3 minute read
TAAF
L’Osiris II aux Glorieuses. Cet ancien palangrier austral a subi des transformations pour répondre à sa nouvelle fonction de contrôle des pêches dans l’océan Indien, afin de contrer la pêche illicite. Ce navire de 59 mètres est géré par l’armement réunionnais Cap Bourbon.
LA SURVEILLANCE DES PÊCHES DANS LES ÎLES ÉPARSES PAR LA DIRECTION DE LA MER SUD OCÉAN INDIEN (DMSOI)
Advertisement
Dans les eaux françaises de l’océan Indien, la DMSOI pilote et coordonne les politiques maritimes de l’État en encadrant les marins, les navires et les activités en mer. Parmi ses missions, elle assure la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) des îles Éparses.
En parallèle de ses autres missions dans les TAAF, comme l’immatriculation des navires ou le contrôle de la qualification des marins, la DMSOI exerce une mission de surveillance pour le compte du préfet de La Réunion, qui supervise l’action de l’État en mer dans la zone Sud de l’océan Indien.
indique Jérôme Lafon, directeur adjoint de la DMSOI.
La DSMOI favorise les activités vertueuses pour l’environnement dans les îles Éparses, à travers notamment le Conseil maritime ultramarin de bassin Sud océan Indien qui permet de définir une stratégie commune. La DMSOI embarque par ailleurs des scientifiques sur ses missions de police – Ifremer, CNRS, Globice, Université de La Réunion... – afin de soutenir la recherche et de mutualiser les moyens à la mer.
ajoute Jérôme Lafon.
Dans les îles Éparses, cette pêche est pratiquée depuis longtemps par de petites unités provenant de Madagascar, des Comores ou de Mayotte, et attirées – parfois au péril de la vie des équipages – par ces eaux abritant une biomasse bien plus abondante que les zones côtières surpêchées.
développe le directeur adjoint de la DMSOI.
À la faveur du renouvellement du moyen de surveillance L’Osiris II entré en flotte en 2019, mais aussi d’une plus grande disponibilité des outils de surveillance satellitaire – « On fait aujourd’hui des photos satellites tous les jours pour voir s’il y a du monde » – et d’une meilleure formation des gendarmes sur place, davantage d’opérations sont réalisées, une trentaine par exemple dans les îles Éparses en 2021. L’objectif affiché de la DMSOI est de patrouiller environ la moitié du temps sur zone pour qu’à tout moment un bateau puisse surprendre les contrevenants. Une surveillance aérienne, via les Casa ravitaillant le district et de petits avions basés à Mayotte, renforce le dispositif.
conclut Jérôme Lafon.