les gens de l'oubli n°28

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maison de la solidarité AGRÉÉE PAR LA FONDATION ABBÉ PIERRE

29 rue E 9 2 2 3 0 Gd m o n d d a r ∫ o i s e n n e v il lie r s T 0 1 47 9 0 49 0 3 F 0 1 47 m s o lg e n 3 3 6 0 9 3 n @ fr e e. fr

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attention chantier !

BIEN SÛR QU’IL FALLAIT LES FAIRE

attentes du public accueilli et aux nécessités du service. Il ne s’agit pas seulement ici d’une remise en conformité des installations. Il s’agit de permettre d’accomplir notre mission d’accueil.

par Régis Toulemonde, président

Accueil inconditionnel de tous ! Oui, mais voilà.

La Maison de la Solidarité a ouvert ses portes le 1er février 1995. Les locaux, achetés grâce à un don de la Fondation Abbé Pierre, ont été aménagés à cet effet au cours des années 1993 / 1995. Mais les fondateurs pensaient alors que ce lieu d’accueil fonctionnerait pendant quelques années seulement, c’est-à-dire le temps nécessaire pour résorber la misère et réinsérer les plus démunis.

Par exemple : Pour accéder aux sanitaires (W.C., douches, lavabos) et aux lave-linge installés au sous-sol, les accueillis doivent emprunter un escalier abrupt, excluant ainsi d’office les personnes à mobilité réduite. La fourniture d’eau chaude ne suit plus. Il n’y a pas de salle pour les entretiens individuels d’accompagnement.

Hélas, nous savons tous qu’il n’en est rien et que de plus en plus de personnes viennent frapper à la porte de notre centre d’accueil. Et ce n’est pas seulement à cause des horaires d’ouverture élargis et de nouveaux services. La situation ne cesse de s’aggraver partout. Faut-il le souligner : en 2007, 19 848 passages, 2 697 douches, 1 254 lessives. Ainsi, treize ans après leur ouverture, les locaux ne sont plus adaptés aux

L’HISTOIRE D’UN PROJET ET DE SON FINANCEMENT par Michèle Joubeaux Notre président Régis Toulemonde, dans son éditorial, présente les travaux que la Maison de la Solidarité a commencé d'entreprendre. Mais avant d’en arriver à cette phase, il aura fallu beaucoup de temps, d’énergie, d’obstination, pour mettre au point le projet et obtenir les financements indispensables. Nous vivions depuis longtemps à l’étroit dans notre Maison puisque notre famille s’agrandit d’année en

Alors que les tâches administratives ne cessent d’augmenter, les salariés et les bénévoles ne disposent que d’un minuscule bureau. C’est en permanence le jeu des chaises tournantes. Comment, dans ces conditions, continuer de proposer un accueil digne de ce nom sans adapter nos moyens ? Alors arrive un temps où il faut prendre des décisions. Certes, certains pourraient se demander année. Nous réfléchissons, comment améliorer cette situation ? En février 2003, nous évoquons la possibilité d’un agrandissement en terrasse, de la mise en place d’un Algéco dans la cour. Pour des raisons techniques il faudra abandonner l’idée de s’installer sur la terrasse. Quant à l’Algéco, après des recherches, nous avons des propositions de location mais aucun des modèles ne correspond à la place disponible. Il faut abandonner ces deux projets. L’idée de construire, dans la cour, une sorte de chalet agréable à regarder, confortable, germe dans les esprits. Les calculettes sont mises à contribution… et

s’il n’aurait pas été plus judicieux, dans le contexte actuel, d’utiliser l’argent à satisfaire les besoins du public accueilli plutôt qu’à des travaux coûteux. La réponse est sans ambiguïté : pour fonctionner efficacement dans la durée, il faut d’abord investir. La provenance des fonds n’est d’ailleurs pas la même (un tiers de fonds publics, deux tiers de fonds privés). C’est pourquoi le Conseil d’Administration a pris la décision de lancer ces travaux d’aménagement à partir de novembre 2008. Il est probable que, pendant leur durée, l’accueil sera parfois perturbé mais il faut penser à l’après. C’est pour cela qu’il fallait décider de les faire.

cela donne le tournis. Avril 2004, le projet a évolué : construction de deux bureaux dans la cour avec escalier extérieur, démolition et reconstruction pour un autre usage du bureau existant, achat d’une bande de terrain appartenant à la DDE, qui jouxte notre bâtiment, ce qui permettrait de voir plus grand pour nos futurs locaux prévus pour le médecin, un atelier soins et coiffure… Janvier 2005 : rencontre avec les Services de la mairie pour présenter notre projet. Septembre 2005 : chiffrage des travaux, mise au point du projet, recherche des entreprises de \ suite page 2


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