Les maĂŽtres verriers Reportage de Christophe Lepetit/
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Fabrication du verre (Verrerie Saint-Gobain, Saint-Just-sur-Loire)
Les maître uvre d’art étincelante, le vitrail est un tableau vivant. Son caractère magique en a fait l’instrument de choix de l’art religieux occidental. Aujourd’hui, de nombreuses verrières retrouvent leurs éclats grâce à la restauration et au travail passionné des maîtres verriers.
Œ
L’histoire du vitrail est faite de rebondissements… Si ses origines restent obscures, l’utilisation de pièces de verre, serties dans
du plâtre ou dans du bois, remonte à l’Antiquité. En Occident, des vitraux furent utilisés dans les églises dés le V e s. Au Moyen-Age, des artistes commencèrent à peindre les vitraux afin d’illustrer les récits bibliques. Si le plus ancien fragment, retrouvé en Italie, date du VI e s., en France, les premiers éléments ne remontent qu’au IX e s. Hélas, excepté quelques trouvailles archéologiques, ils ont tous disparu à la suite d’in-
s verriers cendies ou d’autres calamités. Sous la Révolution, un grand nombre de verrières seront démolies uniquement dans le but d’en récupérer le plomb. Le XIX e signe la renaissance du vitrail, l’idée de restauration apparaît à cette époque, et succède à la réparation et à la réfection à neuf. Restaurer, c’est restituer la cohérence de l’édifice et de l’œuvre d’art. Dans la deuxième moitié du XIX e et le début du XX e s., on restaure en imitant l’ancien, c’est la
« restauration invisible », « pasticheuse ». Depuis une trentaine d’années, toute nouvelle intervention doit être visible, on ne doit plus faire du faux ancien. Les maîtres verriers des temps modernes s’attachent désormais à préserver l’impression d’ensemble de l’œuvre. Ils réinventent chaque jour ce métier venu de l’Antiquité. Christophe Lepetit
Contrôle d’un panneau fini. Atelier de vitraux H.M.S. (Quintin, Côtes-d’Armor)
Atelier de vitraux H.M.S. (Quintin, Côtes-d’Armor)
Eglise Notre-Dame des Marais (La Ferté-Bernard, Sarthe)
(Page de droite)
Atelier de vitraux H.M.S. (Quintin, Côtes-d’Armor)
Chapelle de Saint-Léon-enMerléac (Côtesd’Armor)
(Page de droite)
Eglise d’Yvetot (Seine-Maritime),
Eglise anglo-américaine
vitraux de Max Ingrand (1956)
(Dinard, Ille-et-Vilaine)
Cathédrale Notre-Dame de Paris (Rose nord, XIIIe s.)
Eglise Notre-Dame des Marais (La FertéBernard, Sarthe)
Cathédrale Notre-Dame de Chartres (Notre-Dame -de-La-BelleVerrière, (Eureet-Loire)
CathĂŠdrale Saint-Julien, Vie de Saint-Julien, XIII Le Mans, Sarthe.
e
et XIXe s.
Cathédrale NotreDame de Chartres. Transept sud XIIe s. (Eure-et-Loir)
(Ci-contre)
Atelier de vitraux H.M.S. (Quintin, Côtes-d’Armor)
Ate de vi H.M
(Qui C么tes-d
elier traux M.S.
intin, d’Armor)
Atelier de vitraux H.M.S., à g. (Quintin,Côtes-d’Armor). Application de grisaille sur un panneau (église des Iffs, Ille-et-Vilaine), à dr.
Restauration des vitraux de la Basilique Saint Urbain. Troyes (Aube)
Esquisse sur calque d’un vitrail pour l’église de Lanrelas (Quintin,Côtes-d’Armor).
Restauration des vitraux de la basilique Saint Urbain. (Troyes, Aube)
Restauration des vitraux de la basilique Saint Urbain.
(
(Troyes, Aube)
Restauration d’une verrière de l’église Sainte Barbe, XVI e s.
Michaël Messonnet finit la restauration d’
(Ateliers H.M.S. Quintin, Côtes-d’Arvor)
(Ateliers H.M.S. Quintin, Côtes
Lorsqu’une pièce de verre cassait. un vitrail
s-d’Arvor)
(Ateliers H.M.S. Quintin, Côtes-d’Arvor)
Les maĂŽtres verriers
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