football Association, marquant le début de compétitions inter clubs. Néanmoins pour réaliser ses projets et le promouvoir cela nécessite de construire des édifices capable d’accueillir des évènements tel quel. Puisque, les terrains accueillant ses matchs interclubs, ne possédait en général d’aucune tribune ni même de facilités particulières tel que des vestiaires. Cela suscite un certain engouementau sein même du pays, et l’affluence se fait grandissante, cela oblige dans un premier temps à clôturer les terrains, afin d’y faire payer l’entrée au visiteur. Le confort du visiteur, prend également de l’importance, on jux10

tapose aux terrains des pavillons en bois fournissant a ceux qui le désire des sustentations, on développe ce que l’on appellerait aujourd’hui des club House ou des buvettes. On voit bien que l’ampleur prise, et le goût des Anglais pour le sport, oblige a développer des infrastructures prenant de plus en plus d’ampleur. Et cela continue en 1888, avec la création de la formation de la Football League. Le public se fait de plus en plus nombreux et pressant, entrainant par conséquent la construction des premiers grands stades. Les stades dits à l’Anglaise voient alors le jour, par le biais de l’architecte écossais Archibal Leitch, qui développe se nouveau type de stade, et réalisera un nombre important de stades anglais à cette époque. On retient des stades de Leitch, privilégié le fonctionnel à l’esthétique, loin de l’idée de faire des stades de foot de l’époque des œuvres d’art. La Grèce voit elle aussi un développement et une multiplication de stades, notamment par le biais ici des Jeux olympiques. En effet, en 1896, le renouveau des Jeux olympiques, se déroulant à Athènes impliquera la confection d’un stade à l’antique, qui fut composer par l’architecte Anastasio Metaxas. De forme allongée, il possède une ouverture sur l’une de ses extrémités, ouvrant alors le stade sur la ville, et se faisant voir également depuis la ville. Autour de cette piste allongée, sont montés de gradins en pierre. Ce modèle très simple de l’architecte grecque restera pendant un demi-siècle une référence pour les concepteurs de stades. Néanmoins, cette époque voit naître des styles très divers, a travers les différents pays, répondant plus ou moins bien au besoin et volontés émises.

En Italie, l’accroissement du nombre de stades, est du notamment à la période du fascisme. Où les architectes modernes italiens cherchent a tirer parti pris de la plasticité du béton armé pour créer d’audacieuse, structure et sculpture, les stades. Mais cette période du fascisme italien qui naît en 1920, avec la monté au pouvoir de Benito Mussolini. Comme il est dit dans le livre L’ère des stades de Marc Pelerman, Mussolini met en place, des programmes de stades afin de proposer des lieux a la disposition des athlètes censés représenter les aspirations nouvelles de la nation. Par conséquent, cela se met en lumière avec l’édification, de stade qui encore aujourd’hui sont la raisonnance de l’Italie fasciste. Le stade communal, situé a Florence, non loin de Rome, qui fut dessiné par Pier Luigi Nervi, en 1930, met en avant l’ossature. Le stade de Turin, suit de prêt les mêmes principes, réalisé également en 1930. Néanmoins, c’est à Rome capitale italienne, que l’on retrouve ce mouvement architecturale. Le Foro Mussolini a Rome, réalisé par Enrico Del Debbio marque de manière ostentatoire l’hommage fait a l’antique, avec l’utilisation non anodine du marbre de Carrare. On retrouve aussi, l’influence de l’antique a travers la composition des tribunes qui sont très basses et circulaires, sans aucune couverture et étant capable d’accueillir pas moins de 16 000 spectateurs. En parlant de ce complexe sportif implanté le long du Tibre, il est normal d’évoque les 62 statues gigantesque surplombant les tribunes du stade, et qui représente des athlètes excercant chacun une activité sportive. Ces statues proviennent de différentes provinces italiennes et fut réalisé par les artistes, Bellini, Selva, Canevari, et Buttini.


Le Foro Mussolini, Rome Photo personnel

Athènes 1896, Inauguration des Jeux Olympiques. Site Web; Gouvernement.fr

Highbury, 1913. Site Web; Arsenal.com

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La vision contemporaine Le Stade change de statut

Nous avons précédemment vu, l’essor que le sport suscitait dans divers pays, inscitant à la mise en place de la construction de nombreux stades, au cours du 19e siècle. L’objet étant alors, si nous reprenons les paroles d’Archibal Liecth, plus fonctionnel qu’esthé-

tique.

Les stades évoluent néanmoins avec leur temps, et l’apparition des nouveaux matériaux tel que le béton et l’acier, aide les architectes ou tout du moins leur apporte un nouveau support, pour leur expression. Au-delà de la différence des matériaux, ainsi que d’époque des fondamentaux prés domine. L’effet centralisé, sur une forme rectangulaire, lieu de jeux et de tout les regards, reste intact, quant à ce que l’on pouvait déjà retrouver dès l’époque antique. Les gradins qui se sont vu être développés au fil des époques, par l’affluence toujours plus nombreuse, sont un élément central universel a tous les stades. Certes, ils se développent, en fonction de la demande et du rythme des différents événements qui jonche les années, néanmoins, on observe des phénomènes résultant de la trop forte volonté de construire. Cela est observable, pour de grands événements ou de grande compétition, obligeant alors le pays hôte, d’avoir une capacité d’accueil suffisant. Pour démontrer cela, on pourrait prendre comme compétition la Coupe du monde football de 2014 qui s’est déroulé au Brésil. Accueillant la 100e Coupe du Monde de l’histoire, le Brésil, a la volonté de recevoir l’événement comme il se doit, et va par conséquent 12

construire 5 nouveaux stades sur ses terres, pour l’occasion. Des stades qui en l’occurrences sont exclusivement dédié à cette compétition, qui en soit possède une durée maximum d’un mois tout au plus. Ils vont par conséquent se transformer, en ce que l’on appelle des « éléphants blancs », une expression qui désigne toutes les réalisations d’une certaine envergure, qui provienne qui plus est de l’ordre publique, et qui en finalité s’avère être beaucoup plus coûteuse que bénéfique pour les villes qui les possèdent. On observe par ailleurs a l’heure d’aujourd’hui des infrastructures qui sont totalement laissées à l’abandon, fermé aux publics. Un véritable décor, rappelant certaines villes fantôme, accumulant la colère des habitants, et braquant les projecteurs sur les responsables de cela. Nous avons assisté à une construction rapide et massive, mettant en avant la force du pays, et la capacité du pays de construire afin d’accueillir dignement cet évènement. Victime d’un phénomène de mode. Au Brésil, l’intégration au site n’est pas un enjeu majeur dans la confection des stades. L’environnement dans lequel s’inscrit le nouvel édifice est pour certains laissés au dépourvu. On cherche bien au contraire, à faire parler la forme architecturale au détriment du contexte. Et cela est un petit peu le fléau de l’époque contemporaine pour certains stades. On observe un certain lien, rapport, avec la nature pour la confection de certain d’entre eux. L’architecture même du stade se doit d’avoir des références tout autre que sportif, pour se distinguer.

Et c’est notamment la nature qui apporte cela, on détourne la fonction première de l’objet stade au détriment de son allure, nous ramenant ainsi au phénomène de biomimétisme. Pour évoquer un autre grand évènement, pouvant être mis en relief avec celui du Brésil, nous allons nous intéresser a celui qui s’est déroulé en France en 2016, l’Euro de football. À l’occasion de cela, on note tout de même que seulement 5 stades, non pas été réalisé en vue de l’Euro. Il s’agit notamment, du Stade de France, du Stade Vélodrome, du Parc des Princes et de Geoffroy Guichard. Les autres ne fête à l’aube de 2016, seulement leur 4ème anniversaire, d’ouverture. Cependant à contrario avec l’exemple du Brésil, les stades dans leur finalité ne se transformeront pas en éléphant blanc, bien au contraire. Le développement de certains sports à l’échelle mondiale, depuis le XIX et jusqu’au XX, poussent les villes à ce doté de tel équipement pour répondre à la demande toujours plus forte des supporters. Ils font office de faire valoir de la politique de la ville mettant en avant le sport et les loisirs. Ici, l’intégralitédu stade, est mise à la disposition des clubs, de la ville dans laquelle il se trouve. On voit d’ailleurs, apparaître, grâce a notamment la confection de ses stades, l’oublie de la mono fonctionnalité, qui était très présente, dans les siècles précédents. À la fin et a l’aube du 20e siècle, le stade est unw lieu de spectacle autre que celui sportif, cet espace se doit être multiple, afin de toucher le plus grand nombre de population a partir des activités qu’il est susceptible d’accueillir. Il peut s’agir d’autre compétition


sportive, tel que du rugby ou encore du tennis, ou encore des événements autre que sportifs tel que des spectacles en tout genre ou des concerts de musique. Un véritable lieu de divertissement au cœur des villes. Des villes étant de plus en plus dense, dans lequel intégrer de tel édifice, possédant une surface très importante à l’échelle de l’environnement dans lequel il se trouve, pose de multiple problème. Leur place, implantation au sein des villes est par conséquent on ne peux plus important, c’est d’ailleurs ce que témoigne Rod Sheard, architecte du stade de Londres 2012, « Plus que tout autre type d’édifice dans l’histoire, un stade peut façonner une ville. Il peut faire connaître un quartier, en fondant son identité et en servant de point de repère dans le paysage. » Le choix d’implantation, et de l’emplacement est un véritable projet urbanistique, un dialogue a trouvé entre la ville très vivante de manière constante et le stade qui ne vit que durant un temps bien précis a un instant T. Dans ce cas ce n’est pas seulement être, en effet, urbain un bâtiment, mais bien au contraire prendre en compte son environnement plus ou moins proche et s’adapter, rentré en concordance à la vie déjà existante. Cela peut être l’occasion de rendre un terrain saint et de lui donner une seconde vie, dans la durée. Des quartiers en perte de reconnaissance. «Le stade doit être urbain, lu depuis la ville à travers la ville.» (jean nouvel). Le choix d’implantation, et de l’emplacement est un véritable projet urbanistique, un dialogue a trouvé entre la ville très vivante

de manière constante et le stade qui ne vit que durant un temps bien précis a un instant T. Dans ce cas ce n’est pas seulement penser un bâtiment, mais bien au contraire prendre en compte son environnement plus ou moins proche et s’adapter, rentré en concordance à la vie déjà existante. En somme, le choix de l’emplacement est essentiel et clé.

Stade Maracana, délaissé après la Coupe du Monde Site Web; la-croix.com

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II.

Enjeux urbain à l’échelle d’une ville Equipement moderne par excellence, dans un monde ou le sport de compétition est devenu une valeur universelle, le stade contemporain est l’héritier de l’arène antique. Il se compose avec la ville, comme le dis Jean Nouvel pour le projet du Grand Stade, le stade se doit être urbain, pour arrivé a une finalité de, stade urbain.

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Sa localité au sein de la ville Exemple de la ville de Manchester

Chaque élément dans la ville répond d’une certaine manière a un contexte urbain, par rapport a des éléments clés qui structure un bon nombre si ce n’est toute les villes. La ville est en effet construite a partir d’un ou plusieurs centres, par différents pôles d’activité, allant de l’activité industrielle, commerciale ou bien encore résidentielle. Tout ceci mis en action par des grands axes principaux, connectant les pôles, zones entre elle.

En prenant comme ville, la ville de Manchester, nous prenons comme ville, une ville étant considérée comme la seconde plus grande ville de l’Angleterre en niveau économique, culturelle et sportive. Avec une superficie de l’ordre de 115,75 km², une population s’élevant a 545 500 habitants, et une densité par km² qui s’établit a 4 713 hab/km². À titre de comparaison, avec une ville anglaise, tel que Londres. La capitale anglaisera une population de 8 787 892 habitants, pour une superficie de 1 572 km², ce qui équivaut a une densité par m² de 5 590 hab/km². Néanmoins pour revenir à la ville qui nous concerne, et au sujet de l’étude, Manchester se démarque particulièrement dans le monde sportif par la présence de deux stades d’envergure assez importante accueillant tout deux, des équipes évoluant, dans le championnat de football, de Premier League. À l’Ouest de la ville, dans le comté du grand Manchester nous retrouvons le stade de Manchester United, Old Trafford, étant considéré comme le troisième stade anglais, avec une capacité d’accueil de 76 000 places. Se situant dans le quartier de Trafford, le stade a été construit dans les années 1900.

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À l’Est de la ville, dans le quartier d’Ashton, le second stade de Manchester, ou Etihad Stadium. Construit en 2002 à l’occasion des jeux du Commonwealth, il est depuis 2003, l’enceinte domicile du club de Manchester City. Avec une capacité de 55 097 places, il est l’un des plus important, du royaume. Distant, l’un de l’autre de 8,6 km, les stades se font face et se défi, rappelant les soirs de Derby, ou les supporters des deux clubs viennent supporter leurs équipes.


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Sa localité au sein de la ville Exemple de la ville de Turin

« Le stade contemporain représente « un triple microcosme de la ville, sinon du monde, par ses structures, sa symbolique, et les dynamiques identitaires dont il est le lieu » Marc Pelerman

La seconde ville faisant partie de l’étude est celle de Turin. Anciennement capitale, de l’Italien, Turin reste tout du moins la capitale du Piémont, et est désormais considéré comme la quatrième la ville italienne derrière Milan considéré comme capitale économique de l’Italie, Naples, et Rome la capitale. Turin, possède une superficie de 130,17 km², contenant sur ses terres 897 265 habitants, ce qui représente une densité de l’ordre de 6 893 hab/ km². À l’échelle du pays, et de la ville de Rome par exemple, en terme de superficie, c’est 10 fois supérieur à la ville piémontaise, au niveau de la population, Rome a une démographie de 2 877 215 habitants, soit 2 239 habitant au km². Néanmoins à l’échelle de l’étude, la mis en relief des chiffrés entre la ville de Turin, et de Manchester et tout de fois assez semblable. Une légère différence est faite au niveau de la densité de ses deux villes, la ville turinoise, étant plus étalé en terme de superficie, et possédant une population par conséquent plus élevé. Toutefois, nous restons, dans une échelle de chiffre qui permette de comparer ses deux villes. À l’instar de la précédente ville, étudiée, Turin détient sur ses terres deux stades, étant tout deux en activité régulière tout au long de l’année. Puisqu’il bénéficie aux deux clubs de football, de la ville, le FC Juventus de Turin, et le Torino FC. Deux clubs, participants au haut de tableau, du championnat italien, la Seria. Au Nord de la ville piémontaise, nous retrouvons, le stade de la Juventus, sous le nom de Juventus Stadium, également connu sous le nom commercial d’Allianz Stadium. Avec une capacité d’accueil

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de 41 507 places, il se classe à l’échelle du pays, comme le huitième stade italien en terme de capacité. Construit en 2011, sur les mêmes terres, que l’ancien stade du club le Stadio delle Alpi, qui fut détruit entre 2007 et 2008. Au Sud de la ville, situé le long de le Via Filadelfia, ce stade omnisports accueil les matchs domicile de l’équipe professionnelle du Torino FC. Construit lors de la saison 1933 34, il fut, au départ, construit afin d’accueillir les Jeux universitaires mondiaux puis la coupe du monde 1934. À cette époque-là, il possède une capacité de 70 000 places. LA chute du fascisme italien et la fin de la seconde guerre, provoque une modification du nom du stade, qui devient Stadio Comunale. Enfin, ce n’est qu’a l’aube de 2006, et l’accueil des Jeux olympiques d’hiver, que le stade va connaître son dernier naming, sous le nom connu de tous aujourd’hui, Stade olympique Grande Torino. Tout comme, pour Manchester les deux stades, sont éloignes que de quelques kilomètres, 10 km environ. Accueillant tout deux, des équipes du championnat italien, les supporters non aucun mal a se rentre d’un point à l’autre de la ville afin de supporter leur équipe de cœur.


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Sa localité au sein de la ville Exemple de la ville de Lyon

La dernière ville de l’étude, est la ville de Lyon. Par sa population qui est de 513 275, cela fait de Lyon la troisième commune de France derrière la ville de Marseille et celle de la capitale Paris. Dernière ville, présente, Lyon est la ville possédant la plus faible superficie, en comparaison de celle déjà présenté, puisqu’elle est de 47,87 m². Ce qui est assez faible si on la compare a celle de paris par exemple qui est de 105,4m². Néanmoins, du fait de sa faible superficie, et de sa forte population, la capitale des gaules, possède une densité bien supérieur aux villes étudier précédemment. En effet, la densité lyonnaise est de 10 722 habitants par km², soit plus ou moins le double de villes vues en amont. Malgré cette différence, notable, au travers des villes, il semblerait que cela soit intéressant, de pouvoir dégager certaines observations, quant à la gestion de la densité urbaine, et la respiration donné au stade, édifice principal du sujet du rapport d’étude. Tout comme, les deux exemples précédents, la ville de Lyon, possède deux stades, d’importance non-négligeable. Il profite à deux clubs professionnels de la ville, l’équipe de rugby du LOU, et l’équipe de football de l’Olympique Lyonnais. De manière chronologique nous allons tout d’abord nous intéresser au stade de Gerland, renommé Matmut Stadium à des fins commerciales. Situé dans le 7e arrondissement de Lyon, dans le quartier de Gerland, ce stade est l’œuvre d’un célèbre architecte lyonnais, Tony Garnier. L’enceinte voit le jour en 1920, et est depuis 1937, inscrit aux monuments historiques. L’enceinte voit le jour en 1920, et est

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depuis 1937, inscrit aux monuments historiques. Situé dans l’est de l’agglomération lyonnaise, ce stade qui voit le jour en 2016, accueil les matches a domicile de l’équipe de football de l’Olympique Lyonnais. Pouvant accueillir jusqu’à 59 186 supporters dans son entre, cela en fait le troisième plus grand stade français, derrière celui du stade de France et du stade vélodrome. Anciennement appelé le Stade des lumières, il est finalement rebaptisé Groupama Stadium, après la signature d’un contrat de naming en 2017. Au contraire des deux précédentes villes de Turin et de Manchester, Lyon possède deux stades profitant a deux équipes professionnelles de sport différent. Ancien propriétaire du stade, l’équipe de foot, le délaisse courant 2016, pour faire son entrée dans son nouveau stade.


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Les Interconexions urbaines Exemple de la ville de Manchester

En ce qui concerne Manchester, la ville possède une bonne desserte de transports, routier, transport en commun, gare, piéton et cyclable que nous verrons dans la dernière partie. Au niveau routier, Manchester fonctionne avec ce que l’on va appeler, un anneau, se trouvant autour du centre-ville. Cet anneau de circulation, permet une bonne distribution de toute la périphérie mancunien, reprenant le système des cités-jardins. Un cœur de ville, duquel parte toute sorte de transport afin d’alimenter l’agglomération autour de la ville. En se recentrant sur le sujet, qui est comment la ville met en place des distributions d’accès direct au stade, la ville de Manchester prolonge ses voies d’autoroutes, jusqu’à proximité du stade, et propose des sorties proche des divers parkings autour du stade. Old Trafford est notamment desservie par la Chester Road, et la Wharfside Way, faisant office d’entonnoir, ou e trouve en son extrémité le stade. Pour le stade de Manchester le City, l’Etihad Stadium, quant à lui, il possède une voie d’autoroute sur son aile Est, qui longe le stade dans toute sa longueur. Toutefois, on ne se contente pas seulement des voies routières, la ville met en avant ses transports en commun, avec des arrêts de Tramways qui se situe aux pieds des deux stades, facilitant ainsi l’accès aux spectateurs. Le Manchester United Football Ground et l’Etihad Campus pour les cités. 22

Il y a également à la disposition des potentiels spectateurs, supporters des lignes de tramway, qui mènent de la station de train Manchester Piccadilly à Old Trafford. À partir de cet éventail de possibilité d’accessibilité qu’offre la ville, a sa population, nous avons une démonstration du rôle ou tout du moins de la place que les stades prennent dans l’agencement ici des infrastructures de flux. Car l’un des rôles majeurs à gérer, est la gestion, de l’arrivée des flux et leur départ. Ici, nous parlons de stade, qui peut accueillir a leur apogée, 76 000 et 55 000 supporters chaque week-end, le fait d’apporter des réponses concrètes, permet de contrôler l’effet de plein et de vide.

Légendes ; Axes principales Autoroutes

Le City of Manchester Stadium

Old Trafford

On comprend bien la place que l’afflux de visiteurs représente, lors de confection d’un stade. En prenant l’exemple du Grand Stade de France et des déclarations faites a son sujet, le chantier du stade de France est bien aussi hors du stade. Montrant le contexte reniant autour de la confection de l’édifice, on ne réalise pas un bâtiment auto centrée sur lui-même bien au contraire, on met tout en œuvre pour qu’il s’ouvre à la ville.


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Les Interconexions urbaines Exemple de la ville de Turin

Pour la ville de Turin, à l’image de celle de Manchester, les grands moyens de transport sont mis en place au sein de la ville. Le tracé routier, assez différent de ce qu’on a pu observer précédemment. En effet, la composition de la ville de Turin en elle-même implique d’avoir des axes assez rectilignes, et cadre la ville du Nord au Sud. De ce fait, les tracés transpercent la ville en plein centre, et permettent de rejoindre les extrémités de la ville à partir d’un seul et même axe routier. En terme d’accessibilité direct au stade, cela se fait à partir de ses axes, la ville n’a pas laissé cela au hasard. La Stadio Olimpico, présent a proximité du centre-ville de Turin profite de deux axes, circulant de part et d’autre de celui-ci sur toute sa longueur. Le stade se situe, effectivement, au sein d’un îlot du quartier, composé comme on le verra dans la dernière partie de certains édifices remarquable. Les deux rues qui bordent le stade se nomment Corso Giovanni Agnelli, et Corso Calileo Ferrains. En ce qui concerne l’Allianz Stadium, le stade se situe dans la partie un petit peu moins dense de la ville, au Nord. Néanmoins, l’accès au stade est rendu réalisable en voiture à partir d’une voie qui dessert au Sud, le stade. Un système de parking autour du stade et d’organisation de stationnement a d’ailleurs été mis en place et sera traité dans une futur parti. L’axe routier emmenant jusqu’au stade de la Juventus se nomme, Corso Grosseto. 24

La ville du Piémont, possède un assez bon réseau de transport en commun, permettant a l’image des axes routiers de parcourir la ville, a travers tout les différents axes. De ce fait, et pour centrer le sujet sur les connexions de la ville aux stades, cela est mis en place grâce, a des arrêts de tram se situant, chacun aux pieds de l’édifice. Pour le stadio Olimpico, le Corso Giovanni Agnelli, déjà cité auparavant, en terme d’axe routier, possède également une voie de trame au sein de ce boulevard. L’arrêt Sebastopoli, est, en effet, directement lié au stade, accessible par la suite a pied. À propos du second édifice de la ville, le fonctionnement est un peu différent, et il est assez lisible sur le plan. Une branche du réseau, fut détachée de l’existant afin de desservir, le nouveau stade. Un système au pied de celui-ci, est observable, un circuit explicitement réalisé afin de faciliter le départ et les arrivées des différentes navettes. Des lignes de transport en commun, comme on la vu sont mis à la disposition de la population a fin de leur facilité l’accessibilité. La ville de Turin, et sur le même principe que celle de Manchester, met en place des réponses, face aux enjeux urbains, que les stades rencontrent en ville. Les flux, en sont forcement un. Un assez large choix de transport, est à disposition, afin de diluer, l’abondance de supporter, lors de match notamment.

Légendes ; Axes principales Autoroutes

Allianz Stadium

Stadio Olimpico Grande Torino


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Les Interconexions urbaines Exemple de la ville de Lyon

Il faut trouver des solutions propres à chaque lieu. C’est ce que les architectes Herzog et de Meuron, ont émis, a propos du projet qu’ils menés ont bien, pour le nouveau grand stade de Bordeaux. Chaque lieu, chaque ville, et chaque stade ici en l’occurrence, se doivent de donner une réponse face aux contextes existant. Ce a quoi la ville de Lyon, tout comme les autres villes précédemment vu, tente de faire. À partir d’axes routiers, de manière identique, que les villes de Turin et de Manchester. Le Groupama Stadium tout comme le Stade de Gerland, possède une desserte à proximité de leur stade, pour l’un, il s’agit d’une sortie d’autoroute, pour l’autre, il s’agit d’un boulevard, permettant de joindre les rues périphérique du stade. Cependant, cela est assez faible quant à l’affluence susceptible de susciter. Par conséquent, et en supplément de cette alternative routière, la ville a mis en place un réseau de transport en commun afin de desservir au mieux ses stades. Le stade de Gerland, possède lui un arrêt de métro, nommé « Stade de Gerland », sur la ligne B du métro lyonnais. À partir de cette ligne de métro, on vient créer un lien non-négligeable avec le centre-ville, le quartier de la Part Dieu ou des Brotteaux. En ce qui concerne le second stade, se trouvant en périphérie dans l’agglomération lyonnaise, un challenge était tout trouver, réussir a liée ce stade 26

à l’Ouest ou se trouve le centre-ville. Pour se faire, l’exploitation de la ligne de tramway, circulant déjà à proximité fut est exploité et amplifié afin de favoriser son accès. Un aménagement une bretelle fut créer, et permet ainsi lors des jours de match, aux navettes de tramway, d’entrée dans le périmètre du stade, et de libérer les supporters a quelque pas de l’entre. À la vue, de la carte représentant la ville de Lyon, on observe, le raccordement, la liaison unique de transport en commun, reliant le stade au reste de la ville. C’est assez unique, néanmoins ce ne seraient sans compter les divers bus relais, qui participe les jours de matchs, a la desserte du stade. Ceci n’étant pas réalisé sur la carte, par soucis de lisibilité, mais il faut néanmoins garder cette alternative en tête.

Légendes ; Axes principales Autoroutes

Groupama Stadium

Stade de Gerland


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III.

Contexte territoriale proche

La particularité du stade est la place qu’il prend dans la ville, puisqu’il constitue un espace de la ville. Se présentant comme un obstacle une barrière, difficile à franchir, gardant une idée de porosité, qui lui permet de garder les limites qu’il possède avec la cille. On garde aussi l’idée que le stade tourne le dos à la ville. Elias Canetti, note très justement « l’arène dresse un mur sans vie, et à l’intérieur elle élève un mur d’êtres humains. Les personnes se trouvant à l’intérieur forme une unité qui tourne le dos à la ville. »

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L’intégration au quartier Exemple de la ville de Manchester

La place que prend de tel édifice au sein des villes, et plus précisément au sein des quartiers, se doit d’être en adéquation avec son milieu et son contexte. En effet, l’idée même d’ignorer ce qui l’entoure, serait de laisser à coter une part décisive de l’analyse. À Manchester, et notamment, du côté des stade d’Old Trafford, une importance de confort a été souhaité et mis en avant. Par tout d’abord, l’accessibilité rendu possible et facile, par les transports en commun de la ville, mais aussi par la mis a disposition aux supporters, des parkings. Assez nombreux autours du stade et dans ses alentours. Une volonté, urbaine de la ville, évitant certains désagréments les jours de match avec des stationnements sauvages le long des rues par exemple. En ce qui concerne le second stade de la ville, le fait qu’il soit plus moderne dans le temps, est confectionné comme un ensemble, comprenant, l’accès qui se fait à partir du tram et les parkings compte et font partis a part en tiers du complexe sportif. Ce stade se situe dans un tissu assez dense la ville mancunienne, et un quartier qui est toutefois assez industriel. Un bon nombre d’entreprises, bordent le stade ainsi qu’une gare, et même d’un port au Nord de celui-ci. Néanmoins, on observe également une zone destiné aux maisons résidentiel au Sud.

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Le stade s’inscrit dans un quartier, possédant de très fort mouvement, de masse de la population. Comme observer auparavant, le stade se situe tout de même assez proche du centre-ville, de ce fait, on ne pourrait considérer que ce stade soit dans une zone périphérique. L’Etihad Stadium, s’inscrit lui, dans un tissu beaucoup moins dense que le précédent, avec une zone résidentielle d’envergure assez importante au Sud, et un parc au Nord, faisant office de poumon dans la ville et dans le quartier. Le complexe sportif, s’étend jusqu’au centre d’entraînement à l’ouest et a proximité du stade. Formant par conséquent une véritable bulle sportive dans le quartier. On pourrait, voir et observer la ville, comme fait de rythme, et de respiration. Reprenant l’idée de vide et de plein, tant convoité dans l’architecture. Et développé notamment par le Corbusier dans bon nombre de ses architectures, tel que la villa Savoye pour ne citer qu’elle. Par conséquent, il serait intéressant de regarder, la respiration que la ville accorde au stade, et comme le stade lui rend.

Pour le stade d’Old Trafford, la respiration laissée au stade, est assez faible. Une légère mis à distance de la ville est effectuée à partir des divers parking entourant le stade. Le rythme est assez régulier en terme de braiment et d’architecture, avec évidemment ce stade faisant office de masse. A contrario du second stade, la respiration est beaucoup plus nettement observable et identifiable. Puisqu’effet, nous nous trouvons ici dans une zone faisant parti de la périphérie de la ville, or de l’anneau précédemment évoqué lors des parties précédente.


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L’intégration au quartier Exemple de la ville de Turin

En ce qui concerne la ville turinoise, la différence d’époque des deux stades la ville, provoque certaines distensions et différence, au niveau du contexte du quartier au sein de la ville. Lorsque l’on évoque le Stadio Olimpico di Torino, construit dès 1933, le stade s’est construit avec la ville, au rythme de celle-ci et fil de reconstruction de l’après-guerre. Son contexte proche, est composé de bâtiment emblématique militaire, et de parc. Un rythme au sein des deux rues longeant l’îlot est créé, entre vide et plein. Un parc, un bâtiment emblématique militaire et le stade. Le reste du quartier, est fait d’îlot comprenant des bâtiments d’habitations. À l’instar, de son acolyte, se trouvant isolé au Nord de la ville, très peu de bâtiment se trouve à une proximité directe du stade. Du fait, de la destruction et reconstruction sur le même site évoqué précédemment, un projet de remodelage du quartier a été entrepris. L’arrivée des navettes de tramway, des divers parkings ainsi que d’un centre commercial a sa droite voit le jour. Et de manière assez étonnante, le centre commercial a été pensé en osmose avec le stade, créant de manière volontaire, un complexe mettant a distance le reste du quartier. Pour évoquer le sujet de la respiration, face au tissu urbain, il est assez aéré, et peu enclin à venir déborder sur les limites fixées, par ce complexe imposant.

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Cette mis à distance est notamment créée par le fait que le stade se trouve dans une zone périphérique de la ville, mais en faisant cela, cela permet qu’il se donne à voir de tous. Il n’est pas noyé dans un tissu de bâtiment haut venant plus ou moins le recouvrir, ici, il est visible de tous et vu par tous. Au contraire du stade Olympique, qui lui se trouve dans une zone proche du centre-ville, il dialogue avec la ville qui existe autour de lui, il fait partie a part entière, du rythme du quartier. La ville s’est composé autour du stade avec des limites bien moins importante, que pour l’autre stade. L’accessibilité des deux stades fut pensée en fonction du contexte qui les entourait. Pour le stade olympique, aucun parking n’est mis à la disposition des supporters aux abords du stade, toute venue se fais donc par transposition, en transport en commun ou bien a pied, chose réalisable par sa proximité au centre-ville. Une tout autre manière de penser et de fonctionner pour le Juventus Stadium. Ça place dans la ville, implique des infrastructure permettant, la venue de personne ne se trouvant pas à proximité directe du stade. De ce fait, des parkings, se trouvent autour du stade, en plus du système de tramways, mis en place aux pieds même du stade.


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L’intégration au quartier Exemple de la ville de Lyon

Le modèle de Lyon, est de loin de celui qui se rapproche le plus de celui de Manchester, et cela, pour les deux stades. En parlant, du stade de Gerland, le contexte de ce quartier s’assimile à celui du quartier de Trafford ou se situe le stade d’Old Trafford. En effet, on retrouve les caractéristiques de la zone industrielle à proximité ainsi qu’un port, ici celui d’Edouard d’Herriot. Très souvent en service amplifié pour le trafic ferroviaire axe situant non loin de là. Le reste du quartier est assez différent, en effet, la plaine des jeux de Gerland ainsi que le complexe d’entraînement Tola Vologe, viennent faire la jonction avec le Rhône. Un espace vert venant intégrer le stade dans un esprit de nature. Au Nord, un boulevard routier, vient former une sorte de rupture avec la seconde partie du quartier, qui abrite du tertiaire ainsi que des bâtiments d’habitations. Un contexte totalement différent, est observable du coté Est de l’agglomération lyonnaise. Étant repoussé a la périphérie de Lyon, on retrouve des quartiers résidentiels, qui entoure le stade sur la partie Nord Ouest. Des maisons, individuels, de l’ordre de 1 ou 2 étages, jonchent les terrains avoisinants. Le stade vient se mettre à distance du reste de quartier à partir des parkings qui l’entoure, mais également en positionnant son centre d’entraînement à

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une proximité directe des premières habitations. Créant par la même occasion une respiration, que ton observable sur l’allée qui emmène au stade au Nord. C’est l’inverse qui se passe dans le quartier de Gerland, la respiration est moins lisible. La zone industrielle est en contact quasi-direct avec le stade, sans avoir d’espace de tampon permettant une mise a distance plus significative. La situation urbaine du stade de Gerland ne lui permet pas d’accueillir une quantité de parkings, importante au contraire du second. Le système de transport en commun est alors la clé dans la distribution du stade. Néanmoins, ce n’est qu’a parti des années 2000, que la ligne de métro fais son arrivée jusqu’au pied du stade. Néanmoins, ce n’est qu’a parti des années 2000, que la ligne de métro fais son arrivée jusqu’au pied du stade. Ce problème ne se pose pas pour le Groupama Stadium, qui dans sa conception a pris en compte, a l’image du Juventus Stadium et de l’etihad stadium, évoqué précédemment, de la liaison du direct avec le réseau de tramways déjà en place en ville. Cette décroché de la ligne de tram, emmenant le supporter et visiteur directement au sein de l’allée du stade.


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Environnement... Le Stade d’Old Trafford

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Le stade d’Old Trafford bien plus que les autres, met en avant son histoire a travers ses tribunes. Elles portent toutes le nom, d’une icône ayant appartenu au club. Au Nord, la tribune Sir Alex Ferguson, ancien coach du club, il y passa plusieurs année, et glanera plusieurs titres. Au Sud, la tribune Sir Bobby Charlton, ancienne grand icône du football, aujourd’hui encore, il passera la quais totalité de sa carrière ici a Manchester et marquera le club. La Tribune Ouest, quand a elle, se nomme la Stretford End, véritable lieu de rencontre des supporters avant les matchs. Cette appartenance, a un lieu en fait un espace unique, et comme le dis Claude Magnin « c’est en cela que le stade est unique par son appartenance aux clubs et ses supporters ».

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Axonométrie

C’est à partir de ses attentions, de ses hommages, ou de ses sortes de reconnaissance, que le lien se crée, se renforce, entre le club et ses supporters. En donnant des noms a ses tribunes cela met en valeur des figures publics, que la foule a adoré, chanté, crier leur nom, dans les tribunes, et les supporters sont fanatiques de cela. Claude Magnin a se sujet, rajouter même, que le stade et pas seulement le soir de match, devient un modèle réduit de l’illustration de l’adéquation de l’organisation d’un espaceaux valeurs d’une société. Un édifice, appart et emblématique, qui crée volontairement un sentiment d’appartenance avec ses habitués. En sommes et pour cité une derniere fois M.Cagnin, «le stade apparait comme le reflet d’une société cloisonnée et inégale.


... Appartenance Le City of Manchester Stadium

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L’histoire entre les citizens (nom des joueurs du club de Manchester City) et leur nouveau stade, est tout récente, comme on a pu le voir précédemment. Ce n’est qu’à l’aube des années 2000, que leur nouveau stade fut construit. Longtemps propriétaire, d’un aussi ancien stade que le stade de Wembley, le Maine Road Stadium , fut délaissé. La relation, entre les supporters et ce stade est assez récente, et elle pris un virage, a 90 degrés avec l’arrivée, de nouveaux investisseur, apportant de gros moyens au club, pour le plus grand plaisir de leurs supporters. Elias Canetti, dans, Masse et puissance (1960), developpe l’idée que le durant le temps de séjour dans l’arène, elles ne s’interessent plus a rien de ce qui se passe dans la ville. Elles y abandonnent

Axonométrie

ce que leur vie comporte de relations, de règles, d’habitudes. Leur réunion en grand nombrre est garantie pour un temps déterminé, leur émotion leur a été assurée, mais une condition dtéerminante: la masse devra se décharger vers le dedans. Une bulle imaginaire, une atmosphère particulière touchant tout le monde se trouvant dans la foule.

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Environnement... Le Stadio Olimpico di Torino

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Du fait de son ancienneté, se stade est connu de tous dans la ville. Participant pleinement a la vie de quartier, comme vu lors de la partie précédente. Le fait d’avoir deux stades de clubs rivals dans sa même, cela nous ramène un peu au combat de gladiator, ou pour les supporters seul celui reste debout est désigné vainqueur. C’est lors de ses rencontres d’envergure importantes, que le stade devient comme une ville, idée émise par Marc Perlerman dans son livre. Il poursuit en explicitant que dans la mseure ou le stade absorbe la plupart de ses habutants cela, fais du stade, une ville au sein même de l’édifice. Paradoxalement, ce type de stade, a la capacité d’être le centre d’interê de tous, mais seulement durant une durée determiné. Ss vi38

Axonométrie

dant, aussi quil a pu se remplir, c’est a ce rythme que les stades vivent. Un ratio temps d’occupation vis a vis de sa surface, qui est quasiement faible. C’est ce qui déchaine pourtant les passions depuis déjà 1 siècle, et cela n’a aucune véritble raison de s’arrêter.


... Appartenance Le Juventus Stadium

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Nouveau stade, nouvelle hsitoire a écrire. Considére depuis bon nombre comme étant la meilleur équipe italienne, de tout le temps, avec incosidérable de Scudetti ( nom donné au vainqueur du championnat de la Seria italienne ). De ce fait la Juventus se devait de possédé un stade digne de ce nom, a la fois pour son image qu’elle diffuse au monde entier, mais egalement et surtout pour ses supporters. Qui semble être les premkers concerné. C’est a eux que revienne, de donner vie au stade, de lui donner une âme, une ambiance, une atmosphère. En paralnt d’appartenance, les tifosis Italien (nom donné aux supporters de la vieille Dame), savent se donner les moyens de créée, un lien, pas seulement par leur présence a chaque rendez vous du week end, mais par leur chant. A l’image des hymnes nationaux,

Axonométrie

chanté a chaque depuis de match, en l’honneur de son pays, plusieurs stades européens et notamment celui de la Juventus, en possède. Il chante leur amour, leur passion pour leur club. Tout comme, ce qui a pu être auparavant, le stade est élément a part, une expérience, a vivre a ressentir.

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Environnement... Le Stade de Gerland

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Le Stade de Gerland oeuvre de Tony Garnier, le stade sort de terre en 1914. Il s’inspire grandement de l’architecture des stades Antique. Marc Pelerman dans son livre exprime très bien l’idée que

Le stade est une machine à jouer urbain, idéal pour fabriquer des comportements type, une forme architecturée idéale qui envahit la visibilité de la ville. Il est vu et identifiable par tous les habitants

depuis de la ville, il fait office d’encrage, dans le quartier. Le stade subit quelque, modification dans le temps, subissant tout d’abord des compétitions d’athlétisme, c’est en suite le grand club de football de la ville, qui viens posséder les lieux. Jusqu’a l’aube de 2016, le club vie dans cette entre. Il renommera notamment, ses tribunes latéral, Jean Jaurès, et Jean Bouin. Les deux tribunes, les deux virages se faisant face, sont renommés a partir de 2017, et l’ar40

Axonométrie

rivée de l’équipe professionel de rugby (le LOU), virage Tony Garnier en l’honneur de l’architecte ayant dessiné le stade, et Coubertin, pour son goût pour le sport, et son idée visionnaire des Jeux Olympiques moderne. Cela est une méthode non s’en rappeler celle que nous avons vu, pour l’exemple du stade d’Old Trafford, ou le lien d’appartenance est créé a partir de cela notamment.


... Appartenance Le Groupama Stadium

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Dans le modèle de celui du club de la Juventus, le club de foot de la capitale des Gaulles, voit naître en 2016, une nouvelle aire de jeu, un complexe sportif de pas moins 50 ha. Comprenant non pas seulement, un stade mais également, un centre d’entrainement, un centre de formation pour les jeunes. Un hotel et une clinique au Nord du stade. Le stade permet de réhabiliter une ancienne friche (le Grand Montout), plus vraiment utilisé sur ses dernières années. Redynamiser une zone n’ayant aucun pouvoir attractif. Une diversification d’activités, touchant un plus grand public, et n’isolant pas la stade comme un objet n’ayant de la vie seulement les jours de match, bien au contraire on lui donne une activité hebdomadaire. C’est un peu l’idée du stade moderne, de nos jours, pro-

Axonométrie

mouvoir les activités qui entourent le stade de façon, régulière. Le fait de pouvoir, approché le stade d’aussi près, est une aubène, et une chance pour tout les supporters, excepté les jours de matchs. Ce n’est cependant pas un stade qui résonne seulemnt pour le foot. Il interesse tout autant la population, par la mis en scène de concert ou autres activités diverses en ses lieux. Il fait bouger les masses et les accueils, comme masse stagnante, dans ses tribunes.

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Conclusion L’édifice «stade» traverse les époques, et les temps et cela depuis la nuit des temps, venant directement de la Grèce. Son développement assez rapide, et de manière significatif, a vu son intégration dans la composition même des villes modernes. Le stade urbain, mettant en avant le fait que, le stade est dans la ville, mais la ville est elle aussi représentée dans le stade.

sein de celle ci. En effet au vue de l’analyse, ce sont des stades, qui sont au niveau distance, assez éloigné de l’épicentre. Toutefois, on observe tout de même une organisation spéciale pensée autour. Du fait de son éloignement, les stades sont pensées avec des infrastructures, sportive ou non, étant directement liées a celui ci. Leur intégration est rendu possible, par leur connexion certaines avec le reste de la ville par la mis en place de réseaux de transport en comAu travers, de cette problématisation, il a été essen- mun, ou bien de parkings assez significatifs aux alentiel, de soulever la structuration des villes en fonc- tours. tion du stade. L’étude de cas de trois villes, toutes différentes, mais Des similitudes, des ressemblances, mais cependant étant néanmoins toute raccroché ensemble par des des reponses, qui sont propre a chaque, lieux, chaque points communs, qui les rendent comparables. espace, chaque contexte, au sein duquel il vient s’imLeur situation au sein des villes, et au fil du temps. planter. C’est un fait que l’on peut retenir. Chaque ville, contient en ses terres, un stade construit Il n’est pas anodin, de poser la question des flux que a proximité de leur centre ville respectif. Les stades de tel édifice suscite, et c’est en cela que leur place et construit au début du XXe siècle, ont été élevé en os- leur situation, n’est en aucun cas laissé au hasard. mose, au rythme du reste de la ville. Et de ce fait leur raccordement, à été, facilité et rendu possible par le temps, et par leur proximité. A contrario, des seconds stades de chacune des villes, que l’on peut caractérisé et définir de stade moderne, pensé avec la ville, mais néanmoins pas au

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Le stade se doit être urbain, et il est.


Bibliographie / Articles « Au stade des villes » Soutenance de thèse de Natalia

https://stade.hypotheses.org

« Quand le sport travaille la ville » Article de Clément Rivière

http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr

« Football des rues et des stades » Article de Maxime Travert, Jean

http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr

Griffet, et Pierre Therme

« Le stade une architecture sportive » « Un stade dans la ville » Tom Schools

https://www.metropolitiques.eu/ «Un-club-un-stade-une-ville» https://stillmed.olympic.org «Les stades en gloire» Bertrand Lemoine

« Grand Stade » Jean Nouvel « Le stade, ses espaces et ses publics » Matthieu Genty

«L’ère des stades; génèse et structure d’un espace historique» Marc Pelerman

«Un club, un stade, une ville» Ludovic Lestrelin «Les stades dans la littérature» «Archives de Lyon» «Les éléphants blancs de Rio»

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