12 minute read

I FUN&TECH, LA DÉCHÉTÈQUE lance

fUn&tEch

La Déchétèque

Advertisement

lance sa plateforme d’économie circulaire en ligne C’est dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets que Stéphanie Bouloc, la fondatrice de La Déchétèque, a décidé de lancer sa plateforme en ligne le 25 novembre dernier. Plus d’infos sur notre site Photo DR ©

La Française Stéphanie Bouloc compte une quinzaine d’années d’expérience dans l’économie circulaire et la gestion des déchets. Sa plate-forme,

La Déchétèque, a été récompensée en 2020 par la compétition ClimateLaunchpad, un concours international des solutions innovantes pour le climat. Lauréate de la compétition ClimateLaunchpad en 2020 qui récompense dans plusieurs pays les meilleures idées d’affaires dans la réduction des empreintes carbone, Stéphanie Bouloc a décidé de mettre à contribution sa quinzaine d’années d’expérience dans l’économie circulaire, le développement durable et la gestion des déchets pour développer une solution adaptée aux réalités actuelles de Maurice. « C’était une évidence », dit-elle. « Il fallait mettre en lien toutes ces entreprises qui avaient tous ces gisements de ressources qui n’étaient pas valorisées et entre les particuliers, artistes et ONG qui cherchaient des matériaux à réutiliser. Il fallait pouvoir réunir tout ce monde autour d’une table et voilà comment est venu le projet de mettre en place la première plateforme d’économie circulaire à Maurice. (…) La vision est de devenir la 1re banque de matériaux réutilisables pour que tout le monde puisse savoir où les mettre et où les trouver. » Pour démarrer, la plate-forme propose aux particuliers et aux entreprises de s’enregistrer et de mettre en vente leurs différents matériaux excédentaires ou qui sont des sous-produits de leurs activités. Après validation, ces produits seront affichés. Les acheteurs, particuliers ou entreprises, peuvent payer par carte bancaire. Les acheteurs prendront la livraison des matériaux aux points fixés par les vendeurs. L’inscription sur ladecheteque.mu est gratuite pour les acheteurs, et payante uniquement pour les entreprises-vendeuses.

Benito Elisa est le fondateur de Wakanda 4.0 et un ambassadeur actif de la fintech à Maurice.

FINTECH

les entreprises mauriciennes ne cachent plus leur impatience L’objectif de cette conférence était d’initier la conversation, de rassembler et de sensibiliser les différents acteurs sur cette nouvelle transformation que connaît le monde de la finance. Le marché mondial de la finance décentralisé était évalué Wakanda 4.0, une entreprise mauricienne spécialisée dans la Fintech (l’industrie des entreprises alliant la technologie et la finance) a organisé le jeudi 25 novembre dernier, au Caudan Arts Centre, à Port-Louis une conférence sur la finance décentralisée. The Global Defi Investment Summit a été organisé en collaboration avec une agence événementielle dubaïote, Gulf Xellence.

à 141 milliards de dollars en octobre dernier, selon les organisateurs de la conférence. Le ministre des Services Financiers et de la Bonne Gouvernance Mahen Seeruttun était présent pour ouvrir la conférence, signe que le gouvernement mauricien accorde au moins une oreille aux opérateurs du privé. Bien que l’affluence ne fut pas au rendez-vous à cause de l’épidémie, le moins que l’on puisse dire est que la fintech mauricienne a les crocs. Plusieurs entrepreneurs se positionnent et opèrent déjà, malgré le vide juridique. Ils appellent unanimement de leurs vœux une mise à jour des législations pour permettre de développer pleinement leurs activités. Dans un domaine aussi disruptif, le nerf de la guerre entre les pays n’est pas le financement, mais bien l’adaptabilité des régulateurs. La crainte de ces fintechs mauriciennes est de se voir dépasser par le Rwanda qui ne cache pas ses ambitions mais aussi de demeurer dans l’ombre de grandes places financières telles que Singapour, alors que Maurice a un fort potentiel. Bonne nouvelle à l’heure du bouclage de ce numéro : le Virtual Asset Bill, voté en décembre dernier, réglemente désormais les actifs numériques entre autres. Sujet à suivre dans nos colonnes.

Foodwise : 3 ans et 3 millions de repas

FoodWise est une entreprise sociale créée en novembre 2018 afin de lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire à Maurice. Trois ans après sa création, ce sont près de 750 tonnes de nourriture, soit l’équivalent de 3 000 000 de repas, qui ont été sauvés et redistribués. Retour sur la création et le parcours de cette entreprise sociale.

A l’origine, les sept cofondateurs ont essuyé des refus : «C’est impossible, ça ne va pas fonctionner.» C’est la réponse que les 7 amis avaient constamment quand ils demandaient aux distributeurs, producteurs, hôtels ou supermarchés s’il était possible de collecter et redistribuer leurs produits alimentaires qui étaient encore bons à consommer mais qui ne pouvaient pas être vendus. Mais à force d’abnégation, Julia Venn, Béatrice et Rebecca Espitalier-Noël, Sarah Paturau, Ingrid de Labauve d’Arifat, Mathieu Appassamy, Charles Doger de Speville obtiennent leur premier OUI. Trois ans après ce premier oui, l’initiative de redistribution alimentaire s’est transformée en mouvement national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Si FoodWise a su convaincre plus de 272 entreprises à rejoindre le mouvement, c’est parce que chacune d’entre elles en sort gagnante. De la sensibilisation des employés avant la donation en passant par la collecte des dons, à l’envoi de rapports d’impact après la donation, l’offre de redistribution aujourd’hui gratuite pour les entreprises est tout bénef. Depuis peu, FoodWise rajoute aussi une dimension commerciale pour les entreprises en leur permettant de racheter à bas prix leurs produits en déstockage, en fin de série, avec des soucis de packaging, etc. Les ONGs en sont également gagnantes. En plus de bénéficier de produits alimentaires gratuits ou à très bas prix, ces ONGs reçoivent des formations en sécurité alimentaire. FoodWise a développé un modèle efficient. Grâce à l’économie circulaire et l’entrepreneuriat social, une roupie investie dans FoodWise aujourd’hui permet de redistribuer plus de treize roupies à la société. Cette démultiplication d’impact est le modèle de demain, un modèle qui fait sens au niveau financier, social et environnemental. Ensemble avec les pouvoirs publics et leurs partenaires, FoodWise a bien l’intention d’étendre ce modèle grâce notamment aux changements de régulation. A suivre dans nos colonnes…

fUn&tEch

Aliya Chojoo, Partnerships Specialist, et Nicole Forrest, Partnerships Intern, chez FoodWise

fUn&tEch

Par Alexandre Karghoo

Globe40

Maurice, étape d’un tour du monde à la voile

Tanger (Maroc), les îles du Cap-Vert, Auckland, la Polynésie française, Ushuaïa (Argentine), Récif (Brésil), Grenade, Lorient et… Maurice sont les différentes destinations des étapes du premier tour du monde baptisé Globe40, long de 30 000 miles*. Manfred Ramspacher, l’organisateur était de passage à Maurice en octobre dernier pour finaliser les négociations avec les autorités mauriciennes.

Le Globe40 est à sa première édition. Elle est ouverte aux amateurs aussi bien qu’aux professionnels en Class40, un monocoque de 40 pieds.

Port-Louis, destination de la plus longue étape, se trouve au cœur de la Globe40.

Le journal des Archipels est le premier média de la région à en faire état. La capitale Port-Louis se trouve au cœur du parcours de la Globe40, ce nouveau tour du monde à la voile unique en son genre. Les marins quitteront les îles du Cap-Vert à la mi-juillet, passant sans s’arrêter par le cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud) avant de gagner Maurice en août. Cette étape, la plus longue, est d’environ 7 000 miles. La prochaine dont le départ est à Port-Louis est d’une distance de 6 500 miles et s’arrête en Nouvelle-Zélande. Initialement prévue en 2021, la Globe40 débutera à Tanger, au Maroc, en juin prochain. L’arrivée à Lorient (France) est prévue neuf mois plus tard, soit en mars 2023. La Globe40 a plusieurs particularités. Elle est non seulement une compétition sportive mais surtout une aventure, explique Manfred Ramspacher : « C’est un événement qui est une autre manière de découvrir la course au large, un retour aux origines : à la fois une compétition qui sera intense et dure, et en même temps une volonté de découverte, de voyage et de rencontre de l’autre et des cultures... » Il s’agit d’un parcours inédit, avec plusieurs destinations exotiques telles la Polynésie Française qui accueillera pour la première fois ce genre d’événement. Les équipes, d’amateurs et de professionnels, peuvent changer de skipper à chaque étape

Le « Class40 », un monocoque accessible

La compétition se fait en double. Les équipes, de diverses nationalités, d’amateurs et de professionnels, peuvent changer de skipper à chaque étape. Pour l’heure, douze équipes se sont inscrites, l’ambition est d’en avoir quinze au départ. « L’autre intérêt, c’est qu’il est sur un support qui est à la fois accessible sportivement, car maîtrisable (…) et financièrement accessible ». Le « Class40 », qui est le type de bateau utilisé par les équipes, est un voilier monocoque de 40 pieds (12 mètres). Plusieurs manifestations seront à prévoir lors des escales. Les raisons du choix de Maurice comme étape sont ses capacités techniques pour la maintenance des bateaux et pour l’accueil des équipes. Un accord de principe a été établi avec la MTPA, l’autorité mauricienne de promotion du tourisme. Plusieurs manifestations seront probablement organisées, telles que des régates, des conférences, des dîners et des évènements de vulgarisation.

Manfred Ramspacher, ex-officier de la marine française dans l’océan Indien

L’organisateur de cette course est la société Sirius Events fondée en 2005 par son PDG Manfred Ramspacher, ancien officier de marine qui a notamment sillonné le grand océan Indien pendant deux ans. Il sera ensuite PDG du Tour de France à la Voile pendant huit ans. Sirius Events organise deux à cinq événement dans l’univers nautique chaque année. « Étant basé sur un bateau qui était à Djibouti, j’ai eu l’occasion de faire de longues patrouilles dans l’océan Indien. J’ai été à peu près sur toutes les îles et tous les cailloux », nous a confié Manfred Ramspacher.

Photo DR ©

Globe40 for Pure Ocean

La Globe40 a pour partenaire l’ONG Pure Ocean qui promeut la protection des océans et la «recherche appliquée, à la pointe de l’innovation, afin d’accroître les connaissances sur l’océan et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique». À chaque étape, la promotion des actions de Pure Ocean est prévue et des projets éligibles à recevoir des financements seront identifiés dans le cadre d’appels à projets. C’est le Marseillais David Sussman qui est le fondateur de Pure Ocean.

fUn&tEch

La Réunion – TECH Roland-Garros : première aérogare bioclimatique en milieu tropical

Conformément au cahier des charges défini par la Société Aéroportuaire, une démarche bioclimatique a été respectée dans la conception de l’aérogare, afin de limiter sa consommation énergétique. Le projet architectural, conçu par le cabinet AIA Life Designers, se distingue par sa forte identité tropicale et réunionnaise, avec un large recours au bois et à la végétalisation. La ventilation naturelle a été privilégiée en exploitant au mieux les alizés, l’aéroport étant sur un des secteurs de La Réunion les plus régulièrement ventés. La façade ouvrante, équipée de jalousies réglables, laissera entrer l’air extérieur. A mesure qu’il se réchauffera, l’air intérieur s’évacuera par des ouvertures côté pistes et par un « canyon» central, ouverture longitudinale et végétalisée qui sépare les deux pans de la toiture. La climatisation sera réservée aux zones fermées et appelées à recevoir la plus forte densité de public. Une telle conception constituera une première mondiale pour un bâtiment aéroportuaire de cette dimension en milieu tropical. Les consommations totales du bâtiment devraient être réduites de 30% par rapport à une aérogare climatisée de taille équivalente. La construction de la nouvelle aérogare a débuté le 8 septembre dernier. Relié à l’aérogare actuelle, le bâtiment sera dédié à l’accueil des passagers à l’arrivée et s’étendra sur 13 200 m2. Il portera la capacité de la plate-forme à 3 millions de passagers par an. Ce seuil devrait être atteint à l’horizon 2030 selon les dernières hypothèses de trafic. Grâce au cofinancement de l’Europe, l’Etat et la Région Réunion, l’aéroport Roland Garros investira 65 millions d’euros dans cette opération. La fin du chantier de la nouvelle aérogare ouest est prévue fin 2023 et le nouveau dispositif de contrôle des bagages sera opérationnel en mars 2024.

Maurice - Musique Un premier album pour le groupe ENN

Un nouveau groupe vient de donner vie à sa passion sur la scène musicale mauricienne. Le groupe ENN, vient de sortir son premier EP (extended play), un mini album de 5 titres pop rock. La chanteuse Julie Vacher, le guitariste Kevin Lamport, le bassiste Rohan Ramah et le batteur Nicolas Betsy, ont choisi le nom ENN pour leur groupe, car ils voulaient mettre l’accent sur leur langue maternelle, le créole. 4 caractères, 4 influences musicales, 4 personnalités se sont rencontré pour faire une symbiose et devenir Un (enn en créole). Le groupe ENN a bénéficié de la participation du pianiste Vincent Nombro, de Chris Arles et d’Evans Maurer pour la réalisation de l’EP. Alain Ricaud est l’auteur et compositeur des 5 titres, qui contiennent de vrais messages de paix, d’amour, en s’inspirant de la vie de tous les jours. L’EP est co-produit par Ichos et Alain Ricaud. ENN a plein de projets en chantier et voit l’avenir en grand. Pour son premier concert, le groupe avait déjà marqué les esprits en se produisant au Caudan Arts Center (Port-Louis), en mars, juste avant le confinement. Le EP est disponible avec les membres du groupe à Rs 200.

Contact Facebook : enn.theband pour commander votre EP. Edition – océan Indien La belle revue Indigo désormais distribuée à Maurice

Avec 300 pages, un dos carré, un poids de 1 kg et 20 mm d’épaisseur, INDIGO est un hybride entre le livre, le magazine et la revue : graphique dans sa composition, sensuel dans son papier avec une esthétique intemporelle. La revue Indigo s’adonne, depuis son apparition dans la sphère culturelle régionale, à la valorisation de beaux textes sur beau papier, sans publicités ni notifications intempestives, elle vous embarque dans un voyage immersif et intemporel dans nos belles îles indianocéaniques ou l’art et la culture d’une richesse incroyable, sont à découvrir à l’envie. INDIGO prend le parti de l’érudition, en proposant des articles nuancés et perspicaces. INDIGO est un acte de beauté au regard visionnaire, agité par une provocation positive, une force vitaliste, au sens où il célèbre la vie des territoires qu’il explore, dans leur intensité. Indigo N°6 se trouve dans toutes les bonnes librairies et points presse de La Réunion, Madagascar et désormais Maurice où le Journal des Archipels en a la représentation exclusive. Points de distribution à Maurice : Librairies et tous les “OTTENTIKS BAZARS” des hôtels ATTITUDE Plus d’informations sur : archipels@ lejournaldesarchipels.com ou sur le plate-forme web : www.indigo-lemag qui prolonge la revue…

This article is from: