Backstage Mag n°04 - Mars 2012

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Backstage N°04 / Mars 2012

MAG

Dans les coulisses du monde de la photo et de la vidéo

INTERVIEW MODÈLE SIMPLI6TY LA SENSUALITÉ EN TOUTE SIMPLI6TY

LE COIN DE LA MODE CAMILLE CHAMBELLAND PARIS ET SES CRÉATEURS-STYLISTES DE MODE

SUR LE VIF SYLVAIN HARRISON LONDON STREET PHOTOGRAPHY

RENCONTRE AVEC MARTIAL LENOIR CAROLE CARAMELLE UNE BONNE PHOTOGRAPHIE, C’EST LE COURT MÉTRAGE ABSOLU...

ET TELLEMENT D’AUTRES...

BackstageMag201

AIDAN

PHOTOGRAFFEUSE INTERVIEW PHOTOGRAPHE L’INSPIRATION, ELLE SE TROUVE DANS LA VIE...

www.oliviermerzoug.com/backstagemag


L’Equipe Rédacteur en chef, direction artistique du magazine et responsable de la rubrique «Backstage» et interview des invités Olivier Merzoug www.oliviermerzoug.com

Edito

Responsable de la rubrique «Autour du Monde» Philip Conrad www.philipconrad.com Responsable de la rubrique «Vidéo» Guillaume Cosson http://vimeo.com/gcosson/videos Responsable de la rubrique «Sur le Vif» Nani Neco www.naniphotographer.com Responsable de la rubrique «Les Popotins d’Emy» Emy Bacha-doll www.facebook.com/profile.php? id=591690914 Responsable de la rubrique «Ca va sortir...» Eric-René Penoy www.facebook.com/profile.php? id=1290732801 Responsable de la rubrique «Quand le Nu devient un Art..» Carole Caramelle http://nu-artistic.blogspot.com Responsable de la rubrique «Le PhotoGraphiste» Jabiro Edison http://www.jabiroedison.com

Retrouvez toutes les informations sur : www.oliviermerzoug.com/backstagemag

Chers lecteurs, C’est avec un véritable plaisir que toute l’équipe de Backstage vous retrouve pour son quatrième numéro et vous remercie de votre fidélité. Ce e-magazine s’adresse à tous les passionnés de la belle image que vous soyez amateur ou professionnel. Il a pour vocation le partage de cette passion au travers d’articles riches en conseils, en découvertes et de backstages sur les différents horizons de la photographie et de la vidéo. Ce mois-ci, de nombreux invités de prestige nous font l’honneur de partager leur talent et leurs expériences photographiques : Aidan Photograffeuse, Martial Lenoir, Sylvain Harrison, Simpli6ty Modèle et bien d’autres encore. Nous accueillons également Camille Chambelland pour sa rubrique intitulée «Le Coin de la Mode» qui nous parlera tous les mois des créateurs-styliste de mode. Dès le mois prochain, de nouvelles rubriques vont apparaitre pour faire de ce magazine, un rendezvous immanquable : le courrier des lecteurs où vous pourrez passer gratuitement vos annonces, vos commentaires sur les sujets abordés, vos coups de gueule, vos découvertes. Le Coin des Amateurs où vous pourrez envoyer tous les mois vos meilleurs clichés sur lesquelles les membres de l’équipe apporteront leur avis et suggestions. Et bien d’autres encore... Au sommaire ce mois-ci : Réaliser un shooting photo en intérieur dans des conditions de lumière naturelle, un voyage au pays du soleil levant «Le Japon» orchestré par Philip Conrad, Emy et ses popotins croustillants, Eric-René vous livre un dossier complet sur les appareils photos indispensables pour vos vacances, des images surprenantes prises sur le vif dans les rues de Londres par Sylvain Harrison... Elose, une maquilleuse-modèle qui monte qui monte, Guillaume Cosson qui nous fait découvrir, en exclusivité, les coulisses de son tout nouveau vidéo-clip avec «Orléna Be». Sans oublier le glamour avec la magnifique Simpli6ty, Jennifer Paris ou encore l’interview d’une photographe de talent Aidan Photograffeuse et une rencontre avec Martial Lenoir au travers de la rubrique « Quand le Nu devient un Art ». Vous souhaitez être publié dans BackStage Mag ? Nous vous invitons à vous manifester auprès de la rédaction (email : info@oliviermerzoug.com) ou sur la page facebook du Mag (https:// www.facebook.com/backstagelemag) pour participer à l'aventure. Assez discuté, place à l’image avec BackStage Mag n°04, bonne lecture et à très vite... Olivier Merzoug Rédacteur en chef & Concepteur de BackStage Mag

Toute reproduction des textes, photos, graphismes publiés dans ce magazine est interdite. Les documents transmis impliquent l'accord de l'auteur pour publication. Nous ne sommes pas tenus responsables du contenu des informations publiées dans ce numéro.


Backstage MAG

N°04 / Mars 2012

Dans les coulisses du monde de la photo et de la vidéo

16

Sympli6ty La sensualité en toute simpli6ty...

44

Aidan Photographeuse Interview Photographe «L’inspiration, elle se trouve dans la vie...»

54

76

Le Coin de la Mode Rencontre avec Martial Lenoir Camille Chambelland Carole Caramelle PARIS et ses créateurs-stylistes «Une bonne photographie, c’est de mode le court métrage absolu...»

Sommaire 86

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42

44

16

06

74

26

04

68

33

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04-05 Les Popotins d’Emy Emy Bacha-Doll

44-53 Interview Photographe Aidan Photograffeuse

06-15 Japon Philip Conrad

54-57 Le Coin de la Mode Camille Chambelland

16-25 Interview Modèle Simpli6ty

58-67 Making Of Orléna Be Filmbook Guillaume Cosson

26-29 Ca va sortir... Eric-René Penoy 33-41 Backstage Shooting Jennifer Paris Olivier Merzoug 42-43 Concours Backstage

68-75 London Street Photography Sylvain Harrison 76-85 Rencontre avec Martial Lenoir Carole Caramelle 86-93 Interview Mua Elose


LES POPOTINS D’EMY Toute l’actualité photo, les expositions, les évènements et les indiscrétions... Bonjour à tous. Le mois de mars annonce le retour des beaux jours et quoi de mieux que quelques expositions pour nous faire sortir de nos chaumières... une petite sélection rien que pour vos yeux et quelques petites surprises à déguster sans modération. Bonne lecture...

Le sculpteur d'ombres

Déshabillez-la

L'image touche à tout

...................................................... Découvrez William Ropp Du17/01/2012 au 25/03/2012, il vous invite à la Maison Européenne de la Photographie pour vous faire partager une sélection d’environ 20 photographies ponctuant 20 années de travail.

...................................................... La Maison Européenne de la Photographie présente “Laetitia Casta” par Dominique Issermann. Pendant trois jours Dominique Issermann a photographié Laetitia Casta, à Vals, dans les Thermes construits par l’architecte Peter Zumthor en Suisse.

...................................................... Je vous présente Arnaud Manikéo, un véritable touche-à-tout de l'image: Il écrit les scénarii de ses propres films (HOT LINE). Il créé des concepts de lieux ou de sites Internet ( FETARD.COM en 1997, lancement de VENTE-PRIVÉE.COM en 2000 en tant que concepteur). Et il prépare des projets de Cinéma, courts et longs métrages, Clip, Pub, TV... FILMS en créant la web TV BUENA FIESTA TV.COM consacrée à l’univers de la fiesta latina. Un bel exemple des différentes approches de l'image. http://95.142.171.217/home.html http://www.stade.fr/dieuxdustade/

De l’obscurité révélatrice du studio aux vastes étendues africaines, en passant par les villages du Mexique, ici, ailleurs, partout, il détaille les fils d’une obsession pour l’homme dépouillé de ses artifices, pour la chair sombre et difforme du désir, pour l’enfance inquiète, immobile dans l’embrasure de la porte... c'est à partir de là qu'il sculpte les ombres...

C’est un travail à deux, un pas de deux, une chorégraphie photographique à partager à trois... elles et vous... une invitation à deshabiller Laetitia Casta...du regard.

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Les popotins express...

La photo fait son cinéma

L'art du maquillage

...................................................... Le photographe Yousef Nabil fait l’objet d’une expo à Paris. Ses clichés recolorisés sont une ode aux grandes heures du cinéma oriental. Formé auprès de David LaChapelle et de Mario Testino, Youssef Nabil restitue ce qu’il y a d’unique en chacun, qu’il s’agisse d’un groupe de pêcheurs yéménites anonymes, d’un autoportrait ou de personnalités connues Catherine Deneuve, Maria Abramovic ou Charlotte Rampling sont passées devant son objectif. Un court-métrage de huit minutes en forme de premier film qui raconte l’exil volontaire de l’artiste et laisse entrevoir le fondement biographique de cette œuvre aussi précieuse que lumineuse.

...................................................... Que ce soit pour des shootings ou dans la vie de tous les jours, on a toutes besoin de savoir se maquiller sans ressembler à un pot de peinture. Lola Bouglinée et Nicolas Petiot, maquilleurs professionnels vous proposent d'apprendre cet art en passant un moment inoubliable avec vos amies. Organisez une MakeUp Party 100% filles! Un concept simple et ludique: Ensemble, vous essayez vos produits préférés, vous profitez des astuces et des démos de votre maquilleur pour améliorer votre look et votre maquillage. Une bonne occasion de passer un bon moment entre copines à se faire belle pour éventuellement poursuivre la soiree... Les photographes sont bien entendu aussi invités à contacter ces deux artistes de talent car le backstage make up fait aussi le secret d'une séance réussie. http:// soireemaquillage.blogspot.com/

Rétrospective Youssef Nabil, Maison Européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy Paris (IVe)... et c'est jusqu'au 25 mars.

L'Afrique du Sud se dévoile Yanis Boufrioua vous accueille le 2 mars à partir de 19h à La Guinguette du monde à Ivry sur Seine pour vous dévoiler les mystères de l'Afrique du Sud. Des images simples, authentiques et lumineuses à l'image des sujets qui vous invitent dans leur univers. Séance de rattrapage jusqu'au 3 avril selon les horaires d'ouverture. http://www.facebook.com/events/ 165567040219995/ .........................................................

L'Esprit des lieux Du 17/09/2011 au 19/03/2012, le Palais de Chaillot vous propose une cinquantaine de photographies et des documents d’époque remarquables retraçant l’histoire des palais du Trocadéro (1878) et de Chaillot (1937) depuis les travaux de terrassement de la colline en 1866 jusqu’à aujourd’hui. La mémoire des lieux se révèle dans sa plus grande diversité, à travers le temps et au gré des événements historiques qui s’y sont succédés. Des portraits d’anonymes et de personnalités saisis par l’objectif se superposent aux vues architecturales. Ces esprits des lieux sont les garants de la temporalité des images, photographies d’artistes renommés ou d’anonymes. Sur les clichés, les palais se dévoilent sous des angles de vue insolites, permettant de désceller leurs esprits...


AUTOUR DU MONDE

PHILIP CONRAD

LE JAPON

CHANGEMENT RADICAL DE DÉCOR CE MOIS-CI ! EN EFFET, À PRÈS DE 10 000 KMS DE LA FRANCE ET 15H DE VOL DE PARIS, SE DRESSE FIÈREMENT UN DES PLUS VIEUX PAYS DU MONDE, AUX TRADITIONS MILLÉNAIRES ET À LA MODERNITÉ TOTALEMENT DÉROUTANTE : LE JAPON.



Dans le dictionnaire français, à la lettre P, vous trouverez le mot « Paradoxe ». Ne cherchez pas plus loin. C’est certainement le terme qui définit le mieux ce pays et ce qu’il renferme. L’étendue de ce petit archipel (à peine plus de la moitié de la France) est inversement proportionnelle à tout ce qu’il y aurait à dire sur lui, et qui ne tiendrait pas dans 3 pavés de 2000 pages ! Je prends donc ce mois-ci le parti de vous présenter le Japon traditionnel, celui des coutumes séculaires. Celui des ryokan, des geishas, de la poésie et du temps qui coule. Dans le prochain numéro de Backstage, je vous emmènerai dans l’autre Japon pour la suite de ce reportage, dans le cœur grouillant de sa fourmilière ultramoderne et déjantée.

Au départ, j’ai cru comme tout le monde que l’esprit européen ou occidental était simplement incompatible avec le mode de pensée japonais et j’ai tenté de comprendre pourquoi. Las ! Deux erreurs dans cette seule phrase. La première est qu’il n’y a pas que les occidentaux qui ont du mal à cerner les mœurs nipponnes : tout le reste de la planète est inlassablement logé à la même enseigne ! La seconde est qu’après avoir passé quelques temps là-bas, vous vous rendrez compte qu’il n’est d’entreprise plus vaine que d’essayer de percer la psyché de l’homme japonais. D’abord parce que vous n’y arriverez probablement jamais, mais aussi parce que cette intrusion peut être relativement mal perçue par vos hôtes, peu enclins à se livrer ainsi aux

« gaijin » (étrangers) que nous sommes. Et que donc nous resterons, tenons-nous le pour dit. Et le paradoxe commence ici. Effectivement, malgré cette distance qui s’impose à vous lorsque vous communiquez avec un japonais, vous ne pourrez être mieux considéré que dans ce pays aux mille visages. Le devoir de courtoisie est ancré si profond dans leur culture que tout manquement aux préceptes en découlant est immédiatement considéré comme une faute grave de comportement sociétal. Ce que les japonais abhorrent par-dessus tout. Il y va de leur honneur… et on ne plaisante pas avec cette notion là-bas. Le pronom « Je » est peu employé au Japon. .

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BACKSTAGE MAG - N.01 - DÉCEMBRE 2011 - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO


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Il sera systématiquement remplacé par « Nous ». De sorte que si l’un d’entre eux faute ou se déshonore en public, il déshonore tout le peuple japonais qui comptait implicitement sur lui pour perpétrer ses valeurs. Dans le Japon traditionnel, l’individualisme est irrespectueux. L’égoïsme est vulgaire. Et je ne vous parle même pas de l’apitoiement sur son propre sort (bien connu des français par exemple) : là, on entre carrément dans le domaine de la honte et de l’infamie. Il n’est pas certain d’ailleurs que ravaler perpétuellement ses problèmes et sa rancœur soit une solution (Freud n’aurait pas dit mieux !)… mais qu’importe : si vous souhaitez faire un premier pas vers eux, il vous faudra assimiler cela.

étranger. De même, ne vous fiez pas à quelqu’un qui hoche lentement la tête en souriant lorsque vous lui posez une question appelant simplement un oui ou un non en guise de réponse : le japonais ne vous dira jamais non (c’est impoli !). Le hochement de tête (qui ressemblerait donc plutôt à un « oui » chez nous) est seulement là pour temporiser… pour vous faire comprendre que peut-être, vous faites fausse route… et pour que vous ayez le temps de réaliser vousmême que la réponse sera finalement non. Si le mouvement de tête n’est pas prompt et sec, le plus souvent accompagné d’un « Hai ! » très énergique… alors ce sera l’inverse de « oui ».

C’est d’ailleurs un effort qu’ils remarquent tout de suite et qu’ils apprécient grandement venant d’un BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO


Loin de l’effervescence épileptique des mégalopoles comme Tokyo (avec ses 12,7 millions d’habitants !) ou des immenses carrefours urbains que sont Yokohama, Osaka ou même Kobe, s’alanguit un tout autre Japon, emprunt des plus anciennes traditions, nostalgique de l’ère pré-Meiji, amoureux d’une nature dont les saisons ont inspiré un réel mode de vie, et regardant avec un détachement quelque peu amusé les péripéties du monde moderne.

toujours leurs clients jusqu’au taxi et les saluant avant de partir. Vous pourrez aussi arpenter le chemin de la philosophie de Kitaro Nishida en méditant devant les pierres symboliques du Yin et du Yang. Les traditions japonaises se retrouvent également dans les haïkus, ces petits poèmes dont la concision fait loi ou dans le kabuki, théâtre extrêmement codifié aux acteurs très maquillés. Tradition rime d’ailleurs souvent avec discipline au pays du soleil levant.

Dans une ville comme Kyoto, ancienne capitale impériale du pays jusqu’à 1868, vous croiserez sans peine les fameuses geishas raccompagnant

Vous n’en trouverez meilleur exemple que dans les ryokan, ces auberges constituées de bois, de bambou et de portes coulissantes aux cloisons de

papier. Ici, les us et coutumes sont quasi-militaires ; on laisse ses chaussures à l’entrée durant tout le séjour et on revêt le kimono de rigueur, on se récure à la brosse (et devant tout le monde !) avant de plonger dans le bain commun venant des sources d’eau chaude naturellement soufrées des collines avoisinantes (hommes et femmes séparés bien évidemment)… et on vous apporte le petit déjeuner à 8h tapantes dans votre chambre (pas de restaurant), où l’on vous dresse la table (très basse !) et l’on attend derrière vous que vous ayez terminé d’ingurgiter les sushis au thon et la salade de poulpe au soja. Sans oublier le saké, cela va de soi !

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Si vous avez survécu à cette aberration culinaire de bon matin, partez flâner hors des sentiers battus et allez assister aux entraînements non moins militaires des sumotoris ou bien écoutez un ancêtre vous parler du bushido, la fameuse « voie du guerrier » des samouraïs. Demandez aussi à entrer dans une école de kendo, cet art du combat avec bâtons de bambous (sur rendez-vous uniquement). C’est tout bonnement impressionnant. Toutes ces facettes de la grande tradition japonaise vous font comprendre que la rigueur et la discipline sont source d’équilibre et de sagesse. Il ne peut en être autrement là-bas. En tant qu’occidental, il est assez ardu d’y adhérer… et encore plus d’y accéder.

faits quantifiables et maîtrisables dans le temps. Vous vous surprenez à devenir intelligents. Toujours humble, le japonais vous dira que ça n’est pas de l’intelligence, mais de la clairvoyance. Celle qui apporte l’harmonie de l’esprit. Celle que les nippons viennent chercher traditionnellement à chaque printemps sous les fleurs de cerisiers colorant de rose pâle une partie du pays. Et là, vous comprenez soudain que le temps n’est plus un ennemi après lequel on court en vain à coup de Botox, d’Iphone et de montres digitales qui affichent les secondes. Le temps est bel et bien un allié. Il remplacera les yaourts au bifidus, vous faisant paraître bien à l’extérieur… car tout va bien à l’intérieur.

Mais curieusement, après quelques semaines baignés dans cet univers, vous ressentirez un étrange apaisement, un calme durable et une sorte de faculté nouvelle à prendre du recul sur les choses, à relativiser les problèmes qui deviennent de simples

Par manque de place, nous n’avons pas parlé de photo cette fois-ci mais je vous réserve cette partie pour la suite du reportage le mois prochain, dans le Japon urbain et moderne.

Car il y aura en effet beaucoup à dire sur le photographe étranger que nous sommes au pays même de la photographie ! Dans l’antre de Nikon, Canon, Fuji, Sony et les autres… Rendez-vous dans un mois !

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INTERVIEW MODÈLE


SIMPLI6TY Modèle Photo : FQV Photographe


Photo : Yannis Guerrand Coucou Simpli6ty, ravi de te retrouver pour ce numéro de BackStage Mag, on a eu l'occasion de te découvrir via Facebook et ton book en ligne. Raconte-moi ton parcours, comment es-tu venue à poser ? Il y a trois ans j'ai été contactée par un photographe amateur pour faire une séance photo en studio où j'ai posé pour des photos mode, lingerie et avec hésitation du nu en me disant que ce serait sans doute la première et dernière fois que j'aurais l'occasion de le faire. J'ai toujours été attirée par les photos glamour, nu, et l'univers du Crazy Horse donc je voulais tenter. Après cela j'ai été remarquée, via les photos qui avaient été publiées sur le net, par un photographe qui a souhaité me rencontrer pour faire une séance et par la suite, il m'a présentée à des

photographes professionnels et tout s'est enchainé très vite. Comment choisis-tu ton photographe ? Comme on me propose souvent des séances pour faire du nu, j'analyse le travail du photographe, je regarde à ce que ses images ne soient pas trop vulgaires et que les modèles soient mis en valeur.

Comment te prépares-tu pour une séance? La veille, je prépare mes affaires pour être plus cool le jour de la séance et je vais me coucher tôt. Le jour même, je prévois des vêtements pas trop serrés pour éviter les traces de vêtements qui prendront trop de temps à s'effacer.

C'est devenu un métier ou ça reste une passion ? C'est premièrement une passion, je ne souhaite pas que ça devienne un métier, j'ai besoin d'un emploi stable. Je travaille la semaine et je pose le week-end. Quels types de photos aimes-tu faire ? J'aime les photos sensuelles en lumière naturelle.

Photo : Jan Scholz

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Photo : Steven Lemmens


Photo : Marc Hervouet


Backstage kathmai C'est quoi une séance idéale pour toi ? Un partage, une séance avec un projet commun, un échange de créativité. J'aime les séances où j'ai l'occasion de bouger, faire part de mon imagination. Je n'aime pas être trop dirigée, qu'on m'impose des styles ou des poses. Raconte-moi une anecdote lors d'une séance photo ? Il y en a tellement..., Une séance où j'ai fait 6 heures de train pour me rendre en Suisse, arrivée à 13 heures à Genève, j'ai posé tout l'après-midi en étant fatiguée par le voyage. Je logeais à l'hôtel, le lendemain séance photo le matin et j’ai repris le train en début d'après midi avec des retards pour rentrer. Une séance épuisante mais je m'y suis vraiment amusée.

Une séance photo nue dans la neige, je n'avais plus de sensibilité au niveau des pieds tellement ils étaient gelés !!! Mais je peux dire que je l'ai fait :-) Des séances photo avec des migraines ou enrhumée que je préférais ne pas annuler et en voyant le résultat je m'en suis très bien sortie, on a l’œil brillant lorsqu'on est enrhumée lol Es-tu déjà tombée sur des demandes étranges ? Comme tout modèle qui pose en nu, je pense ; des propositions pour de l'escort, fétichiste de pieds, film x, recrutement pour salon de massage... je m'en passerais bien... Comment gères-tu la concurrence entre modèle ? Je ne ressens pas de concurrence avec d'autres modèles. Je fais mes séances

de mon côté, je ne suis pas vraiment en contact avec d'autres modèles. Quels sont les photographes avec qui tu as ou tu aimerais poser ? Je me dis déjà que j'ai beaucoup de chance pour toute les collaborations que j'ai eu l'occasion de faire. Tu aimes plus la photo Studio ou en extérieur ? J'aime beaucoup les photos en lumière naturelle que ça soit en extérieur ou intérieur. Mais j'avoue un peu m’ennuyer en studio avec un fond vide. On voit de plus en plus de modèles tourner dans des clips, c'est quelque chose que tu aimerais faire ? Ca ne m'attire pas du tout, je préfère la photographie.

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Photo : David Bellemere


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Photo : Walter Barthelemi


Comment se passe ta vie de modèle vis-à-vis de tes proches ? Je préfère garder cela pour moi, j'évite de mélanger vie privée et le milieu de la photo. Quels sont tes projets à venir ? Tous mes w-e pour les deux mois à venir sont déjà bookés pour des séances photos, mais vivement les beaux jours pour recommencer les photos extérieures. Que peut-on te souhaiter pour la suite ? Encore beaucoup de projet avec autant de passion :-)

Merci beaucoup pour ce petit moment passé avec toi, plein de bonnes choses pour la suite et au plaisir de te retrouver sur un prochain BackStage Mag Backstage Mag

Séance avec Franck Burkhalter / Photo Walter Barthelemi

Retrouvez toutes les photos de Simpli6ty sur son book en ligne www.simpli6ty.book.fr son blog : http://simpli6ty.over-blog.com

Photo : Matthieu Sonnet BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO

Photo : Franck Burkhalter


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Photo : Mike Steegmans avec Cedrino


APPAREILS PHOTOS, OBJECTIFS, ACCESSOIRES, LOGICIELS, ETC...

ÇA VA SORTIR...

Comme promis le mois dernier et pour vous souhaiter de bonnes vacances, que vous partiez au ski ou à la mer ; je vous ai concocté un comparatif et un dossier poussé à l’extrême sur les appareils photos étanches pour vous suivre dans vos aventures (Ou bien si vous êtes très gaffeur ou que vous en avez marre d’acheter un appareil photo à chaque fois qu’il vous arrive de le casser ; certains d’entre vous se reconnaitront). Waterproof, shockproof, dustproof ou encore freezeproof… tels sont tous les noms barbares et pseudo techniques qui sont censés en mettre plein les yeux et plein le porte-monnaie des constructeurs. Toutefois résistant ne signifie pas indestructible. Etant dans mon jeune âge un salarié d’une grande chaine de magasins spécialisés dans la vente de produit multimédia, j’assistais impuissant à l’étonnement de mes clients qui s’apercevaient que leur appareil avait subi un choc ou un point de pression et que le coût de la réparation ainsi que la main d’œuvre coutaient plus chers encore que l’achat d’un nouveau matériel. Deux normes de qualité ont émergé pour fixer un cadre de charte qualité, comme pour mieux légitimer la norme de solidité et de recevabilité desdits matériels. La première norme, notée IEC, définit l'étanchéité à l'eau et à la poussière. Les constructeurs précisent généralement la

PAR ERIC-RENÉ PENOY

profondeur maximum exacte et ce sur l’emballage du produit… mais ils oublient plus souvent de nous communiquer la durée où le produit ne subira aucune avarie. On trouve l'information en petit dans la documentation mais considérez généralement que cela n’excède pas plus de 60 minutes. La seconde norme, notée MIL, décrit la résistance aux chocs, causés par une chute. La méthode de test est simple, elle consiste à faire tomber le produit comme un crash test en clair alors il est bon de surestimer la véracité de ce qui est annoncé car malheureusement si vous faites tomber votre APN soit disant résistant à une chute de 2 m sur une dalle de béton, même à moindre hauteur il se peut fort qu'il ne vous serve plus qu’à caller un meuble ! Alors il est temps de passer à du concret, quasiment tous les constructeurs se mettent à développer leur produit étanche aussi bien Rollei que Canon ou Nikon, en passant par Sony ou Panasonic.Ici nous avons pris le parti de privilégier l’optique bien évidement. Maintenant pourquoi cette sélection limitée dans ce dossier ? Nous avons décidé de privilégier le grand angle (28 mm maximum). La principale raison étant qu'une courte focale permet de limiter l'impact de certaines contraintes du milieu subaquatique et notamment l'effet de réfraction qui altère la vision… de l'œil comme de l'objectif.

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Il faut aussi juger la colorimétrie qui prévaut à la fois pour les appareils photos étanches que non étanches. Par exemple, les couleurs chez Canon sont plus sucrées que ce que donne l’œil humain ; chez panasonic les couleurs sont plus acidulées. Il faut tout analyser pour concevoir un produit qui sera efficace en toutes circonstances : la distorsion sur les plans rapprochés, la sable, particules en suspension, plancton ou encore bulles d'air vont en effet dégrader vos photos (perte de contraste, déformations, tâches blanches…), mais aussi la résistance au froid , à la neige, l’acquisition du mode moufle (plutôt pratique). Les appareils de fabricants comme Canon, Fujifilm, Samsung ou encore Casio en 35 voire 38 mm (soit 46 à 50 mm sous l'eau) n'ont donc pas été retenus. Nous avons limité notre choix au Nikon, Panasonic, Sony, Pentax et Olympus.

Nikon Coolpix AW100

Nikon a donc lancé cette année le Coolpix AW100, un petit compact conçu pour être le concurrent direct du Panasonic FT3 et de l'Olympus TG-810. L'appareil est étanche à 10 mètres de profondeur et reçoit un objectif avec grand-angle à 28 mm. Il est caractérisé par un capteur BSI CMOS de 16 Mpx, ce qui est encore rare dans le catalogue des étanches. Il a un vrai look baroudeur surtout en finition militaire. Le AW100 possède la même électronique que le Nikon S100 clapet coulissant en moins. Par contre en forte sensibilité il montrera vite ses limites que ce soit en photo ou en vidéo. Mais cela est le lot de beaucoup d’appareils photos de cette gamme. Le Nikon AW100 filme en Full HD à 30 images par seconde. Côté son, la stéréo est bien présente mais le rendu sonore manque de restitution : les micros sont trop petits et sont sensibles aux échos et à la réverbération.

Sony TX10 Le TX10 apparaît comme un compact haut de gamme classique : capteur CMOS inversé 16 Mpx, stabilisation optique, zoom 4x 25-100 mm, vidéo HDTV 1080 son stéréo, mode 3D, écran tactile, design épuré... Son "petit" secret, c'est sa fabrication étanche et résistante aux chocs. Difficile de distinguer d'un bref coup d'œil un TX étanche d'un modèle Sony T classique. L'utilisation d'un écran tactile permet de limiter l'éruption de boutons, dont le nombre est réduit ici au minimum (mise sous tension, déclencheur, vidéo, commande de zoom, lecture). Les lignes sont fluides, mais le TX10 n'est pas l'appareil le plus agréable à prendre en mains et glisse assez facilement surtout à notre ère du tout tactile. La commande de zoom est ridiculement petite, mais se manie finalement aisément. On peut regretter l'absence de double sécurité (verrouillage) sur les trappes (carte/batterie, connexions), d’où le problème de sécurisation du produit. Au niveau de l'interface graphique et tactile, il est d'un premier abord assez réussi comme les produits en général. Et ici, le mode tout automatique fonctionne à merveille. En mode rafale, le TX10 est capable d'enchaîner 10 images en une seconde. Le compact étanche embarque en son sein un capteur CMOS BSI 16 Mpx. Une définition importante et exigeante en termes de résolution optique mais malheureusement la restitution n’est pas au rendez-vous. Le mode vidéo proposé par le TX10 est relativement complet : définition HDTV 1080 (entrelacé), son stéréo, zoom optique opérationnel pendant que l’on filme et autofocus continu assez efficace. La qualité est au rendez-vous et la sortie HDMI permet de profiter facilement des vidéos.


Pentax WG1

Panasonic FT3

Le FT2 était une copie quasiment conforme du FT1. Le FT3 évolue un peu plus. Une petite poignée arrondie apparaît, sur laquelle le majeur vient naturellement se reposer ; la molette des modes disparaît, remplacée par un bouton, le déclencheur vidéo rejoint le déclencheur photo sur le dessus de l'appareil (suivant les nouveaux standards de l'ensemble des Lumix) et, plus gênant, la commande de zoom passe à l'arrière de l'appareil. Au lieu de zoomer de l'index, le majeur et le pouce agrippant fermement l'appareil, on doit donc appuyer avec le pouce : la préhension du boîtier en pâtit un peu. Mais l’esthétique générale rappelle vraiment la lignée posée par Panasonic

Le Pentax WG1 possède 14 Mpx et l'objectif est un 28-140 mm périscopique mais pâtit d’une réputation peu flatteuse et son manque criant de précision au télé est un gros voir énorme soucis. D’autant plus qu’il n'a pas non plus de stabilisation, ce qui est plutôt gênant pour un appareil lancé à 299 € (329 € pour la version avec GPS) lorsque certains à moins de 200 € en profitent. En contrepartie, outre un look original avec une taille de guêpe au milieu de l'appareil (le vrai héritier des montres G-Shock, c'est peut-être bien lui !). Le WG1 tient pour sa part jusqu'à 10 mètres de profondeur. Il résiste également à un écrasement de 100 kg : on peut donc marcher dessus accidentellement sans le briser. La présence d'un module GPS sur le modèle noir (les modèles violet, gris et bleu en sont dépourvus) occasionne un surcoût de 30 €. Selon votre utilité (et l'efficacité de la puce intégrée, à tester...), cela peut être superflu ou très raisonnable.

Au rayon mauvaise nouvelle : l'écran. On retrouve la dalle 6,7 cm de 230 000 points du FT2. Certes, les angles de vision sont excellents, mais la qualité de restitution des couleurs notamment des blancs est juste une catastrophe à l'œil L'arrivée du GPS n'est pas la nouveauté la plus bouleversante de l'histoire : celui-ci reste lent à se fixer et draine la batterie comme tous les produits Panasonic d’ailleurs. Bonne nouvelle : le FT3 est rapide au démarrage et bénéficie d’une bonne cadence de rafale car le capteur CCD "haute vitesse" montre ici ses bienfaits. L'autofocus profite des progrès du reste de la gamme, avec une mise au point extrêmement rapide en bonne lumière, mais toujours nettement plus lente quand la lumière baisse. L'objectif est identique aux modèles précédents et le capteur est un CCD 12 Mpx. La gestion de la sensibilité n'est donc pas bouleversante, avec un grain visible à 400 ISO, plus gênant à 800 ISO (où le lissage devient également visible et où des traces violettes apparaissent dans les ombres). Le FT3 filme en Full HD. L'image est piquée, le zoom est possible et silencieux, l'autofocus continu fonctionne bien. Par contre la restitution du son ne se fait qu’en mono stéréo et c’est la que çà coince aussi car à ce prix autant s’acheter un caméscope et un petit appareil photo étanche moins onéreux. En mode vidéo, l’angle horizontal perd quatre degrés et, avec le passage aux proportions 16/9, la focale équivalente grimpe de 28 mm à 33 mm !

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Olympus Tough 810

L’Olympus Tough 810 est l’un des appareils étanches, antichocs et résistants au froid, prévus pour accompagner les sportifs... et contrer la vague d'appareils étanches présentés simultanément par les autres constructeurs. Voici le µ Tough 810, plus haut modèle de la gamme, qui doit faire face notamment à un Panasonic FT3 encore plus résistant et présenté ci-dessus. On retrouve la coque en aluminium et les finitions impeccables, avec tout de même au moins une nouveauté majeure dans ce domaine : il n'y a plus qu'une seule et unique trappe, recouvrant l'ensemble du flanc droit et masquant batterie, carte mémoire et connexions HDMI et USB. La trappe est en outre fermée en force par son loquet, qui est lui-même équipé d'un verrou : vous ne risquez pas de l'ouvrir accidentellement ! Côté blindage toujours, on note que l'objectif est protégé par un volet coulissant lorsque l'appareil est éteint. L’interface est sobre et assez bien agencée .

Bref le marché des appareils photos pour vos vacances revêt énormément de références mais il est difficile d’y trouver le produit ultime. Pour ma part j’ai un petit faible sur la gamme Panasonic pour sa qualité visuelle mais le prix de cette gamme reste très élevé. Je miserais donc sur un FT2 d’ancienne génération mais très efficace au demeurant. Après pour les fashions addict il reste le Nikon ou le Sony qui feront fortes impressions alors amusez vous bien et au plaisir de voir vos clichés.

Les gros soucis, celui-ci ne retient pas quel paramètre était en cours de réglage. Vous cherchez la bonne sensibilité pour une scène délicate ? Vous devrez à chaque fois re-parcourir tout le menu rapide jusqu'à la rubrique ISO. De plus il est très long au démarrage et fonctionne un peu comme un diesel. Le démarrage prend près de cinq secondes L'attente entre deux photos est interminable : plus de quatre secondes ! Si vous espériez corriger ce problème en passant en mode rafale, oubliez cette prétention. Le zoom 5x n'est pas vraiment à la hauteur des exigences du CCD 14 Mpx et se fait détrôner par le Sony sur bien des points. La gestion du bruit est un peu délicate. De fait, le lissage arrive dès 100 ISO, et supprime les courbes de niveau passé 200 ISO. À 400 ISO, le bruit est visible et à 800 ISO, l'image est inutilisable.

On se retrouve le mois prochain avec encore plus de nouveautés Eric-René Penoy

Le Tough-810 filme en HD 720p. Le son est monophonique et quand vous zoomerez on entendra l’activation. L'image est correcte, mais il existe mieux et au final, c'est assez standard par rapport à ce qui se fait aujourd'hui. BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO



Backstage MAG

Dans les coulisses du monde de la photo et de la vidéo

Photographes, modèles, maquilleuses, stylistes, ce magazine est aussi le vôtre... N’hésitez pas à nous envoyer votre candidature sur notre e-mail :

Faites partie de l’aventure

Backstage Mag

info@oliviermerzoug.com avec :  Vos coordonnées  Lien de votre site ou book en ligne  Une présentation rapide de vous et votre travail  Une sélection de photos Toutes les informations sur la page Facebook du mag https://www.facebook.com/backstagelemag


SHOOTING MAKING OF

OLIVIER MERZOUG

BACKSTAGE «INTIMACY»

JENNIFER PARIS by Olivier Merzoug Photographer


Photo 01 : 1/125 s à f / 6,3, Iso 1000, 100 mn (EF24-70mm f/2.8L USM)


Photo 2 : 1/125 s Ă f / 2,8, Iso 2000, 100 mn (EF100mm f/2.8 Macro USM)


Photo 3 : 1/200 s à f / 1,4, Iso 1000, 50mn (EF50mm f/1.4 USM)

Nous revoilà pour un tout nouveau Backstage Shooting. Le mois dernier, nous étions avec la belle Camille dans un hôtel parisien dans des conditions de shooting studio avec lumière flash, lightbox, etc... Cette fois-ci, je vais vous entrainer dans un domaine qui me tient particulièrement à coeur : une série «Intimacy» réalisée en intérieur, avec comme unique source d’éclairage la lumière du jour. Dans ce type de séance, la lumière pénètre par toutes les ouvertures de la pièce à savoir les fenêtres, les portes ouvertes, les baies vitrées, etc. Peu importe la superficie de l’appartement ou l’exposition de ce dernier, c’est le placement du photographe et du modèle qui influent sur le résultat que l’on

souhaite obtenir. Les murs, le plafond et le plancher jouent également un rôle dans le découpage de la lumière entrante. Ces éléments deviennent de véritables réflecteurs et permettent d’obtenir différents contrastes et rendus à la photo. Avec cette toute nouvelle série de photographies réalisées avec Jennifer Paris, superbe modèle parisienne, je vais vous présenter diverses façons de jouer avec la lumière et le modèle. Ce qu’il est important à savoir sur ce type de séance, c’est qu’il faut avoir recours à des objectifs à grandes ouvertures. Pour ma part, j’utilise mon trio de choc à savoir le 50mn 1.4 en intérieur, le 100mn et le 70-200 mn en 2.8 quand j’ai assez de recul et un accès à une baie vitrée ou encore mieux une terrasse.

Devant une fenêtre à contre jour… Sur les photos (3) (4) (6), l’image est prise à contre jour. La baie vitrée en face de moi diffuse la lumière blanche qui la traverse, les rideaux jouent le rôle de coupe-flux et permettent d’ajuster la surface de diffusion.

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Photo 5 : 1/200 s à f / 1,4, Iso 1000, 50mn (EF50mm f/1.4 USM)


Photo 6 : 1/125 s à f / 2,8, Iso 800, 125 mn (EF70-200mm f/2.8L USM)

Les murs blancs renvoient également la lumière sur le modèle. Les draps beiges contribuent à donner à l’ensemble de l’image une touche légère et harmonieuse dans les teintes. Bien comprendre et savoir lire la lumière d’une scène revient à repérer ces différentes zones d’éclairage, à évaluer leur intensité et à mesurer leur contraste. Le choix de positionner le modèle près de la fenêtre est volontaire, il donne l’effet qu’il se retrouve englobé par la lumière, ses vêtements contrastent avec l'écrin blanc. Sur de tels contre jours, il ne faut pas craindre de brûler certaines zones (comme des rideaux blancs par exemple) ou qu’une partie du visage se fonde également dans

cette lumière aveuglante ou douce suivant son intensité. Cela fait partie de la composition de l’image et permet de garder de nombreux détails dans les zones sombres.

Autre utilisation de la lumière Sur les photos (1) (2) (7) (10), je vais faire l’inverse en utilisant la baie vitrée comme boîte à lumière sur laquelle le modèle va faire face. Malgré un temps d’hiver difficile et une lumière uniforme et froide, je travail sur la position de mon modèle par rapport à la source et la répartition de l’éclairage sur le corps et le visage. L’orientation du visage, face à la vitre, est déterminante pour la réussite du cliché. La lumière va ainsi s’étaler en dégradé sur le relief des joues, de la bouche et du reste du corps. Pas directement touché par la lumière, le buste et le bas du corps forme une zone d’éclairage uniforme et sombre qui contraste avec la clarté du visage. La mise en valeur du sujet est parfaite dans cette configuration.

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Photo 8 : 1/125 s à f / 2,8, Iso 2000, 100 mn (EF100mm f/2.8 Macro USM)

Quand la lumière envahit la pièce... Il arrive parfois, en pleine période d’hiver, des sursauts de lumière du jour qui éclaircissent toute la pièce et qui vous donnent le choix dans les réglages de votre appareil. Mais quand ce n’est pas le cas, vous avez la possibilité d’utiliser des réflecteurs pour mieux canaliser la lumière ou de bien connaitre votre boitier pour savoir quelles sont les limites à ne pas dépasser. Sur la photo (8), j’ai poussé l’appareil jusqu’à 2000 iso avec une vitesse de 1/125 s et une ouverture de 2.8, inutile de vous préciser que sur ce type de réglages et pour éviter les flous bougés, vous devez absolument utiliser un pied et caler parfaitement votre appareil avec votre main. La télécommande reste

une option pour déclencher la prise de vue même si on finit par perdre en spontanéité. L’idéal est d’utiliser des vêtements ou sousvêtements claires pour faciliter la mise au point de l'appareil.

et donner un effet fumé à la photo. C’est le cas sur la photo (09) sur laquelle la vitre reflète le quadrillage de la rambarde du balcon mais son inclinaison me permet de voir à travers et de faire la mise au point sur le modèle.

L’heure de la prise de vue joue également beaucoup sur la densité de lumière. Je vous recommanderais en période d’hiver de commencer assez tôt le matin ou démarrer très tôt dans l'après-midi. La lumière baisse très vite jusqu’au moment où il devient impossible de canaliser la lumière dans le capteur de votre appareil photo. Utilisation de la fenêtre… Enfin, et pour en finir avec la lumière, un dernier cas de figure où je réalise la photo de l’autre côté de la vitre ou d’un voilage de rideaux pour canaliser la lumière entrante

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Photo 10 : 1/160 s à f / 2,8, Iso 1000, 85 mn (EF70-200mm f/2.8L USM)


Photo 11 : 1/125 s à f / 2,8, Iso 800, 70 mn (EF70-200mm f/2.8L USM)


Photo 12 : 1/200 s à f / 1,4, Iso 1000, 50mn (EF50mm f/1.4 USM)

Voilà, j'ai été ravi de vous livrer une séance «Intimacy» à travers l’exploitation que l’on peut faire de la lumière pour sublimer un modèle. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle aventure dans le backStage d'un shooting photo.

Retrouvez toutes les photos d’Olivier Merzoug Photographer sur son site en ligne : www.oliviermerzoug.com www.facebook.com/oliviermerzoug


CONCOURS BACKSTAGE MAG

k PHOTO GAGNANTE

Modeles : Sandie artist et Klara


GAGNANT DU CONCOURS THIERRY PHOTO BOOK Coucou Thierry et toutes nos félicitations pour le concours, tu es l'heureux gagnant du concours Backstage Mag n°04

parcours se résume tout simplement à « notre » parcours car sans elle, je n’aurais pas commencé et sans son soutien je n’aurais pas continué…

Comment s'est passé le concours et où as-tu trouvé cette idée de photo ? Le but était de mettre en valeur la marque « BackStage Magazine » en étant créatif. Apres avoir reçu les logos, je me suis dit que tout le monde allait partir dans un montage donc j’ai décidé de prendre le contre-pied … Avec ma femme (maquilleuse et modèle) nous avons eu l’idée de jouer sur un Make up fluo qui réagit à la lumière noire. Le seul problème c’est que nous n’avions encore jamais testé le rendu et que nous n’avions aucune idée du résultat final de la photo… Alors nous avons tenté, ma MUA a eu l’idée de déstructurer le logo pour en faire un « Graph » pour avoir le coté un peu décalé « street » avec deux modèles un peu dénudées.

Où puises-tu ton inspiration ? Cite moi quelques photographes qui t'inspirent ? Ca peut paraître un peu « cliché » mais ma première source d’inspiration je la dois à ma muse, ma femme… Elle est modèle et maquilleuse, je n’avais donc besoin de personne pour faire mes armes, elle m’inspirait tout simplement. Je n’ai jamais ouvert un bouquin de photographe, je ne connais donc Hamilton et Doisneau que de nom sans avoir parcouru toutes leurs œuvres… Les photographes qui m’ont inspiré c’est tout ceux dont j’ai fait la rencontre, pro ou amateurs, avec qui j’ai échangé sur la photo, sur leur façon de voir la photo et les choses et pour cela je les remercie, tout cela vaut bien plus que lire une biographie d’un photographe mort ou lire un bouquin « apprendre la photo pour les nuls ».

Comment es-tu venu à la photographie, raconte-moi ton parcours ? Je suis venu à la photographie il y a trois ans à peu près. Ma femme rêvait de poser pour un photographe professionnel puis en voyant le résultat elle a eu le coup de foudre de la photo… Cela étant très onéreux tout de même je lui ai suggéré de nous acheter un appareil photo et que je m’y mettrais pour lui faire de belles photos. De fil en aiguille, j’ai fait l’acquisition d’un meilleur appareil photo puis de meilleures optiques et de mon studio photo grâce à trois ans de cadeaux d’anniversaire et de Noël. Mon

Comment définirais-tu ton style de photos ? Je fais de la photo « beauté » du moins j’essaie de retranscrire ce que mon œil voit ou imagine à travers un modèle, j’essaie de faire ressortir l’âme du modèle à travers la photo… Tu as des petits secrets que tu aimerais partager avec nos lecteurs ? Si vous aimez la photographie, que vous soyez modèle ou même photographe, que vous soyez pro ou

encore amateur, que vous soyez soutenu ou non par vos proches (je sais que très peu de modèles sont soutenues par leurs proches par méconnaissance du milieu), surtout ne lâchez pas, si c’est ce qui vous fait frissonner, si ca vous manque quand vous vous arrêtez, alors vivez votre passion jusqu’au bout. Quels sont tes projets à venir ? Pourvoir simplement continuer à faire ce que j’aime faire, photographier, rechercher la beauté dans chaque chose… Continuer de collaborer et d’échanger avec des modèles et photographes, peu importe leurs statuts.

Retrouvez les photos de Thierry Book Photo sur : Site : http://www.thierry-photobook.fr Page facebook : http://www.facebook.com/ thierry.photobook Sandie Artist : http://www.sandieartist.book.fr

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INTERVIEW PHOTOGRAPHE


AIDAN

PhotoGraffeuse


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Coucou "Aidan PhotoGraffeuse", ravi de te retrouver pour ce numéro de BackStage Mag, on a eu l'occasion de découvrir ton magnifique travail sur Facebook et se rencontrer dernièrement lors de mon expo parisienne Raconte-moi ton parcours, comment es-tu venue à la photographie ? Bonjour Olivier, j’aimerais avant de te répondre souligner qu’effectivement je te connais à travers tes images et ton humilité, c’est avant tout ce qui me donne envie de te répondre et de partager mes travaux avec toi, je suis une personne qui fonctionne au cœur. Parler de moi ce n’est pas ce que je fais de mieux, ce n’est pas le plus intéressant aussi, disons que j’ai une âme artistique depuis mon plus jeune âge, j’ai commencé par l’expression corporelle (danseuse Pro), livrer sa

personne aux autres demande beaucoup de courage et de dévotion… je me suis essoufflée d’être sur le devant de la scène, j’ai donc quitté le domaine artistique pendant quelques années pensant que ma sensibilité aurait raison de moi si je continuais… Mais comment renier ce que l’on est ? La photo s’est imposée à moi, comme une évidence, une récompense. J’ai commencé par des autoportraits, une sorte de photothérapie, mais la vraie réponse fut de capturer l’image des autres… Aujourd'hui tu vis de la photo ou ça reste une passion ? Grande question (sourire) j’ai donc envie de te répondre que je pourrais en vivre, j’en prenais clairement la direction. J’observe énormément, les gens, la vie, les choses et il y a certains chemins que je ne souhaite

plus prendre, notamment celui de la facilité. Et oui que veux tu, une ex danseuse en MoonWalk permanent (rire). J’ai pris le parti de faire de la photo qui s’apparente à de la photo artistique, par choix, c’est celle qui me parle, pas forcément celle qui se vend. Tu es une véritable spécialiste du portrait avec un traitement bien spécifique, dis-moi en plus… Je suis une humaniste, quoi d’autre que le portrait ? J’aime aller fouiner au fond des gens, des yeux, des âmes. J’ai découvert sur les traitements que plus je contrastais mes images, plus je donnais du relief aux sujets. Je pense que l’objectif est de faire vivre mes photos.

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D'ailleurs, comment choisistu tes modèles ? Je n’ai pas ce poids (tant mieux) ils viennent souvent à moi, je me contente de faire la sélection selon mes besoins. J’en profite pour les remercier, encore et toujours. Sans eux, je ne suis rien. Raconte-moi une petite anecdote avec l'une d'entre elle... Je n’ai pas d’anecdote particulière, mais puisqu’il en faut une, je te livre celle-ci. Dans les images que tu possèdes de moi tu trouveras le corps nu d’une femme, chaque fois que je montre ses photos, la pensée commune est qu’elle a un corps parfait (et non refait, je précise) et bien sache que cette jeune femme se trouvait tous les défauts du monde ou presque. Monsieur St Exupéry vous aviez donc raison « la beauté est dans l’œil de celui qui regarde » et le miroir de cette jeune femme est un sacré menteur… Comme pour beaucoup d’autres… Comment prépares-tu une séance ? Sans mentir je ne prépare rien, je veux que cela reste un échange. Je ne suis maitre en rien, j’arrête juste un instant de ce qu’on me donne. C'est toi qui définis les thèmes ? Souvent j’ai des envies… Si l’on vient vers moi, j’appelle çà une commande, par conséquent je deviens prestataire. Pour mes travaux

perso çà reste des sujets choisis par mes soins, toujours sur le principe de la collaboration. Tu travailles essentiellement sur quels matériels ou logiciels ? J’ai un D700 de chez Nikon, avec des objectifs de la même marque 24-70 mm (f2.8) et 50mm (f1.8), mais je tends à n’avoir que des focales fixes, je préfère leur grain. J’avoue avoir flash, réflecteur, boite à lumière…. Que je n’utilise pas. 90% de mes images sont faites en lumière naturelle. Pour les logiciels c’est Photoshop et lightroom. T'es plutôt Photographe de Studio ou autres ? Je suis plutôt une photographe qui cours après le soleil, alors dedans ou dehors pourvu que le soleil y soit (sourire)

Où puises-tu ton inspiration ? J’ai une sensibilité exacerbée, un buvard, une empathie débordante, ce sont les raisons pour lesquelles je suis si sauvage, une façon pour moi de me préserver des autres. L’inspiration elle se trouve dans la vie.

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Tu as des petits secrets que tu aimerais faire partager avec nos lecteurs ? Non le secret on l’a en soit, j’invite chaque personne à trouver ce qui lui correspond vraiment. Pas ce qui plait ou ce qu’il est bien de faire… Juste ce qui nous ressemble. Des projets d'expositions ou de parution magazine ? Oui j’aimerais vraiment pouvoir le faire dans les mois à venir, une expo. Il va juste falloir que je me fasse violence. Aller à la rencontre de ceux qui voient tes travaux, me semble tellement difficile, devoir discuter de ma sensibilité, peutêtre l’expliquer aussi, me parait insurmontable. J’aimerais parfois trouver le prétexte que je suis muette (sourire). L’art devrait savoir se passer de commentaire, c’est pour ça qu’on l’utilise il me semble. Quels sont tes projets à venir ? Allez petit aveu, puisque tu le sais. J’attends la plus belle chose au monde, une fabuleuse création, Un enfant, le premier. Il est une grande remise en question pour moi, peut être un changement de cap, un autre regard sur la vie… Photographiquement parlant aussi, je suis donc curieuse de voir les sujets que j’aurais envie d’aborder par la suite, les choses que j’aurais à dire. Des projets j’en ai pour plusieurs vies, je suis une espèce de ressort, je n’arrête pas de rebondir. Que peut-on te souhaiter pour la suite ? Tu sais sur mon site je dis une phrase… « Chaque jour j’apprends à devenir ce que je suis… » Et ça me va bien. Vous pourriez peut être me souhaiter que ça continue… Merci beaucoup pour ce petit moment passé avec toi, plein de bonnes choses pour la suite et au plaisir de te retrouver sur un prochain BackStage Mag

Retrouvez toutes les photos de Aidan PhotoGraffeuse sur son site en ligne www.aidanphotograffeuse.com, et son book www.aidan.book.fr


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REPORTAGE


PARIS ET SES CRÉATEURS-STYLISTES DE MODE

LE COIN DE LA MODE Par Camille Chambelland

Montaigne ou la rue du Faubourg SaintHonoré.

ÊVéritable dénicheur des tendances à venir, le créateur-styliste de mode sublime les silhouettes par ses créations, vêtement, accessoire, lingerie... des plus sages aux plus glamours. Une invitation au rêve, un hymne à la beauté… Dans le monde entier, quand on pense à Paris, on pense à la mode. Un nombre incalculable de magasins propose tout ce qui se fait de mieux en matière de vêtements, chaussures, accessoires… A Paris, c’est tout le prêt-à-porter avec son univers de boutiques chaleureuses, de marques abordables. Femmes, hommes, enfants… chacun trouvera son style. Jeune, sport, branché, ethnique ou plus classique, Paris est l’endroit idéal pour peaufiner son look ou s’en créer un nouveau !

Feutrées ou baroques, les vitrines de leurs superbes boutiques sont un hymne à la beauté des femmes, un rêve mêlant étoffes précieuses, parfums raffinés et bijoux flamboyants. Ici, le vêtement ou l’accessoire se font œuvres d’art, élégantes ou extravagantes, pour l’éclat de votre garde-robe, ou tout simplement pour le plaisir des yeux

Croquis, choix des couleurs, tissus, motifs et techniques, modélisation informatique, coordination d'équipe... : le créateur-styliste est un véritable chef d'orchestre de sa collection, de sa conception jusqu'à sa mise en production... en ne perdant pas de vue la démarche marketing indissociable à la mode.

Le métier du stylisme ou de la haute couture est un art. Les stylistes s'émancipent et deviennent les couturiers de l'industrie. Ils prennent le nom de créateurs de mode et lancent depuis les années 80 des défilés de plus en plus spectaculaires.

LuxeParis ne serait pas Paris sans la magie et le talent des maîtres de la haute couture et du luxe. Chaque année, leurs défilés créent l’événement et leurs créations illuminent l’avenue

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Les Boutiques-Ateliers des Créateurs de modes.

En tournant résolument le dos au star system, à la pub, ces créateurs ont choisi des petites rues de Paris pour y installer leurs boutiques-ateliers et l’idée fait son chemin, de nouveaux adeptes viennent les rejoindre chaque année pour le plus grand bonheur de leurs clients. Ces artisans d’art de la mode ont du style, de l’élégance, à nous de les rencontrer.

Louison (1 rue Ferdinand Duval), jeune styliste né à Tel Aviv avec Chikako Kaku, Japonaise, Irena Gregori (11 rue Ferdinand Duval).

Ils ont tous des parcours différents, certains débutent d'autres connaissent les défilés, les collections, ils ont travaillé pour les grands noms de la mode, crée des lignes pour les grandes marques et un jour ils ont décidé que c’était fini: “c’est dur de travailler pour les autres quand on est créateur, on peut y perdre son talent” c’est en résumé ce qu’ils ressentent. Mais comment tenir face à cette grosse affaire industrielle qu’est devenue la mode?

Un fort tropisme Rive Droite les anime: Des noms tel que Francis Miller et son complice Patrick Bertaux (17 rue Ferdinand Duval, Paris 75004) Libertin

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MAKINF OF CLIP VIDÉO

GUILLAUME COSSON

ORLÉNA BE FILMBOOK 2012 POUR CE MOIS DE MARS, C’EST ORLÉNA BE QUI EST À L’HONNEUR. ELLE EST ORIGINAIRE DE MARTINIQUE ET VIENT TOUT JUSTE DE S’INSTALLER À PARIS.




Histoire L’histoire est simple. Une femme prend en photo avec un polaroïd une personne qui est hors champ et qu’on suppose être un homme. Le film est tourné de façon «très clippé» à la manière d’une pub. J’ai essayé de créer un petit univers avec les néons qui reviennent à la mode.

Le lieu Nous avons eu la chance de tourner à l’Ideal Hotel Design, un bel hôtel qui se situe dans le 14ème arrondissement de Paris. Ils ont plusieurs chambres avec des décors différents, ça va du baroque design aux années 70 avec le fameux fauteuil boule et le papier peint orangé. J’ai pris une chambre avec un parquet noir, une gigantesque reproduction de photo de femme sur le mur et un mobilier baroque revisité. L’équipe Sur ce tournage nous étions 3 dans la chambre ou plutôt 2 et demi ! Il y avait Orléna, moi au cadre et Loutfi aux béquilles ! … rupture des ligaments croisés, ça fait mal. Loutfi a quand même réussi à faire quelques photos de backstage pour immortaliser le tournage.

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Le tournage Nous avions 5h pour tourner tous les plans et libérer la chambre. Orléna a été habillée avec une robe de Julien Bonnet, un créateur de talent avec qui je travaille régulièrement. Nous n’avons pas eu de maquilleuse à cause d’une épidémie de grippe qui a rendu indisponibles toutes les maquilleuses de Paris ! Orléna s’est débrouillée toute seule pour le make up. Pour certains plans, j’ai demandé à Orléna d’imaginer qu’elle était avec un super beau mec et qu’il fallait qu’elle le regarde avec passion. On a dû recommencer parce qu’elle me regardait ! (rires) Bref, elle a bien joué le jeu et elle passe très bien à l’image. Toute la beauté des îles dans un seul corps…

Le son Après de longues recherches pour trouver la bonne musique, je suis tombé sur un titre de Jazzanova qui fait étrangement penser à du Barry White. Le morceau s’appelle «Rendez-vous» et j’ai trouvé qu’il collait parfaitement à l’ambiance un peu sensuelle et classe du film. Techniquement J’ai tourné avec un Canon 7D et mes objectifs Nikon ! Et oui c’est possible avec une bague d’adaptation très chère pour ce que c’est ! Bien évidement je perds l’autofocus. Mais quand on tourne la mise au point se fait toujours avec un Follow Focus, donc manuellement. La configuration lumière était assez simple avec 3 sources + les néons de couleur. J’ai utilisé une boite à lumière en source

principale, une fresnel en découpe et une fresnel dirigée sur un réflecteur au sol. Il y a eu sur ce film pas mal de travail de post-production. Un travail d’étalonnage pour avoir une belle tonalité des tons chairs. Je voulais une ambiance à la fois désaturée et en même temps avec des touches de couleur données par les néons. J’ai rajouté tous les effets de halos colorés qui donnent un peu plus de vie à l’image et qui sont cohérents par rapport au concept du néon. J’ai recréé certains néons en lévitation et je les ai placés dans les plans tournés en gardant la profondeur de champ et le mouvement de caméra. J’ai modélisé ces néons dans un logiciel de 3D (Cinema 4D).

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Modèle : Jade BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO





Vous pouvez regarder le portrait d’Orléna Be sur ce lien : https://vimeo.com/37393400 Et découvrir «Portraits de Femmes» sur la page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Portraits-de-Femmes/ 164513966970143

Retrouvez toutes les réalisations de Guillaume Cosson sur son site en ligne : http://www.reactive-zone.com http://vimeo.com/gcosson/videos BACKSTAGE MAG - DANS LES COULISSES DE LA PHOTO ET DE LA VIDEO


SUR LE VIF

Traders à l’heure d’une rare pause cigarette, chacun des protagonistes assouvit le manque et évacue un peu le stress de la salle des marchés. Au-delà de la perspective intéressante crée par l’architecture c’est bien sûr la jeune femme qui a attiré mon attention. Presque boudeuse, elle tourne le dos aux hommes comme pour échapper à un environnement professionnel trop masculin. La photo fut faite avant qu’elle ne remarque ma présence.

SYLVAIN HARRISON


London

Street Photography

SYLVAIN HARRISON La sensibilité et la soif de vie m’ont donné en 2007 l’audace de quitter ma carrière tracée de cadre international ainsi que mon confort matériel mais cette décision salvatrice m’a permis de me révéler, de devenir moi-même, de trouver passion de faiseur d’images, la photographie s’est imposée à moi comme une évidence sur mon chemin de vie, je suis devenu photographe ! A mes yeux l’acte photographique va bien au-delà de la seule image… je photographie dans l’instinct de l’instant, le plu souvent fugacement et vis avec intensité ce que je vous offre à voir. Au-delà d’être un moyen d’expression la photo est pour moi un formidable moyen de communication, riche en rencontres et expériences nouvelles. L’image devient alors l’empreinte, le témoignage d’un moment de vie vécu et ressenti. La diversité de mon travail interpelle parfois, elle est le reflet de mon grande ouverture d’esprit. A

mon sens il n’y a pas de hiérarchie dans les genres photographiques, chacun d’eux fait vibrer des cordes différentes en moi et nourrit ma passion de l’image. Aujourd’hui mon travail est résolument tourné vers l’humain. Qu’il s’agisse de suivre les sapeurs-pompiers en intervention, de magnifier la liberté au féminin, de suivre un mariage sous un angle photo-journalistique ou bien encore de poser mon regard sur la diversité humaine de la ville de Londres. Basé dans le Sud-Ouest, Sylvain Harrison se déplace partout en France pour des commandes de reportages, de portraits, de mariages artistiques et de books modèles/mannequins. Ses clients : entreprises, institutionnels et particuliers. Infos Exposition de Bordeaux « Escape to London » (15 tirages grands formats). Exposition organisée par le Conseil Régional de l’Aquitaine. Hôtel de la Région Aquitaine - Bordeaux. Dates : 5 juin au 31 juillet 2012


Liverpool Street Station, les flux et reflux des trains de banlieue y déversent chaque matin une marée humaine qui s’empresse de gagner son poste de travail dans la City. Comme chacun le sait les gares sont aussi les points névralgiques des départs et séparations. Ce couple protégé dans sa bulle sentimentale et charnelle était totalement hermétique à l’agitation qui l’entourait et aux regards posés sur eux, avec envie peut-être. La longueur des baisers de ces amoureux me laissa, pour une fois, tout le temps de faire l’image.


C’est bien de Londres qu’il s’agit mais j’aurais pu faire la même photo à Harlem. Henri Cartier-Bresson a dit : « si votre photo est mauvaise c’est que vous n’étiez pas assez près », à méditer… pour ma part tant que cela est possible j’aime m’immerger près du sujet et travailler au 24 mm avec des lumières rasantes. Le regard peu chaleureux de la femme située à droite de l’image ne vous échappera sans doute pas… De toute évidence cette photo traduit la diversité humaine que l’on rencontre à Londres. Attiré par les reflets de la ville dans le pare-brise de ce bus, j’ai rebroussé chemin sur le passage piéton que je traversais, le temps de faire une photo fugacement avant que le bus ne redémarre. Ce n’est qu’après que j’ai découvert l’expression lasse, blasée ou rêveuse du chauffeur. De toute évidence cet homme n’est pas à sa place dans ce bus tant il semble s’évader… vers le pays de son enfance ? La maison de ses rêves ? Cette passagère si belle ? Ou tout autre chose…


Au cœur de la City, ces traders ne se séparent jamais de leur Blackberry qui crache les indices boursiers et leur permet de passer des ordres même le temps de fumer une cigarette, leur stress est palpable à travers ma photo je trouve. Dans image j’aime la répartition des personnages qui permet des contrastes forts, très absorbés ils n’ont pas remarqué ma présence, j’ai shooté au ras du sol.



Cette photo illustre bien la relation de proximité qu’ont les anglais avec leur police. Le Bobby n’est pas en train de dresser un P.V mais en train de prendre des notes, l’histoire est donc laissée à l’imagination…


7h00 du matin, première cigarette sur la terrasse de l’appartement de mon fils. Vue imprenable sur Southampton Row, servie par la lumière matinale l’atmosphère me rappelle certaines peintures d’Edward Hopper. Les trottoirs sont déserts en ce samedi matin, j’attends la « bonne personne »… Une silhouette vaporeuse apparait alors au loin, serait-ce elle ? Oui nul doute, j’attends bien entendu que cette gracieuse passante se trouve dans la lumière pour appuyer, il n’y aura qu’un cliché : le bon. Le taxi imprévisible est venu parfaire l’image.

SYLVAIN HARRISON Site : www.sylvainharrison.fr E-mail : contact@sylvainharrison.fr Tél : 06.72.08.70.15


QUAND LE NU DEVIENT UN ART

RENCONTRE AVEC

MARTIAL LENOIR

CAROLE CARAMELLE




Bonjour Martial, ravie de t’accueillir pour ce 4ème numéro de BackStage. Nous nous sommes rencontrés à Bordeaux il y a quelques mois autour d’un délicieux repas pris en terrasse. J’ai pu apprécier l’homme que tu es avant de découvrir ton talent de photographe et aujourd’hui je suis très heureuse de pouvoir mettre en lumière ton travail au travers de ma rubrique… Tu es prêt à passer sur le grill de l’interview ^^ … alors c’est parti !!! Comment es-tu venu à la photographie… et qu’est ce qui t’a donné envie de faire de la photo ? Aie, ça commence par une question complexe. Disons que je m’y suis mis tard. Jusqu’à l’âge de 30 ans, je n’avais jamais touché un appareil photo de ma

vie, même pas un compact, c’était un média qui ne m’avait jamais intéressé. Puis j’ai trouvé un vieil appareil de mon père dans le garage, et ça a été comme un coup de foudre. C’est devenu une drogue et ça fait un peu plus de 10 ans que j’y suis accro. Quelles sont tes sources d’inspirations et tes photographes favoris ? Je suis plus amoureux de peinture que de photo. J’aime les grands classiques Rembrant, Le Caravage, Veronese, et tous les grands classiques Hollandais du 16ème au 19ème. Après dans les contemporains il y a Egon Schiele, Modigliani, Hopper (pour la lumière), et j’en oublie bien sûr. Du coté de la photo, j’aime ceux qui font des images qui ne ressemblent qu’à eux, et qui sont beaucoup plus dans la destruction

de l’image, que dans photoshop. Entre autre Paul Von Borax qui est un fou génial, et puis les classiques, Jan Saudeck, Sarah Moon, Peter Vidckins Pour toi la photo c’est une passion ou un métier, voire les deux ? Au début comme je l’ai dit c’était jute une passion. Aujourd’hui j’en vis. Mais j’essaie le plus possible de garder l’aspect ludique, et je fais le moins possible de commande. Comment définirais-tu ton style de photos et qu'est-ce qui fait une « bonne image » selon toi ? Une bonne photographie, je dirais que c’est le court métrage absolu. Une histoire sur une image, sans sous titre, sans explication, sans bruit. C’est en tous cas ce que j’essaie de faire avec mes images.

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« Pompe Pompe Girl »


Tu es plutôt Photographe de studio ou autres ? Au début je ne faisais pratiquement que du studio, aujourd’hui je travaille presque exclusivement en lumière naturelle, je suis assez fainéant, et il y a donc moins de matériel à utiliser, et surtout à ranger. Quel est ton matériel de prédilection, quels objectifs photos ou logiciels de retouches utilises-tu ? J’ai longtemps travaillé (et encore aujourd’hui), en argentique et en noir et blanc, donc la retouche ce n’est pas mon truc. Et j’ai horreur d’emmener du travail à la maison. Donc presque tout est fait à la prise de vue. Je suis toujours en focal fixe. Et je n’ai que 2 objectifs sur mon RZ 67 (un 90 et un 14O macro), et sur le 5D j’ai un 35 mm, un 50, et Un 85. Tu as des petits secrets que tu aimerais partager avec nos

lecteurs ou quelques conseils pour ceux qui débutent dans le monde de la photo ? Comme je le disais tout à l’heure, surtout se simplifier le plus la vie possible, et passer le moins de temps possible sur l’ordinateur. Mon premier professeur me disait toujours « si tu dois passer plus de 20 minutes à retoucher ton image, c’est que tu as raté ta prise de vue. » J’essaie au maximum de m’y tenir. Après le vrai secret, c’est faire des images, faire des images, faire des images… Comment se déroule une séance photo avec toi ? Avant chaque séance, quel qu’en soit le thème, et encore plus avec la loge, je passe beaucoup de temps à discuter avec le modèle. Je suis au départ portraitiste, et ce qui m’intéresse c’estce que va pouvoir donner le modèle dans son expression, et la personnalité

qu’elle peut apporter à mon univers. Et c’est quand le mélange des deux fonctionne que l’image se crée. Alors généralement je leur laisse beaucoup d’espace au départ pour s’exprimer, pour que la confiance s’installe, puis petit à petit, l’énergie se canalise dans des choses de plus en plus petite. Et c’est souvent quand le modèle a l’impression de ne plus rien faire, que la personnalité s’exprime et que le sentiment dégagé par la photo devient fort. Et les modèles, tu les trouves où généralement ? Au début, je travaillais avec des connaissances, mais on a vite fait le tour, après j’ai fait le tour des agences de mannequins et j’ai commencé à faire des tests. Maintenant ce sont surtout des rencontres soit au quotidien, soit par des conseils d’amis photographes.

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C'est quoi ton modèle type ? L’avantage avec les séries que je fais c’est qu’l n’y a pas de modèle type. Je peux travailler avec tous les types de physiques (particulièrement pour la loge). En fait j’aime surtout les personnages, les gens atypiques. Raconte-moi une petite anecdote avec l'une d'entre elle… Je n’ai pas en tête d’anecdote très précise. Ce qui m’a souvent surpris, c’est quand je prends des modèles qui n’ont jamais posé nues, et qui, pudiquement, au début de séance se cachent pur se déshabiller ou se changer. Puis en fin de séance ne s’aperçoivent même plus qu’elles se baladent nues dans tout le studio, ou qu’elles oublient de se rhabiller quand on fume une cigarette en discutant. Et je me garde généralement bien de leur signaler. Tu fais appel à des maquilleuses, styliste ou autres dans tes clichés ? Au début quand je faisais de la mode je travaillais avec une équipe type maquilleur, coiffeur, styliste. Aujourd’hui je suis de plus en plus solitaire, et j’aime travailler dans l’intime. D’autant plus que je suis motard, alors une fois que le modèle monte avec moi il ne reste plus beaucoup de place pour le reste de l’équipe. En dehors de la photo de modèle, il y a d'autres types de photos que tu fais ou aimerais faire ?

Cela va peut être paraître bizarre, mais depuis 2 ans je travaille sur une série de photos de vaches que j’ai appelée: Portrait bovins ». Tout en noir et blanc argentique. Et je compte bien continuer cet été. Tu as déjà exposé ou aimerais le faire ? J’expose régulièrement en galerie et divers festivals. Cela fait entre autre 3 ans que je participe au festival de nu à Arles. Maintenant ce que j’aimerais c’est m’exporter un peu plus. En ce moment je louche beaucoup du coté de Berlin. Quels sont tes projets à venir et que peut-on te souhaiter pour la suite ? En ce moment je suis surtout concentré sur la sortie du livre de « la loge des rats », Et puis je dois préparer 2 festivals à venir, alors pas trop d’espace pour la création. Pour finir, 2 mots qui te viennent à l’esprit qui définissent ta relation à la photographie ? Regretteur d’hier… « Qui voudrait changer le sens des rivières… » Merci pour cette jolie rencontre artistique Martial et pour t’être ainsi livré aux lecteurs de BackStage… Je te souhaite beaucoup de réussite dans tes projets à venir, expos et travaux photographiques et surtout n’hésite pas à nous tenir informés de ton actualité que nous nous ferons un plaisir de relayer…


Vous pouvez retrouver Martial et dÊcouvrir d’autres magnifiques images en suivant le lien ci-joint : www.martiallenoir.book.fr


INTERVIEW MAKE-UP

Photographe : ANDREA SHARNEMO / Styliste : YOKAI


ELOSE

maquilleuse


Backstage Fred do Brasil Bonjour Elose, ravi de te retrouver pour ce numéro de BackStage Mag, J'ai eu l'occasion de découvrir ton travail sur Facebook et à travers quelques modèles. De quelle région es-tu ? Bonjour Olivier, je suis d'Ile de France, de l’Essonne plus précisément, proche de notre belle capitale Tu es maquilleuse professionnelle, raconte-moi un peu ton parcours ? J'ai fait des études tout d'abord de communication pour me diriger ensuite vers une formation supérieure d'esthétique, donc j'ai enchainé plusieurs formations dans le milieu de la beauté pour ensuite me spécialiser dans le secteur du maquillage. C'est plus rare de voir des garçons dans cette activité, dis moi en plus…

Plus rare un tout petit peu mais il y en a de plus en plus, après t'en dire plus, je pense que c'est parce que le métier de maquilleur a été beaucoup féminisé pendant des années ! Maintenant c'est bien de voir des garçons dans cette activité ça change !

plusieurs couches. J'adore aussi me mettre de nouveaux challenges pour toujours aller plus loin dans ma créativité.

C'est une passion ou un métier, voire les deux ? C'est avant tout une passion depuis bien des années, même toute petite je maquillais mes poupées, mais aujourd'hui c'est aussi mon métier. Quels types de maquillage aimes-tu réaliser ? Je suis plutôt fan des teints « nude », et plutôt accentués par de belles couleurs pour faire ressortir le regard et une bouche bien dessinée, j'apprécie de mettre le mannequin en valeur, faire ressortir ses traits et non la cacher par

Photographe : Fred do Brasil Modèlé : Salomé et Jennifer

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Photographe : ANDREA SHARNEMO / Styliste : YOKAI


Photographe : Fred do Brasil / Modèle : Salomé Y a-t-il des choses que tu aimerais expérimenter ? Je suis toujours curieuse d'apprendre donc de suivre les nouvelles tendances, j'aimerais avoir bientôt l'occasion de m'offrir un aérographe pour réaliser de nouveaux maquillages avec des effets de motifs et reliefs. J'aimerais aussi prévoir des shootings nail art pour avoir un support supplémentaire à mes compétences. J'aime me lancer de nouveaux challenges. Comment prépares-tu une séance ? Je me fais toujours une planche makeup qui me sert d'inspiration, je prépare ma grosse valise avec tous ce qu'il faut même si je ramène toujours plus que prévu mais je préfère (plus de choix). Niveau organisation on me dit souvent que je suis un peu trop organisée, tout est noté, je me balade

avec ma petite tablette partout, ma fiche type de ma journée, nom de photographe, modèle, photos de leur site, le type de make up, l'itinéraire. Mais j'arrive toujours à avoir peur d'oublier quelque chose ^^ Tu travailles essentiellement avec des photographes, as-tu déjà travaillé sur d’autres projets ? Je travaille beaucoup avec des photographes mais j'ai eu aussi plusieurs occasions de travailler sur des tournages ou défilés, des évènements tels que des animations pour des marques, mariages et souvent des kermesses avec les enfants et je commence à avoir quelques relooking beauté.

Photographe : Fred do Brasil Modèlé : Jenny

Tu préfères la photo en studio ou en extérieur ? Je n'ai pas spécialement de préférence car tous les deux sont différents, pour les maquillages beauty je préfère le studio car on peut jouer davantage sur les lumières alors que pour la mode je préfère en extérieur car l'environnement apporte énormément au décor avec une belle lumière naturelle.

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Photographe : Fabien Keli / Modèle : Diane


Photographe : Fred do Brasil / Modèle : SalomÊ & Jennifer


Photographe : Fred do Brasil / Modèle : Salomé & Jennifer Voir tous ces mannequins poser ne t'as jamais donné envie de poser à ton tour ? Oui bien sûr, je me suis prêtée au jeu, et finalement j'ai été séduite car ça m’a permis de vaincre ma timidité et "me lâcher". Donc aujourd'hui je pense que je maquille autant que je pose. Et je commence à avoir pas mal de contrats dans les deux domaines donc je savoure ... Quels sont tes projets à venir ? La liste est longue, je me mets à mon compte donc je croise les doigts pour continuer sur cette lancée... Avoir plein de beaux contrats dans le milieu du maquillage. Je reprends également mes études supérieures de management de luxe et beauté avec une grande marque

prestigieuse de cosmétique donc je serais aux anges de concilier les cours et ma carrière et en même temps continuer d'évoluer dans le milieu pour ensuite faire mes essais aux USA. Que peut-on te souhaiter pour la suite ? Avoir une santé de fer, la niaque et la détermination d'aller au bout de mes rêves et continuer de rencontrer des personnes passionnées.

Merci beaucoup, j'ai été ravi de te recevoir. Plein de bonnes choses pour la suite et au plaisir de te retrouver sur un prochain BackStage Mag.

Retrouvez toutes les réalisations de Elose sur son book ligne : www.elodiesevaux.com, www.elose.book.com


http://issuu.com/ oliviermerzoug/docs/ backstagemag/1

http://issuu.com/ oliviermerzoug/docs/ backstage_n_02/1

Toute l’équipe vous donne rendez-vous le mois prochain pour le nouveau numéro de Backstage Mag www.oliviermerzoug.com/backstagemag

http://issuu.com/ oliviermerzoug/docs/ backstagemag-n03/1


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