Feuilletez en avant-première le Tendances & Co de septembre-octobre 2023

LE WELSH

Une recette étroitement liée au Nord-Pas-de-Calais

BIEN-ÊTRE : nos conseils pour faire une bonne rentrée

SALLE OLOF PALME

Mathilde Dambuyant

CHANGEMENT D’HEURE et retour des bottines

Trop tôt, peut-être, pour envisager les prochaines vacances de juillet. Trop tôt pour se pencher sur le menu de Noël alors que le soleil flirte encore avec notre épiderme. Nous sommes dans un charmant entre-deux. Entre cet été, joueur de prolongations, et cet hiver aux journées écourtées. C’est la période où il nous faut mettre toutes les chances de notre côté. Profiter des joyeusetés de la Fête de la chicorée, fin octobre dans la région audruicquoise, et se reprendre en main grâce aux conseils de notre diététicienne-nutritionniste de Blériot-Plage. Saviez-vous que près d’un quart des habitants des Hauts-de-France est en surcharge pondérale ? Appliquons les conseils de l’experte de l’assiette, et repartons sur de bonnes bases ! Profitons de l’été indien pour faire le plein de vitamine D lors de randonnées, et sortir de notre zone de confort : participer à son tout premier trail avec les copains à Dunkerque le 10 novembre ou repenser le séjour grâce au salon Habitat et Déco d’Hardelot fin octobre. On tentera de nouvelles expériences culinaires ! On confectionnera son premier welsh en suivant la recette de Christophe Cottigny du restaurant Le Caroussel de Bailleul et on se laissera charmer par les produits locaux de saison. Une petite Saint-Jacques dans un risotto noir à la gelée au perlé de Groseille, par exemple ? Le chef Yannick Margollé, des Pêcheurs d’Étaples, nous guide !

Bonne lecture, et bel automne !

Une édition du Groupe Nord Littoral - 91, boulevard Jacquard 62100 Calais - 03 21 19 12 12 - 06 71 25 59 78 - tendances@nordlittoral.fr

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Éric Lepers I DIRECTEUR COMMERCIAL : Jérôme Dimarcq I DIRECTEUR MARKETING : Ahmed Kara I SERVICE

PUBLICITÉ : Groupe Nord Littoral à votre disposition au 03 21 01 66 00 - publicite@nordlittoral.fr I CRÉATION ET RÉALISATION : Studio et Pôle Magazines du Groupe Nord Littoral I RÉDACTION : Mathilde Dambuyant, Christine Delpierre I WEB : Studio et Pôle Magazines du Groupe Nord Littoral I IMPRIMERIE : SIB Boulogne-sur-Mer I Papier de la couverture Couché brillant 150 g PEFC - Taux émission CO2 pour la fabrication du papier 139 kg/tonne - Papier intérieur Couché brillant 60 g PEFC - Taux émission CO2 pour la fabrication du papier 56 kg/tonne. Ne pas jeter sur la voie publique. Tous droits de reproduction réservés

Supplément

25

2023 N° 25 284, L’Avenir de l’Artois, Le Journal des Flandres, Le Phare dunkerquois, L’Indicateur des Flandres, Le Journal de Montreuil, Les Échos du Touquet, Le Réveil de Berck, La Semaine dans le Boulonnais, éditions du mercredi 27 septembre 2023 N° 39 ; L’Écho de la Lys, L’Indépendant du Pas-de-Calais, éditions du jeudi 28 septembre 2023 N° 39.

à : Nord Littoral édition du

septembre

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LE 10 NOVEMBRE

Rendez-vous au premier Urban Trail de Dunkerque !

8-10

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C’EST LA RENTRÉE, je me remets au sport !

Voici une liste non exhaustive d’activités sportives qui vont vous aider à vous ressourcer et à reprendre le contrôle de votre corps et de votre qualité de vie.

La marche à pied et la marche nordique

La marche à pied, qu’on se le dise, est un sport ultra complet ! La bonne cadence à adopter sera de 30 minutes de marche au minimum 5 jours par semaine.

Cette activité a le mérite d’être accessible à tous et de ne rien coûter, hormis une bonne paire de chaussures adaptées. C’est un sport doux que chacun pratique à son rythme et où les risques de blessure sont minimes. Marcher, c’est aussi l’occasion de s’oxygéner, de travailler sa respiration tout en profitant de cadres paysagers propices à la détente. Les bons réflexes à adopter seront : avoir de bonnes chaussures pour ne pas se blesser (pensez à éviter les ampoules !) et adopter une allure progressive dans la pratique.

Les bâtons de marche sont des accessoires intéressants pour les personnes qui souhaitent pratiquer une marche plus dynamique. Ils permettent d’augmenter l’intensité de l’activité au niveau des bras, rendant ainsi l’effort plus important. La marche à pied devient ainsi de la marche nordique. On peut la pratiquer en groupe pour plus de motivation et de convivialité. Cela vous coûtera le prix d’une adhésion à une association ou un club de marche.

QUELQUES RANDOS À FAIRE EN OCTOBRE

En vadrouille dans la réserve biologique de Merlimont Samedi 30 septembre de 16h30 à 18h30 à Merlimont. Départ parking de la Réserve, chemin de la Plaisance. Accompagnés de Julien et Karine. La réserve biologique domaniale de Merlimont s’ouvre exceptionnellement à vous. Et pour conclure cette visite, place à un petit apéritif local ! Jauge limitée, prévoir des chaussures de marche. 03 21 94 32 90 contact@merlimont.fr. Marche rose La Couturoise Le 13 octobre à 13h à La Couture. Départ place de l’Eglise Une marche organisée dans le cadre d’octobre rose, avec final haut en couleur : une guirlande de soutien-gorges. Enfant dès 3 ans : 4 € - Adulte : 8 €. L’ensemble des bénéfices sera reversé à l’association Ruban Rose. La Nordique du mineur Le 8 octobre à partir de 7h30 à Wingles. Départ à la Maison forestière base de loisirs Marcel Cabidu. Accueil dès 7h30 et départs échelonnés de 7h30 à 9h30 3 parcours : 10 km - 15 km - 21 km dans un cadre boisé, bordé d’étangs, de lacs et de chemins. Inscription : sur place (4 €/ personne).

©Pixabay

Retrouvez, dans ce cadre unique, quelques-unes des plus grandes marques de l’ameublement (Meubles, Canapés, Fauteuils…) et de la Décoration d’Intérieur (Tapis, Luminaires, Rideaux, Revêtements muraux,…) mises en scène par Frédéric Bodart Décorateur d’Intérieur.

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Le longe-côte ou marche aquatique

Née en 2005 sur le littoral du nord de la France, cette pratique a été élaborée par Thomas Wallyn, un entraîneur professionnel d’aviron, à la recherche d’une activité de renforcement musculaire et cardiovasculaire sans traumatisme articulaire. Activité relaxante et néanmoins sportive, le longe-côte se pratique toute l’année, et sans

Le vélo

Pratique, écologique, bon pour le moral, efficace contre le surpoids… Le cyclo a tout bon et se positionne clairement comme l’un des moyens de transport à privilégier, quand c’est possible. On sollicite principalement les jambes mais le haut du corps travaille également. Les abdominaux et les muscles du dos sont gainés, les trapèzes et les muscles des bras sont tonifiés. Pour pratiquer le vélo en toute sécurité, il est nécessaire de se parer des principaux équipements : un casque et un gilet réfléchissant pour être bien visible. Et rappelez-vous que les cyclistes sont soumis aux règles du code de la route au même titre que les automobilistes, donc on ne grille pas les feux, par exemple ! Empruntez les pistes cyclables dès que possible. Elles se sont beaucoup développées ces dernières années.

avoir besoin d’afficher une condition physique au top. Plusieurs bienfaits sont à mettre en avant dans la pratique de cette activité : renforcement musculaire et cardiovasculaire sans traumatisme articulaire, elle favorise la circulation sanguine et améliore l’équilibre et l’endurance. Pratiquez-la en club pour plus de sécurité et pour le plaisir de participer à une activité en groupe.

©Ville de Le Portel

©Pixabay

NE MANQUEZ PAS LE PREMIER Urban Trail de Dunkerque !

Nord Littoral organise le premier Urban Trail de Dunkerque en partenariat avec la ville.

Des participantes et participants en baskets certes, mais pas pour une course : «Il n’y a pas de chronomètre et c’est pour nous un élément très important, explique Ahmed Kara, responsable marketing et développement du Groupe Nord Littoral. On ne participe pas à l’Urban Trail pour signer sa performance de l’année sur un dix kilomètres, mais pour passer un bon moment avec ses proches dans sa ville ou une ville qu’on a envie de découvrir. D’ailleurs, on ne pourrait pas chronométrer puisque dans les sites traversés, la marche est imposée…»

«Nous l’organisons déjà à Calais et plus les éditions passent, plus la colonie de trailers déguisés grandit»

Secret bien gardé, le parcours ne sera pas dévoilé avant le départ, réservant la primeur aux coureuses et coureurs : «Ça fait partie du charme de ce rendez-vous, expliquent les organisateurs. Ce rendez-vous est vraiment construit comme une promenade touristique où l’on passe son temps à entrer et sortir des sites d’intérêt que nous avons sélectionnés. Bien évidemment, en une édition on ne peut pas visiter l’entièreté de Dunkerque mais au total, ce seront une dizaine d’endroits qui seront traversés.» D’une dizaine de kilomètres au total et imaginé comme une boucle, ce parcours sera tracé dans l’hyper-centre dunkerquois avec quelques passages obligés bien évidemment.

«Nous sommes impatients de donner le coup d’envoi de cet Urban Trail qui sera le premier à Dunkerque»

Autre obligation: la bonne humeur, le sourire et la convivialité! «Nous sommes impatients vraiment de donner le coup d’envoi de cet Urban Trail qui sera le premier à Dunkerque. Nous l’organisons déjà à Calais et plus les éditions passent, plus la colonie de trailers déguisés grandit. Pour bien connaître la ferveur dunkerquoise, on imagine assez bien ce que cela peut donner…(rires).» Les inscriptions sont lancées depuis le vendredi 7 juillet, ne perdez pas de temps pour vous inscrire, les premières places partent en général comme des petits pains et, bien souvent, il n’y a pas de place pour tout le monde.

Pour la première édition de l’Urban Trail de Dunkerque : trois vagues de 500 places seront ouvertes avec des départs prévus à 19h30, 19h40 et 19h50 !

©Groupe Nord Littoral

©Groupe Nord Littoral

Quelques actions qui pourraient

VOUS RENDRE LA VIE PLUS BELLE

Pourquoi bouger ?

La première consiste à ne rien faire pendant plusieurs heures et à laisser la magie de l’autophagie opérer, la seconde nous invite à nous dépenser activement. Zoom sur le jeûne intermittent et l’un des bienfaits de l’activité physique.

Les bienfaits du jeûne

Jeûner de manière intermittente repose sur l’absence de prise de nourriture (mais l’eau, le café, la tisane et le thé non sucrés et sans lait sont autorisés) pendant une dizaine d’heures, entre 14 et 16h, cette durée correspondant approximativement à la durée de la digestion, comprise entre 15 et 16h. Le principe est de vider en très grande partie son tube digestif avant de l’alimenter à nouveau. Cela permet alors aux organes associés de se reposer. Résultat ? Le corps puise dans ses réserves, c’est ce qu’on appelle l’autophagie, un processus intérieur de « détox » qui va lui permettre, en partie, « d’éliminer les

Nos muscles, sollicités lors d’une activité physique, fabriquent une enzyme antioxydante endogène, l’EC-SOD, qui, diffusée dans l’organisme, élimine les radicaux libres. Pour bénéficier de cette aide, trouvez tous les moyens pour bouger : aller au marché à vélo, se rendre à pied à la boulangerie en adoptant une marche modérée à rapide, par exemple.

cellules malformées, malades ou mortes », selon le docteur Frédéric Saldmann dans son ouvrage « La santé devant soi. Le secret millénaire qui va changer votre vie » aux éditions Robert Laffont. « Jeûner réveille des mécanismes génétiques réparateurs et stimule la sécrétion de molécules protectrices. On freine alors la vitesse de vieillissement du corps, en encourageant le métabolisme à fonctionner « à basse tension » », poursuit le praticien attaché des Hôpitaux de Paris, cardiologue et nutritionniste, spécialiste de l’hygiène. Le jeûne intermittent doit être encadré et réalisé après consultation chez un médecin. Certains profils ne toléreraient pas sa mise en action.

©Tatiana Syrikova sur Pexels

T&Co! NUTRITION

On apprend à MANGER SAINEMENT

Des jeunes Nordistes au taux de cholestérol similaire à celui de personnes âgées. Un taux d’obésité alarmant dans le Nord (22% contre 17% en région parisienne)… Nous sommes nombreux à malmener notre alimentation, socle de notre bien-être mental et physique et garant d’une bonne santé. Nous faisons le point sur les bonnes pratiques à adopter avec Hélène Guislain, diététicienne-nutritionniste à Blériot-Plage.

Est-ce que nous mangeons mal dans la région ?

« Hélas oui… Contrairement à l’alimentation méditerranéenne composée majoritairement de fruits, de légumes et de poissons cuisinés à l’huile, la nôtre n’est pas réputée pour ses grandes valeurs nutritionnelles. Elle donne la part belle au gras, dont le mauvais, et au sucre, consommé en surabondance… Les chiffres parlent tristement d’eux-mêmes… Les Hauts-de-France sont en effet fortement touchés par l’obésité (avec 22% de personnes concernées) résultant d’une alimentation peu équilibrée et de nombreuses tentations extérieures, comme les fast-foods, et leurs livraisons à domicile en seulement quelques clics. Cela s’explique aussi en partie par la précarité qui touche particulièrement la région, et aux styles alimentaires que l’on copie chez nos voisins, cette généreuse cuisine au beurre des Normands et les bonnes frites de nos proches Belges… »

La faute aux fast-foods ?

« En partie, oui, mais ils ne sont pas les seuls responsables. Le critère social favorise la malnutrition. Les personnes aux faibles revenus se tourneront davantage vers les buffets à volonté aux tarifs abordables invitant à consommer en très grande quantité. De plus nous avons désormais tendance à recevoir en semaine et à consommer ce lot de bombes caloriques, des gâteaux apéritifs, du saucisson, des cacahuètes salées, plusieurs verres d’alcool. Quand on pense qu’un paquet de chips de 100 g représente 500 calories... »

Comment bien manger ?

« Tout repose sur l’équilibre et le respect de la saisonnalité des fruits et des légumes. Il ne faut rien s’interdire, il faut manger de tout en quantité contrôlée. Le plus important reste de dépenser ce que l’on consomme… Ce qui rend les choses compliquées, je l’admets… Prenons l’exemple d’un menu de fast-food… Ce dernier représente environ 1200 calories… Soit les ¾ des apports nécessaires par jour ! Il faudra être capable de dépenser l’énergie emmagasinée afin qu’elle ne se transforme en graisse… »

Comment savoir si l’on mange correctement ?

« On peut respecter la pyramide alimentaire construite sur une base d’eau dont il faut boire 1,5 litre par jour et que l’on puisera dans les fruits et les légumes. On misera sur les protéines, nécessaires aux muscles, mais aussi les vitamines et les minéraux, livreurs d’énergie et bénéfiques au renouvellement cellulaire. Les fibres offriront quant à elles un bon transit. »

©William Morice

Certains déplorent le fait que le bien manger est onéreux…

« Il est vrai que le prix des courses a augmenté. Je préconise d’acheter des aliments de meilleure qualité plutôt que ces produits peu nutritifs et peu rassasiants. Je pense à un pack de soda de 12 euros consommé en une semaine notamment par les plus jeunes… Multiplions-le par le nombre de semaines… Cela représente une cinquantaine d’euros, que l’on pourrait aisément octroyer à l’achat d’aliments sains… »

Quel aliment exclure ?

« Le sommet de la pyramide n’est autre que le sucre, seul aliment dont on peut se passer, sauf en cas de pathologie comme le diabète. Il est raisonnable de le consommer en petite quantité. Toutefois, attention, les industriels utilisent un sucre raffiné, le sirop de glucose, qui rend addict… Je reçois de nombreux patients qui éprouvent des difficultés à arrêter le sucre, alors qu’ils ont facilement arrêté le tabac… »

Que consommer en cas de fringale ?

« En premier lieu, il faut comprendre ses envies, déterminer si l’on a envie de manger pour combler l’ennui ou par faim réelle, auquel cas je conseille un goûter pour patienter : une tranche de banana bread, un yaourt, et un café… Idéal pour tenir jusqu’au repas du soir. »

Quelles routines mettre en place ?

« Si l’alimentation joue un rôle clé dans le maintien d’un poids stable, il faut savoir que les 20% restants sont occupés par l’activité physique. C’est bien simple : il faut bouger en privilégiant les sports polyarticulaires comme la marche, la natation, la course à pied… La natation présente l’avantage de travailler tout le corps, en douceur. On prendra soin de se composer des repas équilibrés constitués d’une belle portion

de légumes, d’un quart d’assiette de féculents et d’une portion de protéines. Pensons au chou rouge, à marier à de la betterave dans un bortsch, une soupe des pays de l’Est, avec des ravioles de chèvres ! Réconfortant et gourmand ! »

Des conseils pour les étudiants ?

« Plutôt que de consommer un sandwich de boulangerie (généralement une demi baguette) bien trop riche en féculents, on pourra se satisfaire d’un wrap que l’on garnira à sa guise, avec des protéines, des légumes, une sauce maison, des herbes, des épices… »

Vrai ou faux : les œufs sont-ils trop gras ?

« Ils ont eu mauvaise presse, à tort. Pourtant ils sont riches en protéines, en vitamines… On les consommera extra-frais, à la coque ou au plat, pour conserver leurs bienfaits. »

Que consommer pour une belle entrée dans l’automne ?

« Misons sur les fruits et les légumes, les courges, butternuts, à consommer en gratins, dans des quiches… Les clémentines feront leur retour, idéales pour faire le plein de vitamine C, et d’antioxydants… »

CONTACT :

Facebook : Diététicienne nutritionniste

Blériot, 06 28 21 33 05. Consultation au cabinet à Blériot-Plage.

©Pexels Dahl de lentilles.

Audruicq, fleuron DE LA GASTRONOMIE RÉGIONALE

La commune du Calaisis a cela de particulier qu’elle est nichée dans l’une des principales réserves ornithologiques de la région, et qu’elle cultive la chicorée, dont les racines se trouvent sur les meilleures tables de la région, et au-delà.

La Fête de la Chicorée

Naturellement sans caféine, riche en fibres insolubles aux effets rassasiants, en vitamines, en minéraux dont le fer, pauvre en calorie, possédant des propriétés anti oxydantes et prébiotiques… La chicorée mérite bien ses 15 jours de mise à l’honneur ! Ce fleuron de la gastronomie régionale, cultivé dans la Région Audruicq-Oye-Plage, principale zone de culture en France de racines de chicorée, est sur le devant de la scène du 14 au 27 octobre à travers plusieurs rendez-vous. Samedi 14 octobre : portes ouvertes chez Chicorée du Nord, entreprise innovante labélisée du patrimoine vivant, de 9h30 à 15h30. La famille Lutun, torréfacteur de chicorée depuis 4 générations vous expliquera le processus de transformation de la chicorée. Sur réservation uniquement au 03 21 82 17 67. Dimanche 15 octobre : 10h-18h, salon gourmand « La chicorée, ça se cuisine ! » salle des sports de St-Folquin, 15h30 : finale 1er concours du Gâteau de Voyage à la Chicorée,

Village des Artisans de la Chicorée, dégustation et vente de produits à la chicorée.

Programme sur fetedelachicoree.fr

Le salon du mariage

Les 18 et 19 novembre, le Château de Cocove accueille la 24e édition du salon de mariage d’Audruicq. Une aubaine pour les futur(e)s marié(e)s qui découvriront des professionnels (décorateurs de table, loueurs de matériel, wedding planners, vidéastes, pilote de drone...) qui concourront à la magie de leur journée.

: SALON du Mariage d’Audruicq Au Château de Cocove

Audruicq, la naturelle

La Réserve Naturelle Nationale du Platier d’Oye est un havre de paix exceptionnel pour les oiseaux, si bien qu’elle est l’une des réserves ornithologiques les plus importantes des Hautsde-France. Pour apprécier toute cette étendue, empruntez

©Bruno sur Pixabay

La France est le principal producteur mondial de chicorée. Un quart de cette production française est concentrée dans la région d’Audruicq dont la campagne est jonchée par des sécheries, ces bâtisses dans lesquelles furent séchées les racines.

l’un des 11 sentiers de randonnées balisés disponibles sur tourismeaudruicq-oyeplage.fr.

Chaque premier dimanche du mois, l’association des Guides Nature organise une visite guidée de la Réserve Naturelle Nationale du Platier d’Oye.

Audruicq, la culturelle

« Adam rêve », c’est l’histoire du petit Adam, arrivé dans sa nouvelle école depuis 7 mois… Au lieu d’écouter l’instit’, le jeune écolier s’en va rejoindre les fonds marins, peuplés de mérous et de requins… Son ami Elizaur, la tisane de la maîtresse et le défi de Dina parviendront-ils à le ramener à la réalité ?

Mercredi 25 octobre, à 16h, à la médiathèque Albert-Doublet, dès 8 ans, environ 50 min. Gratuit, sur réservation au : 03 21 00 83 83.

Regards d’Audruicq

VIVIEN MICHEL

Plus de 1 000 montures de marque vous attendent dans la boutique de Vivien Michel, opticien depuis 12 ans et spécialiste de l’enfant et du sport à la vue. Le professionnel, passionné par le confort de ses clients, propose des bilans visuels gratuits, s’entoure des meilleurs verriers français (Essilor, des progressifs Varilux…), propose des services comme l’entretien de la monture par nettoyage ultrason, des réparations, mais également la 2e paire à 1 euro… Les lunettes vous incommodent ? Vivien Michel vous propose des lentilles de contact.

142, place du Général-de-Gaulle à Audruicq, 03 21 85 72 99, regards.audruicq@orange.fr

Tu tires et tu plonges

Depuis cette rentrée, plusieurs terrains de pétanque homologués pour la compétition sont à la disposition des boulistes. La piscine intercommunale propose quant à elle des cours d’aquagym, d’aquabike…

Le plus beau

Marché de France

Le marché d’Audruicq a été élu « Plus beau marché des Hautsde-France » et 4e « Plus beau Marché de France 2019 », par TF1. L’un des plus grands marchés de la région se déroule chaque mercredi matin sur la Place du Général-de-Gaulle. Une centaine de vendeurs (traiteurs, fromagers, produits du terroir…) sont réunis. La Place des Marronniers est occupée par des poules, coqs, poussins et lapins.

DYL Coiffure

Grâce à son savoir-faire en morphologie, Vanessa Rommelaère, épaulée par son équipe de coiffeuses, vous proposera la coupe, le soin et la couleur qui vous correspondent vraiment. Chez Dyl Coiffure, femmes, hommes et enfants bénéficient d’un service de qualité. Les hommes peuvent y faire soigneusement tailler et entretenir leur barbe, et depuis le printemps, une nouvelle annexe reçoit les personnes malades du cancer ou aux besoins spécifiques souhaitant bénéficier de prothèse ou de complément capillaire. Discrétion garantie !

258, route de Zutkerque à Audruicq

Dyl Coiffure

©CPETI région Audruicq Oye-Plage

©CPETI région Audruicq Oye-Plage

Le welsh et le Nord Pas-de-Calais :

QUAND L’HISTOIRE A DU BON !

Flingueur de régime ou étape gourmande incontournable quand on séjourne dans les Hauts-de-France, le Welsh a ceci d’original qu’il ne laisse personne indifférent. Et ça fait des siècles que ça dure !

Si on ne sait pas exactement à quelle date le welsh est arrivé en France, plat réputé dans le Pas-de-Calais et le Nord, la plus ancienne attestation remonterait au XVIe siècle. Cette recette aurait été créée en France lors du siège de Boulogne en 1544, alors qu’une garnison galloise se trouvait positionnée au mont Lambert à Baincthun. C’est en tout cas une anecdote que revendique la commune : « Henri VIII d’Angleterre et ses vingt-cinq mille soldats n’avaient pas forcément prévu que les Boulonnais leurs opposeraient trois mois de résistance et que les vivres viendraient rapidement à

manquer. Ce fut le cas d’une garnison galloise installée sur le Boulemberg (Mont Lambert), dominant la cité. Leurs besaces ne contenaient plus que quelques restes de fromage de vache du Somerset, provenant de la ville de Cheddar, et de pain rassis. Ils eurent l’idée de faire fondre ce fromage jaune pâle en le mélangeant à un peu de bière et de le faire couler sur un peu de pain. Il faut croire qu’en plus de les rassasier, le welsh leur a donné la vaillance nécessaire pour prendre la cité boulonnaise qui demeura anglaise pendant 6 ans. » (extrait de la revue Repor’terre d’Opale n°2).

©Elora Waguet-Nord Littoral

Du pain, du fromage et de la bière

L’ingrédient clé du welsh, c’est donc le cheddar. En France il est souvent de couleur orange à cause de l’ajout d’un colorant naturel obtenu grâce au fruit du roucouyer, un arbuste d’Amérique tropicale, dont la couleur varie du jaune au rouge. Cette pratique est une forme de protection douanière instaurée il y a plusieurs siècles afin de ne pas confondre le cheddar du nord avec le cheddar original anglais. Cheddar est le nom d’un village anglais dans le Somerset, au sudouest de l’Angleterre. À la limite du village se trouvent des gorges et c’est dans les grottes des alentours que les producteurs ont trouvé les conditions idéales pour la maturation du cheddar. Ce fromage est produit depuis au moins le XIIe siècle. Sa couleur naturelle est jaune-pâle voire blanche.  Autre ingrédient du welsh, il y a le pain grillé et évidemment la bière. Elle sera brune de préférence, en référence à la bière galloise d’origine. Au fil du temps, en France on a ajouté une tranche de jambon et un œuf au plat. C’est un plat qui tient au corps, normal vu ses origines ! Comptez en moyenne 400 calories par welsh.

Installés depuis plusieurs décennies sur le dunkerquois les 3 Brasseurs ont inscrit dans leurs gazettes le Welsh comme plat phare. 1600 sont préparés chaque mois avec la bière ambrée artisanale brassée sur place.

Découvrez les délices du Welsh sous trois formes uniques dans notre restaurant. Chaleureux et réconfortants, ils ont depuis longtemps conquis le cœur et les papilles de nos clients.

A l’occasion de la sortie de notre nouvelle gazette, le Welsh se réinvente pour satisfaire toutes les préférences. Que vous soyez adepte des saveurs traditionnelles avec le Welsh 3 Brasseurs, un explorateur gourmet avec le Welshbourgeois ou un amoureux des plats originaux avec la dernière version surprise nos Welsh sauront combler votre appétit et votre curiosité.

Nos clients viennent et reviennent pour découvrir nos choix de Welsh accompagnés de bières brassées sur place.

LE SAVIEZ-VOUS

Welsh rabbit ou welsh rarebit ?

Il peut arriver que vous tombiez sur cette appellation à la lecture d’un menu. Mais que vient faire le lapin (rabbit en anglais) dans cette recette à base de fromage… L’explication résiderait dans le fait qu’à l’époque de la création du welsh, les Anglais raillaient souvent leurs voisins gallois en soutenant l’idée qu’ils ne savaient pas chasser le lapin et qu’ils étaient obligés de se rabattre sur le fromage pour se nourrir.

Dunkerque

3 Brasseurs Dunkerque Pôle Marine

Rue des Fusiliers Marins

59140 Dunkerque 03-28-59-60-60

contact@3brasseursdk.fr

©Pixabay

©Pexel

Le cheddar du Nord

Cheddar, village anglais dans le Somerset

Découvrez la bière au welsh

Le 31 octobre, la fête d’Halloween sera arrosée à la bière au Welsh. Une recette originale développée par la brasserie

Chromatique à Saint-Léonard

Pour créer cette bière au goût pour le moins insolite née du courant des bières kraft, trois jeunes brasseurs, Pierre, Lucien et Thomas, ont repris les marqueurs du welsh : du malt fumé qui rappelle le goût du jambon, et des graines de moutarde. Ces ingrédients confèrent à leur brassin une couleur orangée naturelle, la couleur étendard du welsh. La bière a été baptisée la Welsh Coast ou la 8.7, c’est selon. Cette bière ayant été fabriquée en édition limitée, la brasserie Chromatique en proposera une nouvelle cuvée à la dégustation fin octobre pour célébrer Halloween. La brasserie Chromatique se veut un lieu de convivialité mais aussi de partage des connaissances. Pierre et Thomas qui viennent d’un tout autre milieu ont tout appris du métier au contact de Lucien, le créatif de la bande. Ce dernier n’étant jamais à court d’idées a déjà travaillé plusieurs arômes, dont les algues, les agrumes, etc. Aujourd’hui, les garçons font partager leur nouvelle passion à leur clientèle, en organisant des ateliers brassage.

FUTURE CITÉ DE LA BIÈRE :

LE PROJET SE JOUE ENTRE BAILLEUL ET PONT-À-MARCQ

En septembre les deux projets affinés seront présentés au Conseil régional des Hauts-deFrance. La décision sera dévoilée en octobre.

Les deux projets en lice sont des reconversions de sites : l’ancien site Agfa à Pont-à-Marcq et l’ancien site Nordlys à Bailleul. À Pont-à-Marcq dans la commune de Pévèle Carembault, il s’agit de proposer pour le visiteur un séjour de trois ou quatre jours sur un ancien site de 17 hectares dont 7 500 m² seraient consacrés à la cité de la bière. Le projet propose une expérience immersive, conviviale

et plaisante autour de la bière et de sa production. La zone de développement économique attenante pourrait être construite pour 2028 avec un aménagement également des 9 500 m² restants en extérieur. Le projet bailleulois a aussi dans l’idée de présenter une expérience immersive pour le visiteur. Des expositions mais aussi de la restauration, une représentation de la filière et un laboratoire à visiter. Ce projet chiffré à 20 millions d’euros, pourrait sortir de terre à l’horizon 2025 notamment parce que la mairie est déjà propriétaire des lieux. Il accueillerait 160 000 visiteurs par an.

©Raphaëlle Delaporte Brasserie Chromatique

©Photo tirée de la video de présentation de la CCFI

T&Co! Le welsh

proposé par le restaurant « LE CAROUSSEL » À BAILLEUL

Ingrédients : 120 grammes de cheddar, de la bière blonde, de la moutarde, du pain tranché, du jambon fumé, un œuf, une saucisse de Francfort, des frites Pour un ramequin de taille moyenne (environ 15 cm)

Recette :

Déposer une tranche de pain recouverte de moutarde et imbibée de bière blonde (Christophe utilise de la Leffe) dans le fond du ramequin.

Ajouter une tranche de jambon fumé pliée en deux. Faire fondre le cheddar préalablement râpé avec de la bière. Une fois l’obtention d’un mélange homogène, recouvrir le ramequin avec le fromage fondu.

Ajouter une saucisse de Francfort. Enfourner à 200°C.

Pendant la cuisson, faire cuire un œuf au plat. Sortir le plat du four lorsqu’il est légèrement gratiné et qu’il fait de petites bulles (la cuisson est primordiale !).

Servir avec des frites fraîches (Christophe les fait cuire au gras de bœuf).

Pour 1 personne

Préparation : 15 minutes

Cuisson : 5-6 minutes

Le Caroussel, dans le Gault & Millau édition 2024 ! « Cette reconnaissance récompense notre travail autour des produits frais et nos incalculables heures passées en cuisine pour le plaisir de nos clients. La satisfaction de nos clients est pour Alex, mon acolyte en salle, et moi-même, notre principale motivation. »

Christophe Cottigny, chef du Caroussel.

Le Caroussel 407, rue de Lille à Bailleul, 03 28 50 05 30. Ouvert tous les midis sauf le mercredi, et les vendredis et samedis soirs. Victime de son succès, Le Caroussel vous conseille de réserver votre table, surtout pour les week-ends. Terrasse avec vue sur les monts de Lille.

« Avec la coquille Saint-Jacques, en cuisine on ose tout ! »

Yannick Margollé, chef exécutif du restaurant Les Pêcheurs d’Étaples et de la brasserie Planète Océan nous explique comment sublimer ce noble mollusque qui s’offre à toutes les associations de saveurs.

Une chair fine et délicate, tendre en bouche. Un goût de noisette évidemment, associé à un léger goût iodé... Combinée à différentes saveurs et textures, la coquille Saint-Jacques est toujours savoureuse et très appréciée des gourmets.

Yannick Margollé, chef exécutif des restaurants de la CME (Coopérative Maritime Étaploise) travaille ce produit avec passion depuis de nombreuses années. Il estime pourtant qu’il est loin d’avoir fait le tour de toutes les saveurs qui peuvent lui être associées. Avec ses seconds de cuisine, il y va « au feeling » comme il aime à le dire : « Avec la Saint-Jacques, on ose. On cherche vraiment à inventer des recettes. La noix de Saint-Jacques absorbe toutes les saveurs, et les combinaisons de goûts sont illimitées, aussi bien sucrées que salées.» La Saint-Jacques au chocolat par

exemple, ils ont essayé : « Et ça matche ! » s’exclame le chef. Et les saveurs s’égrainent : « La Saint-Jacques à l’escargot ; associée à la cuisse de grenouille ou encore avec une bonne polenta crémeuse... » Pour ce début de saison, le chef a planché sur une recette de Saint-Jacques pôélée et accompagnée de Kasha (céréales à la farine de sarrazin torréfié) et d’une mousse aux cèpes : « un délice ! »

Chaque semaine, Yannick Margollé propose une nouvelle recette à découvrir au restaurant semigastronomique Les Pêcheurs d’É taples : « Elle est inscrite au tableau et n’est pas à la carte. Il ne faut donc pas la manquer. » À la brasserie Planète Océan, on vous proposera également de la Saint-Jacques pôélée, plus simple en association de goûts mais tout aussi savoureuse. Vous y trouverez aussi le fameux Fish and

chips préparé avec du dos de cabillaud de nos côtes et la fameuse entrée signature du Planète Océan : la tatin de hareng au jus corsé au kipper. « C’est fort en goût mais vraiment délicieux, assure le chef. Les clients apprécient beaucoup cette recette. »

Savourez la coquille d’octobre à mai

La pêche, de la coquille Saint-Jacques, très réglementée en France, se déroule d’octobre à mai. C’est donc le bon

moment pour se régaler de sa noix et de son corail en testant les recettes proposées aux Pêcheurs d’Étaples. La CME est un groupement de pêcheurs. Leur flotte pêche la coquille en Manche en début de saison, puis en baie de Seine et retour en Manche en fin de saison. Les restaurants du groupe ont donc accès au produit pendant toute la période de pêche et vous proposent de le déguster de mille façons, toujours au meilleur prix.

ST-JACQUES, RISOTTO NOIR, GELÉE PERLÉ DE GROSEILLE

Pour 4 personnes

12 noix de Saint-Jacques

Saumure 10% (250 g eau + 30 g sel)

• Préparation des noix de St-Jacques

Retirer le nerf des Saint-Jacques et les mettre en saumure dans la préparation eau et sel pendant 15 minutes. Les sortir et les éponger. Les marquer dans un beurre chaud et réserver.

• Préparation Risotto

100 g de riz, 25 g oignons, 25 g de vin blanc, 200 ml de fumet de poissons, 70 g de crème, 25 g de beurre, 15 g d’encre de seiche.

Faire suer au beurre les oignons ciselés finement, ajouter le riz , nacrer. Déglacer au vin blanc puis mouiller au fumet de poissons en plusieurs fois.

Terminer à la crème puis incorporer l’encre de seiche.

• Gelée au perlé de groseille

300 ml de perlé de groseille, 2 feuilles de gélatine Faire réduire de moitié le perlé de groseille puis incorporer la gélatine et laisser refroidir. Mettre en burette

• Dressage

Régénérer les St-Jacques dans un four à 120 degrés, et remettre à température le risotto. Cerclez le risotto. Disposez les St-Jacques et assaisonner de gelée de groseille.

Aux Pêcheurs d’Étaples

Poissonnerie-traiteur

3, boulevard de l’Impératrice à Étaples-sur-Mer

03 21 94 69 99 - auxpecheursdetaples.fr

Ouvert du lundi au dimanche midi

Quai de la Canche à Étaples-sur-Mer

03 21 09 42 92 - Planeteocean.fr

Ouvert du mardi au lundi midi

Planète Océan

T&Co! GASTRONOMIE 1er ChampionnatDU MONDE DE LA FRITE À ARRAS

La frite fraîche maison, produit culinaire emblématique du Nord de la France, sera très bientôt une invitée de marque sur les terres arrageoises. Le 7 octobre prochain, Arras va en effet accueillir le premier Championnat du Monde de la Frite !

Battles entre professionnels de la restauration ou experts amateurs, animations et dégustations croustillantes, bonne humeur et gourmandise seront au programme. Parmi les 70 à 80 dossiers déposés, il a fallu sélectionner huit candidats de chaque catégorie, venant des quatre coins du monde : Belgique, Japon, Angleterre, Canada, Thaïlande et Allemagne !

Sur la Grand Place d’Arras, les candidats pourront s’affronter au sein de différentes catégories : la frite familiale, la frite authentique, la frite créative… autant de façons de sublimer la frite fraîche, sous les yeux des spectateurs. Ces « passionnés de frites » devront venir avec leurs propres pommes de terre et huiles. Ils seront départagés par un jury selon une grille de notation précise : le visuel, le goût, la texture et… un discours. Chacun aura cinq minutes pour présenter sa création ! À savoir que pour la catégorie frite authentique, les candidats sont obligés de cuire exactement comme dans leur pays. Et que serait un bon cornet de frites sans une délicieuse sauce pour l’accompagner ? Une catégorie réservée aux professionnels de la restauration leur permettra de laisser exprimer leur inventivité pour concocter la meilleure sauce.

Un jury composé de professionnels et d’amoureux de la frite viendra ensuite rendre son verdict. Le 7 octobre, sur la Grand Place d’Arras.

Les Hauts-de-France : une région de gastronomie

En 2023, la région Hauts-de-France a été officiellement labellisée Région européenne de la gastronomie. Ce label est le résultat d’une démarche collective portée par la Région Hauts-de-France et le Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence Tourisme et Innovation (CMQeTI), et développée avec les ambassadeurs : chefs, producteurs, artisans, collectivités, entreprises, etc. Alexandre Gauthier, chef emblématique du restaurant La Grenouillère (2 étoiles

au guide Michelin) en est le parrain. « Nous sommes la première et la seule région de France à laquelle est décernée cette distinction qui valorise notre identité, ainsi que nos valeurs unanimement reconnues de partage et de convivialité », expliquait Xavier-Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, lors de la remise du label en début d’année.

Ce label a été décroché dans l’objectif de développer le tourisme et l’attractivité des Hauts-de-France, à travers une année rythmée par des événements uniques, populaires et fédérateurs. Ces rendez-vous continuent jusqu’à la fin de l’année.

Retrouvez-les sur le site gastronomy.hautsdefrance.fr

L’Avenir de l’Artois Arras

Jean-Paul Dambrine et Marie-Laure Fréchet, tous deux membres de la Confrérie de la frite fraîche maison, seront aussi membres du jury du Championnat.

Du vin blanc, LOCAL ET BIENTÔT BIO

À Maresquel-Ecquemicourt, Jean-Charles Dubreucq et sa famille exploitent depuis trois ans une parcelle de vigne pour la production d’un chardonnay blanc. Les prémices d’une production de vin dans les Hauts-de-France chapeautée par Ternovéo et commercialisée sous la marque «Les 130».

Il y a trois ans, Jean-Charles Dubreucq, exploitant agricole à Maresquel depuis 1992, se lançait dans un nouveau défi : produire du vin. L’agriculteur a maintenant une nouvelle corde à son arc avec la culture de 8 700 pieds de vigne plantés en mai 2020. Après deux années nécessaires pour mettre en route la culture, il a pu faire une première vendange en octobre 2022.

Une vraie découverte pour lui et sa famille qui participe très activement à la récolte des grappes. Leur première production de vin a été très satisfaisante puisqu’en première vendange, on espère 30% de rendement sur la globalité du terrain, alors que la famille a pu récolter pas moins du double. Une fois transformée en jus puis en vin, leur première vendange a permis d’obtenir 4 800 litres.

Les Hauts-de-France, terre de vin

Même si la production de vin dans la région arrive tardivement par rapport à d’autres régions françaises, sa qualité n’en est pas pour autant moindre. Bien au contraire ! Le réchauffement climatique en est la principale raison. Il fallait juste oser démarrer une culture qui n’est pas coutumière dans notre région. Les sols, ensuite, sont plutôt propices à la production du chardonnay blanc : « Pour planter, on a fait une analyse de sol. Il est argileux avec un fond calcaire avec la particularité d’avoir 30 à 40% de silex. C’est vraiment une terre dure que la vigne apprécie », analyse JeanCharles Dubreucq.

Investissements humain et financier

Prendre la décision de produire du vin ne s’invente pas et ne se fait pas sans investissements autant financiers qu’en temps. « Ce projet est d’abord l’occasion de créer une diversification agricole car les céréales ce n’est plus ce que c’était », confie Jean-Charles Dubreucq. C’est aussi un gros investissement car pour planter un hectare de vignes, il faut compter au moins 50 000 euros. Sans oublier l’investissement temps: « Tous les ans en termes de main-d’œuvre, il faut compter 400 à 500 heures de travail. » Toutes ces heures ne sont pas étalées sur une année mais bien sur un temps précis de seulement quelques jours. Le raisin est ensuite livré et traité au Chais de Ternovéo à Dompierre-Becquincourt dans la Somme et le vin est vendu la marque « Les 130 ».

Des vins locaux chez les locaux

Près d’un an après les premières récoltes, le vin est à découvrir chez les commerçants et restaurateurs locaux. Les vins sont bien-sûr disponibles au chai à

Dompierre-Becquincourt, chez les cavistes du coin et dans des caves sur Abbeville ou Saint-Omer et enfin dans les magasins de vente directe des produits agricoles.

Vers une production biologique

Il faut trois ans pour réussir la conversion d’une culture en mode bio et Jean-Charles Dubreucq ambitionne déjà de proposer un vin 100 % bio dès 2024. Ce travail de transition impose une manière de production plus stricte et précise où la nature est respectée mais aussi où elle peut vivre librement : « Sur la parcelle de vigne, on laisse pousser la flore naturelle et on l’entretient. On tond, on n’a pas droit au désherbant et on fait quelques traitements biologiques pour soigner la vigne, qu’elle soit en bonne santé et qu’elle nous donne du bon raisin », conclut-t-il.

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Agenda

Les foires aux vins dans les Hauts-de-France :

• Arras, salon Les Vins de Terroir et Produits Régionaux d’Arras à la salle Artois expo, du 3 au 5 novembre.

• Dunkerque, salon du vin et de la bière, au Kursaal de Dunkerque, organisé par l’association des Chevaliers du XXe Siècle. Du 27 au 30 octobre.

• Seclin, salon Vins nature en Nord au Carré du Hélin, les 11 et 12 novembre.

• Lille, Salon des vins des vignerons indépendants au Parc des expositions, du 17 au 20 novembre.

• Calais, Salon des Vignerons au forum Gambetta, les 2, 3 et 4 février 2024. 16e édition.

• Condette, Foire aux vins et aux fromages au château d’Hardelot, rue de la Source, du 7 au 10 avril. 35e  édition.

©Groupe Nord Littoral

Comme deux collègues de Maresquel-Ecquemicourt et de Gouy-SaintAndré, Antoine Bollart de Cavron-Saint-Martin, s’est lancé dans la production vinicole avec du vin blanc : le chardonnay.

La Flandre, TERRE D’AVENIR POUR LE VIN

Au cours des deux dernières années, des agriculteurs ont installé des vignes sur leur parcelle agricole. Cette décision est le fruit d’une réflexion mûrie sur une future culture florissante.

Antoine Clenet, de la ferme La Casseline à Cassel, a, quant à lui, planté ses premiers pieds à l’entrée de Cassel. Même si sa production ne comptera que 1 300 pieds sur 0,5 ha, il n’en reste pas moins ambitieux. « C’est une petite exploitation, car l’essentiel de ma production n’est pas le vin, confirme-t-il. J’avais toujours eu envie d’avoir une vigne, puis je me suis lancé finalement en 2022. Mais quand je suis arrivé dans la région, on m’a dit que la région était trop humide. »

Pour limiter les grandes variations de températures induites par le dérèglement climatique, il faut savoir s’adapter. Antoine Clenet par exemple, a opté pour l’agroforesterie sur sa parcelle de vignoble. « C’est-àdire que je cultive des vignes avec des arbres entre chaque pied, traduit le cultivateur. »

L’enjeu de ce mode de production : apporter à la vigne tous les éléments dont elle a besoin, quelle que soit la saison. « Les arbres permettent de pomper l’excès d’eau en hiver, alors qu’en été, l’arbre peut en libérer pour alimenter les autres végétaux. »

Depuis 2022, les paysages de Flandre intérieure présentent de nouvelles curiosités sur les hauteurs de plusieurs de ses monts : des vignobles. L’idée, qui paraissait insensée dans un territoire où la culture du houblon reste indémodable, a germé dans l’esprit de deux cultivateurs qui se sont lancé un pari : produire du vin au pays de la bière. Dans le Nord de la France les conditions climatiques ont évolué et les caractéristiques géologiques du sol de Flandre sont propices à la culture du vin.

À Saint-Jans Cappel, Charles-Antoine Simoen a planté ses premiers pieds de vigne sur les hauteurs du mont Noir. « On voit qu’en Belgique, la production de vins fonctionne. Donc pourquoi pas nous ?, s’interroget-il. Pour moi, c’est aussi une passion car j’aime le vin et en termes de méthode de travail, la culture du vin ressemble à celle de l’arboriculture », reprend le cultivateur, qui produit également des pommes. Au total, sa future parcelle comptera 10 000 pieds, sur près de 2,5 ha. Son futur cépage : un vin blanc chardonnay.

Le pari de l’avenir

Les deux agriculteurs ne s’en cachent pas, se lancer dans la création d’un vignoble est ambitieux. « Je ne suis pas très vieux, mais aujourd’hui je plante pour mes enfants, explique Charles-Antoine Simoen. Je sais que sur les premières années, je ne vais quasiment rien produire car il faut laisser le temps aux plants de développer des racines importantes. La culture de la vigne est un investissement sur le long terme, sur lequel on ne pourra pas trop se rémunérer. » Derrière ce projet, les deux agriculteurs espèrent pouvoir se lancer dans la vinification et ainsi, proposer leurs premiers produits dans les années à venir. « J’espère produire mes premières bouteilles de vin blanc en 2025, reprend Charles Antoine. Mais d’ici là, je dois aussi apprendre à connaître la filière et les manières de produire du vin, dont la vinification. » Car après la plantation du vignoble, c’est tout le processus de fabrication du vin qu’il faudra maîtriser. Patience.

©Groupe Nord Littoral

LE VIN BELGE, UN SECTEUR EN EXPANSION DEPUIS QUINZE ANS

« Il y a quinze ans, il n’y avait presque rien ! On ne comptait que 70 hectares de vignes dans tout le pays », s’enthousiasme José Lemahieu, président de l’ASBL Vintage Heuvelland, une association belge de 20 vignerons du Westhoek, dont 17 résident à Heuvelland. Aujourd’hui, 800 ha sont cultivés en vignes en Belgique, dont 60 ha dans le Heuvelland. La question ne se pose plus, le terroir belge est propice à la culture du vin. En dix ans, le vignoble a connu une croissance exponentielle et les vignes sont dix fois plus nombreuses en 2023. La terre est pauvre, sableuse et argileuse et marquée par un très bon drainage grâce au grès de fer présent dans le sol. Le grès emmagasine la chaleur pendant la journée et, le soir, crée un microclimat favorable à la stimulation de la maturation du raisin. Les vents, à leur tour, sèchent la vigne et la protègent de l’humidité, responsable du mildiou. Les besoins en produits phytosanitaires sont donc moindres. Autre atout : la

proximité avec la mer du Nord. Moins de chaleur en été et moins de gel en hiver sont à signaler. C’est ainsi que les vignerons belges font pousser des cépages très différents, du pinot noir au pinot rouge en passant par le Regent, le Chardonnay et le Pinot meunier. Et la terre de la Flandre française n’est pas très différente de la terre de la Flandre belge.

©Indicateur des Flandres

Le vigneron Jan Staelens-Haezebrouck a planté un hectare de vignes près de Nieuwkerke.

ÉCO-MOBILITÉ

L’ÉLECTRIQUE versus l’hybride

D’un côté il y a les véhicules hybrides qui tentent le compromis entre l’électrique et le thermique, et de l’autre les véhicules 100% électriques. Pour faire le bon choix, il convient d’analyser ses véritables besoins.

La première question à se poser sera : suis-je un grand ou un petit rouleur ? Cette donnée est en effet essentielle et revient à analyser sa consommation de carburant et/ou d’électricité. Pour les petits rouleurs, ceux qui font moins de 10 000 km à l’année et très peu de longues distances, plusieurs solutions sont à envisager.

Hybride classique ou électrique, quelle voiture pour les citadins ?

Une voiture hybride classique fonctionne avec deux types de motorisation : un moteur thermique couplé à un moteur électrique. Ce dernier est doté d’une batterie auto à faible autonomie, qui se met en fonction au moment des phases

de démarrage et de propulsion du véhicule, jusqu’à une vitesse maximale de 50 km/h. Au-delà de cette vitesse, c’est le bloc thermique qui prend le relais. Cette technologie est principalement adaptée à des déplacements citadins, avec ses nombreuses phases d’accélération et de freinage. La batterie se recharge à chaque freinage. Le point très positif, c’est que la technologie hybride est maîtrisée depuis plusieurs décennies déjà. Toyota a en effet sorti sa première Prius il y a un quart de siècle. L’efficacité énergétique a été prouvée, l’utilisation de la batterie électrique permettant de réduire efficacement les émissions de CO2. La voiture électrique l’emportera sans doute d’une longueur sur l’hybride pour une raison principale : le poids du véhicule. Un véhicule hybride pèsera en effet souvent

©Nissan

T&Co! ÉCO-MOBILITÉ

plus lourd qu’un véhicule électrique à cause du poids de son moteur thermique, couplé au port d’une batterie électrique, plus le poids du carburant embarqué. En résumé, on peut conclure que si vous roulez uniquement en mode citadin, la voiture électrique l’emportera haut la main.

L’hybride rechargeable, la bonne solution si je roule en milieu mixte ? Par définition, un véhicule hybride rechargeable est un véhicule équipé d’un moteur thermique, d’un moteur électrique et d’une batterie permettant de parcourir 50 à 70 km en 100 % électrique (pour la plupart des modèles récents), c’est-à-dire sans consommer de carburant. Le démarrage est 100 % en mode électrique, la batterie s’alimente lors des phases de freinage et d’accélération. Elle peut être rechargée à la maison et sur une borne de recharge publique.

Pierre qui roule n’amasse pas mousse…

Le bémol réside dans une mauvaise utilisation des véhicules hybrides rechargeables. Les spécialistes ont en effet pu observer que le mode électrique est utilisé pour moins de 40 % des kilomètres parcourus. Ainsi, si en majorité vos trajets quotidiens font 30 à 40 km voire moins, vous allez rouler en électrique tout le temps, avec une batterie rechargée régulièrement. Et

pour des trajets plus longs mais aussi plus épisodiques, vous passerez en mode thermique. Dans ce type de configuration, le véhicule hybride rechargeable est tout indiqué. Mais quid des gros rouleurs ? À ce stade, vous aurez compris que plus vous roulez plus vous resterez en mode thermique. L’autonomie de la batterie n’étant pas suffisante pour les longues distances, à part en ville, les gros rouleurs au quotidien ne seront quasiment jamais en mode électrique. Par ailleurs, vous roulez avec 150 à 200 kg de poids de batterie en supplément, ce qui va alourdir considérablement votre véhicule, donc votre consommation de carburant.

Et la place de l’électrique alors ?

Selon des chiffres de l’Association des constructeurs européens (ACEA) parus le mercredi 19 juillet 2023, les ventes de voitures électriques sont passées de 10,7 à 15,1 % de parts de marché en un an en Europe. Elles ont notamment explosé aux Pays-Bas, en Allemagne, en France ou en Belgique. Sa capacité à moins polluer qu’une voiture thermique fait d’elle la grande favorite. En effet, sur une durée moyenne de vie, un véhicule électrique va émettre 65 % de CO2 en moins que son équivalent thermique. La question de la pollution existe quand même et réside

surtout dans la composition des batteries (lithium, cobalt…) et les endroits où elles sont fabriquées. La plupart sont encore fabriquées en Chine, avant d’être livrées sur les sites d’assemblage des véhicules, un peu partout dans le monde. Mais, si ces dernières sont fabriquées dans des pays à production d’électricité décarbonée, le ratio de pollution s’abaisse automatiquement. Rappelons à cet effet qu’une usine de production de batteries pour voitures électriques va être installée en 2025 à Dunkerque, la 4e dans la région des Hautsde-France.

L’électrique que pour les citadins ?

La distance pouvant être parcourue par une voiture électrique, sans recharge, est souvent une source d’inquiétude. Mais saviez-vous que 80 % des Français parcourent moins de 50 km par jour ? Dans ces conditions, la voiture électrique peut en effet être conseillée aux citadins. Les constructeurs ont su développer des segments haut de gamme répondant au respect des enjeux écologiques et à la question de l’autonomie sur les longues distances. Plusieurs questions restent notamment à débattre : le prix à l’achat en neuf des véhicules électriques, le nombre de bornes de recharge et la compatibilité des bornes avec tous les véhicules, et enfin, la question du coût de l’énergie.

• Le site jechangemavoiture.gouv.fr permet de calculer les économies que l’on peut réaliser en remplaçant son véhicule actuel par un véhicule plus propre (voiture électrique ou hybride notamment). Il permet de faire le point sur les usages avec une simulation des coûts d’utilisation, et liste les différentes aides existantes.

• L’assurance auto au kilomètre permet aux petits rouleurs de payer une cotisation annuelle d’assurance auto en fonction du nombre de kilomètres réellement parcourus.

Deux formules :

- Le forfait kilométrique, généralement compris entre 4 000 et 20 000 kilomètres.

- Au kilomètre près ou « Pay As You Drive » : vous vous acquittez chaque mois de votre cotisation d’assurance voiture en fonction du nombre de kilomètres effectivement parcourus. Vous devrez transmettre un relevé mensuel des kilomètres parcourus à votre assureur.

T&Co! C’EST MON MÉTIER

Suzanne Plomb, RELIEURE D’ART

Installée au Village des métiers d’art de Desvres, Suzanne Plomb, formée à l’école Estienne à Paris travaille l’art de la reliure-dorure depuis quelques années.

C’est par le truchement des portes ouvertes que la jeune femme a découvert les dessous de ce métier millénaire : « Je faisais le tour des écoles d’art et cet univers peuplé d’outils, de machines et de papiers m’a séduite. » L’art de la reliure : assembler des cahiers imprimés ou manuscrits par couture est une manipulation qui existe depuis le Moyen Âge. Il a accompagné le développement des ouvrages écrits, pour les pérenniser, les protéger en les assemblant et en les couvrant d’une couverture, en cuir ou en carton.

Un savoir-faire transmissible

Il reste peu de relieurs en France. Beaucoup sont âgés, en passe de transmettre leur savoir à la jeune génération. Dans la région ils se comptent sur les doigts de la main. Ces professionnels travaillent en réseau, se tiennent informés des techniques qu’ils ont développées. Car la reliure est un art vivant, et chacun peut être le dépositaire d’une nouvelle couture ou façon de travailler une couverture. Depuis qu’elle a obtenu son diplôme et qu’elle s’est lancée en qualité d’auto-entrepreneure, Suzanne mesure le chemin parcouru et l’expérience acquise : « C’est un métier passion et comme dans tous les métiers d’art, il faut du temps pour maîtriser toutes les techniques. Plus les années passent et plus la confiance s’installe. Aujourd’hui l’expérience commence à parler. »

À 28 ans, Suzanne se sent désormais capable de s’attaquer à des tâches complexes comme la restauration d’ouvrages rares ou travailler sur les décors des couvertures.

Artisan et artiste

Le travail du relieur conjugue le patrimoine, la conservation et la création. Il travaille beaucoup avec les services d’archives, les bibliothèques, les mairies, mais aussi des particuliers qui veulent préserver des ouvrages personnels ou de collection.

« Il y a des normes de conservation précises pour les archives, la conservation des états-civils, des arrêtés et des délibérations par exemple, qui font que ce métier ne peut pas être automatisé », explique Suzanne. La jeune femme travaille également ses propres produits. Elle crée des carnets, des albums photos ou des marque-pages. Tous sont des objets uniques qui portent la patte de l’artiste, et qui sont autant d’œuvres d’art et d’idées cadeaux originales. Vous pourrez rencontrer Suzanne Plomb au salon des métiers d’art de Loos-en-Gohelle qui se tiendra du 30 septembre au 1er octobre et au village des Métiers d’art de Desvres, atelier 9.

C’EST MON MÉTIER

Estelle Delamaere RESTAURE LES TABLEAUX ABÎMÉS

Estelle Delamaere montre les coulisses de son métier régulièrement pour France 2 et l’émission Affaire Conclue. Elle nous explique son travail au quotidien.

C’est une nouvelle semaine qui commence dans son atelier à Hermelinghen. Estelle Delamaere s’attelle à la restauration d’une œuvre du XXe siècle. « Ce tableau était très encrassé. J’ai commencé par un nettoyage et par un dévernissage pour récupérer les couleurs originales et les détails… », décrit-elle. Avec beaucoup d’application, elle vient déposer quelques touches de peinture sur les mastics qui ont bouché les trous qui composaient la toile, abîmée par le temps. « Une fois les mastics posés, je fais les retouches. Je réalise des mélanges avec différents pigments pour retrouver les bonnes teintes originelles. »

Ces gestes, Estelle Delamaere les réalise tous les jours depuis qu’elle s’est lancée à son compte il y a 7 ans. Un travail qui au quotidien est toujours très différent, c’est ça qui est passionnant. Les tableaux à restaurer proviennent d’horizons divers : « Ce sont des associations, des professionnels ou des particuliers qui me les remettent. Je peux me retrouver avec des portraits, des paysages, des scènes religieuses… Au niveau du style, c’est aussi varié : du contemporain, du classique, de l’impressionnisme, des marines... Mais même deux tableaux de marine sont différents à travailler car ils n’ont pas le même support, pas les mêmes techniques, pas le même vécu. »

Plus de trous dans les tableaux

Ce que préfère la restauratrice d’art, ce sont les « tableaux bien abîmés, bien sales ! », pour une bonne raison : « J’adore voir l’avant/après. Je sais que ça va être propre et c’est satisfaisant. En plus, quand ils sont sales, je découvre des choses étonnantes quand je les nettoie. »

Le nettoyage, c’est la première étape de la restauration de la peinture. Le dévernissage suit pour redonner de la lumière au tableau qui est toujours un peu sombre et jaune à cause d’une mauvaise conservation. Les pires cas selon elle, ce sont les trous : « Il y en a parfois de très gros. Alors je viens placer une pièce de renfort au revers et peindre avec des vernis et des pigments pour

retrouver les couleurs qui correspondent à la peinture. » Une phase de test est réalisée sur le tableau « pour savoir si la peinture ne va pas l’abîmer. Je le fais sur les bords pour que ça ne se voie pas. » C’est au minimum 3 heures de travail… au maximum une centaine d’heures selon l’état des peintures.

Fragilité et détails

Estelle Delamaere est parfois confrontée à des difficultés : « Pour les plus petits tableaux par exemple, il faut que je sois plus précise car il y a souvent des mini-détails et c’est plus fragile. » Pour les grands, la difficulté est plutôt d’ordre logistique. Il faut que la restauratrice aille chez le client car les œuvres sont parfois difficilement déplaçables. L’âge des œuvres a également son importance. Certains ont une belle valeur financière, mais pas de quoi donner plus de pression à Estelle Delamaere. « Ce qui compte peutêtre le plus c’est la valeur sentimentale d’un tableau. On sait qu’on a entre les mains un objet qui compte pour les gens. La dernière fois, j’ai rendu un tableau à une dame qui avait les larmes aux yeux de le voir dans un nouvel état. C’est la plus belle des récompenses. »

© Nord

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sorties

DE SEPTEMBRE

JUSQU’AU 12 NOVEMBRE

GRAVELINES

Les gravures de Nicolas Eekman

L’artiste né à Bruxelles en 1889 a suivi des études d’architecture, tout en peignant et en sculptant. Au début des années 20, il s’installe en France où il poursuit son art qui donne la part belles aux passions de l’homme, l’amour, le travail, le songe… Défenseur de la figuration, ce graveur humaniste va à l’encontre des idées des avant-gardes et s’approche au fur et à mesure du réalisme fantastique. Au musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines, Château Arsenal, Place AlbertDenvers, 03 28 51 81 00. Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 14h à 17h30.

SAMEDI 30 SEPTEMBRE

Une histoire populaire

« Armentières pauvre mais fière » attribuée à Louis XIV a longtemps été la devise de la ville. Grâce à ce rendezvous, plongez-vous dans l’histoire populaire de la commune entre Lille et la Flandre.

RDV au ReX Office de Tourisme de l’Armentiérois et des Weppes, 4 rue Robert-Schuman à Armentières. Réservation obligatoire au 03 61 76 21 85 ou sur accueil@rex-tourisme.com. De 14h30 à 16h30.

JUSQU’AU 31 OCTOBRE

BRUAY/LENS

Visites libres au Château d’Olhain

Le château fort en eaux offre aux visiteurs un plongeon dans le Moyen-âge. Promenez-vous le long des douves et visitez l’intérieur de ce joyau, et sa chapelle, son fournil, sa tour de guet…

Ouvert les dimanches et les jours fériés de 15h à 18h30. Château d’Olhain, rue Léo Lagrange à Fresnicourt-le-Dolmen. Tarifs : 6€ par adulte - Gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés d’un adulte. Pas de réservation au préalable. Infos tourisme-bethune-bruay.fr

Tendance charme design … DES CUISINES QUI VOUS RESSEMBLENT !

THÉÂTRE MONSIGNY

BOULOGNE-SUR-MER

A PARTIR DU 30 SEPT.2023

REVUE PATOISANTE

de Dominique POURRE et Sylvie DANGER

T&Co! SORTIES

DU 30 SEPT. AU 22 OCT.

BOULOGNE-SUR-MER

Ah rien d’carpin ! La revue patoisante Boulonnaise

Embarquez pour un tour d’horizon des principaux événements qui ont animé la ville de Boulognesur-Mer, fait parler ses élus et ses habitants. Le tout brillamment résumé dans des sketches hilarants, racontés en patois Boulonnais, écrits par Sylvie Danger et mis en chanson par Dominique Pourre.

Et, cerise sur le gâteau, la Revue retrouve son espace de jeu favori : la scène du théâtre Monsigny avec qui elle fait corps depuis près de 130 ans déjà. C’est qu’il en a vu passer des générations le théâtre Monsigny, des grands-mères qui ont emmené leur petits-fils à la Revue de Marvas, de Chguss et Jarett et de tant d’autres artistes qui ont façonné la Revue.

Sur scène, une douzaine de comédiens rodés à l’exercice sont à pied d’oeuvre pour vous faire pleurer de rire. Six danseurs et cinq musiciens les accompagnent pour vous proposer un spectacle de music-hall haut en couleurs, qui vous promet de belles tranches de rires.

Cette revue est aussi et surtout un formidable outil de transmission d’un patrimoine extrêmement riche : un langage, un savoir-être et une histoire qui ne demandent qu’à être partagés encore et toujours à travers les générations et c’est rin d’le dire !

Avec :

Jean-Pierre COPIN - Sylvie DANGER - Christine GOSSELIN

Evelyne JORDENS - Jocelyne MERLIN - Christian MEURDESOIF

Julia POPRAWA - Kenjy POURE - Dominique POURRE

Baptiste PRUVOST - Alain RAYNAUD - Valérie SAILLY - Jean-Claude WYART

Mise en scène : Dominique POURRE etPascal CHIVET

Chorégraphie : Valentin TAVERNIER - Orchestre : Steeve MELIN

Régie : l’équipe du Théâtre MONSIGNY

Prix des places : 35 €, 25 €, 15 € et 5 €

Groupes à partir de 30 pers. : 33 €, 23 €, 15 € et 5 €

Renseignements et locations :

Espace billetterie du Théâtre Monsigny

Au théâtre Monsigny du 30 septembre au 22 octobre. Première le samedi 30 septembre à 20h30. Dates et heures sur revueboulonnaise.fr.

www.revueboulonnaise.fr

avec le soutien de la Ville de Boulogne-sur-Mer La Revue Boulonnaise

Animaux fantastiques

Ils fascinent, intriguent, effraient… Le Louvre-Lens met en lumière ces dragons, phénix et autres licornes qui peuplent les films d’animations, les objets du quotidien et les œuvres d’art… Toutes ces créateurs ont cela en commun qu’elles revêtent un caractère ambigu que le musée exposera… Qui sont véritablement ces griffons ? Pourquoi l’homme a-t-il créé ces créatures ? « Animaux fantastiques », au Louvre-Lens, louvrelens.fr, fermé les mardis. Ouvert du mercredi au lundi de 10h à 18h. Fermeture des caisses à 17h15.

JUSQU’AU 5 NOVEMBRE FLANDRES

Conteurs en campagne

Des soirées thématiques autour du rock, des sciences, des femmes, et des concerts, des lectures et des spectacles pour tous les âges (il existe des spectacles à propos matures...) vous sont proposés dans des dizaines de communes par le festival qui fête cette année sa 31e édition.

Vendredi 29 septembre, à 19h30, salle Dehaine, Hélène Palardy et Voodoo Wild « Ô Janis » et concert Hendrix (+ de 14 ans)… Détail des spectacles et les coordonnées pour les réservations se trouvent sur foyersruraux5962.fr

« Conversation with Smaug », d’après une aquarelle originale de J. R. R. Tolkien pour The Hobbit, 1937 © The Tolkien Trust 1977. © Tissage Atelier A2 / Aubusson 2022 © Collection Cité internationale de la tapisserie / Photo Studio Nicolas Roge.

T&Co! SORTIES

LES 7 ET 8 OCTOBRE

Course de motos

Course de motos, quad et motos vintage sur sable. L’épreuve ouvrira, de nouveau, le Championnat de France des Sables 2023. Un rendez-vous sportif, qui à n’en pas douter, tiendra toutes ses promesses et assurera le spectacle avec ses manches sous format cross qui s’enchaineront tout le week-end sur la plage. Les 7 et 8 octobre sur la plage de Berck-sur-Mer

JUSQU’AU 15 DÉCEMBRE

Exposition : Boulogne sous le Second Empire

Les Archives Municipales vous racontent l’histoire de la ville de Boulogne sous le Second Empire, du coup d’état de 1840 à la débâcle de 1870. Cette exposition richement documentée retrace la vie à Boulogne pendant le règne de Napoléon III et la guerre contre la Prusse. L’exposition évoque en introduction la tentative de coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III – sur la plage de Boulogne en 1840, puis les élections de 1848 qui le portent au pouvoir. Elle aborde le développement urbain et architectural de la ville, son économie, sa société, et la place de Boulogne dans le contexte international, entre les nombreuses visites officielles qui eurent lieu durant cette époque et les conflits du Second Empire – campagnes coloniales, d’Italie, intervention au Mexique –qui affectèrent d’une manière ou d’une autre la population. Elle se conclut sur la façon dont Boulogne a traversé la guerre de 1870, peu étudiée à ce jour. Dans les locaux des Archives Municipales de Boulogne-sur-Mer, 11 rue de Bertinghen.

JUSQU’EN NOVEMBRE

CALAIS/LONGUENESSE

Salon de l’habitat

Besoin d’un regard expert sur le déroulé de vos travaux ?

Envie de nouvelles idées déco pour le séjour ? En quête d’un constructeur compétent et fiable ? Direction le salon de l’habitat de Calais (27e édition) le 30 septembre et le 1er octobre au forum Gambetta, et à Sceneo de Longuenesse les 4 et 5 novembre. Vous y rencontrerez des cuisinistes, des chauffagistes, des jardiniers, ainsi que des pros du secteur de la décoration, de la rénovation, de la construction et du financement. De 10h à 19h. Entrée gratuite. salonshabitat-coteo.fr

©Le Beach Cross de Berck -Touquet auto moto

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