Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble !
Pour Chloé
Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Charles Baudelaire
Zimlya
NOËMI WAYSFELD & BLIK
Zimlya, c'est la question de devenir soi. Choisir sa langue. Aller vers la lumière. Alors le monde tourne rond à nouveau, tout est en place, tout est à sa place. Ce sont des chants qui convoquent les absents pour consoler les vivants, qui disent la
C'est d'abord une mélodie fredonnée, presque murmurée, et puis les instruments se
fragilité d'être debout, debout comme un arbre planté dans la terre. Zimlya, en russe. La
mettent à jouer, doucement, tout doucement même, et pourtant ça tire déjà un peu, ça
terre mère, la terre qu'on peut toucher, qu'on peut modeler, mais aussi la terre qu'on peut
tire dans le ventre. Il y a l'accordéon qui s'étire, et puis la voix de Noëmi Waysfeld emplit
fantasmer, qu'on peut rêver, une terre mère qui enveloppe mais qui n'existe peut-être pas.
tout l'espace, soutenue par les cordes qu'on pince, et ça pince, là, ça pince un peu le coeur. C'est le timbre si particulier de la voix de Noëmi Waysfeld, un timbre qu'on n'a jamais Alors la magie - ou la sorcellerie, on ne sait jamais très bien - opère.
entendu mais qui est pourtant étrangement familier, une voix qui dessine des émotions
La voix de Noëmi Waysfeld, une tempête et une caresse à la fois, nous prend au ventre
anciennes, les contours des origines, qui les transmet, qui les offre comme on donne
et au coeur. On ne peut plus faire autrement que d'écouter ces airs qui semblent venir de
naissance. Et alors, oui, ça tire dans le ventre et ça pince le coeur, ça remue et parfois
très loin, de sous l'écorce de la terre, de sous la surface de la peau.
même, la terre tremble.
C'est une photo comme un puzzle, c'est Noëmi qui tient entre ses mains des
C'est un exil à l'intérieur de soi. C'est un voyage à nul autre pareil. Noëmi
morceaux de Noëmi, toutes les facettes composites de la femme devenue
Waysfeld chante si j'avais des ailes, et elle en a, elle en a de très grandes
femme, du paysage qui devient tableau. C'est un morceau qui s'intitule Le Miroir.
sur lesquelles il est bon de monter, le temps d'un instant, à ses côtés.
C'est la question de savoir qui l'on voit, exactement, lorsqu'on se regarde ?
Pour élever nos âmes.
À son écoute, sous nos yeux, elle se fait fille, soeur, mère.
Pauline Delabroy-Allard
Strange Fruit Auteur / Compositeur : Abel Meerepol
Southern trees bear a strange fruit
Les arbres du Sud portent un fruit étrange
Blood on the leaves and blood at the root
Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines
Black bodies swinging in the southern breeze
Des corps noirs qui se balancent dans la brise du sud
Strange fruit hanging from the poplar trees Pastoral scene of the gallant south The bulging eyes and the twisted mouth Scent of magnolia sweet and fresh Then the sudden smell of burning flesh Here is a fruit for the crows to pluck
Un fruit étrange suspendu aux peupliers Scène pastorale du vaillant sud Les yeux révulsés et la bouche déformée Le parfum des magnolias doux et printanier Puis l'odeur soudaine de la chair qui brûle Voici un fruit que les corbeaux picorent
For the rain to gather, for the wind to suck
Que la pluie fait pousser, que le vent assèche
For the sun to rot, for the tree to drop
Que le soleil fait mûrir, que l'arbre fait tomber
Here is a strange and bitter crop !
Voici une bien étrange et amère récolte !
Les Bottes Auteur / Compositeur : Bulat Okudjava
Вы слышите, грохочут сапоги, И птицы ошалелые летят, И женщины глядят из-под руки ? Вы поняли, куда они глядят ? Вы слышите: грохочет барабан ? Солдат, прощайся с ней, прощайся с ней... Уходит взвод в туман - туман - туман... А прошлое ясней - ясней - ясней. А где же наше мужество, солдат,
А где же наши женщины, дружок, Когда вступаем мы на свой порог ? Они встречают нас и вводят в дом, Но в нашем доме пахнет воровством. А мы рукой на прошлое : враньё ! А мы с надеждой в будущее : свет ! А по полям жиреет вороньё, А по пятам война грохочет вслед. И снова переулком - сапоги,
Когда мы возвращаемся назад ?
И птицы ошалелые летят,
Его, наверно, женщины крадут
И женщины глядят из-под руки...
И, как птенца, за пазуху кладут.
В затылки наши круглые глядят.
Les Bottes Traduction française : Liudmila Kotliarov
Entendez-vous le bruit des bottes qui claquent ?
Et où sont nos femmes, mon ami,
Et les oiseaux abasourdis volent
Quand nous revenons à la maison,
Et les femmes regardent au loin
Elles nous accueillent et nous font entrer
Avez-vous compris où elles regardaient ? Entendez-vous le retentissement du tambour ? Soldats, fais lui tes adieux
Mais il y a l'odeur du mensonge Et nous laissons tomber le passé - car mensonge ! Et nous regardons avec espoir le futur - car lumière !
Le peloton part dans le brouillard infini,
Et dans les champs les corbeaux se portent de mieux en mieux
Et le passé devient de plus en plus clair
Et les échos de la guerre grondent toujours
Mais où est notre courage, soldat ? Quand nous sommes de retour ?
Et à nouveau le bruit des bottes claque dans les ruelles Et volent encore les oiseaux abasourdis
C'est probablement les femmes qui le volent et le cachent
Et les femmes regardent toujours...
Sous leurs ailes comme un oisillon
Elles regardent nos nuques rasées...
Absence Auteur / Compositeur : Goran Bregovic Libre adaptation et écriture de nouveaux couplets : Noëmi Waysfeld & Anne Jeanvoine
Si j'avais des ailes, Pour voler sans distance, Si j'étais une gazelle, Qui sans fatigue s'élance Près de toi déjà, Lovées, notre alliance Tu ne sentiras, Jamais l'absence Dans mes folles pensées, Je voyage sans peur, Je vis ta liberté, Dans mes songes, ma douceur, En rêve pleine d'allégresse, Ma soeur, à chérir, J'ai toute ta tendresse, Et ton sourire
Cette solitude, Qui s'agrippe à mon chagrin, L'incertitude de poursuivre le chemin, Vivre sans toi, Et sur mon dos et dans mes reins, Ma solitude, ton destin Ainsi je me demande Ce futur effacé Qu'aurait-il donc été Dernier tour à pas feutrés Nous mains dans la main Tracé nos chemins Sablier de sang La fin du temps Et comment habiter, Cette terre désertée Les chansons orphelines L'horizon qui s'abîme Silence assourdissant
Ma soeur à chérir, Habillée de blanc, Je rêve ton sourire Et ce visage, Folle allure grande fortune, Toujours si pâle Si souvent dans la lune, Tes mains fragiles, Qui retiennent sur un fil, Ma solitude, Ton destin Absence, Absence, Absence
Zimlya Auteur / Compositeur : Vladimir Vissotsky
Кто сказал: «Всё сгорело дотла ! Больше в Землю не бросите семя» ? Кто сказал, что Земля умерла ? Нет ! Она затаилась на время. Материнство не взять у Земли, Не отнять, как не вычерпать моря. Кто поверил, что Землю сожгли ?
Она вынесет всё, переждёт. Не записывай Землю в калеки ! Кто сказал, что Земля не поёт, Что она замолчала навеки ? Нет ! Звенит она, стоны глуша, Изо всех своих ран, из отдушин. Ведь Земля - это наша душа,
Нет! Она почернела от горя.
Сапогами не вытоптать душу !
Как разрезы, траншеи легли,
Кто поверил, что Землю сожгли ?
И воронки, как раны, зияют,
Нет, она затаилась на время.
Обнаженные нервы Земли Незёмное страдание знают.
Zimlya Traduction française : Michel & Robert Bedin
Qui a dit : tout est calciné ? Ne jetterez-vous plus de semences dans la terre Qui a dit que la terre était morte ?
Elle surmontera tout cela, elle survivra,
Non, elle retient son souffle.
Ne pense pas que la terre est infirme. Qui a dit que la terre ne chantait pas ?
On ne peut empêcher la terre d'enfanter
Qu'elle s'était tue à jamais ?
Pas plus qu'on ne peut vider l'océan ! Qui a cru que la terre était brûlée ? Non, c'est le chagrin qui l'a desséchée.
Non ! Elle résonne, étouffant les gémissements De toutes ses blessures, de toutes ses entailles Car la terre, c'est notre âme,
Les tranchées sont comme des entailles Et les trous d'obus béent comme des blessures Les nerfs à nu de la terre Souffrent des maux d'enfer.
Et l'âme, ça ne s'écrase pas sous les bottes !
Le miroir
Juste un petit message
Auteur / Compositeur : Florent Labodinière Aux aimés encore là hier
Oui je garderai toujours Clic et clac devant la glace Vos sourires
Tous ces coeurs ces visages Partis en voyage On ne sait vers où vers quoi Quel est donc le paysage ?
Rêves et soupirs s'enlassent Des sourires qu'on ne retrouvera jamais
Il y a t-il des rivages
Pour le meilleur, pour le pire Ça me rend fou
Où le soleil promène ses éclats ?
Clic et clac le miroir Et je questionne ce stupide reflet S'en retourne pour aller boire Qui lui se tait À la source de mon souvenir Mais ces regrets qui n'arrivent jamais Mais ces toujours jamais au rendez-vous Ça me rend fou Et je questionne ce stupide reflet
Est-ce tendre ou sauvage ? Les oiseaux vivent ils en cage ? Est-ce le chacun pour soi ? Est-ce que les soirs de nostalgie On rêvasse entre amis Aux sons des mélodies d'autrefois ? Vous êtes vivant dans mes entrailles Comme j'aimerais des retrouvailles Tic tac devant la glace Le temps a laissé la trace De vos vies dans mon regard Tic tac dans ma pupille Cette lueur qui scintille C'est le fruit de votre mémoire
Qui lui se tait Toi qui vas traverser le miroir Sans plus aucun égards À tous ceux que tu laisseras derrière Adresse au passage
Même si vous habitez mes silences Que votre parfum s'impose avec insolence Je m'en fous Et tant pis pour le reflet Même si il sait Il ne dira rien
Mes Mains
Auteur / Compositeur : Vladimir Vissotsky
Ну, вот исчезла дрожь в руках, Здесь голубым сияньем льдов Теперь - наверх ! Весь склон облит, Ну вот, сорвался в пропасть страх И тайну чьих-нибудь следов Навек, навек - Гранит хранит... Для остановки нет причин - И я гляжу в свою мечту Иду, скользя... Поверх голов И в мире нет таких вершин, И свято верю в чистоту Что взять нельзя ! Снегов и слов ! Среди нехоженных путей И пусть пройдет немалый срок Один - пусть мой, Мне не забыть, Среди невзятых рубежей Как здесь сомнения я смог Один - за мной ! В себе убить, А имена тех, кто здесь лег, В тот день шептала мне вода: Снега таят... Удач - всегда ! Среди нехоженных дорог А день... какой был день тогда ? Одна - моя ! Ах да - среда !
Mes Mains Voilà, mes mains ne tremblent plus,
Ici tout le flanc est baigné
Haut les mains !
De l'éclat bleuté des glaces,
Voilà, la peur s'est engouffrée dans l'abîme
Et le granit garde le secret
Pour toujours, pour toujours -
Sur les pas des voyageurs...
Il n'y a pas de raison de s'arrêter Je continue en glissant... Il n'y a pas de sommet au monde Qui soit imprenable ! Parmi tous les chemins jamais foulés L'un d'eux sera le mien, Parmi toutes les lignes jamais prises, Il y en a une que je franchirai ! Quant aux noms de ceux qui reposent ici, Les neiges les recouvrent... Parmi toutes les routes jamais parcourues L'une d'elle sera la mienne !
Et je regarde mon rêve Au-dessus des têtes Et je crois religieusement en la pureté Des neiges et des paroles ! Et une longue période peut bien passer Je n'oublierai pas Que j'ai pu ici Étouffer les doutes en moi, Ce jour où l'eau me murmurait : Bonne chance, pour toujours ! Ce jour-là... quel jour était-ce déjà ? Ah oui, mercredi ! ...
Je Vous Ecris Auteur / Compositeur : Sergueï Nikitine
Я к вам пишу случайно; право Не знаю сам и для чего. Я потерял уж это право. И что скажу вам ? — ничего ! Что помню вас ? Hо, боже правый, Вы это знаете давно ; И вам, конечно, всё равно. Безумно ждать любви заочной ? В наш век все чувства лишь на срок ; Но я вас помню — да и точно, Я вас никак забыть не мог ! С людьми сближаясь осторожно, Забыл я шум младых проказ, Любовь, поэзию — но вас Забыть мне было невозможно.
Traduction française : Liudmila Kotliarov
Je vous écris fortuitement, Je ne sais pas vraiment moi-même pourquoi J'ai déjà perdu ce droit Que vous dirai-je ? Rien Que je me souviens de vous ? Cela vous le savez, depuis longtemps ! Et bien sûr, ça vous est égal C'est fou d'attendre l'amour par correspondance De nos jours tous les sentiments sont de courte durée Je me souviens de vous, oui Je n'ai jamais pu vous oublier J'établis prudemment les liens avec les gens, J'ai oublié l'ardeur de nos gamineries, L'amour, la poésie, Mais vous oublier, Cela ne me sera jamais possible.
Comme le fruit tombé sans avoir pu mûrir La faute à l'homme, la faute au vent Comme l'homme qui sait en se voyant mourir Qu'il n'aura plus jamais de temps Un jour de plus ; il aurait pu chanter Faute au destin, faute à la chance Faute à ses cordes qui s'étaient cassées Son chant s'appellera silence
Auteur / Compositeur : Vladimir Vissotsky Traduction française : Maxime Le Forestier
Elle vient trop tôt la fin du bal C'est les oiseaux, jamais les balles Qu'on arrête en plein vol Comme ces disputes commencées le soir Faute à la nuit, faute à l'alcool Et dont il ne restera rien plus tard Que quelques mégots sur le sol
Il peut toujours le commencer
Il aurait tant voulu frapper pourtant
Lui qui aurait voulu tout savoir
Nul ne viendra jamais danser
Faute au couteau, faute à la peur
Il n'aura même pas pu tout voir
Il n'aura fait aucun combat au sang
Lui qui avait l'amour au corps
Juste le temps d'un peu de sueur
Pour la seule qu'il aurait gardée
Nul ne le reprendra en choeur
Le Vol Arreté
Pourquoi. Je voudrais savoir pourquoi... Pourquoi ?
Il n'aura jamais rien fini À part cette blessure au coeur Et cette vie
Il a rendu sa barque au port Sans l'embrasser, sans la toucher, juste y penser, jusqu'à la mort
Pourquoi. Je voudrais savoir pourquoi... Pourquoi ? Elle vient trop tôt la fin du bal C'est les oiseaux, jamais les balles Qu'on arrête en plein vol Il écrivait comme on se sort d'un piège Faute au soleil, faute aux tourments Mais comme il prenait pour papier la neige Ses idées fondaient au printemps Et quand la neige recouvrait sa page Faute aux frimas, faute à l'hiver
De l'évadé qui n'aura pas Atteint... son but
Au lieu d'écrire, il essayait, courage D'attraper les flocons en l'air
Mais aujourd'hui, il est trop tard Il n'aura pas pris le départ Et son souvenir ne sera Que la chanson d'avant la lutte Pourquoi j'voudrais savoir pourquoi... Pourquoi ? Elle vient trop tôt la fin du bal C'est les oiseaux, jamais les balles Qu'on arrête en plein vol
Soleil De Cendre Auteur / Compositeur : Cuarteto Cedron Traduction russe Liudmila Kotliarov
Лето прошло Там, где я когда-то жила Есть лишь расстояние От того, чего уж нет Умерли руки умолк голос Голос моих друзей, Которых разрушила ненависть Далеко, так далеко мой край родной Куда же делась правда ? Где свет? Где лето с его голубым небом ?
Исчезли улыбки Ушла любовь Моему сердцу Так темно Далеко, так далеко мой край родной Я знаю что однажды Хлеба поднимутся в полях В свободных лугах И тогда, я знаю, Мы отправимся на юг И эта гитара Наполнится светом Далеко, так далеко мой край родной Но близок, всегда так близок мне
Il n'y a plus de sourires, Il n'y a plus d'été
De caresses, d'amour,
Dans ma terre d'autrefois
Il fait si nuit
Ne reste que la distance seule
Pour mon coeur
De ce qui n'est plus. Lointain, si lointain mon clair pays Les mains sont mortes
Sans un été, sans un jasmin
La voix s'est tue
Soleil De Cendre Traduction française : Julia Chardavoine
Celle de mes amis
Je sais qu'un jour
Que la haine a détruit
Le champ de blé s'élèvera Sur la pampa
Lointain, si lointain, mon clair pays
De la liberté
Soleil de cendre, lune si grise Je sais qu'alors Où est donc passée la vérité
Nous partirons vers le sud
De la lumière ?
Et cette guitare
Où est l'été,
Se remplira de lumière
Avec son ciel bleuté ? Lointain, si lointain mon clair pays, Proche, toujours si proche de moi
Soledad Auteur / Compositeur : Diego el Cigala Traduction russe Liudmila Kotliarov
Soledad, то была беззвёздная ночь, Когда ты оставила меня Такое горе, такая боль Soledad, с тех пор, как ты ушла Вокруг осталась только Монастырская тишина Soledad, высохли все ручьи На пустых улицах раздаётся эхо, И всё зовёт тебя Soledad, вернись И своими песнями сними Навсегда ту печaль что закрыло мою звезду Soledad, вернись
Soledad, ce fut une nuit sans étoiles Quand en partant tu m'as abandonné Tant de peine, et tant de douleur Soledad, depuis le jour où tu es partie Il ne reste plus au village Qu'un silence monacal Soledad, les cours d'eau sont asséchés Et dans les rues résonnent mille échos Qui te crient sans arrêt Soledad, reviens. Ôte pour toujours avec tes chansons Cette peine Qui ensorcelle mon astre Reviens, ma Soledad.
Sombre dimanche... Les bras tout chargés de fleurs Je suis entrée dans notre chambre le coeur las Car je savais déjà que tu ne viendrais pas Et j'ai chanté des mots d'amour et de douleur. Je suis restée toute seule et j'ai pleuré tout bas En écoutant hurler la plainte des frimas...
Sombre Dimanche
Sombre dimanche
Auteur / Compositeur :
Je mourrai un dimanche où j'aurai trop souffert
Jean Marèze et François-Eugène Gonda / Rezsö Seress
Alors tu reviendras, mais je serai partie... Des cierges brûleront comme un ardent espoir Et pour toi, sans effort, mes yeux seront ouverts N'aie pas peur, mon amour, s'ils ne peuvent te voir Ils te diront que je t'aimais plus que ma vie... Sombre dimanche...
Youkali Auteur / Compositeur : Roger Fernay / Kurt Weil
C'est presque au bout du monde Ma barque vagabonde Errant au gré de l'onde M'y conduisit un jour L'île est toute petite Mais la fée qui l'habite Gentiment nous invite À en faire le tour
Youkali, c'est le pays de nos désirs Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir Youkali, c'est la terre où l'on quitte tous ses soucis C'est, dans notre nuit, comme une éclaircie L'étoile qu'on suit, c'est Youkali Youkali, c'est le respect de tous les voeux échangés Youkali, c'est le pays des beaux amours partagés C'est l'espérance qui est au coeur de tous les humains La délivrance que nous attendons tous pour demain Et la vie nous entraîne Lassante, quotidienne Mais la pauvre âme humaine Cherchant partout l'oubli
A pour quitter la terre Su trouver le mystère Où nos rêves se terrent En quelque Youkali Youkali, c'est le pays de nos désirs Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir Youkali, c'est la terre où l'on quitte tous les soucis C'est, dans notre nuit, comme une éclaircie L'étoile qu'on suit, c'est Youkali Youkali, c'est le respect de tous les voeux échangés Youkali, c'est le pays des beaux amours partagés C'est l'espérance qui est au coeur de tous les humains La délivrance que nous attendons tous pour demain Youkali, c'est le pays de nos désirs Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir Mais c'est un rêve, une folie Il n'y a pas de Youkali Mais c'est un rêve, une folie Il n'y a pas de Youkali
NOUS TENONS À REMERCIER PARTICULIÈREMENT : Thomas Savy, Armand Amar, Pauline Delabroy-Allard, Isabelle Rozenbaum, Bernard Waysfeld, Shirley Leong Ho, Camille Roffay, Regine Burk
POUR LEUR PARTICIPATION ACTIVE À LA RÉALISATION DE CE DISQUE : Luc Genetay, Céline Charissou, L'Autre Distribution, Studio La Buissonne, Nicolas Baillard, Gérard de Haro, Sylvie de Haro, Vincent Joinville, Studio Babel, Raphaël Jonin, Simon Veyssière, Louis-Julien Nicolaou, Patrick Maury, Marie de Chassey, Natalie Beder, Christian Chiron
POUR LEURS TRADUCTIONS : Liudmila Kotliarov, Julia Chardavoine
POUR LEUR SOUTIEN, LEUR ACCOMPAGNEMENT, LEURS PRÉCIEUX CONSEILS Guillaume de Chassy, Anne Jeanvoine, Catherine Waysfeld, Elsa Waysfeld, Frédéric Cirou, Marion Rampal, Arièle Butaux, Marjorie Bertin, Michelle Bonnard, Jane Villenet, Thierry Communal, Caroline Hoctan
NOËMI WAYSFELD & BLIK Noëmi Waysfeld _ Chant Thierry Bretonnet _ Accordéon Florent Labodinière _ Guitare et Oud Antoine Rozenbaum _ Contrebasse ENREGISTREMENT E T MIXAGE Enregistré en septembre 2018 par Nicolas Baillard au studio La Buissonne Mixé par Vincent Joinville au Studio Babel Thierry Bretonnet joue un accordéon Fisart Thomas Savy joue une clarinette basse Selmer MASTERING Raphaël Jonin en décembre 2018
CONCEPTION GRAPHIQUE Shirley Leong-Ho
INVITÉ Thomas SAVY
DISTRIBUTION L'Autre Distribution
PHOTOGRAPHIES © Isabelle Rozenbaum © Patrick Lavabre : image de Thomas Savy
PRODUCTION AWZ - C W 89 56 37