Alberto Reguera: Declinaciones pictóricas

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LAS DECLINACIONES PICTÓRICAS DE REGUERA Hace más de veinte años que conozco su obra. ¡Y más de veinte que Alberto Reguera me sorprende y me anima a seguir su constante evolución! Un pintor que no deja de sorprender es un pintor que se lanza. Que se supera. Es un pintor deportivo, aunque nunca se haya entrenado como corredor de fondo. Es un pintor comprometido, aunque discreto. Es un hombre combativo, que da ritmo a su vida empleándose sin tregua y en cuerpo y alma por los caminos del descubrimiento y del canto gregoriano. ¡Menuda rareza! Muchos artistas dejan de preocuparse del porvenir encantado de lo aleatorio cuando se les ofrece un sello certificado. Cuando una vez reconocidos por un determinado estilo, que les puede haber costado años forjar, su arte parece instalarse en una perennidad que creen para siempre convincente. Nada más engañoso. «¡Quien no avanza, retrocede!», refrán tantas veces cumplido. Nada que ver con el noble segoviano Reguera. Miradas paisajísticas en reflexiones cósmicas, juegos de materia en desbordamientos plásticos, el propio marco en sus excrecencias indefinidas, si no infinitas, del lienzo cuadro al cuadro objeto, el pintor avanza por una vía que, en su caso, se demostraría regia, si no estuviera muy lejos de reivindicar tamaña usurpación… Vía sentimental, proverbial, ideal. E ideal, porque se trata simplemente de la vía que un hombre para sí ha elegido, porque es su segunda piel. Reguera y su arte son uno. Uno y otro caminando juntos, expuestos al azar, a los avatares de la propia vida. Y así, como todo hombre de bien, Reguera se lanza y el cuadro casi le supera. Con él, el cuadro crece más allá de los límites previstos, convencionales, crece en el espacio, muda en una agitación proliferante. Con él, la pintura gana libertades que la transfiguran y la confortan en su arte de ser pintura antes de cualquier otra cosa. ¡Pintura sobre todo! Abstracta si se quiere, esta obra está cargada de sentido, de imágenes, de olores, de sabores muy particulares. De ella se respiran ambientes, impresiones, sensaciones, serenidad, pero también tormento. Es el reflejo de una vida, de lo cotidiano. Y de su porvenir, puesto que no se detiene en su camino. Es la voz de un hombre que resume y trasciende su vida con ritmos, materias, colores. De lo oscuro a lo brillante, de los azules a los amarillos, de los verdes a los negros, a los rojos, a los caldera, todos los matices salen al encuentro, según el día y la hora. De un cuadro casi liso, a uno jalonado de hinchazones, de la materia quieta, a la brutalidad de la obstrucción. Del Sur al Norte. Hombre de España y de tierras áridas, Reguera es además un viajero de gustos planetarios –¿para ver desde allá las cosas con más claridad?– las idas de Madrid a París, de Hong-Kong a Oslo, de mares cargados de azules traslúcidos a los fiordos polares y luminosos. Y gracias a sus desplazamientos sin fronteras, ha podido convencer a su lienzo para que se convierta en algo distinto a un mero lienzo. ¿Arte en suspensión, arte en constante devenir? Al principio fueron las pinturas cúbicas, sus cúbicas obras dispuestas en instalaciones cromáticas por el espacio de sus galerías. Al filo de esta experiencia, las dos dimensiones de la pintura se tomaban evidentes libertades por su estatuto dominante, al gusto del artista aventurero. ¿Por qué diantre la pintura no podría rivalizar con la escultura y, más aún, con la instalación? De las dos a las tres dimensiones, no le supuso más que una cuestión de colocación en el espacio para ser mostrado. Con él, gracias a él, y auque no fuese el único con esta forma de disponer, la pintura se cuelga nuevas medallas, se perfila como el espíritu de una época, más abierto a los audaces, no siendo palabras vacías sobre una pared (como le reprochaban sus detractores). Con el tiempo, Reguera ha ido más lejos. La pintura se ha desbordado de un lienzo a otro, se ha desbordado del lienzo a la propia pared… Se ha largado. Con un palmo de narices frente al lienzo que la había visto nacer, ella se escapaba, hacía su vida a base de tentativas de explosión por encima de toda frontera… La materia es densa, más que nunca, los cromatismos arden como nunca antes habían ardido, la pintura se entusiasma, estalla, se abre paso con proyecciones espaciales que no dejan de salpicar. Derrama sin cesar su potencial. Ardiente. Plácido en el encuentro, tímido si se le aborda, discreto si se le interroga, Reguera se expresa esencialmente en su pintura, con sus inmersiones en la infinita proyección de sus sentimientos a flor de lienzo. También fotografía. Fotografía espacios que le encantan o conmueven. Paisajes fotocopiados gracias al ojo que los ha mirado y codiciado, con la misma lente que sus cuadros. Reflejos de alma. Paisajes interiorizados. Instantes privilegiados. Color sobre el gris asfalto. ¡Quién dijo que Reguera era un pintor abstracto! Roger Pierre Turine Crítico de arte de La Libre Belgique Bruselas, 28 de enero de 2010

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LES DECLINAISONS PICTURALES DE REGUERA Plus de vingt ans que je connais sa peinture. Et plus de vingt ans qu’Alberto Reguera me surprend et m’encourage à suivre son cheminement sans faillir ! Un peintre qui ne cesse de surprendre est un peintre qui va de l’avant. Qui se surpasse. C’est un peintre sportif, quand bien même n’eût-il jamais de sa vie enfilé le training du coureur de fond. C’est un peintre engagé, même si celui-ci n’aboiera jamais avec les loups. C’est un homme de combat, qui rythme sa vie sans faiblir et l’emmène coeur et corps battant sur les chemins de la découverte et du plain-chant. Et voilà qui est rare ! Trop d’artistes ne se soucient plus des lendemains enchantés de l’aléatoire, dès lors qu’une écriture certifiée leur colle à la peau. Dès lors que, reconnus à la faveur d’un certain style, qu’ils ont parfois mis des années à se forger, leur art semble les installer dans une pérennité qu’ils croient à jamais convaincante. Rien n’est plus trompeur. « Qui n’avance pas, recule ! » Proverbe et sentence maintes fois vérifiés. Pas de cela avec le fier Segovian Reguera. De regards paysagers en réflexions cosmiques, de jeux matiéristes en débordements plastiques, du cadre même en ses excroissances indéfinies sinon infinies, de la toile tableau au tableau objet, le peintre avance sur une voie qui, en son cas, s’avèrerait royale, s’il n’était à mille lieues de revendiquer pareille usurpation… Voie sentimentale, proverbiale, idéale. Et idéale, parce qu’elle est tout simplement la voie qu’un homme s’est choisie, car elle est sa seconde peau. Reguera fait corps avec son art. L’un et l’autre cheminent de pair, en fonction des aléas, des surprises de la vie même. Et, pour cela, comme tout homme de bien, Reguera va de l’avant et le tableau quasi le précède plus qu’il ne le suit. Avec lui, le tableau grandit au-delà des limites prévues, conventionnelles, grandit dans l’espace, se mue soudain en embrasement proliférant. Avec lui, la peinture gagne des libertés qui la transfigurent et la confortent dans son art d’être peinture avant quoi que ce soit d’autre. Peinture d’abord ! Abstraite si l’on veut, cette peinture est pourtant chargée de sens, d’images, d’odeurs, de saveurs très particulières. Elle respire des atmosphères, des impressions, des sensations, des sérénités, mais aussi des meurtrissures. Elle est le reflet d’une vie, de ses quotidiens. Et de ses lendemains, puisqu’elle ne s’arrête point en chemin. Elle est la voix d’un homme qui résume et transcende sa vie avec des rythmes, des matières, des couleurs. Du sombre au rayonnant, des bleus aux jaunes, des verts aux noirs, aux rouges, aux rougeoiements, toutes nuances au rendez-vous, selon les jours et les heures. Du tableau presque lisse au tableau corsé d’enflures, de la matière étale aux brutalités des engorgements. Du Sud au Nord. Homme d’Espagne et de terres arides, Reguera est aussi un voyageur planétaire et ses goûts d’ailleurs –pour y voir plus clair ?– le transbahutent de Madrid à Paris, de Hong-Kong à Oslo, des mers chargées de bleus translucides aux fjords polaires et lumineux. Est-ce pour cause de voyagements sans frontières qu’il a désormais convaincu sa toile d’être autre chose que toile seulement. D’être art en suspension, art en devenir permanent ? D’abord, il y a eu ses cubes peints, ses tableaux comme des cubes qu’il disposait en installations chromatiques à travers tout l’espace de ses galeries. Avec lui, au fil de cette expérience, les deux dimensions de la peinture prenaient d’évidentes libertés avec leur statut trop régenté au goût de l’artiste aventurier. Pourquoi, diantre, la peinture ne rivaliserait-elle pas avec la sculpture et, mieux encore, avec l’installation ? Des deux aux trois dimensions, ce ne fut pour lui qu’une question de mise en forme. Avec lui, grâce à lui, et même s’il ne fut pas tout à fait le seul en cette disposition, la peinture s’octroyait de nouveaux galons, se profilait dans l’air d’un temps davantage ouvert aux audaces, n’était plus lettre morte sur un mur (ce que lui reprochaient ses détracteurs). Depuis, Reguera est allé plus loin. Sa peinture a débordé de la toile sur une autre toile, a débordé de la toile sur le mur même… A pris la poudre d’escampette. Pied de nez à la toile qui l’avait vu naître, voilà qu’elle lui échappait, vivait sa vie au meilleur de ses tentatives d’explosion hors toutes frontières… La matière est dense, plus que jamais, les chromatismes flambent comme ils semblent n’avoir jamais flambé, la peinture jubile, s’éclate, se fend la poire en d’éclaboussantes projections spatiales. Dégorge ses potentialités sans retenue. Brûlante. Placide quand on le rencontre, timide pour qui l’aborde, discret si on l’interroge, Reguera s’exprime essentiellement sur ses toiles, par ses immersions dans l’infinie projection de ses sentiments répercutés à fleur de toile. Il lui arrive de photographier aussi. Il photographie des espaces qui l’enchantent ou l’émeuvent. Des paysages photographiés qui, par la dimple grâce de l’oeil qui les a regardés et convoités, sont à l’aune exacte de ses peintures. Des reflets d’âme. Des paysages intériorisés. Des instants privilégiés. Des couleurs sur le gris des pavés. Qui a dit que Reguera était un peintre abstrait ! Roger Pierre Turine Critique d’art à La Libre Belgique Bruxelles, le 28 janvier 2010 [4]


Colores que brotan, 2009. TĂŠcnica mixta. 100 x 100 x 24 cm. [5]


REGUERA’S PICTORIAL DECLENSIONS I have known his painting for over 20 years. And for more than 20 years Alberto Reguera has surprised and encouraged me to follow his progress relentlessly! A painter who never fails to surprise is a painter who is forging ahead; who is excelling himself. He is a sportsman-like painter, although he has never once trained as a long-distance runner. He is an engaged painter, even if he will never howl with the wolves. He is a fighter who paces his life without weakening and sends it body and soul along the roads of discovery and plainchant. And that is rare! Too many artists lose interest in the delight of a random future once they’ve received the stamp of approval. Consequently, being recognized for a given style that they have sometimes taken years to forge, their art seems to establish them in a perennial setting that they believe is forever convincing. Nothing could be further from the truth. “If you do not go forward you go backwards!” How true that is. No danger of that with Reguera, the proud Segovian. From landscape views to cosmic reflections, from materialistic games to plastic excesses, even from the frame in its indefinite, if not infinite, outgrowths, from the canvas as painting to painting as object, he advances along a route which, in his case, is royal, except that he is a million miles from trying to usurp the throne. It is a sentimental, proverbial, ideal route. Ideal, because it is simply the route that a man has chosen, because it is his second skin. Reguera is one with his art. Both of them journey in tandem according to the vagaries and surprises of life itself. For that reason, as with any man of worth, Reguera forges on and his painting almost precedes him, rather than following him. With him, the painting expands beyond expected conventional limits, growing in space, suddenly changing into a prolific conflagration. With him, painting gains freedoms that transfigure it and reinforce it as the art of painting before anything else. Painting before all else! Abstract, if you like, nevertheless his painting is filled with very individual senses, images, odours and flavours. It breathes atmospheres, impressions, sensations, serenities, but also bruises. It reflects a life – the everyday. And life’s future, because it never pauses on its way. It is the voice of a man who sums up and transcends his life with rhythms, materials and colours. From shadow to radiance, blues to yellows, greens to blacks, reds and red glows, every nuance is there according to the day and time. From almost smooth paintings to others swollen and bumpy, from limp matter to brutal obstructions. From south to north. A man of Spain and arid lands, Reguera is also a global traveller and the flavours of other places (to help him to see more clearly?) shift him from Madrid to Paris, Hong Kong to Oslo, and translucent blue seas to luminous polar fjords. Is it because of these limitless travels that he has convinced his canvas to be other than a mere canvas? To be art in suspension, art becoming permanent? First there were his painted cubes; his paintings turned cubes that he arranged in chromatic installations throughout the galleries where he exhibited. Through this experiment the two dimensions of his painting took obvious liberties with their status, which was too rigid for an adventurous artist. Why the devil should painting not rival sculpture, or better still installation? From two to three dimensions was for him just a question of shaping. Thus, although he was not completely alone in this stance, painting won new stripes, being thrown open to audacity, and was no longer a wallflower (which was so often a criticism). Since then, Reguera has gone further. His painting has overflowed one canvas onto another, and even onto the wall… It has taken to its heels. Thumbing its nose at the canvas which gave it life, it has run away to live its life by trying to explode beyond every boundary. The substance is denser than ever, colours burn like they seem never to have burned before, the painting rejoices, bursts out, laughs its head off as it spatters left and right. It disgorges its potential without holding back – on fire. Placid when you meet him, shy towards those who approach him, discreet if he is questioned, Reguera mainly expresses himself through his paintings; through his immersion in the infinite projection of his feelings onto the canvas. He also happens to take photographs. He photographs places that enchant or move him. Photographed landscapes which, thanks to the graceful simplicity of an eye that has seen and coveted them, measure up to his paintings. Soulful reflections. Interiorized landscapes. Special moments. Colours on the grey cobblestones. Who said that Reguera was an abstract painter?! Roger Pierre Turine Art critic for La Libre Belgique Brussels, 28 January 2010

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Deslizamientos pict贸ricos, 2009. T茅cnica mixta. 100 x 100 x 24 cm. [7]


Recintos cromáticos, 2009. Técnica mixta. 80 x 80 x 16 cm. [8]


Materias liberadas, 2009. TĂŠcnica mixta. 100 x 100 x 24 cm. [9]


Summer in winter, 2010. TĂŠcnica mixta. 200 x 100 x 24 cm. [ 10 ]


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Pintura que fluye, 2008. TĂŠcnica mixta. 80 x 80 x 16 cm. [ 12 ]


Escaping clouds A, 2007. Ensamblaje con acrĂ­lico y pigmentos sobre lienzo. 100 x 100 x 25 cm. [ 13 ]


En torno al espacio mat茅rico, 2010. Instalaci贸n pict贸rica. [ 14 ]


Floating golden planet B, 2008. AcrĂ­lico sobre lienzo. 100 x 100 x 20 cm. [ 15 ]


Contrasting fields of colour A, 2008. AcrĂ­lico sobre lienzo. 100 x 100 x 20 cm. [ 16 ]


ALBERTO REGUERA Segovia, 1961. Vive entre Madrid y París. Asistió al seminario de Arte contemporáneo “El arte del siglo XX”,E scuela del Louvre. También participó en los Talleres de Arte Actual, en el Círculo de Bellas Artes de Madrid,con maestros contemporáneos españoles, como Lucio Muñoz. Es licenciado en Historia Moderna por la Universidad de Valladolid. En 1994 y 2001 expuso sus trabajos en el Stedelijk Museum de Amsterdam, en sendas performances con Bart Spaan. En 1995 recibió el Premio de pintura de la Academia de Bellas Artes de París. En 1999 diseñó el cartel del Festival de Teatro Hispánico de París. En 2001 recibió el Premio Ojo Crítico de R.N.E. en Madrid. Durante este mismo año colaboró con Andrèe Chedid en una edición de poemas y pintura en París. En 2002, con Francisco Pino (“Poemas de la mirada última”). En 2002 participó en “Relevos” junto a Rafael Canogar (Museo de Bellas Artes de Sevilla). En 2003 fue el representante español en “Exhibit E”, en Washington D. C. En 2007 presentó la exposición “Beyond Form” en Sculpture Square (National Arts Council) de Singapur (en colaboración de Seacex y la Embajada de España en Singapur). Ha participado regularmente en ferias de arte internacionales (ARCO, MACO de México, Art Brussels, Art París, Arte Lisboa, Just Madrid). Últimamente destacamos su participación en colectivas como "Asisses", en la sede del Ministerio de Cultura francés en París, en el Grand Palais de París. En Oxigenarte (Segovia). En "Passion d'art, collections privèes", en el Musee Ephemère, Francia. En el Museu de Alfagehnda, Oporto. También, en “Figuraciones, Arte Civil, Magicismos y Espacios de Fronteras”. Sala Alacla 31, Madrid, comisario: José Marín-Medina), por poner otro ejemplo. Sus obras se encuentran en distinas colecciones nacionales e interncionales, ya sean privadas o públicas. (Por ejemplo, Testimoni de la Caixa; Marc Moyens Collection, en Washington DC; Fundación Juan March; Fundación Prates de Lisboa; Zurich Financial Services (Zurich); la colección Delaunay, París; colección de la Junta de Castilla y León; colección Silverwood, USA; P. N. Dahl Naess, Oslo; colección Gairard, Francia; colección Robayera, Miengo, Cantabria; colección Sianoja, Noja, Cantabria…). EXPOSICIONES INDIVIDUALES 2010 Galería Nuble, Santander. Galerie Claude Samuel, París 2009 Galería Antonio Machón, Madrid. Museo Cruz Herrera, Sala Manolo Ales, La Línea, Cádiz. 2008 Galerie Claude Samuel, París. Galerie Olivier Nouvellet, París. Sala Rivadavia, Cádiz. Pascal Polar Knokke Gallery, Bélgica. 2007 “Elemental Shifft”, con Jefrey Kroll, Scream Gallery, Londres. Galeríe Olivier Nouvellet, París. Galería Antonio Prates, Lisboa. “Beyond Form”, Sculpture Square, Singapore (comisaria: Tay Swee Lin).

2006 Galería Antonio Prates, Lisboa. Robayera, Miengo, Cantabria, Spain. Sara HessRoney Gallery, Sidney. Scream Gallery, Londres. 2005 Galería Olivier Nouvellet, París. Global Art Source Gallery, Zurich. Galerie Pascal Polar, Bruselas. “Constelaciones”. Itinerante Junta de Castilla y León: Museo Zuloaga. Iglesia de San Juan de los Caballeros (Segovia). 2004 Galería Antonio Machón, Madrid. First Floor Gallery, Hamburg. Fundation Caneja, Palencia. Sala de Exposiciones F.E.C. (Burgos). Centro Cultural San Agustín. El Burgo de Osma (Soria). Monasterio de Santa Ana (Ávila). [ 17 ]


Sin título, 2008. Acrílico y pigmentos sobre lienzo. 20 x 20 x 15 cm.

Museo de Salamanca (Salamanca). 2003 Instituto Cervantes, Londres. Galería Antonio Prates, Lisboa. Gallery K., Washington D. C. (comisario: M. Moyens/Komei Wachi). 2002 Galería Olivier Nouvellet, París. “Voyage intersideral” (comisario: Roger Pierre Turine). Global Art Source, Zurich. 2001 Galerie Pascal Polar, Bruselas. “Silencios”, Stedelijk Museum, Amsterdam (con Bart Spaan). Galería Antonio Machón, Madrid. Art Paris, Stand Pascal Polar, París. Gallery K, Washington D. C.

1994 “Lichvaal”, Stedelijk Museum, Amsterdam (con Bart Spaan). Rubén Forni Art Gallery, Bruselas. Le Sào Bento Gallery, Lisboa. Galerie Olivier Nouvellet, París. Bárcena & Cía. Gallery, Madrid. Caja de Ahorros de Salamanca, Palencia, Spain. 1993 Galerie Olivier Nouvellet, París. Torreón de Lozoya, Segovia, Spain. Palacio de Santa Cruz, Valladolid, Spain. Trie Gallery, Athens.

2000 Galerie Olivier Nouvellet, París. Instituto Cervantes, Londres. Galería Antonio Prates, Lisboa. Instituto Cervantes, Utrecht.

1991 Embajada de España en Utrech. “Las Francesas”, Valladolid. Arthur Gallery, París. Rubén Forni Art Gallery, Brussels.

1999 Galería Antonio Machón, Madrid. Sta. Joana Gallery, Aveiro, Portugal.

1990 Galería Eladio Fernández, Madrid. Galerie Eugen Lendl, Graz (Austria). Galería Bereshit, Toledo. Galería Javier Ochoa, Zaragoza. Caja de Ahorros de Salamanca, Palencia, Spain.

1998 Gallery K, Washington, D. C. Galerie Olivier Nouvellet, París. Galería Antonio Prates, Lisboa. Rubén Forni Art Gallery, Bruselas. 1997 Kunst-Rai’97, Cervantes Institute Stand, Amsterdam. 1996 La Casa del Siglo XV, Segovia. Rubén Forni Art Gallery, Bruselas. Galería do Sào Bento, Lisboa. Galería Antonio Machón, Madrid. [ 18 ]

1995 Galería Javier Ochoa, Zaragoza. Galerie Olivier Nouvellet, París.

1989 Rubén Forni Art Gallery, Brussels. Banco de Bilbao-Vizcaya, Valladolid. 1988 La Casa del S. XV, Segovia. Ateneo de Madrid, Madrid. 1987 Rubén Forni Art Gallery, Bruselas. 1985 Caja de Ahorros de Salamanca, Palencia.




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