Noemi Waysfeld & Blik - Presse

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Dossier de presse Press-book NoĂŤmi Waysfeld & Blik


C M J N

N°13428-

Samedi 20- dimanche 21 avril 2019

13 x

Noëmi Waysfeld

«La musique ne connait pas de frontière ni de limite» Il y a des voix qui transportent vers d’autres cieux et d’autres horizons plus beaux. La musique de Noëmi Waysfeld en fait partie. Avec sa voix lyrique et ses chants exaltant les zéniths, la chanteuse a pu maîtriser dès sa jeunesse la douceur du chant lyrique. On l’a découvert lors d’une édition du festival Mawazine Rythmes (2016). En effet, dans son dernier album intitulé Zimlya, la « terre » en russe qui sera disponible en mois de Mars, chante la terre, l'exil intérieur et cette quête permanganate de soi. «Le yiddish (et le russe d'ailleurs) continuent de me transporter dans des sensations de l'enfance, du souvenir, de la mémoire. », a-t-elle dit.

Propos recueillis par Mohamed Nait Youssef

N

oëmi Waysfeld, « l'exil intérieur est pour moi une sorte de refuge. Une solitude merveilleuse. Ce serait une méditation dans l'imaginaire, un espace affectif de l'ailleurs, de se mettre en exil du monde, et trouver en soi une consolation, un monde, un chemin des possibles. » Entre chant, théâtre et violoncelle, l’artiste a développé une carrière artistique prolixe et singulière. Ses voyages à travers le monde alimentent ses recherches musicales. « Cette quête, cette convocation d'une terre intérieure, de repères, peut exister en effet comme je le disais plus haut avec la musique. », confie t elle. Les propos. Al Bayane: Zimlya, la « terre » en russe, est le titre de votre troisième album. Dans ce dernier album qui sera disponible dès le 1 mars, vous chantez en français, votre langue «maternelle ». Après le yiddish, votre langue émotionnelle, pourquoi le français ? Noëmi Waysfeld : Le yiddish (et le russe d'ailleurs) continuent de me transporter dans des sensations de l'enfance, du souvenir, de la mémoire... d'où que je la (les) nomme ma (mes) langue(s) émotionnelle(s). Et chanter dans ces langues est un plaisir vocal inouï. Ce sont des langues faites pour chanter. Et aujourd'hui, c'est comme si, après ce tour du monde avec ces deux premiers albums et les autres projets que j'ai pu mener, il m'était enfin possible de chanter en français. Que l'émotion, l'intime n'étaient pas réservés aux autres langues, qu'il m'était possible maintenant et seulement maintenant -je crois- de pouvoir "dire" en français. De ne pas être autant tournée qu'avant vers les langues de ma famille, mais vers aussi celle dans laquelle j'ai été élevée, voire d'autres (espagnol, allemand par exemple). Cela s'est imposé tendrement, grâce au temps aux rencontres, à la confiance de certains musiciens, et aux envies... c'est le cadeau de la musique, qui est plus vaste que soi et sa propre histoire, et ne connait pas de frontière ni de limite. Vous parlez souvent de l’exil intérieur. Comment peut-il se révéler par le bais de la musique, de la parole poétique, du verbe sincère, mais aussi du rythme ? L'exil intérieur est pour moi une sorte de refuge. Une solitude merveilleuse. Ce serait une méditation dans l'imaginaire, un espace affectif de l'ailleurs, de se mettre en exil du monde, et trouver en soi une consolation, un monde, un chemin des possibles. Il ne s'agit donc pas de mots, pas de psychologie, mais bien d'un état. La musique, qu'on l'écoute ou qu'on la joue, nous parle et nous répare sans chercher à être dans l'intelligibilité, l'intelligence. Il en est de même avec la poésie qui se situe au delà, à côté du sens, et va chercher ce qui nous touche, nous trouble, nous surprend, convoque des images nouvelles, rassurantes... et tout cela ne s'explique pas, il se vit. Cet état là, j'en ai besoin chaque jour, tout comme le sport, une façon physique de s'harmoniser. Entre absence / présence, enracinement/déracinement, déplacement/dépassement. Comment la langue poétique, plus précisément la musique, pourrait-elle être cette terre promise, éternelle où toutes les valeurs humaines, au-delà des frontières géographiques, peuvent-elles cohabiter en toute symbiose ? La vie nous met tous face à la façon dont on est au monde, en interrogeant les distances, et les attentes, les absences et les présences, les sensations d'incomplétude. Cette quête, cette convocation d'une terre intérieure, de repères, peut exister en effet comme je le disais plus haut avec la musique. Puisque la musique ne connait pas de frontières, et que dès lors qu'elle nous touche nous sommes face au non filtre des émotions, puisqu'elle fait résonner les sentiments existentiels, ce qui est intrinsèque à l'homme.

côtés, des rencontres tout complément. La langue yiddish sonne plus aride et moins ronde à côté du portugais; comme tout œuvre traduite, un autre regard, un autre son apparaît. Vous êtes une éternelle voyageuse. En fait vos déplacements ont-ils influencé votre style notamment ce retour nostalgique en Russie et Pologne ?

Comme le théâtre classique nous montre que les préoccupations des hommes n'ont pas changées, la musique transcende elle aussi le temps et l'individualité. Chanter me permet de toucher à plus grand, plus haut que moi, dans un rapport sacré à la vie (certainement pas religieux, mais habité). Dans le chant demeure l’humain : sa vie, son vécu, sa mémoire, son existence. En fait, comment avezvous tissé ce lien poétique voire musicale entre le fado et le yiddish, votre langue émotionnelle ? Le passage de l’un à l’autre était si facile ? Qu’avezvous trouvé de commun entre ces deux territoires, ces deux univers différents et hétérogènes ? Oui ce passage a été facile et évident. Le fado, sans que je comprenne réellement pourquoi m'a toujours bouleversée, comme une musique familière. Cette évidence me questionnait, car je ne suis pas portugaise, et pourtant c'était comme si j'avais entendu cela depuis toujours. C'en est devenu une obsession, je n'écoutais que cela, et j'ai fini par comprendre que je voulais chanter ces chants. Mais à ma manière, évidemment, n'étant pas une fadista. Lorsque j'ai découvert que le quartier d'Alfama avait été un ghetto au Moyen Age, et que la langue yiddish, par les diasporas a voyagé, que le Portugal a été une terre d'accueil... puis la découverte de la collaboration entre Amalia Rodriguez et Alain Oulman, comme Amalia a propulsé le fado à l'international j'ai compris que cette familiarité coulait de source, qu'elle émergeait de par l'histoire même, et que toutes les musiques populaires sont animées d'un même souffle vital, d'une féroce nécessité de témoigner, de dire le plus sincèrement possible l'état des âmes. C'est justement ce qui différencie ces univers qui les renforce, et permet des mélanges, des pas de

Je ne suis pas aussi voyageuse que ce que je voudrais ! Mon "style", cette nostalgie qui me colle à la peau, est plutôt la résultante de mon histoire, mes origines familiales, les récits que je m'en suis fait et la fascination et l'attrait inexplicables pour cette Europe de l'est familiale là... L'Europe de l'Est a été comme un point de départ géographique, un endroit où commencer. Mais la rencontre avec d'autres, et ma soif de découvertes musicales continuent de m'emmener explorer d'autres langues, d'autres rythmes, d'autres musiques. Et j'espère que cela ne s'arrêtera pas de sitôt ! Que représentent pour vous : Violoncelle : Mon instrument préféré ! Celui dont j'emporterais le son sur une île déserte. Celui que j'ai pratiqué quasi 10 ans. Son timbre charnel et rauque, le répertoire, la façon de le tenir contre soi... c'est un instrument qui ne parle pas à ma raison mais à mes sens, dont je ne peux pas me passer. La découverte du concerto de

Dvorak par Rostropovitch, la Sicilienne de Fauré et la sonate de Brahms sont des pièces qui continuent de m'accompagner très souvent. A défaut d'avoir continué, je travaille avec nombre de violoncellistes ! Mon dernier coup de cœur : le disque Paris-Moscou du violoncelliste Christian-Pierre La Marca, en duo avec la pianiste Lise de la Salle. Théâtre : Une rencontre déterminante dans ma vie. Notamment enfant avec la pièce Mademoiselle Else de Schnitzler. Je découvre plus tard le théâtre russe, et les mises en scène de Fomenko. Contrairement à son usage répandu, je lis énormément de théâtre, autant que je vais en voir. Même si la musique a pris les devants, le théâtre, les mots, la poésie et les langues restent une source d'inspiration, de rêverie fondamentale. Léah Goldberg : Léah Goldberg, entre autre poétesse, femme de lettres, sait user des mots pour décrire le sentiment du déracinement. Elle indique deux lieux de naissance. Officiellement l'Allemagne, en ; mais en remplissant une fiche d'inscription pour une association d'auteurs israéliens elle déclare La Lituanie. Je citerai cela d'elle : "peut-être que seuls les oiseaux migrateurs, connaissent, lorsqu'ils sont suspendus entre ciel et terre, la douleur de deux patries. Avec vous, j'ai été plantée deux fois, avec vous les pins j'ai poussé, et mes racines dans deux paysages différents".




Télérama - 25 janvier 2015




Libération - 4 février 2012



LibĂŠration - Samedi 31 janvier 2015


La Dépéche Du Midi - 7 mars 2015


20 Minutes Toulouse - 4 mars 2015


Midi Libre - 4 mars 2015


Jazz News Mai 2015


BSC News Mai 2015


Le TĂŠlĂŠgramme


Montceau News - VENDREDI 31 MARS 2017

On reste sans voix, le cœur presque aphone. Seul l’esprit vagabonde entre les murs de l’auditorium des ateliers du jour. Aussi aimerait-il s’évader et suivre à l’infini ces ruelles de Lisbonne, s’abandonner sous le doux soleil à écouter cette voix pénétrante, aimante, parfois torturée et libérée. Envoûtés vous êtes et quand bien même le yiddish comme un impromptu de Chopin procure « un état d’âme plein de mélancolie », rien ne peut vous apporter autant de plaisir intime. Votre sang véhicule ces poèmes au plus profond de votre chair. Noëmi Waysfeld chante le fado comme jamais il n’a été interprété auparavant, en yiddish. Parfois elle humecte sa voix avec la langue portugaise, apporte un soupçon de terroir français et va jusqu’à achever son voyage en russe. Ecouter Noëmi Waysfeld vous procure une ivresse joyeuse au même titre que la dégustation d’un très grand vin avec une robe éclatante, une tenue en bouche effarante et d’une volupté incroyable. Accompagnée de trois musiciens hors pair (guitare, contrebasse et accordéon), Noëmi (vous permettez que je vous appelle Noëmie !) bien qu’elle « a chanté dans une langue inconnue, l’auditoire l’aima (Agnès Pellerin)». Jean Bernard


Trad Mag Mai 2015



LibĂŠration Next - Samedi 31 janvier 2015


FIP - Mardi 27 janvier 2015

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AccordĂŠon Magazine - Ă paraitre


La Strada - Février 2015


La Matinale - France Musique - 16 février 2015

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Luso Journal - Février 2015 Cultura

le 11 février 2015

15

O espetáculo vai ser apresentado por José Figueiras e Shina

Simone de Oliveira vai cantar na final do Lusartist Por Ana Catarina Alberto No próximo dia 14 de fevereiro, o Dôme de Mutzig recebe a final da segunda edição do concurso Lusartist. Um espetáculo onde vão atuar os dez cantores finalistas mas também outros artistas bem conhecidos da Comunidade como Dan Inger dos Santos, o humorista José Cruz e a incontornável Simone de Oliveira que sobe ao palco acompanhada do pianista Nuno Feist. Este é um concurso que procura dar a conhecer novos talentos da lusofonia, numa iniciativa criada com o apoio da Associação Cultural Portuguesa de Strasbourg e com o intuito de permitir aos concorrentes a possibilidade de entrarem no mundo profissional da música. José Figueiras repete a experiência do ano passado na apresentação da final em parceria com a fadista Shina. Em conversa com o LusoJornal o animador da SIC relembra que, no ano passado, este foi um “evento que se destacou pela diferença e pela qualidade. Nota-se que há uma grande triagem inicial que faz com que o concurso atinja um nível de qualidade muito interessante. E tudo o que aconteceu na primeira edição foi um excelente pontapé de saída para as próximas edições... O Lusartist é um daqueles casos que, se continuar a ter pernas para andar, pode um dia vir a ganhar o interesse das televisões em Portugal...” Exatamente no sentido de imprimir mais qualidade ao concurso, Shina, uma das criadoras do evento, contou ao LusoJornal que “na pré-seleção o júri concentrou-se essencialmente na voz e na afinação para apurarem os dez finalistas”. Contudo a fadista su-

blinha que o mais importante nesta fase já não é ganhar: “O mais importante para os candidatos é este dia inteiro que vão passar connosco e onde vão poder encontrar outras pessoas, entrar no meio e darem-se a conhecer ao nosso júri”. No fundo o dia da final do Lusartist “funciona quase como um estágio acelerado de vida artística!”, contou ao LusoJornal. A escolha do júri foi por isso um dos detalhes mais importantes para a organização, exatamente para proporcionar algo mais aos concorrentes que

não ganham o prémio final. “Escolhemos personalidades do meio musical profissional como a representante de uma editora, uma diretora artística, um artista de renome, representantes da imprensa e uma booker que é a pessoa que vende concertos a produtores e que consegue avaliar o potencial de palco de cada concorrente”. O júri deste ano é assim presidido por Simone de Oliveira, que vai atuar na abertura do espetáculo, e composto por Rodolfo Salvado, Diretor da editora que vai editar o disco do futuro

Patrick Caseiro

vencedor, Alexandre Cardoso que é da organização e que será o Diretor artístico desse álbum, Célia Costa, Booker da empresa Sons de Encanto, Noémie Ramos, Diretora de comunicação do Banque BCP, o apresentador Vítor Santos da Rádio Alfa, Rui Gaspar do bomdia.lu, Carlos Pereira, Diretor do LusoJornal e Mafalda Vilela, representante da Associação Cultural Portuguesa de Strasbourg. Voz de referência em Portugal, Simone de Oliveira confessa não gostar muito do papel de júri: “Não é nada confortável, nunca gostei de ser júri de nada, mas farei o melhor com o maior coração e a minha maior sinceridade”, contou em entrevista por telefone ao LusoJornal. Antes de sentar na mesa dos jurados, a cantora vai abrir o espetáculo acompanhada por Nuno Feist: “Estou muito entusiasmada para ir! Mas, por estranho que possa parecer estou cheia de nervos! Vou estar acompanhada do grande pianista Nuno Feist e vamos fazer o nosso melhor e cantar aquilo que as pessoas quiserem que eu cante, até porque não sei muito bem se o público conhece bem o meu reportório...” Ainda assim demonstra que é uma alegria vir cantar para os Portugueses em França: “Há quem diga que sou uma patriota mas é a verdade é que eu gosto muito do meu país e tenho o maior respeito e a maior admiração pelas pessoas que foram para fora de Portugal pela simples razão de que eu não sei se seria capaz de fazer o mesmo!” Aproveita ainda para deixar uma mensagem aos finalistas: “Que não fiquem muito nervosos, que subam ao palco com sinceridade e verdade e que cantem o melhor que sabem e que podem!”

Com Alexandra Guimarães e Emídio Rodrigues

Três noites de Fado na região de Lyon Por Jorge Campos Nos dias 5, 6 e 7 de fevereiro, o Fado esteve presente na região de Lyon e de Saint Etienne. No dia 5, a Universidade Jean Monet organizou a sua Noite de Fado, seguida no dia 6 pela Associação Cultural Portuguesa de Saint Etienne e no sábado dia 7, o Instituto de Língua e Cultura Portuguesa (ILCP), em Lyon, concluiu esta digressão dos fadistas Alexandra Guimarães e Emídio Rodrigues, acompanhados à guitarra portuguesa por Miguel Amaral e à viola por Paulo Ferreira de Carvalho. Em Lyon, foi no palco do Liceu Bellevue que os fadistas encantaram um público francês e português presente na sala, que os aplaudiram fortemente. “Com a passagem destes cantores pela nossa região, não podíamos deixar passar esta oportunidade de organizamos para os nossos alunos e para a Comunidade portuguesa em geral, este espetáculo de fado aqui na cidade de Lyon. O resultado final foi muito positivo, e o ILCP agradece

Alexandra Guimarães e Emídio Rodrigues em Lyon LusoJornal / Jorge Campos a presença de todos” explicou ao LusoJornal Tristan Frejanville, o Presidente do ILCP. “Participámos nesta parceria com a Universidade de Saint Etienne e com a ACPSE para a vinda destes artistas e agradecemos a todos os que nos ajudaram para que

este espetáculo de fado fosse uma feliz realidade”. A Fadista Alexandra Guimarães começou bem cedo a interpretar fado, mas foi a sua participação no musical “Amália” de Filipe La Féria, com o elenco do Porto, que decidiu de-

senvolver esta área musical aos 27 anos. Com uma formação jornalística e de produtora, Alexandra Guimarães está agora mais virada para o fado e já tem um trabalho gravado, que estará à venda dentro de alguns meses. Alexandra Guimarães é do Porto, mas é por todo o país que tem conquistado o seu público. Uma belíssima voz para o Fado e uma linda presença em palco. Por seu lado, Emídio Rodrigues está no fado há cerca de oito anos. No passado deu voz a bandas musicais que animavam espetáculos na região do Porto, mas hoje trabalha essencialmente na área do Fado. Um segundo álbum de Fado tradicional está pronto para sair no mercado, com interpretações que fez durante estes 8 últimos anos. Emídio Rodrigues e Alexandra Guimarães são amigos, e é a segunda vez que passam pela região Rhône Alpes. Deixaram mais uma boa recordação no público desta região que visivelmente gosta de ouvir cantar o Fado.

O Som

da semana

Noëmi Waysfeld & Blik � Alfama (AWZ records)

Isabelle Rozenbaum Antes de mais, falemos do objeto. Belíssimo artwork, num packaging elegante, com a tradução das letras em 3 línguas. Depois o conteúdo. “Alfama” é um punhado de fados escolhidos a dedo, cantados... em iídiche. Noëmi Waysfeld quis interpretar o fado na sua “língua emocional”, depois de se ter apaixonado pelo canto português, Património Imaterial da Humanidade. Noëmi e o seu grupo Blik («olhar», em iídiche) transportam imagens carregadas de emoção e de história, sem cair em clichés nem facilitismos. Desconstroem e personalizam o repertório, de forma sensível e inteligente, estabelecendo pontes entre as culturas. Nascida em França, com costela russa e judaica, a artista gosta de começar os concertos a improvisar sobre textos de Pessoa. Noëmi partiu de uma intuição musical forte, e da admiração nutrida por Amália Rodrigues e pela complexidade da tão indizível saudade. “Libertação” de David Mourão-Ferreira, é o tema de abertura, numa interpretação sentida. Segue o clássico “Estranha forma de vida”, composto por Marceneiro para a diva Amália. Contrabaixo, trompete e acordeão num desassossego ritmicamente perfeito. Que se fale de saudade, de “nostalgia” russa ou polaca, o fio condutor é a potência simbólica do canto, a vencer o drama, numa esperança cega. Surge “Alfama”, primeiro entoado num português exótico, envolto numa voz suave e profunda. O acordeão serpenteia o tema e prenda-nos com um solo de belo efeito. Pela boca da artista, apetecia até ouvir mais uns versos na língua de Ary dos Santos. Destaque ainda para “Amália”, com lamentos eficazes de alaúde, e ainda o respeito pela obra intemporal. “Maria Lisboa” permite a Noëmi dialogar em português com o acordeão de Thierry Bretonnet. Aqui está mais uma prova de que o fado toca dentro e fora de portas.

lusojornal.com


L'Alsace - Février 2015


Actu J - Février 2015


Telerama - Janvier 2015


www.babelmed.net - FĂŠvrier 2015


Les Traverses Du Temps, France Musique - 15 avril 2014

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Carte Blanche - Un Dimanche IdĂŠale - 11 janvier 2015

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Chronique Hind Meddeb - 9 février 2015

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France 3 Aquitaine - FĂŠvrier 2015


A Paris- Février 2015


Zibeline - FĂŠvrier 2015


L'Express - 18 janvier 2012


Le Quotidien du Médécin - 4 février 2012 Jazz/Rock

>

Voix singulières

> OLIVIER BRUNEL

Bel Air.

Tant qu’il y aura des femmes D’où qu’elles viennent, les chanteuses dominent le monde des musiques actuelles.

délire et esquissent des pas de « danse » (dance ?) dignes des meilleures salles de gymnastique sur des musiques formatées, Katie Melua marque sa différence. Britannique d’origine géorgienne, la belle jeune femme de 27 ans, guitariste et compositrice, a toujours su se différencier et s’imposer à travers son style si personnel, qui emprunte à la pop, au folk, au blues et à la country – sa référence en la matière est Eva Cassidy –, le tout agrémenté d’une voix d’une extrême douceur et sensualité. Son dernier album et cinquième en studio, « Secret Symphony » (Dramatico/Naïve), n’échappe pas à cette règle grâce à la patte de son producteur fétiche, manager et parolier, Mike Batt. Onze titres, dont certains très personnels et révélateurs, et une étonnante reprise, celle d’une chanson interprétée en anglais par Françoise Hardy dans les années 1960, « All Over The World ». De belles mélodies rehaussées par cette voix si singulière et immédiatement reconnaissable, comme en apesanteur, qui sait charmer et envoûter. Pianiste, accordéoniste, « sampliste », guitariste et chanteuse danoise, Susi Hyldgaard s’est toujours refusé à enfermer sa musique dans une chapelle, sinon les appellations un peu attrape-tout de « fusion » ou « crossover ». Qu’elle se produise à la tête d’un big band ou en trio, elle adore brouiller les pistes et mixer jazz, pop et musique électronique. Comme dans « Dansk » (Yellow Bird/Enja/Harmonia Mundi), son dernier disque, dans lequel – avec Jannik Jensen (basse) et Benita Haastrup (batterie) – elle mélange de douces mélodies et textes (en quatre langues, dont le français) avec des effets électro-samples alchimiquement combinés et élaborés. Nina Simone, qui nous a quittés voici près de dix ans (2003), reste une source d’inspiration pour les jeunes générations de chanteuses, à la fois pour son talent et ses succès, et pour sa personnalité engagée en faveur de la communauté afro-américaine. Dernière vocaliste en date à reprendre le flambeau : Malia. Chanteuse originaire du Malawi, née d’une mère malawienne et d’un père de nationalité britannique, au début de sa carrière, elle tombe sous le charme de ses prestigieuses aînées, comme Ella, Sarah et Billie, avant de découvrir Nina. Dans « Black Orchid » (Emarcy/Universal), entourée de plusieurs jazzmen – Alexandre Saada (claviers) et Daniel Yvinec (vibraphonette) –, elle rend un vibrant hommage à l’« orchidée noire » et son mentor musical en reprenant plusieurs de ses tubes – « My Baby Just Cares For Me », « I Put A Spell On You », « Don’t Explain », notamment – dans des versions et des tempos originaux, privilégiant la mélodie et les textes grâce à une voix très chaleureuse et expressive. Née en France de parents aux origines juive et russe, la jeune chanteuse Noëmi Waysfeld, 28 ans, a décidé de rendre hommage aux musiques traditionnelles d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, principalement en russe et en yiddish. Possédant une voix assez rauque et à la tête de son groupe, Bilk – et comme invités exceptionnels, David Krakauer (clarinette) et Sonia Wieder-Atherton (violoncelle) –, elle se promène, comme le laisse entendre son CD, « Kalyma » (AWZ Records/L’Autre Distribution), dans la tradition de deux peuples et évoque ses racines, en contant, chantant ou récitant, à travers des textes souvent oubliés et traduits en français par la célèbre galeriste Dina Vierny. Émouvant et poignant.

Noëmi Waysfeld

I. ROZENBAUM

Dans un univers où les jeunes chanteuses exhi bent sur scène des corps parfaits devant des foules en

Katie Melua

S. FOWLER

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Susi Hyldgaard

N. FASANO

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E. CARECCHIO

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> DIDIER PENNEQUIN

JAZZENDA FESTIVALS

Banlieues bleues (Seine-Saint-Denis) Placée sous le triple signe de l’innovation, de la découverte et de l’invention, la 29e édition des Banlieues bleues, qui se déroule du 16 mars au 13 avril en SeineSaint-Denis, fait la part belle à de très grandes pointures du jazz moderne. Au programme : une rencontre entre un pianiste historique, McCoy Tyner, son trio et un géant du saxe-ténor, Joe Lovano ; le nouveau quintet du jeune prodige de la trompette Ambrose Akinmusire ; l’altiste et aiguillon new-yorkais John Zorn ; le guitariste caméléon Marc Ribot ; le saxophoniste fusionnel Dave Liebman ; l’excellent trio français Romano/Sclavis/Texier, avec comme invités Bojan Z. (piano) et Nguyên Lê (guitare), récemment primé (prix Django-Reinhardt) par l’Académie du jazz ; le bluesman Otis Taylor ; ou encore des fées de l’improvisation libre comme Joëlle Léandre (contrebasse) et Nicole Mitchell (flûte). www.banlieuesbleues.org.

Chorus (Hauts-de-Seine) Hubert-Félix Thiéfaine, Thomas Fersen, Juliette, Miossec, Orelsan, Grand Corps Malade, Amadou &


Coste Palace Magazine - fĂŠvrier 2012


Mondomix - Mars 2012

res dans le monde

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Sur les traces de Talila, et après Lloica Czakis découverte récemment, voici une nouvelle voix de la chanson yiddish au féminin. Noëmi Waysfeld, une jeune femme de 26 ans qui vit en France, s’est entourée de musiciens (accordéon, contrebasse, guitare ou oud), capables tantôt de dresser un décor sonore collectif toujours un peu décalé par rapport à la tradition, tantôt de dialoguer seuls avec la voix. Une voix grave d’une étonnante maturité, qui dit autant (en langue russe) le désespoir, l’humour et parfois l’espoir des prisonniers sibériens que les déchirures accumulées dans l’histoire des populations juives d’Europe de l’Est. La voix pourrait à elle seule saturer l’espace d’émotions, mais les textes traduits des chansons figurant dans un livret très soigné donnent une deuxième chance à ceux dont le cœur aurait déserté l’oreille. Jean Louis Mingalon

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Thenoua - Mars 2012



Point de vue - 20 février 2012

Télérama - 1er février 2012


Lylo - 25 Janvier 2012

Actualité Juive - 2 février 2012

D'une maturite etonnante, Noemi Waysfeld accompagnee de I'ensemble Blik propose un voyage dans Ie temps en yiddishland. Etonnant !

"" () I etait une fois une jeune ~emme talentueuse semblant tout droit sortie d'une autre epoque, d'un autre lieu, passionnee par les chants ancestraux de ses a'ieux venus d'Europe centrale. Elle choisit ainsi de mettre son inclination au service de la musique et du chant pour une interpretation passionnee des classiques de musique yiddish, mais aussi de chants russes. Cela donne un premier album intitule « Kalyma » interprete par Noemi Waysfeld au chant et l'ensemble Blik a la musique, compose de Thierry Bretonnet a l' accordeon, Florent Labodiniere a la guitare et

au oud ainsi qu' Antoine Rozenbaum ala contrebasse. Deux artistes talentueux ont accepte de participer a l'enregistrement : Sonia Wieder-Atherton au violoncelle et Ie celebre David Krakauer a la clarinette. Avec son timbre de voix si particulier, a la fois casse et puissant, Noemi Waysfeld semble d'une maturite etonnante alors qu'elle n'a meme pas trente ans. Aidee d'une formation musicale, vocale et theiitrale poussee, c' est presque naturellement qu'elle s'ol'iente vel'S la musique russe et yiddish. Comme pour nombre d'enfants de la troisieme generation apres la Shoah, d' origine russo-polonaise, d'Odessa et de Varsovie, son engouement pour ces chants comb lent Ie chainon manquant

d'une transmission qui tardait a se realiser. Le choix des titres qu'elle interprete est audacieux et eclectique melant des chants russes inedits et des melopees yiddish ancestrales. Ainsi que Noemi Waysfeld Ie l'aconte : « J'ai Ie sentiment que eette musique s'adresse a tous. Jeremarque que quel que soit Ie milieu socio-culturel dont on est issu, e' est une musique qui parle au efEur df! ceux qui veulent la reeevoir ... » II est possible de decouvrir sur scene Noemi Waysfeld et Blik qui seront en concert a I'Europeen Ie dimanche 5 fevrier 2012, a 15 heures et Ie lundi 6 fevrier 2012, a 20h30. (1) •

Noemi Waysfeld et Blik, « Kalyma », Awz records, 16,70 € (Fnac). Au 5 rue Biot - 75017 Paris. Reservations au 01 43 87 97 13.

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Jewrythmies : "Serving the C~osen~~


Le Cri de l'Ormeau - 25 fĂŠvrier 2012


L'Arche - Novembre 2011





Auray - 7 Janvier 2011



La Marseillaise - 26 juillet 2010


La provenรงale - Juillet 2010


Télégramme - 3 Octobre 2013

Ouest France - 4 Octobre 2013


Wiesbadener Kurier, 28. Juni 2018

Saudade auf Jiddisch

Das Quartett Noemi Waysfeld & Blik erntet frenetischen Beifall 28. Juni 2018 Von Manuel Wenda

Burk Artist Management | Hohe Linde 1, 90607 RĂźckersdorf | tel +49 911-766 18 62 | www.burk-artist.de


Saarbrücker Zeitung, 20. September 2016

Es lebe das Akkordeon! Ein grandioses, sonntägliches Finale bei den St. Wendeler Jazztagen 20. September 2016

Burk Artist Management | Hohe Linde 1, 90607 Rückersdorf | tel +49 911-766 18 62 | www.burk-artist.de


Noëmi Waysfeld

concert review Sommerton-Festival

Jazzthetik

November 2017 Am Samstag bezauberte die junge Pariser Sängerin Noëmi Waysfeld mit ihrer herzlichen Art, vor allem aber mit ihrer Stimme. Ihre Übertragungen von Klassikern der Fado-Legende Amália Rodrigues ins Jiddische atmeten Leidenschaft, Melancholie und tiefe Gefühle. Zum Publikumsliebling des Festivals avancierte der Norweger Håkon Kornstad. Nicht genug, dass er alleine mit seinem Saxofon mittels einer Loop-Maschine gekonnt orchestrale Klänge aufschichtete – er nutzte das Ergebnis verblüffenderweise als Untermalung für klassischen Gesang: ein Ein-Mann-Saxofon-Orchester samt Operntenor. Einen ambitionierten Schlusspunkt unter den Abend setzten Michael Wollny und Eric Schaefer mit ihrer kontrastreichen 80-minütigen Auftragskomposition Moon. Außer Christian Weber (b) standen ihnen die über 20 Bläser des Norwegian Wind Ensembles nicht nur zur Seite, sondern aus Platzmangel auch vor und hinter ihnen. Ausgehend von tastenden elektronischen Klängen, führte der Weg in den Weltraum vorbei an harmonischen Passagen und schroffen experimentellen Tönen. Mit einer gewaltigen Steigerung endete ein Stück, das beim einmaligen Hören kaum in seiner ganzen Fülle zu erfassen war.


Noëmi Waysfeld & Blik Alfama Noëmi Waysfeld CD review& Blik Alfama

Aachener Zeitung CD review

Aachener Zeitung 11/09/2015 11/09/2015



Noëmi Waysfeld & Blik Alfama review & Blik NoëmiCD Waysfeld Alfama

AUDIO CD review

AUDIO October 2015 October 2015


Noëmi Waysfeld & Blik Alfama radio special

BR 2 “Kulturwelt” 03/09/2015

Noemi Waysfeld "Alfama" Donnerstag, 3. September

In ihrer Heimatstadt Paris entflammte bei Noëmi Waysfeld die Leidenschaft für Fado, den portugiesischen Blues, bei einem Straßenkonzert. Für die Wurzeln des Fado und ihr Album "Alfama" ist Waysfeld zwar nicht in das gleichnamige Stadtviertel in Lissabon gefahren, aber sie hat Fadoexperten und portugiesische Fadistas getroffen. Die Musikerin mit jüdischen Wurzeln hat bei ihren Recherchen weiter festgestellt, dass Alfama im Mittelalter einmal ein jüdisches Viertel war. Das bedeutet nicht, dass Fado einen jüdischen Hintergrund hat, erzählt sie in einem Interview beim Deutschlandradio, aber es verbindet sie selbst noch tiefer mit dieser reduzierten, melancholischen Musik. Fado auf jiddish? Klingt erstmal wie ein Experiment. Das Album "Alfama" ist aber ein organisches Pas de deux aus lyrischer Poesie und musikalischer Tiefe. Helen Malich

[AWZ Records/Broken Silence]


Noëmi Waysfeld & Blik Alfama radio special

Deutschlandradio Kultur “Aus der jüdischen Welt” 28/08/2015

NOËMI WAYSFELD NEUES ALBUM Zum Fado über Umwege Von Luigi Lauer

Teilnehmer des Alfama Festivals bei einer Vorstellung in Lissabon (dpa / picture alliance / Jose Sena Goulao)

Vor drei Jahren vertonte Noëmi Waysfeld für ihr Debütalbum "Kalyma" Lieder russischer Gulag-Gefangener. Auf ihrem nun erschienen "Alfama" singt sie Fado, Fado auf jiddisch. Es war ein Konzert in ihrer Heimatstadt Paris, das ihre Leidenschaft für den Fado entfachte. Ausgerechnet die Wiege des Fado, der das Zentrum ihres neuen Albums bildet, hatte Noemi Waysfeld noch nie besucht. Dabei ist Alfama, ein Stadtteil Lissabons, auch der Name ihres neuen Albums. Im Zuge ihrer Recherchen kam sie dann aber doch nicht an dem alten Hafenviertel vorbei. "Ich habe einige Fachleute aufgesucht, die sich mit der Geschichte des portugiesischen Fado auskennen und die mir einige Schlüsselkenntnisse vermitteln konnten. Und ich hatte die Gelegenheit, einige hervorragende Sängerinnen und Gitarristen zu hören. Ich würde gerne wieder hinfahren."


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Fado auf Jiddisch Es war ein Fado-Konzert in ihrer Heimatstadt Paris, das Noemi Waysfelds Leidenschaft entfachte. Seitdem ließ sie diese oft melancholische und meist sparsam instrumentierte Musik nicht wieder los. Dass ihr nächstes Projekt sich um Fado drehen würde, war sicher. Nur bei der Sprache hatte sie Bedenken. "Es wäre keine gute Idee gewesen, Fado auf portugiesisch zu singen, ich bin keine Portugiesin und schon gar keine Fadista. Ich habe mich gefragt, warum mich diese Musik so berührt, als hätte ich sie schon immer gekannt. Wenn ich Fado höre, fühle ich mich zuhause. Ich begriff, dass ich in einer Sprache singen muss, die mir näher steht. Bei meinen Nachforschungen bin ich auf einige interessante Details gestoßen. Zum Beispiel darauf, dass Alfama im Mittelalter ein jüdisches Viertel war. Damit will ich nicht sagen, dass Fado einen jüdischen Hintergrund hat. Sondern dass mein Gefühl der Vertrautheit einen Ursprung hat und dass es etwas gibt, das Fado und jüdische Musik verbindet, wie eine Brücke." Hommage an die Königin des Fado Wer sich ernsthaft mit Fado beschäftigt, kommt an einer Interpretin auf gar keinen Fall vorbei: Amalia Rodrigues, die unwidersprochene Königin des Fado, geboren 1920 in Lissabon und 1999 auch dort gestorben. Einige Jahre habe sie jeden Tag fast ausschließlich mit der Musik und dem Leben dieser Ausnahmekünstlerin zugebracht, sagt Noemi Waysfeld. "I was with her voice and her life for a few years, each day, because I listened just Amalia Rodrigues." Und hat ihr folgerichtig auch ein Lied auf "Alfama" gewidmet. Poesie und ihre Übersetzung An die Übersetzung der Texte, die von renommierten Autoren stammen, hat sich die 31-jährige allerdings nicht gewagt. Sie ist mit Französisch aufgewachsen und hat Jiddisch erst an der Universität und später bei einem Privatlehrer gelernt. Den hat sie für Alfama schließlich auch als Übersetzer eingespannt. "Ich habe nicht das Niveau, um die Gefühle wiederzugeben, die in dieser Poesie stecken. Darum habe ich meinen Lehrer gefragt. Er stammt aus Argentinien. Gut, das ist noch nicht Portugal, aber ich dachte mir, dass er viel eher einen Draht hat zur iberischen Kultur. Er meinte erst, ich sei völlig übergeschnappt mit meiner Idee, aber versuchen könne man es ja mal. Er hat dann ein Lied übersetzt, ich habe es aufgenommen, und es gefiel uns. Und dann hat er alle Lieder übersetzt, mit großem Respekt vor dem Rhythmus der Sprachen und der Musik, also eine wirklich literarische Übersetzung und nicht bloß Wort für Wort." Und da das Jiddische mit dem Deutschen eng verwandt ist, wünscht sich Noemi Waysfeld besonders hierzulande viele Hörer für "Alfama". "Ich hoff das in Deutschland du wirst lieben Alfama, die Musik."






Noëmi Waysfeld & Blik Alfama CD tipp

Radio Bremen/Nordwestradio September 2015

CD-Tipp Noëmi Waysfeld & Blik: "Alfama" Alfama, jenes Altstadtviertel von Lissabon, gilt als die Wiege des melancholischen Fado-Gesangs, der die portugiesische Seelenlage so treffend beschreiben soll. Nun schickt sich die junge Französin Noëmi Waysfeld auf ihrer gerade erschienenen CD "Alfama" an, diese sehnsuchtsgetränkten Lieder von den Ufern des Tejo auf jiddisch zu singen. Ein CD-Tipp von Andreas Kisters.

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Autor/-in:Andreas Kisters Länge:4:15 Minuten Datum:Donnerstag, 17. September 2015


Noëmi Waysfeld & Blik Alfama CD review

sound-and-image.de September 2015

Noëmi Waysfeld & Blik - Alfama Genre: Klezmer / Fado Label: AWZ Records (Broken Silence) CD; VÖ: - 28.08.2015 Wer sich etwas auskennt in der Welt, weiß, dass die „Alfama“ die Altstadt von Lissabon ist und dort die Fado-Dichte naturgemäß besonders hoch ist. Leicht könnte man also zu der Annahme kommen, dass es sich bei dem Album der Sängerin Noëmi Waysfeld um portugiesische Folklore handeln muss. Ja tut es auch, aber eben nur „auch“, denn „Alfama“ ist mehr als nur Fado, wie auch Noëmi Waysfeld mehr ist, als nur eine nahöstliche Sängerin, die einen ausgeprägten Hang zu Amalia Rodrigues und deren Sehnsuchtsmusik hat. „Alfama“ beinhaltet viele Facetten sogenannter „Welt-Musik“. „Alfama“ ist Gypsy-Jazz genauso wie Klezmer, ist Musette genau so wie Tango oder Blues. Noëmi Waysfeld versucht hier das Kunststück, ihre Liebschaft zum Fado und zu den anderen o.g. Stilrichtungen mit Hilfe der jiddischen Sprache, der Sprache ihrer Emotion, auszudrücken. Und so entsteht hier ein fast undefinierbares Stil-Konglomerat, das von ihrer Gruppe „Blik“ (Akkordeon, Gitarre/Oud und Bass) sowie von famos aufspielenden Gästen (an Geige, Piano und Trompete) eindrucksvoll in Szene gesetzt wird. Die Urheber der einzelnen Songs kommen sowohl aus dem portugiesischen, als auch aus dem jüdischen Kulturbereich, aber auch aus Frankreich. Und so ist „Alfama“ nicht nur ein ungewöhnliches, sondern auch ein sehr eindringliches Album geworden, das mit vielen Schtetl-Elementen, aber auch mit einer feinsinnigen FadoMentalität aufwartet. Ein musikalischer Spagat, der die Höchstnote verdient. www.noemiwaysfeld-blik.com


Horstmann durch den Abend führen. Neben den Sängern der Landesbühnen werden zudem Studierende der DresdnerDNN Hochschule für Musik „Carl 24.10.2012, Seite 10 Maria von Weber“ (HfM) auf der Bühne stehen. Zusammen mit der Elbland Philharmonie Sachsen (unter der Leitung von Hans-Peter Preu) werden Mittwoch, 24. Oktober 2012 sie nach und nach die längst vergessenen Werke wieder zu neuem Leben erwecken. „Für die Zukunft denken wir auch über thematische Konzerte, vielleicht sogar über die Gesamtaufführung einer solchen Oper nach“, sagt Hackhausen. Das Stammhaus in Radebeul sei dafür auch in sofern die richtige Adresse, als Noëmi Waysfeld legtOpern gedass einst zahlreiche dieser nau dort ihre Uraufführung feierten. beeindruckende CD vor Gift, Nicole Czerwinka das Diese CD ist ein einmaliges Ereignis. Veren 70er I“ amversunkene 27. Oktober, 19 G„MUSIKzonenMUSIK rger- gangenheit und Gegenwart, Uhr in den Landesbühnen Ko- jiddische Kultur und modernesSachsen, französi-Radertin Krok beul (öffentliche Probe am 26.10., 11 Uhr) noch sches Musikleben, russische Seele und ritik, stalinistische Unmenschlichkeit – alles ist wie darin musikalisch exzellent und emotioden nal tiefgehend erhalten. enn, Im Jahre 1975 hatte die aus Moldanen. wien stammende, damals 56-jährige mucht, Dina Vierny, im Alter von 15 Jahren letzfal- tes Modell und Muse des berühmten keine einfache Antwort. Ein Verlagsmationen diese Bildhauers Aristide Maillol, eine Sammsprecher sagt: „Es ist ja nicht so, dass nn? ach- lung von aktuellen Liedern der sibirinicht alles versucht worden wäre.“ s sie in nicht schen Gulag-Gefangenen veröffentlicht; Manche Ideen wirken allerdings rückfen oder chen die auf dem französischen Label Pathé blickend skurril: So gab es 2008 beim BI tet auch Die Marconi erschienene LP „Chants Des Prizeitweise Pläne, eine Art Brockhaus-Onman ihn h in sonniers Sibériens D‘Aujourd‘hui" (2C line in Konkurrenz zu Wikipedia aufzutlich die ßere 068-96179) ist längst vergriffen und bauen, das über Werbung finanziert ehler geurde nach meiner Kenntnis nie als CD erschiewerden sollte. „Das grenzte an Größenh Bauer lich- nen. wahn“, sagt Bauer heute. Aus dem Plan niger Die junge, 1984 (!) in Paris geborene wurde nichts, Brockhaus wurde danach Newcomer-Sängerin Noëmi Waysfeld, an den Bertelsmann-Konzern abgegehkeit deren Eltern russischer, baltischer und ben. „Das war der Anfang vom Ende“, mmt, polnischer Herkunft sind, erarbeitete sagt Bauer. Das BI gab das Lexikon-Gebend sich das Repertoire dieser alten Vinylschäft auf. der platte für ihre erste eigene CD „Kalyma" Die Bertelsmann-Tochter Wissenmehael und für ihr gleichnamiges Konzertprodia preist auf der Brockhaus-Seite noch ren. gramm neu. Ergänzend fügte sie jiddidie 21. Auflage der Enzyklopädie zum hnen sche Lieder hinzu, die von ähnlich tragiVerkauf an, die 2005 auf den Markt geder bracht wurde. Wissenmedia arbeitet Carl aber auch an einer neuen Auflage, wie ühne Geschäftsführer Christoph Hünermann land sagt. Es gebe immer noch genügend LeiLeute, die sich so ein Werk in das Regel n sie stellen wollten, ist er überzeugt. Klar ist enen aber, dass es eine Ausgabe ausschließrwelich in Papierform nicht mehr geben auch könne. „Es muss heute auch immer eine eicht digitale Zugriffsmöglichkeit dazu geben.“ iner Marc Strehler oto: dpa sen. afür , als gen. inka

gramm neu. Ergänzend fügte sie jiddische Lieder hinzu, die von ähnlich tragi-

(Dresden) Mathias Bäume

Gulag-Lieder und Shtetl-Chansons

schen Erfahrungen erzählen: von Misere, Schmerz, Gefängnis und Nostalgie, aber auch von Hoffnung, Frieden und Freiheit. Die Waysfeld hat auf diese Weise ein Songprogramm entwickelt, das weit entfernt von den seit zwanzig Jahren modischen Klezmer-Klischees ist und kaum etwas mit den Experimenten der New Yorker John-Zorn-Tzadik-Szene zu tun hat. (Hierbei gibt es nur eine Ausnahme: David Krakauer spielt als Gast auf der CD mit). Die Waysfeld vereint, wie Stefan Franzen treffend schreibt, „Jazzattitüde mit Shtetl-Hinterhof, Orientalismen und Mediterranes mit dem Blues der sibrischen Steppen". Mit ihrer ausdrucksstarken, samtigen Stimme transportiert sie sehr berührend die Wehmut der Musik, deren gelegentliche Chansonhaftigkeit ebenso wie eine manchmal aufblitzende bittere Lustigkeit. Die Musikanten ihrer Band Blik scheinen Allroundkönner zu sein. Akkordeonist Thierry Bretonnet ist offenbar ein „Hans Dampf in allen Gassen", was Folklore aus vielen Richtungen der Welt angeht, er erzeugt rasante Melodiekaskaden ebenso wie sanft hauchige Tontupfer. Ein weites Spektrum an Klängen und Melodien zaubert der an klassischer Gitarre trainierte Florent Labodinière, der mit einfühlsamen Begleit- und Solo-Passagen auch auf der Bouzouki und der arabischen Oud zu faszinieren weiß. Und Antoine Rozenbaum schafft ein bewegliches Bassfundament, das ziemlich jazzbeeinflusst wirkt. Mathias Bäumel GNoëmi Waysfeld + Blik: „Kalyma", AWZ Records 2012

ung … Inszenierung … Pantomime










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