la description de la mise en œuvre de l’approche One Health dans un système de surveillance, dans une stratégie ou dans une étude épidémiologique sans évaluation d’impact ; des recommandations sur un cadre destiné au design, à la mise en œuvre opérationnelle, à l’intégration de l’approche dans une intervention ou des politiques ; le diagnostic ou l’évaluation d’une situation en utilisant une approche One Health, mais sans évaluation de la valeur ajoutée de celle-ci ; des recommandations pour la formation d’acteurs sur l’approche.
3.1.
Points forts et limites de la méthode
La méthodologie de la scoping review a permis d’extraire des informations sur l’évaluation de la démarche One Health, quels que soient le sujet de santé traité et son angle d’intervention. Elle devrait donc permettre de tirer des enseignements généralisables et applicables à tout type d’intervention utilisant l’approche One Health. De plus, l’approche exploratoire a permis de cartographier les critères d’évaluation clés et de faire émerger les points faibles dévaluation. Les mots clés utilisés pour la recherche électronique, assez exhaustifs, ont permis d’identifier des initiatives non labellisées One Health mais qui traitaient potentiellement d’approches intégratives en santé. Des tests ont été effectués et ont permis d’exclure certains termes élargissant trop la recherche et diminuant la pertinence des résultats (collaborative, trans-sector, inter-sector, analys*). La méthode présente cependant des limites : un biais de sélection pourrait persister par les choix de mots clés effectués et la nonexhaustivité potentielle de la recherche manuelle, ne permettant pas d’identifier toutes les données disponibles ; La scoping review n’évalue pas la qualité des preuves et rassemble donc des informations provenant d’études utilisant une diversité de designs et de méthodes.
2.3. Résultats L’analyse a consisté à identifier une série de données dans les publications sélectionnées (secteurs interfacés, problématiques traitées, types d’interventions, types de bénéfices évalués, indicateurs utilisés) et à proposer une classification de celles-ci, dans le but de rendre compte de l’évaluation des projets One Health. Ont ainsi été analysés : 15 études de cas publiées par des groupes de recherche essentiellement constitués d’universitaires, de membres d’institutions publiques ou d’ONG, concernant des projets menés en Afrique (Tanzanie, Kenya, Zambie, Côte d’Ivoire) et en Asie (Asie du Sud-Est, Asie du Sud et Chine) ;
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