Mupiz

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14 MARDI 9 OCTOBRE 2012

transports INTERNET

Mupiz, le Facebook des musiciens

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renez un peu de MySpace, ajoutez une pincée de Facebook, un zeste de Twitter... et vous obtenez Mupiz. Né discrètement en 2010, ce réseau social dédié aux musiciens est l’œuvre de deux Parisiens, Antoine Cirou et Antonin Nivoche. Leur recette fait un tabac. La plate-forme accueille aujourd’hui30 000membres,dont25 % àParisetsaprochebanlieue.Preuvede ce succès, Mupiz est nominé demain pour la bourse Lagardère, qui attribue 25 000 € aux meilleures créations numériques. « L’idée m’est venue alors que je cherchais à monter un groupe, mais je ne trouvais personne qui correspondait à mes influences », se souvient Antoine, 27 ans, contrebassiste auconservatoireduXIe.AvecMupiz,la recherche est ciblée. Chaque utilisateur est invité à remplir une fiche précisant le style, l’influence, la disponibilité… « J’en avais marre des petites annonces du style Batteur pour groupe métal cherche groupe. Elles se ressemblent toutes et ne disent rien. C’est désespérant », justifie Antoine.

Un système de géolocalisation Des vidéos de concerts peuvent être postéessurun«mur»etlesutilisateurs peuvent se « suivre », comme sur Twitter, pour faire connaître leurs actualités. Enfin, atout majeur du site, un système de géolocalisation permet de trouver des musiciens à proximité. « C’est trop bête de perdre du temps, alors que parfois le bassiste que l’on cherche est votre voisin », souligne Antoine. Comme sur Facebook, l’inscriptionestgratuite,maiscontrairementau célèbreréseausocial,iln’yapasdepub sur Mupiz. « Il faudrait au moins 300 000 membres pour attirer des annonceurs, confie Antoine. Mais le but n’est pas de devenir bankable, juste de rester un lieu convivial pour les musiALEXANDRE HIÉLARD ciens. »

SAINT­OUEN (SEINE­SAINT­DENIS). Le courant est passé tout de suite entre Justin (à gauche), guitariste, et Victor, son nouveau batteur. Quelques mails échangés sur Mupiz et l’affaire était conclue. (LP/AL.H.)

« J’ai trouvé un batteur en une journée » JUSTIN l guitariste de jazz­rock

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ourant mars 2012, Justin, guitariste du groupe de jazz-rock « J.ustin M.illot G.roop », perd son batteur, qui déménage dans le Sud. La tuile ? Pas du tout. « Grâce à Mupiz, j’ai retrouvé un batteur en une seule journée », explique-t-il. A l’époque, Justin fréquente le réseau social et, depuis un mois, discute avec Victor. Après quelques mails échangés, le courant passe tout de suite. « On avait le même univers, j’ai regardé ses vidéos sur sa page et ça m’a tout de suite plu. »

Au début, ils envisagent de travailler sur un autre projet musical, finalement avorté. Et quand l’opportunité s’est présentée d’intégrer le groupe, Victor ne s’est « pas fait prier ». « J’avais déjà écouté ce qu’ils faisaient, donc je n’ai pas hésité une seconde. » Ironie de l’histoire,ilretrouvelebassisted’unede ses anciennes formations, déjà croisé sur Mupiz ! Unmoisetdemiplustard,ilssecroiseà Belfort sur la scène du Fimu (Festival international de musique universi-

taire) pour leur premier concert. Sans passer par Mupiz, Justin et Victor reconnaissent que leur rencontre n’aurait peut-être jamais eu lieu. « Le jazzrock est un style de musique assez pointu, pas très facile d’accès. C’est un genre pour batteur musicien et c’est très difficile de trouver un groupe », confie Victor. Actuellement, ils travaillent sur le deuxième album du groupe, après un premier opus autoproduit en 2011 Date de livraison prévue : A.H. mars 2013.

IVe

Le Crédit municipal lui doit son surnom

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’était un personnage de légende, une femme sans visage qui a fait l’histoire du Crédit municipal de Paris depuis plus d’un siècle, un mythe dont les Parisiens ne connaissaient que quelques bribes. Mais aujourd’hui, on a retrouvé Ma tante. Ou plutôt le personnage qui a inspiré le surnom de l’établissement. L’année dernière, l’exposition « Ma tante est épatante, les Parisiens au mont-de-piété », retraçant l’histoire de cette institution de la rue des FrancsBourgeois(IVe),spécialiséedansleprêt

prêter. Un jour, le prince de Joinville prenddoncdiscrètementlechemindu mont-de-piété. Il dépose en gage sa montre en or, un cadeau maternel. Au bout de quelque temps, sa mère le remarque et le questionne. Pris au dépourvu, le prince bredouille : « Je l’ai laissé chez ma tante. » Qu’àcelanetienne,lareineenvoie«ses gens » pour la récupérer. Mais la montre étant introuvable, le prince est obligé de passer aux aveux. L’histoire circula dans le Tout-Paris et fit fureur. C’est ainsi que le mont-de-piété se retrouva affublé de ce surnom.


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