
4 minute read
Course New York–Vendée : un test grandeur nature avant le Vendée Globe
... [Événement] ... Course New-York Les Sables
le grand test à vivre en « live »
Advertisement
Cinq mois avant leur tour du monde, 17 skippers vont subir l’épreuve du feu : dimanche 29 mai, la première course New-York Les Sables-d’Olonne prendra le départ au pied de la Statue de la Liberté. Un test grandeur nature avant le Vendée Globe, à vivre en direct.
© Th. Martinez
Quel navigateur n’a jamais rêvé de lever l’ancre à New-York, au pied de la Statue de la Liberté ? Le rêve de tout jeune marin se concrétise le 29 mai 2016 par un défi inédit : rallier la Ville des Sables-d’Olonne à l’occasion de la 4e manche du championnat du Monde « IMOCA Ocean Masters », dernière course qualificative pour le Vendée Globe le 6 novembre prochain.
UN ÉCHAUFFEMENT GRANDEUR NATURE
Pour une première, le plateau réuni ne manque pas de panache : 17 solitaires sont inscrits, représentant pas moins de sept nationalités. Armel Le Cléac’h, Morgan Lagravière, Vincent Riou, Alex Thomson... À bord de leurs « Formules 1 » des mers, ces têtes de série pourront tester leur stratégie, valider les dernières optimisations de leurs bateaux et surtout, montrer leur potentiel. Un véritable échauffement pour mesurer les forces en présence... « Si l’anti-
cyclone a sa place habituelle sur l’Atlantique, les skippers resteront proches de l’orthodromie (3100 milles) et peuvent mettre 8 à 9 jours pour
traverser », a ainsi relevé le directeur de course Jacques Caraës à 100 jours du départ. « Nous avons
hâte de voir ce test grandeur nature entre les cinq IMOCA foilers (Banque Populaire VIII, Safran, StMichel–Virbac, Hugo Boss et Maître Coq) et les monocoques d’ancienne génération qui sont très optimisés comme SMA, PRB et Quéguiner-Leucémie Espoir. On va assister à une belle bataille et il est impossible de faire un pronostic du futur podium. » L’ÉMOTION DES MARINS EN LIVE
Qui dit nouvelle transat, dit nouveauté. En traversant l’Atlantique nord, les skippers auront un avant-goût
Une course à suivre sur…
https://www.facebook.com/IMOCA.OceanRacing?fref=ts @IMOCA60 @oceanmasters Site IMOCA Ocean Masters : http://www.imocaoceanmasters.com/fr/ Site Classe IMOCA : http://www.imoca.org/fr/index/
© OSM
... [Événement] ...
de l’émotion qu’ils vivront lors du Vendée Globe, jusqu’au fameux chenal sablais. Un ressenti que le public pourra vivre en direct, puisque les skippers qualifiés pour le Vendée Globe pourront embarquer avec eux un «media man» pour raconter leur vie à bord : « Les courses en IMOCA sont d’abord des histoires d’hommes », souligne ainsi Peter Bayer, directeur général d’Open Sports Management qui organise la course. « Montrer la réalité de
cette vie de marin, des conditions difficiles que rencontrent les skippers et qu’ils ne peuvent pas toujours filmer eux-mêmes, sera un moyen encore plus fort de partager leurs aventures avec les terriens. Les directs et les images envoyés par ces « media men » s’annoncent d’ores et déjà spectaculaires, et probablement émouvantes sur la dureté de vie de ces héros des mers ! »
À compter du 29 mai, cette première transatlantique annonce donc... tous les scénarios des possibles.
« Les courses IMOCA sont d’abord des histoires d’hommes ». Peter Bayer
La nouvelle course New-York - Vendée dans la ligne de mire de Vincent Riou et PRB

L’année qui se présente est une année particulière pour toi. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?
« Oui en effet c’est une année singulière. L’an dernier, la saison s’est déroulée sous le signe du double. Toutes les courses auxquelles j’ai pris part se sont disputées en double. C’était une belle saison. Avec mon co-skipper, Sébastien Col, nous avons tout remporté y compris la Transat Jacques Vabre. Cette année, tout est différent puisque je ne vais naviguer qu’en solitaire. Et j’ai fait le choix de naviguer beaucoup pour me confronter au maximum à mes adversaires avant le Vendée Globe. »
Comment te sens-tu à l’approche de ce Vendée Globe ?
« Je me sens extrêmement bien. Nous avons fait un chantier de 10 semaines sur le bateau mais nous ne nous sommes pas lancés dans de grosses modifications. Nous avons simplement fait quelques petites améliorations. Nous l’avons remis à l’eau mi-mars comme c’était prévu. Depuis j’ai fait tous les entrainements programmés et je vais me présenter fin prêt au départ de The Transat le 2 mai. Cette course part de Plymouth et nous allons jusqu’à New York. C’est l’ancienne Transat Anglaise et selon moi, c’est l’une des transats les plus difficiles. Ce sera un bon moyen de me confronter à une partie des nouveaux bateaux équipés de foils. Seulement 7 ou 8 bateaux prendront le départ mais les plus sérieux prétendants à la victoire au Vendée Globe y seront. C’était donc pour moi un rendez-vous incontournable cette saison.»
Quel sera la suite de ton programme après The Transat ?
« Il était possible d’enchainer deux transats cette année. The Transat puis la transat retour qui nous mènera de New York aux Sables d’Olonne. Elle partira le 29 mai. C’est donc très serré entre l’arrivée de The Transat et le départ de la Transat New York – Vendée. Mais je n’ai pas hésité très longtemps à mettre cette deuxième transat à mon programme. Pour moi, l’essentiel est de naviguer en course. C’est une belle opportunité d’engendrer encore des milles sur PRB avant le Vendée Globe. Et puis, sur cette transat, nous serons bien plus nombreux que sur The Transat. Une petite vingtaine de bateaux est attendue sur la ligne de départ. Ça sera une très belle confrontation.»