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Politiques agricoles : suivi et évaluation

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Ensembledespays

au cours de la période 20219-21. Il faudrait taxer, et non subventionner, l’utilisation d’intrants dommageables pour l’environnement, comme les engrais de synthèse, les aliments artificiels et les carburants de synthèse, compte tenu de leurs externalités écologiques négatives.

À l’inverse, les services d’intérêt général bénéficiant à l’agriculture, comme l’innovation, la biosécurité et les infrastructures, ne perçoivent qu’une faible part du

Que devraient faire les responsables de l’action publique ?

Les possibilités de réforme sont immenses pour relever le triple défi auquel les systèmes alimentaires sont confrontés - assurer la sécurité alimentaire, améliorer les moyens de subsistance et renforcer la durabilité du secteur - et associer l’agriculture à une réduction ambitieuse des émissions de GES afin de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C, et de préférence à 1.5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, ainsi que le prévoit l’Accord de Paris. Ces réformes devraient s’articuler autour de six grands axes complémentaires :

1. Abandonner progressivement le soutien des prix du marché et les paiements qui risquent fort de nuire à l’environnement et de fausser les marchés et les soutien. Bien qu’indispensables à l’exécution des objectifs de sécurité alimentaire, de lutte contre changement climatique et d’amélioration des systèmes alimentaires, le montant, rapporté à la taille du secteur, des investissements connexes a diminué durant la majeure partie des vingt dernières années. Dans l’ensemble, la part du soutien aux services d’intérêt général dans le soutien total au secteur est descendue à 13 % durant la période 2019-21, contre 16 % durant la période 2000-02. échanges. Conjugués au soutien des prix du marché, les paiements effectués au titre de la production et de l’utilisation d’intrants variables sans contraintes, peuvent potentiellement accentuer la pression sur les ressources naturelles et faire grimper les émissions nationales de GES. Même si l’effet mondial de leur suppression est incertain, les mesures de soutien des prix du marché peuvent contribuer à accroître les émissions nationales de GES. Les mesures de soutien de ce type sont aussi celles qui risquent le plus de fausser la production et les échanges, elles constituent des moyens inefficients de transférer des revenus aux exploitants et elles ont tendance à être inéquitables en ce qu’elles ne ciblent pas les producteurs à faible revenu.

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