Lettre d’information n° 19:
Deuil et funérailles, le deuxième fléau de l’Afrique ! Georges Yang est médecin, français avec du sang asiatique et travaille depuis 1976 en Afrique de l’Est. Il a publié de nombreux articles et rapports. Il se définit comme : Intéressé autant par mon métier que par les diversités culturelles quoique hostile au métissage culturel synonyme de Mc Donald en Afrique, de pizzeria à Athènes et d’appauvrissement de la langue en banlieue. Iconoclaste aimant la peinture, l’art, la Littérature et la controverse, attaché à la défense des libertés individuelles. Esprit libre, du moins le crois-je, nostalgique de la liberté individuelle de plus en plus bafouée de nos jours. Hostile à toute pensée commune, car penser en commun n’est pas penser.
Résumé A la suite d’un premier article intitulé La famille, pire ennemi de l’Africain, Georges Yang « récidive » en poursuivant le diagnostic sur les obstacles sous-jacents au développement (économique) du continent. De ce qui s’observe et qui se trouve mis à nu dans ses analyses de contexte en profondeur, il y a que bon nombre d’Africains opèrent ou sont d’accord avec les mêmes diagnostics, mais ne sont pas en mesure de renverser la vapeur. Avec à l’affiche la peur de subir le martyre si l’on veut passer pour la seule hirondelle cherchant à faire le printemps ! Ici, Le deuil et les funérailles sont un luxe accablant même pour le plus petit salarié qui touche le smig (moins de US$ 100 ou 40 000 FCFA le mois). Pourtant, il se sent dans l’obligation de s’entourer des siens et des autres pique-assiettes imprévus et venus occuper les lieux en invités-surprise. Le christianisme et l’islam n’y peuvent rien. Au contraire ! Ils se font solidaires d’une mentalité traditionnelle en porte-à-faux avec le modernisme, qui persiste dans l’arrière-pays tout comme dans les villes. En attendant qu’elle change… un jour.
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