NV #115 - février 2006

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Rinoçérôse #115 Février 2006

Saison 12 - Episode 6

Matthieu Boogaerts / Oshen Pauline Croze / Nux Vomica + Nouvelles, Concerts, Chroniques, Total Local, DVD, Forum...

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Edito

((( Distribution ))) «Nouvelle Vague» est distribué gratuitement sur 300 points de la région Sud-Est.

✉ BP 62 - 06142 VENCE cedex Téléphone 04 93 58 51 51 Fax 04 93 58 51 53 E-mail nouvelle-vague@wanadoo.fr Site www.nouvelle-vague.com ********************************************************** Directeur de la publication Philippe Perret Rédacteur en chef Philippe Perret Responsable communication et publicité David Bartoli Rédacteur Matthieu Bescond Ont collaboré à ce numéro Aboubacar Mbae, Alexandre Labourdette, Anaïs Vaillant, Aurélia Grégoire, Benjamin Brégeaut, Benjamin Videau, Céline Rastello, Christel Berard, Christophe Guilbert, Christophe Meade, Daniel Chauvet, David Jeanne, Delphine Oliva, Elise Pichelin, Emmanuel Truchet, Fabrice Le Querré, François Devred, Frédéric Delpui, Frédéric Perret, Guillaume Borgomano, Guillaume Martel, Ivan Phung, Jacques Lerognon, Jean-Baptiste Ferrière, Jean-Jacques Massé, Jean-Paul Boyer, Jean-Sébastien Zanchi, Jérémy Grozel, Jessica Van Den Torren, Laetitia Lluch, Laure Rivaud-Pearce, Loreleï Negro, Luis Villalba Mateos, Julie Baquet, Marc Chaix, Marc Di Rosa, Marie-Noëlle Ottavi, Maxime Soler, Micheline Perret, Mourad Rebbani, Nicolas Derrstroff, Olivier Kerdudo, Patricia Perret, Philippe Coté, Pierre Derensy, Pierre-Marie Gori, Raïsa Péricard, Raymond Serini, Sarah Tordjman, Simon Pégurier, Thibaud Vuille, Virginie Leurs, Virginie Ratto, Yann Cohignac, Alexandra Pasco, Françoise Morel.

Correspondants Thierry Arnaud / Cosmic Trip (Draguignan), Yan Guilleux / ACDC (Fréjus), Sylvain Besse / Tandem (Toulon), Eric Prenot / Zigoto Production (Drôme/Ardèche), Manu / Machination (Avignon).

Tirage 10 000 exemplaires (certifié par l’OJD 2004) Dépôt légal 1er trimestre 2006 N° ISSN 1266-8591 Maquette Patricia Perret & Philippe Perret Photo couverture X Impression Photoffset - ZI St Laurent du Var Régie publicitaire grands comptes Public Nouvelle Vague est édité par l’association La Plage.

«La rédaction ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.»

ALPES DE HAUTE PROVENCE (04) MANOSQUE : CAFÉ PROVISOIRE, ECOLE DPT DE MUSIQUE ET DANSE ALPES-MARITIMES (06) ANTIBES : DEAL MUSIC, AU BAR EN BIAIS, RAPSODIE, BIJ, MAISON DU TOURISME D'ANTIBES. / CAGNES SUR MER : GAME'S, OFFICE DE TOURISME, LE BIRDY, CENTRE CULTUREL, A CAPELLA, STUDIO MARYLIN. / CANNES : LYCÉE CARNOT, LYCÉE BRISTOL, LOGIS DES JEUNES DE PROVENCE, MIXAGE, FNAC, DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES, SUN7 CAFÉ, KONASS, PREMIUM SHOP, MADISON NUGGETS, CANNES JEUNESSE INFORMATION, THEATRE DE LA LICORNE, MJC PICAUD, MÉDIATHÈQUE, TWIGGY, LIME LIGHT RECORDS, BASSOMATIK, WORK MUSIC CONCEPT. / CANNES LA BOCCA : LASER QUEST. / GRASSE : AGORA FM, ESPACE CULTUREL ALTITUDE 500. / LA TRINITE : MÉDIATHÈQUE. / LE CANNET : RADIO AS 89.6 FM, ESPACE LASER. / CARROS : FORUM JACQUES PREVERT. / MANDELIEU : CULTURA/ NICE : EDHEC, DISCOTHÈQUE DE CAUCADE, FACULTÉ DES LETTRES, L'ARENE, ESPACE MAGNAN, FACULTÉ DE DROIT, HI HOTEL, MEP, FRANCE BLEU, VIRGIN MÉGASTORE, LES FICTIONAUTES, SONIC IMPORT, GATTI MUSIQUE, HIGH TECH, FNAC, SACEM, EUROPE 2, AKIRA, HIT IMPORT, LE BAGATELLE, LE JUNGLE ARTS, SB MUSIQUE, APOCALYPSE RECORDS, LE BIG BEN, LA BODÉGUITA DEL HAVANA, CENTRE INFO JEUNESSE, MAISON DES ASSOCIATIONS, SMARTIES, LE VOLUME, HELIOTROPE, LE BOOGALOO, STUDIO ARION, BIBLIOTHÈQUE LOUIS NUCÉRA, NOUVELLES, FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE, DISCOTHÈQUE ST-ROCH, CEDAC CIMIEZ, FACULTÉ DES SCIENCES, ESPACE INFO LOISIRS, NICE RADIO, RTL 2, CARS PHOCÉENS, BAR DES OISEAUX, TAPAS MOVIDA, LES DEUX FRÈRES, LE TEOCALI, L’AFTER, L'IDÉE HALLES, TOP US, GHOST HOUSE, L'ATELIER, BLUE WHALES, WATER BAR, OFFICE DU TOURISME, IUT, HARMONIA MUNDI, ADEM 06, UFCV, ESRA, MILLENIUM STUDIO, PIC, APP, LE HUBLOT, THÉTRE LINO VENTURA, BULLDOG PUB, LE STACCATO. / SAINT ANDRE DE LA ROCHE : POINT INFORMATIONS JEUNESSE, MEDIATHEQUE. / SAINT LAURENT DU VAR : CONSERVATOIRE MUNICIPAL,BIJ, LE PRIEURE, MARACUJA, MUSIC 3000, OFFICE DE TOURISME, JAZZ ROCK CAFÉ, IMAGE PUBLIQUE. / SAINT JEANNET : POINT JEUNES. / SAINT PAUL : LA BROUETTE / LA TRINITE : MÉDIATHÈQUE. / VALLAURIS : FIERRO MUSIC. / VENCE : BAR LE CLUB, LE PETIT CREUX, STUDIOS DU SOLEIL, MÉDIATHÈQUE MUNICIPALE, ACCUEIL EMPLOI, TRÉSOR PUBLIC, SERVICE JEUNESSE, MAIRIE DE VENCE, CENTRE CULTUREL, OFFICE DE TOURISME, CINÉMA CASINO, CAN MAN, LYCÉE DE VENCE, NICE-MATIN, NUITS DU SUD, LA GRIGNOTTE. / VILLENEUVE-LOUBET : SUN MUSIC. ARDÈCHE (07) AUBENAS : LIBINTER. / PRIVAS : ECOUTE. / ROMPON : ZIGOTO PRODUCTIONS. BOUCHES-DU-RHÔNE (13) AIX EN PROVENCE : CECDC, MJC PRÉVERT, NUGGETS, COMPACT CLUB, TROC'N'ROLL, LE FABULEUX VAISSEAU, LA FONDERIE, OFFICE DU TOURISME, DRAC P.A.C.A., ARCADE. / AUBAGNE : ESCALE ST MICHEL, LA BOITE A REPET. / CABRIES : MILONGA. / MARSEILLE : O'CD, BAR DE LA PLAINE, HÔTEL DE LA MUSIQUE, STUPEUR & TROMPETTE !, MICMAC, KALEIDOSCOPE, L'EXODUS, SABRE-TOOTH RECORDS, CRIJ, CITE DES ASSOCIATIONS, LA MACHINE A COUDRE, CITY ZEN CAFE, LE REVEIL, LE PELLE, OFFICE DE TOURISME, HARMONIA MUNDI, ESPACE CULTURE, FNAC, GIBERT JOSEPH, BIBLIOTHEQUE A VOCATION REGIONALE, CITÉ DE LA MUSIQUE, CENTRE DE DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE, LES DANAÏDES, CENTRAL MUSIC OCCASION, POLE INFO MUSIQUE / AGESCA, LA MESON, DOCK DES SUDS, THEATRE DE LA MINOTERIE, LE GRAND DOMAINE, FACULTE SAINT CHARLES, CABARET ALÉATOIRE, RADIO GRENOUILLE, LA FRICHE LA BELLE DE MAI, THEATRE GYPTIS, THEATRE TOURSKY, LE CRI DU PORT, PARVIS DES ARTS, ESPACE HYPERION, LEDA ATOMICA MUSIQUES, POSTE A GALENE, PUB BLACK UNICORN, SCOTTO, MASSILIA RECORDS, LUCKY STAR, MUSIC SHOP, MUSIC LEADER INTERNATIONAL, LA BAGUETTERIE, TRIANGLE, MULTIMED', CAFÉ JULIEN, ESPACE JULIEN, VIDEODROME, LA MAISON HANTEE, TRIPSICHORD, LE LOUNGE, LE POULPASON, DAN RACING, L'INTERMEDIAIRE, EL ACHE DE CUBA, LE SON D'ORIENT, LE BALTHAZAR, VIRGIN MEGASTORE, THEATRE LA CRIEE, GEBELIN MUSIQUE, AUCHAN, CULTURA, PLANET SATURN, LE MOULIN, CACTUS, A.T.S. MUSIC / AFQH PRODUCTION, CONSEIL REGIONAL P.A.C.A. / PLAN DE CAMPAGNE : AVANT CAP, PLANÈTE SATURN, VIRGIN MÉGASTORE, MUSIC N°1.

DRÔME (26) MONTELIMAR : ESPACE LASER, SUN MUSIC. / VALENCE : LA PLAGE. GARD (30) NIMES : 119, ARMATURE, PERISCOPE, 340 MS, HADDOCK CAFÉ, FNAC, TAM TAM. HÉRAULT (34) MONTPELLIER : O'CD, FNAC, ROCKSTORE, CROUS, L’ANTIROUILLE, CRIJ. VAR (83) DRAGUIGNAN : COSMIC TRIP, THÉTRES EN DRACÉNIE, RHAPSODY, SMAD, BIJ, MEDIATHEQUE DEPARTEMENTALE, LIBRAIRIE PAPIERS COLLÉS, OFFICE DU TOURISME, FRICHE DES REMP’ARTS, LE MARQUE PAGE. / FRÉJUS : HBN MUSIC, LASER QUEST, MÉDIATHÈQUE, MELODY, MISSION LOCALE, ORLANDO, PAPA ROGER SNACK, AGORA, LA GABELLE AGEC, CAFE DE L’ESTEREL, HORIZON 2000 / L’AGACHON ERA / POINT INFO JEUNESSE / RHAPSODY / ACDC. / LA GARDE : STEEL MUSIC, VIRGIN STORE, PLANETE SATURN. / LA VALETTE : ARGENCE MUSIQUE, INDIANA COFFEE. / ST RAPHAËL : FORUM ACOUSTIK, BUREAU INFORMATION JEUNESSE, IUT, LASER MUSIC, LE GRAPHITO, LOCH NESS, MÉDIATHÈQUE DU CENTRE CULTUREL, RTL 2, SNACK PACHA, TRIANGLE, KONASS, L'INTROUVABLE, GUITAR TECH, ARIA, AGORA, LES LOGIS DE L’ASPE. / SALERNES : LEI MESSUGO / TOULON : ZENITH OMEGA, FNAC, LE BAR A THYM, MUR DU SON, RADIO ACTIVE, 113 CAFÉ, CREP DES LICES, PEOPLE RAG, PIM, STUDIO MUSIC, CHEWING-GUM, CONSEIL GÉNÉRAL DU VAR, SAMBA, MÉGAPHONE, NATURAL MYSTIC, KFS SKATE SHOP, ARGENCE MUSIQUE, STEEL MUSIC, FWF SONORISATION, TANDEM. VAUCLUSE (84) APT : PUB SAINT JOHN'S. / AVIGNON : ADDM 84, BOKAO'S, CONSEIL GÉNÉRAL DE VAUCLUSE, FNAC, HOT BRASS, IDOLS, MAISON DE L'EUROPE D'AVIGNON ET DE VAUCLUSE, MOVIN' RECORDS, PUB Z, RED ZONE, SECCANO, SIX PACK, UTOPIA, BODY ART, CHARLY MUSIQUE, FESTIVAL MUSIC DAMPIERRE, GUITARE BROTHER, PUB STATION, RADIO RAJE, ROUGE GORGE, SING SING, SOUND SYSTEM, LE LÉZARD QUI HURLE, AJMI, . / CAVAILLON : LE GRENIER A SONS, MEDIATHEQUE LA DURANCE, THÉATRE DE CAVAILLON.. / MAUBEC : LA GARE.

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Prochain numéro le 28 février 2006

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DA SILVA

CD Album « Un chant balançant entre phrasés hip hop et de bonnes gueulantes, une touche electro très bien sentie et des bonnes grosses " grattes " à l’appui : c’est la révélation néo du moment »

Décembre en été CD 12 titres Chanteur désabusé à la voix rock et peu commune qui livre ses histoires d’amour déchues, de remords et de regrets.

CD 10 titres Furia, Nowonmai, Akirise, Kemet, Tears of Chaos.

OSHEN

(voir ci-contre)

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(voir ci-dessous)

Le train de la peur ne sifflera qu’une fois À chaque début d’année son avalanche de vœux plus ou moins sincères, de résolutions plus ou moins tenables et d’espoirs plus ou moins utopiques. En ces périodes de fêtes, le temps semble s’arrêter, on se déconnecte de la vie de tous les jours et on en oublierait presque le discours bourré de pessimisme audible un peu partout, celui qui nous affirme que « la France va mal, que le moral des français est au plus bas ». Et puis c’est aussi la période où la carte bleue thérapeutique agit au mieux. On se dit alors que 2006 peut partir sur de bonnes bases. Mais trois jours se sont écoulés et le climat sécuritaire reprend de la vigueur. Il faut se rendre à l’évidence : cette nouvelle année comprendra elle aussi son lot de peurs en tout genre, charitablement distribué à la populace au moral diminué. Il semble évident que certains prennent un malin plaisir à maintenir la cadence d’un train de la peur qui roule à vive allure. Mais ce qui est vraiment effrayant, c’est d’observer comment une information peutêtre maniée par certains acteurs médiatiques ou politiques.

L’information est-elle excessivement instrumentalisée ? Question complexe. Toujours est-il qu’en ce 3 janvier 2006, à 13h37 précisément, une première dépêche AFP sonne le coup de semonce et évoque des « scènes de pillage » dans le train Nice-Lyon ; information qui ne cessera d’être enflée à souhait par la suite. Cinq heures plus tard l’AFP parle désormais de « scènes de Far West » voire « d’équipée sauvage ». Le lendemain, le Parisien enchaîne et titre « Orange Mécanique dans le Nice-Lyon », on apprend que les jeunes n’était pas une vingtaine comme annoncé au départ mais bien une bonne centaine, réunis en « horde sauvage ». La circulation circulaire de l’information est en marche, les faits extrapolés tournent en boucle sur tous les supports médiatiques. Certaines figures politiques emboîtent le pas, John Wayne n’a qu’à bien se tenir. Mais qu’est ce qui pourrait bien couper le sifflet dissonant de ce train de la peur ? Il suffirait peut-être de se rendre compte qu’au final le lien entre informations brutes et interprétations divagantes, ne peut être rompu et modifié que par nous-mêmes, lecteurs, spectateurs ou auditeurs. Autrement dit, on a le traitement informatif que l’on réclame indirectement en y portant intérêt. Peut-être serait-il bon d’en réclamer un autre. Mais avant cela il faudrait comprendre que le climat sécuritaire n’est pas fait pour remonter ce moral français si fébrile, distinguer les stratégies électoralistes vide de sens des vrais problèmes de sociétés et surtout se rendre compte que ce n’est pas dans l’entretien de la peur de l’autre que les choses avanceront mais bien dans la compréhension de ce même autre. Échanger, dialoguer, partager, comprendre, est peut-être bien plus efficace qu’un tout sécuritaire qui ne contiendra pas ad vitam eternaem le fond du problème, et qui risque tout bonnement de mener le train au déraillement. ✍ Matthieu Bescond

Choix n° 1 . . . . . . . . . . . . . . . . Choix n° 2 . . . . . . . . . . . . . . . Choix n° 3 . . . . . . . . . . . . . . . en cas de rupture de stock, je souhaite recevoir Choix n°4 ---------- Choix n°5 ----------Choix n°6 ---------

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(Abon. Union Européenne : 20 euros - Abon. hors UE : nous consulter)

Don Juan CD 11 titres Oshen chante un torrent d’amour tout chaud qu’elle décline jusqu’à la férocité. Chair amour, amour si cher ; désir moite, désir qui boîte : elle aborde cela avec une liberté de ton aussi tonique que jubilatoire.

ORLY CHAP Bouille de Lune CD 3 Titres + pistes ROM

FLYING POOH Spanking day CD album " Flying Pooh invente le Rock kaléidoscope d’aujourd‚hui frotté aux influences les plus variées, direct et efficace "

LINKY

BUMCELLO

Les toits - CD 4 titres Linky tutoie l'essentiel en conjuguant à merveille différents styles pour mieux cultiver l'exotisme de bon goût.

Animal sophistiqué CD 12 titres

JOHNNY CASH

RINÔCÉRÔSE

Cash unearthed CD 8 titres

Schizophonia CD 10 titres Avec ce quatrième opus, Rinôcérôse marie tout à la fois l’énergie des beat electro et la rage des guitares rock.

Une nouvelle plongée sonore et sensitive qui a gagné en puissance.

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COMPILE OVERCOME RECORDS CD 25 titres Hardcore : Inside ConflictFat Society-Kruger-Nostromo...

EZ3KIEL Versus Tour Live 2004 CD 2 Titres + Pistes ROM

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NOUVELLES d’ici et d’ailleurs 06 La finale du tremplin musiques amplifiées de la MJC Picaud a eu lieu le 21/01 dernier. Si le nom du vainqueur n’était pas encore connu à l’heure de la rédaction de ces quelques lignes, il ne fait pas de doute que le choix n’a pas du être des plus aisé.

Entre l’excellente fusion délurée de Vladimir Bozar’n’ze Sheraf Orkestär, le pop rock de My Elastic Eye, le funk électrique de Blofeld, le rock alternatif de Human E.T., le black death symphonique de Nohellia et le délectable mélange electro de Soul Breakerz, entre hip hop, down tempo et break beat, le jury a forcément dû sortir de ses délibérations avec une bonne migraine. ✉MJC Picaud – 23, avenue du Dr. Picaud 06400 Cannes. ✆ 04 93 06 29 90. Mail : com@mjcpicaud.com. Web : www.mjcpicaud.com.

Le théâtre Lino Ventura, seconde salle de spectacle sur Nice en terme de capacité (700 places), démarre l’année 2006 en trombe. Depuis quelques mois déjà, une nouvelle orientation artistique se faisait bel et bien sentir avec davantage de concerts dédiés aux musiques actuelles. La tendance est confirmée pour la période de janvier à avril 2006 avec 10 concerts organisés dont Bumcello, les Têtes Raides, I Jah Man Levy, Camille ou Dionysos. ✉ Théâtre Lino Ventura – 168, Bd de l’Ariane 06000 Nice. ✆ 04 97 00 10 70.

L’ADEM 06 organise son 5ème Cyber Tremplin. Ouvert à tous les artistes (pop, rock, électro, rap, ska, chanson, etc.), il permettra aux lauréats de se produire sur scène lors des soirées estivales du Conseil Général 06. Inscriptions avant le 5 mars.

Adem06✆0493724760.Web:www.adem06.com.

Mail : cybertremplin@adem06.com Dernières nouvelles du collectif « Une salle de concert à Nice ! ». Crée il y a maintenant une dizaine de mois, le collectif est désormais officialisé sous forme d’association loi 1901. Il y a peu, nous relations le dialogue positif engagé avec les institutions, discussions qui avaient débouché sur la location de la salle 700 du Palais Nikaïa par le Conseil Général, avec la gestion d’une partie de la programmation confiée au tissu associatif niçois. Le premier acte concret de ces orientations salvatrices pour nos oreilles en manque s’intitulera « Tour de Scène ». Organisé par le collectif (qui, rappelons le, regroupe des associations, des groupes, des passionnés, des labels, etc.) le festival proposera pas moins d’une vingtaine de concerts dédiés aux musiques actuelles, courant mars, dans la salle 700 mais aussi un peu partout à Nice. Tous les styles musicaux seront à l’écoute grâce à une programmation éclectique en cours de finalisation, mais d’ores et déjà alléchante, avec la venue de formations telles que Dupain, Big Red, Poumtchak, Mandrac, Chinaski, les Grosses Papilles, Tripod, Guem, et bien d‘autres.

E-mail : info@salledeconcert.com. Web : www.salledeconcert.com.

13 À l’occasion de la demi-finale du Yamaha Pop Music School Festival, le Club Musical Yamaha, « Centre musical d’Aix en Provence », a récemment quitté ses locaux vieux de

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25 ans pour inaugurer une surface de près de 300m2, entièrement dédiée à la musique. ✉ Club Musical Yamaha, « Centre Musical d’Aix en Provence » - Le Dargelos – 18, rue Irma Moreau 13100 Aix en Provence. Mail : centre.musical.aix.free.fr. Web : http://centre.musical.aix.free.fr. ✆ 04 42 27 54 79.

Le Vertigo reprend du service. Le club marseillais a rouvert ses portes fin janvier dans l’objectif de présenter sous toutes ces coutures le large éventail de courants electro. Du moins, tout semble avoir été mis en œuvre pour, avec la venue de gros DJs et des plus influents labels européens (Kompakt, Gigolo, Missive, etc.). ✉ Vertigo, The Art’Klub - Plage des Catalans 13007 Marseille. ✆ 04 91 52 76 01. Mail : contact@art-klub.com. Web : www.art-klub.com Le 11 janvier dernier, un groupe de jeunes marseillais a mené une action culturelle et citoyenne des plus pédagogiques.

Quelque 500 CDs (quatre titres extraits de la compilation C’Faux) ont été distribués aux élus siégeant dans l’hémicycle de l’assemblée nationale, histoire de faire écouter une musique dite de rue, un peu trop dénigrée ces temps-ci par quelques hurluberlus. On se sait pas ce si le député UMP Didier Grosdidier a apprécié, on le souhaite en tous cas. ✉ Mail : Lairderien—prod@yahoo.fr « La culture pour tous, à la portée de tous » : tel est le cheval de bataille de l’Espace Culturel Méditerranéen (ECM). La structure s’axe autour de 3 activités principales : un lieu de résidence, terre d’accueil de toutes formes d’expressions artistiques, une salle de concert (Nomad’Café) et un studio d’enregistrement (Nomad’Studio).

Esprits ouverts sur les arts et la culture, ce lieu de vie devrait vous convenir. ✉ Espace Culturel Méditerranée – 11, boulevard de Briançon 13003 Marseille.

Mail : nomadecafe@yahoo.fr. Web : www.ecm13.com. ✆ 04 91 62 49 77.

La deuxième édition du forum des musiques du monde Babel Med Music se déroulera du 16 au 18 mars sur le site du Dock des Suds. Dans l’ambition de créer davantage de liens entre artistes des musiques du monde, professionnels et public, Babel Med Music se veut être avant tout un espace de rencontres, d’échanges et de découvertes. Au programme : un salon réservé aux professionnels, plusieurs conférences et ateliers avec un thème central orienté autour de la diversité culturelle et plus d’une trentaine de concerts ouverts à tous, qui mêleront talents régionaux (Lo Cor de la Plana, Jagdish Konexyon, Moussu T e lei Jovents…) et internationaux (Yasmin Levy, Terrakota, Oudaden…). ✉ Babel Med Music – Dock des Suds – BP 81 – 12, rue Urbain V 13908 Marseille cedex 20. Mail : babelmedmusic@wanadoo.fr. Web : www.dock-des-suds.org. ✆ 04 91 99 00 00.

Dans le cadre du forum Babel Med Music 2006, Phonopaca, le groupement des éditeurs, producteurs et distributeurs de supports musicaux en PACA, récompensera une

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formation de la région. Obligatoirement lié à une maison de disque via un contrat de distribution, l’artiste devra également gérer sa carrière en région PACA. Les dossiers de candidatures sont à renvoyer avant le 14/02. La formation lauréate accèdera à la programmation de la Fiesta des Suds et empochera un chèque de 1000 euros. ✉ Phonopaca – Building de la Bourse – 2, rue Beausset 13001 Marseille. ✆ 04 88 66 17 19. Web : www.phonopaca.com.

tion (bio, disco, MP3, concerts, etc.), et ce gratuitement. Des rubriques bons plans, annuaire et petites annonces sont également disponibles. À noter que plusieurs projets sont à l’étude, avec notamment la vente en ligne de CDs des groupes membres, l’édition d’une compilation 1000% PACA ou encore le lancement d’une Web radio.

Web : www.paca-zik.com

Région

L’Union des Diffuseurs de Créations Musicales (UDCM) annonce la sélection de l’heureux élu qui représentera la région PACA au Printemps de Bourges. Il s’agira de la pop marseillaise de Quaisoir, formation qui parvient à mêler brillamment chanson française et univers rock.

Gageons que Quaisoir suivra les traces de ces prédécesseurs de l’année dernière, à savoir Vibrion, Maniacx et la désormais très plébiscitée Anaïs, qui avaient tous deux fait forte impression. ✉ Les Chroniques Sonores – 69, rue du Rouet 13008 Marseille. Mail : info@leschroniques-sonores.org. Web : www.leschroniques-sonores.org. ✆ 06 60 99 25 91.

Le site Web de l’Arcade change de visage.

Véritable plate-forme de ressources dans les domaines des arts du spectacle, le nouveau site reprend les rubriques existantes (offres d’emplois, fiches métiers, informations juridiques…) et s’enrichit de nouvelles avec notamment des catégories qui ont traits à la vie professionnelle (actualités, métiers-formations…), aux pratiques en amateur (petites annonces, état des lieux…) ou aux agenda de stages.

Notons également que la lettre d’information trimestrielle de l’Arcade vient de paraître et est disponible gratuitement sur simple demande. On y retrouve toute une série d’actualités concernant les activités artistiques et culturelles de la région. ✉ Arcade – 17 rue Venel – BP 84 – 13101 Aix-en-Provence Cedex 1. ✆ 04 42 21 78 01. Mail : arcade@arcadepaca.com. Web : www.arcade-paca.com.

Avis à toutes les formations de la région qui souhaiteraient davantage de visibilité sur le net. Le site Paca Zik permet de créer facilement une fiche de présenta-

Ailleurs Festiv’art lance un appel à candidatures en vue de la 4éme édition du tremplin de la chanson française qui se déroulera à Foix du 12 au 15 août prochain.

Les candidatures sont à envoyer avant le 1er juin et le règlement est disponible sur demande à l’adresse ci-dessous. ✉ Festiv’Art – 9, rue de Bigorre 09120 Dalou.

Mail : festivart.ariege@caramail.com. Web : www.festivartariege.org. ✆ 06 82 94 20 78.

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CONCERTS à venir Festival Africamania Pour sa dixième édition, Africamania offre un programme des plus complets, entre musique, cinéma, conférences et contes.

Parce que le continent africain n’a pas les mêmes atouts que d’autres pour mettre en valeur son potentiel créatif et artistique, AMI Communication organise dix jours de festivités à la découverte de ces talents trop cachés. Au programme, plusieurs projections cinématographiques seront proposées, notamment avec Mille fois de Faouzi Bensaïdi, long-métrage orienté autour du thème central de l’autorité, ainsi qu’une série de documentaires dont celui de Serge Bilé intitulé Noirs dans les camps Nazis. De nombreuses conférences-débats émailleront les festivités, avec des thématiques variées abordant aussi bien les origines bibliques du racisme anti-Noirs que les 50 ans du cinéma africain et ses perspectives à venir. La musique africaine sera bien évidemment mise en valeur avec un éventail de styles mêlant sonorités traditionnelles ou plus modernes. Ainsi gnawa, mbalax (A VERIF) et autres rythmes traditionnels donneront le tempo tout au long du festival, avant une soirée de clôture où les percussions de Daïan précèderont les têtes d’affiches que seront Magic System (A VERIF), Doc Gynéco, Sinik et Stomy Bugsy. Notons enfin qu’une série de contes sera proposée en milieu scolaire. Un vrai et large coup de projecteur sur des productions artistiques qui méritent bien souvent de sortir de l’ombre. ✍ Matthieu Bescond Du 26/01 au 04/02 à Nice (06)

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Mon Côté Punk Pas de crêtes démesurées ni d’épingles à nourrice pendues aux oreilles pour ce collectif qui revendique le penchant commun de ces membres pour le mouvement, mais qui n’en joue pas pour autant.

Mon Côté Punk est une formule festive, du genre de celles dont les ingrédients sont si nombreux et variés, que tenter de la reproduire est difficilement imaginable voire tout bonnement de l’ordre du domaine de l’impossible (ben oui rien que ça). Outre un patchwork sonore qui passe du rock à la chanson, du rap aux sonorités orientales, tout en gardant une identité propre, Mon Côté Punk c’est avant tout un g r o u p e s o u d é autour de valeurs communes, alchimie des plus palpables dans la cohérence de leur musique. Un collectif à géométrie variable composé de membres issus de diverses formations (La Rue Kétanou, le Théâtre du Fil, Loïc Lantoine…) qui fait bon usage de mots à la fois incisifs et décalés. Des textes humanistes qui mettent en avant l’ouverture d’esprit, le partage ou l’amour, pour une bonne humeur communicative des plus appréciables. Mon Côté Punk ou comment passer un bon moment. ✍ Matthieu Bescond En concert le 31/01 à la MJC Picaud – Cannes (06), le 02/02 au foyer communal de Vergeze (30), le 03/02 à l’Escale St Michel – Aubagne (13), le 04/02 au Grenier à Sons – Cavaillon (84) et le 01/04 à la salle Georges Brassens – Bollène (84).

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CONCERTS FEVRIER 01 Festival Africamania : XALIMA / PATRICK NOAH Salle Sezamo - Nice 21h (AMI Communication : 04 93 56 34 86) 01 GABRIEL ANFOSSO La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 02 Jam Session Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 02 JO BENS / JAZZ BRASIL QUARTET La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 02 Polytech Fest : SINKE ZAKEOU / BABYCLONE / ROOTSKAYA / BLUNT Le Volume - Nice 21h (04 93 26 75 20) 03 GUMO MJC Picaud - Cannes 21h30 (04 93 06 29 90) 03 Tremplin : NOVIA / ASSACRENTIS / SAD WATERS La Taverne - Nice (T. PACA/Collectif Label’A : 06 03 32 03 38) 03 BABYCLONE Foyer Valrose - Nice 17h 03 CIE SO WHAT Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 04 Festival Africamania : MAGIC SYSTEM / DOC GYNECO / SINIK / STOMY BUGSY / DAÏANN Palais Nikaïa - Nice 20h (Ami Communication : 04 93 56 34 86) 04 QUARTET BUCCAL Salle Juliette Gréco - Carros 20h30 (04 93 08 76 07) 04 LITTORAL LATINO La Séguinière - La Gaude 20h (04 93 24 81 56) 04 NEAR FROM OFFENSE / SAONI MA Amstel Pub - Cannes (Asso Blizzzz) 04 Tremplin : NOHELIA / DREBEAN / PORNOMATIC La Taverne - Nice (T. PACA/Collectif Label’A : 06 03 32 03 38) 04 MANGU MJC Altitude 500 - Grasse 21h (04 93 36 35 64) 04 LES DOIGTS DE L’HOMME Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 04 BUMCELLO / DUM DUM BOYS Théâtre Lino Ventura - Nice 20h30 (04 97 00 10 70) 04 FRANCK SCHAAP QUARTET Cave Romagnan - Nice 04 IN OTHER CLIMES / DISMO Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 05 FRANK MICHAEL Palais des Festivals - Cannes 16h (04 92 99 33 83) 07 EN VRAC / THE BIG RAMUN SHOW Le Volume - Nice 21h (Assos La Sauce et le Décapsuleur : 04 93 26 75 20) 08 PAULINE CROZE / OSHEN Forum Nice Nord 21h (04 93 84 24 37) 08 JEAN YVES MESTRE TRIO La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 09 Jam Session Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 09 PIERRE PALVAIR TRIO La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 09 CHINASKI / QUAISOIR Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 10 MATHIEU BOOGAERTS Salle Juliette Gréco - Carros 20h30 (04 93 08 76 07) 10 EMER HACKETT QUARTET MJC Picaud - Cannes 21h30 (04 93 06 29 90) 10 SERGE LOPEZ TRIO MJC Altitude 500 - Grasse 21h (04 93 36 35 64) 10 THE FOREST / MUSHAPATA Cinéma le Raimu - Cannes la Bocca 22h (04 93 45 43 86) 10 DIVA / K MADJI Le Volume - Nice 21h (La Sauce : 04 93 26 75 20) 11 RAY LEMA / CHICO CESAR Théâtre de la Licorne - Cannes 20H30 (04 92 99 33 83) 11 BABYCLONE / MAWANA / LEÏDO Le Volume - Nice (La Source : 04 93 26 75 20) 11 BENNY ROSS QUARTET Cave Romagnan - Nice 12 TAPENGA / MY DIET PILL Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 13 222 Bulldog Pub Pompei - Nice 22h 14 222 Bulldog Pub Pompei - Nice 22h 15 BARTHALO La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 15 Festival du Film Panafricain : MUNTU VALDO Cinéma le Raimu - Cannes la Bocca 22h (04 93 45 43 86) 16 CAT’N’CO La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 16 Festival du Film Panafricain : MAMA OHANDJA & LES MAGISTRATS Espace Miramar - Cannes 20h30 (04 92 28 03 58) 17 NOURREDINE CHENOUD Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 17 Festival du Film Panafricain : PAPA LONDON / JASMIN / 2BABOU FASHION SHOW Espace Miramar - Cannes 20h30 (04 92 28 03 58) 17 LÂOH / ASK THE DUST Le Staccato - Nice (04 93 13 84 35) 17 LES SKALOPES / LE CRI DU SLIP / EHRIA BAHBYDOME Le Volume - Nice 21h (Asso Le Décapsuleur : 04 93 26 75 20) 18 RICHARD SEIGLE TRIO & DITLEF ECKHOFF Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 18 CALIGAGAN Forum Fnac - Nice 17h30 (04 92 17 77 36)

18 CALIGAGAN Le Sézamo - Nice 20h30 (04 92 04 06 11) 18 FLORENT VERDIER TRIO Cave Romagnan - Nice 18 LORDS OF MUSHROOM Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 19 ICONE / DULUMBA Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 21 Scène Ouverte Punk Rock Expérimental Le Volume - Nice 21h (La Source :04 93 26 75 20) 22 JEAN YVES CANDELA TRIO La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 23 BEHIA & BARIOHAY JAZZN’BOSSA La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 23 Jam Session Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 23 I JAH MAN LEVY / MIGHTY DIAMONDS / NO MORE BABYLON Théâtre Lino Ventura - Nice 21h (04 97 00 10 70) 24 LIVIO ZANELLATO QUARTET Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 24 JEAN PIERRE FAIN La Boîte à Malice - Antibes 18h (04 93 34 14 84) 24 SVENSSON Forum Fnac - Nice 17h30 (04 92 17 77 77) 24 SVENSSON / SOMA NOVA / IN EXTENSO Le Volume - Nice 21h (BluesCo : 04 93 26 75 20) 25 Rock Hors Norme : MANDRAC / BATHYSCAPHE / MARTOVENTOUZ MJC Picaud - Cannes 20h30 (04 93 06 29 90) 25 EDDY RAY COOPER Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 25 BARTHALO Cave Romagnan - Nice 25 TURTLE Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 26 GIL ROSE & LES HYDROPATHES Le Volume - Nice 21h (La Source : 04 93 26 75 20) 28 SCOTT KINSEY GROUP Cedac de Cimiez - Nice 21h (04 93 53 89 66)

04 ZE UNION Forum Fnac - Monaco 17h (+377 93 10 81 81) 15 CALIGAGAN Mc Carthy’s - Monaco 21h (+377 93 10 81 81) 16 CALIGAGAN Forum Fnac - Monaco 17h (+377 93 10 81 81)

01 Liv’o’thym Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 02 BUMCELLO Oméga Live - Toulon 21h (Tandem : 04 98 070 070) 02 CORAZON Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 02 RASPIGAOUS Crep des Lices - Toulon 20h30 (83ème Parallèle/Crep Fabric’Art :06 62 05 41 71) 03 MIG / DAVID WALTERS Théâtre Denis - Hyères 20h30 (Tandem : 04 98 070 070) 03 RINÔÇÉRÔSE / OMR Espace Culturel André Malraux - Six Fours les Plages 21h (04.04.74.77.79) 03 RASPIGAOUS Crep des Lices - Toulon 20h30 (83ème Parallèle/Crep Fabric’Art :06 62 05 41 71) 04 K2R RIDDIM / RUDE BOY SKUNK Espace Culturel - Ramatuelle 21h (06 22 13 62 31) 06 Session Acoustique Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 08 Liv’o’thym Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 09 FRANCK FILOSA QUARTET Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 10 BIRDY NAM NAM / MISSILL Oméga Live - Toulon 21h (Tandem : 04 98 070 070) 11 MES SOULIERS SONT ROUGES Oméga Live - Toulon 21h (Tandem : 04 98 070 070) 11 LUIS FRANCESCO ARENA / FLASHING TEETH OF BRASS / LA BONIN FO Indiana Coffee - La Valette du Var 21h (Daydream Nation : 06 70 29 02 09) 13 Session Acoustique Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 16 DOSTRA MIRO QUARTET Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 17 CALIGAGAN Forum Fnac - Toulon 17h30 17 CALIGAGAN Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 20 Session Acoustique Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 21 MARKY RAMONE / ANTIPRODUCT / LES ROISBITE Espace Culturel André Malraux - Six Fours les Plages 21h (04.04.74.77.79) 22 Liv’o’thym Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 23 DA SOUL Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10) 25 DON BYRON’S IVEY DIVEY TRIO Espace Culturel André Malraux - Six Fours les Plages (04.04.74.77.79) 27 Session Acoustique Bar à Thym - Toulon (04 94 41 90 10)

février 2006

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nouvelle vague # 115

01 DJAM DEBLOUZE Le Vilain Petit Canard - Marseille 21h (04 91 91 45 37) 01 DEPECHE MODE Le Dôme - Marseille 20h30 (04 91 12 21 21) 01 CLARIKA Espace Julien - Marseille 20h30 (04 91 24 34 10) 01 CABARETCHANTANT N°7 Le Cabaret Aléatoire - Marseille (Voix Polyphoniques :04 95 04 95 65) 01 Tremplin Emergenza : BLISS / IDOSE / SHALING TEST / LE LABORATOIRE DU DR SELLMAN / ENCORPS / NAMASTE ! / NONE / KAMI Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 01 Scène Ouverte Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 01 Tremplin L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 02 LOUIS BERTIGNAC L’Usine - Istres 21h (04 42 56 02 21) 02 JOSIE MEL & NO MORE BABYLON / MUSICAL RIOT SOUND SYSTEM Le Poste à Galène - Marseille 21h (04 91 47 57 99) 02 Tremplin Emergenza : LES GRANDES BOUCHES DU RHONE / KAFOUNDATION / RAS’IN / ESPERANZA / CALLE CALIENTE / LA LOUISE / GIUBEN / DOWNLITE Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 02 GROOVE SERVICE / TKLS Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 02 BARRIO JABOUR El Ache de Cuba - Marseille 21h (04 91 42 99 79) 02 ALATOUL La Machine à Coudre - Marseille 22h (04 91 55 62 65) 02 SEBASTIEN LE BARON & DAMIEN VARAILLON / LIONNEL CAUVIN & J.L. DESHAIRS Le Cri du Port - Marseille (04 91 50 51 41) 02 Jeux Dits de Dadi : SERGE LOPEZ TRIO CMA La Barasse - Marseille (04 91 36 00 91) 02 MICHEL ZENINO QUARTET Le Comoedia - Miramas 21h (04 90 50 14 74) 03 SEX IN DALLAS / KISSOGRAM / DANTON EEPROM Le Cabaret Aléatoire - Marseille (Asso In the Garage : 04 95 04 95 04) 03 CUBAN JAZZ PROJECT Cité de la Musique - Marseille 20h30 (04 91 39 28 28) 03 CHRISTOPHE MALI Le Poste à Galène - Marseille 21h30 (04 91 47 57 99) 03 Happy Garden Party : JAMES TAYLOR / ARIL BRIKHA Le Cargo de Nuit - Arles 21h (Asso Natural Groove : 06 98 48 33 42) 03 ON S’FAITUNEBOUFFE / MONCÔTÉ PUNK L’Escale St Michel - Aubagne 21h (04 42 18 17 17) 03 SISKID & OFFSET Le Vertigo - Marseille 23h (04 91 52 76 01) 03 Tremplin Emergenza : REMEMBER CHARLIE / AGATHE / PERFECT LAZY / THE PADDY’S / STYLE TRIP / NEMESYS / SYNOPSIS / RE-DRUM Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 03 TCHAI BOM Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 03 LES RATS S’CASSENT L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 03 ISABELLE KURBETZ QUARTET El Ache de Cuba - Marseille 22h (04 91 42 99 79) 03 FABIEN MARY QUARTET La Meson - Marseille 20h (06 62 88 40 23) 03 DAWTA JENA & URBANS LIONS La Machine à Coudre - Marseille 22h (04 91 55 62 65) 03 BUMCELLO Le Moulin - Marseille 20h30 (04 91 06 33 94) 04 CALI Chapiteau Dock des Suds - Marseille 20h 04 SANTIAGO Atelier Jazz Convergences - La Ciotat 21h30 (04 42 71 81 25) 04 DJAM DEBLOUZE Le Crillon - Marseille 20h30 (04 91 427 991) 04 Tremplin Emergenza : INTERIEURS BRUTS / SCRUBBERS / MASCARADE / JOSTLE / LYSE / GRAVISSIM RIDDIM / TCHOOK / LACYDO Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 04 MUSHROOMS / COMA / SWEETEARS Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 04 LES RATS S’CASSENT L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 04 ED MUDSHI / BOB / INFO FASIFICA La Machine à Coudre - Marseille 20h (Chocobière : 04 91 55 62 65) 04 GEORGES MOUSTAKI Palais des Congrès - Marseille 05 MARC DUCRET GRAND ENSEMBLE / CAMILLE QUINTET Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 05 TRIO PIOLI ROMANO SALUT La Meson - Marseille 19h (06 62 88 40 23) 06 THE FLESHTONES / WHERE’S CAPTAIN KIRK Le Cabaret Aléatoire - Marseille 20h30 (Système Friche Théâtre : 04 95 04 95 04) 07 Scène Ouverte L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 08 WINSTON MC ANUFF & THE BAZBAZ ORCHESTRA Le Cargo de Nuit - Arles 20h30 (04 90 49 55 99) 08 JEAN GUIDONI Le Poste à Galène - Marseille 21h30 (04 91 47 57 99) 08 Scène Ouverte Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 08 Tremplin L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 09 GUITAR DUO / PHIL GOOD Le Cri du Port - Marseille 20h30 (04 91 50 51 41) 09 BIRDY NAM NAM / TAHITI BOB / ABRAXAS Le Cabaret Aléatoire - Marseille 21h (Système Friche Théâtre : 04 95 04 95 04) 09 MUSHAPATA / FOREST RIDDIM Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 09 FAZENDA L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 09 BARRIO JABOUR El Ache de Cuba - Marseille 21h (04 91 42 99 79) 09 ANTONIO NEGRO & INVITES La Machine à Coudre - Marseille 22h (04 91 55 62 65) 10 ETHS / TRIPOD / BABYLON PRESSION / FIS(CH)ER / PAINFUL Salle du Bois de l’Aune - Aix en Provence 18h 10 TOKO Salle des Fêtes - Venelles 20h30 (Comparses & Sons : 04 42 54 93 08)

NV #115

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10 DIGITALISM / JEAN VINCE DJ & SARAH GOLDFARB Club 88 - Aix en Provence (04 42 23 26 88) 10 JONA / DAVID K. / DJ PRAXYD Le Vertigo - Marseille 23h (04 91 52 76 01) 10 BIKINI MACHINE Le Poste à Galène - Marseille 21h30 (04 91 47 57 99) 10 DAGOBA / CAEDES / MINDLAG PROJECT Espace Julien - Marseille (04 91 24 34 10) 10 ROBIN NICAISE SEXTET La Meson - Marseille 20h (06 62 88 40 23) 10 KAMI / POLYETHYLENE Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 10 25 / PSYCHOTIC (RE) ACTIONS / THE PUNKY HORROR SHOW La Machine à Coudre - Marseille 20h (04 91 55 62 65) 11 MISC & TEKEL Le Vertigo - Marseille 23h (04 91 52 76 01) 11 BIRDY NAM NAM Le Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99) 11 ALOÏS KAY.Z / CASAGRANDE / GUY CHANUT / HOMER & LISA / YVES JOURDANET / MAURICE / THEA / HERVE THOMAS Waux-Hall - Arles 20h (Attention Culture ! : 04 90 96 59 93) 11 Territoires Electroniques : NATHAN FAKE / RITON Cabaret Aléatoire - Marseille 21h (Biomix : 04 42 20 96 28) 11 JABUZ / FAROUCHE ZOE Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 11 KARLOS Y SU DESCARGA El Ache de Cuba - Marseille 22h (04 91 42 99 79) 11 ADDICTED / GUESTS La Machine à Coudre - Marseille 20h (Joker Records :04 91 55 62 65) 12 THE EX Le Poste à Galène - Marseille 21h30 (04 91 47 57 99) 12 WHO MADE WHO Cabaret Aléatoire - Marseille 21h (04 95 04 95 04) 14 THE LORDS OF ALTAMONT Le Poste à Galène - Marseille 21h30 (04 91 47 57 99) 14 Scène Ouverte Jazz L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 14 AL BENSON JAZZ BAND La Meson - Marseille 20h (06 62 88 40 23) 15 DJAM DEBLOUZE Le Vilain Petit Canard - Marseille 21h (04 91 91 45 37) 15 Multiprise Spéciale : DAVID WALTERS / DOCTOR L. / -K RHYME LE ROI / DJ SAMIR KERRIS / CYRIL BENHAMOU / ... Le Cabaret Aléatoire - Marseille 19h30 (Système Friche Théâtre : 04 95 04 95 04) 15 Scène Ouverte Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 15 LES SKALOPES L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 16 SAMENAKOA Le Balthazar - Marseille 20h30 (04 91 42 59 57) 16 DUD Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 16 LA PARAVANE PASSE L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 16 BARRIO JABOUR El Ache de Cuba - Marseille 21h (04 91 42 99 79) 16 Radio Galère - 1400éme émission : PUSTULE L’ARDECHOIS / DJAM DEBLOUZE La Machine à Coudre - Marseille 20h (04 91 55 62 65) 17 MISERES ET CORDES Le Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99) 17 DA FRESH & THINK TWICE Le Vertigo - Marseille 23h (04 91 52 76 01) 17 KID FRANCESCOLI / VELODROME / PNKERTONES Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 17 LHOSS / YUR Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 17 LA PARAVANE PASSE L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 17 C BARR3 La Meson - Marseille 20h (06 62 88 40 23) 17 DES BELLES ET DES CLOCHARDS La Machine à Coudre - Marseille 22h (04 91 55 62 65) 17 GUEM Le Moulin - Marseille 20h30 (04 91 06 33 94) 18 COWBOYS FROM OUTERSPACE Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 18 Tremplin Terre de Sons : LES GRANDES BOUCHES DU RHONE / ... Le Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99) 18 LO / ASK THE DUST La Machine à Coudre - Marseille 20h (04 91 55 62 65) 18 DESIR MARIE Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 20 OMNI L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 21 Scène Ouverte L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 22 Scène Ouverte Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 22 Tremplin L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 23 Tremplin Métis Ta Zik Le Poste à Galène - Marseille 21h (04 91 47 57 99) 23 KATALAI ROOTS Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 23 LA FAMILLE BOU Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 23 LA MESCLA L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 23 BARRIO JABOUR El Ache de Cuba - Marseille 21h (04 91 42 99 79) 23 SVENSSON Forum Fnac - Marseille 17h30 (04 91 39 94 00) 23 ANTONIO NEGRO & INVITES La Machine à Coudre - Marseille 22h (04 91 55 62 65) 24 YVISLAN / REBEL / TOKOBLAZE / ELVAS L’Escale St Michel - Aubagne 21h (04 42 18 17 17) 24 DK7 / JESPER DAHLBÄCK Club 88 - Aix en Provence (04 42 23 26 88) 24 IRA NASCENTE / BLAZING WAR MACHINE / THE GHOST-OWN / TIME OUT Le Poste à Galène - Marseille 21h (04 91 47 57 99) 24 TWO HEADS ON Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 24 LESCHIENSNOIRSDUMEXIQUE / GBBLUESBAND Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 24 D4 FORMAT / D.FEK DUB ONE VS RAPTUS L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 24 RITA BELLA & ELEGLIA La Machine à Coudre - Marseille 22h (04 91 55 62 65) 24 DUPAIN / DAVID WALTERS Le Moulin - Marseille 20h30 (04 91 06 33 94) 25 Scène Ouverte Jazz Atelier Jazz Convergences - La Ciotat (04 42 71 81 25) 25 AMADEHOUSE Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 25 BMC / SECRETARY Dan Racing - Marseille (06 09 17 04 07) 25 EDMUR TRIO BALACOBACCO El Ache de Cuba - Marseille 22h (04 91 42 99 79) 25 HATEPINKS / GUEST La Machine à Coudre - Marseille 20h (04 91 55 62 65) 27 Scène Ouverte Jazz Cité de la Musique - Marseille 20h30 (04 91 39 28 28) 28 BERTRAND DUDEBOUT Atelier/Studio Gmem - Marseille 19h30 (04 96 20 60 10) 28 Scène Ouverte Jazz L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25)

03 QUARTIER LATIN Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 03 PYROMANES La Manutention - Avignon 20h30 (Ajmi : 04 90 860 861) 03 POLIES GLOTTES La Gare - Coustellet 21h (04 90 76 84 38) 04 MON CÖTÉ PUNK Le Grenier à Sons - Cavaillon 21h (04 90 06 44 20) 04 Pink Ponk Party : MISSILL / POINT D’ENCRE / TRASH-AKA-L / ... Akwaba Châteauneuf de Gadagne 20h (04 90 22 55 54) 04 QUARTIER LATIN Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 05 ANGE Le Rouge Gorge - Avignon (04 90 14 02 54) 07 CALI / POLAR Salle Polyvalente - Montfavet 20h30 (04 90 89 45 49) 09 SVENSSON Forum Fnac - Avignon 17h30 (04 90 14 35 33) 10 BELO HORIZONTE & LAURE DONAT Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 10 MARC DUCRET TRIO La Manutention - Avignon 20h30 (Ajmi : 04 90 860 861) 10 MES SOULIERS SONT ROUGES Théâtre - Pertuis 10 Tremplin Hors les Caves ! - Demi Finale Le Grenier à Sons - Cavaillon 20h30 (04 90 06 44 20) 10 MELL / SKALTIMBANQUE Akwaba - Châteauneuf de Gadagne 21h (04 90 22 55 54) 11 BELO HORIZONTE & LAURE DONAT Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 11 VALENZA / ALDEBERT La Gare - Coustellet 21h (04 90 76 84 38) 12 CECILIA COLEMAN & BENN CLATWORTHY DUO La Manutention - Avignon 17h (Ajmi : 04 90 860 861) 13 THE EX / DJIBRIL DIABATE La Gare - Coustellet 21h (04 90 76 84 38) 17 NIGHT & DAY Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 17 FAUT QU’CA GUINCHE / ZIKAL’OCAZ / LES SEVERES Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49) 18 NIGHT & DAY Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 18 FANTAZIO GANG La Gare - Coustellet 21h (04 90 76 84 38) 20 JENIFER Parc des expositions - Avignon 20h 24 VAGUE TRIO Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 24 KARPATT Cabrières d’Avignon 24 BOTTLANG La Gare - Coustellet 21h (04 90 76 84 38) 25 VAGUE TRIO Ici & Ailleurs - Avignon (04 90 14 63 65) 25 STEPHAN OLIVA / J.M. FOLTZ / BRUNO CHEVILLON La Manutention - Avignon 20h30 (Ajmi : 04 90 860 861)

25 LUCID&KOKAZ / DJ HAZARD Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49) 25 KARPATT Mairie - Lagnes

17 DJ TORSENU AND THE SPACE ANALOG Le Pub - La Grave 25 BERVERLY JO SCOTT Live Café - Gap

03 LOUIS BERTGNAC Salle Municipale - St Paul le Jeune (L’Art Scène : 04 75 39 99 73) 04 KAZAK La Presqu’île - Annonay 21h (04 75 33 15 54) 17 LINE KRUSE QUINTET La Presqu’île - Annonay (04 75 33 15 54) 17 FANTAZIO Salle Municipale - Paysac (L’Art Scène : 04 75 39 99 73) 18 WALLY La Presqu’île - Annonay (04 75 33 15 54) 18 LES BOUKAKES / PACO DIOLA BI Centre Lebournot - Aubenas 20h30 (Zoorglub’ Prod. : 06 75 22 64 93) 24 BAOBAB La Presqu’île - Annonay (04 75 33 15 54)

04 AMELIE ET LES CRAYONS Théâtre Jean Vilar - Romans 20h45 (MJC Monnaie : 04 75 70 01 03) 04 ANGE / ACHIL KOMODO Théâtre le Rhône - Bourg les Valence 20h (Zigoto Prod./2 Dtour : 04 75 43 38 88) 10 LES TIT’NASSELS / JEREMIE KISLING Le Train Théâtre - Valence 18 LES TIT’NASSELS La Cigale - Nyons (04 75 26 03 60) 22 MELL La Cigale - Nyons (04 75 26 03 60)

02 MON CÔTÉ PUNK / JEHAN Foyer Communal - Vergeze 20h30 (Courant Scène : 04 66 88 31 66 25 SHTAH Forum Fnac - Nîmes 17h30 (04 66 36 33 33)

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02 TANAEKA / DM TSI / IN FADED GLORY L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 02 FATHI TABET / MICHEL BISMUT / CELESTE Le Sax’Aphone - Montpellier (MSF : 04 67 29 99 16) 02 CLARIKA Le Rockstore - Montpellier (04 67 06 80 00) 03 YÜN Le Baloard - Montpellier 21h (04 67 79 36 68) 03 CAEDES / FURAYA / HORDS L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 04 LOUIS BERTIGNAC Montpellier 04 SAMBA SO Le Baloard - Montpellier 21h30 (04 67 79 36 68) 04 ALTERNATIVE BLUES GANG L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 04 GOGOL PREMIER la Victoire 2 - St Jean de Vedas (04 67 47 91 00) 05 SABINE DRABOWITCH Le Baloard - Montpellier 19h (04 67 79 36 68) 05 Scène Ouverte L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 06 MARC DUCRET TRIO Le Baloard - Montpellier 21h (04 67 79 36 68) 08 JOANDA / LO COR DE CALANDRETA / LAUREN CAVALIE / CHEB CHAB & MC BENESET L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 09 DUNYA Le Baloard - Montpellier 21h30 (04 67 79 36 68) 09 MARVIOK L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 10 AQME / ESPERANZA Le Rockstore - Montpellier (04 67 06 80 00) 10 LETO L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 10 SVENSSON Le Sax’Aphone - Montpellier 21h30 (04 67 58 80 90) 11 DONKEY SKONK / LA FIBRE L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 12 Scène Ouverte L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 13 THE LORDS OF ALTAMONT Le Rockstore - Montpellier (04 67 06 80 00) 14 THE EX Le Rockstore - Montpellier (04 67 06 80 00) 15 PADDY’S L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 16 AFTER FOREVER Le Rockstore - Montpellier (04 67 06 80 00) 16 LA CREVETTE D’ACIER Théâtre Jean Vilar - Montpellier 21h (04 67 40 41 39) 16 STEPHANE MELLINO L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 17 TRASH AKA L L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 18 SPINNING HEADS / SUPERSTATIC REVOLUTION Le Jeanne d’Arc - Montpellier 19 Scène Ouverte L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 20 AN ALBATROSS Le Baloard - Montpellier 21h (04 67 79 36 68) 23 NAVAJAS DE ALBACETE Le Baloard - Montpellier 21h (04 67 79 36 68) 23 CALL OF THE TRIBE L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 24 LA FAMILLE BOU L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 25 TV MEN / NOMADS Le Rockstore - Montpellier 21h 25 MEPHISTO L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 25 COMME A LA MAISON Le Baloard - Montpellier 21h (04 67 79 36 68) 25 CALIGAGAN Forum Fnac - Montpellier 16h30 (04 67 99 73 00) 25 CALIGAGAN Le Sax’Aphone - Montpellier 20h30 (04 67 58 80 90) 26 Scène Ouverte L’Antirouille - Montpellier (04 67 06 51 68) 27 SKIBOY / FAGS Le Baloard - Montpellier 21h (04 67 79 36 68)

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Pour figurer dans le prochain numéro, envoyez vos infos et annonces de concerts

AVANT LE 15 FÉVRIER 2006

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fax 04 93 58 51 53 courrier Nouvelle Vague - BP 62 - 06142 Vence cedex e-mail nouvelle-vague@wanadoo.fr

février 2006

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nouvelle vague # 115

TOUTES LES NOUVEAUTÉS Rock, Rap, Techno, Numérique, Analogique, Home Studio, Espace DJ...

COURS DE GUITARE, BASSE ET BATTERIE

NOUVEAU ! COURS DE PERCUS

37, av. de Cannes - RN7 - Juan les Pins

NV #115

22/01/06

14:49

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Zoom sur...

Oshen Oshen, c’est Océane Michel ou un groupe ?

C’est moi avant tout puisque je suis "autonome" (ACI comme on dit à la Sacem !), mais c’est aussi un groupe pour moi parce que Julien Tamisier, Stephane "Bouba" Lopez et Franck Lamiot m’acccompagnent sur scène et arrangent les titres. On bosse vraiment tous ensemble et l’énergie et la complicité sur scène sont bien plus proches du " roupe" que de la "chanteuse accompagnée" comme on peut en voir…

Tu viens de Paris à l’origine il me semble, mais paradoxalement tu as commencé ta carrière musicale à Marseille…

Oui ! Paris j’en avais ma claque et j’ai complètement flashé sur Marseille, c’était il y a 7 ans déjà !

Quel est ton statut ? Vis-tu de ta musique ?

Intermittente depuis 2 ans et demi grâce à Nicolas Son’, mon manager/tourneur, qui se débrouille comme un chef pour nous dégoter plus de 50 dates par an toujours déclarées ! Plus Garance qui est venu compléter le booking et maintenant V2 ça laisse plus de temps à Nicolas pour faire son boulot de management…

Sans parler de "chanson française", comment définirais-tu ton style?

J’ai mis du temps à m’habituer à l’étiquette "chanson française" et maintenant "nouvelle chanson française" vu que je n’ai jamais écouté de chanson mais plutôt du jazz, de la soul, de la pop, du hip hop et ensuite beaucoup d’électro et que ce sont ces musiques qui m’ont marquées de leurs fers.

Cependant je chante en français et je n’échappe pas à une certaine tradition même si les arrangements sont un mélange de tout ça.

Avec toutes ces dates, tu as le temps de composer de nouvelles chansons ? Comment procèdes-tu ?

Oui, en fait je passe tellement d’heures dans les trains que ça me laisse pas mal de temps pour écrire. Avant, je faisais tout en même temps : la musique appelait les paroles et vice-versa. Maintenant, à cause de cette histoire de longs voyages en permanence pour aller jouer à l’autre bout de la France, j’écris d’abord des textes, que je retravaille ensuite avec la musique. J’ai déjà mon deuxième album de prêt ! Mais je vais essayer de composer encore une dizaine de titres pour avoir vraiment le choix. Je ne veux pas tomber dans le piège du 2ème albums composé à la va-vite, avec les même "ficelles" que le premier. Je suis souvent déçue par les 2ème albums. Je veux que le mien soit aussi fouillé et original que le premier. J’admire beaucoup Lhasa par exemple, pour le temps qu’elle a pris entre ses deux disques, en cherchant dans une autre direction. Elle aurait très bien pu faire le même genre que le premier dans l’année qui a suivi (comme pas mal d’autres font !) et en vendre tout autant, mais elle n’a pas choisi la facilité et le résultat est superbe. Ça c’est une vraie artiste !!

Don Juan est d’abord sorti en autoprod, maintenant il ressort sur un vrai label avec certains morceaux ré-enregistrés… Raconte nous un peu.

La rencontre avec V2 est vraiment tombée à pic… Ça a été un véritable coup de foudre et Jean-Christophe Thiéfine (le DA) m’a laissé la totale liberté de ce que je voulais refaire. C’est moi qui ai pris toutes les décisions et lui m’a aidé et conseillé. Il y avait des arrangements que je voulais refaire, mais je voulais bosser avec la même équipe, rester au studio de sirènes à Marseille. Garder le côté débrouille et authentique. Je suis très contente du résultat, le disque est plus homogène, plus cohérent que la 1ère mouture, et à la fois très libre et très varié.

Tu chantes en français, pourrais-tu chanter en anglais ?

Yes baby… when you want !

Tes textes sont très beaux et parfois assez crus, pourtant sur scène tu fais souvent l’andouille entre les morceaux (ce que certains ont

Oshen… Cela fait maintenant 6 ans qu’on la voit évoluer… On l’a vue faire ses débuts en groupes, jouer beaucoup en solo (parfois en première partie de groupes très prestigieux) avant de reformer un groupe. Après la première sortie de Don Juan, un peu brouillonne en autoproduction, la revoici chez V2 (comme sa collègue Anaïs) dans une version beaucoup plus percutante et séduisante. L’occasion de faire le point avec la demoiselle… tendance à te reprocher, car cela les fait sortir de ton monde)… Est-ce pour vaincre ta timidité ? Est-ce parce que tu n’assumes pas encore complètement la sensualité de tes textes ?

Au début il y avait de ça, et j’en faisais trop tout le temps c’est clair. Par manque de confiance sans doute. Maintenant je me suis bien calmée et je réserve des moments dédiés à la légèreté et à la franche déconnade dans mon spectacle parce que j’aime ça putain !!! De toute façon y’a ceux qui déteste quand je déconne et puis ceux qui y sont carrément accros… Je refuse d’être monochrome, de "choisir mon camp", pour moi un spectacle c’est un concentré de vie. Et dans la vie on n’est pas que sensualité ou que tristesse ou que mort de rire non ? Ça me semble évident de passer par toutes les nuances d’émotions.

Avec qui pourrais-tu imaginer/aimerais-tu faire un duo ?

Les gens que j’aime autant humainement qu’artistiquement… Franck Monnet, Loïc Lantoine, Anaïs, Pauline Croze, Orly Chap...

Qui admires-tu le plus comme artiste (musical ou pas) ?

Trop de gens… Pas de Dieu unique ! Pitié ! Si tu veux des noms… Peaches, Giacommetti, Missy Elliot, Jesus, Henri Michaud, Bjork, Paul Claudel, Costes, Bach, Fela, Francis Bacon, Antonin Artaud et Thom Yorke !

Jusqu’où es-tu allée jouer ?

Le Canada mais c’était rien à côté de Cholet !

Dans les groupes que tu as croisés sur la route, qui t’a le plus marquée ?

Récemment, Momotte, des allumés à la Katerine vraiment très drôles et très sympas.

Avec qui aimerais tu jouer ?

-M- !!

Ton meilleur souvenir de concert (sur scène ou dans le public) Loïc Lantoine (dans le public) je pleure à chaque fois !

Ton pire souvenir de concert (sur scène ou dans le public) Ma première partie solo de Daniel Darc à Brest devant des vieux rockers bourrés et goguenards…

Brest, c’est plus que le bout du monde… J’aurais p’têtre du faire des reprises de Miossec...

Penses-tu qu'il soit possible de se faire connaître de Marseille ?

Bien sûr ! Suffit d’aller jouer ailleurs !! (mais ça c’est comme partout faut pas rêver) Un plus grand dynamisme de la scène musicale au Nord, mythe ou réalité ?

Bullshit.

A mes yeux et oreilles Marseille a une très grosse activité musicale dans tous les styles … pourtant Marseille semble parfois boudée par pas mal de tourneurs …

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nouvelle vague # 115

C’est vrai que le sud est une région difficile. Pas assez de salles et certaines qui ne font pas leur boulot de développement alors qu’ils ont les budgets ou l’infrastructure pour. Du coup les gens ne sont pas assez nombreux à connaître les artistes, ça manque de réservations et les concerts sont annulés.

Que penses-tu du problème d’Internet et du mp3 ?

Demande à mon ipod 60 Go ! Euh non non je veux dire !

C’est une honte ! Oh la la !! Achetez mon disque !!

Dans les disques que tu as récemment achetés, lequel t’as le plus plu et lequel t’as le plus déçu ?

Le plus plu : le 1er album de Devendra Banhart Le plus déçu : le 2ème album de Devendra Banhart Pour finir peux-tu me citer 10 groupes marseillais (en précisant leur style) : Sans problème !! et même que des groupes que j’aime ok ?

Anaïs (facile c’est sûr !) : One woman song ; Kill The Thrill (trop forts !) : post rock alternativo experimental (?) ; Samenakoa : fanfare qui pulse ! ; D’Aqui Dub : groove provençalo-hypnotique ; Watcha Clan : fusion drum&bass- ragga-soulorientalo-funk ! ; Homosuperior : indescriptible mais tout à fait vital ! ; Dominique Bouzon : flûtiste de l’au-delà ; Melc : free pop jazz post modern ; Mateo & Gantelmi : lazy électro pop ; v.g: électro hot à texte Plus encore des questions à la noix … et si Oshen était… : un animal : un schrmuftgz une couleur : arc en ciel un plat : de la main Un truc à ajouter ?

J'adore la verveine. ✍ Pirlouiiiit Une interview www.liveinmarseille.com Web : www.oshen.info.

En concert le 08/02 au Forum Nice Nord (06), le 04/03 à l’Escale St Michel - Aubagne (13), le 16/03 au Cabaret Aléatoire - Marseille (13), le 17/03 à la salle Polyvalente - Peipin (04) et le 11/04 à la salle Juliette Gréco - Carros (06).

Oshen Don Juan (V2) Il faut croire que Oshen a bien fait de provoquer un peu le destin en sortant une version autoproduite de son album Don Juan l’année dernière, puisque visiblement V2 l’a aimé au point de le rééditer. Perfectionniste, la demoiselle en a profité pour faire quelques modifications, changer le visuel, réarranger certains titres, ajouter quelques instruments par-ci par-là, fait le ménage dans les lives un peu brouillons qui avait tendance à décrédibiliser le reste, si bien qu’au final, on a vraiment un nouveau disque entre les mains. Il ne reste que 10 titres, mais ceci font tous mouche, et si à la première écoute on se demande si on ne préférait pas la première version plus dépouillée de certaines chansons, on oublie bien vite cette impression au fil des écoutes. On se laisser bercer, charmer, séduire, amuser par les histoires de prince charmant, d’amour finissant, les comportements machos… Tout cela conté par la voix suave et sensuelle de Océane. Pour ceux qui ne l’auraient jamais vu en concert, ce disque compte en bonus un live filmé au Québec, certes de façon très approximative, depuis le public, mais qui donnera un aperçu de l'autre facette (plus déconneuse) du personnage. ✍ Pirlouiiiit ★★★

NV #115

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Rinôçérôse Après trois opus qui les ont légitimement amenés sur le devant de la scène electro rock internationale, les « Rinôçérôse » opèrent une nouvelle charge avec Schizophonia. Les bases instrumentales des précédentes productions chancellent au profit d’un album concept qui donne la parole à une pluralité de chanteurs.

Entretien avec Patrice Carrié, ”la” bassiste et membre fondateur du collectif.

Pour commencer, peux-tu nous présenter le collectif ?

Le collectif s’est créé il y a 12 ans. Le premier concert a eu lieu aux Transmusicales de Rennes en 1997. Aujourd’hui la formation a un peu changé. Actuellement, on a Jean-Philippe Freu à la guitare, moi à la basse, Florian Brinker l’autre guitariste et Frédéric Pace, le percussionniste batteur. Auparavant il y avait un guitariste en plus et un flûtiste. Plusieurs collaborations viennent enrichir la formation dans Schizophonia, avec des chanteurs comme Jessie Chaton sur Bitch, Nuutti Kataja de Dead Combo, Dominique Keegan de The Glass et surtout Mark Gardener, ex-chanteur des Ride qui a participé à trois morceaux. Tout ça pour dire que «Rinôçérôse», c’est une grande équipe !

Si on devait résumer en deux mots vos influences ?

Elles sont rocks et électroniques. Depuis nos débuts, on est influencé par les années 80, on est des enfants de la new wave.

D’où vient la nomenclature de « Rinôçérôse » ?

En fait c’est le titre d’un tableau d’art brut, écrit tel quel, avec cette espèce de typographie complètement bizarroïde. C’était l’œuvre de Gaston Duf, peintre interné en hôpital psychiatrique.

On était assez intéressé par l’art en général et l’art brut en particulier, dans le fait d’aller chercher de l’art là où les gens ne pensent pas en faire. On estimait en plus que « Rinôçérôse » avait une sorte de similitude avec l’art brut, peut être même l’art naïf. «Rinôçérôse» a commencé comme ça : ce sont des fans de rock qui ont flashé sur la musique électronique et qui ont essayé d’imiter avec une guitare, une basse et une boîte à rythme ce qui leur plaisait dans la house music. Et ça, quelque part, c’est assez naïf puisque tu te retrouves à jouer le même accord pendant des lustres, comme une machine mais en restant en même temps très humain. Voilà, cette démarche nous paraissait intéressante. Sinon l’œuvre était quand même un tableau de rhinocéros, un peu psychédélique.

Schizophonia est beaucoup plus rock que les précédents albums. C’est une orientation délibérée et voulue ou ça s’est fait naturellement ?

Pour moi il n’est pas plus rock que ce que l’on faisait en 1996 quand on reprenait Killing Joke. C’est juste un album qui n’est plus uniquement instrumental mais chanté, donc il y a un format plus pop. Je pense que c’est ce qui fait dire aux gens que c’est plus rock. Ce qui donne cette impression, c’est le format chanson, mais aussi la prod., plus brute, avec moins d’arrangements. On avait quand même envie de faire un album énergique avec des arrangements assez dépouillés, un ton très sec, pas de reverb. On ne voulait pas faire des ballades, qu’on adore du reste, comme on avait pu le faire pour Machine pour les oreilles.

On souhaitait se lancer dans un concept d’album précis.

Dans ce projet, chaque titre décrit la personnalité des chanteurs ?

Oui, on s’est amusé à faire ça. Nous sommes tous les deux psychologues, ça nous colle à la peau et on ne peut pas s’en débarrasser de ce truc. On a eu le malheur de le dire une fois et depuis, à chaque interview, on a le droit à une question là-dessus.

Moi ne n’ai rien dit…

(Rires) C’est vrai, tu ne l’as pas encore dit. Non, mais ce n’est pas un problème pour nous, on l’assume. Mais bon, c’est vrai que jusqu’à présent ça n’avait tellement aucun rapport avec la musique, c’était un peu deux mondes séparés et on ne savait pas trop quoi dire. Avec cet album, qui est un peu atypique pour nous, on s’est aperçu qu’il était schizophrène à lui tout seul, dans le sens où c’est une rencontre entre deux univers, le nôtre et celui de chaque chanteur. En lisant bien les textes des chanteurs, on s’est rendu compte qu’on pouvait presque associer une pathologie à chaque texte. Parce qu’au départ, c’est nous qui leurs avions donnés la thématique sur des sujets très simples (NDLR : façon de parler…) tels que l’amour, les femmes. Chaque chanteur a écrit quelque chose là-dessus et au final tu te rends compte qu’un morceau comme Cubicle décrit quelqu’un de complètement paranoïaque, du genre qui pense que sa femme s’enferme dans les toilettes à la maison. Tu as également d’autres choses plutôt axées sur la schizophrénie, d’autres sur l’érotomanie, etc. En fait on a vraiment fait de la psychologie pour s’amuser.

Vous avez retouché un peu les textes une fois qu’ils étaient écrits par les chanteurs ?

Non non, on les a laissés tels quels. Les chanteurs nous les avait copiés sur papier et on n’était pas trop rentrer dans l’analyse du contenu. Mais quand on les a tapés pour les mettre dans le livret, on s’est aperçu de tout ça.

C’est donc avec le recul que l’intitulé Schizophonia est venu ?

Voilà absolument. Enfin, disons qu’on voulait faire un truc sur la schizophrénie dès le départ, avec l’apport des chanteurs à l’esprit « Rinöçéröse ».

Après, petit à petit, tu mets des pierres à l’édifice. Au départ l’album devait s’appeler Schizophonic. On avait fait le sampler, on n’avait pas tous les titres et en faisant une interview avec une journaliste espagnole, elle m’a fait savoir que Geri Halliwell avait déjà sortit un album intitulé Schizophonic. Donc du coup on l’a changé en Schizophonia qui est un peu un clin d’œil à l’album des Who « Quadrophonia.

Pourquoi instaurer des chants alors que jusqu’à présent vous aviez toujours fait des instrus ?

En fait ça s’est fait naturellement, un peu par hasard.

Un jour on a été voir Mark Gardener en concert acoustique à Toulouse, on est allé lui parler. Nous, on était vraiment des grands fans des Ride, et on lui a demandé de manière spontanée s’il serait intéressé par une collaboration. Il a accepté et ça s’est super bien passé, humainement, artistiquement, etc. A partir de ce moment on s’est dit : « mais c’est ça qu’il faut faire », et on est partit dans une espèce de quête, à la recherche de chanteurs un peu underground.

On connaît maintenant votre identité musicale dans Schizophonia. Si on devait résumer l’identité des « Rhinôçérôse » en deux mots, dans la vie de tous les jours, ca serait… ?

Euh… rude question. Disons musiciens underground planétaires. ✍ Matthieu Bescond Nouvel album « Schizophonia » (V2 Records) En concert le 03/02 à l’Espace André Malraux – Six Fours les Plages (83).

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Zoom sur...

Nux Vomica Nux Vomica revient avec un nouvel opus qui symbolise de belle manière l’esprit de la formation : une forte implication locale dans la transmission de la culture nissarte, qui ne manque pas pour autant de s’ouvrir sur le monde, avec un vol direct pour le Brésil et la région de Pernambouc. Entretien avec le co-fondateur du groupe, Louis Pastorelli.

L’aventure de Nux Vomica débute en 1989 quand peintres niçois et « cantaires » échangent visions et idées au sein d’un hangar de 3000 m2 dans le quartier Saint-Roch de Nice. « Au départ il n’y avait que de la peinture et de la sculpture. Mais on voulait en faire un lieu populaire et lorsqu’on a commencé à inviter les gens à se déplacer, la question de la musique est venue d’ellemême. On avait besoin de trouver une musique qui nous correspondait et qui entrait dans le cadre et l’esprit de ce lieu de vie ». En partant du constat que faire venir les gens à eux n’était pas chose facile, le collectif change de cap et décide d’aller directement à la rencontre des gens. « Saint Roch était un quartier populaire où il n’y avait pas de fêtes, on a donc décidé de créer le carnaval indépendant. Dans cette tradition, on retrouvait tout, la peinture, la sculpture et la musique réunies autour d’un élan créatif. Ce qui nous plaisait c’était la mixité des gens.

On s’est réapproprié une tradition pour la mettre au service de tout le monde. Notre musique a émergé de tout ça. On a commencé à utiliser les machines qui nous ont permis de mettre nos textes en valeur. Après on a continué à travailler, à sortir des albums, à tourner ». L’identité musicale se forge progressivement pour devenir le mélange de genre qu’elle est devenue, entre chanson traditionnelle, ragga niçois et rythmes carnavalesques. « À l’époque, il y avait beaucoup de rock et de jazz.

Nous, on avait un peu besoin d’autre chose, d’un style qui nous ressemblait davantage, quelque chose d’un peu plus festif, plutôt basé sur le chant, sur une prise de parole, plus que sur une performance musicale. La musique était plus un support ». En 1995 les Nux lancent Libera Jacquou, premier single qui donne d’emblée le ton en réclamant bien fort la libération de Jacques Médecin, « parti en Uruguay pour fabriquer des T-shirts ». Nux Vomica fait partie de ces formations qui privilégient l’investissement local, dans leur quartier, dans leur ville, tout en insistant sur les valeurs de découvertes et de partage. Parce que « à partir de quelque chose de très local on peut rencontrer le monde. Le fait d’aller vers les autres donne un autre regard sur nous-mêmes ».

Nissa – Pernambuco : un échange culturel Chez Nux Vomica, la culture niçoise est la base de tout. Remonter aux origines de sa ville, « c’est un vecteur à faire et à partager ensemble, avec les gens. C’est aussi redonner un sens au rôle du musicien, un rôle de transmission, de

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passage de valeurs. C’est digérer ses racines tout en restant ouvert au monde. C’est une manière d’échanger ». Leur dernier album Nissa – Pernambuco accentue un peu plus cette volonté affirmée. « Chaque disque que l’on fait raconte un peu une histoire de ce que l’on vit. On aborde des problèmes locaux, mais finalement on parle du monde entier, puisqu’au final on a tous les mêmes préoccupations ». La trajectoire de cet opus nous conduit directement au Brésil pour un album qui relie deux cultures éloignées, finalement rapprochées par une pluralité de liens symboliques communs, que ce soit dans l’utilisation d’instruments traditionnels (diatoniques/oito baixon, violons rustiques/rabeca, fifres/pifanos…), ou bien dans des bals populaires, comparables sur bien des points aux baletis. « Pernambouc est une région du Nordeste où l’on retrouve des traditions populaires musicales d’ici, comme dans l’utilisation des fifres, dans le carnaval aussi, avec des grosses têtes, dans les fanfares de rues… et tout ça avec plus de vie parce que c’est un pays beaucoup plus jeune ». Et de la vie, Nissa – Pernambuco en déborde par tous ses pores, tant sur le plan musical que dans les valeurs défendues. « Dans cet album, il y a 2/3 chansons de carnaval. En fait il y a un peu deux parties ». L’album débute par une ode au carnaval niçois (Que viva carnevale anen lo crema !), aborde la vie de quartier (Le clos) et le patrimoine culturel niçois, avant de glisser progressivement vers le Brésil (Forro Da Milèna, Loa para Nissa-Pernambuco). « La dernière chanson de l’album, on l’a enregistrée avec Silverio Pessoa, un chanteur de Recife (NDLR : anciennement nommée Pernambuco). Dans ce titre, il fait une sorte de dédicace à Nice et moi je lui réponds ». Nissa – Pernambuco, un voyage qui symbolise parfaitement les valeurs identitaires de la formation, entre partage, échange et découverte ; lesquelles se vivent et se transmettent au quotidien. Alors dans l’attente du carnaval pendant lequel les Nux organiseront cette année « une véglione, c’est-à-dire prendre une salle et faire un carnaval à l’intérieur », suivons les sages conseils de Louis Pastorelli et « agissons au quotidien ; et puisqu’on n’a plus prise sur les grandes théories, les gens peuvent d’abord essayer de changer le monde autour d’eux, avec de petites choses ». ✍ Matthieu Bescond Nouvel album Nissa – Pernambuco (autoproduit) ✉ Mail : nuxvomica@libertysurf.fr. Web : www.nuxvomica.org. ✆ 04 92 04 06 46.

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Pauline Croze Pauline Croze chante très bien et pour ne pas gâcher le cadre qui encercle le tableau, elle est très jolie. Attention : pas de la pétasse à deux balles offerte à la foire du trône du show-biz made in France ; non de la dignité, de la grandeur, de la gentillesse et un maintien par des musiques fignolées, des paroles fortes qui rappellent ces dames du Montparnasse glorifiées des années 50. Retour vers le futur d’une très grande dès à présent.

Etes vous une rêveuse Pauline ?

C’est même le trait principal de mon caractère. Je suis assez souvent dans la lune, j’imagine beaucoup de choses et me formule intérieurement des scénarios sur l’avenir.

Ce qui transpire de vos compositions c’est la mélancolie ; est-ce un état relativement constant chez vous qui vous pousse à composer ?

Oui. Il n’y a pas que ça en moi, mais c’est vrai que c’est l’essentiel de mon inspiration. Je puise également et heureusement dans ce qui m’arrive réellement dans la vie.

N’avez-vous pas eu l’inquiétude rétrospectivement de vous avoir trop mise à nu sur ce premier album ?

Si. Au moment du mixage de l’album, je me suis rendu compte de ce que je disais dans mes chansons. Sur le coup cela m’a vraiment fait peur. Je me demandais si je n’exposais pas trop ma vulnérabilité et ma fragilité.

Sur beaucoup de textes, vous semblez aimer la brûlure de l’amour ?

Je n’aime pas trop les demi-mesures et j’ai besoin qu’il y ait beaucoup d’intensité dans n’importe lequel des sentiments. Je préfère quelque chose d’intense, même si cela ne doit pas durer longtemps, à une relation tiède et durable.

Votre angoisse première qui revient au galop c’est que le temps efface systématiquement les sentiments ?

Je ne sais pas si c’est réellement une angoisse ; en même temps heureusement que le temps efface les choses parfois. L’idée de perdre dans la durée ce qui était une force et que cela puisse même devenir une faiblesse, c’est là que le bât blesse à mon sens.

Qu’est-ce qui vous motive à monter sur scène ?

C’est le côté qui oblige à repeindre les chansons fixées sur un disque de manière différente.

J’aime bien l’idée aussi de faire évoluer ma chanson tout autant que moi j’évolue dans ma vie, offrir une nouvelle interprétation qui suit mon existence.

On a un groupe fétiche en commun apparemment, ce sont les Clash. Que pensezvous du parcours artistique sans faute d’un garçon comme Joe Strummer ?

Je ne connais pas vraiment son histoire et son

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parcours, mais j’ai toujours aimé chez cette personne son besoin d’inventer des choses, d’aller voir ailleurs. Pour moi c’est vraiment un grand personnage de la musique. En plus il était vraiment engagé, avec une vraie conscience politique intelligente.

Quelles sont les qualités artistiques par lesquelles on vous caractérise et qui vous font sourire ?

Ce qui me fait rire, ce n’est pas un qualificatif à proprement parler, c’est plutôt quand on me compare par exemple à Benabar ou Carla Bruni.

Sur un article j’étais même coincée entre les deux (rire). Je ne vois pas vraiment la comparaison possible, excepté que l’on chante tous les 3 en français.

Etes-vous plus heureuse lorsque vous composez une belle mélodie ou lorsque vous écrivez un beau texte ?

Je suis beaucoup plus contente sur une mélodie que sur un texte. Je ne sais pas comment dire…

Avec une mélodie, il y a un travail instinctif alors que pour un texte cela m’oblige à plus de réflexion. C’est pour ça que j’ai d’ailleurs demandé à des auteurs de mettre en bouche mes sentiments. ✍ Pierre Derensy En concert le 10/02 à la salle Juliette Greco - Carros (06), le 28/03 au Festival Avec le Temps à l’Espace Julien - Marseille (13) et le 29/03 à l’Espace Malraux - Six-Fours (83).

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Matthieu Boogaerts Ce Michel aurait pu sonner comme un hommage aux Beatles, mais loin de là l’idée de Mathieu Boogaerts. Comme vous le verrez dans l’interview ce choix n’est pas anodin mais n’est pas non plus signe d’une philosophie pompière avec clef et entre-sol pour ouvrir les boites du disque. Tout est simple chez ce garçon, sans être simpliste. Naïf ? Certainement pas. Intelligent et raisonné humainement. Une grande qualité.

Michel est donc le titre de l’album car finalement tu aimes ce prénom et qu’il était difficile de trouver une appellation phare à ton disque ?

Tout à fait, ce n’est pas naturel chez moi. J’ai toujours eu l’intention d’écrire des chansons indépendantes, après, le système fait qu’on les réunit, qu’on les vend par douze, et que je suis obligé de me prêter à cette obligation. Après, trouver un titre générique pour douze chansons différentes c’est à priori impossible (sauf si je fais un disque concept ce que je n’ai pas encore fait) donc là, plutôt que de me prendre la tête, je me suis dit que j’allais nommer le disque par un prénom. Comme c’est "un" disque c’est un prénom masculin, et ce prénom est mon prénom masculin préféré du moment.

Est-ce aussi difficile de faire un 4ème album que d’en trouver son titre ?

Oui. Je pense qu’après celui là, je ne sais pas ce que je vais faire. Vraiment.

Alors qu’avant ce n’était pas le cas ?

Ca a toujours été dur, parce que j’ai toujours été perfectionniste et jusque-boutiste. Très exigeant avec moi-même, me demandant une somme de temps et d’énergie incroyable. Sauf qu’avec ce disque là, je pense avoir trouvé et exposé toute une partie de mon langage. Sur le premier disque c’est beaucoup plus facile, tout est frais et nouveau. La difficulté vient dès le deuxième.

Et ces problèmes s’accumulent-ils au point qu’au quatrième on soit au bout du rouleau ?

Pas vraiment. En fait ce qui est très important, c’est qu’entre chaque disque il y ait beaucoup de concerts et de rencontres. Que le laps de temps soit assez large afin que le jour où l’on doit à nouveau fixer sa musique sur un support il y ait un truc nouveau. En l’occurrence, comme j’avais beaucoup fait de concerts guitare-voix, j’avais envie de faire Michel de cette manière. Le ton que j’avais pendant ces concerts est un peu le ton de ce disque dans ma façon de les délivrer.

Tu donnes souvent des nouvelles de toi ou des autres à travers tes chansons, c’est un moyen de dire que tout va bien à travers tes disques ?

Faire un disque, ou plutôt écrire des chansons c’est pour donner des nouvelles de moi. Pas forcément des bonnes nouvelles d’ailleurs. Mais tout ça est très inconscient chez moi. Pourquoi un mec est plombier et l’autre auteur-compositeur-interprète ? Il y a sûrement une raison mais je ne veux pas démonter le bidule. A mon avis c’est pour avoir une certaine forme de reconnaissance et que l’on m’écoute.

Siliguri, c’était ton zizi de Pierre Perret à toi ?

Effectivement, c’est le moyen de dire les mots caca-zizi-cul dans une chanson.

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Tu inventes souvent des néologismes géographiques ?

C’est une liberté que je m’accorde assez facilement. Par exemple dans Keyornew qui veut dire New-York en verlan, j’y ai mis beaucoup de mots anglais mis à l’envers comme "fullitybeau", "morowto", c’est une espèce de forme, un exercice de style.

Par contre, tu parles souvent de l’amour sans jamais utiliser le mot ?

Je ne pars pas d’une chanson avec un principe. Là, tu me l’apprends par exemple (rire). Je viens de me rendre compte grâce à toi que c’est vrai ce que tu dis. C’est comme ça. Les mots qui sont sur ce disque ou le disque précédent sont des mots que je valide, que j’organise entre eux en répondant à un espèce d’instinct.

L’inspiration de Michel a une consonance européenne alors que pour 2000 tu avais puisé la forme du disque de tes voyages en Afrique, qu’est-ce que cela a changé au final ?

Je ne pense pas que les voyages que je fais aient une influence réelle sur le disque. Une chanson que j’écris à New-York ou à Berlin est la même, enfin je crois. C’est plutôt l’idée de me retrouver un peu tout seul dans un endroit que je ne connais pas trop. C’est un contexte qui me fait rentrer dans cet état second propice à la composition.

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Apparemment l’instrument le plus important pour toi c’est ton dictaphone ?

C’est un outil. Comme je n’écris pas la musique, j’aime l’avoir à côté de moi. Je ne suis pas à l’abri qu’à tout moment une idée arrive et que je n’ai pas de quoi la retenir.

Ce nouvel album tu l’as commencé tout seul pour y coller le travail de tes amis ensuite. Es-tu du genre à écouter le point de vue des autres ou as-tu déjà à l’avance une idée bien précise de ce que tu veux faire sans varier de cette vision ?

Quand je pense avoir raison : j’ai raison ! (rire). Et objectivement je pense avoir raison. Après les gens peuvent ne pas aimer mais c’est moi l’artiste. Dans un disque c’est moi qui le signe donc c’est moi qui choisi au final. Je suis ravi après quand l’on me donne quelque chose qui peut aider, mais si jamais 9 personnes pensent que ce n’est pas bon et que moi je pense c’est une bonne chose, je le mettrais quand même (rire).

Peut-être que si j’écoutais les autres je vendrais 10 fois plus de disques.

Ce n’est pas forcément très bien d’en vendre dix fois plus ?

Ho si ! je fais ce métier pour être écouté par le plus grand nombre. Si j’ai la prétention de sortir ma musique de sa chambre de bonne et de mettre ma photo ainsi que mon nom, c’est pour la faire partager avec le plus de monde possible. Si jamais tu me demandes de faire des concessions pour y arriver, je ne le ferais pas, mais si jamais cela marche encore mieux pour moi avec mon style et mes idées, je serais ravi.

Fais-tu attention au studio dans lequel tu vas enregistrer ?

Oui beaucoup. Je fais attention à tous les gens avec lesquels je collabore. Par exemple j’ai choisi Renaud Letang car c’est un mec que je connais

bien depuis 10 ans et qui a bon goût. Je suis sûr qu’en étant avec lui il ne va pas me mettre une reverbe pourrie. On évolue dans la même esthétique. Il aime beaucoup ce que je fais et pour moi

c’est important que quelqu’un dégage une image positive.

La pochette de M/M avec qui tu travailles depuis longtemps est différente des précédentes, on te voit beaucoup plus ?

Tout à fait. Au même titre que le disque est différent aussi. Plus sérieux, plus premier degré. On a décidé de montrer ma tête alors qu’avant on ne la mon-

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trait jamais ou en tout petit. Là c’était normal que la photo soit un portrait.

Tu commences une tournée cette fois-ci en groupe, le chanteur solo en a-t-il eu marre des projections vidéos et du manque organique derrière lui ?

J’en ai eu marre, pas à vie, mais c’est important en faisant un concert de s’amuser. En continuant tout seul j’allais m’ennuyer, j’ai besoin de changer de style afin de montrer mes chansons différemment. En réaction à cette tournée actuelle avec des musiciens, la prochaine sera sûrement solo.

Sans l’orgue offert par ton père à ta mère, en serais-tu là aujourd’hui ?

Je n’en ai aucune idée. La musique fait vraiment partie de ma vie. Si je pars deux jours sans guitare, je suis malade. Je suis très attiré par la musique autour du moi.

Est-ce un luxe d’être signé par Vincent Frèrebeau le patron de Tôt ou Tard ?

Non ce n’est pas un luxe ! Ce n’est même pas un privilège, c’est simplement bien !

Pour conclure, comme tu aimes prendre les gens de ton label pour faire des chœurs dans tes chansons, je souhaiterais que tu me dises quelle est la personne qui chante le mieux ? (rire) Je pense que c’est Virginie Aussiètre qui est celle qui s’occupe de la production exécutive. ✍ Pierre Derensy En concert le 09/02 au Théâtre des Pénitents Montbrison (26) et le 10/02 à la salle Juliette Gréco - Carros (06).

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CHRONIQUES CD Le disque du mois Indochine Alice & June (Sony BMG) Pour !

Le voilà enfin !!! Il aura fallu 4 ans à Indochine pour donner naissance à leur nouvel album, mais quel beau bébé ! Après s’être envolé au-dessus des nuages du Paradize, le groupe nous plonge cette fois dans l’antre abyssal du Lapin Blanc. Une Alice au pays des cauchemars version Indo qui a de quoi rester dans les annales des contes de fées déglingués. Véritable voyage initiatique pour deux « anges de tristesse » fait d’une promesse et d’un pacte, le tout dans un double album pour plus de deux heures d’extase. Vingt titres qui écorchent douloureusement une oreille tout en léchant érotiquement l’autre. Un côté « violemment romantique » avec les mystérieuses Portes du soir, la troublante Pink water 3 mais aussi la transcendante Morphine. Ainsi qu’un autre côté « joyeusement pornographique » avec les puissants Adora, Vibrator ou encore un Harry Poppers très décalé. Indochine nous fait voyager dans un monde beau mais violent, triste mais sensuel. Un orgasme sado-maso qui pousse à se dire : « Ca fait quand même un mal de chien d’être bien ». ✍ Guillaume Martel ★★★★

Five Deez Kommunicator (K7-Rapster/PIAS) Victime de son succès, le rap qui cartonne dans les ventes (Rohff en France, 50 Cent aux EtatsUnis par exemple) tourne en rond. Mais dans l’ombre, une poignée de producteurs relèvent le niveau derrière leurs consoles (Madlib outre-Atlantique, DJ Mehdi chez nous). Originaires de Cincinnati, mais signés sur un label allemand, les Five Deez appartiennent à cette deuxième catégorie. Avec ce troisième album de hip-hop électronique, ce quartet américain apporte une note de sérénité et de fraîcheur au genre, une respiration musicale en somme.

Comme des urbains qui auraient décidé de ne plus courir après le dernier métro, les morceaux prennent leur temps et s’étirent paresseusement sur des flows relaxes. Car les Five Deez ont tourné le dos aux poses grandiloquentes pour mieux ajuster leurs rimes. Si l’album baigne dans une ambiance plutôt mélancolique, il ne dédaigne pas les moments de bravoure : l’odyssée de Kommunicator ou le défilé de rappeurs de Let the people know. ✍ Marc di Rosa ★★★ The Lords of Altamont Lords have mercy (Fargo Records/Naïve) Dans la grande famille des groupes qui ont leurs noms commençant par « The » je demande The Lords of Altamont. Composé d’anciens membres de Fuzztones, des Cramps et des Bomboras, le combo américain livre un résultat plutôt musclé, véritable concentré de punk, de garage et de métal, bien dans la tradition. Avec leur deuxième album Lords have mercy, le groupe compte s’imposer à un public français déjà submergé de groupes de rock. Avec une rythmique

(animée)

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Légende

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★ ★ ★★ ★★★ ★★★★

Teletubbies Bisounours Chevaliers du Zodiaque Dragon Ball Z Ken le survivant

Contre !

Nostalgie quand tu nous tiens… Depuis quelque mois le buzz montait : Indochine sort un nouvel album. A priori j’en ai rien à faire moi. Soit, je le reconnais, j’ai écouté Indochine à l’adolescence, me retrouvant dans ces textes faits d’ambiguïté sexuelle, prônant la différence, mais bon aujourd’hui j’ai grandi, mûri et je ne suis plus intéressé par ces histoires de touche pipi. Je reconnais quand même volontiers que les deux premiers albums d’Indo restent très efficaces. Et pourtant autour de moi, venant de personnes au goût irréprochable, ça parle, ça commente, ça soutient qu’Indochine est un bon groupe pas seulement un ersatz des Cure et encore moins une parodie de la parodie des Inconnus. Bref à force qu’on m’en parle j’ai craqué, me voilà le lendemain de sa sortie avec ce double album dans les mains. Bon ok, je reconnais que j’ai rigolé devant le dessin de la pochette représentant deux filles tristes sur une balançoire, la lecture des titres m’a fait sourire Un homme dans la bouche, Harry poppers, LadyBoy. Évidemment, il ne se décide toujours pas à grandir ce Nicolas Sirkis. Par contre une fois le disque dans la platine, je pleure, pas une once de mélodie, Sirkis chante faux, tout cela est une cacophonie sans nom où les guitares jouent mal et fort, voilant à peine des textes d’adolescents frustrés et boutonneux, bref c’est une totale arnaque, seuls les duos avec Brian Molko et les Wampas évitent le naufrage total. Décidément je ne comprends plus comment expliquer cet engouement.

Oui sûrement la nostalgie mais pourquoi regretter l’adolescence ce moment dans la vie où tout devient abject… ✍ Simon Pégurier ✰ énergique, des guitares omniprésentes et un orgue Farfisa (il faut le noter), les 11 titres déferlent sans que l’on puisse reprendre son souffle. Les recettes du rock sont appliquées et l’esprit rock tant revendiqué par certains journalistes est bien présent. Au final, l’héritage des MC5 ou encore des Stooges plane au dessus des Lords of Altamont, les amateurs apprécieront sûrement. Pour les autres qui veulent découvrir, n’oubliez pas le blouson en cuir avec les badges qui vont bien et les converses au moins. ✍ Benjamin Brégeaut ★★★ Alex Beaupain Garçon d’honneur (Naïve) Plus ça va, plus je suis persuadé que les albums La fossette de Dominique A et Boire de Miossec ont changé l’histoire contemporaine de la chanson française. Depuis ce jour, les artistes sont déculpabilisés et savent qu’ils peuvent faire des chroniques de leurs maux sans fausse pudeur, ni peur du ridicule. Vous me direz qu’ils sont tellement nombreux à le faire, que ça crée un vrai nivellement par le bas. Pour un Dominique A, on a 100 De Palmas. Très rares sont les artistes comme Cali qui

Sélection CD Jazz Niçoise ou New-Yorkaise… ? ❏ Baptiste Trotignon Solo II (Naïve) La place a manqué dans Nouvelle Vague pour applaudir Solo I et l’album avec David El Malek. Dommage, Baptiste Trotignon est un pianiste magnifique.

Ecoutez le nouveau Solo II, vous en serez convaincu ★★★★

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sortent du lot, la plupart sont noyés dans la masse.

Souhaitons qu’Alex Beaupain arrive à surnager car il le mérite, son écriture est vive, ses mélodies accrocheuses. Le tout manque peut être un peu de personnalité, mais le talent est indéniablement là. ✍ Simon Pégurier ★★★ Rolling Dices All in (autoproduit) Anciens membres de Bluesy Way Back avec qui ils ont acquis une expérience certaine, atteignant presque les 200 dates par an, Barbara et Christophe forment désormais les Rolling Dices. Avec All in, le duo nous livre un premier album qui s’aventure sur les routes du blues, du folk et du rock. Fortement influencés par quelques-unes des plus grandes voix, d’Aretha Franklin à Otis Redding, Janis Joplin ou Joe Cocker, les Rolling Dices livrent un premier album complet. Si l’ensemble est loin d’être unidirectionnel, l’enchaînement des 12 titres n’en reste pas moins cohérent, et ce particulièrement grâce à l’alternance des deux chants vibrants et travaillés, atout incontestable de la formation. ✍ M.B. ★★ ✉ Mail : rollingdices@hotmail.fr. Web : http://rollingdices.free.fr.

Emir Kusturica Live is a miracle In Buenos Aires (Warner) Emir Kusturica a depuis quelques temps délaissé sa camera poétique et son univers extravagant pour tâter de la scène en compagnie du groupe No Smoking Orchestra qui ne tient pas son nom d’une envie de dire non au tabagisme mais plutôt « de ne pas se laisser avoir par l’autorité, le pouvoir » dixit leur Docteur Nelle Karajlic, leader et pourfendeur des convenances. La musique tzigane est faite pour le nomadisme, elle s’installe dans des cargos et se propage à travers le monde.

C’est donc un enregistrement live en Argentine qui nous revient via la mer et c’est bien sur scène que le groupe prend toute son ampleur : musique festive, textes contestataires et performances scéniques (bientôt disponible sur le DVD) loufoques. Crée en 1980 à Sarajevo en réaction au régime de Tito, ile groupe devient vite la figure du " New Primitivism ", mouvement culturel de l’époque en Yougoslavie. Rejoint en 1986 par notre Emir de la pellicule, il en devient le guitariste et c’est bien grâce à lui et en son nom que le groupe prend un essor spectaculaire. Renaissant en 1994 suite au conflit, " le band de l’Europe de l’Est " garde son essence de fanfare punk avec un savant mélange de rythmes country, de marches turques, de cuivres (forcément), de sons sud-américains, de réminiscence western Morriconienne, de musette et de tradition transformée pour la plus grande joie d’un public en transe. Ouvrant la boîte de Pandor, ce disque nous fait profiter du meilleur de ces trublions et de leurs délires communicatifs où l’on entend des airs martiaux dignes du cœur de l’armée rouge, sabotés consciencieusement par l’électricité, la volute de l’accordéon fou qui fait tousser les régimes totalitaires et laisse une trace vivante de l’humanité plus forte que tout.

La vie est foutrement un miracle après ce bordel organisé. ✍ Pierre Derensy ★★★★

❏ Elizabeth Kontomanou Waiting for spring (Nocturne) L’insaisissable chanteuse de jazz Elizabeth Kontomanou suscite un enthousiasme général que je partage avec ce dernier opus. ★★★★

déchirée. Ces niçois, on les dirait natifs de... Chicago.

Magnifique. ★★★★.

Pour finir, le Jazz étant une une musique vivante, Niçois, niçoises, n’hésitez pas à aller voir ce qui se passe le samedi soir à ❏ Hoochie Coochie Men la Cave Romagnan, c’est, le plus Radio bullshit (Adamas Pro- souvent, très enthousiasmant. duction). Tout y est : riffs de guitare, solos d’harmonica, voix ✍ Daniel Chauvet

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Jean-Louis Aubert (ideal standard) (Virgin/EMI) « J’aime dire des choses naïves, ces choses qui marchent à côté de toi, comme un ami ». Aubert n’est pas réputé pour la profondeur de ses écrits. Avec cette manière d’agencer les mots, cette façon de les associer, avec ces courtes phrases, ces rimes quasi « téléphonées » et ces mélodies entêtantes, (ideal standard) pourrait vite être classé dans le domaine du “ trop facile ”, mais pourtant il n’en est rien. Bien au contraire, c’est bien cette fausse simplicité des mots qui fait sa force. Si cette voix que l’on reconnaîtrait entre mille n’a pas ou peu changée, on sent que l’homme a évolué. On ressent les aléas du vécu, les fêlures et engelures qu’il résorbe et dégèle, avec cette poésie criante d’humanité et de sensibilité. Un album qui cherche et parvient de bien belle manière à mettre en valeur un idéal commun, celui de l’amour dans son sens le plus vaste, parce que « on a besoin de cet idéal commun, mais aussi de la liberté, de la touche personnelle… On veut tellement nous standardiser ». ✍ Matthieu Bescond ★★★ Che Sudaka Alerta bihotza (K Undustria/Productions Spéciales) Mais qui sont-ils ? D’où viennentils ? Quel style pratiquent-ils ?

C’est un groupe espagnol, plus particulièrement de Barcelone et c’est pourquoi le côté festif se retrouve tout au long de leur nouvel album : Alerta bihotza. L’inspiration de leurs textes (espagnol anglais - portugais - Français - catalan - basque) provient surtout des faits réels et des problèmes de sociétés tels que la guerre, les inégalités sociales, l’immigration… Un côté revendication populaire qui se reflète entièrement dans le son de leurs musiques, pouvant passer du reggae à du ska-punk-rock assez déjanté. Cet album offre donc un métissage de sons et de cultures, une mixité abordée au travers de multiples thèmes. Pour info, ils arrivent bientôt en France avec une date prévue pour le 10/06 prochain dans un lieu encore indéterminé. Alors allez-y nombreux, ça en vaut le coup !!!! ✍ Alexandra Pasco ★★★ Puppetmastaz Creature shock radio (Vicious Circle/Discograph) Après avoir accumulé les critiques élogieuses avec leur album Creature funk, et avoir sillonné les routes de France et de Navarre (notamment en compagnie du Peuple de L’Herbe), les frappadingues marionnettes de Puppetmastaz nous reviennent avec ce nouvel opus. Avec une formule qui n’a pas changé, toujours aussi groove, hip hop et surtout déjantée que dans le précédent, les puppets réussissent une fois de plus à repousser et à détourner les lois d’un genre musical souvent trop conventionnel. On prend toujours autant de plaisir à entendre nos muppets et autres feebles rapper avec humour et dynamisme et se défier à grands coups de mic’. À noter que cet album est disponible avec un DVD qui nous montre ces créatures sous des angles inédits. Le groupe entame une tournée française cet automne, alors ne les ratez surtout pas car c’est sur scène que leur Beast Coast rap prend toute son ampleur… ✍ Christophe Guilbert ★★★ Georges Moustaki Vagabond (Virgin) C’est beau un homme de 72 ans qui chante J’aimerais la vie, cela donne espoir en l’avenir et surtout provoque des folies douces qui font les meilleurs disques. Sur 11 plages entre Rio et Paris, Moustaki continue sa balade de nomade sachant apprécier les instants présents. Les airs de bossa incrustés sur ce disque sont aussi contemporains qu’anciens ; magiques, sensuels et vivifiants. Dans une ambiance familière de guitares, de percussions ensoleillées enrobées de cordes et de cuivres, le métèque reste toujours un grand enfant de mère juive. C’est bien connu que le meilleur sort des vieux pots et reste pur comme l’eau

des nappes phréatiques. Le temps passe et la nonchalance de Moustaki l’épicurien, dans notre époque si oublieuse des grands artistes, porte haut les couleurs du bonheur. Toujours hors mode mais tellement à propos, la flamme que provoque toutes les femmes aux yeux du chanteur trouve grâce sur les titres malicieux que sont Femme ronde‚ et J’ai une grande faiblesse pour les femmes. Le travail de Francis Hime (créateur d’un label de musique brésilienne) aux arrangements rend le tout encore plus adorable. Les eaux de Mars‚ est repris ici en fin de disque pour rendre hommage à son grand ami Tom Robins et Bahia‚ sur une musique de Mario Lima met de la joie pour l’éternité. ✍ Pierre Derensy ★★★★ Tétard Mes dix doigts (Demain la Veille) Le groupe de Tétard se compose de 4 individus : Christian Mercado à la guitare, Pierre Dubost à la basse, Gé Gacoin à la batterie et bien sûr David Tétard chanteur et guitariste. Ensemble, ils nous proposent 11 titres passant de sonorités pop comme Au bord de l’O à Les sentiments qui se penche vers un punk rock bien dans la tradition. Tout au long de Mes dix doigts, l’éclectisme est de rigueur. Du côté des textes Tétard s’attache à définir les petits plaisirs et les difficultés de la vie quotidienne. Est-ce à dire que Tétard est proche des gens ? En tout cas les gens vont se rapprocher de Tétard. C’est sur scène que l’on se fait une idée d’un groupe qui offre des mélodies tantôt nerveuses et tantôt rêveuses. Finalement Tétard n’en n’est plus à son point de départ et fait sa place dans le paysage musical français. Ne pas grandir trop vite, voici sûrement une des recettes pour devenir grand. ✍ Benjamin Brégeaut ★★★ Les Figurants Ex-poisson (autoproduit) L’histoire des Figurants a commencé en 1999 dans le Val d’Oise, à l’initiative de deux potes, Joseph et Denis. Ex-poisson est leur deuxième album. Aujourd’hui ils sont quatre, et ces 11 titres sont le résultat de plusieurs années de travail appliqué. Chaque chanson a son histoire. À l’image de Tous les jours lundi, enregistrée dans une usine désaffectée près de chez eux, ou encore d’ Ex-poisson, dont l’idée est née à la vue d’un aquarium dans un resto chinois. Les textes sont un peu tordus mais tellement réalistes. Le son est celui d’un rock français bien actuel, les morceaux sont tantôt calmes, tantôt plus excités. À la fenêtre vous fera forcément pensé aux Beatles. Mention spéciale à l’unique et très bonne reprise : Betty Jane Rose, de Gainsbourg. ✍ Virginie Ratto ★★★ ✉ Aymeprod - 179, rue de Paris 95680 Montlignon. Mail : aymprod@online.fr. Web : www.lesfigurants.free.fr.

Manjul Faso kanou (Humble Ark records/Discograph) Manjul, ce multi-instrumentiste, producteur d’origine malienne est un véritable globe trotter de la musique.

Faso kanou, dernier effort du-dit rasta man, toutes dreadlocks dehors, va vous transporter dans un dub, roots reggae des plus intenses, inventifs et respectueux du passé musical du continent africain. Sur des rythmes lourds inspirés de percus Nyabinghi, one drop, ska, les instruments traditionnels du Mali se battent et se répondent en chantant ça et là leurs émotions. Et quelles émotions ! Manjul semble être passé maître dans l’art de la confection de tonalités empreintes d’une modernité évidente, mais aussi d’un ancrage dans les racines des airs traditionnels africains et jamaïquains. La chanson Beki miri, sur laquelle apparaissent les désormais prestigieux Amadou et Mariam, n’aura pas finie de vous envoûter par ses sons ethniques, chaleureux et la fraîcheur d’un mix audacieux. Ajoutez à tout cela un véritable talent et une aura aussi portée par l’assemblage d’instruments, tout ce qu’il y a de plus naturels, Manjul nous délivre ici sa propre vision d’un courant musical avec une personnalité touchante d’inventivité et d’audace. Faso kanou est un album très riche, dense, alliant à merveille l’âme et la découverte de nouvelles sonorités qui ravira aussi bien les aficionados d’un reggae roots et les voyageurs assoiffés de sonorités exotiques, le tout dans un dub mystique, rempli d’une forte créativité très rafraîchissante. ✍ Thibaud Vuille ★★★★

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Tracy Gang Pussy Black (Apokalypse Records) Groupe de sleazy punk rock parisien, le gang nous offre ici son second album après seulement trois ans d’existence. Concrètement, le style alterne entre punk anglais actuel, vintage, mais aussi californien, ce qui ne s’accorde pas trop avec leur look, sordide certes, mais quelque peu " placebéien " sur les bords. Plus étrange, ceux-ci s’estiment rock n’roll, sans doute de par leur attitude marginale, et en dépit du fait que le punk soit déjà un mouvement de rupture ; enfin bon, admettons ! À l’écoute, on constate perplexe un cruel manque d’innovation dans la composition, malgré, il est vrai, une voix de chant peu commune, et un son vintage bien ciblé. Mais l‚objectif était-il de pondre un punk standard ? Difficile à croire au vue de l’alternance constante entre les variantes. Au final donc, l’album comble bien mieux les fans invétérés du genre plutôt que les simples amateurs amenés à se demander : « où est le talent ? ». ✍ Maxime Soler ★ New York Ska-Jazz Ensemble Skaleïdoscope (Active Sound/Mosaïc) Formé en 1994, le New York SkaJazz Ensemble comptait à l'origine des membres des Skatalites, des Scofflaws et des Toasters. De la formation d'origine, seul reste aujourd'hui Freddie Reiter, saxophoniste d'envergure et colonne vertébrale du groupe. Mais la formation n'est pas pour autant affaiblie. Ce sixième album studio révèle une nouvelle fusion entre ska, rocksteady, reggae et jazz excellemment arrangée. Outre les compositions du chef d'orchestre Freddie Reiter, on retrouve une reprise de Obla di obla da mais aussi et surtout la voix de la soul sister Sharon Jones qui marque son empreinte sur 3 des 10 titres. Un Skaleïdoscope aux couleurs variées qui ne parvient pourtant pas à s'élever à la hauteur des précédents opus, même si le NYSKE reste un référence incontestable en matière de ska-jazz. ✍ Matthieu Bescond ★★★

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coup de projecteur sur la production régionale

Hip Hop Parallèle Aperçu (Lyrical Lab/Musicast) À l’heure où les organisateurs de concerts et maisons de disques continuent à glorifier les pseudos artistes de hip-hop qui font l’apologie de la violence (50 cents vient d’en donner la triste preuve lors de son dernier passage à Marseille faisant l’apologie de la violence armée devant un par terre de minots), il est grand temps de passer à autre chose et de parler de ces groupes qui se servent de ce style musical ô combien entraînant et dansant pour faire passer des messages un peu plus positifs voire carrément éducatifs. C’est le cas de Keny Arkana dont la récente mixtape est un bel exemple, mais aussi, et peut-être encore un peu plus, du collectif Hip Hop Parallèle. Déjà remarqués pour leur franc-parler et leur sagesse dans la mixtape Ferme pas la porte, les 11 membres de HHP déboulent là avec un album plein jusqu'à la gueule (22 titres – ils ont des choses à dire). Leur message passe souvent par des semi fictions sur fond de faits divers comme ce Quand l’état m’a fait ça qui revient sur le scandale du sang contaminé à travers le quotidien d’un mari de victime qui pète les plombs ou encore Le con la pute et le maquereau qui met en scène un homme arrêté avec une prostituée. On remarquera aussi le très œcuménique Sans que ça pousse au crime, hymne à la tolérance ou dans un autre style Ma bouteille dénonçant l’alcoolisme de façon particulièrement réaliste (et comique). Au niveau de la forme (aux oreilles du fan de rock/chanson que je suis en tout cas) le hip hop de HHP reste assez classique, c’est du bon son qui fait parfois penser a Iam ; c’est surtout dans le discours que le groupe se démarque et marque. Sérieux tout en étant aussi drôle par moments, comme dans les petits clins d’œils ça et là,

à l’image de Si je dis qu’je nique l’état c’est le bordel mais si je dis comment et j’l’explique c’est l’plan solennel. Les multiples chanteurs et écritures contribuent à une richesse de fond et de forme. La seule chose que l’on puisse regretter c’est que certains morceaux très emblématiques comme Activistes ne soient pas sur ce disque. Tant pis on ira les re-écouter sur scène. ✍ Pirlouiiiit ★★★★ Web : www.hiphop-parallele.fr et www.lyrical-lab.fr.

Jabuz En c’moment (Oh La Vache !

Prod.)

Abuser de choses en tout genre n’est paraît-il pas bon, de même qu’il est recommandé de ne pas dépasser les bornes, histoire de ne pas abuser, ou encore de ne pas tromper ni d’abuser son prochain. “ Abuser “ : un terme bien péjoratif que Jabuz manœuvre à double sens. À contre-pied d’abord, comme pour démontrer si besoin est, que si certains abus sont à restreindre, la vie n’en reste pas moins parsemée de petits plaisirs à consommer sans modérations comme ceux « du soleil, du vent et de la pluie ; Du sourire des gens et de la mélancolie ». Mais « dans ce monde de l’anesthésie », prendre garde à ne pas se faire berner et abuser est essentiel, parce que « en c’moment ça tourne pas rond, on nous prend pour des cons ». Textes consciencieux, ton badin ou plus mélancolique, tissu sonore acoustique (guitare, contrebasse/saxo/soprano, batterie/percussions et accordéon) pour une chanson qui coure, la fleur au bec et l’esprit éveillé, dans la grande pairie de la vie. ✍ Matthieu Bescond ★★★ En concert le 11/02 au Dan Racing - Marseille (13) ✉ La Petite Asso dans la Prairie - BP 13 - 05110 La Saulce. Mail : la-petiteasso@wanadoo.fr. Web : www.jabuz.site.voila.fr. ✆ 04 92 21 42 80.

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Flipside Previous track (autoproduit) Dans la série des formations qui se creusent la tête pour dénicher l’étiquette la plus insensée à se patcher sur le front (histoire de bien faire comprendre que finalement, à part vous coller à la peau, ben ça ne sert pas à grand chose une étiquette), Flipside se glisse sans mal dans le peloton de tête avec un psychedelico pseudo folk punk happy hour pop. Ben oui rien que ça. Mais encore me direz-vous. Et bien disons que l’on retrouve tous les éléments d’un glam 70’s. Clavier cristallin, guitares parfaitement calées et chant lead des plus prenants, pour six morceaux qui alternent entre mélodies aériennes ou plus emmenées, sur des thèmes aussi divers que les femmes (Anytime you like, A drop in the ocean), le souhait de ne pas grandir (I don’t want to grow up) ou bien la musique prônée comme évasion (My own small record shop). Un premier disque parfaitement aboutit qui ne pourra pas laisser grand monde indifférent. ✍ Matthieu Bescond ★★★★ ✉ Mail : contact@flipside-music.com. Web : www.flipside-music.com. ✆ 04 90 67 18 09.

Un des Sens Chronologie (Termites Prod./La Mante) « Chronologie est à la jonction des cultures et du rapport humain, c’est un projet musical axé sur l’ouverture et le métissage » : voilà d’emblée le genre de phrase qui hume le concept intéressant. Et à y respirer de plus près, Un des Sens dégage une série d’émanations capables de déboucher n’importe quel nez un peu nasillard. Quinze titres où la subtilité du jazz s’encastre brillamment dans un hip hop des plus constructifs, avec une variation de style amenée par pas moins d’une quinzaine de featuring, du trompettiste jazz François Chassagnite au vibraphone de David Neerman jusqu’au collectif hip hop de l’Infanterie. Avec autant d’invités, sauter à pied joint dans le piège du gros cafouillis eut été bien facile, mais le disque dégage une cohérence globale qui frise l’excellence. Un disque bourré d’une créativité si bien maîtrisée que s’en est presque… indécent. À découvrir urgemment. ✍ M.B. ★★★★ ✉ Mail : ludo@1dsens.com. Web : http://1dsens.com.

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Neurotic Swingers Sexy & mysterious (Lollipop Records/PIAS) Catapultés dans les hautes sphères de la scène punk rock avec un premier opus Artrats au succès retentissant, dans l’hexagone mais aussi à l’étranger, les marseillais s’apprêtent à faire davantage parler d’eux avec 12 nouveaux titres survoltés. Une énergie distillée avec soins, alliant à merveille une puissance parfaitement régulée à des mélodies travaillées. Tous les éléments sont agencés comme il se doit, de bonnes vieilles guitares grassement électriques agissent de bonne grâce sur un corps naturellement en mouvement, batterie enflammée et basse calée à merveille viennent entourer un chant et des chœurs parfaitement audibles et véritablement appréciables. Que dire d’autres si ce n’est que les Neurotics confirment haut la main tout le bien qu’on pensait d’eux. Précisons si besoin est qu’il est vivement conseillé de les découvrir sur scène. ✍ M.B. ★★★★ En concert le 17/03 au Cabaret Aléatoire - Marseille (13). ✉ Lollipop Records - 7, impasse Monségur 13016 Marseille. Mail : lollipop.records@wanadoo.fr. Web : www.chez.com/lollipoprecords. ✆ 04 91 03 74 02.

Cowboys from Outerspace Sleeping with ghosts (Nova Express/Productions Spéciales) Les Cowboys from Outerspace n’ont pas attendu le revival du rock pour faire hurler leurs instruments et onduler leurs corps. Et c’est avec un rythme presque métronomique (période de 1 an et demi) qu’ils sortent aujourd’hui leur 5éme album, toujours sur le même label bien sûr ; celui de l’extravagant Lucas Trouble. Si la pochette est étonnamment plus sobre (quelle bande de poseurs !), le contenu lui n’a rien perdu de son énergie ni de son âme. La bonne nouvelle de celui-ci c’est qu’on peut l’écouter à n’importe quel moment de la journée et qu’on n’est pas obligé de mettre le volume à fond pour l’apprécier pleinement. S’il commence sur les chapeaux de roue avec un Black haired cocktail presque comique mais déchaîné et un Sleeping with ghosts particulièrement entraînant avec ses « ah … ouh ouh ouh », il contient aussi un bon paquet de slow poisseux, comme ce I’ve been loving you too wrong, mettant en avant le coté crooner de Michel ; d’ailleurs sur ce morceau et d’autres, on note quelques invités aux choeurs (comme Cynthia, TB Noze et Lucas Trouble). Les solos de guitare sont parfois longs mais jamais pénibles, la section rythmique (assurée par le tandem Bazile - Henry) impeccable.

L’accent de Michel et les ambiances “countrysantes“ de certains morceaux comme Fade away ou Australian singer ne sont pas sans rappeler Dionysos (dont le chanteur Mathias Malzieu est un autre grand anglophone). Sur Grey suede shoes of Rommel wife qui se distingue des autres morceaux par son intro au piano et son tempo résolument jazz… on pense encore à Mathias mais aussi à Tom Waits, en plus déjanté. On se

La Poulpe Les montrer avant le cancer (autoproduit) Réalisé en mai 2005 au studio AMIECS de Château-Arnoux (04), Les montrer avant le cancer, le premier album de La Poulpe, alias Nathalie Bagarry, nous entraîne dans l'univers surréaliste, intime et cru d'une pas si Tendre mademoiselle que ça ! Chansons de «caractères et de mœurs», les onze titres sans concession de cet opus ondulent sur la voix chaude et sensuelle de l'artiste, comme autant de tentacules sur une explosion d'images (Dix mille formes), comme autant de regards à la fois impitoyables sur la société (Le corps, La mouche) ou tendrement généreux, portés sur une foule d'individus à la dérive (Lemoncello de Marseille, Les TOC), ou encore rencontrés au hasard des rues (Tendre mademoiselle). L'interprétation théâtrale de

régalera aussi des autres morceaux comme The push in et ses « come on come one » ou encore Too drunk for you qui cache un vrai morceau entier pour ceux qui n’ont pas de télécommande. En fait écouter les Cowboys, c’est un peu comme avoir l’impression de danser dans le bar de Twin Peaks, un mélange de sensualité et de perte de contrôle… comme si la musique et le cadre étaient déformés… mais on continue à avancer en se dandinant. ✍ Pirlouiiiit ★★★★ En concert le 18/02 au Balthazar - Marseille (13) Web : www.chez.com/cowboysfromouterspace.

Express ❏ Esperanza L’enfant de personne (autoproduit). Premier album pour cette jeune formation au talent évident. Esperanza alterne une pop mélodique et des passages nettement plus électrifiés. Comme pour mieux refléter la thématique centrale de l’album, celle de l’enfance associée à la souffrance, le mélodique porte le symbole innocent de l’enfance angélique, l’électricité, celui de la haine entassée.

Blanc et noir s’entremêlent, anges et démons se côtoient et se frictionnent dans un univers parfaitement maîtrisé, première étape d’un parcours à suivre de près. ★★★ ✆ 06 62 71 30 97.

En concert le 02/02 au Balthazaz – Marseille (13), le 10/02 au Rockstore – Montpellier (34), le 03/03 à la MJC Picaud – Cannes (34), le 04/03 au Moulin – Marseille (13), le 18/03 au Palais Nikaïa – Nice (06) et le 13/05 à Rousson (30). ❏ Red Lady (Wildpalms) Nouveau collaboration entre deux des pointures jazz de la région que sont Richard Seigle (guitare) et Gérald Vaysse (piano) et… nouvelle perle. Associé à Didier Del-Aguila (fretless, contrebasse, basse élec.) et au batteur Ivan Oukrid, le cocktail Red Lady n’est qu’harmonie, tant dans les différentes tonalités et couleurs, inspirées par Wes Montgomery, Pat Metheny ou encore Georges Benson, que dans la créativité elle même. À savourer goulûment. ★★★★ ✉ Gérald Vaysse - 4, bd Alexandre III 06400 Cannes. Mail : jazzitem@free.fr Web : http://jazzitem.free.fr. ✆ 06 10 33 91 67. ❏ Kaptiv Kaptiv*** (autoproduit). Premier album pour ce duo montpelliérain qui évolue dans un style pop/rock avec quelques touches electro. De beaux textes bien écrits abordent principalement l’amour sous toutes ses coutures, portés par un timbre féminin particulier, presque androgyne, mais dont l’identité n’est pas pour autant avide de sensibilité. À découvrir. ★★★ ✉ Stéphanie Grisel – 5, place des Martyrs de la Résistance 34000 Montpellier. Mail : contact@kaptiv.com. Web : www.kaptiv.com. ✆ 06 80 32 81 75. ❏ Crumb (autoproduit). Deuxième disque pour cette formation punk rock qui partage régulièrement l’affiche avec ses confrères marseillais que sont Nitwits, Elektrolux, Lo ou N’Twin. Style déluré et légère tendance psyché pour un bon vieux trio guitare/basse/batterie qui n’en reste pas moins correctement structuré. Une alternance de passages planants ou plus mouvementés dont les influences éparses se font clairement ressentir, des Stooges aux Doors jusqu’à Bowie ou aux Pixies. ★★ Mail : piposyzlak@hotmail.fr. ✆ 06 75 21 13 37.

En concert le 31/03 à l’Escale St Michel - Aubagne (13).

textes dépouillés de fioritures (Roulette russe), l'arrangement épuré et très rythmé du piano d'Alain Soler qui en épouse voluptueusement les formes (Le tambour des rapaces), donnent à l'ensemble une unité de sens et de son, une homogénéité artistique qui, partant de l'intime pour toucher à l'universel, ne laisse pas indifférent. Qu'on se laisse envahir ou pas par les cris d'amour et de révolte que La Poulpe nous jette à la face, on ne reste pas insensible à l'humour dévastateur (J'peux pas gratter une fella) et un tantinet provocateur qui tisse en filigrane la trame de sa poésie incisive et peu conventionnelle. Cette sensibilité poétique se marie d'ailleurs fort bien avec celle d'un Michel Houellebecq, auquel elle emprunte, Est-il vrai ?, un poème extrait du livre La poursuite du bonheur, une interrogation métaphysique sur le devenir de l'homme, sur les remèdes à sa solitude, sur la prépondérance de

l'amour dans son rapport au monde.

Et que dire de Au courant, la chanson qu'elle partage avec Melchior Liboà ? Un duo dont l'audace thématique, très érotique, n'a de pair que la tendresse qui se dégage finalement d'une relation amoureuse vécue dans ses pleins et ses déliés. Avec ce premier album très prometteur, La Poulpe ne vient pas nous bercer de chansons doucereuses, mais plutôt, provoquer chez nous une re-action à la fois instinctive et humaniste, prise entre l'éros et le thanatos, pour qu'avant le cancer, « on montre nos seins » et le reste... Pour ne plus survivre mais vivre enfin ! ✍ Françoise Morel ★★★★ ✉ La Poulpe - Cours Thierry d’Argenlieu 04110 Reillanne. Mail : info@lapoulpe.com. Web : www.lapoulpe.com.

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Class Eu’Rock 2005 (Aix’Qui ?)

Débutée il y a quinze ans, l’odyssée Class’Rock continue de plus belles.

Témoin du travail accomplit par l’association Aix Qui ? et l’ensemble de ses partenaires, ce second DVD revient sur les 2 opérations Class’Rock et Class’Eurock 2005.

Si l’idée première est de donner la chance à de jeunes formations de s’exprimer dans un environnement professionnel, chaque participant tire au final un ensemble d’enseignements des plus enrichissants, bénéfiques aussi bien au niveau de la cohésion du groupe que d’un point de vue personnel. Après les présélections du Class’Rock 2005, 32 groupes se sont donc produits lors de huit concerts en région PACA. Les huit lauréats (Esperanza, MC Porto et Madison, Soul Touch, Paingels, Sweetears, Accouphen’, Neverdeath, Nefast) remportaient à la fois leur place pour se produire lors du festival Class’EuRock et pour apparaître sur le support DVD, ainsi qu’une semaine de stage axée sur les techniques de répétition et de studio. En parallèle se tenait le Class’EuRock. Quatre des groupes ayant joué lors des sélections live Class’Rock entre 2000 et 2003 ont, après sélection, également bénéficier d’une semaine en résidence dans une salle de spectacle, aux côté d’un ingénieur du son et d’un arrangeur, et ce dans l’objectif de parfaire un set de 30 à 45 mns. Aix’Qui ? a également tissé un certain nombre de liens en Europe avec des structures qui oeuvrent dans des objectifs similaires aux siens. Les quatre formations Class’EuRock (Sinké

Zakéou, Opram, Solyass, Lolicon) se sont vues ouvrir les portes de l’Europe, tout comme de jeunes groupes allemands, espagnols ou italiens ont été accueilli en France. Les deux DVDs d’une qualité irréprochable reviennent donc sur les prestations live de l’ensemble de ces formations tout en mettant en avant l’intérêt pédagogique et les apports bénéfiques qui émanent de telles opérations. Se produire dans de très bonnes conditions, renforcer les liens intergroupes, échanger sa vision des choses avec d’autres musiciens, bénéficier d’oreilles externes, des conseils et suggestions de professionnels : autant d’enseignements qui ressortent du ressenti des formations ellesmêmes. Un double DVD qui met en lumière de jeunes groupes talentueux, par le biais de live mais aussi d’une véritable expérience humaine, pour deux opérations conjointes des plus réussies, qui méritent à tous points de vues, soutien, encouragement, et révérence. ✍ M.B. ★★★★ ✉ Aix Qui ? – Ancien chemin du coton rouge 13100 Aix-en-Provence. ✆ 04 42 27 08 75. Web : www.classrock.com Lollipop is burning festival (Lollipop) Il y a presque 5 ans le label de punk rock, marseillais par son QG, mais résolument international par son rayonnement et les artistes qu’il signe, sortait une compilation sur vinyle avec la crème du punk phocéen. Aujourd’hui technologie oblige c’est un DVD qu’il nous propose ! Il s’agit en fait du Punqueroque Festival organisé par le label à Paris qui avait regroupé sur deux jours les illustres Hatepinks et Neurotic Swingers ainsi que les non moins bons et légendaires Jerry Spider Gang, Petit Vodo et les américains de The Briefs, soit 25 titres live ou l’on appréciera a sa juste valeur le bon goût vestimentaire des Hatepinks ou la modestie de Petit Vodo. Ces performances scéniques sont entrecoupées d’interviews un peu sauvages dans le metro parisien, ou même

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dans une baignoire qui apporteront un petit éclairage sur ces jeunes gens déchaînés sur scène et ce qui les poussent à parcourir l’Europe et même le monde (tournée au Japon et en Amérique du Nord en préparation pour le printemps). En bonus des clips et surtout des images inédites du dernier concert d’adieu des Gasolheads (groupe mythique dans lequel officiaient le chanteur des Hatepinks et le guitariste des Neurotic Swingers) à la Machine a Coudre ! ✍ Pirlouiiiit ★★★★ Web : http://www.lollipop.records.free.fr Jimi Hendrix Hendrix la légende (Rottin’ Rolling Films) Voici un des DVDs évènements de ce début d’année 2006. En trois heures, toute la vie de Jimi Hendrix est analysée avec précision. Nous découvrons sa famille, son frère, le récit de son enfance pauvre et tumultueuse, ainsi que l’ascension, la gloire et la fin prématurée d’un des musiciens les plus brillants de la fin du vingtième siècle. L’histoire de Jimi fascine car elle s’apparente un peu à l’existence d’un météore. En quatre ans à peine et trois albums, il va redéfinir toutes les bases de la musique de l’époque. Il arpentera tour à tour le psychédélisme, le jazz-rock, le blues, le hard rock et devint même le pionnier de la fusion des styles, si présente trente cinq ans après sa disparition. Il demeure, aujourd’hui encore, le guitar héro indépassable, symbole du virtuose. De nombreux musiciens actuels se réclament de lui et de son héritage. Finalement, son aura n’a jamais cessé de grandir. Nous apprenons donc beaucoup de choses sur la personnalité toute à la fois créatrice et mystique de cette icône du vingtième siècle définitivement incontournable. Ce superbe documentaire s’avère donc indispensable pour qui veut connaître et comprendre la trajectoire artistique et intérieure de Jimi Hendrix, véritable génie musical, disparu à vingt sept ans le 18 septembre 1970. ✍ Raymond Sérini ★★★★

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Muse Absolution Tour 2004 (Warner Vision France) Muse a toujours été pour moi un groupe suspect. Je reconnais que j’ai passé des heures à écouter leur premier album Showbiz, séduit par ses mélodies évidentes piquées dans le trio magique : Radiohead, Nirvana, Jeff Buckley. Malheureusement très vite les choses se sont gâtées, les deux albums suivant tombent dans la grandiloquence pour ne pas dire le grand guignolesque.

Les solos de guitares se succédant sans cesse, laissant de temps en temps la place au chanteur pour se la péter grave au travers de vocalises spectaculaires. A leur décharge, les singles restent imparables et expliquent leur grand succès commercial. C’est donc à reculons que j’abordais ce DVD live, et bien me voila conquis en quelques minutes. Il faut dire que Muse ne lésine pas sur les moyens : c’est du grand spectacle rock avec un groupe rodé a la scène, enchaînant ses hymnes, quelle technique, quelle pêche, quelle hargne. Le public, lui, est réceptif comme rarement je l’ai vu, il saute, reprend en chœur les paroles, s’évanouissant, slamant, le tout dans une ambiance bon enfant. Alors bien sûr le chanteur est insupportable et puéril avec son coté guitare héros, oui c’est la copie de Radiohead en moins bien écrit, mais on leur pardonne tant leur spectacle se savoure avec plaisir. ✍ Simon Pégurier ★★★ Aldebert Aldebert en scène Opéra de Besançon (Note Abene/Warner) Comment s’en sortir dans ce milieu impitoyable qu’est la musique quand on vient d’un coin de France que personne, au sud de la Loire, n’est capable de placer sur une carte de l’hexagone ; Quand on a un nom impossible à retenir, un physique abject et pire, quand son style est une suite de jeux de mots que n’aurait même pas tenté un Jean Roucas dans ses pires heures, même bourré. Et bien le bisontin Aldebert a fait preuve d’abnégation, de persévérance et de courage, il a choisi une roue à succès, en l’occurrence celle de Benabar, et s’y est tenu scolairement au point de le dépasser devant la ligne d’arrivée.

Comme je le disais Aldebert est parti de bien bas, mais il a réussi aujourd’hui à créer son sillon et à être respecté. Ses portraits du quotidien marqués par l’adolescence sont justes, vifs et sans merci, sa musique est entraînante. Que demander de plus. Le concert qu’il nous présente en DVD est son heure de gloire, il est de retour chez lui et montre aux siens qu’il a lâché le radiateur pour les sunlights et il est radieux.

Contre toute attente (je n’aurai pas parié un euro sur lui à ses débuts en 2000) voilà un divertissement très agréable où l’on se prend à sourire plus d’une fois et à taper constamment du pied. ✍ Simon Pégurier ★★ Captain Mercier Live ! (Enzo Prod./Harmonia Mundi) Monter un groupe avec orgue Hammond, guitare, basse, batterie, sax, trombone, deux trompettes, deux chanteurs (Mercier père et fils) pour un répertoire de rhythm and blues en français, c’était un pari plutôt risqué. Et pourtant, bingo, cela fait plus de 15 ans (et mille concerts) que ça marche. Un prix du public aux Victoires de la Musique au Midem 2003 en prime. Enregistrés live au New Morning, temple du jazz parisien, les 10 musiciens de Captain Mercier (tous par ailleurs impliqués à haut niveau dans le jazz ou la variété, mais nourris dès l’enfance à la potion Tower of Power/Earth Wind and Fire) s’amusent comme des petits fous. Textes gorgés d’humour, riffs et chorus de folie. C’est la récré. Le public exulte et en redemande.

Superbe. ✍ Daniel Chauvet ★★★★

Dee Dee Bridgewater Live in Antibes-Juan-les-Pins (Universal) Pour sa dernière tournée, la grande dame du jazz a changé de registre et s’en est venue proposer au public du festival de jazz de Juanles-Pins un hommage à la chanson française. Le 18 juillet dernier, elle enregistre donc ce DVD et revisite à travers onze titres un répertoire incluant les plus grands standards de l’hexagone (J’ai deux amours, Les feuilles mortes, La vie en rose, etc.). Mais ici, il ne s’agit plus d’un concert de jazz ; elle qualifie elle-même de world music ces versions revisitées estampillées Dee dee. Les une heure quarante de spectacle sont passionnantes. Dee dee Bridgewater est d’ailleurs entourée d’excellents musiciens. Le DVD est agrémenté de bonus avec les réactions de fans à la sortie du concert et un documentaire très intéressant de presque trente minutes dans lequel elle évoque les temps forts de sa carrière et les immenses stars avec lesquelles elle a travaillé (Ray Charles, Dizzie Gillepsie, Miles Davis etc.). Il y a une magie Dee dee Bridgewater qui s’exprime depuis toujours sur la scène et, encore une fois dans ce DVD, s’imposent l’extraordinaire présence et la voix incomparable de cette magnifique interprète. ✍ Raymond Sérini ★★★★ Eddy Ray Cooper Live in Juanles-Pins (RCB Music) Connu dans la région d’Antibes, notamment grâce à ses nombreuses représentations au club jazz du Bar en Biais, Eddy Ray Cooper évolue dans un style qui mêle country, blues et rock’n’roll des années 50, « parce qu’on ne peut pas tricher avec » dit-il. Il nous livre ici un DVD enregistré en 2001 au Palais des Congrès de Juan-les-Pins, où l’on y retrouve sa formation (guitare/basse/batterie/clavier) pour un show bien huilé où la voix du crooner évolue sur les reprises de ses maîtres (Me and Bobby Mc Gee de Janis Joplin, Jambalaya on the bayou de Hank Williams, etc.) et ses propres compositions, chantées en anglais ou en français, sur des thèmes qui « abordent la vie de tous les jours ». Un set de près d’une heure et demie où s’entremêlent une assurance certaine et un plaisir de jouer non moins palpable. On peut en revanche s’interroger sur la pertinence des suppléments avec un making of dont le contenu moyennement intéressant revient un peu trop longuement sur la préparation du concert, ou encore avec une interview davantage destinée à mettre en avant le personnage plutôt que d’en cerner vraiment les principales coutures. Quoi qu’il en soit publics et musiciens ont passé un bon moment, et là est bien l’essentiel. ✍ M.B. ★★ ✉ Eddy Ray Cooper – 9 bis avenue Louise 06160 Juan-les-Pins. ✆ 06 85 04 63 97. Mail : erc3@eddyraycooper.com. Web : www.eddyraycooper.com.

cinéma Les 4 Fantastiques de Tim Story (Fox Pathé Europa) Lors d’un voyage mouvementé dans l’espace, 4 scientifiques sont soumis à des radiations et reviennent sur Terre dotés de pouvoirs surhumains.

Disons le d’emblée, Les 4 Fantastiques n’est pas l’adaptation de Marvel la plus réussie, et fait pâle figure face à X Men ou Spiderman. Le film ne réussit jamais vraiment à décoller et les personnages sont sous-exploités. Avec un casting pourtant très judicieux (Julian Mc Mahon, le chirurgien playboy de Nip/Tuck en docteur Fatalis ; la sculpturale Jessica Alba récemment aperçue dans Sin City en femme invisible ; ou encore l’excellent Michael Chiklis de la série The Shield dans le rôle de la Chose), et des effets spéciaux plutôt corrects, le film avait largement de quoi séduire. Mais l’ensemble est sans réelle saveur et ne fera sûrement pas date dans l’histoire du cinéma ni même dans celle du film de super-héros. ✍ Christophe Guilbert ★

février 2006

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nouvelle vague # 115

NV #115

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