LENNY CH. SPANGBERG
Rien n'est jamais acquis à l'homme, ni sa force, ni sa faiblesse, ni son coeur‌ Aragon
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Lenny Spangberg
Tout vient à point à qui sait attendre. Le livre que vous tenez entre vos mains, par exemple : vous n’imaginez pas le temps qu’il nous a fallu pour le concrétiser. Nous en avions soufflé l’idée à Lenny Spangberg il y a déjà de nombreuses années. Et pas qu’une fois ! En vain. "Plus tard", nous disait-il. Et puis, il y a quelques mois, il s’est décidé à franchir le pas, à nous accompagner dans cette belle aventure, à nous raconter ce que fut la sienne. Longtemps, nous avons pensé que c’était là son cadeau d’anniversaire pour célébrer ses trente ans de carrière dans le tourisme d’affaires et les vingt ans de LSO. Jusqu’à ce que nous découvrions les pages qui suivent… A vous, maintenant, de les lire. Vous les aimerez, c’est certain, car elles sont faites de la grande histoire et des petites anecdotes de l’une des plus belles réussites du tourisme azuréen : LSO. Elles sont surtout riches des souvenirs, des confidences, des coups de cœur et des coups de griffes de Lenny. Un sacré Monsieur ! Dire qu’il a inventé le tourisme d’affaires serait présomptueux. Et l’homme est trop modeste pour laisser passer cela. Reste qu’à défaut de le créer, Lenny a sans aucun doute sublimé son métier. Ce faiseur d’événements a en effet reculé plus d’une fois les limites du raisonnable, de l’imaginable, pour entraîner ses clients dans son univers joyeux et spectaculaire, tour à tour burlesque, onirique et romantique. Un monde peuplé de sans-culottes et de chevaliers, de manèges et de Harley, de belles acrobates et de bêtes sauvages, de pop-stars et de sosies. Un monde dont nous sommes fiers, aujourd’hui, de vous ouvrir grandes les portes. Entrez, Mesdames et Messieurs. Installez-vous confortablement. Dans un instant, ça va commencer. Il était une fois Lenny Spangberg. Il était une fois LSO. Il était une fois leur livre événement… Everything comes to those who wait. The book you hold in your hands, for example : you can’t imagine how long it took us to complete it ! We had already hinted at the idea to Lenny Spangberg many years ago. And not just once ! In vain. “Later on,” he said. Then, a few months ago, he decided to take the plunge, to accompany us in this great adventure, to tell us all about his own. For a long time, we thought it was to be his birthday gift in celebration of his 30-year career in business tourism and the 20th anniversary of LSO. Until we discovered the following pages… Now it’s your turn to read them. You’ll love them, for sure, because they are made of history itself and little anecdotes of one of the Riviera’s most successful ventures in business tourism : LSO. They are especially rich in Lenny’s memories, confidences, passions and achievements. An amazing man ! To say he invented business tourism would be presumptuous. And Lenny is too modest to let it be said. Still, if he didn’t actually invent it, he has undoubtedly added polish to the profession. More than once, this creator of events has in fact pushed back the limits of what is reasonable or imaginable, to lead his clients into his joyous and spectacular world, in turn burlesque, dreamlike and romantic. A world populated by knights and Revolutionaries, merry-go-rounds and Harley bikes, lithe acrobats and wild animals, pop stars and look-alikes. A world whose doors we now proudly open to you. Enter, Ladies and Gentlemen. Make yourselves comfortable. In an instant, it will begin. Once upon a time Lenny Spangberg. Once upon a time LSO. Once upon a time an event which is a book… David Benyamine Directeur Général O2C
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Vigne Vip Zen > p 154 Vines / Vip / Zen
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Manège Masque Moteur Monaco Musique > p 102
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Olympics / Parade / Paris / Provence
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Olympiades Parade Paris Provence > p 126
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Sport / Stars / Tax Free
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Sport Stars Tax Free > p 140
Merry-go-Round / Mask / Motor / Monaco / Music
Lenny Lyon > p 94 Lenny / Lyon
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ccompagnateur Alliance > page 8
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Accompanist / Alliance
Beauté Britannique Bulles > p 18 Beauty / British / Bubbles
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Cannes Cinéma Congrès Crise > p 28 Cannes / Cinema / Congress / Crisis
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Environnement Evolution Forville > p 46 Environment / Evolution / Forville
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Gastronomie Guillotine Harley Hommage > p 60 Gastronomy / Guillotine / Harley / Homage
Idée Inauguration Internet Jazzman > p 80 Idea / Inauguration / Internet / Jazzman
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N Lamayuru Gompa - Inde Š Bartosz Hadyniak / Fotolia
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«Mon père parlait sept langues et ma mère neuf, confie Lenny Spangberg, PDG de LSO. Mais, paradoxalement, je ne leur dois pas ma vocation. Le goût du tourisme, au sens professionnel du terme, m’est venu sur le tard, en seconde, grâce à mon professeur de sciences-économiques. Il participait à une mission gouvernementale pour le développement du tourisme en montagne. Il nous parlait de ses travaux ; je trouvais ça passionnant.» Et voilà comment, quarante ans plus tard, on se retrouve à la tête accompag n ate u r de l’un des fleurons français du tourisme d’affaires. accompan ist Il ne faut pas croire pour autant que les choses se sont faites toutes seules ! Dans les années 70, le tourisme n’avait rien d’une industrie. Les bonnes places étaient rares. «Il n’y avait même pas d’école formant vraiment aux métiers touristiques. Alors, j’ai suivi des études économiques et, parallèlement, j’ai travaillé dans un hôtel en Allemagne. J’ai essayé tous les services, de la réception au restaurant. Et même si je n’ai jamais plus touché à l’hôtellerie, cette expérience m’a été profitable : je lui vaux sans doute d’avoir convaincu mon premier employeur de me faire confiance.» Son premier job ? “Transfériste” ! «J’allais à l’aéroport d’Orly pour réceptionner des groupes de touristes américains. Puis, je veillais à leur transfert jusqu’à l’hôtel.» Le métier, il faut l’avouer, n’est pas des plus captivants, mais il permet au jeune homme d’intégrer une agence de voyages. A lui de s’y faire valoir pour assouvir sa véritable passion : «Je voulais absolument voyager». Son vœu sera vite exaucé. En 1973, à 23 ans à peine, Lenny Spangberg décroche une nouvelle place : il est “accompagnateur”. Il se déplace avec les clients de son agence pour veiller à ce que tout se passe correctement lors de leur séjour. Adieu le train-train parisien, bonjour le monde ! «Mon premier déplacement, c’était à Londres, pour accompagner le Comité d’Entreprise de AGF. Pas très exotique, quand on y pense ! Mais, quelques mois plus tard, je vivais ce qui reste, sans doute, l’un des plus beaux voyages de ma vie. Pendant quatre semaines merveilleuses, j’ai accompagné un groupe de huit personnes dans un long périple sur les traces supposées de Jésus. Nous sommes allés à Téhéran, Kaboul, Bénarès, Calcutta et Darjeeling. Nous étions même parmi les tous premiers Occidentaux à visiter le Sikkim, un minuscule royaume perdu aux confins de l’Inde et de la Chine. Jusqu’à son rattachement à la Fédération Indienne, en 1975, il avait l’originalité d’être régi par le matriarcat. A ma connaissance, pour notre époque, c’est un cas unique !» Voilà ce que l’on appelle un voyage initiatique ! S’il en avait douté un jour, Lenny en est convaincu au retour de ce fabuleux itinéraire à travers l’Asie : il a définitivement l’âme d’un globe-trotter. «Pendant six ans, je n’ai plus fait que voyager, raconte-t-il. Acceptant sans jamais m’en plaindre toutes les missions que mon employeur voulait bien me donner, j’étais en vadrouille plus de 250 jours par an. Au terme de cette folle course autour du monde, j’avais visité plus de 85 pays différents ! Mon plus beau souvenir ? C’était au Népal où j’accompagnais pour la société 3M un groupe de radiologues. J’ai poussé jusqu’aux pieds de l’Everest, à 5.200 mètres d’altitude. Au soleil couchant, je me suis assis sur un rocher et je n’ai rien fait d’autre que d’admirer le paysage. Un instant d’une beauté infinie !» Toutes les bonnes choses ont une fin… En 1979, à l’approche de la trentaine, Lenny Spangberg songe enfin à poser ses bagages. Par un heureux hasard, un ancien employeur — le même qui, six ans plus tôt, l’avait engagé comme “transfériste” — le contacte pour lui proposer de créer une succursale sur la Côte d’Azur. «Il était toujours bien introduit auprès des groupes américains. Son idée, c’était de les inciter à prolonger leur séjour en France en conjuguant Paris et la Riviera. Il n’a pas eu de mal à me convaincre de le rejoindre. L’affaire s’est faite en moins d’un mois. Le 15 mai, je débarquais à Nice pour trouver des locaux et engager une secrétaire. Quinze jours plus tard, nous démarrions notre activité. Et qu’ai-je fait les premiers temps ? J’ai voyagé, m’envolant pour les USA afin de convaincre nos premiers clients.» Avec succès ! Pendant huit ans, Lenny Spangberg va accueillir des milliers de touristes américains sur la French Riviera. L’activité est excellente : «Chaque année, nous doublions, triplions, voire quadruplions le chiffre d’affaires». Pourtant, dès 1985, il songe à rebondir. «J’avais l’intime conviction qu’à l’avenir, la croissance de notre métier passerait par l’événementiel. A l’époque, on se contentait de gérer la logistique des groupes que l’on recevait. Je sentais que l’on pouvait aussi “inventer” leur séjour». Son patron ne le suivant pleinement pas sur cette voie, il patiente deux ans encore, puis finit par se lancer : «en 1987, je créais, à Cannes, la première agence de production évènementielle de la région». LSO était née !
Ama Dablam - Everest - Népal © Yeti
Hong Kong © Jaymast
Pyramides de Gize © Piccaya
Tower Bridge - Londres de nuit © Loic LE BRUSQ
Machu Picchu - Pérou © Alexander van Deursen
Taj Mahal - Inde © Yvan
Persepolis - Iran © Javarman
Muraille de Chine © Philippe Coni
Manhattan © Jon R Peters
Meech lake, Quebec © Howard Sandler
accompag nate u r accompa n ist
t “My father was speaking seven languages, my mother nine,” explains Lenny Spangberg, CEO of LSO. “But, paradoxically, I do not owe my vocation to them. I began to take an interest in tourism, from a professional point of view, rather late, two years before the Bac, thanks to my economics teacher. He participated in a government mission for the development of tourism in the mountains. He used to talk to us about his assignments : I found it fascinating.” And this is how, 40 years later, one finds oneself at the head of one of France’s flagship companies in business tourism ! One must not think, however, that things happened entirely on their own ! In the ’seventies, tourism was far from being an industry. Good positions were rare. “There wasn’t even a proper school to train students for tourism-oriented jobs. So I studied economics and worked at the same time in an hotel in Germany. I tried out all the different services, from reception to restaurant. And even if I never again entered the hotel sector, the experience was profitable : it was certainly because of it that I convinced my first employer to trust me.” His first job ? “Transferer” ! “I used to go to Orly Airport to welcome groups of American tourists. I then kept an eye on their transfer to the hotel.” Not the most captivating of jobs, admittedly, but one that enabled the young man to join a travel agency. It was then up to him to prove his worth and thus achieve his real goal. “I desperately wanted to travel.” His dream soon came true. In 1973, at the age of only 23, Lenny Spanberg got a new job : he became an “accompagnateur”. Which involved accompanying the agency’s clients during their trips to make sure that everything went well. Goodbye Parisian routine, hello world ! “My first trip was to London, to accompany the Works Committee of the AGF. Not very exotic, when you think about it ! But a few months later, I experienced what has stayed in my mind as one of the most wonderful trips of my life. For four incredible weeks, I escorted a group of eight people on a long journey, supposedly in the steps of Jesus. We went to Teheran, Kabul, Benares, Calcutta and Darjeeling. We were even among the first Western visitors to enter Shikkim, a tiny kingdom on the boarders of India and China. Until it became part of the Indian Federation, in 1975, it enjoyed the originality of being governed by a matriarchy. To my knowledge, in our day and age, it was unique !” That was what you call a trip of initiation ! If he had ever been in doubt, Lenny was now convinced, on his return from this fantastic journey throughout Asia : he was a born globe-trotter. “For the next six years, I did nothing but travel,” he recalls. “I accepted, without ever complaining, all the missions my employer was kind enough to give me. I was away more than 250 days a year. By the end of this mad race around the world, I had visited more than 85 countries ! My best memory ? It was in Nepal when I accompanied a group of radiologists for the 3M company. I made it as far as the foot of Mount Everest, at an altitude of 5200 metres. At sunset, I sat down on a rock and did nothing but admire the scenery. A moment of infinite beauty !” All good things come to an end… In 1979, getting close to thirty, Lenny Spangberg began to think about settling down. By a stroke of luck, a former employer – the same one who had taken him on as a “transferer” six years earlier – contacted him with a proposal to create a new branch on the Côte d’Azur. “He was still well-established with American groups. His idea was to encourage them to extend their stays in France by combining Paris and the Riviera. He had no trouble convincing me to join him. The deal was sealed in less than a month. On May 15th, I arrived in Nice to find new offices and hire a secretary. Fifteen days later, we launched our activity. And what did I do initially ? I travelled, flying off to the USA to convince our first customers.” With success ! For the next eight years, Lenny Spangberg was to welcome thousands of American tourists to the French Riviera. The activity flourished : “Each year we doubled, tripled, even quadrupled our turnover.” Even so, by 1985, he was thinking about moving on. “I was convinced inside that, in the future, the growth of our sector would depend on special events. At the time, we merely concentrated on organizing logistics for the groups we received. I began to feel that we could also “invent” their trips.” As his boss was not fully prepared to follow him in this new diretion, he waited another two years, then started his own business : “In 1987, I created, in Cannes, the first event production agency in the region.” LSO was born !
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ALLIANCE aLLIANCE
A allia nce allia nce
L’union fait la force. Et ce n’est pas LSO qui dira le contraire ! Depuis de très nombreuses années, la société sophipolitaine developpe le marché américain via une alliance internationale. «Tout a démarré dans les années 80, raconte Mike Freeland, Vice-Président de LSO en charge du marketing et du développement pour les zones USA, Asie et Pacifique. A cette époque, nous avons convaincu quelques confrères avec lesquels nous partagions, outre des liens amicaux, une même vision du métier, d’engager un partenariat avec Atlantic World, un bureau de représentation new-yorkais. Nous étions cinq entreprises au départ. C’était plutôt informel. Nous profitions de quelques salons professionnels pour nous retrouver autour d’une table avec nos représentants américains et échanger, tous ensemble, des informations et des contacts commerciaux.» Depuis, l’affaire a pris de l’ampleur. Atlantic World, devenu
entre-temps The DMC Group, représente aujourd’hui neuf agences événementielles originaires du monde entier. Quatre des membres fondateurs sont toujours là : LSO, le Parisien Lafayette Travel, le Suisse Conventus et l’Autrichien IMS. Les ont rejoint au fil des années l’Espagnol Another Konzept, le Grec Horizon, le Sud-Africain Dragonfly Africa, l’Océanien Pan Pacific Incentives et le Chinois Destination China. Deux décennies après sa naissance, cette alliance reste, pour LSO, un outil de commercialisation performant. En effet, le bureau new-yorkais lui apporte toujours de nombreuses affaires, et ce malgré une parité dollar-euro qui n’est pas vraiment à l’avantage du vieux continent. D’excellents résultats qui ont décidé l’entreprise azuréenne à récidiver à l’autre bout du monde : «depuis quelques années maintenant, raconte Mike Freeland, nous comptons également parmi les partenaires de Destination Marketing Services, une société qui défend nos intérêts en Australie et en Nouvelle-Zélande.»
t Unity is strength. And it isn’t LSO who would disagree ! For many years, the Sophia-based company has been working on the American market via an international alliance. “It all started in the ’eighties,” explains Mike Freeland, vice-President of LSO in charge of marketing and development for the USA, Asia and the Pacific. “At that time, we had convinced a few colleagues with whom we shared, besides friendly relations, a similar vision of our sector, to set up a partnership with Atlantic World, a representational office in New York. Initially, we were five companies. It was rather informal. We took advantage of a few trade-fairs to sit around a table with our American representatives and exchange, all together, information and business contacts.” Since then, activity has grown. Atlantic World, which had meanwhile become the DMC Group, now represents nine event agencies all over the world. Four of the founder members are still there : LSO, Lafayette Travel of Paris, Conventus from Switzerland and the Austrian company IMS. They have been joined over the years by Another Konzept (Spain), Horizon (Greece), Dragonfly Africa (South Africa), Pan Pacific Incentives (Oceania) and the Chinese firm, Destination China. Twenty years after its creation, this partnership remains for LSO a commercial asset offering high performance. Indeed, the New York office still brings in a lot of business, and that, even though the euro-dollar exchange rate isn’t really to the advantage of the old continent. Excellent results which convinced the Côte d’Azur company to repeat the experience at the other end of the globe : “For the past few years,” explains Mike Freeland, “we also count among the partners of Destination Marketing Services, a company which looks after our interests in Australia and New Zealand”.
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Abey Limousines
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«Faire la course en tête, être le leader incontesté de la location de limousines avec chauffeur à Monaco», telle est la grande fierté d’Abey Limousines. Une situation qui ne doit rien au hasard. Les chauffeurs, par exemple, sont tous professionnels, parfaitement bilingues anglais, certains pratiquant même une troisième langue étrangère. Mieux : leur bonne connaissance de la région en font également des guides performants pour qui veut profiter des beautés et de plaisirs de la French Riviera. Côté voiture, la réputation de Mercedes n’étant plus à faire, la flotte d’Abey Limousines est essentiellement constituée de Classe S, une berline de luxe réputée pour son confort et sa sécurité. Cela dit, d’autres véhicules de prestige peuvent être proposés sur simple demande. Enfin, Abey Limousines, c’est aussi le «Service Transfert», un accueil personnalisé de l’aéroport jusqu’à Monaco, Cannes, St-Tropez… “Racing ahead of the pack, being the uncontested leader for limousine hire with chauffeurs in Monaco”, that’s the pride and joy of Abey Limousines. A position that owes nothing to chance. Its chauffeurs, for example, are all professionals, perfectly bilingual in French and English, some even speaking a third foreign language. Better still : their excellent knowledge of the region also makes
Cell 24h/24h - 7/7 Tel : (377) 93 25 32 86 Port : 06 07 93 06 65 Port : 06 80 86 16 01 E- mail : abeylimousines@libello.com Web : www.abeylimousins.com
them highly effficient guides for anyone wanting to benefit from the beauty and pleasures offered by the French Riviera. As for cars, and as the reputation of Mercedes needs no introduction, the Abey Limousines fleet is mainly comprised of the Class S model, the de-luxe saloon renowned for its comfort and safety. That said, other prestige cars can be proposed on request. Finally, Abey Limousines also provides a “Transfer Service”, personalised transport from the airport to Monaco, Cannes, St-Tropez…
PA RT N E R s
Arpège Son Lumière
LSO
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Créée il y a 25 ans, présente sur la Côte d'Azur et en région parisienne, la société Arpège est l'un des plus grands spécialistes internationaux de la sonorisation et de l'éclairage. Ses références en témoignent ! Elle a accompagné la fine fleur de la chanson européenne en tournée, de Michel Polnareff à Jean-Michel Jarre. Elle fournit également en éclairage de nombreux plateaux de télévision, événements, festivals, congrès et conventions : Victoires de la Musique, GSM Barcelone, MIDEM Cannes, Carnaval de Nice, Chorégie d'Orange, Rock en Scène à Paris... Enfin, elle a équipé de nombreuses salles de spectacles et palais des congrès : la Salle des Étoiles à Monaco, le Palais Acropolis à Nice, le Palais des Festivals à Cannes... Sa force : un parc des plus importants en Europe et une équipe des plus performantes. Ingénieurs du son, designers, éclairagistes, bureau d'études et service après-vente : l'ensemble du personnel est en effet formé continuellement aux produits et aux technologies les plus modernes. Founded 25 years ago, active on the Côte d’Azur and in the Paris region, Arpège is one of the top international specialists for sound and lighting. Its references testify to the fact ! From Michel Polnareff to Jean-Michel Jarre, the cream of European concert tours have benefitted from its services. It also handles lighting for many television shows, special events, festivals, congresses and conventions : “Victoires de la Musique”, GSM Barcelona, MIDEM Cannes, Nice’s carnival, “Chorégie” in Orange, “Rock en Scène” in Paris... Finally, it has fitted out numerous auditoriums and congress centers : the Salle des Étoiles in Monaco, Acropolis congress center in Nice, the Palais des Festivals in Cannes... Its strength lies in one of the largest arrays of equipment in Europe and a highly efficient team. Sound engineers, designers, lighting specialists, technical study bureau and an after-sales service : all of the company’s employees in fact receive on-going training in the most modern products and technologies.
REGION PACA ZAC de St-Esteve - Route de la Baronne 06640 St-Jeannet Tel : +33 (0)4 92 12 45 45 Fax : +33 (0)4 92 12 45 46 E-mail : arpege@arpege-son-lumiere.com Web : www. arpege-son-lumiere.com REGION PARISIENNE ZI Paris Nord II - 78 Allée des érables BP 59026 Villepinte 95946 ROISSY CDG CEDEX Tel : +33 (0)1 48 63 87 90 Fax : +33 (0)1 48 63 87 97 E-mail : arpege@arpege-son-lumiere.com Web : www. arpege-son-lumiere.com
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Bon d’accord, le métier du tourisme d’affaires a quelques inconvénients : le stress, les week-ends et les jours fériés passés à travailler, les nuits trop courtes et les journées qui n’en finissent pas. Mais il ne faut rien exagérer : la profession présente aussi de nombreux avantages ! On voit du pays, comme on dit. On est payé à faire la fête ; à l’organiser s’entend ! Et puis, on rencontre des gens formidables, des personnalités politiques, de grands industriels, des artistes et des… top models. Ah, les top models ! On a beau côtoyer des anciens présidents et ministres, les plus grands patrons de son temps ou encore des pop stars à foison, ça fait toujours quelque chose quand on croise l’une des plus belles femmes du monde. N’est-ce pas Monsieur Spangberg ? «J’ai approché Naomi Campbell que nous avions engagée
pour un défilé au Palm Beach de Cannes, pour un fabricant turc qui souhaitait profiter d’un grand salon professionnel pour se faire connaître de la presse internationale. C’est assurément une très belle femme. J’ai également fait la connaissance d’Isabella Rossellini qui, lors d’un Festival de Cannes, avait honoré de sa présence une soirée que nous donnions pour un client au Suquet, le quartier historique de Cannes. J’ai
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découvert, à cette occasion, qu’elle n’est pas seulement photogénique et talentueuse ; c’est aussi et avant tout une personne exceptionnelle, d’une rare gentillesse, d’une vraie simplicité, d’une extrême intelligence. Mais le mannequin qui m’a laissé le plus fort souvenir, c’est sans nul doute Claudia Schiffer." Des millions d’hommes à travers la planète rêvent d’approcher l’ancienne égérie de Karl Lagerfeld. Le fondateur de LSO, lui, l’a fait. Ce n’est finalement pas si compliqué : il suffit d’organiser une soirée de gala pour Revlon, au Palais des Festivals de Cannes, lors du Tax Free ! «Sous contrat avec Revlon, Claudia Schiffer était l’invitée d’honneur de cette manifestation, raconte Lenny Spangberg. Il me revenait de l’accueillir à l’aéroport de Nice pour, d’une part, la remercier pour sa présence et, d’autre part, la briefer sur la journée. Je l’attends donc à la sortie de l’avion et nous partons chercher ses bagages. Ce premier contact est charmant, la demoiselle s’avérant aussi simple, drôle, brillante et naturelle qu’elle est belle. Je la guide jusqu’à la voiture que nous avions mise à sa disposition et la laisse à son planning bien chargé. Tout celà n’aura duré, en fin de compte, que quelques dizaines de minutes. Pourtant, à ma grande surprise, quand je rejoins le Palais pour m’assurer du bon déroulement de l’opération, non seulement elle me reconnaît mais elle vient me saluer et engage la conversation. Et durant toute la soirée, à chaque fois que nous nous croisions, nous échangions quelques mots comme de vieilles relations. A tel point que tous les gens qui me connaissaient me demandaient, à un moment ou à un autre : “Mais tu l’a connaîs d’où, Claudia Schiffer. ?“.»
t Okay, working in business travel implies a few drawbacks : stress, weekends and bank holidays spent at work, short nights, and days which never seem to end. But let’s not exaggerate : the profession also features many advantages ! You see the world, as they say. You are paid to party : well, to organize parties, at least ! And then, of course, you meet wonderful people, political personalities, leading industrialists, artists and... top models. Ah, all those models ! You may well encounter ex-Presidents and ministers, the biggest bosses of our time, or even a bevy of pop stars, but you always feel something different when you meet one of the most beautiful women in the world. Isn’t this true, Mr. Spangberg ? “I got in touch with Naomi Campbell, whom we had hired for a fashion show at the Palm Beach in Cannes, on behalf of a Turkish manufacturer who wanted to take advantage of a major trade-fair to get himself noticed by the international press. Naomi is a truly beautiful woman. I also met Isabella Rossellini who, during the Cannes Film Festival, honored us with her presence at an evening we organized for a client in
Claudia Schiffer - SoirĂŠe Revlon
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Le Suquet, the historic part of Cannes. On that occasion, I discovered that, not only is she very talented and photogenic, she is also and above all an exceptional person, of rare kindness, genuine simplicity and extreme intelligence. But the model who left me with the most indelible memory is without doubt Claudia Schiffer.” Millions of men all over the globe dream of approaching Karl Lagerfeld’s former muse. The founder of LSO did it. After all, it isn’t that complicated : you just need to organize a gala evening for Revlon, at the Palais des Festivals in Cannes, during the Tax Free Exhibition ! “Under contract with Revlon, Claudia Schiffer was the guest of honour of this event,” remembers Lenny Spangberg. “It was my job to welcome her when she arrived at Nice Airport, first of all to thank her for her presence, but also to brief her on her day. I therefore waited for her to get off the plane and we went to pick up her luggage. This first contact was charming, as the young lady is as simple, fun, brilliant and natural as she is beautiful. I took her to the car which we had put at her disposal and left her to her heavily busy planning. All that only lasted about ten minutes. Yet, to my great surprise, when I got back to the Palais to make sure everything was going well, not only did she recognize me but came over to say hello and start a conversation. And during the entire evening, when we ran into each other, we exchanged a few words just like old friends. So much so that all the people who knew me asked at some point during the evening : “But how come you know Claudia Schiffer ?“
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Claudia Schiffer et Lenny Spangberg - Soirée Revlon
britan i q u e british
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On ne saurait raconter les trente ans de métier de Lenny Spangberg dans le tourisme d’affaires sans un clin d’œil appuyé au plus ancien de ses compagnons d’armes : Mike Freeland, actuel Vice-Président de LSO. Ce sémillant Britannique qui cache derrière une désinvolture élégante, un professionnalisme hors-pair, accompagne Lenny depuis 1980 ! «A cette époque, britaN niq u e confie-t-il, quand vous évoquiez avec des Azuréens l’incentive, l’événementiel ou le tourisme d’affaires, ils avaient du mal à british vous suivre.» C’est que sur la Côte d’Azur, on ne parlait pas encore d’industrie du tourisme. Elle faisait même, le plus souvent, dans l’artisanat. «Quand j’ai commencé à travailler avec Lenny, on s’est mis en chasse d’hôtels climatisés pour répondre aux standards de confort de nos clients américains. On n'en a trouvé qu’un : le Lœws, à Monaco (NDLR : c’est aujourd’hui le Fairmont Hotel). Pour les bus, c’était pire : pas un seul qui soit équipé d’une climatisation.» Les débuts furent peut-être délicats, mais les années qui ont suivi restent, elles, inoubliables. Il y eut parfois des bas. Un mari indigne qui abandonne sa femme en rase campagne parce qu’elle ne connaissait pas les réponses aux énigmes de leur rallye surprise. «Allez la retrouver quand son époux est incapable de vous expliquer où il l'avait abandonnée !» Un couple tonitruant qui se dispute et passe tous les meubles de sa chambre d’hôtel par la fenêtre. Un groupe coinçé de longues heures dans leur avion, sur la piste de l’Aéroport Nice Côte d’Azur, parce que le pilote, un Russe, n’avait pas ses papiers en règle. Bref, des «pas grand chose» qui, sur l’instant, vous semblent insurmontables, mais, plus tard, quand on y repense, vous amusent. Et puis, il y a eu les hauts. Les grands moments. Nombreux. Comme ce jour où il a fait atterrir le Concorde à Biarritz, pour la première et dernière fois. «Comme la piste était courte, l’avion était parti de New-York avec à peine plus de la moitié de son plein de kérosène. On l’avait affrété pour un groupe d’Américains. Il fallait les voir descendre de l’appareil, un béret basque vissé sur la tête. C’était folklorique. Pas autant cependant que les chanteurs du cru que j’avais enrôlés pour leur souhaiter la bienvenue. J’avais eu la bonne idée de leur glisser quelques bonnes bouteilles de scotch pour qu’ils se chauffent la voix. Je peux vous dire qu’ils n’ont jamais chanté avec autant d’enthousiasme !» Et s’il ne lui fallait garder qu’un seul souvenir de ses presque trente ans passés aux côtés de Lenny Spangberg. «Sans doute l’incentive organisé pour un constructeur automobile scandinave. C‘était à l’occasion du Grand Prix de Monaco. Il y avait moins d’une soixantaine de participants. Pour un séjour de cinq jours à peine, le client nous avait alloué un budget de 30.000 euros par personne. Je n’en ai jamais connu d’aussi gros, depuis ! A ce prix-là, le programme était forcément féerique, avec un rallye de Monaco à Avignon, rythmé par des soirées de gala. Le premier soir, nous avions dîné à la Villa Ephrussi de Rothschild. Entre deux arias, une chanteuse d’opéra nous racontait l’histoire de cette belle propriété de Saint-Jean-Cap Ferrat. Trois jours plus tard, il était prévu un autre dîner concert, dans le Palais des Papes, en Avignon. L’artiste initialement programmée étant tombée malade le jour même, je faisais venir en catastrophe la même chanteuse. Non seulement personne ne l’a reconnue, mais certains m’ont confié l’avoir trouver bien meilleure que la première ! Mais l’instant le plus drôle de cette opération reste pour moi le premier et dernier contrôle de chaussures jamais mené par la Gendarmerie Française. L’un des invités insistait, en effet, pour conduire le magnifique carrosse que nous lui avions confié, en tongs. Allez savoir pourquoi, l’idée déplaisait fortement à l’organisateur. Comme il ne fallait froisser personne, j’ai eu l’idée d’appeler un ami, haut-gradé dans la Gendarmerie. Il a envoyé une patrouille intercepter notre “mal chaussé”. Les gendarmes, dans la confidence bien évidemment, ont contrôlé notre bonhomme et l’ont menacé d’un PV pour port de chaussures non réglementaires. Il a immédiatement enfilé des mocassins et ne les a plus quittés jusqu’à son départ. Il n’a, bien sûr, jamais rien su de notre supercherie !»
Mike Freeland
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brita nique british
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It wouldn’t be possible to describe Lenny Spangberg’s 30-year career in business travel without
dedicating a significant side-bar to his oldest companion-in-arms, Mike Freeland, now Vice-President of LSO. This engaging Brit, who hides unparalleled professionalism behind an elegant casualness, has been with Lenny since 1980 ! “In those days,” he confides, “when you mentioned incentives, corporate events or business travel to people on the Côte d’Azur, they found it hard to grasp your meaning”. Because here on the French Riviera, no-one really talked about the tourism as an industry. Most often, it was even something of an artsy-craftsy activity ! “When I started working with Lenny, we went hunting for air-conditioned hotels to meet standards of comfort expected by our American clients. We only came up with one : the Lœws, in Monaco (now known as the Fairmont Hotel). As for coaches, it was even worse : not a single one was fitted with air-conditioning.” The early days were, perhaps, delicate, but the years that followed were quite unforgettable. There were occasionally some low points. An unworthy husband who abandoned his wife out in the countryside because she didn’t know the answers to the questions in their treasure-hunt. “Try finding her when her husband is incapable of explaining where he’d dropped her off !”… A very raucous couple who got into an argument and threw all the furniture in their hotel room out of the window. A group stuck for many long hours in their plane, on the runway at Nice Côte d’Azur Airport, because the papers of the pilot, a Russian, were not in order. In short, little incidents which, at the time, seemed insurmountable, but which, when you think about them later on, are really amusing. And then, there were the high points. Great experiences. Many of them. Like the day he had the Concorde
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land in Biarritz, for the first and last time. “As the runway was short, the plane had left New-York with hardly more than half its usual load of kerosene. We had chartered it for a group of Americans. You should just have seen them getting off the plane, all with Basque berets stuck on their heads. A sight for sore eyes ! Though it didn’t equal the local singers I had hired to bid them welcome. I’d had the great idea of slipping them a few bottles of good Scotch to help them warm up their voices. I can assure you they had never sung before with such enthusiasm !” And if he could only keep one memory of the almost 30 years he has spent alongside Lenny Spangberg ? “Without doubt the incentive organized for a Scandinavian car manufacturer. It was on the occasion of the Monaco Grand Prix. There were slightly under 60 participants. For a stay lasting hardly five days, the client had allocated a budget of 30,000 euros per person. I have never seen a bigger budget, ever since ! At that price, the programme was inevitably out of this world, with a car rally from Monaco to Avignon, interspersed with gala evenings. The first night, we organized a dinner at the Villa Ephrussi de Rothschild. Between two arias, an opera-singer told us the story of this beautiful property at Saint-Jean-Cap Ferrat. Three days later, we had planned another dinner with a concert, at the Popes’ Palace in Avignon. As the performer we had initially booked fell ill the same day, I asked the same singer to come along as an emergency replacement. Not only did no-one recognize her, but some of the guests even confided to me that they thought she was much better than the first ! “For me, however, the funniest moment of this particular operation will always be the first and last shoe-check ever undertaken by the French Gendarmerie. One of our guests insisted on driving the magnificent car we had entrusted to him, in flip-flops. As you can imagine, the organizer thought this was a particularly bad idea. As no-one had to be offended, I came up with the idea of calling a friend, a high-ranking officer in the Gendarmerie. He sent a patrol to intercept our driver wearing inappropriate footwear. Having been put in the picture, of course, the gendarmes inspected the guy and threatened him with a fine for wearing nonregulatory shoes. He immediately put on a pair of mocassins and didn’t put them off until he left. He never, of course, found out about our little trick !”
B u lles b u bbles
B BUL LE S Bubbles
Sur un CV, il y a des références qui pétillent plus que d’autres… Compter par exemple Coca-Cola, la boisson la plus célèbre au monde (il s’en boit un milliard de bouteilles par jour), parmi sa clientèle, voilà qui vous pose une entreprise ! LSO a travaillé, pendant deux décennies ou presque, pour le géant d’Atlanta, organisant, dès les années 80, des réunions au sommet entre la direction de Coca Cola et les embouteilleurs, ces partenaires précieux qui assurent, dans le monde entier, la diffusion du fameux soda. «Nous en recevions régulièrement une trentaine à Monaco et, de temps à autre, à Cannes, pour des séjours de cinq jours environ, confie Lenny Spangberg. C’étaient à chaque fois des rendez-vous de prestige. D’une part, parce que Roberto Goizueta, le chairman de Coca-Cola, l’un des grands patrons
les plus brillants de son époque, participait à la plupart de ces opérations. D’autre part, parce que les embouteilleurs de Coca-Cola ne sont pas des industriels comme les autres. Ce sont souvent des acteurs économiques ou politiques de premier ordre, dans leur pays. On a ainsi reçu un membre de la famille régnante d’Abu Dhabi. Il fallait donc que tout soit parfait. Un exemple : nous devions prévoir pour chaque invité une Rolls avec chauffeur. Nous retenions parfois jusqu’à une trentaine de voitures, les faisant descendre de Paris. Nous recevions également des “guest speakers” qui venaient raconter leurs expériences de Chef d’Etat. Nous avons accueilli, entre autres, le Président Valéry Giscard d’Estaing ou encore Margaret Thatcher et Edward Heath, deux anciens pensionnaires du 10, Downing Street.» Coca-Cola n’a pas confié à LSO que ses seules réunions VIP. En près de 20 ans de collaboration, l’agence azuréenne a également accompagné le roi du soda aux JO (Lire O comme Olympiades) et géré quelques grands rendez-vous professionnels comme cette soirée de gala organisée pour Coca-Cola France, à l’occasion du Congrès de la Grande Distribution. « La fine fleur de la profession était réunie ce soir-là. Nous leur avions donné rendez-vous à l’Opéra Garnier pour un apéritif dans les coulisses avant de rejoindre la salle pour une représentation privée du Lac des Cygnes. Puis, des limousines, escortées de motards, ont déposé tout ce beau monde à la Tour d’Argent. Ils y ont dîné du fameux canard au sang, accompagné non pas de Coca, mais d’un remarquable bordeaux, un grand cru classé Pauillac : un Château PichonLongueville Comtesse de Lalande 1982. A l’heure du dessert, nous avons prié tout le monde de quitter la table pour nous suivre. Pendant le repas, nous avions fait bloquer la circulation sur le quai de la Tournelle pour dérouler un tapis rouge jusqu’à la Seine. Nous avions fait venir un yacht, décoré à la façon d’un club anglais, avec de superbes canapés Chesterfield. Nous y avons servi desserts et liqueurs tandis que le bateau nous amenait jusqu’à la statue de la Liberté où fut tiré un feu d’artifices. La soirée fut absolument magique de bout en bout. Pourtant, elle a failli capoter dès le départ. Une manifestation syndicale avait lieu ce jour-là et devait se finir sur la place de l’Opéra. Nous avons convaincu les autorités de bloquer le cortège juste avant !» Mais de belles opérations comme celle-ci, avec Coca-Cola, ça se mérite ! Le groupe américain est, en effet, très exigeant avec ses fournisseurs. Il a même une curieuse phobie : il ne supporte pas le bleu. «C’est la couleur de l’adversaire : Pepsi Cola. Chez Coca, on ne jure que par le rouge. D’ailleurs, pour faire plaisir à mes clients, j’avais pris l’habitude de porter systématiquement, quand j’étais avec eux, une cravate rouge ! Mais ça ne suffisait pas, loin s’en faut. Pour chaque opération menée pour Coca, nous devions nous assurer qu’aucun participant ne puisse apercevoir, ne serait-ce qu’un bref moment, un logo Pepsi. Parfois, cela a donné des situations rocambolesques comme ce jour où, pour un dîner au Castel Roc, face au Palais Princier de Monaco, nous avons dû déménager un distributeur de boissons aux couleurs du rival.»
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B u lles b u bles
t On a CV, some references sparkle more than others… If you can include Coca-Cola, the world’s most well-known drink (a billion bottles are drunk each day) as one of your clients, it certainly has an impact ! For almost two decades, LSO has worked for the giant of Atlanta, organising, from the ’eighties onwards, summit meetings between the management of Coca-Cola and its bottlers, those valuable partners who guarantee distribution of the famous soft drink all over the world. “We welcomed about thirty of them on a regular basis, in Monaco and, from time to time, in Cannes, for stays lasting about five days,” says Lenny Spangberg. “Each occasion was a prestige event. First, because Roberto Goizueta, Chairman of Coca-Cola, one of the most brilliant big bosses of his time, participated in most of these operations. Secondly, because Coca-Cola bottlers are not industrialists like all the rest. They are often top-notch economic or political players in their own countries. We thus once welcomed a member of the ruling family of Abu Dhabi. Everything therefore had to be perfect. An example : we had to arrange to have a chauffeur-driven Rolls for each guest. We sometimes retained as many as 30 cars, having them sent down from Paris. We also welcomed guest speakers who came to talk about their experiences as heads of state. Among others, we hosted President Valéry Giscard d’Estaing, Margaret Thatcher and Edward Heath, two former occupants of 10 Downing Street.” Coca-Cola did not entrust LSO solely with its VIP meetings. In almost 20 years of collaboration, the Riviera-based agency also accompanied the king of soft drinks to the Olympic Games (ref section “Olympics”) and supervised several major professional events such as a gala evening organised for Coca-Cola France on the occasion of the “Congrès de la Grande Distribution”. “The cream-of-the-cream of the profession was there that night. Their appointment was at the Garnier Opera-House for cocktails in the wings before sitting down in their seats for a private performance of “Swan Lake”. Then, limousines escorted by motorbikes whisked all these fine guests to the Tour d’Argent. They dined on the world-famous duck accompanied, not by Coke, but a remarkable Bordeaux, a Pauillac “grand cru classé” : a Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande 1982. When it was time for dessert, we invited everyone to leave their tables and follow us. During the dinner, we had had the traffic blocked on the Quai de la Tournelle to roll out a red carpet as far as the Seine. We had ordered a yacht, decorated in the style of a London club, with superb Chesterfield sofas. And we had desserts and liqueurs served while the boat took us to the Statue of Liberty, where we launched a fireworks display. The evening was absolutely magical from start to finish. And yet, our plans had almost come a cropper, early in the proceedings. A union demonstration was to take place that day, ending on the Place de l’Opéra. We persuaded the authorities to divert the procession just before it got there !” You have to work hard to run magnificent operations like this, for Coca-Cola ! The American group is, in fact, extremely demanding with its suppliers. It even has a curious phobia : it can’t bear blue. “It’s the colour of its competitor : Pepsi Cola. Coca people swear by red. In fact, to please my clients, I got into the habit of automatically wearing a red tie whenever I was with them ! But that didn’t suffice, far from it. For each operation undertaken for Coca, we had to make sure that not a single participant could catch sight of a Pepsi logo, even for a second. That occasionally gave rise to some unlikely situations, like the day when, for a dinner at the Castel Roc, opposite the Prince’s Palace in Monaco, we had to move out a drinks machine bearing the rival colours.”
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La Croisette - Baie de Cannes Š Semec
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La Croisette - Baie de Cannes © Semec
Cannes est un peu le berceau de LSO. Si en 1979, quand il est arrivé sur la Côte d’Azur, Lenny Spangberg s’est installé à Nice, sur la Promenade des Anglais, c’est dans la ville des festivals, près de dix ans plus tard, qu’il a décidé d’implanter sa première agence événementielle. «Anne-Marie Dupuy, le maire de l’époque, m’a demandé de m’installer dans sa commune, explique Lenny Spangberg. Je ne pouvais pas lui refuser cette faveur alors qu’elle venait tout juste de me présenter les responsables de DEC qui allaient devenir mes plus gros clients.» Mais cette implantation ne relevait pas de la seule politesse ; elle était absolument justifiée par l’essor économique de la ville. Cannes qui, dès 1983, avec l’inauguration du nouveau Palais des Festivals, s’était dotée d’une superbe infrastructure, commençait en effet à compter parmi les grandes destinations européennes du tourisme d’affaires. Un rang qu’elle allait confirmer par la
suite en devenant la dauphine de Paris en matière de congrès. «Cela dit, quand j’ai créé LSO, le marché cannois était encore modeste en regard de ses performances actuelles. Songez que dans ces années-là, les grands palaces de la Croisette fermaient tous leurs portes pour l’hiver, n’ouvrant exceptionnellement que pour une dizaine de jours en janvier, à l’occasion du Midem, le salon de l’industrie musicale.» LSO ne siège plus dans la ville du Septième Art. Elle a déménagé il y a quelques années pour de nouveaux locaux, dans la technopole de Sophia-Antipolis. Un choix dicté en grande partie par un besoin d’espace. A sa création, l’entreprise azuréenne ne comptait que trois salariés. En 1995, l’effectif avait déjà dépassé la trentaine. Six ans plus tard, il avait encore triplé pour crever le plafond des 110 emplois. Une petite partie seulement était alors abritée par les agences de Lyon, Aix, Monaco ou Paris. Mais pour loger le gros de la troupe, LSO a dû quitter sa ville natale. Loin des yeux, mais près du cœur ! Cannes reste aujourd’hui encore l’un des principaux foyers d’activité de l’agence événementielle azuréenne. Elle y accueille chaque année de très nombreux clients, à commencer par le plus ancien d’entre eux : Tax Free. Vingt ans de collaboration avec Lenny Spangberg (lire T comme
Hôtel Carlton - La Croisette - Cannes © Semec
Tax Free) ! Malheureusement, tous les congressistes n’ont pas la même fidélité que les professionnels de la détaxe. GSM, par exemple, s’en est allé sous d’autres cieux. Le salon de la téléphonie mobile et ses dizaines de milliers de visiteurs se sont exilés, dès 2006, à Barcelone, emmenant néanmoins dans leurs bagages l'expertise de LSO. «Croyez-moi, j’aurais préféré conserver cet événement sur la Croisette, confie Lenny Spangberg. Mais cet exil était inévitable. Quand, à la fin de l’édition 2005, les organisateurs nous ont demandé de chercher un nouveau point de chute, nous savions tous que la manifestation cannoise avait atteint sa taille critique. En matière d’hébergement comme de surfaces d’exposition, il n’était plus possible, en effet, de répondre aux besoins du salon. Alors, nous avons travaillé sur quatre nouvelles destinations Rome, Lisbonne, Madrid et Barcelone que nous avons finalement retenue. Ce fut une très grande perte pour la Côte d’Azur. Pour nous aussi d’ailleurs. Même si nous avons accompagné GSM, deux ans de suite, en Espagne, avant de céder la place à une agence locale, nous avons perdu dans cette affaire deux millions d’euros de marge par an !» Une mésaventure qu’il faut savoir prendre avec philosophie. Cannes n’a pas la capacité pour accueillir les plus grands salons européens ? Et alors ! La ville a bien d’autres atouts que les grandes métropoles n’ont pas : le prestige que lui octroie, depuis plus de 60 ans, l’accueil des monstres sacrés du cinéma, des palaces connus dans le monde entier ou encore une rare proximité entre le Palais des Congrès et le parc hôtelier. A Cannes, entre sa chambre et son stand, il n’y a que quelques centaines de mètres que l’on fait à pied, la mer d’un côté et les boutiques des plus grandes griffes du luxe international de l'autre. Un formidable capital qu’il convient néanmoins de consolider. «L’extension annoncée du Palais des Festivals va dans ce sens, remarque le fondateur de LSO. Il faudra également, dans les prochaines années, développer l’hôtellerie haut de gamme. Cela reste l’une des faiblesses de la ville. Je sais qu’il y a des projets sur le Port Canto, la Plage du Midi ou le Palm Beach. Ce serait bien qu’ils se concrétisent dans un avenir proche.»
can n es can n es
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To some extent, Cannes is the cradle of LSO. When he arrived on the Côte d’Azur in 1979, Lenny
Hôtel Majestic - La Croisette - Cannes
Spangberg settled in Nice, on the Promenade des Anglais, but it was in the Festival City, almost ten years later, that he decided to open his first events organization agency. “Anne-Marie Dupuy, who was Mayoress at that time, asked me to open the company in her town,” explains Lenny Spangberg. “I couldn’t refuse her the favour as she’d just introduced me to the managers of DEC who were to become my biggest clients.” But the choice of location wasn’t made solely out of politeness ; it was fully justified by the town’s economic expansion. Cannes which, with the inauguration of the new Palais des Festivals in 1983, had endowed itself with a superb infrastructure, was in fact beginning to count as one of Europe’s major destinations for business tourism. A status it was to confirm later on by taking second place after Paris in terms of congresses. “That said, when I founded LSO, the market in Cannes was still modest as compared with its performance today. Remember that in those days, all the big hotels on the Croisette still closed their doors in winter, only
Soirée Chrysler
opening exceptionally for about ten days in January to accommodate the Midem, the trade-fair for the music industry.” LSO’s head office is no longer in the City of the Seventh Art. It moved a few years ago into new premises in the science and technology park of Sophia-Antipolis. A decision largely dictated by the need for more space. When it opened, the company only had three employees. By 1995, the staff had already breached the 30 mark. Six years later, it had tripled to go through the ceiling with 110 employees. A few of them worked in the agencies in Lyon, Aix, Monaco and Paris. But to accommodate the main part of the troupe, LSO was obliged to leave its birthplace. Distance makes the heart grow fonder ! Today, Cannes is still one of the main centres of activity for this events organization agency on the Côte d’Azur. Each year, it provides hospitality for very many clients, starting with the oldest of them all : Tax Free. Twenty years of collaboration with Lenny Spangberg (see T for Tax Free) ! Unfortunately, not all conventions have demonstrated the same loyalty as the members of the Tax Free industry. GSM, for instance, went looking for different horizons. This mobile telephony trade-fair with its tens of thousands of visitors sought exile in Barcelona as of 2006, nevertheless taking the expertise of LSO along in its suitcases. “Believe me, I would have preferred to keep this event on the Croisette,” confides Lenny Spangberg. “But its departure was inevitable. When, at the end of the 2005 edition, the organizers asked us to look for a new location, we all knew that the event had reached its critical size. In terms of accommodation as well as exhibition space, it was in fact no longer possible to meet the fair’s requirements. So we focused on four new destinations, Rome, Lisbon, Madrid and Barcelona, which we finally retained. It was a major loss for the Côte d’Azur. But for us too. Even if we accompanied GSM, two years after that, in Spain, before moving over for a local agency, we lost a margin of 2 million euros a year in the deal !” A misfortune that had to be taken philosophically. Cannes doesn’t have the capacity required to accommodate Europe’s biggest trade-fairs ? So what ! The town boasts many other assets that large cities cannot claim : the prestige that has come, for over 60 years, from welcoming idols of the movie world, palatial hotels renowned all over the world, even rare proximity between the congress centre and the hotels. In Cannes, only a few hundred metres separate your room from your stand, easily covered on foot, between the sea on one side and boutiques bearing leading names in international luxury on the other. Exceptional capital that should nevertheless be consolidated. “The extension announced for the Palais des Festivals is a step in the right direction,” observes the founder of LSO. “Over the coming years, it will also be necessary to develop top-notch hotels. That’s one of the town’s weaknesses. I know there are plans for Port Canto, the Plage du Midi and Palm Beach. It would be great if they materialized in the near future.”
Palais des Festivals - Cannes © Semec
cinema ci nema
C cin ema cin ema
Quand on siège à Cannes, terre d’accueil du plus célèbre festival de cinéma du monde, on finit forcément par se frotter à l’univers du Septième Art. "Nous avons réalisé quelques opérations marquantes pendant le Festival, raconte Marie-Pierre Pironon, Vice-Présidente de LSO. Nous avons ainsi assisté Dreamworks pour une soirée Shrek, au Château de la Napoule, à Mandelieu, durant laquelle tous les invités arboraient de grandes oreilles vertes particulièrement… seyantes ! Nous avons également participé au lancement du Cinquième Elément, ainsi qu’à celui de Matrix Reloaded. Ce soir-là, nous avions disposé sur toutes les tables des roses blanches teintées en vert fluo, la couleur fétiche du film." Mais LSO ne travaille pas que pour le monde du cinéma. Elle s’en inspire également. "C’est un thème classique des soirées de gala,
remarque Marie-Pierre Pironon. Nous avons fait des soirées “Marvels” ou “James Bond”, par exemple. Nous avons fait jouer West Side Story par un grand orchestre. Et puis, bien sûr, nous reprenions régulièrement la mythique montée des marches du Palais des Festivals. On déroule le tapis rouge, on embauche de faux paparazzi, on filme les gens et on mixe leurs images avec de vraies séquences d’archives du Festival." Le fin du fin ? Faire venir des stars. "Pour une soirée de gala de Tax Free, se souvient Lenny Spangberg, nous avions organisé une grande rétrospective sur le cinéma et confié son animation à deux connaisseurs : Peter O’Toole et Geraldine Chaplin." Quel duo magnifique que celui formé par Madame Jivago et Lawrence d’Arabie !
Dîner de lancement de Matrix Reloaded
Bien entendu, tous les budgets ne permettent pas ces castings prestigieux. Alors, parfois, faute de grives, on mange des merles ! "Nous travaillons depuis de nombreuses années avec des agences spécialisées dans les sosies, confie Marie-Pierre Pironon. Nous avons ainsi employé régulièrement ceux de Marylin Monroe, Sean Connery, l’Inspecteur Colombo. Charlie Chaplin fait toujours son petit effet, même si cela peut paraître un peu désuet aujourd’hui. Mais le plus étonnant reste, à mes yeux, le sosie d’Elvis Presley. Les imitateurs d’Elvis sont légion et pas toujours très convaincants. Mais celui que nous faisons venir depuis des années est absolument incroyable. C’est simple, la première fois que je l’ai vu, alors qu’il n’était pas encore maquillé et costumé, je me suis dit : “C’est donc vrai : le King est toujours vivant” !" Ces sosies ne se contentent pas de se mêler à la foule. Ils participent également à de véritables mises en scène. Lors des raids nautiques, par exemple. "Il s’agit d’un rallye surprise en mer, explique Marion Chenesseau, Directrice du département Sports & Team Building. On va d’une énigme à l’autre en speedboat. Et certaines fois, nous donnons un thème à la journée. Celui de James Bond est un grand classique et nous y avons associé par le passé un sosie de Richard Kiel, l’interprète de Jaws, le géant à la mâchoire d’acier de Moonraker. Cela dit, l’une de nos plus belles réussites en la matière, c’est à un tout autre agent secret que nous le devons : Austin Power." Cet anti-héros imaginé par Mike Myers a, en effet, inspiré le plus beau des anniversaires jamais orchestrés par LSO International. "C’était le cadeau d’une grande personnalité allemande pour sa fille, à l’occasion de ses 18 ans, se remémore Marion Chenesseau. Nous avions réuni autour d’elle tous ses amis pour une chasse au trésor en speed-boat, autour des îles de Lérins. Nous avions exploité totalement l’univers délirant et coloré de ce drôle d’espion. Même Mini-Moi, via son sosie, était de la fête ! Et tout s’est terminé par une soirée psychédélique, dans l’ambiance typiquement flashy de ce courant artistique des années 60-70. Inutile de vous dire qu’elle a rencontré un franc succès."
SoirĂŠe Convention American Express 1994
Geraldine Chaplin - SoirĂŠe cinema Tax Free 1991
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When your head-office is based in Cannes, home to the world’s most renowned film festival, you
inevitably end up rubbing shoulders with world of the Movies. “We have handled several notable operations during the Film Festival,” says Marie-Pierre Pironon, Vice-President of LSO. “We helped Dreamworks, for instance, to organise a Shrek evening at the Château de la Napoule in Mandelieu, during which all the guests sported huge green ears that were particularly… lovely ! We also played a part in organising the wore the launch of The Fifth Element, as well as that of Matrix Reloaded. That night, we decorated out all the tables in white roses tinted in fluorescent green, the fetish colour of the film.” LSO does not, however, simply work for the world of movies. It also takes inspiration from it. “It’s a classic theme for gala evenings,” explains Marie-Pierre Pironon. “We have held Marvels or James Bond evenings, for example. We had West Side Story played by a major orchestra. Then, of course, we often copy the legendary “défilé” on the steps to the Palais des Festivals. We roll out the red carpet, hire fake paparazzi, film everyone and mix their photos with real sequences from the Festival archives.” The “nec plus ultra” ? Getting stars to attend events. “For a gala evening during the Tax Free Exhibition,” recalls Lenny Spangberg, “we had organised a great retrospective on the cinema and entrusted its presentation to two connoisseurs : Peter O’Toole and Geraldine Chaplin.” What more mgnificent duo than the one formed by Madame Zhivago and Lawrence of Arabia ! Naturally, not all budgets can afford such prestigious casts. So occasionally, half a loaf is better than none ! “For many years we have worked with agencies specialising in look-a-likes,” confides Marie-Pierre Pironon. “We have often hired doubles of Marilyn Monroe, Sean Connery, Inspector Colombo. Charlie Chaplin always makes an impression, even if he may seem a bit past it nowadays. But in my opinion, the most stunning is Elvis Presley’s double. There are hundreds of Elvis imitators, not always very convincing. But the one whose services we have called on for years is absolutely incredible. It’s as simple as this : the first time I saw him, even before he was wearing make-up and in costume, I said to myself : “So it’s true : the King really is still alive !”… These doubles don’t content themselves with merely mingling with the crowd. They also participate in real scenarios. On sea raids, for instance. “They’re rather like treasure-hunts, out at sea,” explains Marion Chenesseau, directress of LSO Sports & Team Building. “You solve one enigma, then the next, in a speedboat. Sometimes, we give the day a special theme. The James Bond one is a great classic, and in the past we have brought along a double for Richard Kiel who played Jaws, the giant with the steel jaw in Moonraker. On the other hand, we owe one of our biggest successes in this respect to a completely different secret agent : Austin Powers.” This anti-hero dreamt up by Mike Myers in fact provided inspiration for the very best birthday party ever orchestrated by LSO International. “It was given by a leading German personality for his daughter on her 18th birthday,” remembers Marion Chenesseau. “We had all her friends together for a treasure-hunt in speed-boats, around the Lérins Islands. We had exploited every colourful and hilarious aspect of the world of this crazy spy. Even Mini-Me, or at least his double, attended the party ! And it all ended with a psychedelic evening in a flashy ambiance typical of this artistic trend of the 1960’s-70’s. Needless to say, it was a resounding success.”
Peter O'Toole - Soirée cinema Tax Free 1991
DecWorld
con grè s con gress
C congrè s Congress
Les meilleures années, LSO organise jusqu’à cinq cents manifestations différentes. En vingt ans d’existence, cela fait quelques lignes au CV ! Et s’il fallait n’en conserver qu’une ? Pour Lenny Spangberg et son équipe, ce serait assurément celle de Decworld qui se tint à Cannes, en 1988. Parce que ce congrès a définitivement imposé LSO parmi les grandes références du tourisme d’affaires en Europe. Parce qu’il reste, pour ceux qui l’ont organisé, l’un de leurs meilleurs souvenirs professionnels. La collaboration entre Digital et LSO commence en 1987. Anne-Marie Dupuy, Maire de Cannes, et Lenny Spangberg qui vient tout juste de créer son entreprise, persuadent l’informaticien américain de venir sur la Croisette. Decville, une opération rassemblant 3.000 personnes au Palais des Festivals, est un joli succès. LSO, qui gère la logistique et
les soirées, se distingue par sa rigueur et sa disponibilité ! Quelques semaines plus tard, les Américains réfléchissent à la nouvelle édition de Decworld, leur congrès mondial. Jusqu’ici, l’événement s’est toujours déroulé aux USA. D’ailleurs, le dernier millésime a eu lieu à Boston où siège la société. Mais, séduits par l’accueil des Cannois, les Américains se décident à franchir l’Atlantique, pour débarquer de nouveau à Cannes. Sauf que cette fois, Digital arrive au grand complet ! A peine signée l’affaire fait du bruit. La presse locale parle alors du “congrès du siècle”. Il faut dire que l’on annonce plus de 24.000 visiteurs au total, durant les douze jours que dure la manifestation. Pour les accueillir, LSO qui, fort de l’expérience Decville, a obtenu l’ensemble de l’organisation, doit déployer les grands moyens. «Il nous a fallu recruter 120 hôtesses et superviseurs, trouver une centaine d’autocars, réserver la totalité des chambres d’une bonne soixantaine d’hôtels, raconte Lenny Spangberg. Et, à l’époque, nous n’étions que six pour gérer l’ensemble du dossier.» Si, encore, il n’y avait que la logistique ! Mais non : LSO est également responsable de l’ensemble des soi-
rées. Un sacré challenge car chaque délégation nationale de l’empire DEC souhaite personnaliser l’accueil de ses compatriotes. Au total, le carnet de commandes de l’agence azuréenne compte ainsi 169 soirées différentes ! « Chaque invité restait deux nuits à Cannes. Le premier soir, il participait à la soirée nationale. Le lendemain, il était l’invité de la soirée de gala.» Pour distraire leurs hôtes, Digital et LSO investissent l’un des lieux mythiques de la Côte d’Azur : le Palm Beach. « Nous recevions chaque soir 2.000 personnes autour de la piscine d’eau de mer. Il valait mieux éviter de s’y baigner car nous y avions déposé les 12.000 homards expédiés de Bretagne pour régaler les convives. Après le repas, les congressistes assistaient au spectacle du cabaret du Palm Beach. Je me souviens que les “girls” étaient plus ou moins déshabillées selon que nous accueillions la clientèle orientale ou anglo-saxone. Et pour conclure cette soirée, nous finissions invariablement par un feu d’artifice. En 30 ans de métier, j’ai dû commander un bon millier de feux d’artifice. Mais ceux de Decworld comptent, aujourd’hui encore, parmi les plus beaux.»
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congr ès con gress
t In its busiest years, LSO organizes up to 500 different events. In 20 years of existence, that adds quite a few lines to your CV ! And if you had to keep just one of them ? For Lenny Spangberg and his team, it would most certainly be the Decworld event, held in Cannes in 1988. Because this congress placed LSO once and for all among top references in European business travel. And because it remains, for those who organized it, one of the most indelible memories in their careers. Collaboration between Digital and LSO began in 1987. Anne-Marie Dupuy, Mayoress of Cannes, and Lenny Spangberg, who had just launched his company, persuaded the American computer firm to come to the Croisette. Decville, an operation bringing 3,000 people to the Palais des Festivals, was a great success. LSO, which managed the logistics and evening events, distinguished itself for its rigorousness and availability ! A few weeks later, the Americans were thinking about the next edition of Decworld, their worldwide convention. Until then, it had always been held in the USA. The previous one had, in fact, taken place in Boston, the company’s headquarters. However, seduced by the hospitality they had received in Cannes, they decided to cross the Atlantic and invade the Croisette once again. Except that this time, Digital was to arrive in all its worldwide glory ! Hardly had the deal been signed than it began to hit the headlines. The local press called it the “congress of the century”. It should be pointed out that over 24,000 visitors were expected in all, for the twelve days that the event was to last. To welcome them, LSO which, on the strength of the Decworld experience, had
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obtained a contract for A-to-Z organization, had to release the brakes. “We had to recruit 120 hostesses and supervisors, find about 100 coaches and reserve all the rooms in a good sixty hotels,” tells Lenny Spangberg. “And, at the time, there were only six of us to handle the entire operation.” If it had simply been a matter of logistics ! Not at all : LSO was also responsible for organizing all the evening entertainment. A daunting challenge, as each national delegation within the DEC empire wanted to personalise its compatriots’ reception. In all, LSO’s order book filled up with 169 different evenings ! “Each guest was to spend two nights in Cannes. On the first, he attended the national evening. The following night, he was invited to a gala evening.” To entertain their guests, Digital and LSO took over one of the Côte d’Azur’s most legendary addresses : the Palm Beach. “Every night, we welcomed 2,000 guests around the sea-water pool. It was better not to take a dip, as we had filled it with the 12,000 lobsters sent from Brittany as a treat for the guests. After dinner, the attendees watched the show at the Palm Beach Cabaret. I remember that the girls were more or less scantily dressed, depending on whether we were hosting oriental or Anglo-Saxon clients. And to round off the evening, we invariably finished with a fireworks display. In my 30-year career, I must have ordered a good thousand fireworks. But, even today, I still remember those we held for Decworld as being among the most magnificent.”
crise crisis
C crise crisis
LSO est incontestablement une belle success-story. La vie de cette entreprise n’en est pas, pour autant, un long fleuve tranquille. La faute à la mondialisation dont Lenny Spangberg et ses collaborateurs étaient déjà des acteurs avant même que le mot ne soit à la mode. Pour avoir recruté ses clients aux quatre coins de la planète, la PME azuréenne a ainsi connu de nombreuses vicissitudes, au rythme des différentes crises, politiques ou financières, qui ont secoué le monde, ces trente dernières années. Le premier coup de frein à la croissance de LSO fut la Guerre du Golfe, en 91. Ce conflit, même s’il fut mené tambour battant par la coalition emmenée par les USA, a éloigné la clientèle américaine des rivages méditerranéens durant trois longues années. Seul rayon de soleil dans cette météo maussade : le Congrès de Rank Xerox, en
septembre 1991. «En juin, je reçois un coup de fil d’un responsable du roi des photocopieurs, se souvient Lenny Spangberg. Il connaissait notre entreprise et ses compétences pour en avoir profité, quelques années plus tôt, du temps où il travaillait pour Digital, l’un de nos tout premiers clients. Il m’explique alors que sa société avait programmé son grand congrès annuel à Istanbul. Compte-tenu de la situation pour le moins incertaine de cette partie du monde, le management de Rank Xerox venait tout juste d’annuler l’opération. Il cherchait depuis une solution de repli. Il avait pensé à Cannes et, du coup, à LSO. L’opportunité était belle, mais complexe. Ce n’est pas une mince affaire que d’organiser un congrès de 8.000 personnes, sur une semaine, alors que la saison estivale n’est pas encore tout à fait finie ! Jouant de toutes nos relations sur la Croisette, on a néanmoins concrétisé le dossier en quelques heures. Moins de deux jours après le premier coup de fil, un chèque d’acompte partait des Etats-Unis.» Dix ans plus tard, le monde tremblait de nouveau. Le 11 septembre 2001, New-York était le théâtre du plus grand attentat terroriste de l’Histoire. Agressée, ébranlée, l’Amérique se repliait soudainement sur ellemême. « On a connu dans les semaines suivantes une cascade d’annulations. En 2002, notre unique client américain fut ainsi Compaq qui organisa une manifestation pour 1000 personnes, à Monaco. » Le pire était pourtant à venir : «L’année suivante, entre la Seconde Guerre du Golfe et la dégradation de l’image de la France, opposée à ce conflit, auprès des Américains, nous n’avons reçu aucune entreprise d’OutreAtlantique.» Ces événements n’ont pas seulement pesé sur l’activité commerciale de LSO ; ils ont totalement bouleversé le mode de fonctionnement de l’agence événementielle. «En 2000, confie son fondateur, j’avais vendu ma société à un groupe familial hollandais. Les affaires étaient alors florissantes et mon banquier m’avait convaincu de tirer profit de cette réussite. Je l’ai fait non sans réticence ; je n’avais alors que 48 ans et mon envie de mieux faire était encore intacte. Ce qui m’a décidé : le futur actionnaire venait avec des projets de développement. Nous étions d’accord pour démarrer une croissance externe en rachetant deux de nos concurrents, à Paris et Florence. Nous pensions même ouvrir notre premier bureau à l’étranger : à Berlin. La crise du 11 Septembre a balayé tous ces projets !»
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t LSO is without a doubt a great success story. Which does not mean that it has been a bed of roses : a fact which can be put down to globalisation. Lenny Spangberg and his team were already global players long before the term “globalisation” became fashionable. Recruiting staff from all four corners of the world has not made things easy for this SME based on the Côte d’Azur. Over the past thirty years, the world has been shaken by various crises, both political and financial. The first obstacle to growth for LSO was the Gulf War of 1991. Even if it was conducted with rolls of the drums by the coalition led by the USA, this conflict kept American clients away from Mediterranean shores for three long years. The only ray of sunshine to break through the clouds was the Rank Xerox Congress, in September 1991. “One day in June, I got a call from one of the managers of the King of photocopying machines,” Lenny Spangberg recollects. “He knew the company and its capabilities from the days when he worked for Digital, one of our very best clients. He explained that his company had scheduled their big annual congress in Istanbul. Given the delicate situation in that part of the world, the Rank Xerox Management had just cancelled the whole operation. He was looking for an alternative and had thought of Cannes and thus LSO. It was a great opportunity, but complicated. It’s no small task to organise a congress for 8,000 people over one week, especially when the summer season hasn’t quite come to its end ! Nevertheless, making use of all our contacts on the Croisette, we managed to make all the arrangements within a few hours. Less than two days after the first telephone call, a cheque for the initial deposit was on its way from the US.”
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Ten years later, the world trembled afresh. On September 11th, 2001, New York was the stage for the biggest terrorist attack in History. Vulnerable and utterly shaken, America suddenly turned in on itself. “In the weeks that followed, we had a flood of cancellations. In 2002, our only American client was thus Compaq, which held an event for 1,000 people in Monaco.” But the worst was yet to come : “The following year, because of the second Gulf War and the deterioration of France’s image in the States because it opposed the war, we didn’t have a single company from across the Atlantic on our client list.” These events did not just have a commercial effect on LSO ; they completely upturned the way in which the events agency was run. “In the year 2000,” confides its founder, “I had sold my company to a Dutch family group. Business was booming at the time and my banker had convinced me to reap the rewards of the firm’s success. I was a little reticent to sell : I was just 48 at the time and my desire to do even better was still intact. In the end I decided to go ahead because the future shareholder came up with certain development projects. We agreed to pursue external expansion by buying out two of our competitors, in Paris and Florence. We even thought about opening our first office abroad, in Berlin ; but the September 11 crisis swept all of those projects aside.”
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Le Clos des Arts
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Inauguré au printemps 2006, le Clos des Arts s'est rapidement hissé parmi les belles adresses de la Côte d'Azur. Une réussite que cet hôtel perché face au village de Saint-Paul de Vence, doit tout d’abord à son ambiance raffinée et paisible. C'est un petit paradis composé de mas provençaux, entourant une piscine et de beaux jardins paysagers. Ses neuf suites conjuguent en effet le luxe d'un quatre étoiles et le charme d'une maison en Provence. Une humeur que l'on retrouve jusque dans les cuisines. La carte a les parfums de la Méditerranée, le goût du terroir. On peut d'ailleurs en percer quelques secrets à travers les cours dispensés par le Chef. Un réconfort qui n'interdit pas l'effort : le Clos des Arts, c'est aussi deux salles de réunion et une salle de séminaire, orientées plein sud, avec vue sur les remparts de Saint Paul. Inaugurated in the spring of 2006, Le Clos des Arts has rapidly risen to the ranks of the best addresses on the Côte d'Azur. Success that this hotel facing the village of Saint-Paul-de-Vence owes first to its refined and peaceful ambiance. A corner of paradise composed of Provençal “mas” surrounding the pool and beautiful landscaped gardens. The nine suites in fact blend the luxury of a 4-star hotel with the charm of a residence in Provence. An atmosphere one then rediscovers in the kitchens. The menu has all the fragrance of the Mediterranean, the tastiness of local produce. One can unravel some of their secrets by signing up for cookery classes dispensed by Chef. A place for relaxing which does not exclude putting in a little effort : Le Clos des Arts also proposes two meeting rooms and a seminar room, facing full south, with a view of the ramparts of Saint-Paul.
Hotel Le Clos des Arts****L 350 Route de Saint Paul 06380 La Colle sur Loup Tel: 04 93 32 40 00 Fax: 04 93 32 69 98 Email : info@closdesarts.fr Web : www.closdesarts.fr
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Les Casinos Barrière de Cannes
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Le Croisette Casino Barrière Tapis rouge pour les amateurs de tapis verts ! Installé dans les murs du Palais des Festivals, à quelques mètres de ses prestigieuses marches, le Croisette Casino Barrière est l’un des grands établissements de jeux de la Côte d’Azur. Il abrite onze tables de jeux traditionnels. On peut ainsi jouer à la Roulette Française, à la Roulette Anglaise et au Black Jack et, depuis le printemps 2008, au Poker Texas Hold’em. Autre plaisir : celui des machines à sous. 201 machines et 89 vidéopokers se disputent les faveurs de la clientèle. Les plus courtisées ? Celles qui abondent le jackpot progressif. Il faut dire que le gros lot record du 21 décembre 2007 est encore dans toutes les mémoires : 613.829,63 euros pour une mise d’à peine 1,5 euros.
Les Princes Casino Barrière Cannes 50 Blvd La Croisette 06400 CANNES Tél : +33 (0) 4 97 06 18 50 Le Croisette Casino Barrière Cannes 1 Espace Lucien Barrière 06400 CANNES Tél: +33 (0) 4 92 98 78 00 www.casinosbarriere.com
«L’accès est réservé aux personnes majeures non interdites de jeux sur présentation d’une pièce identité»
A red carpet for fans of the green baize ! Within the walls of the Palais des Festivals, a few meters from its prestigious steps, the Casino Croisette Barrière is one of the great gambling establishments on the Côte d’Azur. It offers eleven tables for traditional games, including Black Jack, French and English Roulette, plus, since the spring of 2008, Poker Texas Hold’em. Another enticement : slot-machines. 201 machines and 89 video-pokers compete for the favors of the clientele. The most sought-after ? Those offering a progressive jackpot. It’s worth mentioning that the record pay-out of December 21st, 2007, is still fresh in everyone’s memories : 613,829,63 euros for a wager of hardly 1.5 euros.
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Les Princes Casino Barrière La salle des jeux traditionnels du Casino Barrière Les Princes est considérée comme l’une des plus belles en Europe. Inaugurée en mars 2004, installée au cœur de la Croisette, dans les sous-sols du Palais Stéphanie, elle baigne dans une ambiance sophistiquée, imaginée par l’une des plus belles signatures actuelles, en France, de la décoration : Pascal Desprez. Ses atouts : des tables de jeu fabriquées par le Turinois Abbiati, le plus fameux spécialiste en la matière, des croupiers en tenue de soirée (spencer-smoking pour les hommes, robe longue pour les dames) ou encore un salon VIP, uniquement dédié à une clientèle haut de gamme souhaitant engager des mises élevées, jusqu’à 15.000 euros. Mais l’établissement abrite aussi une grande salle de machines à sous dotée de 150 machines, avec des mises à partir de 10 cents, et un bar offrant plus de 300 whiskies et 60 vodkas différents. The room for traditional games at the Casino Barrière Les Princes is considered to be one of the loveliest in Europe. Inaugurated in March, 2004, at the very heart of the Croisette, in the basement of the Palais Stéphanie, it basks in a sophisticated ambiance dreamt up by one of today’s finest signatures for decoration in France : Pascal Desprez. Its highlights : gaming tables made by Abbiati of Turin, the foremost specialist in the field, croupiers in evening dress (tuxedos and spencers for men, long dresses for women) and a VIP lounge, uniquely dedicated to a top-notch clientele wanting to play very high stakes of up to 15,000 euros. The casino is also, however, home to a large slot-machine room proposing 150 machines, with wagers starting from 10 cents, and a bar offering over 300 kinds of whiskies and 60 different vodkas.
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Comme de nombreuses entreprises à travers le monde, LSO International a pris conscience des menaces qui pèsent aujourd’hui sur notre planète. Ses équipes y sont d’autant plus sensibles qu’elles évoluent dans quelques-unes des plus belles régions de France. Des collines de Provence aux sommets des Alpes, en passant par la côte azuréenne et les monts du Beaujolais, elles mesurent au quotidien combien la Nature est belle mais fragile. Ce constat les a donc décidé à s’engager concrètement pour l’environnement. Début 2008, à l’occasion du grand séminaire annuel de l’agence azuréenne, quelques salariés ont ainsi proposé que l’entreprise verse sans tarder dans le développement durable. Une suggestion qui, on s’en doute, a recueilli l’adhésion de tous leurs collègues.
Depuis, les choses se mettent en place doucement. Emmené par une quinzaine de personnes, “l’atelier développement durable” a déjà produit ses premiers effets. Un exemple parmi d’autres ? Parce que les fontaines à eau alimentées par des bonbonnes présentent un bilan carbone plutôt négatif, elles ont été remplacées par des bornes de distribution réfrigérantes, reliées au réseau public d’eau potable. Un détail, pensez-vous ? Certes, mais, comme une dizaine d’autres initiatives écologiques, il contribue à installer dès aujourd’hui l’agence événementielle dans une dynamique vertueuse. C’est comme pour une course d’élan : avant d’allonger la foulée, il faut partir du bon pied. Pour LSO, c’est donc fait et bien fait. Et nul doute que ce départ réussi facilitera, à l’avenir, la concrétisation de projets beaucoup plus ambitieux dans les domaines des transports, des économies d’énergie ou de la valorisation des déchets… Autre chantier d’envergure : le partage d’expérience. En effet, cette politique environnementale ne portera vraiment ses fruits que si elle trouve des relais à l’extérieur de l’entreprise. Du coup, LSO entend distinguer et encourager ceux de ses fournisseurs qui, à leur façon, participent déjà à cette démarche écocitoyenne. Par ailleurs, elle souhaite proposer à sa clientèle de plus en plus de produits compatibles avec la préservation de l’environnement. “LSO Sports & Team Building” a montré la voie en imaginant récemment de nouveaux concepts 100% nature. «En partenariat avec l’Office National des Forêts, explique Marion Chenesseau, Directrice de ce département, nous proposons à nos clients de se transformer en garde-forestiers. Durant toute une journée, ils débroussaillent, nettoient, replantent un coin de l’Esterel, l’un des plus beaux sites naturels de la Côte d’Azur. Nous travaillons également sur de nouvelles activités conjuguant l’utile et l’agréable, grâce à une interaction entre les objectifs de l’entreprise (motivation des salariés, cohésion des équipes, stimulation d’un réseau commercial…) et des œuvres sociales ou humanitaires. Il ne s’agit pas de faire la charité pour se donner bonne conscience, mais de s’ouvrir aux autres, de partager ou d’installer des valeurs saines comme la solidarité, la générosité ou la découverte. Quitte à organiser une régate, par exemple, pourquoi ne pas y associer des enfants malades ou défavorisés. L’opération ne coûtera pas plus cher à notre client, mais son investissement aura une toute autre portée.»
en v ir o n n e m e n t E n v i r o n m e n t
t Like many other companies all over the world, LSO International is aware of the dangers which are now challenging our planet. Its teams are even more sensitive to these issues as they work in some of the most beautiful regions of France. From the hills of Provence to the peaks of the Alps, from the Riviera shore to the mountains of the Beaujolais, every day they realize just how beautiful nature is, but also how very fragile. This observation has led them to become practically involved in protection of the environment. At the beginning of 2008, during the group’s big annual seminar, a few employees proposed that the company should tend towards sustainable development as quickly as possible. A suggestion which, as you can imagine, was agreed unanimously by all their collegues. Since then, projects are gradually being initiated. Guided by about 15 people, the “sustainable development workshop” has already produced its first results. An example, among others? Drinking fountains are fed by large bottles whose carbon diagnosis is rather negative, so they have been replaced by refrigerated water distributors, connected to the local drinking water network. A minor detail, you might think ? Probably, but, like dozens of other ecological initiatives, it helps to position the event organization agency within a positive trend. It’s like a sprinter : before getting into one’s stride, one has to get off on the right foot. For LSO, it is something that’s been achieved, and properly. And there’s no doubt that this successful start will facilitate much more ambitious projects later on, in fields such as transport, energy savings or recycling of waste... Another important focus : the sharing of experience. Indeed, this environmental policy will not bear fruit unless others outside the company pick it up and run with it. LSO therefore intends to distinguish and encourage any of their suppliers who, in their own way, already participate in the “eco-citizen” approach. It also wishes to propose more and more products to its clients that are compatible with protection of the environment. “LSO Sports & Team Building” recently mapped out the way by developing new concepts that are 100% natural. “In collaboration with the National Forestry Office,” explains Marion Chenesseau, responsible for this department, “we offer our clients the chance to act as forest rangers. For a whole day, they clear, clean and plant a small area of the Estérel, one of the most beautiful nature parks on the Côte d’Azur. We are also working on new activities which combine the useful with the enjoyable, thanks to interaction between the company’s objectives (employee motivation, team cohesion, stimulaton of a sales force...) and social or humanitarian work. It is not about acting charitably to enjoy a clear conscience, but about opening up to others, sharing or instigating sound values such as solidarity, generosity and discovery. If you’re organizing a sailing regatta, for example, why not get sick or underprivileged children to participate ? The operation won’t cost our client any more, but his investment will take on an entirely different aspect.”
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e volution ev o lut ion
E ev o lu tio n ev o lu tio n
Les agences événementielles ont-elles mangé leur pain blanc ? On pourrait le croire, à voir l’évolution du métier ces dernières années. Encore balbutiant il y a trente ans, le secteur a connu une croissance phénoménale à la fin du vingtième siècle. L’économie mondiale était alors en bonne santé et le Roi Dollar en grande forme. Le transport aérien, en se démocratisant, permettait de balader des milliers de cols blancs méritants aux quatre coins de la planète. Les champions des nouvelles technologies multipliaient les opérations de prestige pour célébrer leurs nouveaux processeurs, leurs derniers logiciels, leurs premiers bénéfices. Les entreprises traditionnelles les imitaient, se découvrant un intérêt grandissant pour les incentives, les lancements de produit ou encore le team building, des concepts de plus en plus efficaces dans ce monde où s’af-
firmait chaque jour davantage l’importance de la communication et de la relation humaine. Avec les années 2000, tout a changé ! Pour la première fois de leur jeune histoire, les professionnels de l’événementiel ont vu leur développement ralentir, voire stagner. Plusieurs facteurs expliquent cet essoufflement. Primo, le marché de la high-tech qui a fait les belles heures du métier, s’est structuré, assagi, réduit. Certains acteurs ont disparu. D’autres ont fusionné pour relever cet incroyable challenge : proposer des
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machines de plus en plus puissantes à des prix toujours plus bas. Secundo, les crises en cascade — l’explosion de la bulle internet, le 11 septembre 2001, la Guerre du Golfe, les subprimes… — ont ébranlé de nombreuses entreprises, ont invité les autres à plus de prudence. Tertio, encouragée par l’omnipuissance des fonds de pension, la course à la rentabilité se fait désormais sur un rythme sans précédent. Une quête effrénée qui se nourrit, entre autres, d’économies. D’où l’avènement des cost killers qui, trop souvent, font rimer “événementiel” avec “rationnel”. «En quelques années, raconte Lenny Spangberg, nos interlocuteurs ont changé de visage. Nous traitions essentiellement avec des responsables de la communication ou du marketing. Nous nous sommes retrouvés de plus en plus souvent face à la Direction des Achats. La relation commerciale n’est alors plus la même : on ne réfléchit pas à ce que l’on va faire pour que le client soit satisfait, mais à combien on va le faire ! On a ainsi versé de l’imaginaire vers le technique et le financier. Or, à force de discuter ainsi chaque détail, d’en supprimer certains pour gagner quelques sous, il y a moins de rêve, de poésie, d’inattendu qu’avant. » Autre facteur d’évolution : l’arrivée d’Internet. Un outil à double tranchant ! « Il nous facilite la vie, c’est certain, constate le patron de LSO, mais, dans le même temps, il a modifié le comportement de nos clients. Parce qu’ils trouvent sur la toile une large palette de fournisseurs, de l’hôtel au traiteur, en passant par le transport, ils sont nombreux à vouloir gérer l’organisation de leur séjour. Notre rôle évolue ainsi vers le conseil. Nous sommes de plus en plus sollicités comme des “facilitateurs”, appréciés pour leur tissu de relations, leur maîtrise des contraintes administratives et réglementaires.» Alors, les belles années de la profession sont-elles derrière elle ? Peut-être pas ! Echaudés par des expériences malheureuses, les créatifs reprennent le pas sur les financiers. Le retour du balancier ! «De nombreuses entreprises s’aperçoivent aujourd’hui qu’en diminuant le budget d’une opération, elles en réduisent également l’impact. Il faut savoir investir pour avoir cette magie, cet inédit, cette différence qui va rendre votre événement inoubliable et, de là, améliorer votre image ou galvaniser vos collaborateurs ou partenaires.» Et puis, même d’un point de vue strictement financier, les clients constatent que, dans certains cas, on est mieux servi par les autres que par soi-même. «Quand une société s’adresse à un hôtelier pour une centaine de chambres, nous, nous assurons tout au long de l’année des milliers de nuitées à ce même établissement. Alors, qui obtient les meilleures conditions tarifaires selon vous ?»
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t Have corporate events agencies already seen the last of their most glorious years ? One might well think so, when looking at the evolution of the business over the past few years. Still faltering some thirty years ago, the sector underwent phenomenal growth at the end of the 20th century. The worldwide economy was then very healthy and the regal dollar in fine shape. Thanks to democratized air travel, it was possible to fly out thousands of deserving white-collar workers to all four corners of the world. The champions of new technologies multiplied prestige operations to celebrate their new processors, latest software, first profits. More traditional companies followed suit, discovering their own growing interest in incentives, product launches and even team building, concepts that were increasingly effective in a world in which the importance of communication and human relationships asserted itself more clearly each and every day. After the year 2000, everything changed ! For the first time in their short history, members of the corporate events industry saw their development slow down and even stagnate. Several factors explained the decline. Primo, the hi-tech market which had contributed largely to the business’s finest hours restructured, settled down and reduced its activities. Certain players disappeared entirely. Others merged to take on a daunting challenge : producing machines that were more and more powerful at ever lower prices. Secundo, there was a series of crises - the bursting of the Internet bubble, September 11th 2001, the Gulf War, the subprime mortgage meltdown… - which rocked many firms and induced others to exercise more prudence. Tertio, encouraged by the all-powerfulness of pension funds, the race for profitability henceforth assumed an unprecedented pace. A frantic quest fuelled, among other things, by savings. Whence the appearance of cost-killers who, too frequently, placed corporate events in the “rational” category. “In just a few years,” says Lenny Spangberg, “the people we talked to became brand new faces. We had mainly been working with those in charge of communication or marketing. More and more often, we found ourselves dealing with Purchasing Managers. Our business relationships were thus no longer the same : we no longer thought about what we would do to satisfy the client, but how much it would cost to do so ! Imagination thus suffered in favour of technical and financial considerations. For, as a result of discussing every detail from this angle, suppressing some to save a few cents, there was inevitably less dreaming, poetry and surprises than before.” Another factor in this evolution : the arrival of Internet. A double-edged tool ! “It makes life easier for us, that’s for sure,” observes the boss of LSO, “but at the same time, it altered our clients’ behaviour. Because they can find a wide palette of suppliers on the Net, from hotels to caterers and transportation, many of them want to handle the organization of their stays themselves. Our role is thus evolving towards consultancy. We are increasingly called upon to act as “facilitators”, appreciated for our network of contacts, our mastery of administrative and regulatory constraints.” So are the profession’s most glorious years already behind it ? Maybe not ! With fingers burnt by unfortunate experiences, financiers are now being replaced by creative people. The swing of the pendulum ! “Many companies realise today that by lowering an operation’s budget, they also reduce its impact. You have to be ready to invest to ensure this kind of magic, true originality, the real difference that will make your event unforgettable and, thus, enhance your image or inject new life into your employees or partners.” And then, even from a strictly financial point of view, clients are aware that, in certain cases, one is best served by others than by oneself. “When a company contacts a hotel for a hundred or so rooms, we, on the other hand, guarantee the same establishment thousands of bed-nights throughout the year. So, in your opinion, who gets the best rates ?”
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tous types d’opérations : événements d’entreprises, manifestations grand public, expositions, réceptions, réunions…
Pascal Blondet Directeur Euroson Azur / Director Christophe Douplat Direteur du Développement Novelty Development manager BP 321 - Le Broc Center 06514 Carros Cedex - France Tel : +33 (0)4 93 73 08 19 Fax : +33 (0)4 93 73 78 62 Email : euroson.azur@euroson.fr
A huge range of equipment for a huge variety of events. Euroson Azur offers the entire spectrum of technical resources (video, sound, lighting, temporary structures and power supply) needed by events organizers. Our expertise covers every type of operation: corporate and public events, exhibitions, receptions and meetings of every kind.
PA RT N E R s
Convention Pfizer - Hôtel Martinez, Cannes, juin 2008 - Production : Connect Factory
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Multi-spécialiste, Euroson Azur offre une compétence technique
Euroson Azur is a multi-specialist offering top-level technical ex-
approfondie. Professionnelles, les équipes s’appuient sur un
pertise. As well as a team of top professionals, we have a vast
stock de matériels variés, en nombre de références comme en
stock of available equipment to choose from. Euroson Azur
quantité de produits par référence. Grâce à la réactivité des
guarantees top-level service based on responsiveness, reliabi-
hommes, à la fiabilité du matériel, ainsi qu’à une logistique
lity and seamless logistics. We can also count on the support
rigoureuse, Euroson Azur assure un service performant et
of Euroson, one of the leading Paris technical suppliers which
s’appuie également sur la force d’Euroson, un des principaux
also operates in Toulouse.
prestataires techniques parisiens, présent également à
An entirely new stock of more than 200 items of equipment
Toulouse.
for recording and production, including cameras, Plasma and
Avec un parc de matériel exclusivement neuf de plus de 200
LCD screens from 17’’ to 65’’, with matrix switches, “Full HD”
références : captation, régie caméra, Plasma et LCD de 17 à
and/or compatible, latest-generation video projectors, from
65’’, à matrices Full HD et/ou compatibles, vidéoprojecteurs
2,000 to 16,000 lumens, “Full HD” video projectors, pano-
de dernière génération, de 2 000 à 16 000 lumens,
ramic projection systems using dynamic windows, computer
vidéoprojecteurs Full HD, systèmes de projection panoramique
equipment for hire including laptops, PCs for InfoDecor, LCD
à ouverture de fenêtres dynamiques, parc informatique en
monitors etc., specialist event and VJ equipment including
location avec PC portables, PC pour infodécor, moniteurs
mixers, DVD players etc.
LCD…, outils spécifiques événementiel et VJ tels que : mélangeurs, platines DVD…
Montage soirée Tax Free - Marché Forville Cannes
Après Avant
Pendant
Après
Forville Forville
F Forvil le Forvil le
Chaque année, c’est la même chose : que faire pour la soirée de clôture du congrès Tax Free ? A une époque, c’était simple : on produisait une star et le tour était joué. Sauf que, depuis le milieu des années 90, les organisateurs du salon des professionnels des ventes détaxées ne veulent plus de ces concerts. Ils souhaitent davantage d’originalité, quelque chose d’unique, une soirée à thème qui fasse rêver leurs invités. Pas facile, surtout quand on accueille la fine fleur du commerce international. C’est que ces gens-là ne sont pas du genre que l’on impressionne avec un feu d’artifice ou quelques jolies filles qui défilent sur un podium. Fin 2002… Il est déjà temps de préparer le millésime 2003. Alors, que faire ? «Il fallait un nouveau lieu pour accueillir les 1100 invités de la manifestation. Or, je pensais que nous avions épuisé la liste
des lieux traditionnels de Cannes, raconte Didier Boidin, alors Directeur Général de l’InterContinental Carlton. Pourtant, au cours d’une de nos réunions de préparation, Lenny, enthousiaste comme à son habitude, lance : “Et pourquoi pas le Marché Forville?”.» Le marché Forville… C’est bel et bien l’un des hauts lieux de la vie cannoise. Mais ce n’est, en aucun cas, l’un de ces salons dorés pour VIP qui font la réputation de la Croisette. Pour cause : c’est une halle,
ouverte aux quatre vents, où se tient chaque jour le plus joli marché de la ville. Pour trouver des fleurs de courgette fraîchement cueillies ou un loup tout juste sorti de l’eau, il n’y a pas mieux. D’ailleurs, de la Palme d’Or à la Villa des Lys, en passant par Bacon, le célèbre restaurant de poisson du Cap d’Antibes, toutes les grandes tables des environs y ont leurs habitudes. Mais si l’on trouve là de quoi mitonner un festin digne d’un roi, de mémoire de Cannois, on n’y a jamais dîné ! Il en faut plus pour décourager Lenny Spangberg. Les dés sont jetés : la soirée 2003 se tiendra bel et bien sous la grande halle. «Et voilà que toute l’équipe organisatrice part pour une reconnaissance approfondie du terrain, se souvient Didier Boidin. Nous n’étions pas vraiment à notre aise dans nos costumes sombres au milieu des étals de poisson, des salades et des fromages de chèvre.... Pas facile d’imaginer nos clients Tax Free en smoking et robes de soirée, en plein mois d’octobre, dans cet environnement !» Et pourtant… Quelques mois plus tard, au soir du 26 octobre 2003, la fête fut parfaite. «Diner assis, menu gastronomique avec plat chaud servi au guéridon comme dans les plus grands restaurants, une vaisselle spécialement choisie et louée pour l’évènement, et, cerise sur le gâteau, une représentation d’une quarantaine de minutes de l’Orchestre Philarmonique de Cannes, dirigé par Philippe Bender en personne : ce fut grandiose», se félicite l’ancien directeur du Carlton. Aucun des 1100 invités de Tax Free n’a jamais imaginé les efforts et l’ingéniosité qu’il a fallu déployer pour les régaler en ces lieux. Savaient-ils seulement que, quelques heures plus tôt, l’endroit était encore aux mains des maraîchers et poissonniers ? Non, sans doute. D’autant que rien ne le laissait deviner. Un tour de passe-passe ? Mieux que ça : un tour de force ! «Nous avions travaillé la nuit pour monter les éclairages, le son et le podium, révèle Lenny Spangberg. A l’aube, grâce à un système de cordes et de poulies, nous avions suspendu toutes ces structures au plafond. Nous avons ainsi gagné beaucoup de temps, si bien qu’à la fermeture du marché, fixée exceptionnellement à midi, il ne restait plus qu’à dérouler les moquettes et dresser les 110 tables. A 19 heures, tout était fin prêt.»
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Soirée Tax Free - Marché Forville Cannes
Forville Forville
t Every year, it’s the same story : what can we do for the final evening of the Tax Free World Association ? In the good old days, it was easy : we brought in a star and the problem was solved. Except that, since the mid-’nineties, the organizers of this trade-fair for members of the duty free industry no longer wanted these concerts. They were looking for something more original, something unique, an evening inspired by a theme that would transport their guests into a dream. Not easy, especially when you’re hosting the upper echelons of international commerce. These are people hardly likely to be impressed by a fireworks display or a few pretty girls jaunting along a catwalk. 2002 was nearing its end… It was already time to start preparing the 2003 edition. So what was to be done ? “We needed a new setting in which to welcome the event’s 1,100 guests. Now, I thought that we had exhausted the list of the usual premises in Cannes,” says Didier Boidin, then General Manager of the Carlton InterContinental. “Yet at one of our preparatory meetings, Lenny, as enthusiastic as ever, suggested : “What about the Forville Market ?”…” The Forville Market… Certainly one of the main centres of life in Cannes. Though not, with any stretch of the imagination, one of those gilded salons for VIPs that have built the reputation of the Croisette. For good reason : it’s a market hall, open to the elements on all four sides, where the town’s most colourful market is held each day of the week. Nowhere better if you’re hunting for freshly picked courgette flowers or sea-bass that’s just been hauled from the sea. Besides, from the Palme d’Or to the Villa des Lys, not forgetting Bacon, the famous fish restaurant on Cap d’Antibes, all the restaurants in and around town are regular customers. But while you find here the wherewithal to prepare a feast worthy of a king, as far as the good folk of Cannes can remember, no-one actually ever dined there ! It took more than that to discourage Lenny Spangberg. The die was cast : the 2003 evening was definitely to be held in the old market. “So off went the entire organizing team for in-depth inspection of the venue,” recalls Didier Boidin. “We weren’t really comfortable in our dark suits in the midst of all the stalls piled with fish, salad and goats cheese… And it wasn’t easy imagining our Tax Free clients in tuxedos and evening dresses, in the middle of October, in this particular setting !” And yet… A few months later, on the night of October 26th, 2003, the party was a huge success. “A sit-down dinner, a gastronomic menu with a hot main course served from dumb-waiters as in the very best restaurants, tableware specially chosen and hired for occasion and, the cherry on the cake, a 40minute performance by the Cannes Philharmonic Orchestra, conducted by Philippe Bender in person : it was truly grandiose,” concludes the Carlton’s former manager. None of the Tax Free’s 1,100 guests ever imagined the efforts and ingeniousness that had had to be deployed to entertain them in such a site. Did they even realise that, just a few hours earlier, the market was still being used by local vegetable-growers and fish vendors ? No, probably not. Especially as nothing remained to remind them. A sleight of hand ? Even better : a real achievement ! “We had worked at night to install the lighting, sound and podium,” explains Lenny Spangberg. “At dawn, using a system of ropes and pulleys, we drew all these structures up to the roof. We thus saved lots of time, so much so that when the market closed, exceptionally at mid-day, we only had to unroll the carpets and lay the 110 tables. At 7 p.m., everything was ready and waiting.”
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PA RT N E R s
Fairmont Monte Carlo
LSO
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Dans la Principauté, l'hôtel Fairmont Monte Carlo offre l'une des plus belles infrastructures hôtelières de la Côte d'Azur. Au programme : de grands espaces, des décors fraîchement rénovés et la proximité de la grande bleue pour une expérience inédite. In the Principality, the Fairmont Monte-Carlo offers one of the finest hotel infrastructures on the Côte d'Azur. On the programme : lots of spaciousness, freshly refurbished decors and the proximity of the deep blue sea for a truly original experience. 12, avenue des Spélugues M C 9 8 0 0 0 M o n a c o Te l : ( + 3 7 7 ) 9 3 5 0 6 5 0 0 Fax : (+377) 93 300 157 E-mail : montecarlo@fairmont.com Web : www.fairmont.com/montecarlo
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Plus tout à fait sur terre, pas tout à fait en mer... Larguez les
Not entirely on dry land, not really out at sea... Cast off your
amarres : vous êtes au Fairmont Monte Carlo, un complexe
moorings : you're at the Fairmont Monte-Carlo, a hotel com-
hôtelier unique en son genre ! Souvenirs, souvenirs... Inauguré
plex unique in its kind ! Souvenirs, souvenirs... Inaugurated by
par la Princesse Grace, cet établissement ouvre ses portes en
Princess Grace, this establishment opened its doors in 1975.
1975. C'est alors un véritable défi technique : reposant en
At the time, it was a real technical challenge : partly set on
partie sur des pilotis d'environ 15 mètres de haut, l'hôtel est
pilings some 15 metres high, the hotel is entirely heated and
entièrement chauffé et climatisé par un système très sophistiqué qui puise l'eau de la Méditerranée à 40 mètres de profondeur. Un système original qui participe à la préservation de l'environnement. Avant même que l'on parle de développement durable, le joyau prenait déjà soin de son écrin ! En mars 2005, l'hôtel passe sous le giron du groupe Fairmont Hotels & Resorts, un des géants mondiaux de l'hôtellerie de luxe, et prend le nom Fairmont Monte Carlo. Mais pas seulement : ce grand «paquebot» a également changé d'allure, de décor, d'humeur, mettant résolument le cap vers le luxe contemporain. Il invite désormais à une croisière imaginaire, sous le signe du rêve : 616 chambres, suites et résidences, 2 restaurants et bars, un casino, un Willow Stream Spa avec une piscine
air-conditioned by means of a very sophisticated system that draws water from the Mediterranean 40 metres below the surface. An original system that contributes towards preservation of the environment. Before anyone ever started talking about sustainable development, this gem was already taking care of its setting ! In March 2005, the hotel became part of the Fairmont Hotels & Resorts group, an international giant in de-luxe hotelry, and was renamed Fairmont Monte-Carlo. Though that wasn't all : this great «steamship» has also changed its look, decor and atmosphere, setting its sights firmly on contemporary luxury. It now invites its guests to enjoy an imaginary cruise rather like a dream : 616 rooms, suites and residences, 2 res-
en plein air et un centre fitness, un salon de coiffure et de
taurants and bars, a casino, a Willow Stream Spa with open-
beauté, une galerie marchande, 18 salles de conférence et
air pool and fitness centre, a hair and beauty salon, shopping
de banquet.
mall, 18 conference and banqueting rooms.
Si le luxe est un voyage, bienvenue à bord ...
If luxury is a voyage, welcome on board ...
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Gastronomy Guillotine Harley Homage
Gastronomie Guillotine Harley Hommage
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G astronomie
G astro n o my
G G a s tr o n o mie G a s tr o n o my
Qui dit soirée de gala, dit dîner de roi ! LSO a ainsi travaillé avec quelques-uns des meilleurs chefs français. Hommage au doyen : Roger Vergé. En 1983, il accueillit dans son beau village de Mougins les invités d’Hambro Life. Cette compagnie d’assurances se montra particulièrement généreuse : elle reçut alors à sa table pas moins de 1.200 personnes. «Quatre soirs successivement, nous avons organisé un dîner de 300 couverts, sur la Place du Commandant Lamy, raconte Lenny Spangberg. Pour pouvoir régaler autant de monde, Roger Vergé avait transformé la salle à manger de L’Amandier, dont il était alors propriétaire, en une vaste cuisine.» Ces 1.200 couverts, le Cannois Bruno Oger, lui,
les servit en une seule fois. C’était pour une soirée de clôture de Tax Free. «Le dîner fut spectaculaire. Malgré le nombre de convives, Bruno avait imaginé un repas ambitieux. L’entrée fut époustouflante. Il avait fait tailler 1200 cubes de glace et installer pour chacun un petit système de rétro-éclairage. En quelques minutes, ces blocs glacés et illuminés, garnis d’une excellente salade de homard, envahirent toutes les tables.
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Magnifique ! La suite fut tout aussi réussie avec, notamment, un excellent risotto aux truffes. Il fut préparé sur place, devant les invités, dans une cuisine que nous avions installée sur une scène. Une caméra tournait autour du chef et de sa brigade et nous retransmettions ces images en direct, sur des écrans géants.» A chacun sa montagne : à côté des 1.200 couverts du Tax Free, le dîner pour 200 personnes réservé chez Alain Ducasse, à Monaco, par une société américaine, semble bien modeste. Pourtant, quand on connaît le souci du détail qui prévaut au Louis XV, on imagine sans mal la réaction du maître des lieux. « A l‘époque, il ne faisait pas encore ce genre d’opération. Il refusa tout net notre proposition, confie Lenny Spangberg. Mais notre client, alléché par la réputation grandissante d’Alain Ducasse, fraîchement distingué par une troisième étoile, insista. Après des semaines de négociations, nous eûmes gain de cause. Alain Ducasse accepta de servir dans la Salle Empire de l’Hôtel de Paris 200 couverts en tous points identiques à ceux qu’il réserve aux clients du Louis XV. Les mêmes plats, le même service. Je me souviens encore de cette armada de serveurs qui, à quelques heures du repas, s’affairait à chaque table, repassant chaque nappe, ajustant au millimètre ou presque chaque verre, chaque couvert. Bien sûr, le résultat fut parfait et le Chef qui vint nous rendre visite à la fin du dîner, fut ovationné.»
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When you talk about gala evenings, you’re talking about dinners fit for kings ! LSO has thus worked
with some of France’s best chefs. Homage to the father of them all : Roger Vergé. In 1983, he welcomed the guests of Hambro Life to his beautiful village of Mougins. This insurance company proved to be particularly generous : it had invited no less than 1,200 guests to dinner. “On four successive evenings, we organized dinner for 300 guests on the Place du Commandant Lamy,” recalls Lenny Spangberg. “To treat so many people really proud, Roger Vergé transformed the dining-room at L’Amandier, which he then owned, into a huge kitchen.” The same number of guests were served by Bruno Oger of Cannes on a single occasion. It was for the closing evening of a Tax Free event. “The dinner was spectacular. In spite of there being 1,200 guests, Bruno had planned an ambitious meal. The starter was breathtaking. He had had 1,200 cubes of ice specially cut, and set a small back-lighting system in each one. In a few minutes, these frozen and illuminated blocks, garnished with an excellent lobster salade, invaded all the tables. Magnificent ! The second course was
G a s tr o no m i e
Gastronomy
just as successful with, in particular, a delicious risotto with truffles. It was prepared on the spot, in front of the guests, in a kitchen we had installed on a stage. A cameraman filmed the chef and his kitchen brigade, and we transmitted the images live onto giant screens.” To each his own : compared with the 1,200 guests at Tax Free, the dinner for 200 people reserved by an American company at Alain Ducasse’s restaurant in Monaco, seems really modest. And yet, when you’re familiar with the attention to detail that prevails at the Louis XV, you can easily imagine the reaction of the master of the house. “At the time, Ducasse hadn’t started to take on this kind of operation. He turned down our proposal immediately,” confides Lenny Spangberg. “But our client, drawn by the growing reputation of Alain Ducasse, newly distinguished by a third star, insisted. After weeks of negotiations, we won the deal. Alain Ducasse agreed to serve 200 guests in the Salle Empire at the Hôtel de Paris a dinner identical in all respects to those he reserved for guests at the Louis XV. The same dishes, the same service. I can still remember the armada of waiters who, a few hours before the dinner, busied themselves at each table, ironing each tablecloth, adjusting the position of each glass, each place setting, to the tiniest millimetre. Naturally, the result was perfection, and the Chef who came to pay us a little visit at the end of the meal was given an ovation.”
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G astronomie
G astro n o my
Roger VergĂŠ
Bruno Oger
G a s tr o no m i e
Jacques Chibois
Gastronomie
Paul Bocuse
G a s tr o n o mie G a s tr o n o my
G UILLOTINE GUILLOTINE
G 66
Le client est roi, a-t-on coutûme de dire. Mais de là à lui trancher la tête comme on l’a fait, il y a deux siècles, à Louis XVI, il y a un pas qu’on ne saurait franchir. A moins de s’appeler Lenny Spangberg et Helen Louis. Il y a quelques années, les deux compères, patrons respectifs de LSO et d’Helen Traiteur, ont en effet osé mener à l’échafaud le président G UILLOTINE de l’un des plus grands spécialistes mondiaux G UILLOTINE des progiciels. Le croyez-vous : tout l’encadrement réuni pour l’occasion, a applaudi au spectacle. Plus incroyable encore : le principal intéressé était ravi de l’expérience ! Explications… A l’origine, LSO doit organiser pour son client, comme pour tant d’autres, un simple séminaire. Une grande fête avec l’ensemble des participants est prévue pour le 13 juillet. L’occasion est trop belle de faire la Révolution avec une soirée “sans culottes”. En guise de Bastille, LSO privatise donc la Citadelle de Villefranche. Le dîner est joyeux. Vient le spectacle, joliment orchestré. Les Révolutionnaires mettent à mal la Garde Royale, lors d’une folle pétarade. Reste le bouquet final : on dresse la guillotine ; une tête doit tomber ! C’est celle du Président Directeur Général, ni plus ni moins ! Il avance, digne, jusqu’au bourreau qui l’installe alors sous la lame. Le public retient son souffle. Un suintement métallique et la tête du big boss valse dans le panier. Sur le moment, l’assemblée n’en mène pas large, d’autant qu’une cantinière surgit et, se saisissant du “caillou” sanguinolant, le plante au bout d’une pique et entame alors le chant des Sans Culottes. «Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne…» Au même moment, comme par magie, le grand patron réapparaît à l’autre bout de la scène. Impeccable dans son costume tiré à quatre épingles, il reprend sa place à table, ovationné par l’ensemble de son équipe. «Un simple tour de passe-passe, confie Hélen Louis. Mais je ne vous en dirai pas plus.» L’assistance est ravie, le client comblé et ce soir-là plus qu’un autre, Lenny Spangberg est fier du travail accompli. On le comprend : en réussissant son coup, il vient une nouvelle fois de sauver sa tête !
t The customer is king, as they say. But that doesn’t mean you necessarily have to chop his head off as happened two centuries ago to Louis XVI. Unless your name is Lenny Spangberg or Helen Louis. A few years ago, these two accomplices, respectively heads of LSO and Helen Traiteur, did in fact dare to lead the President of one of the world’s greatest software firms to the scaffold. Would you believe it : all the staff were there to applaud the show. Even more incredible, the main participant was enjoying the experience ! Let me explain… The story begins with LSO organising for its customer, as it did for many others, a simple seminar. A big celebration with all the participating groups was planned for July 13th. It was a perfect opportunity for a Revolutionary “sans culottes” party. As a stand-in for the Bastille, LSO suggested the Citadel of Villefranche. Dinner went off very well. Then there was a show, nicely put together. The Revolutionaries overcame the Royal Guard with a few fire crackers. There just remained the grand finale : the guillotine was made ready, someone’s head had to roll ! And whose was it to be ? That of the President & Managing Director, no less ! He walked with dignity to his executioner, who set him under the blade. The public held their breath. The sound of slicing metal and the big boss’s head dropped neatly into the wicker basket. For a moment the audience stopped smiling, especially when the canteen woman leapt forward, grabbed the bloody head, impaled it on the end of a spike and started singing the old revolutionary refrain: “Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne…“ Just then, as if by magic, the big boss reappeared at the other end of the stage. Impeccably dressed in his evening suit, and not a hair out of place, he returned to his seat to a round of applause from his team. “A simple magician’s trick,” confides Helen Louis. “I won’t go into details.” The audience was thrilled, the client happy and, on that evening in particular, Lenny Spangberg more than anyone else was pleased with his work. Easy enough to understand : when you can keep your head through a stunt like that, you know you’ve made it !
PA RT N E R s
GTS Côte d’Azur
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Spécialiste du transport réceptif sur la Côte d’Azur depuis 30 ans, GTS répond présent quels que soient les services ou les destinations : transfert aéroport/hôtels, service de navettes, excursions locales, soirées, voire même au-delà de la région pour des excursions ou des voyages en France et à l’étranger. Avec une flotte confortable et diversifiée de plus de 30 véhicules, tous climatisés — autocar grand tourisme, minibus, voitures de grande remise — GTS peut répondre à toutes les exigences 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De plus, cette entreprise niçoise est une filiale du Groupe Hervouet qui rassemble plus de 100 véhicules sur la région Sud. Une garantie supplémentaire de sérieux et d’efficacité. The specialist for in-coming transport on the Côte d’Azur for the past 30 years, GTS always answers present, whatever the services or destinations required : airport/hotel transfers, shuttle services, local excursions, evening events, even excursions outside the region or travel in France or abroad. With a comfortable and diversified fleet of over 30 vehicles, all air-conditioned —grand tourism coaches, minibuses, rental cars —, GTS is capable of meeting all kinds of demands 24 hours a day and 7 days a week. Furthermore, this Nice-based firm is a subsidiary of the Groupe Hervouet which runs over 100 vehicles in the South of France. An additional guarantee of seriousness and efficiency.
GTS Côte d’Azur Autocars - Minibus - Voitures VIP 742, route de Grenoble - BP 3121 06203 Nice Cedex 3 - France Tel : + 33 (0)4 92 29 50 19 Fax : + 33 (0)4 92 29 50 29 E-Mail : info@hervouetgroup.com Web : www.gts-autocars.com
Grimaldi Forum Inauguré en 2000, ce centre de congrès monégasque est parfaitement adapté aux besoins du tourisme d'affaires de ce début de siècle. Il associe en effet des infrastructures de qualité, un
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personnel polyvalent et une véritable politique environnementale
Inaugurated in 2000, this congress center in Monaco meets all the requirements of 21st-century business tourism. It is a perfect blend of high-quality infrastructures, a versatile staff and a genuine environmental policy.
LSO
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C’est avant tout un lieu unique, au cœur d’une destination d’exception : la Principauté de Monaco. Le Grimaldi Forum est un centre de congrès et de culture high-tech d'une rare polyvalence. Sa grande flexibilité lui permet d'accueillir tous types d'évènements pour donner aux projets une nouvelle dimension. Avec 10 000 m2 de surface d’exposition, trois auditoriums, vingt-deux
Laurence Garino Directeur Commercial et du Développement
salles de réunion et deux espaces de restauration, le Grimaldi Forum Monaco accueille tout
Grimaldi Forum Monaco 10, Avenue Princesse Grace BP 2000 - 98001 Monaco Cedex Tel : +377 99 99 21 00 Fax: +377 99 99 21 01 E-mail : gf@grimaldiforum.mc Web : www.grimaldiforum.mc
Le Grimaldi Forum Monaco déploie 150 personnes œuvrant dans 46 corps de métiers différents,
au long de l'année des séminaires, congrès, conventions, salons, expositions, lancements de produits ou encore dîners de gala et grands spectacles. entièrement dévolus à la réussite de l’événement. Pour coordonner l’action de l’ensemble de ces intervenants, le Grimaldi Forum Monaco soigne son organisation : il délègue un chef de projet auprès de chacun de ses clients. Enfin le Grimaldi Forum Monaco est un bâtiment «vert» qui prend en compte dans sa conception et sa gestion, les éléments d’un développement durable. Ces prédispositions naturelles enrichies de l’adoption d’un système de management environnemental à la fois dynamique et performant l’ont conduit à entamer une démarche de certification ISO 14001. Un référencement international encore rare parmi les centres de congrès qui atteste en tous cas de son engagement en faveur de la préservation de la planète.
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© GFM
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© JCVinaj-L'Agence
Above all, however, it is a unique setting at the very
activities of all these employees, the Grimaldi Forum
heart of an exceptional destination : the Principality of
Monaco lavishes care on organisation : it appoints a
Monaco. The Grimaldi Forum is a high-tech congress
project leader for each of its clients.
and cultural center of rare versatility whose remarkable
Finally, the Grimaldi Forum Monaco is a “green”
flexibility enables it to host all types of events while
building which takes factors of sustainable development
adding a new dimension to its clients’ projects. With
into account in both its design and management. These
exhibition space of 10,000 m , three auditoriums,
natural predispositions, backed up by the adoption of
22 meeting-rooms and two dining areas, the Grimaldi
an environmental management system which is both
Forum Monaco plays host to seminars, conventions,
go-ahead and efficient, have led it to undertake an
congresses, trade-fairs, exhibitions, product launches,
ISO 14001 certification procedure. An international
gala dinners and large-scale shows all year round.
referencing, still rare among congress centers, which
The Grimaldi Forum Monaco has a staff of 150,
attests to its commitment towards preservation of the
totally dedicated to the event’s success and shared out
planet.
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between 46 different lines of work. To co-ordinate the
H ARLEY HARLEY
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Imaginez que vous invitiez Bill Gates à une soirée de gala… Vous mettriez sans doute une limousine avec chauffeur à sa disposition pour assurer ses déplacements, non ? En tous cas, lorsque le fondateur de Microsoft est venu à Nice, dans les années 90, pour visiter le congrès Teched, dont Microsoft était l’instigateur, c’est ce que LSO, organisateur de la manifestation, a fait. Ou presque… La société de services informatiques Origin, l’un des exposants de Teched, avait confié l’organisation d’une grande soirée à l’agence azuréenne. Elle devait se tenir à quelques centaines de mètres à peine du Palais des Expositions de Nice. Pourtant, le client avait insisté pour que ses hôtes soient véhiculés pour passer des stands du congrès aux tables du dîner. Que faire ?
La mise en place d’une navette par mini-bus ou berline, entre deux sites aussi rapprochés, n’a rien de commode. Ni d’original ! Finalement, c’est Mike Freeland, aujourd’hui Vice-Président de LSO, qui a eu la bonne idée : «Et si on les transportait en Harley Davidson ?». Le projet fit aussitôt l’unanimité. Restait encore à trouver une trentaine de ces grosses cylindrées américaines et, surtout, leurs pilotes. «On s’est rapproché du Harley Club de Monaco. Ils ont de suite adoré le concept. Au jour J, ils sont venus avec leurs deux roues rutilants, pour embarquer des congressistes qui n’en revenaient pas. Il fallait voir le contraste entre les tenues rock’n’roll des bikers et les costumes et tailleurs des informaticiens. Cela dit, ces derniers ont adoré. Nous avons même été débordés par notre succès, une longue file d’attente se formant au point de rendez-vous. Et Bill Gates ne fut pas le dernier à apprécier ce service “limousine” d’un nouveau genre. Il a même obtenu de son pilote qu’il l’emmène faire un petit tour en ville.» Depuis, LSO a souvent eu recours aux belles Américaines et à leurs cavaliers. Sauf que ces convois, sympathiques mais particulièrement bruyants, n’ont plus vraiment la cote au niveau de Monaco. Finis les transferts canailles entre Monte-Carlo et le Rocher ; la Principauté n’en veut plus. Tant pis ! Cela dit, après tout, les Harley n’ont pas l’apanage de l’insolite. Les clients de LSO pourront rouler, par exemple, en voitures de collection. Comme ce jour où Mike Freeland a organisé le transfert de plus d’une centaine de personnes, entre l’Hôtel de Paris et le Musée de l’Auto du Prince Rainier, avec 90 “traction avant”. «Le cortège n’est pas passé inaperçu, raconte son instigateur. Et les participants ont adoré. Nous n’avons eu qu’un seul souci, mais il fut de taille : nous avons perdu la voiture présidentielle pendant un long moment. Le grand patron est finalement arrivé avec une bonne demie heure de retard. Son chauffeur lui avait fait, pour de bon, le coup de la panne ! Il l’a très bien pris. Nous, beaucoup moins !»
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Imagine that you’ve invited Bill Gates to your congress… You would surely place a limousine with
chauffeur at his disposal for him to get from place to place, wouldn’t you ? In any case, when the founder of Microsoft came to Nice for the Teched congress in the 1990’s, that’s what LSO, which was organizing the event, did. Or almost… Origin, a computer services company which has since merged with Atos, had taken over both the Palais des Expositions in Nice and the Acropolis convention centre in the capital of the Riviera. The two buildings stand just a few hundred metres apart. The client, however, had insisted on guests being driven from the exhibition hall to the convention centre. What was the best thing to do ? Laying on a shuttle service by
H ARLEY HARLEY
mini-bus or car between two venues so close to each other was far from convenient. Or even original ! Finally, Mike Freeland, now Vice-President of LSO, came up with a great idea : “What if we provided transport by Harley Davidson ?”. The plan was approved unanimously. It then remained to find about thirty of these powerful American bikes and, equally important, their riders. “We got in touch with the Harley Club in Monaco. They fell for the idea immediately. On D-Day, they all turned up with their gleaming bikes, to embark the attendees, who couldn’t believe it ! It was well worth seeing the contrast between the bikers’ rock’n’roll gear and the classic suits of the computer guys ! That said, they just loved it. We were occasionally even outstripped by our success, with long lines forming at the pick-up points. And Bill Gates wasn’t the last to appreciate this new kind of “limousine” service. He even got his driver to take him for a quick ride around town.” Since then, LSO has often called on these magnificent US bikes and their riders. Except that these convoys, great fun but particularly noisy, are no longer kindly looked upon in Monaco. Finished all those riff-raff transfers between Monte-Carlo and the Rock of Monaco ; the Principality does not want them anymore. Too bad ! Though, after all, Harleys do not have a monopoly on originality. LSO clients can, for example, be transported in collector cars. As on the day when Mike Freeland organized the transfer of over a hundred people from the Hôtel de Paris to Prince Rainier’s Automobile Museum in 90 veteran front-wheel drive cars ! “The motorcade didn’t pass unnoticed,” recalls its initiator. “And the participants all adored it. We only had one hiccup, though it was pretty serious : we lost the presidential car for quite a long time. The big boss finally arrived a good half-hour late. His chauffeur had put him through a real breakdown experience ! He took it very well. Much better than we did !”…
hommage homage
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Les grandes carrières sont souvent le fruit de belles rencontres. Lenny Spangberg le sait bien qui reconnaît devoir une part certaine de sa réussite à quelques-uns de ses aînés. Clients, fournisseurs, partenaires, collaborateurs : en trente ans de métier, ils furent nombreux à lui apporter leur aide ou, du moins, leur soutien. Les citer tous serait naturellement impossible. Qu’il hommage soit permis cependant d’en distinguer quelques-uns. Cinq, très Homage exactement. Cinq hommes qui, pour des raisons diverses, ont particulièrement compté dans la vie du créateur de LSO. Il y a eu tout d’abord Guy Abécassis. «Avec son agence à Paris, il fut l’un des pionniers français du tourisme d’affaires. Il a été également l’un de mes tous premiers employeurs, me confiant l’accompagnement de clients importants, à travers le monde, alors que je n’étais encore qu’un jeune homme. Il m’a non seulement initié au métier du tourisme, mais il m’a donné ma première vraie chance en me confiant, en 1979, la création, puis la direction de sa filiale sur la Côte d’Azur.» Si c’est un Français qui lui a mis le pied à l’étrier, ce sont deux Américains qui ont définitivement installé Lenny Spangberg parmi les grands acteurs du tourisme d’affaires en France. Il y a, d’une part, Roger Haisman : «Maître d’œuvre des congrès DEC, il m’a confié, coup sur coup, deux événements gigantesques (Decville et Decworld) alors que j’avais encore tout à prouver ou presque. Une marque de confiance que je ne pourrais jamais oublier». D’autre part, il y a Bill Maritz : «Un exemple, sans nul doute ! En près de trente ans, il a fait de son entreprise la plus grosse agence incentive américaine. En choisissant LSO pour devenir son partenaire sur le Sud de la France, il a indéniablement participé à notre développement. Il est, hélas, décédé il y a dix ans, mais son entreprise reste une référence et l’un de nos fidèles partenaires». Il n’y a pas que le travail dans la vie ! Ainsi, si certaines relations professionnelles marquent plus que d’autres, c’est parce qu’elles se sont transformées, au fil des années, en une véritable amitié, une grande complicité. «Ce fut le cas avec Dario dell’Antonia pour lequel j’éprouvais une grande affection. La première fois que nous nous sommes rencontrés, j’étais tout jeune. Il travaillait alors au Grand Hôtel, à Paris. Le hasard de la vie a voulu que nous nous suivions sur la Côte d’Azur où il fut tour à tour Directeur de l’Hôtel de Paris, à Monaco, Drecteur des Exploitations Hôtelières de la Société des Bains de Mer, Directeur du tourisme de Cannes puis de Monaco. C’était un professionnel remarquable. Mais je retiens surtout l’intelligence, la générosité et la gentillesse de l’homme.» Et puis, il y a Helen Louis. Plus qu’un ami, le complice ! Ne le dîtes à personne mais le duo a été payé — parfois très cher ! — pour s’amuser comme deux beaux diables. Ensemble, les patrons respectifs de LSO et Helen Traiteur ont guillotiné l’un des ténors de l’informatique européenne (lire G comme Guillotine), réécrit l’histoire du Masque de Fer (voir à M comme Masque) et transporté des Américains éberlués au temps des chevaliers. «Ce fut notre première aventure commune : une journée médiévale au cœur de la cité papale d’Avignon. C’était en 1982, bien avant la création de LSO. La société américaine Avon voulait une opération de prestige pour plus de trois cents invités. J’avais entendu parler d’Helen Louis, un traiteur avignonnais qui organisait des reconstitutions historiques au Palais des Papes. Nous nous sommes si bien entendus que je l’ai aussitôt associé à la manifestation. Ce fut remarquable. J’avais affrété un train spécial, composé de quelques wagons du fameux Mistral, ce train légendaire qui assura longtemps, dans un raffinement rare pour son époque, la liaison entre Paris et Nice. De bon matin, la rame quittait Monaco avec tous les invités à bord. Un peu plus de deux heures plus tard, tout ce beau monde entrait en gare d’Avignon où l’attendaient tapis rouge et fanfare. A midi, après une visite de la Vieille Ville et du Palais des Papes, nous faisions sonner les cloches pour annoncer le déjeuner. Helen s’était surpassé : dressé dans la Salle de Grande Audience, le banquet fut animé par des jongleurs, des acrobates et des chevaliers en armes qui s’affrontèrent dans des joutes épiques. Les Américains n’en croyaient pas leurs yeux. Nous avons poursuivi par une visite des Baux de Provence et des Arènes d’Arles. A 19 heures, nous retrouvions notre train en gare d’Arles où nous fîmes servir un véritable dîner de gala.»
Dario dell'Antonia
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Helen Louis
Guy Abecassis 1980
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«Le client voulait quelque chose d’inédit, remarque Mike Freeland, le plus fidèle des compagnons de route de Lenny Spangberg, aujourd’hui vice-président de LSO. Eh bien Lenny et Helen l’ont vraiment comblé ! Je crois que ce fut l’une des journées les plus spectaculaires et les plus réussies que j’ai vues dans ma carrière. Songez que plus de vingt ans ont passé et il arrive encore que l’on nous en parle !»
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Great careers are often the fruit of important encounters. Lenny Spangberg is well aware of this, realizing that he owes much of his success to some of his elders. Clients, contractors, partners, collaborators : during his thirty years in the business, many of them gave him their help or, at least, their support. To mention all of them would, of course, be impossible. But allow us to distinguish just a few. Five, to be exact. Five men who, for diverse reasons, have made a special contribution to the life of the founder of LSO. First of all, there was Guy Abécassis. “With his agency in Paris, he was one of France’s pioneers in business travel. He was also one of my very first employers, entrusting me with the mission of accompanying important clients, throughout the world, when I was only a young man. Not only did he initiate me to the world of tourism, he also gave me my first real chance by entrusting me, in 1979, with the management of his branch here on the Côte d’Azur.” If the man who put his foot in the stirrup was French, it was two Americans who definitively installed Lenny Spangberg among the great players in business tourism in France. First, there was Roger Haisman : “Prime contractor for DEC congresses, he entrusted me with two gigantic and consecutive events (Decville and Decworld), even though I still had everything to prove, or almost. A sign of confidence that I will never forget.” Then there was Bill Maritz : “An example, for sure ! In nearly thirty years, he made his company the largest incentive agency in the USA. By choosing LSO as its partner in the South of France, he more than participated in its development. Sadly, he died ten years ago, but his company is still a reference and one of our loyal partners.” Life isn’t just work ! Therefore, if some professional relations leave deeper marks than others, it is because, over the years, they turn into real friendships, true complicity. “This was the case with Dario dell’Antonia, for whom I felt great affection. The first time we met, I was very young. He was then working at the Grand Hôtel, in Paris. The hazards of life brought us one after the other to the Côte d’Azur, where he was in turn Director of the Hôtel de Paris in Monaco, Director of Hotel Operations for the Société des Bains de Mer, Director of Tourism for Cannes, then Monaco. He was a remarkable professional. But what I remember most are his human qualities, intelligence, generosity and kindness.” And then, there was Helen Louis. More than a friend, an accomplice ! Don’t tell anyone, but these two were paid – sometimes a great deal ! – to have fun like two little scamps. Together, the respective bosses of LSO and Helen Traiteur guillotined one of the bosses of the European computer industry (see G for Guillotine), rewrote the history of the Man in the Iron Mask (see M for Mask) and transported astounded Americans back to medieval times. “It was our first joint adventure : a medieval day at the heart of the papal city of Avignon. It was in 1982, long before the creation of LSO. The American company Avon wanted a prestigious operation for more than three hundred guests. I had heard of Helen Louis, a caterer from Avignon who organized historic reconstitutions in the Popes’ Palace. We got on so well that I immediately invited him to take part in the event. It was remarkable. I had chartered a special train, composed of a few wagons of the famous Mistral, the legendary train which had long run between Paris and Nice, with rare refinement for its day and age. Early in the morning, the train left Monaco with all its guests on board. A little more than two hours later, everyone arrived at the station in Avignon where they were welcomed by a red carpet and brass bands. At noon, after a tour of the old town and the Popes’ Palace, we had the rang the bells to announce lunchtime. Helen had surpassed himself : held in the “Salle de Grande Audience”, the banquet was accompanied by jugglers, acrobats and knights in armour who staged epic jousts. The Americans couldn’t believe it. We continued with a visit to Les Baux de Provence and the arenas of Arles. At 7 p.m., our train was waiting for us at the station in Arles where we we were served a real gala diner.” “The client wanted something special,” remarks Mike Freeland, Lenny Spangberg’s most loyal companion, today Vice-President of LSO. “Well, thanks to Lenny and Helen, he was really over the moon ! I believe it was one of the most spectacular and succesful days I’ve witnessed in my entire career. Just think, more than twenty years have past, and people still talk to us about it !”
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Helen traiteur
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Des recettes gourmandes et créatives, un service soigné et rigoureux ou encore une démarche qualité couronnée de succès font d'Helen Traiteur une référence en matière d'organisation de réception. Creative gourmet recipes, meticulous, efficient service and a quality project crowned with success have all contributed to make Helen Traiteur a reference in the field of reception organisation. 884 avenue du Général Leclerc 84310 Morières-Les-Avignon Tél : (33) 4 90 333 173 Fax : (33) 4 90 334 161 5-7 La Canebière 13001 Marseille Tél : (33) 4 91 910 924 Fax : (33) 4 90 334 161 E-mail : contact@helentraiteur.com Web : www.helentraiteur.com
PA RT N E R s «Il faut distinguer le simple traiteur du traiteur organisateur de réception», souligne Eric-Helen Louis, le Président d’Helen Traiteur. C'est que sa belle PME fait partie, évidemment, de la seconde catégorie. Que ce soit pour un particulier, une entreprise ou une institution, Helen Traiteur ne se contente pas de “passer les plats”, il assure une prestation “clé en main”, du “sur-mesure”, gérant toutes les étapes de la réception : l’élaboration du menu, la création et la disposition des plats, la décoration de la salle ou du site, le service et le rangement. Mieux : il a un rôle de conseil et est susceptible de vous proposer toutes sortes de prestations annexes : art de la table, tentes, animations, Dj… Une implication, un souci du détail qui a fait le succès de l'entreprise du Vaucluse, la première en France, dans son domaine d'activité, à avoir décroché la certification ISO 9001. Créée il y a cinquante ans par Helen et Maryse Louis, rejoints par leur fils Eric-Helen dès 1983, elle est aujourd’hui n°1 en région Paca et en province, et le 8ème traiteur au niveau national. Située à Morières-les-Avignon, à neuf kilomètres d’Avignon, elle rayonne dans tout le grand Sud, dans un triangle inscrit entre Monaco, Lyon et Toulouse. Ultime détail, suprême référence : Helen Traiteur est l’un des 39 professionnels regroupés dans l’association des Traiteurs de France dont Eric-Helen Louis est le Président national. “You have to understa the difference between the simple caterer and the caterer who organises receptions,” points out Eric-Helen Louis, President of Helen Traiteur. His well-run SME obviously belongs to the second category. Whether it’s for a private client, a company or an institution, Helen Traiteur does not content itself with just “delivering the dishes” ; it provides a turnkey service, tailor made, covering all stages of the reception : deciding on the menu, creating and concoction of the dishes, decoration of the hall or site, table service and cleaning up. Better still, it plays an advisory role and is likely to propose all kinds of additional services : tableware, marquees, entertainment, DJs… Involvement and attention to detail that have assured the success of this firm from the Vaucluse, the first in this field of activity in France to have obtained ISO 9001 certification. Founded 50 years ago by Helen and Maryse Louis, joined by their son Eric-Helen in 1983, it is now N°1 in the PACA region and the provinces, ranking 8th on the national list of caterers. Based in Morières-les-Avignon, nine kilometres from Avignon, it covers the entire South of France in a triangle sketched out by Monaco, Lyon and Toulouse. One last detail, the supreme reference : Helen Traiteur is one of the 39 companies which belong to the “Association des Traiteurs de France”, of which Eric-Helen Louis is the national President.
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Loin des embouteillages et du stress de la route…, Héli Air Monaco, n°1 du transport aérien en hélicoptère sur la Côte d’Azur depuis plus de 30 ans, vous propose des vols toutes les 30 minutes, 50 rotations quotidiennes entre l’aéroport de Nice Côte d’Azur et Monaco de 08h30 à 20h30, 7j/7. Du littoral aux cimes enneigées, envolez-vous à toutes heures vers toutes destinations : St Tropez, Cannes, Porto Cervo, Olbia, Isola 2000, Courchevel, Megève, etc… Mille et une activités inoubliables avec des services de prestige tels que l’Héli Gastronomie, l’Héli Golf, l’Héli Ski, Baptêmes de l’air, Vols panoramiques… Evasion garantie !!! Héli Air Monaco, un service de qualité adapté et personnalisé pour tous. A bientôt sur nos lignes Héli Air Monaco… Far from traffic jams and the stress of the roads…, Héli Air Monaco, N°1 for helicopter transport on the Côte d’Azur for more than 30 years, proposes flights every 30 minutes, 50 round-trips per day between Nice Côte d’Azur Airport and Monaco, from 8.30 a.m. to 8.30 p.m., seven days a week. From the shoreline to the snow-capped peaks, set off at all times of day to a wide choice of destinations
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Hunt & Palmer
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Fondé en 1986, Hunt & Palmer Voyages est aujourd'hui le plus grand courtier aérien privé en Europe. Spécialisé dans l’affrètement aérien international, elle transporte plusieurs milliers de passagers par an. Son organisation et son savoir-faire lui permettent de mobiliser rapidement une flotte étendue d'appareils pour quelques VIP ou une centaine de passagers pour répondre avec rapidité, minutie et sécurité, à toutes les demandes de transport, des plus simples au plus complexes : le voyage d'un staff en jet privé, la gestion d'une tournée de présentation, l'acheminement sur un site et à une date donnée de plusieurs milliers de personnes, venus de différents pays. Une expertise précieuse pour qui souhaite organiser à l'échelle internationale, une opération incentive, un congrès ou un lancement de produit. Founded in 1986, Hunt & Palmer Voyages is today the leading private air broker in Europe. Specialising in international air charter, it transports several thousand passengers a year. Thanks to its organisation and expertise, it can quickly mobilise an extensive fleet of planes for a few VIPs or a hundred or so travellers, responding with rapidity, security and meticulous efficiency to all transportation requirements, from the simplest to the most complex : a staff trip in a private jet, management of a presentation tour, transport of several thousand people coming from different countries to a site on a given date. Precious know-how for anyone wanting to organise an incentive, congress or product launch at international level.
37 Cours de Vincennes 75020 Paris Tel : +33 (0)1 80 50 50 50 E-mail : charter@huntpalmer.fr Web : www.huntpalmer.com
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La réussite d’un événement, que ce soit un séminaire, un incentive ou une soirée de gala, c’est 1% de créativité et 99% de travail. Du moins, c’est ce que l’on dit quand on veut rassurer son client et justifier ses honoraires ! Parce qu’en vérité, sans le petit pour cent d’imagination, sans la bonne et grande idée, cette étincelle qui va mettre le feu aux poudres, vous aurez beau suer sang et eau, l’électrocardiogramme de votre opération restera désespérément plat ! Comment naît-elle cette belle idée ? Parfois, elle jaillit spontanément. Le plus difficile, alors, c’est de broder autour d’elle un argumentaire très “conceptuel”. C’est qu’il faut absolument convaincre le client que l’on a une nouvelle fois beaucoup travaillé pour en arriver là ! Mais le plus souvent, l’inspiration tarde à venir et il faut en passer par le brainstorming. En français dans le texte : une bonne vieille séance
de remue-méninges. On se met autour d’une table, on se dit tout, on ne retient rien et, de fil en aiguille, on en arrive toujours à l’idée qui emballe tout le monde. Un accouchement sans douleur, si ce n’est quelques blessures d’amour-propre si l’on ne supporte pas la contradiction.
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Cette technique n’est pas fiable à 100%. Il faut l’admettre, même si la réputation du “board” de LSO doit en souffrir, elle génère de temps à autre quelques fausses pistes, des idées farfelues qui ne verront jamais le jour. «Je me souviens d’une fois où l’un de nous à proposé d’emballer le Carlton à la façon de Cristo, raconte Marie-Pierre Pironon, Vice-Présidente de LSO. Sur le coup, nous étions tous enthousiastes. Mais le lendemain, on a pris les mêmes et on a tout recommencé à zéro !» Mais en règle générale, le résultat de cette méthode créative est plutôt satisfaisant. Allez, osons le mot : ça peut même être génial !
t An event’s success, be it a seminar, incentive or gala evening, is 1% creativity and 99% hard work. At least, that’s what one says when one wants to reassure the client and justify one’s fees ! Because the truth is, without the little one per cent of imagination, without the great and good idea, without the spark that will set the powder alight, you may as well sweat blood and tears, the electro-cardiogram of your event will remain utterly and hopelessly flat ! Where do these good ideas come from ? They sometimes turn up quite spontaneously. The hardest thing then is to sketch a very “conceptual” envelope around them. Because one must absolutely convince the client that, once again, one has put in a tremendous amount of work to get as far as this ! Most often, however, inspiration is hard to come by and one has to call on brain-storming. Everyone sits down around a table, says what they have to say, holding nothing back and, one thing leading to another, you always come up with an idea that everyone is delighted with. A painless delivery, except for a few cases of hurt pride among those who can’t bear to be gainsaid. The technique, is not, however, 100% reliable. It has to be admitted, even if the reputation of LSO’s board has to suffer : from time to time, it generates a few false starts, off-the-wall ideas that never see the light of day. “I remember one occasion when one of us suggested we should wrap up the Carlton, Cristo-style,” says Marie-Pierre Pironon, Vice-President of LSO. “At the time, we were all very enthusiastic. But the next day, we sat down together again and started everything from scratch !” But as a general rule, the results that come out of this creative method are rather satisfactory. Come on, let’s dare say it : they can even reveal a certain genius !
illustrations Guillaume Vasseur
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i n a u g u r ati o n i n a u g u r ati o n
Une inauguration, c’est déjà un événement. Après plusieurs mois d’attente, parfois des années, le public prend enfin pleinement possession du lieu. Et vous savez ce que l’on dit : les premières impressions sont souvent les meilleures ! Pas question, par conséquent, de manquer son ouverture. Il faut frapper fort et, en la matière, LSO ne manque ni d’imagination, ni de savoir-faire. Parmi les plus belles opérations de l’agence azuréenne, il y a assurément l’inauguration de la nouvelle gare souterraine de Monaco, en décembre 1999. Ce jour-là, SAS Rainier III a coupé un ruban… virtuel. «Plutôt que la sempiternelle pièce de tissu et les ciseaux en or, explique Lenny Spangberg, nous avons proposé au Prince, pour bien marquer la modernité de cette magnifique infrastructure, de trancher, très symboliquement, un rayon laser.»
Autre bon souvenir : le baptême de l’extension du Terminal 2 de l’Aéroport Nice Côte d’Azur, le 5 décembre 2002, quelques jours avant sa mise en service. «Nous sommes particulièrement fiers d’avoir réussi ce rendez-vous, raconte Lenny Spangberg. D’une part, parce que le bâtiment est superbe. D’autre part, parce
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que nous avons travaillé dans une certaine urgence. Au départ, nous n’étions pas prévus sur ce dossier. Mais l’agence retenue initialement a déposé le bilan deux mois plus tard. Nous lui avons alors succédé.» Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Mais la plus belle réussite de LSO en matière d’inauguration reste celle, en 1992, du Noga Hilton (NDLR : aujourd'hui Palais Stéphanie), le dernier-né des quatre étoiles de la Croisette, à Cannes. Plus de trois mille personnes avaient été conviées pour l’occasion. Et toutes ou presque avaient fait le déplacement. Il faut dire que la curiosité du public était grande. Il venait voir bien plus qu’un hôtel : le successeur de l’ancien Palais des Festivals, une légende de la vie cannoise. Bref, ce soir-là, plus que tout autre, il fallait sortir le grand jeu, faire un véritable festival ! Première sensation forte : LSO avait obtenu de la municipalité la fermeture exceptionnelle de la Croisette. L’une des plus célèbres avenues du monde devenait ainsi, le temps d’une soirée, la cours d’honneur de l’un de ses hôtels de luxe. Du jamais vu ! Deuxième temps fort : l’arrivée des trois personnalités appelées à couper le fameux ruban : le propriétaire de l’hôtel, le président du groupe Hilton et le maire de Cannes. Le trio débarque par la mer, sur un hors-bord tirant une pyramide de cinq skieurs nautiques. Troisième étape, sans doute la plus attendue : l’ouverture des portes. Le début d’une folle soirée, rythmée par près d’une dizaine de formations musicales différentes. Le champagne coulait à flots. Les buffets étaient superbes. Le plus apprécié de l’assistance : le stand “caviar”. «La foule a consommé plus de 100 kilos de béluga en deux, trois heures à peine», raconte Lenny Spangberg. Après avoir flatté les papilles des 3.000 convives, ne restait plus qu’à faire briller leurs mirettes pour que le succès soit total. «On a tiré un feu d’artifice tricolore : blanc, argent et or. Le spectacle fut fabuleux, à la hauteur du budget que le client avait accepté d’y consacrer : 300.000 francs pour 20 minutes de pure féerie.»
t An inauguration is an event in itself. After several months of waiting, sometimes several years, the public can finally take full possesion of the premises. And you know what they say : first impressions are often the best ! No way, therefore, can an opening be a flop. You have to hit hard and, in this area, LSO lacks neither imagination nor know-how. Among the agency’s most fabulous operations, one can certainly include the inauguration of Monaco’s new
Inauguration A茅roport Nice C么te d'Azur Terminal 2
Inauguration A茅roport Nice C么te d'Azur Terminal 2
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underground train station in December, 1999. On the day, HSH Prince Rainier III snipped a (virtual) ribbon… “Rather than the sempiternel piece of ribbon and pair of golden scissors,” explains Lenny Spangberg, “we suggested that the Prince should cut a laser beam, to symbolize and emphasize the modernity of this magnificent new infrastructure”. Another outstanding souvenir : the reveal of the extension to Terminal 2 at Nice Côte d’Azur Airport, on December 5th 2002, a few days before it became operational. “We are especially proud to have made a success of this event,” says Lenny Spangberg. “Firstly, because the building is superb. Secondly, because we had to work under urgent conditions. To begin with, we weren’t slated to handle the event. But the agency that had been retained initially went bankruptcy two months later. We then took over the job.” One man’s joy is another man’s sorrow ! As regards inaugurations, however, LSO’s most resounding success goes back to 1992, for the Noga Hilton ( N.B. now Palais Stéphanie ), the last addition to 4-star hotels on the Croisette in Cannes. More than 3,000 guests had been invited to attend the occasion. And all of them, or almost, had turned up. It should be said that people were extremely curious. They came to see much more than an hotel : this was the successor to the old Palais des Festivals, a legend in the life of the townspeople. In short, on that night more than any other, LSO had to make a huge impression, pull off a real festival ! The first sensation : LSO had got the municipality to agree exceptionally to the Croisette being closed. For just one evening, one of the world’s most famous avenues thus became a court of honour for one of its deluxe hotels. A first ! The second highlight : the arrival of the three personalities who were to cut the famous ribbon : the hotel’s proprietor, the President of the Hilton Group and the Mayor of Cannes. The trio arrived from the sea, on a speedboat towing a pyramid of five water-skiers ! The third phase, probably the most eagerly awaited : the opening of the hotel doors. The start of an amazing evening, with music from up to ten different bands. The champagne flowed, the buffets were superb. The one most appreciated by the guests : the “caviar stand”. “The crowd consumed over 100 kilos of Beluga in two or three hours at most,” recalls Lenny Spangberg. After tempting the tastebuds of the 3,000 guests, all that remained to ensure total success was to put a sparkle in their eyes. “We staged a fireworks display in three colours: white, silver and gold. It was a fabulous show, on a par thanks to the budget the client had agreed to devote to it : 300,000 francs for 20 minutes of sheer enchantment.”
Inauguration Aéroport Nice Côte d'Azur Terminal 2
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Vous n’allez pas le croire : Internet est un outil précieux pour les professionnels du tourisme d’affaires ! En une seconde, un dossier de plus d’une centaine de pages part à l’autre bout de la planète. Quand on a connu les balbutiements des télécommunications, il y moins de trente ans à peine, on goûte tout particulièrement les avantages de ces nouvelles technologies. "Au début de LSO, pour les devis, les réservations ou les propositions qui ne pouvaient attendre, nous utilisions le telex, se souvient Véronique Audinette. Une faute de frappe et tout était à recommencer !" Puis sont venus les premiers traitements de texte et leur allié le plus précieux : le fax. "Un vrai progrès, remarque Sylvie Varvello, ex-chef de projet, aujourd’hui Directrice Qualité et Développement Produit. Du moins
quand il était partagé ! Car il a fallu tout de même du temps pour que ce matériel se généralise. Je me souviens ainsi avoir travaillé toute une journée, jusqu’à tard dans la nuit, pour une proposition qu’un client américain souhaitait recevoir de toute urgence. Je lui téléphone pour lui réclamer son numéro de fax afin de lui envoyer son dossier fraîchement bouclé. Et là, c’est la douche froide :
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il me répond qu’il n’a pas de télécopieur !" Ce genre d’incident n’a heureusement plus cours. Non seulement, tout le monde a un fax, mais, plus encore, un e-mail. Ainsi, aujourd’hui, il est aussi facile de communiquer avec un correspondant new-yorkais qu’avec un collègue de bureau ! Voire : il est parfois plus simple de joindre l’autre bout du monde ! Une chose est sûre : le web est plus qu’une évolution : une véritable révolution ! LSO, comme des millions d’entreprises à travers le monde, le vérifie chaque jour. «Les nouvelles technologies de l’information et de la communication n’ont pas seulement amélioré nos conditions de travail, relève Lenny Spangberg. Elles ont aussi profité à notre… chiffre d’affaires ! Durant les années 90, nous avons multiplié les événements pour les professionnels de l’informatique et des télécommunications. On leur doit, en grande partie, notre développement. En 1995, LSO comptait 35 collaborateurs pour un C.A. de trois millions d’euros. En 2001, nous étions trois fois plus nombreux et nos recettes dépassaient les 40 millions d’euros. C’était une époque fantastique, avec des budgets qui permettaient des opérations ambitieuses. Comme celle, par exemple, que nous avions monté pour Alcatel, l’un des champions français des nouvelles technologies. Il voulait réunir sur Paris ses plus gros clients, soit 200 personnes. Nous avions donc privatisé entièrement, pour deux jours, le Ritz, le célèbre palace parisien. Nous devions alors transformer son fameux spa en salle de réunion. Quant à la soirée de gala, dont Charles Aznavour était la tête d’affiche, elle devait se tenir au cœur même de la Finance parisienne : au Palais Brongniart. Cette manifestation était programmée pour la mi-mars. Trois semaines avant, c’était l’explosion de la bulle internet. En un rien de temps, notre client perdait la moitié de sa valeur boursière. Nous avons tout annulé. Définitivement !"
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Would you believe it ? Internet is a precious tool for members of the business tourism industry ! In just
one second, a file containing over a hundred pages streaks off to the far side of the world. When one recalls the stumbling infancy of telecommunications hardly less than thirty years ago, one really appreciates the benefits brought by these new technologies. “In the early days of LSO,” remembers Véronique Audinette, “for estimates, bookings or proposals that couldn’t wait, we used to use a telex. Just one typing error, and you had to start all over again !”
internet Internet
© Julien Eichinger
Then came the first word processors and their most valuable ally : the Fax. “Real progress,” remarks Sylvie Varvello, former project manager, today in charge of Quality and Product Development. “At least when it was shared ! For it nevertheless took quite a while for general use to be made of this equipment. I remember working an entire day and late into the night on a proposal that an American client wanted to receive as quickly as possible. I called him to get his fax number so that I could send his file as soon as it was completed. And then, horror of horrors, he said he didn’t have a fax !” Fortunately, this kind of incident doesn’t happen any more. Not only does everyone have a fax, even better, they have E-mail. Today, it’s therefore just as easy to communicate with a correspondent in New York as with a colleague in your office. In fact, it’s sometimes simpler to contact the far side of the earth ! One thing’s for sure : the Web is much more than a new development : it’s a revolution ! Like millions of companies the world over, LSO recognizes the fact each day. “New communication and information technologies not only improved our working conditons” says Lenny Spangberg, “they also contributed to our turnover ! In the ’nineties, we organized a rapidly growing number of events for companies in the telecommunications and IT sector. We owe a large part of our development to them. In 1995, LSO had 35 employees and turnover of three million euros. By 2001, we had tripled our staff and our income had passed the 40 million euro mark. It was a fantastic era, with budgets allowing for ambitious operations. Like the one we staged for Alcatel, for example, one of France’s champions in new technologies. The company wanted to get its most important customers together in Paris, 200 people in all. We thus privatised all of the Ritz, the famous palatial hotel, for two whole days. We were to transform its well-known spa into a conference room. As for the gala evening, with Charles Aznavour heading the bill, it was to be held at the very heart of Parisian Finance : the Palais Brongniart. The event was planned for mid-March. Three weeks earlier, the Internet bubble finally burst. In next to no time, our client had lost 50% of its share value. We cancelled everything. Definitively !”
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InterContinental Paris Le Grand
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Au cœur de la vie parisienne, l’un des grands palaces de la Capitale : Intercontinental Paris Le Grand. Ce grand vaisseau de 470 chambres fut inauguré le 5 mai 1862, quelques années avant l’Opéra Garnier, son illustre voisin. De cette longue histoire, il a su tirer profit, accueillant ses hôtes dans une ambiance raffinée, héritée et inspirée des fastes du Second Empire. Entièrement rénové en 2003, il offre ainsi des décors étonnants, flamboyants qui en font le cadre idéal pour tout événement de prestige. Citons pour exemple, la Verrière, sublime jardin d'hiver. Ou encore le Café de la Paix, table gourmande, classé Monument Historique. Sans oublier bien sûr le Salon Opéra : cette salle de bal (la plus réputée de Paris) est sans aucun doute le plus beau des 21 salons de réception du Paris Le Grand. At the heart of Parisian life, one of the capital’s most palatial hotels : the Intercontinental Paris Le
2, rue Scribe - 75009 Paris Tel : 01 40 07 32 32 Informations et réservations évènements Tel : 01 40 07 35 35 Fax : 01 40 07 36 94 Email : paris.sales@ihg.com Web : www.paris.intercontinental .com
Grand. This great establishment offering 470 guest-rooms was inaugurated on May 5th, 1862, a few years before its illustrious neighbour, the Opera-House built by Charles Garnier. It has benefitted from its long history, welcoming its guests to a refined ambiance inherited from, and inspired by, the sumptuousness of the Second Empire. Completely renovated in 2003, it thus proposes amazing, flamboyant decors making it the ideal backcloth for all kinds of prestige events. Take, for example, La Verrière, its sublime winter garden. Or the Café de la Paix, a gourmet address listed as an Historic Monument. Not forgetting, of course, the Salon Opéra : this ballroom (the most renowned in Paris) is without doubt the most beautiful of the 21 reception rooms offered by the Paris Le Grand.
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InterContinental Carlton Cannes
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Depuis bientôt un siècle, l’InterContinental Carlton est l’un des joyaux de l’hôtellerie de luxe française. Amarré à Cannes, face aux Iles de Lérins, ce grand vaisseau immaculé, chef d’œuvre de l’architecture Belle Epoque, offre 343 chambres et suites, deux restaurants, deux bars et l’une des plus belles plages privées de la Côte d’Azur. Ce fidèle partenaire du Festival de Cannes abrite également 14 salons de réception dont l'emblématique "Grand Salon" qui, dans son décor classé monument historique, a accueilli quelques-unes des plus belles soirées de gala que la Riviera ait vécu.
For almost a century, the Carlton InterContinental has been one of the gems in France’s panoply of de-luxe hotels. Moored in Cannes, opposite the Lérins Islands, this vast, immaculate vessel, a masterpiece of “Belle Epoque” architecture, offers 343 rooms and suites, two restaurants, two bars and one of the loveliest private beaches on the Côte d’Azur. This loyal partner of the Cannes Film Festival is also home to 14 reception rooms, including the emblematic “Grand Salon” which, in a decor listed as an historic monument, has hosted some of the most illustrious gala evenings that the Riviera has ever seen.
58, la Croisette - P.O. Box 155 06414 Cannes, France Tél. : +33 4 93 06 40 06 Fax : +33 4 93 06 40 25 Email : cannes@ihg.com Web : www.ihg.com/cannes
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En mars 1979, Lenny Spangberg cherche des jazzmen pour agrémenter la soirée d’un groupe d'américains. Fief de la Grande Parade du Jazz, Nice cultive alors un goût certain pour ce genre musical. Il se renseigne donc auprès de l’Office de Tourisme de la capitale azuréenne qui lui donne effectivement un contact. Le tuyau est étonnant : on le dirige vers un chef de chantier de l’entreprise Nicoletti, l’un des grands acteurs locaux du BTP. Un certain Jean-Louis Bouyssou. Le jeune homme , lui dit-on, est un excellent guitariste et sa petite formation a bonne cote auprès des amateurs du genre. L’affaire se fait. Les clients sont ravis. Lenny aussi ! Dès lors, les deux hommes vont entamer une longue collaboration. Elle dure encore ! Il faut dire qu’entre-temps, le jazzman niçois s’est mué en un véritable impresario. «Groupe folklorique, magicien, cracheur de feu, cartomancienne, fanfare : à chaque fois que Lenny me demandait quelqu’un, je
me débrouillais pour le lui trouver, confie Jean-Louis Bouyssou. Si bien que j’ai fini par en faire mon métier. En 1986, j’ai quitté le BTP pour créer Prodiam, une société de production artistique.» En ce temps-là, le jazzman niçois et ses compères sont quasiment de tous les événements “made in Spangberg”. «J’ai joué du jazz dans un train en partance pour Avignon, sur un bateau et dans les plus belles salles de la Côte d’Azur. J’ai même emmené un big band sur le tarmac de l’aéroport de Nice. Nous accueillions
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les congressistes au pied des passerelles, en leur jouant du jazz de la Nouvelle Orléans habillés, curieusement, comme des Basques : un béret rouge sur la tête, un foulard autour du cou, une chemise blanche sur le dos et la taïole, une ceinture de tissu autour de la taille.» L’originalité ne paie pas toujours : ce drôle de groupe basquo-cadien n’a pas fait carrière ! Heureusement, d’ailleurs ! De toute façon, en trente ans de collaboration, Lenny Spangberg et Jean-Louis Bouyssou ont pu partager bien d’autres fantaisies. «On a vécu de grands moments. Le plus souvent, c’était du bonheur. Je me souviens ainsi de ce violoniste, excellent au demeurant, que nous avions engagé pour jouer au Palm Beach, pour la soirée d’une entreprise américaine de vente à domicile. L’assemblée était essentiellement féminine. Et voilà que l’une des dames craque littéralement pour l’artiste. Un véritable coup de foudre. Quelques jours plus tard, les tourtereaux s’envolaient pour les USA où ils ont fini par se marier.» Mais ne le cachons pas, les deux complices ont connu aussi quelques couacs. Comme ce spectacle de French Cancan qui devait se donner devant la piscine du Monte-Carlo Beach Hotel. L’humidité de l’air avait rendu le podium prévu pour nos quatorze danseuses extrêmement glissant si bien que les premières “girls” ont dérapé dès leur entrée sur scène. «On nous conseille alors de verser du Coca Cola sur le plancher pour le rendre plus collant. Les filles reviennent. Elles n’ont cessé de tomber. A tel point que le client s’est tourné vers Lenny pour cette sentence magnifique. “Ce n’est plus un cancan ; c’est Holiday on Ice !”».
t In March 1979, Lenny Spangberg was looking for jazzmen to intertain an evening for a group of American clients. Home to the “Grande Parade du Jazz”, Nice has always cultivated a certain taste for this musical genre. He therefore got in touch with the Tourist Office of the capital of the Côte d’Azur, which indeed gave him a contact. The tip was rather surprising : he was advised to contact a worksite manager with the Nicoletti company, one of the top local players in construction and public works. Someone called Jean-Louis Bouyssou. The young man, he was told, was an excellent guitar-player and his band was much appreciated by fans of jazz. Everything went well. The clients were delighted. Lenny too ! From that time on, the two men were to pursue a long-term partnership. Which still exists ! We should add that since then, the jazzman from Nice has become a real impresario. “Folksingers, magicians, fire-eaters, fortune-tellers, a brass band… Whenever Lenny asked for something, I managed to get hold of them,” says Jean-Louis Bouyssou. “So much so that I ended up by making it my career. In 1986, I left the building trade to create Prodiam, a production company for the performing arts.”
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At that time, the jazzman from Nice and his accomplices participated in nearly all the events “made in Spangberg”. “I played jazz in a train leaving for Avignon, on a boat, and in the finest concert halls on the Côte d’Azur. I even brought a big band onto the tarmac of Nice Airport. We welcomed the delegates when they got off the plane, playing New Orleans jazz and dressed, somewhat strangely, as Basques : red berets on our heads, scarves around our necks, white shirts and “taïoles”, or cloth belts around our waists.” Originality doesn’t always pay off : this curious Basquo-cadian troupe did not enjoy a long career ! Just as well, in fact ! Nevertheless, in thirty years of collaboration, Lenny Spangberg and Jean-Louis Bouyssou were to dream up many other fantasies. “We had some great moments. More often than not, it was sheer joy. I remember, for instance, a violinist, excellent by the way, whom we’d hired to play at the Palm Beach ; it was an evening organized for an American door-to-door sales company. The audience was mainly composed of women. And one of the them literally had a crush for the violinist. Love at first sight ! A few days later, our love-birds flew back to the USA where they ended up by getting married.” But let’s not hide the fact, the two accomplices also hit a few snags. Like the French Cancan show which was supposed to be performed in front of the pool at the Monte-Carlo Beach Hotel. The humidity in the air had made the podium provided for the fourteen dancers extremely slippery, so much so that the first dancers slid as soon as they set foot on stage. “We were advised to pour Coca Cola on the floor to make it sticky. The girls came back. They couldn’t stop falling over. Finally, the client turned towards Lenny with this magnificent remark : “It’s not a Cancan anymore ; it’s Holiday on Ice !””.
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C’est une constante : quand on demande aux plus fidèles clients de LSO ce qu’ils pensent de Lenny Spangberg, les compliments pleuvent. Pour Andrew Ford qui fut, sept ans durant, Directeur Général de Tax Free World Association, son ex-partenaire est assurément un grand professionnel. «J'ai toujours trouvé qu’il se donnait beaucoup de mal pour construire les relations, les entreprises, les partenariats. Il a un grand cœur ! J’étais vraiment impressionné quand je le voyais en plein week-end au milieu de son équipe, donnant l’exemple. Car son enthousiasme est contagieux ! Il faut le voir avant un événement ! Il est comme un petit garçon devant une crème glacée : excité, un grand sourire aux lèvres.»
Même son de cloche chez Charlotte Davies, ex Gartner : «Avec Lenny, il n’y avait jamais de problème. C’était rassurant pour moi de savoir que, quel que soit mon challenge, je pouvais toujours compter sur lui pour trouver une solution.» Un constat partagé par deux autres anciens de Gartner : Michael Fleisher et Leon Shapiro. «Pour nous, plaisantent-ils, Lenny restera toujours le “Maire de Cannes»! Quel que soit le défi qu’on lui soumettait, Lenny et l'équipe de LSO répondaient avec un sourire et, à chaque fois, faisaient en sorte
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que la magie opère. Et puis, il y avait quelque chose en plus du professionnalisme : la valeur de l’homme. Au fil des années, ce qui a commencé comme une simple relation d'affaires s’est transformée en une longue et forte amitié que nous continuons à chérir.» Les clients sont sous le charme, certes. Mais le personnel, qu’en pense-t-il ? Du bien, certainement. Il faut voir la fidélité de ses proches collaborateurs : beaucoup l’accompagnent depuis plus d’une dizaine d’années. Et les camarades de jeu du début sont encore là, plus de vingt ans après. Une assiduité que Laurence Paoli qui fut l’assistante de Lenny pendant seize ans, explique très bien : «C’est quelqu’un de rigoureux, d’une grande fiabilité. Il fait toujours ce qu’il dit. Il est d’une rare exactitude. S’il vous a dit qu’il vous appellera tel jour à telle heure, où qu’il soit dans le monde, à l’heure dite, votre téléphone sonnera ! Et puis, il sait vous communiquer sa passion. Parce qu’elle est vraie. Il n’a jamais fait semblant. Il est complètement investi par ce qu’il fait. C’est un showman !» Dans ce concert de louanges, il fallait bien une fausse note. Et vous savez ce que l’on dit : on n’est jamais mieux servi que par soi-même. «Il ne faut pas croire tout ce que vous entendez, sourit Lenny. J’ai aussi beaucoup de défauts, même si, avec le temps, j’ai essayé ou appris à les adoucir ! Je suis impatient et impétueux. J’ai peur de perdre le fil d’un événement, alors je m’implique énormément dans ses préparatifs, parfois jusque dans le plus petit détail. Ainsi, j’ai longtemps eu du mal à déléguer. Et puis, j’ai le trac. Un terrible trac. Je ne l’ai jamais montré. Surtout pas ! Cela dit, à bien y réfléchir, ce n’est pas mauvais d’avoir le trac. Dans mon métier, comme au théâtre, rien n’est jamais acquis. On tape les trois coups et tout reste à faire.»
t It’s unanimous : when you ask LSO’s most faithful clients what they think about Lenny Spangberg, compliments come showering down. For Andrew Ford who was CEO of Tax Free World Association for seven years, his ex-partner is most certainly a great professional. “I always found that he was investing himself a lot to build relationships, entreprises, partnerships. He has a wonderful heart ! I was really impressed when I would see him, even on weekends, right there with his team, setting an example. Because his enthusiasm is contagious ! You should just see him before an event ! He’s like a little kid in front of an ice-cream : excited, with a big smile on his face.”
Lenny Lenny
Lenny Spangberg
The same story from Charlotte Davies, ex-Gartner : “With Lenny, there was never any problem. For me, it was reassuring to know that, whatever my challenge, I could always count on him to come up with a solution.” An observation shared by two other ex-Gartners : Michael Fleisher and Leon Shapiro. “For us,” they joke, “Lenny will always be the “Mayor of Cannes” ! Whatever challenge we set him, Lenny and the LSO team responded with a smile and, each time, succeeded in making the magic work. And then, there’s something more than professionalism : his qualities as a human being. Over the years, what started out as a simple business relationship turned into a long, strong friendship that we continue to cherish.” Clients are indeed all under his spell. But what do his employees think about him ? Clearly, a lot. As evidenced by the loyalty of his closest collaborators : many of them have been with him for over ten years. And his team-mates from the start are still there, more than 20 years later. Devotion that Laurence Paoli, who was Lenny’s assistant for 16 years, explains very well : “He’s rigorous and highly reliable. He always does what he says. He is of rare exactitude. If he says that he’ll call you on a certain day at a certain time, wherever he happens to be in the world, at the appointed time, your phone will ring ! And then, he knows how to communicate his passion. Because it’s real. He has never needed to pretend. He is completely involved in what he does. He’s a showman !” In this chorus of praise, there just had to be one false note. And you know what they say : you’re never better served than by yourself. “You mustn’t believe everything you hear,” smiles Lenny. “I’ve also got a lot of faults, even if, with time, I have tried or learnt to round them out ! I’m impatient and impetuous. I’m afraid of losing the thread of an event, so I get deeply involved in the preparations, sometimes down to the tiniest detail. So, for a long time, I found it very hard to delegate. And then, I have stage-fright. Terrible stage-fright. I’ve never shown it. Certainly not ! That said, when you think about it, it’s not a bad thing. In my business, as in the theatre, success can never be taken for granted. You ring up the curtain and everything starts all over from scratch.”
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En 1997, à tout juste dix ans, LSO a enclenché le turbo, ouvrant coup sur coup trois agences en dehors de la Côte d’Azur : à Paris, en Provence et à Lyon. L’implantation parisienne se comprend aisément : la Capitale est la première destination de tourisme d’affaires en France. L’agence provençale, elle, profite de sa grande complémentarité avec son aînée azuréenne. Mais Lyon, là, il fallait oser ! C’est qu’à l’époque, il faut le dire, la seconde ville de France ne passait pas vraiment pour l’une des destinations touristiques majeures de l’Hexagone. «Nous avons parié sur un fort développement de l’activité dans les années futures, convient Sandrine Garnier, Vice-Présidente de LSO, en charge des agences de Paris, Lyon et Provence. Plusieurs facteurs nous laissaient entrevoir cette croissance : la présence de grandes entreprises, dont de nombreux laboratoires pharmaceutiques,
l’ouverture du Palais des Congrès, en 1995 (NDLR : il a profité, en 2006, d’une extension, avec la salle 3000), la promesse de larges retombées médiatiques pour la ville à l’occasion de la Coupe du Monde de Football 1998. Et puis, Lyon et, plus largement, la région Rhône-Alpes présentaient déjà un beau potentiel : leur desserte par un aéroport international et une gare TGV, une richesse architecturale qui, un an seulement après l’ouverture de notre agence, vaudra à une partie de la ville son classement au Patrimoine mondial de
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l’Humanité, un art de vivre fondé sur le vin et la gastronomie, la présence de stations de ski de renommée mondiale comme Chamonix, Val d’Isère, Courchevel, Megève ou Val Thorens, à moins de deux heures de route.» Bien vu : l’activité lyonnaise va rapidement décoller et les Alpes tirer l’agence vers des sommets inespérés. «Aujourd’hui encore, la montagne représente une part non négligeable de nos recettes. Primo, parce qu’elle dispose de belles structures hôtelières, d’un bon rapport qualité-prix dès lors que l’on évite les périodes de congés scolaires. Secundo, parce que c’est un terrain de jeu formidable.» Et nul besoin d’être un as du ski pour s’amuser ! Courses de luge, chasses au trésor, conduite sur glace, tournois de balais-ballon en baskets, excursion avec des chiens de traîneaux, escalade sur une mer de glace, initiation au rappel… : LSO a imaginé plus d’une alternative joyeuse au slalom géant. Aujourd’hui encore, le succès des séjours alpins ne se dément pas. Mieux : la montagne attire de plus en plus de groupes en dehors de la traditionnelle saison d’hiver. «Nous misons alors sur les sports “nature” : rafting, VTT, rallye en 4x4…» Reste que ces dernières années, l’agence lyonnaise a ajouté une nouvelle corde à son arc : Lyon et sa proche région pèsent toujours plus lourd dans le bilan annuel. «Nous accompagnons de plus en plus de grands congrès, se réjouit Sandrine Garnier. Parfois, nous les organisons de A à Z, de la création de la charte graphique à l’édition des programmes. Ce fut le cas, dans un passé récent, pour le Congrès mondial de l’Hydrogène ou celui de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme. Et puis, nous sentons bien que, depuis quelques temps, notre clientèle ne perçoit plus le Lyonnais de la même façon. Longtemps, elle nous a demandé du séminaire. Depuis cinq ans, elle pense aussi à la région lyonnaise pour des opérations incentives. Elle vient pour les traboules, les boutiques chics, les vignes du Beaujolais et des Côtes du Rhône. D’ailleurs, nous jouons beaucoup de cette proximité entre la ville et la campagne.»
t In 1997, just ten years old, LSO moved into a higher gear, opening three agencies in rapid succession, outside the Côte d’Azur : in Paris, Provence and Lyon. The move to Paris is easy to understand : the capital is the N°1 destination for business travel in France. As for the agency in Provence, it benefits from high complementarity with its elder on the Riviera. But it took courage to open in Lyon ! Because, one has to admit it, at the time, the second largest city in France was not really looked upon as one of the country’s major tourist attractions.
Eurocités © Thierry Chassepoux
Fontaine des Jacobins Š Julia Bidault / Office du Tourisme de Lyon
Fort Saint Jean Š Pierre Charrin / Office du Tourisme de Lyon
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Paul Bocuse
“We were betting on strong development of its activities in the years to come,” explains Sandrine Garnier, Vice-President of LSO, in charge of the agencies in Paris, Lyon and Provence. “Several factors gave us a hint of its growth potential : the presence of large companies, including numerous pharmaceutical laboratories, the inauguration of the Convention Centre in 1995 (N.B. in 2006, it has benefitted from an extension, with the “Salle 3000”), the promise of wide media coverage for the town on the occasion of the World Football Cup in 1998. And then, Lyon, and more generally the Rhône-Alpes region, already offered considerable potential : they benefitted from an international airport and TGV train station, architectural treasures which, only a year after we opened the agency, accounted for part of the city being inscribed on the World Heritage List, a life-style steeped on wine and gastronomy, the presence of world-renowned ski resorts such as Chamonix, Val d’Isère, Courchevel, Megève and Val Thorens, less than 2 hours away by car.” Real foresight : Lyon’s activity was soon to take off and the Alps soon drew the agency towards unhopedfor peaks. “Even today, the mountains represent a significant share of our income. Firstly, because they offer excellent hotel structures with a good price-quality ratio, as long as one avoids the school holiday periods. Secondly, because they offer a fantastic setting for leisure activities.” And you don’t have to be a skiing champ to have fun ! Toboggan races, treasure hunts, driving on ice, sweep-ball tournaments in sports shoes, excursions with sled-dogs, climbing on a wall of ice, initiation in abseiling… LSO dreamt up more than one joyful alternative to the giant slalom ! Today, the success of Alpine stays is still an on-going story. Even better : the mountains draw more and more groups outside the traditional winter season. “We then set our sights on “nature” sports : rafting, mountain bikes, rallies in 4WD vehicles…” Over the past few years, the Lyon agency has added a new string to its bow : the city and its surrounding region contribute ever more significantly to the annual balance-sheet. “More and more frequently, we accompany major congresses,” enthuses Sandrine Garnier. “We sometimes organize them from A to Z, from creation of the graphic chart to programme printing. This was the case just recently, for the World Hydrogen Congress and that of the National Federation or Urban-Planning Agencies. And then, for some time now, we have a strong impression that our clientele no longer sees Lyon in the same light. We have long been asked for seminars here. Over the past five years, clients also think of the region for incentives. They come for the “traboules” (a network of covered stairs and alleys typical from Lyon’s architecture), chic boutiques, Beaujolais and Côtes du Rhône wines. In fact, we make a great play on the proximity between town and country.”
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Ainsi donc, ce serait vrai : il y aurait bel et bien un enfant qui sommeille dans le cœur de chaque adulte ! Le succès rencontré par la soirée de gala de Tax Free 2005 nous porte, en tous cas, à le croire. Ce soir-là, LSO, son maître d’œuvre, réunit un millier de convives sous une immense structure de 2500 m2 et de 12 mètres de hauteur. On l’a dressée pour l’occasion, quelques jours plus tôt, sur le quai Laubœuf, au bout du Vieux Port, face à la Méditerranée.. La soirée est tranquille, le repas délicieux, l’ambiance élégante et conviviale. Une seule fausse note, peut-être : ce grand rideau noir qui isole un bon tiers de la structure. Pas un bruit, de l’autre côté. Les organisateurs auraient-ils donc vu trop grand, cette année ?
L’heure passe et les plats avec. Les serveurs débarrassent les tables, préparant l’arrivée du dessert. Soudain, c’est le black-out. Total ! Fort heureusement, l’obscurité ne dure guère. Une poursuite s’allume, se posant sur un homme qui, face à l’assemblée interloquée, se met à déclamer quelques vers. Ils disent le rêve,
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l’enfance, la fête. A l’ultime rime succède une musique théâtrale et un balai de faisceaux lasers qui, tous, convergent vers le fameux rideau. Soudain, il tombe… «Vous ne pouvez pas savoir le bonheur que ça était de le voir chuter d’un seul coup, comme nous l’avions imaginé, confie Lenny Spangberg. Notre appréhension était si grande que, tout au long de la journée, nous avions répété l’opération plusieurs fois pour nous assurer que le système électromagnétique qui retenait le rideau, jouerait parfaitement son rôle. A chaque fois, tout avait fonctionné comme prévu. Et pourtant, durant la soirée, je n’ai cessé de penser que le dispositif pouvait lâcher à tout moment. A l’inverse, quand est venu l’heure de tout déclencher, j’ai craint, une fraction de seconde, que le rideau ne tombe pas ou, pire, qu’il ne cède qu’à moitié.» Beaucoup de stress pour quelques mètres de toile, penserez-vous. Sauf que leur chute va décider, en grande partie, de la réussite ou non de la soirée. C’est que l’équipe de LSO mise beaucoup sur l’effet de surprise. «A tel point que nous avions mis très peu de gens dans la confidence. Certains responsables de Tax Free ignoraient tout de notre projet !» Un instant magique… Le rideau a à peine touché le sol que, crevant l’obscurité, une improbable fête foraine se met en action. Montagnes russes, train fantôme, chevaux de bois, stands de tir, auto-tamponneuses… : les grands classiques du genre font scintiller à l’unisson leurs lumières multicolores. «L’idée m’en était venu un an auparavant. Nous faisions les repérages avec nos clients pour décider de l’implantation du banquet. Le quai Laubœuf était l’une de nos options. Le jour de notre visite, il accueillait une grande fête foraine. Je me suis dit que ce serait drôle et décalé de proposer de telles attractions à nos invités. Mes commanditaires n’étaient guère emballés au départ, mais ils nous ont tout de même suivi.» Ils n’ont pas eu à le regretter. Après quelques secondes d’incrédulité, l’ensemble des invités s’est levé comme un seul homme pour se ruer, en smoking ou robe longue, sur les manèges. Cette soirée reste ainsi comme l’une des plus gaies et, sans aucun doute, la plus insolite jamais organisée pour Tax Free World Association.
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So apparently it’s true : there really is a child slumbering in the soul of every grown-up ! In any event,
the success encountered by the gala evening of the Tax Free exhibition of 2005 would give us reason to believe it. On that particular evening, LSO, its prime contractor, assembled about a thousand guests beneath an immense structure of 2,500 m2, twelve metres high. It had been erected specially for the occasion, a few days earlier, on Quai Laubœuf, at the far end of the Old Port, facing the Mediterranean. It was a calm night, the meal was delicious, the atmosphere elegant and relaxed. There was, perhaps, one false note : a great black curtain separating off a good third of the structure. No noise came from the other side. Perhaps this year’s organisers had planned things on too large a scale ? Time went by and the various courses with it. Waiters removed the plates, preparing the tables for dessert to be served. Suddenly, a black-out. Total ! Luckily, the complete darkness didn’t last more than a few seconds. A tracking light came on, spotlighting a man who faced the speechless assembly and began to recite a few lines of verse. They told of dreams, childhood, parties. At the end, a theatrical kind of music began to play and a sweep of laser beams all converged on the famous curtain. Which suddenly dropped away… “You can’t imagine how fantastic it was to see it fall dramatically, all at once, just as we had imagined it,” confides Lenny Spangberg. “We had been so apprehensive that we had rehearsed the operation several times over, throughout the day, to make sure that the electromagnetic system that held the curtain back would play its part to perfection. Each time, everything had functioned as planned. And yet, during the evening, I couldn’t stop thinking that the whole set-up could come loose at any moment. Conversely, when it was time to let everything drop, I was terrified, for a fraction of a second, that the curtain wouldn’t fall at all, or worse, that it would get stuck halfway.” So much stress for a few yards of canvas, you may think. Except that the drop of the curtain would decide, to a very large extent, the success or otherwise of the evening. The LSO team had in fact placed their bets heavily on the surprise effect. “So much so that we had told very few people about it. Even some of the Tax Free managers hadn’t been let into our plans !” A moment of sheer magic… The curtain hardly touched the ground when, piercing the darkness, an improbable funfair got underway. A roller-coaster, ghost train, merry-go-round, rifle ranges, bumper cars…, the great classics of the art set their multicoloured lights flashing all at once. “The idea had occurred to me a year before. We were scouting around with our clients to determine the location for the banquet. Quai Laubœuf was one of our options. The day of our visit, it was the scene of a big funfair. I thought to myself that it would be amusing and off-the-wall to propose such attractions to our guests. The clients weren’t too keen to begin with, but they fell in with the idea nevertheless.” They certainly had no need to regret it. After a few seconds of disbelief, all of the guests rose as one to make a rush, in their tuxedos and long dresses, for the merry-go-round. An evening that thus remains as one of the most joyous and, undoubtedly, the most extraordinary ever organized for the Tax Free World Association.
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Soirée de Gala Tax Free 2005
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A Cannes, on n’est pas prêt d’oublier la venue, en 1985, d’Allied Dunbar. Pour cause : une plaque commémorative à son nom accompagne le magnifique canon que cette société financière a fait restaurer sur l’île Sainte Marguerite. Une initiative prise pour remercier la ville de Cannes de sa coopération à ce qui fut, sans doute, l’un des plus beaux événements jamais organisés dans la ville des festivals : un dîner spectacle contant l’histoire du légendaire Masque de Fer. «Allied Dunbar souhaitait organiser à Cannes deux grands dîners pour 1.400 personnes au
total, raconte Lenny Spangberg. Comme le budget était conséquent, je me suis dit que je pouvais frapper un grand coup en créant, pour l’occasion, une production originale avec acteurs, figurants, effets spéciaux. J’ai rapidement pensé à une reconstitution historique à Sainte-Marguerite, l’une des îles de Lérins. Le thème
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était tout trouvé : le XVIIIème siècle. L’île abrite en effet une forteresse de cette époque. Ne me restait plus qu’à convaincre le propriétaire des lieux : la Ville de Cannes. J’obtins finalement son autorisation non sans contreparties. La rénovation du canon en était une.» Problème : Lenny Spangberg avait, certes, un budget, un lieu et une thématique, mais il n’avait pas encore de scénario définitif pour son spectacle. «Comme tout Cannois, je connaissais la fameuse légende du Masque de Fer, ce prisonnier mystérieux qui séjourna longtemps dans une cellule du Fort de Sainte-Marguerite. Je savais tenir là un bon début. Alors, pour trouver la suite, je me suis adressé à un grand spécialiste de ce genre de fantaisie : Hélen Louis.» A la base, Hélen Louis est un traiteur installé à Avignon. Un excellent traiteur, d’ailleurs, qui, durant sa longue carrière, a régalé, entre autres, le Général de Gaulle et Margaret Thatcher. Mais ce fin cuisinier se double d’un remarquable homme de spectacle qui, depuis les années 60, imagine des mises en scène délirantes pour le plus grand bonheur de ces convives (Lire aussi H comme Hommage). «J’avais déjà organisé des tournois de chevaliers dans le Palais des Papes et des combats de gladiateurs dans les arènes d’Arles. Mais je n’avais encore jamais abordé le siècle de Louis XIV. Inutile de vous dire que j’ai accepté le projet de Lenny sans hésiter.» Les deux hommes se mettent au travail et, en quelques semaines, bouclent un scénario rocambolesque mêlant barbaresques, mousquetaires, canonnades et galériens. «C’est vrai, sourit Lenny Spangberg, nous avons pris certaines libertés avec l’Histoire. Mais, comme le disent si bien les Italiens, “se non é vero é bello, ben trovato”.» A quelques jours du premier des deux dîners, la pression monte d’un cran. Les deux compères entament la préparation de leur spectacle. Ils mesurent alors la démesure de ce qu’ils ont engendré. «Il a fallu une quinzaine de camions pour acheminer l’ensemble du matériel nécessaire au spectacle, mais aussi, il ne faut pas l’oublier, aux repas des 700 convives, se souvient Hélen Louis. La seule vaisselle remplissait déjà quelques remorques. La garde-robe prévue pour plus de 200 acteurs et figurants n’était pas mal non plus !» Les répétitions laissent présager un superbe spectacle. Orchestrés par un ancien spécialiste des effets spéciaux de la Victorine, les célèbres studios de cinéma niçois, les combats sont criants de vérité. Le grand canon du fort semble ne jamais avoir cessé de tirer. Mais au Jour J, l’affaire s’emballe. A quelques heures du lever de rideau, le vent se lève et forcit. Lenny Spangberg appelle la météo : avis de tempête ! «Ce fut assez terrible, confie-t-il. Il faisait plus que frais. Le vent s’engouffrait sous les grandes tentes où nous avions
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installé les invités. Nous avions prévu un dîner aux chandelles ; peine perdue : les flammes ne tenaient pas trois secondes.» The show must go on ! Cavalcades et fusillades réchauffent un peu les spectateurs transis. Mais le caprice des cieux a quelque peu entamé la bonne humeur. Il y a même de la casse. «Un cavalier s’est brisé le tibia sur une mauvaise chute, raconte Hélen Louis. Plus grave encore : trompé par un coup de vent, un cascadeur qui, protégé par une combinaison en amiante, devait traverser la place d’armes en flammes, s’est perdu. Le temps que ses assistants le rejoignent avec un extincteur, le feu lui avait occasionné de graves brûlures sur tout le dos.» «Ereintée par ce vent impitoyable, ajoute Lenny Spangberg, toute la troupe faisait grise mine à la fin de la représentation.» Fort heureusement, deux jours plus tard, pour le second dîner, le beau temps est de retour et le moral avec. La soirée est parfaite. Cette fois, si les spectateurs frissonnent, c’est d’émoi! Comme Anne-Marie Dupuy, Maire de Cannes : «Nous étions en plein dans la scène du supplice des prisonniers, explique Lenny Spangberg. L’un d’entre eux était alors flagellé par un garde. Après quelques coups de fouets seulement, n’y tenant plus, le maire se penche vers moi et me demande, avec une sincérité désarmante, de mettre un terme à “la souffrance de ce pauvre homme”.» Jusqu’au dernier tableau, le spectacle tient toutes ses promesses. Mais à peine a-t-il pris fin que retentit le tonnerre… Un tonnerre d’applaudissements !
t No-one in Cannes is likely to forget the Allied Dunbar event back in 1985. Understandably so : a commemorative plaque in its name accompanies the magnificent canon on Saint Marguerite’s Island that this finance company had restored. An initiative undertaken to thank the town of Cannes for its cooperation in what was, without doubt, one of the most spectacular events ever held in the Festival City : a dinner-show telling the tale of the legendary Man in the Iron Mask. “Allied Dunbar wanted to organise two big dinners in Cannes for a total of 1,400 guests,” tells Lenny Spangberg. “As the budget was very generous, I said to myself that I could pull off something special by creating an original production for the occasion, with actors, extras, special effects. I soon came up with the idea of an historic reconstitution on Saint-Marguerite, one of the Lérins islands. The theme was self-evident : the 18th century. The island is, in fact, home to a fortress built at that time. I simply had to convince the owners : the City of Cannes. I finally obtained its authorization, not without agreeing to a few things in return. Renovation of the canon was one of them.” Problem : Lenny Spangberg certainly had a budget, a location and a theme, but he didn’t yet have the final scenario for his show. “Like anyone from Cannes, I knew the famous legend of the Man in the Iron Mask, the mysterious prisoner who stayed for many years in his cell in the Fort of Saint-Marguerite. That was already a good start. Then, to come up with rest of the story, I called on a great specialist in this kind of fantasy : Hélen Louis.” Hélen Louis was first and foremost a caterer based in Avignon. In fact, a top-notch caterer who, in his long career, treated General de Gaulle and Margaret Thatcher, among others, to an excellent meal. This fine cook was also, however, a remarkable showman who had been inventing mind-boggling backdrops since the ’sixties, for the greater enjoyment of his guests (see H for Homage). “I had already organized jousting tournaments at the Popes’ Palace and gladiator combats in the Roman arenas inArles. But I had never addressed the era of Louis XIV. Needless to say, I agreed without hesitating to take on Lenny’s project.” The two men set to work and, in a few weeks, completed a fantastic scenario jumbling together Barbarian pirates, Musketeers, gunfire and galley slaves . “It’s true,” smiles Lenny Spangberg, “we took certain liberties with History. But as the Italians say so well, “Se non é vero é bello, ben trovato”.” A few days before the first of the two dinners, pressure rose a notch. The two producers started the preparations for their show. They then took full stock of the immensity of what they had set in motion. “It took about
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fifteen trucks to transport all the material we needed for the show, but also, don’t forget, the meals for the 700 guests,” remembers Hélen Louis. “The tableware alone filled several trailers. The costumes required for over 200 actors and extras took up quite a lot of space too !” The rehearsals promised a superb show. Orchestrated by a former expert in special effects from the Victorine, the famous cinema studios in Nice, the fights rang utterly true. The great canon in the fort seemed never to have ceased firing. But on D-Day, everything seemed doomed. A few hours before the curtain was due to rise, the wind got up and began to blow hard. Lenny Spangberg called the weather station : a storm was brewing ! “It was pretty terrible,” he admits. “It was getting colder. The wind gusted into the marquees in which we had installed our guests. We had planned a dinner by candlelight. A waste of time : the flames blew out in a couple of seconds.” The show must go on ! Cavalcades and rifle fire helped somewhat to warm up the spectators, all chilled to the bone. But the capricious weather had spoiled everyone’s good mood. Things even got broken. “One horse-rider broke his tibia in a really bad fall,” recalls Hélen Louis. “Even more serious : a stuntman wearing a suit of asbestos was supposed to cross the parade ground in flames, but got blown off course by a huge gust of wind. By the time his assistants reached him with the fire extinguisher, the flames had caused serious burns all over his back.” “Exhausted by this merciless wind,” adds Lenny Spangberg, “the entire troupe looked really crestfallen at the end of the performance.” Very luckily, two days later, for the second dinner, fine weather returned and everyone’s good mood with it. The evening went off perfectly. This time, if the spectators shivered, it was for the right reason ! Including Anne-Marie Dupuy, Mayoress of Cannes : “We were in the middle of a scene in which the prisoners were tortured,” explains Lenny Spangberg. “One of them was being flogged by a guard. After just a few strokes of the whip, unable to stand it any more, the Mayoress leant over to me and asked, with disarming sincerity, to put a stop to “the poor man’s suffering”.” Until the final scene, the show kept all its promises. But it had hardly come to an end when thunder rolled out… Thundering applause !
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Depuis sa création, LSO entretient une relation privilégiée avec la Principauté. A tel point que, dès 1990, Lenny Spangberg inaugurait son bureau monégasque. «Au départ, il travaillait quasi exclusivement pour la clientèle américaine. Vous ne pouvez pas imaginer, en effet, l‘impact de Monaco outreAtlantique. La romance de la Princesse Grace avec le Prince Rainier a toujours fait rêver ses compatriotes. Il fallait voir leur émotion quand elle honorait de sa présence l’une de nos manifestations. Je les comprends, celà dit : c’était une femme absolument délicieuse, d’une beauté éblouissante.»
Aujourd’hui, si les Américains restent fidèles à Monte-Carlo, ils partagent très largement cet amour avec le reste du monde. En quinze ans à peine, la Principauté a conquis une nouvelle clientèle venue du Nord et de l’Est de l’Europe, voire d’Asie. Il faut dire qu’elle a su se diversifier sans rien perdre de son aura. Avec ses palaces magnifiquement rénovés, ses événements prestigieux et ses boutiques de luxe, Monaco continue d’attirer les plus grandes fortunes de la planète. Mais les sujets de SAS le Prince Albert II ont su
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séduire parallèlement une belle clientèle d’affaires. Les raisons de ce succès ? D’une part, le développement du parc hôtelier avec, notamment, l’ouverture d’établissements de qualité classés trois et quatre étoiles. D’autre part, la construction d’un palais des congrès magnifique : le Grimaldi Forum. «Moderne, élégant, prestigieux tout en restant à taille humaine, il est le parfait reflet du monde qui l’entoure !, souligne Lenny Spangberg. Avec lui, Monaco est vraiment entré sur le marché du tourisme d’affaires. Pour LSO, c’est une chance.! Nous pouvons aujourd’hui proposer à notre clientèle deux destinations exceptionnelles et parfaitement complémentaires Cannes et Monaco.»
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Since its creation, LSO has maintained a privileged relationship with the Principality. To such an ex-
tent that in 1990, Lenny Spangberg inaugurated an office in Monaco. “At first, it worked almost entirely for American clients. You can’t imagine the impact Monaco has on the other side of the Atlantic. The romance of Princess Grace with Prince Rainier has always been a fairytale dream for her compatriots. You should have seen their emotion when she honored one of our events. But it’s easy to understand : she was an absolutely delightful woman, of dazzling beauty.” Today, if Americans remain loyal to Monte-Carlo, they largely share their favours with the rest of the world. In only fifteen years, the Principality has conquered a new clientele from Northern and Eastern Europe, but also from Asia. And it has managed to diversify without losing any of its aura. With its beautifully renovated luxury hotels, prestigious events and de-luxe boutiques, Monaco continues to draw the world’s greatest fortunes. But in parallel, the subjects of HSH Prince Albert II have also succeeded in attracting a substantial business clientele. The reasons behind this success ? On the one hand, development of hotel facilities with, in particular, the opening of top-quality establishments with 3 or 4 stars. On the other hand, the construction of a magnificent convention centre : the Grimaldi Forum. “Modern, elegant, prestigious, while remaining on a human scale, it is a perfect reflection of the world that surrounds it !” observes Leny Spangberg. “With the Grimaldi Forum, Monaco made a convincing entrance into the world of business tourism. For LSO, it was a real opportunity ! Today, we can offer our clients two outstanding and perfectly complementary destinations, Cannes and Monaco.”
Place du Casino - MonacoŠ Mattei
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Casino de Monaco
Mr Enrico, Chairman de Pepsi Cola et Alain Ducasse - Hôtel de Paris 1996
SAS Le Prince Albert II de Monaco et Lenny Spangberg - Villa Lagerfeld à Monaco 1995
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Port de Monaco
Festival International du cirque de Monte Carlo Gruss et sa Cavalierie Š JC Vinaj/Miti Info Image
Grand Prix F1 de Moncaco - 1998 Š JC Vinaj/Miti Info Image
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Un soir de 1991. Le téléphone de Lenny Spangberg sonne. Au bout du fil, le directeur général d’un palace cannois. « Lenny, j’ai en face de moi les responsables de Mercédès. Ils viennent de présenter un 4x4 à la presse dans le Roussillon et ils cherchent un nouveau site pour le lancement de la Classe S. Peux-tu les rencontrer dès demain matin pour les convaincre de s’installer à Cannes ? » « Demain, non. J’arrive tout de suite ! » Quelques minutes plus tard, le patron de LSO débarque sur la Croisette. A minuit passé, l’affaire est dans le sac. « L’opération s’est faite quatre mois plus tard. Chaque jour, nous recevions 60 journalistes à
Cannes. Ils partaient par la suite essayer la Classe S sur l’autoroute et dans le moyen-pays varois. Ils remontaient ainsi jusqu’à l’Hostellerie des Gorges de Pennafort où nous les attendions pour le déjeuner. » Sauf qu’à l’époque, la dite Hostellerie n’était pas encore le bel établissement étoilé que l’on connaît aujourd’hui. « Le propriétaire était alors en pleine rénovation et, quand nous avons signé notre contrat, une bonne part du bâtiment était encore en ruine. Bien que les travaux fussent rondement menés, au Jour J, les cuisines n’étaient absolument pas prêtes. Helen Traiteur, à qui nous avions confié le soin de régaler nos hôtes, a débarqué avec ses propres fourneaux. » Les convives n’y ont vu que du feu et cette première opération pour l’étoile à trois branches fut un vrai succès. A tel point que Mercédès restera fidèle à LSO treize années durant, lançant en sa compagnie plusieurs de ses modèles. « En avril 2002, par exemple, nous avons organisé dans la région lyonnaise la présentation à la presse de la CLK, raconte Sandrine Garnier, Vice-Présidente de LSO. En trois semaines, nous avons
Lancement Mercedes - Grimaldi Forum Monaco
accueilli plus de 700 journalistes. Nous les logions au cœur de Lyon, à la Cour des Loges. En pleine zone piétonne ! Heureusement, la mairie avait autorisé le passage quotidien d’une quarantaine de véhicules. Tous les soirs, nous emmenions les journalistes et l’encadrement de Mercédès dîner à l’Abbaye de Coullonges, le site de réception de Paul Bocuse. Nous occupions le Grand Limonaire, une grande et belle salle à manger où trône un orgue mécanique limonaire de 1900, une splendeur qui équivaut à un orchestre de 110 musiciens. Chaque soir, le chef venait saluer ses hôtes et mettre en marche son merveilleux jouet ! » Mercédès n’est pas le seul constructeur à avoir fait appel aux services de LSO. Que ce soit pour une opération incentive ou un lancement de modèle, l’agence azuréenne a collaboré avec une grande partie du landernau automobile. Même les fabricants de deux roues ont garni son carnet de commandes. Comme Honda, par exemple, qui, en novembre 2007, lui a confié le baptême de sa nouvelle Transalp. « Vingt ans plus tôt, le Japonais était déjà venu sur la Côte d’Azur pour présenter à la presse européenne la toute première Transalp, confie Lenny Spangberg. Comme ça lui avait bien réussi, il a souhaité revenir sur les bords de la Méditerranée. Le problème, c’est que l’opération s’est décidée seulement quinze jours avant le coup d’envoi. Il a fallu faire vite et bien.» Le résultat ? Tous au camping ! La fine fleur de la presse moto européenne a fini sous la tente, à l’orée de l’hiver. «L’idée, explique Marion Chenesseau, directrice de LSO Sports & Team Building, c’était de revenir aux sources-même de la moto, de travailler sur les thèmes de l’évasion et de l’aventure. Nous avons donc imaginé un itinéraire à travers les Alpes, au départ de Monaco où les motards passaient une première nuit dans une chambre douillette du Columbus. Ils roulaient jusqu’à Cuneo, passaient par le Mercantour, empruntaient le Col de la Bonette, le plus haut col routier d’Europe, puis nous rejoignaient à Saint-Etienne de Tinée, un petit village de l’arrière-pays niçois. Là, nous avions annexé le camping municipal pour installer un grand bivouac. Un campement quatre étoiles avec salon lounge, press center, système Wi-Fi… Reste que chaque soir, une cinquantaine de journalistes dormaient sous la tente. Or, le thermomètre descendait au plus fort de la nuit jusqu’à –6°. D’ailleurs, nous avions acheté des bouillottes que nous distribuions le
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soir, à l’heure du coucher. Malgré tout, tout le monde a adoré l’esprit de cet événement. Mais, au terme du douzième et dernier jour, nous étions bien contents que cela se termine. Il faut dire que la météo s’est soudainement gâtée : le dernier groupe, des italiens, a passé le col de la Bonette derrière un chasse-neige. Le lendemain, la voie était interdite à toute circulation !» Si les motards ont parfois eu froid, l’équipe de LSO, elle, a eu chaud ! »
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A night in 1991. Lenny Spangberg’s phone rings. It’s the General Manager of a palatial hotel in
Cannes. “Lenny, I’m here with executives from Mercédès. They’ve just presented a 4WD to the press in the Roussillon and they’re looking for another location to launch the S Class. Could you meet them tomorrow morning and convince them to do it in Cannes ?” “Tomorrow, no. I’m on my way !” A few minutes later, the boss of LSO was on the Croisette. Just after midnight, the deal was done. “The operation took place four months later. Each day, we welcomed 60 journalists to Cannes. They then set off to test-drive the S Class on the motorway and in the hill-country in the Var. They drove up to the Hostellerie des Gorges de Pennafort, where we were waiting for them for lunch.” Except that, in those days, the said Hostellerie had not yet become the fine, star-rated establishment we know today. “The owner was right in the
Lancement Mercedes - Grimaldi Forum Monaco
middle of renovation work and, when we signed the contract, a good part of the building was still in ruins. Even though the work was being carried out at a cracking pace, on D-Day the kitchens were far from ready. Helen Traiteur, to whom we entrusted the task of spoiling our guests, turned up with their own ovens.” The guests took it for the real thing and this first operation for the 3-spoke star was a great success. So much so that Mercédès was to remain a loyal client of LSO for 13 years, launching several of its new models in its company. “In April 2002, for example, we organized the press preview of the CLK in the region around Lyon,” says LSO Vice-President Sandrine Garnier. “We welcomed over 700 journalists in the space of three weeks. They stayed at the heart of Lyon, at the Cour des Loges. Right in the middle of the pedestrian area ! Fortunately, the Town-hall had authorized the daily passage of about forty cars. Each night, we took the journalists and Mercédès staff to dinner at Paul Bocuse’s reception venue, the Abbaye de Coullonges. We took over the Grand Limonaire, a beautiful, large dining-room in which is enthroned a mechanical Limonaire organ built in 1900, a real splendour, equivalent to an orchestra with 110 musicians. Every night, the chef came out to greet his guests and wind up his wonderful toy !” Mercédès is not the only car manufacturer to have called on LSO’s services. Whether for incentives or launches of new models, the agency has worked for a large part of the automobile community. Even bike manufacturers have helped fill its order-book. Honda, for instance, which, in November 2007, entrusted LSO with the reveal of its new Transalp. “Twenty years earlier, the Japanese firm had already come to the Côte d’Azur to present the very first Transalp to the European press,” confides Lenny Spangberg. “As it had worked out well for the company, it wanted to return to our Mediterranean shores. The problem was that this operation was decided only fifteen days before it was due to happen. We had to act fast and efficiently.” The result ? Camping for all ! The cream of Europe’s biking press ended up under tents, on the eve of winter. “The idea,” explains Marion Chenesseau, directress of LSO Sports & Team Building, “was to return to the very source of the motorbike and work on themes of adventure and “into the wild”. We thus designed an itinerary across the Alps, starting from Monaco, where the bikers spent the first night in a cosy bedroom at the Columbus Hotel. They rode as far as Cuneo, through the Mercantour Park, then confronted the Col de la Bonette, the highest mountain-pass road in Europe, finally joining us at Saint-Etienne de Tinée, a small village in the hill-country behind Nice. There, we had annexed the municipal camp-site and set up a huge bivouac. A 4-star camp with lounge, press centre, Wifi system… So every night, about 50 journalists slept in tents. The thermometre dropped to its lowest night-time level of up to –6°c. We had, in fact, bought hotwater bottles that we handed out at bedtime. In spite of everything, everyone adored the spirit behind this event. But by the time we got to the twelfth and last day, we were pretty glad to see the end of it. I should add that the weather had suddenly taken a turn for the worst : the last group, the italians, rode through the Col de la Bonette behind a snow-plough. The next day, the road was closed to traffic !” If the bikers were occasionally pretty cold, the LSO team were all a bit hot under the collar !
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On le sait : un créateur glisse toujours une part de lui-même dans ses œuvres. Lenny Spangberg ne fait pas autrement quand il met en musique les événements qu’il produit. Bien sûr, selon les circonstances, il ne s’interdit pas la samba, la pop, la disco et le jazz (voir J comme Jazz). Mais son truc à lui, sa marotte de toujours, c’est la grande musique. La symphonique ou le Bel Canto. «C’est de famille, confie-t-il. Mon grand-père était amoureux de l’opéra. Quant à mes parents, ils adoraient la musique classique. Elle a ainsi bercé mon enfance.»
Un demi-siècle a passé et le fondateur de LSO est toujours fidèle à cet amour de jeunesse. Dès qu’il le peut, il nourrit la bande originale d’un gala d’un aria ou un concerto. Pour vivre sa passion pleinement, il s’est même risqué à monter ses propres soirées. «Ce n’est pas la vocation de l’entreprise, concède-t-il, mais nous avons produit trois spectacles payants, dans le Grand Auditorium du Palais des Festivals. Il y eut deux ballets et, surtout, Porgy and Bess, le bel opéra de George Gershwin. Par chance, le public fut à chaque fois au
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rendez-vous. Pour autant, je n’ai pas poussé l’expérience plus loin. C’est à chaque fois un grand pari et j’ai trouvé cela terriblement angoissant.» On ne se refait pas : dès que LSO a atteint une taille respectable, un poids économique lui permettant d’envisager le mécénat, c’est naturellement vers l’univers musical que son mentor a dirigé ses dons. C’est ainsi qu’aux côtés de Thalès-Alénia Space, Eurocopter, Leclerc et une vingtaine d’autres sociétés de la région, LSO est devenu l’un des piliers de l’association Andantino. L’objectif de ce club d’entreprises : soutenir l’Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur, l’une des meilleures formations de France, dirigée par Philippe Bender. Cela passe par des contributions financières pour les tournées et les enregistrements de disque, des opérations de communication ou encore la promotion de la musique classique auprès des salariés des entreprises membres avec, notamment, l’organisation régulière de concerts gratuits. Une action particulièrement efficace pour laquelle Lenny Spangberg, en mélomane averti, s’investit énormément. «J’espère même lui consacrer plus de temps à l’avenir.»
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t It’s a well-known fact : a creator always puts some part of himself into his work. Lenny Spangberg does exactly that when he adds music to his productions. Of course, depending on the circumstances, he doesn’t reject the samba, pop, disco or jazz (see J for Jazz). But his personal preference, what he has always been crazy about, is classical music. “Bel Canto” or symphonic. “It’s a family thing,” he admits. “My grandfather was in love with opera. As for my parents, they loved classical music. It was a harmonious part of my childhood !” Half-a-century has gone by and the founder of LSO is still true to this passion of his youth. Whenever he can, he embellishes the original sound-track of a gala with an aria or concerto. To live his passion to the full, he even took the risk of organizing his own evenings. “It isn’t the agency’s prime vocation,” he admits, “but we produced three paying shows in the Grand Auditorium at the Palais des Festivals. There were two ballets and, above all, George Gershwin’s great opera, “Porgy and Bess”. Luckily, the public always turned up. Still, I haven’t pushed the experience any futher. Each time, it’s a big gamble and I found it extremely stressful”. People don’t change : as soon as LSO reached a respectable size, an economic weight, enabling it to think about sponsorship, it was naturally towards the world of music that its mentor guided its donations. This it is how, alongside Thalès, Alénia-Space, Eurocopter, Leclerc and about twenty local corporations, LSO has become one of the pillars of the Adantino association. The purpose of this corporate club is to support the Regional Orchestra of Cannes Provence Alpes Côte d’Azur, one of the best formations in France, led by Philippe Bender. Contributions can be financial for its tours, recordings and communication operations, or even promotion of classical music among the member companies’ employees with, in particular, the regular organization of free concerts. A particularly effective action for which Lenny Spangberg, as a true music lover, invests a lot of time and energy. “I hope to devote even more time to it in the future.”
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Le GSM à Barcelone, le Midem, le Festival du Film de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le Grand Hôtel du Cap Ferrat, le Majestic à Cannes : autant de manifestations ou de lieux prestigieux auxquels est étroitement lié MC Limousine. Société de location de voitures avec chauffeur, MC Limousine est devenu l’un des grands acteurs azuréen de ce marché grâce à un savoir-faire incontestable. Son parc de véhicules haut de gamme : Chrysler Grand Voyager, Peugeot 607 «executives», Mercedes Class E et S, … et des chauffeurs au minimum bilingues, assurent un niveau élevé de prestations. Un central de réservation fonctionne 24h/24 pour tous séjours d’affaires ou touristiques sur la Côte d’Azur, en Provence, en Italie, à Paris ou même à Londres.
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Situé dans un cadre idyllique, avec la Méditerranée en toile de fond, le Méridien Beach Plaza est un hôtel de grand standing qui mêle luxe, calme et élégance. Il alterne avec une égale réussite le confort, l'effort et le réconfort. Il offre 403 chambres parfaitement équipées, au décor contemporain, inspiré par le Sud. Il dispose d’une plage privée, d’un espace de remise en forme avec piscine couverte et deux piscines extérieures. Le Sea Club, son centre de conférence ultra-moderne, profite de 3.000 m2 de salons luxueux. Directement relié à l’hôtel, il abrite notamment deux salles plénières et 12 salles de réunions entièrement personnalisées. Ces espaces éclairés naturellement, grâce à de vastes baies vitrées, accueillent jusqu’à 520 personnes. Pour des réceptions entre ciel et mer, célébrez un instant magique autour des élégantes piscines du Méridien Beach Plaza avec notre concept «Events By the Pool». In an idyllic setting with the Mediterranean as a backcloth, the Meridien Beach Plaza is a very highclass hotel combining luxury, serenity and elegance. With an equal amount of success, it alternates comfort, effort and rewards. Its 403 perfectly equipped rooms offer contemporary decor inspired by the South. It offers a private beach, a fitness center with an indoor pool and two outdoor pools. The Sea Club with its ultra-modern conference center benefits from 3,000 m2 of luxurious premises. Directly linked to the hotel, it houses, for example, two full board rooms and 12 meeting-rooms which can be entirely personalized. Enjoying natural daylight thanks to huge picture windows, these amenities host up to 520 guests. For receptions between sky and sea, treat yourself to magic moments by the side of the elegant pools at the Méridien Beach Plaza with our “Events By the Pool” concept.
LE MERIDIEN BEACH PLAZA 22 AVENUE PRINCESSE GRACE, 98 000 MONACO N43° 44’ E 7° 26” Tel: +377 9315 7833 Fax: +377 9315 7946 Email : reservations.montecarlo@lemeridien.com Web : www.lemeridien.com/montecarlo
Direction du Tourisme et des Congrès de
Monaco
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PA RT N E R s
Alors, bénéficiez sans hésiter de l’expertise et de l’accompagnement dU Monaco Convention Bureau. Monaco is the ideal setting for a professional event of real quality. If you’re working on a project, don’t hesitate to take advantage of the assistance and expertise of the Monaco
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Convention Bureau.
Intégré à la Direction du Tourisme et des Congrès, le Monaco Convention Bureau assure la promotion de la Principauté sur le marché mondial du tourisme d’affaires. A travers ses différentes implantations à l’étranger et un réseau international, ce service imaginé par le Gouvernement monégasque défend auprès des professionnels l’ensemble des structures et entités touristiques de la Principauté, en matière d’organisation de manifestations «corporate» : réunions, incentives, séminaires, congrès, conventions, salons… Il assure ainsi à chaque
Direction du Tourisme et des Congrès 2a, boulevard des Moulins 98000 Monaco Tel : +377 92 16 61 16 Fax : +377 92 16 60 00 Web : www.visitmonaco.com Responsable marketing : Florence Bouvier
prospect une étude gratuite de la faisabilité de son projet, la recherche des disponibilités tant en matière de réunion que d’hébergement, l’élaboration de la première approche budgétaire… Dans un second temps, il accompagne régulièrement le client pour favoriser la concrétisation de son opération, pour en optimiser l’organisation, pour agrémenter l’accueil et le séjour de ses participants. Une action qui porte ses fruits : l’activité en matière de tourisme d’affaires représente aujourd’hui plus de 30% du volume total des nuitées annuelles générées en Principauté.
PA RT N E R s LSO
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An integral part of the “Direction du Tourisme et des
for his project, finding availabilities for both meetings and
Congrès”, the Monaco Convention Bureau is entrusted
accommodation, and working on an initial approach to the
with promoting the Principality on the world market for
budget… In the second phase, it maintains regular contact
business travel. Through its varous branches abroad and
with the client to ensure that the project comes to life, to
an international network, this service initiated by Monaco’s
optimise its organisation, ensure a suitable reception and a
Government presents professionals with the Principality’s
comfortable stay for the participants. A process that brings
entire array of tourist bodies and structures relating to
results : business tourism activities now account for over
the organisation of corporate events : business meetings,
30% of the total number of hotel-nights per year generated
incentives, seminars, congresses, conventions, trade-fairs…
in the Principality.
It thus provides each prospect with a free feasibility study
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B Tour Eiffel © Paris Tourist Office - Stéphane Querbes
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Olympics Parade Paris Provence
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Olympiades Parade Paris Provence
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O lym pi ade Olympic s
O O ly mp ia d e O ly mp ic s
Pour une agence événementielle, participer, ne fut-ce que modestement, aux Jeux Olympiques, le plus grand rendez-vous sportif et médiatique de la planète, c’est forcément une grande fierté. Alors, l’ambiance était plutôt joyeuse ce jour de 1990 quand Coca Cola, l’un des sponsors majeurs de l’Olympisme, a annoncé à LSO qu’elle lui confiait la logistique de ses relations publiques pour les Jeux d’hiver 92, à Albertville. A charge à la société azuréenne d’accueillir, de loger et de guider les milliers d’invités du roi des sodas. La quinzaine savoyarde débute fort avec, d’entrée, le 8 février, la cérémonie d’ouverture. 30.000 personnes, dont le Président François
Mitterrand, assistent ce soir-là à la chorégraphie rebondissante de Philippe Decouflé. Dans la foule, une centaine d’hôtes de Coca Cola. «Nous n’avions qu’une crainte, raconte Lenny Spangberg : les perdre à la sortie du spectacle. Alors, j’avais équipé chacun de nos assistants d’une torche et d’un gros cône rouge pour qu’ils balisent le chemin jusqu’à nos véhicules. Ça a très bien fonctionné. A tel point que, le
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lendemain, la presse locale titrait sur “l’allée royale rouge de Coca”.» La suite fut tout aussi réussie, l’équipe de LSO se surpassant pour gérer les allées et venues des clients et managers de Coca Cola : 100 à 150 personnes se relayant tous les deux à trois jours. «Ce fut un sacré travail, se souvient Véronique Audinette, l’une des membres du team LSO. C’est simple, j’ai quitté la Savoie sans jamais voir une seule des épreuves olympiques. Et je crois que je n’étais pas la seule dans ce cas.» Finalement, Lenny Spangberg et les siens n’auront commis qu’une seule fausse note. «On m’avertit de l’arrivée pour le lendemain, à sept heures tapantes, du Président de Coca Cola France, raconte Michel Thomas, responsable des transports pour cette opération Alberville. Je dépêche donc une voiture et son chauffeur à l’aéroport de Lyon, pour le réceptionner à sa sortie d’avion. Personne ! Je m’informe pour savoir si, par hasard, il n’aurait pas atterri à Genève, comme beaucoup de nos clients. Rien de ce côtélà, non plus. Je conclus alors à un empêchement de dernière minute et la journée file sans que j’y repense. Mais, en pleine soirée, le téléphone sonne. On me dit alors que le fameux président nous attend depuis un bon moment à l’aéroport de Lyon. Il était en effet arrivé comme prévu : à sept heures… du soir !» Ce contretemps n’entachera pas la prestation rendue par LSO. Si bien qu’au terme de ces Olympiades made in France, Coca Cola va renouveler sa confiance à l’agence azuréenne. «La même année, nous étions présents sur les Jeux de Barcelone, confie Lenny Spangberg. Puis, il y a eu Lillehammer en 1994 et Nagano quatre ans plus tard. Mais le plus surprenant, c’est que pour les jeux d’été de 1996, Coca Cola nous a fait venir à Atlanta, au cœur même de son royaume. Nous avons dépêché là-bas six superviseurs pour gérer notamment le transport des invités. Ce ne fut pas une mince affaire. Nous avons dû faire venir des bus de tous les USA et, pendant plusieurs jours avant l’ouverture des Jeux, nous avons mené des formations “itinéraires” pour que les chauffeurs venus de New-York, Miami et autres, ne se perdent pas, au Jour J, dans la capitale de la Géorgie.»
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For a corporate events agency, participating, even modestly, in the Olympic Games, the world’s
greatest and most widely-covered sports event, is naturally a source of enormous pride. So the mood was pretty joyful on that day in 1990 when Coca Cola, one of the Olympics’ major sponsors, announced to LSO that it was entrusting it with its public relations logistics for the Winter Games of 1992, in Albertville. The Riviera-based agency was to welcome, accommodate and act as guide for thousands of guests invited by the king of soft-drinks.
Lso aux Jeux Olympiques 1992 - 1994 - 1996
O lym pi ade Olympic s
The fortnight in Savoy started off with a bang, on February 8th, with the inaugural ceremony. 30,000 people, including President François Mitterrand, watched the swinging choreography of Philippe Decouflé. In the crowd, about a hundred Coca Cola guests. “There was one thing we were scared of,” confides Lenny Spangberg, “losing them at the end of the show. I had therefore equipped each of our assistants with a torch and a big red cone so that they could mark out the path to our vehicles. It worked out very well. So much so that, the next day, the local press made headlines of “Coca’s royal red alleyway”.” What followed was just as successful, with the LSO team outdoing itself to orchestrate the comings and goings of Coca Cola’s clients and managers : 100 to 150 people relayed each other every two or three days. “It was an enormous amount of work,” remembers Véronique Audinette, one of the members of the LSO team. “Just think, I left Savoy without ever having seen a single event in the Winter Olympics. And I’m sure I wasn’t the only one !” Finally, Lenny Spangberg and his people only made one mistake. “I was informed of the arrival, the following day at 7 a.m. precisely, of the President of Coca Cola France,” says Michel Thomas, responsible for transportation during the Albertville operation. “I therefore sent off a car and its chauffeur to the Lyon Airport, to pick him up when he got off the plane. No-one there ! I tried to find out if, by chance, he had landed in Geneva, like many other of our clients. No-one there either. So I concluded that he had been prevented from leaving at the last minute, and the day passed without my thinking any more about it. But in the middle of the evening, the phone rang. I was told that the illustrious President had been waiting for us for quite a while at the airport in Lyon. He had in fact arrived as planned : at seven o’clock… in
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the evening !” This misunderstanding didn’t cast any shadow on the services rendered by LSO. To the extent that at the close of these Olympiads “made in France”, Coca Cola entrusted another operation to the Riviera agency. “The same year, we attended the Games in Barcelona,” says Lenny Spangberg. “Then there was Lillehammer in 1994 and Nagano four years later. But the most surprising of all was that, for the Summer Games of 1996, Coca Cola asked us to come to Atlanta, at the very heart of its own homeland. We sent over six supervisors, mostly to handle transportation of the guests. It wasn’t a piece of cake ! We had to arrange for coaches to come from all over the USA and, for several days before the start of the Games, we laid on “itinerary” training courses so that drivers from New York, Miami and others wouldn’t get lost on D-Day in the capital of Georgia.”
pa r a d e pa r a d e
P parade parade
Pour LSO, le cirque est un thème récurrent. Parce qu’il est facile à mettre en scène et qu’il associe des ambiances musicales et visuelles fortes. Rien de mieux qu’une femme serpent, aguichante et menaçante, pour mettre un peu de piment dans une soirée trop sage ! Et puis, sur la Côte d’Azur, les saltimbanques sont un peu chez eux. N’est-ce pas à Monaco, en effet, lors du fameux festival, qu’ils viennent du monde entier pour quérir contrats et renommée ? Aussi, quand, en 1998, l’Américain Gartner, spécialiste du consulting et de la recherche dans la haute technologie, a souhaité clore son congrès mondial par un événement mémorable, l’agence azuréenne a pensé tout naturellement à Monsieur Loyal et ses acolytes. Restait à résoudre un problème de taille : le public. Pas moins de 4.000 personnes devaient participer à la manifestation. Or, le Palais des Festivals n’est pas franchement taillé pour un
remake du plus grand chapiteau du monde. Une seule solution : une grande parade, cette tradition un peu oubliée des cirques d’antan qui, pour attirer les spectateurs, défilaient au complet dans les rues de la ville. L’affaire n’était pas sans risque. L’opération devant se dérouler en novembre, elle n’était pas l’abri d’un mauvais coup de la météo. Et puis, il n’y avait qu’une seule rue pour accueillir un tel spectacle : la Croisette. Et la municipalité n’est pas facile à convaincre quand il s’agit de boucler totalement son célèbre boulevard. LSO avait déjà obtenu son autorisation par le passé pour l’ouverture du Noga Hilton (Lire I comme Inauguration). Elle tenta sa chance une seconde fois. Banco ! Au jour dit, le tronçon entre le Noga (NDLR : l’hôtel a été rebaptisé entre temps Palais Stéphanie) et le Martinez était entièrement privatisé. Les quatre mille invités purent ainsi prendre place de part et d’autre de la route pour admirer la grande parade. Pendant plus d’une heure, sous un ciel parfaitement dégagé, les clowns, les acrobates, les jongleurs et une ménagerie impressionnante, mêlant singes, serpents, ours et félins, défilèrent sur la Croisette, au rythme d’une fanfare tonitruante.
t For LSO, the circus is a recurrent theme. Because it is easy to set up and combines an exciting musical ambiance with a thrilling feast for the eyes. What better than a snake woman, provocative and threatening, to add spice to a well-behaved evening ! And, of course, on the Côte d’Azur, showmen rather feel as if they’re back at home. For isn’t it in Monaco, during the famous festival, that they come from all over the world in search of fame and contracts ? So when, in 1998, Gartner, the American specialist in high-tech research and consulting, wanted to end its world congress with a memorable event, the Côte d’Azur agency naturally thought of Monsieur Loyal and his accomplices. But one thorny problem had to be solved : the public. No less than 4,000 people were to attend the event. Yet the Palais des Festivals isn’t really cut out for a remake of the Biggest Circus in the World. There was only one solution : a grand parade, an old and somewhat forgotten circus tradition which, to attract audiences, marched through the city’s streets. It was a rather risky proposition. The operation was to be held in November, so good weather couldn’t be guaranteed. And then, there was only one street which could stage such a show : the Croisette. And the municipality isn’t that easy to convince when it comes to totally closing off its famous boulevard. LSO had obtained its authorisation once before, for the opening of the Noga Hilton (see I for Inauguration). It tried its luck once again. Banco ! On the day, the section between the Noga (N.B. the hotel has since been rebaptised Palais Stéphanie) and the Martinez was entirely privatized. The four thousand guests could therefore take their places on either side on the street to watch the grand parade. For more than an hour, under a perfectly blue sky, clowns, acrobats, jugglers and an impressive menagerie with monkeys, snakes, bears and big cats, marched down the Croisette, to the booming fanfares of a brass band.
Notre Dame Š Serge Ramelli
pa r i s pa r i s
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Pour un spécialiste de l’événementiel, Paris, première destination de tourisme d’affaires en France, est forcément un passage obligé. LSO s’y est donc installée en 1997, une année charnière puisqu’elle aura vu également la naissance des agences lyonnaise et provençale. Mais à la différence de ces deux dernières, le bureau parisien a développé une stratégie très différente de celle de la maison mère. «L’idée, explique Sandrine Garnier, vice-présidente de LSO, Paris ce n’était pas tant de faire du réceptif comme sur la Côte d’Azur, paris mais de l’Out Going : nous souhaitions organiser les séjours des entreprises parisiennes dans le reste de la France, voire à l’étranger. Nous gérons les réservations aériennes, les hôtels, les soirées, aussi bien que des conférences. Nous avons enregistré rapidement nos premiers contrats et, depuis, ce marché assure une part essentielle de notre activité.» Pour autant, on ne se refait pas ! LSO est très vite revenue à ses premiers amours : l’événementiel. L’agence a multiplié les opérations de prestige. Il faut dire que la Capitale et sa proche région font un terrain de jeu particulièrement attrayant. «A Vaux-le-Vicomte comme à Versailles, nous avons monté des soirées baroques, avec des costumes d’époque, des menuets, des jeux anciens et des comédiennes qui passaient dans les rangs distribuer des mots doux sur des papiers parfumés. Nous avons baladé nos clients dans les ruelles de Montmartre. Ils ont dîné sur des bateaux-mouches pour découvrir Paris by Night. Nous avons même privatisé le légendaire Orient Express pour quelques privilégiés.» Aujourd’hui, profitant pleinement de l’effet TGV, l’agence parisienne revoit ses frontières, s’associant à ses homologues de Lyon et de Marseille pour imaginer de grandes opérations qui conjuguent un dîner sur la Seine et une croisière sur le Rhône, entre la cité des Gones et celles des Papes.
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For a specialist in corporate event organization, Paris, the N°1 business tourism destination in
France, is a necessary port-of-call. LSO therefore set up an office there in 1997, an important year as it also witnessed the launching of the agencies in Lyon and Provence. But unlike these last two, the Paris office was to develop a strategy very different to the one adopted by the parent company. “The idea,” explains Sandrine Garnier, Vice-President of LSO, “wasn’t to handle in-coming travellers as we did on the Côte d’Azur, but to handle “Out-going” : we wanted to organize trips for Parisian companies in the rest of France, or even abroad. We thus take care of flight reservations, hotels, evening events, as well as conferences. We quickly signed our first contracts and since then, this market has assured an essential part of our activity”. Still, it’s really hard to change one’s skin ! LSO rapidly resumed its first vocation : event organization. The agency handled one prestigious operation after another. It’s true that the capital and its neighbouring region provide a particularly attractive playground. “In Vaux-le-Vicomte as in Versailles, we produced baroque evenings with period costumes, minuets, old-fashioned games and actors who slipped through the audience handing out love-letters on perfumed paper. We took our clients through the narrow streets of Montmartre. They had dinner on the river-boats to discover Paris by Night. We even privatized the legendary Orient Express for a few privileged guests.” Today, taking full advantage of the TGV high-speed train, the Paris agency is reviewing its frontiers, joining up with its colleagues in Marseille and Lyon to imagine large-scale operations which combine dinner on the Seine with a cruise on the Rhone, between the City of the Gones (Lyon) and the City of the Popes (Avignon).
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p r ovence
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Les professionnels provençaux du tourisme devraient se cotiser pour élever une statue à la gloire de Peter Mayle. Car, avec son best-seller “Une année en Provence” et la série télévisée qui en est inspirée, l’écrivain britannique a certainement fait plus pour la promotion du Midi en terres anglo-saxonnes que nulle campagne de publicité ne le fera jamais. On ne compte plus les séjours nés de cette lecture ! Même LSO en a profité. La société azuréenne a ouvert une agence à Aix-en-Provence en 1995. « Nous nous étions donné un an au minimum pour réussir notre lancement, raconte Michel Thomas qui en fut le directeur jusqu’en 1997. Or, les Américains sont venus tout de suite. Et le plus souvent, nos clients faisaient référence à Peter Mayle. On a ainsi gagné grâce à lui un temps précieux.» Coca Cola fut la première société à suivre LSO en Provence avec une réunion de haut niveau organisée sur Avignon. «Par la suite,
nous avons également vendu Saint-Tropez, le Luberon, les Alpilles. Nous jouions beaucoup sur l’authenticité, le charme, la convivialité. C’est vrai : parfois, nous forcions un peu sur le folklore. Nous organisions par exemple des concours de pétanque sur la place d’un village. Nous enrôlions le maire et quelques-uns de ses administrés parmi les plus pittoresques pour qu’ils se mêlent à nos clients. Nous mettions aussi le bar
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de la place dans le coup et tout cela se terminait autour d’un pastis. C’était toujours de bons moments, de belles rencontres.» Depuis ces débuts pour le moins hauts en couleur, le tourisme d’affaires provençal s’est largement structuré. «Nous profitons toujours de l’image pittoresque de la Provence, remarque Sandrine Garnier, vice-présidente de LSO. Mais force est de constater que l’offre a beaucoup évoluée. Elle s’est professionnalisée, étoffée avec la création de nombreuses infrastructures. Comme à Aix-en-Provence qui, grâce à son Palais des Congrès, accueille depuis 2001 de très nombreuses manifestations. Et puis, nous profitons pleinement de la complémentarité entre la Côte d’Azur et sa voisine. Pour les habitués de la Riviera, la Provence, c’est le changement dans la continuité : on y retrouve un même art de vivre, une météo et une lumière agréable, des paysages et des sites merveilleux et des infrastructures d’accueil de grande qualité. C’est idéal, par exemple, pour un lancement de véhicules. General Motors ne s’y est pas trompé qui, début 2008, a présenté à Marseille quatre nouveaux véhicules, issus de quatre marques différentes : Saab, Chevrolet, Corvette et Opel.» La destination a donc de l’avenir. D’autant que Marseille est en plein essor. «Elle s’est imposée comme l’une des plaques tournantes de la croisière en Méditerranée, constate Sandrine Garnier. Un marché sur lequel nous sommes déjà actifs puisque nous gérons les escales, les transports et les excursions de certains croisiéristes. » Au delà de cette activité, LSO parie plus largement sur le développement du tourisme d’affaires dans la capitale provençale. «Marseille est en devenir, assure Lenny Spangberg. Son parc hôtelier haut de gamme est en pleine croissance. La ville est plus sûre et plus attrayante que jamais. Ce formidable potentiel nous a d’ailleurs conduit, en février 2008, a nous repositionner sur le marché provençal en transférant nos bureaux d’Aix vers la rue Paradis, au cœur de la cité phocéenne.»
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Stake holders of Provence’s tourism industry should all contribute to erect a statue in honour of Peter
Mayle. Because, with his best-seller “A Year in Provence” and the television series it inspired, the British writer surely did more to promote the South of France in English-speaking countries than any advertising campaign will ever do. Countless numbers of trips were made by readers of the book ! Even LSO benefitted from it. The Riviera-based company had opened an agency in Aix-en-Provence in 1995. “We gave ourselves at
Palais des papes,Avignon © arenysam Port à Marseille © CA RO
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least a year to make a success of the new branch,” remembers Michel Thomas, its director until 1997. “But the Americans came along immediately. And more often than not, our clients mentioned Peter Mayle. Thanks to him, we saved a lot of precious time.” Coca Cola was the first company to follow LSO to Provence with a high-level meeting organized in Avignon. “After that, we also sold Saint-Tropez, the Luberon, the Alpilles. We mostly played on their authenticity, charm, friendliness. It’s true : we sometimes overplayed the folklore aspect a little bit. For example, we organized “pétanque” tournaments on the village square. We enlisted the Mayor and some of his most picturesque citizens to mingle with our clients. We also got the bar on the square in on the game, and it all finished with a round of “pastis”. They were all enjoyable experiences, wonderful get-togethers.” Since these beginnings, colourful to say the least, business tourism in Provence has been endowed with a more formal structure. “We still take advantage of the picturesque image of Provence,” remarks Sandrine Garnier, Vice-President of LSO. “But the truth is, its scope has evolved considerably. It became more professional, grew bigger with the creation of many different infrastructures. Just like Aix-en-Provence which, thanks to its Convention Centre, started to host numerous events as of 2001. And then, we also take full advantage of the complementarity between the Côte d’Azur and its neighbour. For clients used to the Riviera, Provence is a change, but with continuity : they find a similar life-style, pleasant weather and light,
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marvellous scenery and sites, and high-quality reception facilities. It is perfect, for example, for the launching of a new car. General Motors wasn’t mistaken when, at the beginning of 2008, it presented four new vehicles in Marseille, bearing four different brands : Saab, Chevrolet, Corvette and Opel.” The destination therefore has a future. Even more so since Marseille is really booming. “It has asserted itself as one of the hubs of Mediterranean cruises,” says Sandrine Garnier. “A market on which we are already active, as we handle the stop-overs, transport and excursions of certain cruise travellers.” In addition to this activity, LSO is placing its bets more generally on the development of the capital of Provence. “Marseille is well on its way,” states Lenny Spangberg. “The number of high-class hotels is growing rapidly. The city is safer and more attractive than ever. Its fantastic potential in fact led us, in February 2008, to reposition ourselves on the Provençal market by transferring our offices from Aix to Rue Paradis, at the heart of the Phocean city.”
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Pavillon Hédiard
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Le Pavillon Hédiard est le metteur en scène des réceptions les plus prestigieuses et les plus raffinées de la Côte d’Azur depuis 1990. Reconnu pour la créativité de sa cuisine provençale ou exotique, traditionnelle ou innovante, recherché pour la qualité de son service, Pavillon Hédiard s’impose également grâce à une équipe de professionnels expérimentés, sans cesse à l’écoute, pour conseiller et accompagner tous types de projets gastronomiques. Du cocktail apéritif au cocktail dînatoire, des buffets aux dîners de galas, quel que soit l’événement, Pavillon Hédiard relève jour après jour les défis et confirme sa place de leader dans le sud de la France.
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Plein Sud Event
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«Nous sommes des architectes de l’évènement» : la formule est de Laurent Toussaint, directeur de Plein Sud Event. Cette société azuréenne propose une large gamme de produits et de services aux professionnels de l'événementiel : aménagement et décoration d'espaces d'exposition ou de réception, création de stand, location de mobilier… Elle conçoit ainsi des décors originaux, des ambiances inédites en parfaite adéquation avec l'image de son client ou la thématique de son événement. Elle les fabrique aussi : menuisiers, tapissiers, serruriers, ferronniers, sculpteurs et peintres transforment «les rêves en réalité». Plein Sud Event a ainsi fait de la qualité et de l’originalité de ses réalisations la clé de son succès. Ses références en témoignent, du Festival du Film aux soirées de gala Tax Free, en passant par de nombreux congrès et salons cannois : MIPIM, MIPCOM, MIPTV... “We are the architects of your event” : the motto adopted by Laurent Toussaint, director of Plein Sud Event. This Côte d’Azur company proposes a wide range of products and services to members of the event organisation sector : layout and decoration of exhibition or reception space, creation of stands, hire of furniture… It thus designs original decors, one-off ambiances that match the client’s image or
1ère avenue - 4850 M. BP 588 06516 Carros Cedex Tel : +33 (0)4 92 086 600 Fax : +33 (0)4 97 100 754 E-mail : info@pleinsud-event.com Web : www.pleinsud-event.com
the theme of the event to perfection. It builds them too : carpenters, fabric specialists, locksmiths, metalworkers, sculptors and painters turn “dreams into reality”. Plein Sud Event has thus made the quality and originality of its productions the keys to its success. As witnessed by its references, from the Film Festival to Tax Free gala evenings, via many congreses and trade-fairs held in Cannes : MIPIM, MIPCOM, MIPTV..
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Prodiam
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Pour un salon, une soirée de gala ou une convention, Prodiam assure le spectacle ! Cette société de production évènementielle travaille avec 7.000 artistes (comédiens, danseurs, magiciens, acrobates, chanteurs, musiciens…) à travers l’Europe pour concrétiser les synopsis de ses clients. Elle les plonge ainsi au Moyen-âge pour un tournoi de chevaliers, les entraîne dans l’ambiance sensuelle d’un cabaret, les accueille au rythme d’un big band digne de la Nouvelle Orléans, les attire sous le plus grand chapiteau du monde – ou presque ! – pour goûter à la magie du cirque. Des prestations artistiques de haut niveau, encadrées par une équipe de professionnels (metteur en scène, chorégraphe, stylistes, maquilleurs, coiffeurs, régisseurs…), qui, au fil des ans, ont imposé Prodiam parmi les grands spécialistes méditerranéens de l’art vivant. For a trade-fair, gala evening or convention, Prodiam puts on a show ! This production company specialising in entertainment for events works with 7,000 artistes (comedians, dancers, magicians, acrobats, singers, musicians…) from all over Europe to stage its clients’ synopses. It whisks them back, for example, to the Middle Ages for a jousting tournament, leads them into the sensual ambiance of a cabaret, welcomes them with the beat of a big band worthy of New Orléans, takes them into the world’s largest marquee (or almost !) to revel in the magic of the circus. Artistic entertainment of a very high level, backed up by a team of professionals (stage producer, choreographer, stylists, make-up artists, hair-dressers, sound and light technicians…) who, over the years, have raised Prodiam to the ranks of the leading Mediterranean specialists in the performing arts.
Le Sun 7 - 165 avenue de Nice 06800 Cagnes sur mer Tel : +33 (0)4 93 31 77 71 Fax : +33 (0)4 93 14 34 46 E-mail : event@prodiam.net Web : www.prodiam.net
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S PORT SPORT
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Le sport, c’est la santé. Et ce n’est pas Marion Chenesseau qui vous dira le contraire, elle qui, voilà 17 ans, est à l’origine du département “Sports et Team Building” de LSO International. Sa recette d’un événement réussi : beaucoup de plaisir et, surtout, de l’inédit. «L’objectif d’une opération de team building, c’est d’augmenter la cohésion au sein d’une équipe en proposant à ses membres des situations inhabituelles. Pour autant, nous n’avons jamais versé dans les disciplines s p o rt extrêmes, du style “saut à l’élastique” ou “paint ball”, même si elles sont S p o rt censées décupler des valeurs comme l’esprit de corps ou le dépassement de soi. Pas question non plus de reproduire l’ambiance d’un club de vacances. Nous préférons miser sur des expériences originales qui laisseront à chacun, quel que soit son engagement physique, le souvenir d’un instant rare et précieux, fait de découverte et d’aventure.» L’exercice est délicat car, plus les années passent, et plus il est difficile de surprendre. « Il y a près de 20 ans, au début du team building, tout était à faire. Une régate ou une course de karting faisait son effet. Mais tout celà s’est rapidement banalisé. Alors, il nous a fallu pousser les concepts un peu plus loin. Au lieu des tours de karting, nous avons organisé des initiations au pilotage d’hélicoptère ou de voiture de course. La sortie en mer s’est transformée en raid nautique : une chasse au trésor avec des énigmes et des lieux à découvrir. Le tournoi de pétanque sur la place de Saint-Paul, la Place de l’Etang, à Cannes, ou la Place des Lices, à Saint-Tropez, a mué en une véritable immersion dans le folklore local. Et cela grâce à nos liens privilégiés avec les clos boulistes. Rivalisant de pittoresque et de convivialité, ces “papys connexions”, comme nous les surnommons affectueusement, sont aujourd’hui parfaitement rôdés à l’accueil de notre clientèle.» Plus original encore : le dîner de gala dans une grotte ! «Nous l’avons programmé deux fois et, à chaque fois, ce fut un succès. La première fois, nous avons embarqué les convives dans un bus. Il s’est arrêté en rase campagne pour débarquer tout le monde. Des guides de spéléologie nous ont alors rejoint, entraînant le groupe dans une incroyable balade souterraine, casque et lumière frontale sur la tête. Après quelques minutes de marche dans d’étroits boyaux qui, je vous rassure, n’avaient rien de périlleux, la troupe est arrivée dans une immense grotte illuminée où des serveurs en gants blancs lui ont servi du homard !»
t Sport equals healthiness. And it’s not Marion Chenesseau who will say the contrary, she who, 17 years ago, presided over the creation of the “Sports and Team Building” department of LSO International. Her recipe for a successful event : lots of fun and, above all, originality. “The purpose of a team building operation is to improve cohesion within a team by confronting its members with unusual situations. Even so, we never adopted extreme disciplines such as bungee jumping or paint-ball, even if they are supposed to magnify values such as team spirit or surpassing oneself. Neither was it a matter of reproducing the atmosphere of a holiday club. We prefer to place our bets on original experiences which will leave each participant, whatever his or her physical implication, with the memory of a rare and precious moment, composed of discovery and adventure.” It’s a delicate exercise : the more years that pass, the harder it is to create surprises. “About 20 years ago, when team building got started, everything had to be invented. A sailing regatta or a go-kart race had lots of effect. But it all quickly became quite banal. So we had to stretch our ideas even further. Instead of gokart driving, we organized initiation in piloting a helicopter or racing car. Trips out to sea were transfomed into nautical treasure hunts, with enigmas to solve and places to find. A bowling tournament in front of the Café de la Place in Saint-Paul, on the Place de l’Etang in Cannes or the Place des Lices in Saint-Tropez has evolved to become real immersion in local folklore. And this, thanks to our privileged contacts with “pétanque” players. Competing for picturesqueness and congeniality, these “papys connexions”, as we affectionately call them, are nowadays perfectly trained to welcome our clients.” Even more original : a gala dinner in a grotto ! “We programmed two of them and they were both very successful. The first time, we got all the guests to climb on board a coach. It stopped in the middle of the countryside, and let everyone off. Speleology guides then met us, taking the group on an incredible underground walk, with helmets and frontal lamps firmly stuck on their heads. After a few minutes’ walk in narrow galleries which, I assure you, were not dangerous at all, the troupe arrived in an immense grotto, all lit up, with waiters in white gloves waiting to serve them with lobster !”
S PORT S PORT
© Edward Tardieu 2005
S tars Stars
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Il en va des soirées comme du sport : on a beau maîtriser parfaitement son sujet, il subsiste toujours ce que d’aucuns appelleraient “la glorieuse incertitude”. Quel que soit le budget qui vous est alloué, l’originalité de la thématique que vous aurez imaginée, la luxuriance des décors, la gourmandise des buffets, vous ne serez jamais certain, à 100%, du succès de votre manifestation. Il y a pourtant une martingale pour être sûr — ou presque ! — de gagner à tous les coups : produire une star. Ainsi, on ne compte plus les concerts privés organisés par LSO pour ses clients. George Benson, Shirley Bassey, Donna Summer, Ray Charles ou encore, côté français, Charles Aznavour et Gilbert Bécaud ont contribué, par leur talent, à quelques-unes des plus belles réussites de l’agence événementielle azuréenne. Certains ont laissé un excellent
souvenir de leur passage. Tel Lionel Ritchie… Invité de Tax Free, le rendez-vous annuel de l’industrie du duty-free, l’ex Commodores avait tenu à arpenter le salon, avant les répétitions. Le concert venu, entre deux chansons, il multiplia les clins d’œils aux exposants qu’il avait rencontrés durant l’après-midi. C’était fait avec autant de sincérité que d’humour. Le public était aux anges. Tina Turner ensorcela également, en son temps, les VIP de Tax Free. «Un très grand souvenir, confie Laurence
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Paoli qui fut, seize durant, l’assistante de Lenny Spangberg. Ce soir-là, du son à l’éclairage, tout fut parfait. Quant à Tina Turner, elle remua la salle comme jamais. C’était une soirée privée, mais elle se donna avec toute l’énergie qu’on lui connaît, aussi électrique que pour un concert devant des milliers de fans.» Mais le rêve américain peut parfois friser le cauchemar… Avec Stevie Wonder, par exemple… Si, comme les autres stars US, il enthousiasma ses spectateurs, sa venue sur la Riviera restera, pour les collaborateurs de LSO, synonyme de stress. L’Américain mit en effet les nerfs de ses hôtes à rude épreuve : à une heure de son entrée sur scène, il n’avait toujours pas signé son contrat, négocié pourtant durant plusieurs semaines avec son agent. Autre frayeur de dernière minute : la demande insolite des Gipsy Kings, les rois de la musique gitane. «Ils devaient conclure en beauté une soirée organisée pour Apple Europe, se souvient Véronique Audinette, assistante de direction de LSO. A quelques minutes du concert, ils nous firent appeler dans les loges pour nous demander de faire entrer une vingtaine de leurs proches dans la salle. Pire : ils exigèrent qu’ils fussent placés aux meilleures places, sans quoi ils menaçaient d’annuler leur tour de chant. Vous n’imaginez pas les trésors de diplomatie qu’il nous a fallu déployer pour convaincre quelques grands cadres d’Apple de céder leurs sièges du premier rang !» Ils n’eurent pas à le regretter, le concert s’achevant dans une liesse générale. «Plus d’un invité finirent la soirée en dansant debout sur leur chaise !» La palme de l’angoisse revient néanmoins à l’une des plus grandes stars de notre temps : Elton John. Pour un million de dollars, dont la moitié reversée au bénéfice de la lutte contre le Sida, l’Anglais accepta de jouer pour la soirée de gala de Tax Free. Alors que les répétitions étaient prévues pour 16h30, il débarqua une heure et demie plus tard. Et là, rien n’allait, ni la balance, réglée pourtant par son ingénieur du son, débarqué à grands frais des Etats-Unis, ni les éclairages, ni même le piano. «On a fait intervenir nos propres techniciens, raconte Lenny Spangberg, et, à quelques minutes du début de la soirée, chacun y mettant un peu du sien, nous sommes arrivés à un consensus. Il faut croire que nous avions su trouver les bons réglages : alors que, contractuellement, le show ne devait pas excéder les 50 minutes, il a finalement duré près de deux heures, avec un Elton John au sommet de son art et un public sous le charme.»
Shirley Bassey - Tax Free 1988
Elton John Tax Free 1993
S ta r s S ta r s
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Some evenings are rather like sport : no matter how well you master your discipline, there always
remains what some people call “a glorious uncertainty”. Whatever the budget you are allocated, the originality of the theme you have imagined, the luxuriance of the setting, the deliciousness of the buffet, you can never be 100% sure of your event’s success. There is, however, a winning formula, to be sure – or nearly ! – that you’ll succeed each time : bring along a star. It is impossible to count the number of private concerts organized by LSO for its clients. George Benson, Shirley Bassey, Donna Summer, Ray Charles or even, on the French side, Charles Aznavour and Gilbert Bécaud have all contributed, through their talent, to some of the greatest successes of this events agency based on the Côte d’Azur. Some left behind an excellent souvenir of their performance. Lionel Richie, for example… Invited by Tax Free, the annual event held by the duty-free industry, the ex-Commodore had insisted on strolling through the fair before the rehearsals. During the concert, in between songs, he managed to make little remarks to exhibitors he had met during the afternoon. It was done with both sincerity and humour. The audience was in seventh heaven.
Gipsy Kings
When it was her turn, Tina Turner also bewitched the Tax Free VIPs. “A great memory,” remembers Laurence Paoli, who was Lenny Spangberg’s assistant for sixteen years. “That evening, from the sound to the lighting, everything was perfect. As for Tina Turner, she got the audience going like never before. It was a private event, but she gave a performance with all the energy she is famous for, as electrifying as for a concert in front of thousands of fans”
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But the American dream can sometimes come close to a nightmare... With Stevie Wonder, for example… If, like the other US stars, he thrilled his spectators, his stay on the Riviera was, for LSO’s collaborators, synonymous with stress. In fact, the nerves of his hosts were severely put to the test : one hour before going on stage, he still hadn’t signed his contract, which had been under negociation for several weeks with his agent. Another last-minute fright : a totally unexpected demand made by the Gipsy Kings. “They were supposed to provide a magnificent close to an evening organized for Apple Europe,” remembers Véronique Audinette, LSO’s assistant manager. “A few minutes before the concert, they called us into their dressing-rooms to ask us to fit a couple of their close friends into the auditorium. Worse : they insisted that they should be given the best seats, or else they would cancel their performance. You can’t imagine what treasures of diplomacy we had to display to convince some of Apple’s top executives to give up their front-row seats !” But they didn’t regret it, as the concert ended with everyone having a great time. “More than one guest ended up dancing on their chair !”… First prize for anguish goes, however, to one of the biggest stars of our time : Elton John. For a million dollars, half of which was to be contributed to the fight against AIDS, the Englishman had agreed to perform for a Tax Free gala evening. The rehearsals were planned for 4.30 p.m., but he turned up an hour-and-a-half late. And then, nothing was right, neither the stereo balance, tuned even so by his own sound engineer, flown in at great expense from the USA, nor the lighting, not even the piano. “We brought in our own technicians,” says Lenny Spangberg, “and a few minutes before the evening started, with everyone putting in some goodwill, we managed to reach a consensus. I guess we found the right adjustments : on the contract, the show was to last no more than 50 minutes, but it finally lasted nearly two hours, with Elton John at the peak of his art and an audience on under his spell !”
Gilbert Bécaud
Monte-Carlo SBM Depuis Plus de 150 ans, MONTe-carlo sbm accompagne la vie monégasque. Elle lui offre ses décors magnifiques : casinos et palaces Belle Epoque ou resort dernier-cri. Elle accueille
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LSO
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Be Monte-Carlo A legend that has lasted a century and a half. A history
which treats itself to a track at the heart of the legend, the
characterised by luxury and chic. A real temple to glamor,
Monte-Carlo Masters Series which invites the world’s top
Monte-Carlo SBM has always been a magnet for the
tennis players every year, and the Monaco Yacht Show
greatest stars and political personalities from all over
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the world. With its palatial hotels and casinos bearing
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style and the mildness of its climate, Monte-Carlo SBM
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most spectacular events such as the Formula 1 Grand Prix
really means !
Palais des Festival Cannes Š Semec - Patrick Geugnier
TA X - F R E E Ta x - F r ee
T TA X - F R E E TA X - F R E E
Parmi tous les clients traités par Lenny Spangberg et LSO, Tax Free, le salon international des professionnels des ventes détaxées, tient sans nul doute une place à part. A celà, plusieurs raisons. La durée de la collaboration, pour commencer. «En 87, LSO et Tax Free s’installaient à Cannes. Nous en sommes partis depuis, mais, fort heureusement, Tax Free y est encore, sourit Lenny. J’avais été invité à la soirée de gala de cette première édition cannoise. Je me souviens qu’ils avaient produit Ray Charles. Sitôt le concert terminé, je proposais mes services pour l’année suivante aux responsables du salon. Nous avons fait affaire quelque temps plus tard et, en 88, j’organisais un dîner concert avec Shirley Bassey. Depuis, je veille toujours sur la soirée de gala. En 21 ans, je n’ai manqué que deux rendez-vous, confiés à la concurrence. Comme ça n’a pas été de francs succès, j’ai bien vite récupéré ma place.» Autre singularité : l’ampleur de la manifestation. «Depuis le départ de
GSM (Lire C comme Cannes), c’est incontestablement notre plus gros client sur Cannes en terme d’hébergement. Depuis de nombreuses années, nous atteignons le chiffre conséquent de 25.000 nuitées par édition. Bien entendu, tout le monde veut une chambre sur la Croisette. C’est évidemment impossible. Pourtant, une fois, dans les années 90, l’un des organisateurs a cru détenir la solution miracle : il a affrété un bateau de croisière. Sur le papier, je dois admettre que l’idée avait de l’allure avec des centaines de cabines avec vue imprenable sur la mer, la Croisette et les îles de Lérins. Le projet était d’autant plus beau que l’on nous avait promis un navire flambant neuf. Sauf que l’Italia Prima, quand il a mouillé dans la Baie de Cannes, n’était pas neuf ; il n’était même pas fini ! Certains occupants n’avaient même pas d’eau dans leur salle de bains. Ce fut une catastrophe, un vrai naufrage. Depuis, nous n’avons jamais réédité l’expérience.» Mais si Tax Free compte tant pour Lenny Spangberg, c’est peut-être parce que la confiance rare du client lui a permis de réaliser quelques–uns de ses plus beaux événements. «Je ne dirais pas que toutes les soirées ont été géniales. La soirée inspirée du Carnaval de Venise, par exemple, ne restera pas dans les annales. Est-ce le décor, superbe au demeurant, ou bien est-ce les masques qui ont impressionné nos invités, toujours est-il que l’ambiance ne s’est jamais réchauffée. Mais, dans l’ensemble, nos concepts furent plutôt bien accueillis. Mieux : certains ont donné lieu à des soirées mémorables. Nous avons dîné sous les halles de Forville (Lire F comme Forville), fait du manège sur le Quai Laubeuf (Voir M comme Manège) et, avant même que la nostalgie ne soit à la mode, nous avons célébré les années 80 avec les artistes de l’époque : Boney M, Patrick Hernandez, Captain Sensible…»
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Palais des Festivals Š Semec - Patrick Geugnier
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153 Amongst all the clients handled by Lenny Spangberg and LSO, Tax Free World Association, the inter-
national members of the duty free industry, doubtless has a place apart. For several reasons. The length of their collaboration, to begin with. “In 1987, LSO and Tax Free both settled in Cannes. We have since moved out but, very fortunately, Tax Free is still there,” smiles Lenny. “I had been invited to the gala evening of this first edition in Cannes. I remember that they had enlisted Ray Charles. As soon as the concert was over, I offered my services for the following year. We struck a deal some time later and, in ’88, I organized a dinner-concert with Shirley Bassey. Since then, I’ve always handled the gala evening. For the past 21 years, I’ve only missed two, which were entrusted to the competition. As they weren’t great successes, I got my position back very quickly.” Another feature : the size of the event. “Since the departure of the GSM (see C for Cannes), Tax Free has definitely been our biggest client in Cannes in terms of accommodation. For many years now, we have attained the considerable figure of 25,000 room-nights per edition. Naturally, everyone wants a room on the Croisette. Obviously, it’s impossible. Yet, on one occasion, in the ’nineties, one of the organizers thought he’d found a miraculous solution : he chartered a cruise ship. On paper, I must admit that that the idea was appealing ; hundreds of cabins with unimpeded views of the sea, the Croisette and the Lérins Islands. The plan was even more attractive because we’d been promised a brand new ship. Except that, when it dropped anchor in the Bay of Cannes, the Italia Prima wasn’t new ; it wasn’t even finished ! Some occupants didn’t even have water in their bathrooms. It was a nightmare, a real shipwreck. Since then, we have never repeated the experience.” But if Tax Free counts so much for Lenny Spangberg, it’s perhaps because the client’s rare confidence has enabled him to produce some of his finest events. “I wouldn’t say that all the evenings were strokes of genius. The one inspired by Venice’s Carnival, for instance, won’t go down in the annals of history. Was it the decor, superb, by the way, or perhaps the masks that impressed our guests…, anyway, the atmosphere never warmed up. But in general, our ideas were rather well accepted. Better still : some gave rise to memorable evenings. We dined in the Forville Market (see F for Forville), rode the merry-go-round on Quai Laubeuf (see M for Merry-go-Round) and, even before nostalgia became fashionable, we celebrated the ’80s with performers of the time : Boney M, Patrick Hernandez, Captain Sensible…”
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Le Sud de la France abrite l’un des plus beaux vignobles européens. Alors, forcément, LSO balade régulièrement ses clients dans les meilleurs domaines de Provence comme SainteRoseline, Font du Broc ou, du côté des Alpilles, Estoublon. L’occasion est belle de découvrir ainsi les meilleurs crus de la région. Mieux : on peut y faire ses premières armes de vigneron. On retrousse ses manches et, son panier à la main, on participe, pour une heure ou deux, aux vendanges. L’ambiance est bon enfant, mais qu’on ne s’y trompe pas : le travail n’en reste pas moins éprouvant. C’est sûr : la nuit venue, on apprécie le réconfort de sa couette ! Après avoir cueilli le raisin, il arrive que certains poussent l’expérience un peu plus loin en se livrant au foulage. Pieds
nus, ils écrasent allègrement le raisin dans de grandes barriques de bois. Bien sûr, il y a longtemps que cette pratique n’a plus cours dans les vignobles provençaux, mais cet emprunt au passé assure à ceux qui s’y adonnent un défoulement et des fous rires sans équivalent. Il y a tout de même des façons plus reposantes de parfaire ses connaissances œnologiques. Comme le Casino des Vins, par exemple, un concept original qui marie tapis verts et verres de vin. Au lieu des
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roulettes, black-jack et autre poker, on s’amuse ici à la table de dégustation, à la table des couleurs, à la table des arômes. On déguste un cru à l’aveugle, on en devine l’origine, la couleur, les parfums et c’est gagné. Le fin du fin ? La roulette des vins, une rencontre insolite entre le plus mythique des jeux de casino et le nectar des Dieux ! On parie quelques jetons sur les couleurs, les vignobles, les AOC de France et d’ailleurs et le croupier lance la bille… Mais, pour les connaisseurs, le nec plus ultra en matière d’œnologie reste la visite privée d’un grand domaine. «Nous avons déjà poussé les portes du Château d’Yquem, de Mouton Rothschild, du Cheval Blanc, ou, en Bourgogne, du Clos Vougeot,» se souvient avec délectation Lenny Spangberg. Pour autant, le meilleur souvenir de ce disciple émérite de Bacchus, chevalier du Tastevin depuis novembre 2007, reste sa découverte des Caves de l’Hôtel de Paris, à Monaco. «Grâce à l’entremise de Dario Dell’Antonia, alors Directeur Général des établissements hôteliers de la Société des Bains de Mer, nous avons été les premiers à organiser une visite privée de cette cave remarquable, l’une des plus belles au monde, raconte le fondateur de LSO. Elle abrite 500.000 bouteilles dont de nombreux crus d’exception : des Pétrus, des Margaux, des Romanée Conti, toute la fine fleur du vignoble français. Ils sont à l’abri derrière les grilles du Cellier Marie Blanc, le saint des saints, un lieu rare pour tout passionné. C’est là que j’ai connu l’une des surprises les plus drôles de ma carrière. Je faisais visiter l’endroit aux grands patrons de Coca-Cola. Nous arrivons devant la vitrine des cognacs. Au milieu des eaux-de-vie centenaires, nos hôtes avaient placé une bouteille du fameux soda d’Atlanta. Un clin d’œil particulièrement apprécié par mes clients.»
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The South of France is home to some of Europe’s most wonderful vineyards. So, inevitably, LSO
regularly takes its clients to the best estates in Provence, such as Sainte-Roseline, Font du Broc or, closer to the Alpilles, Estoublon. A wonderful opportunity to discover the best wines of the region. Even better : you can earn your spurs as a vintner. Your roll up your sleeves and, with your basket on your arm, participate for an hour or two in the grape harvest. The atmosphere is very friendly and relaxed, but don’t be mistaken : the work itself is nevertheless challenging. One thing’s for sure : at nightfall, you appreciate the softness of your bed !
Cave H么tel de Paris - Monaco 漏 SBM
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158 After first picking grapes, it sometimes happens that people take the experience a little futher by joining the crushing. Barefoot, they blithely crush the grapes in large wooden vats. Of course, this tradition hasn’t been practised for many long years in the vineyards of Provence, but this harking back to the past guarantees an unparalleled way of letting off steam and lots of laughter for all those who join in. There are, however, more restful ways of perfecting one’s œnological knowledge. The “Casino des Vins”, for example, an original concept combining green baize and glasses of wine. Instead of roulette, black-jack, poker etc., here one has fun at the sampling table, the table of colours, the table of aromas. Blindfold, you taste a vintage, guess its origins, colour, fragrance, and win. The “nec plus ultra”? Wine roulette, an amazing encounter between the most legendary of casino games and the nectar of the gods ! You stake a few chips on the colours, vineyards, AOCs in France and elsewhere, and the croupier spins the wheel… Though for connoisseurs, the greatest experience in terms of œnology is a private tour of a great estate. “We have already entered the gates of Château d’Yquem, Mouton Rothschild, Le Cheval Blanc and, in Burgundy, Le Clos Vougeot,” recalls Lenny Spangberg with delectation. Even so, the best souvenir of this experienced disciple of Bacchus, a Tastevin knight since November 2007, was his discovery of the wine-cellars at the l’Hôtel de Paris in Monaco. “Thanks to the intervention of Dario Dell’Antonia, then General Director of the hotel establishments of the Société des Bains de Mer, we were the first to organize a private visit of this remarkable cellar, one of the finest in the world,” says the founder of LSO. “It contains 500,000 bottles, including many outstanding vintages : Pétrus, Margaux, Romanée Conti, all the cream of French wines. They shelter behind the bars of Cellaress Marie Blanc, saint of saints, a rare experience for anyone fascinated by wine. It was here that I had one of the funniest surprises of my career. I had arranged for the Coca-Cola Senior Management to visit the cellars. We arrived in front of the showcase for cognacs. In the midst of centuryold brandies, our hosts had put a bottle of the famous soda from Atlanta. A little joke that was particularly appreciated by my clients.”
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Nous sommes en 1992. Quelques semaines à peine après avoir quitté la Présidence des Etats-Unis, George Bush pose ses valises au Carlton, le célèbre palace cannois. Des vacances ? Il les mériterait, lui qui, quatre ans durant, fut au sommet du plus puissant état du monde ? Mais non, le repos du guerrier, ce sera pour plus tard ! Car l’Américain est sur la Croisette pour affaire. Il est en effet l’hôte d’un congrès organisé par Visa et doit donner une conférence, au Palais des Festivals, devant un parterre trié sur le volet : la fine fleur des clients du leader mondial des cartes de crédit. LSO qui supervise l’ensemble de cette manifestation, a travaillé d’arrache-pied sur ce séjour présidentiel. C’est qu’aux yeux des autorités américaines, on ne badine pas avec le confort et la
sécurité d’un Président, qu’il soit ou non en exercice. Tout a donc été vu et revu avec l’Ambassade des Etats-Unis pour accueillir le vainqueur de la Guerre du Golfe, sur la Côte d’Azur. Le programme de l’escale cannoise est ainsi réglé comme une montre suisse. Coup de théâtre : ses valises à peine défaites, George Bush bouleverse ce planning “millimétré” ! « Peu avant midi, raconte Lenny Spangberg, alors qu’il était prévu que le Président déjeune dans sa suite, il vient me trouver, dans le hall du Carlton, pour que je lui indique un bon restaurant de poisson. Je lui conseille “Gaston, Gastounette”, sur le port, réserve immédiatement une table et fait avancer la voiture blindée, dépêchée tout spécialement par l’Ambassade américaine. » Ouf ! Le grain de sable n’a pas enrayé la machine. Du moins le croit-on ! « Est-ce le soleil et la beauté du paysage ou bien l’envie d’échapper, pour une fois, aux contraintes qui pèsent sur un chef d’état ? Toujours est-il qu’au dernier moment, contre toute attente, George Bush renonce à la voiture pour gagner le port à pied. Il me propose alors de l’accompagner ! Et me voilà arpentant la Croisette, accompagné d’une armée de gardes du corps, bavardant en toute simplicité avec celui qui, il y a quelques mois à peine, était encore le maître de la Maison Blanche. De quoi parlons-nous ? De la conférence à venir et, puis très vite, de Cannes et du tourisme d’affaires … Finalement, avec une rare élégance, Monsieur Bush finit de me mettre à l’aise en me questionnant sur mon métier et mon entreprise. » Comme l’a dit Goethe, “parler est un besoin, écouter est un art” ! Un quart d’heure de balade ensoleillée et les deux “touristes”, entourés de leur garde rapprochée, arrivent chez «Gaston, Gastounette». Lenny Spangberg n’est pas, pour autant, au bout de ses surprises. «Je présente le Président Bush aux maîtres des lieux et l’accompagne jusqu’à sa table. Comme il se doit, je lui souhaite un excellent déjeuner et m’apprête à prendre congé. Et là, il m’invite à partager son repas.» Un tête à tête incroyable qui, quinze ans après, reste encore vivace dans la mémoire du fondateur de LSO. «C’est sans aucun doute l’un des temps forts de ma carrière. Autour d’un loup grillé, dans une ambiance des plus amicales, George Bush me racontait sa vie, sa présidence, sa vision de la Guerre du Golfe. C’est comme si, pendant plus d’une heure, j’étais plongé au cœur de l’Histoire !»
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Georges Bush et Lenny Spangberg - 1992
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t We are back in 1992. Only a few weeks after completing his Presidency of the United States, George Bush arrived at the Carlton, the famous palatial hotel in Cannes. For a vacation ? He certainly deserved so, he who, for four whole years, had been at the head of the most powerful country in the world. But no, the warrior’s rest will have to wait ! George Bush was on the Croisette for business. He was in fact the guest of a congress organized by Visa and was to give a lecture at the Palais des Festivals, in front of an audience selected from among the most important clients of the world’s leading credit card company. LSO, which was supervising the entire event, had worked frantically to organize this presidential trip. Because, in the eyes of the American authorities, one cannot joke with the comfort and security of a President, either in or out of office. Everything was therefore viewed and reviewed with the American Embassy to welcome the victor of the Gulf War here on the Côte d’Azur. The schedule for his visit to Cannes was thus timed like a Swiss watch ! Dramatic turn of events ! Hardly had he unpacked his suitcases, George Bush overthrew this “millimetered” programme ! “Just before lunch,” explains Lenny Spangberg, “while it had been planned that the President would eat in his suite, he came looking for me in the hotel lobby, asking me to suggest a good fish restaurant. I recommended “Gaston, Gastounette” on the port, immediately reserved a table and called for the armoured car, specially dispatched by the American Embassy”. Whew ! The grain of sand hadn’t wrecked the machine. Or so we thought ! “Was it the sunshine and the beautiful scenery or a desire to escape, for once, from the restrictions which weigh on the shoulders of a head of state ? Whatever, at the last moment, against all expectations, George Bush decided not to take the car but set off for the harbour on foot. He then proposed that I accompany him ! So there I was, striding along the Croisette, followed closely by an army of bodyguards, chatting easily with the man who, just a few months earlier, had still been at the head of the White House. What did we talk about ? Of the up-coming conference, and then very quickly, of Cannes and business tourism... Finally, with rare elegance, George Bush really put me at ease by asking me about my work and my company.” As Goethe said, “To talk is a need, to listen is an art” ! After a sunny walk lasting a quarter of an hour, the two “tourists”, surrounded by their guard, arrived at “Gaston, Gastounette”. And for Lenny Spangberg, more supprises were still to come. “After introducing President Bush to the head waiter, I showed him to his table. I then wished him an excellent lunch and got ready to leave. At that point, he invited me to share his meal.” An incredible tête à tête which, fifteen years later, is still a vivid memory for the founder of LSO. “It was undoubtedly one of the high points of my career. In front of grilled sea-bass, in a really friendly atmosphere, George Bush told me all about his life, his presidency, his vison of the Gulf War. It was as if, for more than an hour, I had entered the course of History !”
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31 octobre 2008. Pour célébrer ses 30 ans de métier, Lenny Spangberg a convié ses collaborateurs, ses partenaires et quelques-uns de ses plus fidèles clients à une soirée “scintillante” au Palm Beach, à Cannes. Une soirée de plus ? Pas vraiment. Le fondateur de LSO entend en effet profiter de l’occasion pour officialiser une décision importante. Il quitte ses fonctions de Président Directeur Général de l’entreprise qu’il a fondée il y a déjà deux décennies. Il veut goûter à une vie un peu plus… comment dire ?… zen ! Son successeur est déjà là, à ses côtés. C’est que sa succession a été mûrement réfléchie, longuement préparée. Lenny le sait bien pour avoir côtoyé tant d’artistes durant sa carrière, pour en être devenu un, lui aussi, au fil de ses événements pensés et
mis en scène comme des représentations théâtrales : le plus difficile, c’est toujours de réussir sa sortie. Une sortie ? Certains ne peuvent pas, ne veulent pas y croire. L’homme est trop passionné, trop créatif pour renoncer du jour au lendemain à trente ans de sa vie. Ils n’ont pas tout à fait tort, cela dit. «Je garde un rôle d’observateur, de conseiller pour aider au développement de l’entreprise. Il y a encore tant de
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choses à faire.» Mais, aussi passionnante soit-elle, cette mission ne fera pas son quotidien. Lenny entend bien s’adonner parallèlement à d’autres activités. Comme, par exemple, à développer Andantino, l’association des mécènes de l’Orchestre. Ou encore à former la jeune génération aux métiers du tourisme d’affaires, au management d’entreprise. «Ce n’est pas nouveau, confie-t-il. Je donne déjà régulièrement des cours au CERAM, l’Ecole Supérieure de Commerce de Sophia-Antipolis. J’essaie de transmettre aux étudiants les qualités qui font un bon professionnel comme l’amour du travail, l’engagement, la rigueur.» Autre projet : la vie socio-économique. «Je voudrais que mon expérience profite à ma ville. Et pourquoi pas intervenir au plan national, pour réfléchir sur des projets d’aménagement, de nouvelles infrastructures, de transport.» Un ultime souhait ? Voyager ! Encore. «Les voyages, je ne les compte plus en trente ans de métier, mais ce n’est pas pour autant que je m’en suis lassé. Si je ne m’évade pas une fois par mois, au moins, je ne suis pas bien. C’est indispensable à mon équilibre.» C’est ça la vie zen façon Spangberg : elle est belle, tranquille, mais toujours en mouvement…
t October 31th, 2008. To celebrate his 30 years in the business, Lenny Spangberg has invited his colleagues, partners and a few of his most loyal clients to a “glittering” evening at the Palm Beach in Cannes. Just another evening ? Not entirely. The founder of LSO in fact intends to take advantage of this occasion to officialise an important decision. He is retiring from his functions as Chairman and Executive Officer of the company he founded two decades ago. He wants to enjoy a life a little more… how would you call it ?… Zen ! His successor is already there, by his side. Because his succession has been carefully considered, long prepared. As Lenny is well aware after rubbing shoulders with so many artistes throughout his career, to the extent of becoming one himself, during so many events designed and staged like theatre productions…, the hardest thing of all is to make a successful exit. Exit ? Some people can’t, or won’t, believe it. The man is too passionate, too creative, to give up thirty years of his life from one day to the next. In fact, they’re not totally wrong. “I’ll be playing the part of an observer, a consultant, to follow up the company’s development. There’s still so much to be done.” But as exciting as this assignment may be, it will not comprise his everyday life. In parallel, Lenny intends to devote himself to other activities. Such as, for example, developing Andantino, the association of supporters of the Orchestra. Or training members of the young generation in business travel careers, company management. “That’s nothing new,” he confides. “I already give regular classes at the CERAM, the College of Advanced Business Studies, at Sophia-Antipolis. I try to teach students the qualities that make a real professional, such as a passion for hard work, commitment, rigour.” Another project : socio-economic life. “I would like my town to benefit from my experience. And perhaps get involved at national level, to reflect on development projects, new infrastructures, transportation.” One last wish ? To travel ! Yet again. “I’ve stopped counting all the trips I’ve made in my 30-year career,but that’s doesn’t mean I’m tired of travelling. I need to get away at least once a month. It’s indispensable to my personal balance.” That’s a zen life, according to Spangberg : wonderful, tranquil, but always on the move…
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Villa Rothschild
Chrysler European Dealer Inauguration Noga Hilton
ICBI Clearstream
Origin Tax Free 2006
Inauguration Aéroport Nice Cote d'Azur T2
Inauguration Aéroport Nice Cote d'Azur T2
Monaco
ILTM
Gartner Barcelone
Geef Zenith Trip
Blues Brothers
Mercedes
Dreamworks
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"Les passions font vivre l'homme ; sa sagesse le fait seulement durer." Cette belle maxime de Nicolas de Chamfort me va bien à l’heure où je renonce à ce qui fut, trente ans durant, toute ma vie. N’en doutez pas : c’est la sagesse qui m’a dicté de quitter la tête de LSO. Bien sûr, j’aime toujours mon métier. Il m’a tellement apporté. La confiance de mes clients, le succès et, par-dessus tout, l’amitié. Et puis, il m’a appris le partage. Il m’a appris à recevoir des autres. De mes collaborateurs notamment : Véronique, Laurence, Sylvie, Stéphanie, Line, Marie-Pierre, Michael, Cécile, Dominique, Marion, Abdel, Ghislaine, Pierre-Marie, Sandrine, Eugénie, Stéphane & Stéphane, Sandra, Isabelle, Rosemarie et tous ceux qui ont façonné, à mes côtés, l’esprit LSO, ce mariage de l’amour du travail bien fait et du plaisir immense à le faire. Malgré tout, je le sens : je n’ai plus la même énergie, le même enthousiasme qu’avant. Ce n’est pas que je sois las ; juste que j’ai compris une chose fondamentale : il est temps pour moi de passer à autre chose ! Car, aujourd’hui, si je veux que ces trente ans de bonheur aient un sens, je dois moins me soucier de poursuivre que de transmettre ! Transmettre aux jeunes générations ce que je connais du monde pour leur faciliter la vie, pour leur épargner quelques erreurs, pour leur permettre d’aller plus vite, sinon plus haut. Transmettre les rênes de LSO pour assurer la pérennité de l’entreprise. Il faut le faire quand tout va bien, quand on en a le temps, pour que ce passage de témoin s’inscrive dans la continuité et non dans la rupture. Une confidence : depuis des semaines, déjà, mon successeur et moi partageons le même bureau. Il prend ainsi le temps de comprendre la maison. Et mon équipe de le connaître. Ils n’en seront que plus forts ensemble, plus performants, quand je les laisserai entre eux… Mais n’attendez pas de moi que je dure seulement. Ma sagesse a des limites ! Je veux vivre aussi et avant tout, passionné comme toujours. Je reste ainsi dans l’univers LSO pour défricher de nouveaux territoires, lui ouvrir, si possible, de nouveaux horizons. Mais la Belle ne m’aura plus, comme avant, pour elle toute seule. Elle va devoir me partager. Avec la musique, cet autre grand amour de ma vie, avec le monde, avec les gens que j’aime, avec toutes ces amitiés que, faute de disponibilité et d’attention, je n’ai fait qu’esquisser. Croyez-moi : ce n’est pas l’heure des bilans ! La grande aventure continue. Vous saviez ce que disait Sartre à ce sujet ? "L'homme n'est point la somme de ce qu'il a, mais la totalité de ce qu'il n'a pas encore, de ce qu'il pourrait avoir." Alors, vous, clients, partenaires et collaborateurs de LSO, pardonnez-moi de vous quitter aujourd’hui, mais c’est que j’ai encore beaucoup à faire pour être moi-même… “Passions make a human being come alive ; his wisdom only makes them last.” This fine observation made by Nicolas de Chamfort suits me well now that I’m abandoning what has been my entire life for the past thirty years. No doubt about it : it's wisdom that has decided me give up the leadership of LSO. Of course, I still love my job. It has brought me so much. The trust of my clients, success and, above all, friendship. And then it taught me all about sharing. It taught me how to accept things from other people. From my collaborators in particular : Véronique, Laurence, Sylvie, Stéphanie, Line, Marie-Pierre, Michael, Cécile, Dominique, Marion, Abdel, Ghislaine, PierreMarie, Sandrine, Eugénie, Stéphane, Stéphane and all those who built the LSO spirit, by my side, combining the love of work well done and the immense enjoyment of doing it. Nevertheless, I can feel it : I do not have the same energy, the same enthusiasm as before. It's not that I'm weary ; just that I have understood something fundamental : it is time for me to move on to something else ! For today, if I want these thirty years of happiness to have any meaning, I have to worry less about pursuing it than passing it on ! Passing on to younger generations what I know of the world to make their life easier, save them a few mistakes, enable them to go faster, even further. Handing over the reins of LSO to ensure the company’s future. It has to be done when everything’s going well, when one has the time to do it, so that the transition is made as a kind of continuity and not a rupture. In all confidence : for weeks already, my successor and I have shared the same office. He is thus taking the time necessary to understand the firm. And for my team to get to know him. They will only be stronger for this, as a whole, more efficient when I leave them to themselves… But don’t expect me simply to survive. My wisdom has its limits! I want to live also, and above all, as passionately as ever. I will thus remain in the LSO world to break into new territories, opening up, if possible, new horizons for the company. But unlike before, my Beloved will no longer have me entirely to herself. She will have to share me. With music, the other great love of my life, with the world, the people I love, with all these friendships which, for lack of availability and attention, I have merely sketched out. Believe me : it’s not time for stock-taking ! The great adventure will carry on. You know what Sartre said on the subject ? “Man is not the sum of what he has, but the totality of what he has not and what he could have.” So, dear clients, partners and collaborators of LSO, forgive me for leaving you today ; it’s just that I still have a lot to do in order to be myself…
Lenny Spangberg
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Merci Thanks to… … tout particulièrement à ceux qui, amis, clients ou partenaires, ont contribué à leur façon, à la naissance, à la réussite et à la pérennité de LSO. … in particular to all those, whether friends, clients or partners, who have contributed in their own way to the birth, success and perennity of LSO. Mr Guy Abecassis
Mr Gaston Franco
Mr Franck Wolf
Mr Paul Zilk
Mr Michel Beaudoin
Mr Serge Geay
Mr Don Woollen
Mr Sam Toumayan
Mme Elysabeth Blachais-
Mr Roger Haisman
Mr Andrew Ford
Mr Harry Redman
Catoire
Mr Pierre Heumann
Mr Olivier Charriaud
Mr Scott Graf
Mr Olivier Borloo
Mr Erik Juul-Mortensen
Mr Alain Maingraud
Mr Greg Lewis
Mr Michel Bostoen
Mr Christian Le Prince
Mr Jean Marc Caubet
Mr Jean-Claude Van
Mr Joe Bradley
Mrs Helen & Eric Louis
Mme Marylin Nelson
Hooren
Mme Sarah Branquinho
Mr Bill Maritz
Mme Kimberly Kantlon
Mr John Fentener Van
Mr Régis Bulot
Mr Patrick Purdon
Mme Judy Jackson
Vlissingen
Mr Curt Carlson
Mr Xavier Roy
Mr Ron Officer
Mr Yves Dallet
Mr Marc Ruiz
Mr Claude Jarman
Mme Charlotte Davies
Mr Bernd Schwetlick
Mme Sarah Woodberry
Mr Yves de Felix
Mr Leon Shapiro
Mr Rich Calcaterra
Mr Dario Dell Antonia
Mr & Mme Roger Vergé
Mr Keith Rogal
Mr Michael Fleischer
Mr Volker Weber
Mr Bruce Rogal
… à L'ensemble de mes collaborateurs qui, grâce à leur talent et à leurs compétences, ont fait de LSO International la référence dans le domaine de l'évènementiel. Qu'ils trouvent ici la marque de ma gratitude. … to all of my collaborators who, thanks to their talent and skills, have made LSO International a reference in the field of event organisation. May they see in this a token of my gratitude to them. … également à tout nos partenaires qui, par leur concours, ont permis la réalisation de cet ouvrage. … to all our partners who, thanks to their assistance, have made this book possible. Abey Limousines, Arpege, Clos des Arts, Euroson, Fairmont Hôtel, Grimaldi Forum, GTS, Helen Traiteur, Heli Air- Hunt & Palmer, InterContinental Carlton, InterContinental Paris Le Grand, Lucien Barrière, MC Limousines, Meridien Beach Plaza, Office Tourisme Monaco, Pavillon Hediard, Plein Sud Event, Prodiam, SBM
… à mes enfants, Kevin et Ken … to my children, Kevin and Ken.
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LSO INTERNATIONAL Village d’Entreprises Green Side - 400 av. Roumanille 06906 Sophia-Antipolis Cedex - BP BP 333 - France Phone : +33 (0)4 92 38 55 90 - Fax : +33 (0)4 92 38 55 95 www.lso-intl.com
O2C remercie Lenny Spangberg, Marie-Pierre Pironon, Pascale Orfèvre-Parachini et l'ensemble des collaborateurs de LSO pour leur précieux concours.
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Directeur de Publication : David Benyamine 170
Rédaction : Jérôme Dumur Secrétariat de Rédaction : Nadine Ponton Coordination : Julie Bouchon Commercialisation : Anthony Aiken Design graphique : Hoang Mai Photographies : Nathalie Oundjian-Guréghian, Gérard Claude Gautier, Gilles Traverso, Cathy Berg, Thierry Chassepoux, Edward Tardieu, Renaud Bachoffner, Nicolas Dizier, OT Lyon, DTC Monaco, OT Paris et la photothèque LSO. Crédit photos : Fotolia 3030, chemin de Saint-Bernard Sophia-Antipolis - 06220 Vallauris Tél. : 04 93 65 21 70 - Fax : 04 93 65 21 83 E-mail : contact@o2c.fr
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Achevé d'imprimé sur les presses de l'imprimerie Perfecta - Octobre 2008