Reportage Maurice Subervie Only France
Texte Dominique Lardet Photos Maurice Subervie / Only France
Lyon a deux collines, deux fleuves, un centre en forme de presqu’île et une fête des Lumières qui en cache une autre, celle du 8 décembre. Cette fête si fameuse qu’elle attire plus de quatre millions de visiteurs plonge chacun en pleine féérie pendant quatre soirées de longues déambulations contemplatives. Pour les Lyonnais d’aujourd’hui, pourquoi cette tradition remontant au milieu du XIXe siècle reste-t-elle primordiale ? Par quelle alchimie la fête est-elle parvenue à garder son âme tout en devenant un festival des arts de la lumière ? Quels sont les secrets de cet enchantement toujours renouvelé ?
Chaque année, les Lyonnais célèbrent le 8 decembre en hommage à la Vierge Marie qui sauva la ville de la peste en 1643. Depuis 1989, Lyon associe l'illumination des fenêtres par les habitants à des créations de plasticiens de la lumière.
Parc de la Tête d'Or (éclairage public de la Ville de Lyon « l'Île perdue »).
La cathédrale Saint-Jean (Patrice Warrener « la Visite des rois »)
« I Love Lyon », « Only Lyon », œuvre de Jacques Rival. La boule souvenir et sa neige artificielle autour de la statue équestre de Louis XIV trônant sur la place Bellecour est un point fort de la fête des Lumières.
La cathédrale Saint-Jean (Patrice Warrener « la Visite des rois »)
Terrasses de La Guillotière (Le Lab(au) « Binary Waves »)
Place des Jacobins (Bibi ÂŤ la Fontaine aux poissons Âť)
(De gauche à droite)
Eglise Saint-Nizier, « le Regard suspendu », par Daniel Knipper. Primatiale Saint-Jean illuminée (Direction de l'Eclairage public de la ville de Lyon).
Place Antoine-Rivoire, église Saint-Nizier. « Régénération naturelle » : une œuvre de la direction de l'Eclairage public pour rappeler que la presqu'île de Lyon fût autrefois un marécage à la flore particulièrement riche et variée.
Rue des Tables-Claudiennes (Ombres et Lumières
s sur ma Rue)
« Dans le salon des Jacobins », une œuvre de Yves Caizergues (Lighting Process), Laurent Graber (Think Build Play), Antoine Trollat. Lieu de passage, la place des jacobins est ici mise en scène comme un centre d'échange, un véritable salon.
Place des Terreaux, hôtel de Ville et musée des Beaux-Arts (Les Allumeurs d'Images «On dirait que... »)
Autour de la Place du Griffon (Experimentations étudiantes)
« New Tone », une œuvre de Jacques Rival. Gigantesque pendule de Newton lumineux au centre du bassin, place de la République.
Patrice Warrener le créateur de « la Visite des rois » allume les lumignons de la fontaine, place Saint-Jean.
Durant les préparatifs des « Déambulations abyssales » Catherine da Silva et Lionel Bessière.
La cour de l’Hôtel de Ville, (Warrener Art et Technique)
Place des Célestins, théâtre des Célestins (Thierry Chenavaud « Aparte »)
« Image anagramme », œuvre de Helko Höfer. Des carrés se matérialisent lentement su
ur la façade du Théâtre des Célestins, place des Célestins jusqu'à créer un anagramme.
Les illuminations rue de la RĂŠpublique.
Place des Terreaux, Hôtel de Ville et musée des Beaux-Arts (Les Allumeurs d’Images « On dirait que... »)
(Double page et suivantes) La cour intérieure de l’Hôtel de Ville (éclairage public de la ville de Lyon « Galerie de Lumière »).
Spectateurs en Velo’v admirant les nymphes sur
les berges du Rhône, « Déambulations abyssales ».
La Croix-Rousse et les berges du Rhône, « Déambulations abyssales ».