Mag habitat novembre 2022 - L'Indépendant du Pas-de-Calais

HABITAT JARDIN SÉCURITÉ

Les températures continuent à baisser, les couleurs automnales disparaissent et c’est la période de l’année où la nature s’endort pour quelques mois : Ça y est, l’hiver arrive. Alors que chaque Français va passer beaucoup de temps en intérieur, c’est le moment idéal pour se reconnecter à son chez-soi. Recréer une ambiance cocooning qui vous ressemble, agrémenter sa décoration ou tout simplement se lancer dans des projets d’aménagement et de construction… N’hésitez plus, c’est l’occasion de se lancer et faire de votre intérieur un lieu chaleureux. Ce “MAG Habitat” vous réserve autant de conseils que de bons plans pour faire parler votre imagination lors de cette nouvelle saison. Du jardin d’hiver à la literie, de la décoration jusqu’au choix du canapé, retrouvez tout ce dont vous aurez besoin pour concrétiser vos projets lors de la saison hivernale !

Le bois

Un matériau à l’aise partout dans la maison

Naturel, renouvelable et chaleureux, le bois apporte à votre intérieur une touche qui sait s’adapter à toutes les pièces. Cosy, brut, minimaliste. Brun, blond ou miel. Accordé avec d’autres matériaux… le bois est à l’aise partout.

La cuisine Sir Gabriel mélange savamment les matières et les couleurs pour obtenir une douce harmonie. L’élégant îlot central en bois clair et en marbre s’impose naturellement comme l’élément phare de cette cuisine. La cuve de l’évier est intégrée au plan de travail en marbre et se marie parfaitement au mitigeur en laiton. Il possède également un espace pour s’installer pour le repas. Petit plus, le luminaire original suspendu au-dessus de l’îlot qui le met davantage en valeur.

Pourquoi choisir le bois ? Le bois est utilisé de la structure à la charpente en passant par la déco. Résistant et durable, en plus d’être naturellement isolant, il est aussi très esthétique. Il est également très adaptable, mais pour que la réalisation tienne dans le temps il faut bien le choisir en fonction de son utilisation. Côté design et déco, il existe de nombreuses essences, couleurs et rendus : bois massif, contreplaqué, bois reconstitué, voire les matériaux imitant le bois.

On a déjà pris le bon pli en optant pour ce matériau naturel et renouvelable. Pour aller jusqu’au bout de la démarche écolo, on le préfèrera issu de forêts durablement gérées. À l’achat, repérez les labels FSC et PEFC.

Le bois sera le matériau à placer en tête de liste pour coiffer votre îlot central d’un plan de travail aussi design que pratique, ou encore habiller le mur de la cuisine d’une sublime crédence. Il peut aussi se transformer en meubles de rangement très pratiques, parfois réalisés sur mesure. La table peut présenter un module de rangement intégré, un tiroir invisible mais ultra pratique pour ranger les couverts et les ustensiles.

Amusez-vous avec cette matière naturelle pour créer une cuisine à votre image. Composez des duos de matières : métal et bois, mélaminé coloré et bois brut, pierre et bois, ça marche avec tout ! Et parce que la tendance est aux espaces lumineux et épurés, on adopte sans hésiter le bois clair ou blond

dans la cuisine. Le hêtre naturel ou encore l’érable et le pin seront autant d’essences de bois à privilégier.

Pour une cuisine en bois, design et minimaliste, la bonne idée sera de miser sur des éléments de rangement sobres aux lignes géométriques pures pour ne pas surcharger visuellement l’espace. Sans poignées, ni vitrines pour ne rien laisser apparent. Si on veut garder un maximum de lumière, on optera pour une combinaison de blanc ou de petites touches de couleurs pastel (bleu glacier, gris clair, beige rosé, vert amande par exemple). Si on préfère jouer sur les contrastes, on choisira de combiner le bois avec des matières et des couleurs plus affirmées : turquoise, vert canard, jaune moutarde, orange… pour une cuisine pleine de caractère.

© Cuisine Electrio

Travaux

Bien choisir son architecte

Vous souhaitez faire construire la maison de vos rêves ? Quelles que soient les raisons qui vous poussent à faire appel à un architecte, il est essentiel de bien choisir celui qui façonnera votre futur logement.

Pour construire, agrandir ou rénover sa maison, l’appui d’un architecte présente des avantages notables.

En dehors du cadre légal où sa présence est obligatoire (pour une surface de plus de 150 m2), il offre aux propriétaires une grande tranquillité d’esprit. Sur le chantier, il sert d’interlocuteur pour la mise en place des devis et permet de coordonner les différents corps de métier.

Son intervention est également le gage d’une réduction de la facture globale.

En effet, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, son rôle est de vous faire gagner du temps en trouvant les solutions qui s’adaptent le mieux à votre budget.

Miser sur différents critères

Pour être certain de voir votre projet se réaliser dans les meilleures conditions possibles, sélectionnez un architecte qui a de l’expérience dans la construction individuelle et qui adopte un style architectural (rustique, contemporain…) en accord avec celui que vous souhaitez. N’hésitez pas à jeter un œil sur ses précédentes réalisations ou à visiter les chantiers en cours. Cela vous permettra de trouver la personne qui saura comprendre vos attentes et les mettre en œuvre.

La proximité est elle aussi primordiale. Votre architecte doit avoir une vision d’ensemble des travaux et vérifier le bon acheminement des matériaux, le respect des délais et la conformité de

réalisation par rapport aux plans.

Obtenir des garanties

Trouver l’architecte idéal ne s’improvise pas. Il ne s’agit pas de sélectionner le premier venu dans l’annuaire. Le bouche à oreille ou certaines agences conseillées par votre entourage peuvent vous aider dans vos recherches. Dans le cas contraire, la meilleure solution est de s’adresser à l’Ordre des architectes. Son rôle est de vous aider à dénicher le prestataire qui vous conviendra le mieux. Cela vous permet aussi de travailler avec un architecte qui saura vous proposer des garanties en cas de dysfonctionnement ou de malfaçons (garantie de bon fonctionnement, garantie de parfait achèvement, garantie décennale…).

© Pixabay

pour déménager malin

Un déménagement peut coûter très cher, surtout lorsqu’on est obligé de faire appel à des professionnels. Grâce à une bonne organisation, il est toutefois possible de limiter au maximum le coût de cette prestation.

Les Français ont la bougeotte ! Après les restrictions sanitaires, les familles fuient en masse les logements trop exigus pour privilégier l’espace et le cadre de vie. En première ligne, les agents immobiliers constatent

en effet un regain d’activité, tout comme les sociétés de déménagement qui ont connu une hausse des demandes de devis en ligne. Alors que les beaux jours sont de toute façon propices aux changements de résidence, il y a fort

à parier que de multiples cartons et mobiliers vont donc être transportés au cours des prochains mois ! Or, justement, les périodes de fortes demandes sont aussi bien souvent les plus onéreuses… .

Être flexible et proactif

Dès lors qu’on doit faire appel à des déménageurs, il vaut mieux être flexible sur ses dates de transport afin de cibler les périodes de creux. Et comme les week-ends sont évidemment pris d’assaut, il est judicieux de faire intervenir les pros en semaine pour diminuer la facture. De même, privilégiez les formules à la carte qui peuvent réduire le coût de la prestation de 30 % d’après Les Déménageurs bretons ! Dans ce cadre, vous ferez par exemple des économies en faisant vous-même vos cartons et en emballant votre mobilier avec du papier bulle, plutôt que de demander aux professionnels de s’en charger. Attention en revanche à bien scotcher les tiroirs et portes pour éviter tout incident ! Par ailleurs, si vous n’avez pas besoin d’un camion entier pour toutes vos affaires, pensez aux solutions de codéménagement proposées par de nombreuses sociétés. En partageant l’espace de transport vous pourrez ainsi diminuer les coûts de moitié.

Des aides au financement Sachez aussi qu’une bonne anticipation permet d’échelonner les paiements en utilisant les solutions de financement du type 3 ou 4 fois sans frais proposées par des entreprises telles que Les Gentlemen du déménagement ou Les Déménageurs bretons. De plus, vous pouvez peut-être bénéficier d’une aide publique ! La CAF et la MSA attribuent notamment une prime au déménagement aux familles nombreuses lorsque leur foyer s’agrandit, tandis que les personnes précaires peuvent solliciter le fonds de solidarité pour le logement en s’adressant à leur

CAF ou aux services du département. Enfin, le dispositif Mobili-pass géré par Action logement soutient les salariés qui déménagent pour des raisons professionnelles.

© iStock / City Presse

Aménagement

Optimiser son intérieur grâce aux meubles modulables

Lorsque l’on vit dans un petit logement, chaque centimètre compte. Pour gagner de la place et agrandir l’espace, les meubles escamotables, modulables ou multifonctions prouvent leur efficacité. Lits, bureaux, chaises, recoins perdus… Tout est bon pour maximiser votre intérieur.

Pour répondre aux problèmes d’espace souvent inhérents aux grandes villes, les meubles modulables sont devenus indispensables pour gagner de la place. L’utilisation d’un tel mobilier n’est pourtant pas récente. Au cours de l’histoire, les sièges, les bureaux et les tables ont subi de nombreuses transformations afin de remplir différentes fonctions toujours dans un souci de praticité.

Aujourd’hui, les meubles escamotables et modulables sont présents dans la plupart des foyers. Un désir qui a pris de l’ampleur en raison de la pandémie et du temps considérable passé chez soi. Le mobilier est désormais pensé pour diverses situations : optimiser la surface d’un petit studio, agencer un appartement aux nombreux occupants, conserver une pièce fonctionnelle ou pour satisfaire un besoin de commodité. Designs, modulables, facilement manipulables et déclinables à l’infini, les meubles malins existent dans tous les

coloris, sous toutes les formes et pour tous les goûts.

Le lit escamotable

Pour ceux qui logent dans un studio ou qui suivent la tendance minimaliste, le lit escamotable est une solution efficace pour obtenir un gain de place conséquent. Un couchage de plus en plus pratique et esthétique dont les facultés à se fondre dans le décor sont surprenantes.

En placard pour obtenir des rangements supplémentaires, au plafond pour dégager le sol et les murs, en bureau pour créer un coin travail original ou encore en canapé pour créer un coin détente et recevoir vos convives.

De nombreux modèles sont très rapides à déployer ou à rabattre. Lorsqu’ils sont rangés, ils peuvent faire office de trompe l’œil très efficaces.

Le bureau rabattable

Le télétravail s’étant imposé dans nos modes de vie, les bureaux se sont

adaptés à la mouvance pour étendre leurs fonctionnalités.

Praticité et esthétisme s’allient pour offrir du mobilier qui s’ajuste aux besoins de chacun. Accroché à un mur, derrière un lit rabattable, en rallonge sur une étagère…

Les alternatives sont variées et permettent de transformer un espace de travail en espace de repos d’un claquement de doigt.

Des tons clairs pour agrandir

Pour donner un effet de profondeur dans un petit espace, on oublie les tons foncés et on privilégie les teintes claires. Le blanc est l’idéal. Il donne une illusion de grandeur et apporte de la luminosité dans la pièce.

Si vous voulez opter pour des murs plus expressifs, le terracotta et le beige sont des coloris neutres qui se marient facilement avec tout type de matières.

Ces couleurs font entrer l’extérieur en intérieur et offrent un réel sentiment d’évasion.

© La Miason du Convertible

Si vous êtes propriétaire occupant d’un logement de + de 15 ans :

Vous pouvez bénéficier de subventions pouvant aller jusqu’à 70% du montant des travaux (sous conditions de ressources et de normes à respecter).

Si vous êtes propriétaire bailleur d’un ou plusieurs logements (loués ou destinés à la location) de + de 15 ans : Vous pouvez bénéficier de subventions pouvant aller jusqu’à 40% du montant des travaux.

Pensez à vous munir de votre dernier avis d’imposition ou de non-imposition

Literie

Ils changeront vos nuits

Le choix de la literie et de l’oreiller jusqu’à la consultation des écrans avant le coucher jouent un rôle considérable dans la qualité du sommeil, et agissent, sur le plus long terme, sur la santé du dormeur.

Les ressorts appartiennent au temps passé… Très peu pour moi ! », « Les matelas moelleux sont les plus adaptés à mes tracas de dos !»… Entre nos convictions, les légendes urbaines, nos habitudes, nos réels besoins et les offres diverses et variées en matière de literie, il est

parfois laborieux de se repérer dans l’univers de la nuit.

Chaque dormeur étant unique, possédant sa propre sensibilité aux matières, fixant ses priorités, et privilégiant une position de sommeil, le choix de la literie, et de ses accessoires, mérite la plus grande des attentions.

Rien ne remplacera donc le regard et l’expérience d’un spécialiste en magasin, avec lequel échanger autour de ses besoins, de ses contraintes et de ses envies… Avant de s’amuser à tester les modèles en boutique et de découvrir l’étendue des dernières avancées favorisant des nuits de rêve.

© Seanroyale France

Je n’ai jamais ressenti cela auparavant Il a changé mes nuits… Certes plus onéreux qu’un oreiller classique, l’oreiller à mémoire de forme a permis de soulager mes douleurs aux cervicales, contraignantes en journée. En optant pour un modèle milieu de gamme (autour de 100 euros) format carré (60x60) chez un litier de la région, je me suis offert des nuits plus réparatrices et la sensation exquise d’un sommeil en apesanteur.

Les avantages de la mousse à mémoire de forme Elle s’adapte à la morphologie sans se déformer, la mousse du modèle que j’ai choisie est perforée, ce qui permet une aération optimale. De plus, sa housse est lavable.

Celle qui a changé mes nuits Il y a quelques temps, j’ai troqué mes taies d’oreilles en coton et en lin contre… une matière ultra douce... La soie de mûrier. Contrairement aux matières répandues dans l’univers de la literie, la soie présente l’avantage de prendre soin de la peau du visage et de la beauté des cheveux dont elle n’absorbe ni les soins (sérum, crème de nuit…) ni la kératine qu’ils contiennent. Fini les cheveux emmêlés et parfois rêches au réveil !

Le prix ?

Pour une taie carrée format (65x65) à la teinture végétale, « sans produit nocif », certifiée Oeko-Tex, j’ai déboursé un peu moins de 100 euros. La durée de vie de cette taie en soie est estimée entre 3 et 4 ans.

Mobilier

Un bon canapé sinon rien

Les confinements successifs ont eu l’avantage de nous faire comprendre combien il était indispensable d’avoir un canapé confortable.

S’il y a bien un meuble sans lequel on ne peut vivre, c’est bien lui ! Et les confinements nous ont poussés à chercher des modèles plus adaptés à une vie à la maison H 24. Si un changement vous tente ou s’avère nécéssaire, voici quelques pistes pour choisir le meilleur des canapés.

Design mais confortable

Votre canapé doit équilibrer l’espace de votre salon en s’accordant parfaitement à votre décoration intérieur existante. L’idée est de pouvoir disposer d’un canapé relaxant dans un cadre apaisant. Aujourd’hui le design mobilier se fait accessible à tous mais pour trouver une harmonie avec une déco « feel good », les formes douces, à coins arrondis avec un air rétro chic auront notre préférence. À la fois relax et fonctionnels, les canapés se feront modulables, larges, avec un haut dossier ou au contraire une certaine tendance à être au ras du sol. Mais invariablement, pour trouver le confort, il vous faudra choisir un canapé avec une assise et des coussins

moelleux qui vous feront vous sentir bien dans votre salon

Une tendance minimaliste, un style écolo

Populaire depuis longtemps, le minimalisme est l’une des principales tendances pour choisir son canapé en 2022 car il intègre des concepts tels que la simplicité et l’utilisation fonctionnelle de l’espace. Un canapé minimaliste s’accordera parfaitement à une décoration d’intérieur du même style et des couleurs douces équilibreront les contrastes au sein d’une pièce aux teintes variées. Si vous optez pour ce type de canapé, pensez à des matériaux naturels comme le bois ou le cuir et des couleurs qui reflètent et soulignent la beauté de la nature.

Quelles couleurs

Les adjectifs Cosy et élégant riment souvent avec des couleurs aux nuances sobres. Quant aux couleurs pastel : rose et bleu confèreront à votre pièce à vivre, un sentiment plus doux et

fantaisiste. Mais ne renions certes pas toute nuance d’originalité, la couleur rouille tout comme le marron offrira un ancrage bohème pour le salon. Chaud, profond, élégant, l’ocre apportera dynamisme et gaieté aux intérieurs. Vous pouvez également vous affranchir des tendances en choisissant des couleurs plus éclatantes : un vert sapin ou un bleu marine qui ont cette particularité d’apporter à la fois de l’énergie et de l’apaisement.

Fauteuil ou canapé ?

Avant de choisir entre un fauteuil ou un canapé, il convient de se questionner sur ses usages. Si vous vivez à deux dans un petit espace et que vous souhaitez pouvoir l’aménager suivant les occasions, deux petits fauteuils feront parfaitement l’affaire. Positionnés cote à cote pour regarder la télévision ou face à face pour boire un verre, ils vous offriront plus de flexibilité et de convivialité qu’un canapé deux places. À l’inverse, si la famille est nombreuse ou que vous avez l’habitude de recevoir, un canapé sera plus indiqué.

Coup decoeur

Le rocking chair

Pour chiller au chaud cet hiver au coin du feu, dans une chambre, un salon ou pourquoi pas un bureau, le fauteuil à bascule avec son assise aux courbes généreuses et son confort absolu, habillera avec élégance votre intérieur. Ce choix d’un mobilier qui a une histoire apporte à notre salon une authenticité entre le charme minimaliste du style et la fonctionnalité de la pièce.

©

Mama Zoli

En novembre

Pailler les bulbes et les vivaces

Pailler le pied des plantes vivaces et des bulbes frileux en début d’hiver permet de les protéger contre les méfaits du froid. Et en plus, ça enrichit le sol !

I

l suffirait de presque rien, peut-être quelques degrés de moins, pour que certaines plantes vivaces un peu trop frileuses survivent au gel et passent l’hiver sans encombre. Une simple protection sur le sol pour faire office d’isolant, et voilà que celle qui risquait de mourir de froid se voit offrir un nouveau départ au printemps suivant et une autre année de floraisons. De ceux qui en admireront les fleurs, j’entends déjà les commentaires : « elle est jolie ! ».

Tactique végétale

À la fin de l’automne, les bulbes et les plantes vivaces qui craignent les températures trop basses adoptent une stratégie simple et efficace pour lutter contre le froid : elles laissent mourir leurs parties aériennes (feuilles et tiges) qui, exposées directement au gel et au vent glacial, sont les plus fragiles. Disparaissant de la surface, elles passent l’hiver recroquevillées sur leur base, sous quelques centimètres de terre, où elles bénéficient de l’inertie calorifique du sol qui maintient une température d’environ 5 °C de plus qu’à l’air libre. Au printemps, quand les températures s’adoucissent,

elles ressortent et repartent pour une nouvelle saison.

Un isolant efficace

On comprend bien que, si l’on vient protéger cette souche ou ce bulbe par une couche isolante, qui casse le gel et protège des effets du vent, le gain en température est encore plus important, de l’ordre de 10 °C environ. Il suffit donc d’épandre sur la souche des plantes vivaces fragiles 10 à 15 cm d’épaisseur de paillis organique pour augmenter sensiblement leur résistance au froid. Mieux vaut choisir un matériau aéré (type feuilles mortes, aiguilles de pin ou paille) qui, en évitant le tassement, augmente l’efficacité de l’isolation et, en laissant circuler l’air, prévient le pourrissement dû au confinement dans une atmosphère humide.

Les précautions

Comme indiqué ci-dessus, il faut éviter d’utiliser des matières organiques qui risquent de se tasser. Ainsi, l’herbe fraîche des dernières tontes d’automne, le broyat trop riche en azote et composé en majorité de feuilles vertes ou les paillis très fins vendus dans le

commerce de type paillette de lin ou de chanvre sont à proscrire.

Un bonus pour le sol Avec ce geste, le jardinier fait d’une pierre deux coups, car en se décomposant lentement durant l’hiver, le paillis va permettre d’améliorer le sol grâce à l’action de la pédofaune (vers, insectes, bactéries, champignons) venue s’en repaître. Au printemps, la plante bénéficie d’un sol aéré, amendé et enrichi en humus. Pas mal !

Les limites

Le paillage hivernal des vivaces ne permet de gagner qu’une dizaine de degrés par rapport aux températures extérieures qui différent selon les régions. Ainsi, il permet au jardinier provençal de préserver les souches des vivaces et des bulbes non rustiques (lantana, pelargonium…), ce que ne pourra certainement pas faire le jardinier bourguignon. En revanche, ce dernier pourra peut-être éviter d’hiverner ses dahlias ou ses glaïeuls, ce qui est un rêve inaccessible au commun des jardiniers de montagne...

© iStock / City Presse

© Pixabay

Plantations

Dans mon jardin d’hiver

C’est la saison rêvée pour choisir des arbres et des arbustes aux splendides feuillaisons automnales, ou pour dénicher les dernières plantations de vivaces et redécouvrir des variétés oubliées qui enchanteront votre jardin.

En novembre, la végétation annonce son repos hivernal mais la terre est encore à la température idéale pour installer de nouvelles plantes au jardin. C’est le moment parfait pour prévoir de nouveaux aménagements, redessiner une allée, replanter ou améliorer un massif, nourrir la terre. C’est aussi l’occasion d’apprendre de nouveaux gestes bénéfiques pour le jardin, de tester

les outils inédits qui facilitent la vie du jardinier ou encore de se familiariser avec les méthodes douces d’entretien.

La saison des plantations

L’automne c’est la saison des promesses grâce aux plantations. On va éplucher avec soin les sites et les catalogues des pépiniéristes, choisir ses plantes, sans oublier d’enterrer les bulbes qui annonce-

ront le prochain printemps. Pour les plantations de vivaces, on pensera à la bruyère d’hiver, la primevère, les asters ou les anémones. C’est aussi la période idéale pour planter les arbres : aulne, amandier, cerisier et, aussi les arbres fruitiers. N’hésitez pas à consulter les professionnels pour trouver l’arbre le plus adapté à vos besoins et vos envies. Les feuillages d’automne sont tellement beaux !

© Anna ShvetsPexels

Quand on est mal équipé, le jardinage peut vite se révéler épuisant et le mal de dos guetter le jardinier. Les fabricants y ont pensé en allégeant le poids des outils. Ils ont eu recours à des matériaux plus légers comme le carbone et l’aluminium, les deux ayant en commun une très grande résistance et de la légèreté. Ils ont également développé des systèmes ingénieux pour soulager les bras et les mains de l’utilisateur. Certains outils sont même “tout en un”, avec des têtes interchangeables. Ainsi, un coupe-branche plus léger à porter va quand même démultiplier votre force et l’élagage s’avérer nettement plus facile.

Rendez-vous

Le salon de l’habitat fête sa 7ème édition

Une 7ème édition, ça se fête ! Le salon de l’Habitat de Saint-Omer est organisé en novembre par l’agence Coteo, en partenariat avec la Capso, Sceneo, Achetez en pays de Saint-Omer et NRJ.

Cet événement est devenu au fil des années le rendez-vous historique de l’Audomarois pour rénover, aménager, investir et décorer votre habitat dans une ambiance conviviale et désormais gourmande : l’édition 2022 s’accompagne d’un tout nouveau Village des Produits Locaux made in Pays de Saint-Omer.

Envie de concevoir le projet immobilier de vos rêves ?

Vous souhaitez repenser les espaces et l’aménagement intérieur de votre habitat ? Le salon est le rendez-vous des inspirations et des tendances Habitat et Immo à ne pas manquer. C’est aussi le rendez- vous des professionnels de la région.

Ameublement, architectes, chauffage, constructeurs, cuisinistes, décoration, énergies renouvelables, fermetures, isolation, menuiserie, paysagistes, rénovation, conseillers en financements, toitures, etc. : plus de 100 professionnels seront à votre écoute et sauront vous conseiller.

Vous avez des projets de construction ou d’aménagements ? Petit projet comme une fenêtre à changer ? Gros projet comme une maison à faire bâtir ?

Venez à la rencontre des exposants et demandez un devis. Pendant deux jours, grâce à eux, profitez d’offres spéciales salon !

Le salon de l’Habitat est ouvert à tous et gratuit : partez à la conquête de nouvelles idées pour rendre votre ha-

bitat plus confortable, plus fonctionnel grâce à la présence des meilleurs professionnels qui sauront vous écouter et vous conseiller.

À la découverte des produits made in Pays de Saint-Omer

Venez découvrir ou redécouvrir les produits de votre terroir made in Pays de Saint-Omer dans le nouveau Village des Produits Locaux ! Producteurs, artisans, restaurateurs et commerçants animeront des ateliers culinaires et des dégustations. Vente sur place.

Participez au grand jeu avec des cadeaux à gagner toutes les heures ! De nombreuses animations gratuites telles que des sculptures sur ballon pour enfants, magicien, show cuisine, et plein d’autres surprises encore vous attendent pendant les deux journées

du salon. Profitez de la présence le samedi d’un commissaire-priseur pour faire estimer gratuitement vos objets de valeur. Un espace restauration est à votre disposition.

Infos pratiques :

Samedi 26 & dimanche 27 novembre de 10h à 19h Sceneo Longuenesse, 2 avenue Léon Blum, 62219 Longuenesse Entrée gratuite pour tous !

Contact : Stéphanie D’Hooge stephanie.dhooge@coteo.email Téléphone : 06 03 10 59 97 Rendez-vous sur www.salonshabitat-coteo.fr pour plus d’infos.

Construction de la maison

Pourquoi faut-il faire une étude de sol ?

Pourquoi une étude de sol ?

Si vous avez pour projet de faire construire votre maison, la question des études de sol peut vous intéresser. L’étude de sol avant construction (construction neuve ou extension), permet de définir la nature du sol en présence et sa capacité à recevoir ou non la construction et avec quelles contraintes. L’étude de sol permet d’abord de sécuriser votre projet et d’en assurer sa pérennité. En effet, la réalisation des fondations préconisées dans l’étude permet de limiter les risques de sinistres liés au terrain. Une étude de sol offre aussi la possibilité d’optimiser les coûts et les délais de construction. En effet, les diverses problématiques sont anticipées et permettent d’éviter « les mauvaises surprises » pendant ou après les travaux.

En quoi consiste-t-elle ?

D’après la norme NF P 94-500 qui régit les missions géotechniques, l’étude consiste à définir une campagne d’investigations géotechniques adaptée à la future construction en tenant compte des sols en présence, des caractéristiques du projet ou encore des conditions d’accès. Cette campagne est réalisée au droit de l’emprise au sol de la future construction, afin de regrouper les données nécessaires à la réalisation des calculs de fondations (essais in-situ et en laboratoire).

En quoi la nature du sol peut-elle influencer la construction de la maison ? Principalement les fondations ! Et secondairement le dallage ! Classiquement, les bâtiments sont fondés superficiellement par l’intermédiaire de semelles filantes (et/ou isolées) si les caracéristiques des terrains le permettent. Leur profondeur d’assise sera donc fonction de la portance des terrains et de la présence notamment d’argiles pouvant être gonflantes (phénomène dont on

doit s’affranchir pour la pérennité de la construction). Si les caractéristiques du terrain ne le permettent pas (terrains compressibles, remblais sur de fortes épaisseurs...), on s’orientera alors vers d’autres modes de fondations. Soit en recherchant plus profondément les terrains porteurs par l’intermédiaire de fondations semi-profondes (puits) ou profondes (pieux, micropieux).

L’étude de sol est-elle obligatoire ?

Parfois elle est obligatoire, mais dans le cas contraire, elle reste fortement recommandée.

Ainsi, suite à la loi ELAN, lors de la vente d’un terrain à bâtir, l’étude géotechnique est obligatoire pour les terrains situés en aléa moyen ou fort au risque de retrait/gonflement des argiles. Ce phénomène, fréquent ces dernières années dans la région, est causé par l’alternance de périodes de sécheresse puis de réhydratation des sols argileux (21% du territoire concerné !).

Cette étude, dite G1, est à la charge du vendeur et doit être communiquée à l’acquéreur du terrain à bâtir. Pour la construction, l’étude est fortement conseillée pour compléter et affiner la connaissance des sols. Elle est parfois exigée par les constructeurs ou par les assureurs dommage-ouvrage. Cette étude, dite G2, est à la charge de l’acquéreur/du nouveau propriétaire du terrain.

Conclusion

L’étude de sol permet de limiter les risques de sinistre sur les constructions et d’assurer sa pérennité dans le temps. Elle peut permettre aussi de réaliser certaines économies : le coût de l’assurance dommage-ouvrage peut être négocié auprès de votre assureur, pas de surcoût pour des fondations surdimensionnées... Enfin et surtout, pour un surcoût modéré par rapport au prix de la construction, l’étude de sol permet d’aborder la vie plus sereinement dans sa nouvelle maison !

Si votre terrain présente un aléa argileux moyen ou fort (www.georisques.gouv.fr), une étude G1 loi ELAN est obligatoire lors de la vente d’un terrain à bâtir.

Études géotechniques

Lors d’une nouvelle construction ou d’une extension, l’étude G2 est fortement recommandée pour déterminer les fondations. INGEO,

Pour les entreprises, nous réalisons l’étude et le suivi géotechnique d’exécution (G3).

Pour les maîtres d’ouvrage, nous réalisons la supervision géotechnique d’exécution (G4) : visa et suivi des travaux des entreprises.

En cas de sinistre, nous vous accompagnons pour la réalisation d’un diagnostic géotechnique.

Aménagement extérieur

Délimiter les espaces pour plus d’intimité

Si claustras, palissades et autres panneaux occultants ont en commun leur fonction de clôture, chacune de ces déclinaisons répond à une définition et à une fonction bien précises. Essentielle pour délimiter l’espace, la clôture est avant tout la garante de notre intimité. Mais elle peut également servir à se protéger du vent, à couper le bruit environnant ou à retenir des animaux domestiques à l’intérieur d’une propriété. Petit tour d’horizon des différentes solutions correspondant à chacun de ces besoins…

Délimiter et clôturer

Si votre objectif et de délimiter votre terrain sans pour autant occulter la vue sur l’extérieur, c’est vers les différentes formes de grillage qu’il faudra vous tourner. Très pratique, il garantit votre sécurité sans vous cacher le paysage environnant. Si ce matériau se décline

aujourd’hui en modèles de plus en plus nombreux et esthétiques, deux grandes familles se partagent le marché. La première, la plus traditionnelle, est le grillage en rouleau à fixer à des poteaux métalliques qu’on scelle avec du béton dans le sol. Bon marché, cette solution a l’avantage de s’adapter à toutes les configurations de terrain. L’autre option est celle du grillage en panneau rigide, très facile à poser et à entretenir mais un peu plus coûteuse à l’achat. Petite astuce à connaître : plus la maille de votre grillage sera serrée, plus celui-ci sera robuste et défensif…

Se cacher et s’isoler

Pour se protéger des regards indiscrets, il va falloir se tourner vers une solution occultante. Si l’on possède déjà un grillage, on peut y installer un brisevue synthétique, spécialement conçu pour s’accrocher facilement à ce

type de structure. Composé de toile polyéthylène et d’œillets de fixation, il s’attache à votre grillage à l’aide d’une corde ou d’attaches. Bon marché et très simple à mettre en place, il constitue une solution d’appoint efficace. Vert, noir, taupe, blanc… de nombreux coloris existent pour s’intégrer le mieux possible à leur environnement. On trouve même des faux feuillages en relief imitant l’aspect d’une haie ! Mais pour un résultat plus durable et, surtout, plus esthétique, d’autres solutions existent. Parmi les moins chères, on citera bien sûr les brise-vues naturels que sont les canisses, bambous, brandes de bruyère et autres tiges d’osier à fixer eux aussi au grillage ou à tendre entre des piquets. Par rapport à leur pendant synthétique, tous ces matériaux ont l’avantage de s’intégrer harmonieusement à la végétation du jardin. Mention spéciale pour la brande de bruyère : elle assure en outre une bonne isolation phonique.

© Leroy Merlin

© Leroy Merlin

Appartements de construction neuve ! Profitez, selon vos besoins ... d’un 2 ou 4 pièces avec ou sans terrasse, d’une maison et d’un studio à l’arrière, face au jardin de la résidence.

Déjeuner en terrasse après une matinée de shopping puis s ’offrir une sortie loisirs à quelques pas de chez vous, Ici tout est possible.

Déjeuner en terrasse après une matinée de shopping puis s ’offrir une sortie loisirs à quelques pas de chez vous, Ici tout est possible.

En plein coeur de ville Grand’Place de Saint-Omer.

La ‘‘Résidence du Théâtre’’ Àl’ancienne ‘‘Banque de France’’.

Situation parfaite à proximité de tous commerces.

Cadre de vie d’exception à proximité de tous loisirs.

Matériaux de qualité construction neuve sur façade classée

Sans vis à vis et avec une vue exceptionnelle, à quelques pas du centre-ville historique et de ses commodités.

La résidence Mérovée s’intégre parfaitement dans son environnement. Elle associe confort et modernité en vous proposant des prestations de qualité à découvrir.

TRAVAUXENCOURS

Poêle À bois ou à granulés ?

Les deux versions du poêle présentent l’avantage d’être économiques, écologiques et sont visuellement de mieux en mieux carrossées. Un choix pas toujours facile à réaliser et qui dépend souvent de la configuration de votre maison.

Le poêle à bois

Il a l’avantage de vous faire réaliser d’importantes économies d’énergie donc financières. Potentiellement moins cher que le poêle à granulés, sur le marché de l’énergie, on ne trouve pas combustible moins cher que le bois. En outre, posséder un conduit de cheminée existant est un plus pour éviter des frais supplémentaires d’installation.

Mais pour avoir un excellent rendement il faut miser sur de la qualité. Pour ne pas se tromper, le label « Flamme Verte » est recommandé. Il est gage de l’étanchéité et de la performance énergétique du poêle à bois, et permet surtout de pouvoir postuler aux diverses aides écologiques existantes. Attention pourtant, le poêle à bois présente quelques inconvénients comme le stockage du bois et le fait qu’il soit soumis à la contrainte de ne pas pouvoir être collé aux murs pour des raisons de sécurité. Il nécéssite également un important besoin de nettoyage.

Le poêle à granulés

C’est l’avantage d’un chauffage au bois sans la corvée du bois… Le granulé est en effet nettement plus facile à stocker, car vendu généralement en sac. Il a une puissance de chauffe ajustable pour une consommation économique et dégage une température par ventilation, qui donne une chaleur plus homogène et aussi plus sèche dans le logement. Le poêle à granulés s’allume facilement et automatiquement mais il est plus technique à entretenir (chambre à combustion à entretenir en moyenne tous les 2 jours).

Le spécialiste du poële en faience

BOIS, PELLETS, CUISINIÈRES

Atelier Céramique

20, rue Epinoy 62240 DESVRES

Fait

à la main

Tél. 03 21 30 30 90 - www.ceramique-regnier.fr

Entretien des radiateurs

Les réflexes à adopter

Flexibles, économiques et durables, les radiateurs à eau trouvent parfaitement leur place dans les installations de chauffage les plus modernes. Leur principal avantage est en effet de pouvoir se raccorder à n’importe quel générateur de chaleur, qu’il s’agisse d’une pompe à chaleur, d’une chaudière au fioul, au bois, ou électrique, d’un capteur solaire, d’un réseau de chaleur ou d’un système de cogénération… Mais pour rester performant d’année en année, un radiateur doit être purgé au moins une fois à chaque remise en route. Voici comment faire…

À quoi ça sert ?

Opération très simple, la vidange d’un appareil de chauffage à eau consiste à évacuer l’air qui s’est infiltré avec le temps dans le système de circulation d’eau chaude. Du fait de la présence de bulles d’air, un radiateur qui a besoin d’être purgé va ainsi émettre des bruits étranges, mais aussi offrir de moins bonnes performances de chauffage et consommer davantage. En cas de doute, placez votre main sur l’appareil : s’il est

chaud dans sa partie basse et froid vers le haut, c’est que l’eau circule mal et qu’une petite vidange s’impose bel et bien !

Comment procéder ?

Munissez-vous d’un récipient assez grand et, pour les anciens modèles de radiateur, d’une éventuelle clé de purge. Repérez l’appareil le plus proche de la chaudière car la vidange des différents radiateurs doit se faire dans le sens du circuit de chauffage. Avant de vous lancer, coupez l’accélérateur de votre chaudière si elle en possède un et placez-la en position « Été ». Afin d’éviter toute brûlure avec l’eau chaude, attendez que les radiateurs aient refroidi pour commencer. Repérez la vis de purge située sur le côté du radiateur et dévissez-la. Vous devez entendre un sifflement d’air. Laissez celui-ci s’échapper jusqu’à ce que l’eau commence à sortir en flux continu. Ne paniquez pas si l’eau est un peu grise : au fil du temps, des boues s’accumulent forcément dans les conduits. La vidange est alors terminée : revissez la vis de purge à la main, sans forcer.

Relancer le circuit

Procédez ainsi avec tous les radiateurs de la maison, en terminant par l’appareil le plus éloigné de la chaudière. Si vous habitez une maison à étages, commencez, bien sûr, par le rez-de-chaussée. Une fois l’opération terminée, vous allez devoir rétablir la pression de votre circuit de chauffage. Pour ce faire, desserrez le robinet de remplissage généralement logé sur le dessous ou sur le côté de la cuve. Lorsque le manomètre atteint 1 à 1,5 bar, refermez le robinet. Si vous habitez une maison à étages, la pression doit atteindre 1,8 à 2 bars. Enfin, le cas échéant, n’oubliez pas de réenclencher l’accélérateur de la chaudière.

Voilà, c’est fait, ne reste plus qu’à vous laver les mains et à aller savourer une tasse de thé bien méritée !

En résumé, quand dois-je vidanger ?

• À chaque début d’automne

• Lorsque le radiateur fait du bruit

• Lorsque la surface de chauffe devient irrégulière

© iStock/ City presse

Sécurité

Se protéger du monoxyde de carbone

Chaque année, le mauvais entretien des appareils de chauffage fait de nombreuses victimes au monoxyde de carbone. D’autant plus que ce gaz très nocif est indétectable.

Àl’heure où le retour du froid nous fait claquer des dents, les chauffages commencent à carburer à plein régime dans les maisons. Mais si vos appareils n’ont pas été entretenus depuis longtemps, ils sont potentiellement une source d’émanation de monoxyde de carbone. Ce gaz très toxique peut en effet s’échapper des chaudières, des cheminées et des poêles dont l’entretien laisse à désirer, et fait des centaines de morts chaque année. Voici comment se prémunir de tout accident domestique cette saison…

C’est quoi le monoxyde de carbone ?

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz très toxique, produit par la combustion

de combustibles fossiles. Il s’échappe généralement d’appareils de chauffage ou de cuisson qui ne respectent pas les normes ou qui sont mal entretenus. Ce gaz est inodore et incolore, il est donc très difficile de le détecter dans une maison. Il provoque des maux de tête, des nausées et des vertiges et peut être mortel s’il s’accumule ou s’échappe en grande quantité. Chaque année, il est responsable de 300 décès en France…

Éviter les accidents

Afin de ne pas tenter le diable, la meilleure solution consiste à faire vérifier ses équipements de chauffage par des professionnels. C’est d’ailleurs obligatoire pour certaines chaudières, tout comme pour les cheminées qui doivent être ramonées deux fois par an. N’hésitez pas à remplacer vos vieux

appareils qui, souvent, ne correspondent plus aux normes actuelles. Ne faites pas fonctionner les chauffages d’appoint la nuit et pensez à aérer votre logement au minimum une fois par jour, même s’il gèle dehors, afin de favoriser le renouvellement de l’air. Enfin, tout comme les détecteurs de fumée, il existe maintenant des détecteurs de monoxyde de carbone que l’on peut placer au plafond et qui vous avertiront en cas de danger.

Quels sont les appareils concernés ?

Le chauffe-eau, les cheminées, les chauffages au bois, au charbon ou gaz, les chaudières, les poêles à mazout ou encore les cuisinières sont les principales sources d’émanation de monoxyde de carbone dans la maison.

© Seanroyale France

Un nouveau chapitre pour

Delplanque Habitat, expert du chauffage et de l’isolation

Depuis bientôt 28 ans, Dominique Delplanque a spécialisé ses deux sociétés – Delplanque Habitat et Delplanque Services dans le domaine de l’installation de chauffage, l’isolation et le service après-vente toutes marques. Le patron passe aujourd’hui la main à son fils Guillaume, bien décidé à développer encore l’entreprise.

C’est une page qui se tourne chez Delplanque Habitat, et elle ouvre un nouveau chapitre d’une aventure familiale lancée en 1995. À l’époque, Dominique Delplanque travaille dans un bureau d’études d’Arc International. Après avoir accumulé 17 années d’expérience technique dans l’industrie, il décide de se lancer à son propre compte. « Au départ, je travaillais seul et je vendais sur catalogue du matériel d’électroménager », se souvient-il. Lave-linge, lave-vaisselle, four et autre télévision l’occupent dans un premier temps : « Mon souci à l’époque, et il est toujours d’actualité aujourd’hui, c’était de proposer à mes clients le meilleur rapport qualité prix ! ».

Accompagner les nouvelles technologies

Très vite, des amis lui conseillent de commercialiser aussi des équipements

Vos

Delplanque Habitat vous aide dans vos démarches administratives et installe sans sous-traitance vos appareils

de chauffage. Son bagage technique lui permet rapidement de se spécialiser dans ce nouveau domaine. « Au fil des mois, j’ai passé et obtenu toutes les qualifications nécessaires pour œuvrer dans le domaine de l’énergie et de l’isolation : RGE qualiPAC et QualiBOIS ». Dominique Delplanque passe à la vitesse supérieure en embauchant des techniciens et en investissant successivement des locaux adaptés au développement de son entreprise qui se charge aussi de plomberie et de sanitaire. Après la zone du Marais à Arques en 1997, il trouve en mars 2020 un site adapté, avenue du Général de Gaulle, qui offre une belle accessibilité à sa clientèle et une surface suffisante pour abriter le show-room, sa flotte de véhicules, le stock et un accès facilité aux camions de livraison.

Allier économie, écologie et environnement Désormais, c’est Guillaume Delplanque qui succède à son père Dominique. À 40 ans, il a lui aussi travaillé une vingtaine d’années dans la maintenance industrielle alimentaire avant de reprendre les deux sociétés Delplanque. « Quand j’étais plus jeune, j’ai eu l’occasion de travailler dans cette

entreprise, précise Guillaume. Mais les techniques, les matériels ont beaucoup évolué depuis. J’ai décidé de passer toutes les qualifications indispensables.

Au sein de l’entreprise, nous avons notre propre centre de formation ce qui permet à nos salariés de tester, de valider et de se familiariser avec tous les matériels que nous proposons à notre clientèle. C’est indispensable pour pouvoir intervenir le plus rapidement et le plus efficacement possible ».

Les deux hommes partagent le même objectif de conjuguer l’économie, l’écologie et l’environnement.

Faites jusqu’à 70% d’économie d’énergie avec les pompes à chaleur AIR/EAU CHAPPEE ou hybrides DE DIETRICH, 75% avec les ballons thermodynamiques ARISTON sur votre eau chaude sanitaire, 40% avec la chaudière à condensation CHAPPEE.

Contacts :

Delplanque Habitat, 83, avenue du Général de Gaulle, 62510 Arques

Tél. : 03 21 95 13 25

Mail : contact@d-delplanque.fr www.d-delplanque.fr

c’est

INITIA + HTE

La gamme de chaudières murales Initia + HTE, offre le meilleur de la technologie. En neuf comme en rénovation, elle est la réponse idéale à vos exigences d’économies et de fiabilité. Tout pour votre confort et plus encore !

LES POMPES À CHALEUR HYBRIDES

Pompes à chaleur + chaudières Alésio S économiques et écologiques

Fonctionnement hybride avec chaudière en relève gaz ou fioul. Jusqu’à 70% d’économie d’énergie. Énergie 100% propre et renouvelable. Pour projets de construction ou de rénovation. Solution connectéeConfort toute saison.

Nuos Primo HC Bénéfices & performances

Le chauffe-eau thermodynamique Nuos Primo HC a été spécialement conçu pour les projets de rénovation. Son niveau de confort est idéal pour les projets de rénovation. Son niveau de confort est idéal pour les familles jusqu’à 5 personnes en proposant performance, économies et gain de place. Ce chauffe-eau thermodynamique utilise les calories de l’air pour chauffer l’eau chaude sanitaire du ballon et économiser jusqu’à 75% d’énergie électrique.

LES CHAUDIÈRES À GRANULÉS

CHAUDIÈRE À GRANULÉS DE BOIS ET PAC L’ALLIANCE DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE ET DU CONFORT

Bénéficiez des performances maximales de chaque générateur selon la température extérieure. Associée à une pompe à chaleur (PAC) faible puissance, la CPA Evolution répond avec sa rapidité de chauffe à la demande les 20 jours de grands froids et complète les performances d’une pompe à chaleur sur les autres périodes de chauffe.

Associée à la HPI et la fonction hybride intégrée pour gérer les 2 énergies, vous optimisez toute l’année les performances de votre chauffage.

DELPLANQUE HABITAT

LES POMPES À CHALEUR

Pour un prix compétitif rapidement amorti et des fonctionnalités simples, les pompes à chaleur air/eau Eria-N rendent le confort enfin accessible à tous. Vous pourrez maîtriser parfaitement la température de votre intérieur été comme hiver. En neuf comme en rénovation, Eria-N est un choix écologique, économique, rentable et durable.

LES POÊLES À GRANULÉS

Achat immobilier

Un bas de laine indispensable

Si acheter un bien immobilier sans apport est aujourd’hui possible, un petit bas de laine reste tout de même indispensable pour s’acquitter des frais inhérents à cette transaction. Explications.

IIl y a quelques années, être candidat à la propriété sans avoir au minimum 10 % du prix de vente en cash était inconcevable. Avec la baisse des taux d’intérêt et l’allongement de la durée d’emprunt, les conditions d’octroi des crédits immobiliers se sont toutefois assouplies, ouvrant tout grand la porte aux jeunes couples dépourvus d’apport…

Le dépôt de garantie, incontournable Il n’empêche, avant d’obtenir le fameux

prêt, encore faut-il pouvoir avancer plusieurs milliers d’euros ! Lorsque vendeur et acheteur ont trouvé un accord, ils se retrouvent en effet chez le notaire (ou l’agence immobilière qui peut aussi s’en occuper) pour signer un compromis de vente. Une étape décisive engageant les deux parties et que le propriétaire sécurise le plus souvent en imposant le versement d’un dépôt de garantie par l’acquéreur, dont le montant varie entre 5 et 10 % du prix du logement. Pour une maison affichée à 260 000 €, cela revient tout de même à débourser entre

13 000 € et 26 000 €, avant même d’avoir obtenu son emprunt !

Cette somme, conservée par la notaire, deviendra un acompte sur le prix de vente si la transaction aboutit, ou servira de dédommagement au vendeur si l’acquéreur lui fait défaut en dehors du cadre convenu. Pour faire machine arrière sans perdre son dépôt de garantie, il faut alors se désister dans un délai légal de dix jours ou faire jouer l’une des conditions suspensives prévues dans le compromis, et notamment le refus d’octroi du crédit immobilier.

© iStock / City Presse

La taxe foncière au prorata

Si tout s’est bien passé, l’officier public transmet un appel de fonds que l’acheteur doit remettre à sa banque afin qu’elle verse les sommes déterminées sur le compte de l’office notariale. Ce virement couvre alors le solde du prix du bien, de même que les frais d’enregistrement, voire les droits de mutation (couramment appelés « frais de notaire »). En revanche, il n’intègre pas le paiement de la taxe foncière. Or, bien que cet impôt local soit dû par le propriétaire en place au 1er janvier, la majorité des contrats de vente prévoient une répartition au prorata de l’année en cours. Pour une taxe foncière de 1 000 € annuels, l’acheteur en sera donc quitte pour faire un chèque de 500 € au vendeur, si la vente définitive est réalisée le 1er juillet. Une façon de lui rembourser les six mois d’impôts qui lui seront prélevés à l’automne par le fisc alors qu’il ne sera déjà plus dans les lieux.

Le bon plan des honoraires

Lorsqu’une agence immobilière est mandatée pour réaliser une vente, c’est en toute logique le propriétaire qui a fait appel à elle qui doit lui régler ses honoraires. Sauf qu’en pratique, ce coût est évidemment répercuté sur le prix de vente qui grimpe d’autant ! En clair : sur une maison affichée à 260 000 €, il n’y a en réalité que 247 000 € qui reviennent au vendeur (environ 5 % de frais d’agence). Problème : lors de la vente, les « frais de notaire » (impôts et émoluments) sont calculés sur le prix total ! Astuce : arrangez-vous avec le vendeur pour que le compromis de vente distingue les honoraires de l’agence et le prix du bien, de façon à limiter les droits fiscaux à acquitter. Dans l’idéal, vous pouvez convenir de partager fifty-fifty la commission de l’agent immobilier.

© Seanroyale France

Sécurité

Quatre raisons d’adopter le pneu hiver

Mais pourquoi donc opter pour des pneus hiver en hiver ? Parce qu’il fait froid pardi ! Trêve de lapalissade, les pneumatiques hiver sont indispensables à votre conduite et à votre sécurité et ce, pour plusieurs raisons. En voici quelques-unes…

Plus de confort

Avec des températures plus basses, le mélange de gommes des pneus d’été devient trop dur, ce qui diminue drastiquement le confort de conduite ainsi que la maîtrise du véhicule. À l’inverse, les pneus hiver restent souples même à basse température.

Plus de sécurité

Avec les pneumatiques d’hiver, les risques de sortie de route sont limités. En effet, leurs lamelles adhèrent mieux à la neige ainsi qu’à la glace, contrairement aux pneus été, conçus pour disperser l’eau et éviter l’aquaplaning.

Une meilleure adhérence

Ainsi, les pneus hiver adhèrent mieux à la

route, même avec des températures très basses, car la surface de contact reste tendre. De plus, ils permettent de réduire les distances de freinage par temps humide, ce qui peut vous éviter des accidents graves.

Plus de motricité et de guidage latéral

Enfin, en saison froide, les pneumatiques hiver, grâce à leur structure interne, à leur bande de roulement et à leurs sculptures, disposent de plus de motricité et de guidage latéral que les pneus été.

Bon à savoir

Seul le symbole du flocon de neige atteste de la conformité hivernale certifiée à l’issue de tests réglementaires.

Je déménage :

comment choisir et louer un utilitaire ?

Vous comptez déménager et préfèrez vous débrouiller par vos propres moyens ?

Pour cela, il va vous falloir louer un utilitaire correspondant à vos besoins. On vous aide à le choisir.

Si de nombreuses entreprises professionnelles du déménagement connues et reconnues offrent leur service, elles ne peuvent pas répondre à l’ensemble des demandes. Pour limiter la facture, beaucoup de ménages se débrouillent donc par leurs propres moyens. Comment s’y prendre ?

Le bon timing

En tout premier lieu, vous devez analyser votre calendrier pour organiser au mieux votre location et vos déplacements. Pensez que, comme vous, de nombreuses familles ou célibataires vont décider d’opérer ce changement d’adresse en cours de weekend ou pendant les vacances. Si vous planifiez tout cela bien en amont, vous ne tomberez pas en manque de camionnette chez un loueur.

Une affaire de volume

Vous devez évaluer au mieux le volume de rangement nécessaire à votre déménagement. Pour vous faciliter la tâche, il existe des astuces. Empilez tous vos cartons par mètre cube ou son multiple par exemple. Après avoir additionné les volumes requis pour tout votre mobilier, vous pouvez choisir votre utilitaire. Rappelez-vous également que si vous multipliez les voyages, en cas de faible distance entre les deux logements, vous aurez forcément besoin de moins de volume dans la camionnette, ce qui vous permettra d’opter pour un véhicule moins imposant et donc moins onéreux.

Choisir son prestataire

Commencez par comparer les tarifs chez les différents loueurs d’utilitaires. Certains proposent par exemple la location à la demijournée pour les petits déplacements, ce qui permet là encore de réduire la facture à condition d’estimer votre timing au plus juste. Les agences de location peuvent en outre proposer des packages financièrement avantageux. En sus du camion, elles mettent ainsi à votre disposition des chariots à roulette, sangles, diables et autres protège-cartons qui peuvent grandement vous faciliter la tâche. Ceci dit, sachez qu’il faudra en moyenne compter entre 40 et 80 € pour louer un utilitaire à la journée et plus d’une centaine d’euros si vous le louez pour un week-end.

Qui conduira ?

La bonne nouvelle c’est que le classique permis de conduire B suffit pour louer n’importe quel type d’utilitaire, depuis la simple camionnette jusqu’au véhicule de 20 m3 avec hayon et plateforme de chargement. Néanmoins, les agences de location exigent en général une durée minimale de détention pour vous autoriser à prendre le volant. Chez Hertz, il faut par exemple conduire depuis un an, tandis que Rental Car veut des conducteurs chevronnés titulaires de leur permis depuis plus de trois ans ! À l’inverse, chez France Cars, un an de conduite suffit mais un supplément s’applique aux jeunes conducteurs qui ont moins de 23 ans. Même principe chez Sixt qui impose deux ans de permis, voire une limite d’âge à 25 ans pour les plus gros utilitaires, et prévoit des frais en sus en dessous de ce seuil.

© iStock / City Presse