HORS-Série collector
HS N°2
2ph7ot0os
inedites
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l’âge d’or du foot français SAint-étienne 76 | bastia 78 | bordeaux 85 | edf 78-82-84-86
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FRANCE / focus 5 •
6 édito •
Emmanuel Bocquet Rédacteur en chef
Chronique d’une époque
Q
u’on le veuille ou non, l’âge d’or du foot français, c’est 1976-1986. Nul passéisme dans cette affirmation, mais un simple constat. D’abord, c’est pendant cette décennie que le foot français a véritablement gagné sa crédibilité internationale après vingt ans de traversée du désert.
Et puis cette période, qui coïncide à quelques mois près avec la carrière de Platini sous le maillot bleu, est aussi celle d’un foot à visage humain. Léger embonpoint ou carrure de cure-dent, condition physique parfois approximative, usage régulier de la clope et/ou de la bouteille : à l’époque, les footballeurs professionnels sont des Français comme les autres. Une époque où le short se portait haut et les chaussettes, baissées. Où les footballeurs acceptaient, pour les besoins du magazine, de poser avec madame et les enfants devant le buffet du salon ou de se prêter à d’improbables shootings à dos de cheval, en slip de bain ou en costume d’époque et souvent avec Thierry Roland en guest. Enfin, ce cycle à cheval sur deux décennies marquantes correspond aussi à la période dorée du magazine. Pendant ces années folles, Onze envoyait ses photographes et ses journalistes suivre les équipes françaises sur tous les terrains du monde. Trois bonnes raisons de consacrer ce hors-série de Noël à cette période faste, pas si lointaine mais déjà so vintage. D’où ces clichés inédits que vous allez découvrir au fil des 196 pages de ce numéro collector. La chronique d’une époque.
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Bonne chance !
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172 Directeur de la publication : Laurent Lepsch laurent@onzemondial.com Rédacteur en chef : Emmanuel Bocquet manu@onzemondial.com Directeur Marketing & Production : Mathieu Even mathieu@mensquare.com Crédits photos : Icon Sport Recherche Iconographique : Emmanuel Bocquet Couverture : Gerard Bedeau / Icon Sport
Textes : Emmanuel Bocquet Comité de rédaction : Ianis Periac, Romain Vinot, Samy Glenisson Secrétaire de rédaction : Marc Noël
au capital de 154 281 € RCS : 532 429 537 20, Rue Thérèse – 75001 Paris welcome@onzemondial.com
Directeur Artistique : Samy Glenisson
Publicité : Profil 18/30 134 bis, rue du Point du Jour 92517 Boulogne-Billancourt Cedex Tél : 01 46 94 84 24 Fax : 01 46 94 90 00 www.profil-1830.com Directeur commercial : Thierry Rémond tremond@profil-1830.com
Remerciements : Marc Ménasé Pierre-Henri Dentressangle ONZE MONDIAL, onzemondial.com magazine trimestriel Édité par MENSQUARE SAS
Président : Pierre-Étienne Boilard
Chef de publicité : Simon Piger spiger@profil-1830.com Directrice technique : Elisabeth Sirand-Girouard egirouard@profil-1830.com ABONNEMENTS ONZE MONDIAL Onze mondial Bureau B 1408 - 60643 CHANTILLY 01 44 84 80 75 IMPRIMÉ EN France SEGO – 46, Rue Constantin-Pecqueur 95150 – Taverny N° Commission paritaire : 0216 K 81 293 Dépôt légal à la parution
Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. Les manuscrits non insérés ne sont pas nécessairement rendus. Les indications de marques et les adresses qui figurent dans ce numéro sont données à titre d’information sans aucun but publicitaire. Les prix peuvent être soumis à de légères variations.
19H - MINUIT
O I D A R E L U E S LA FRANCE / focus 13 •
100% FOOT
DeBonneville-Orlandini
©Photo : Pascal Potier - Visual Press Agency
LUIS FERNANDEZ
JEAN-MICHEL
LARQUÉ
ROLLAND
COURBIS
ÉRIC
DI MÉCO
FRANK
JUNINHO LEBOEUF
GRÉGORY
C’EST LÀ QUE ÇA SE PASSE INTERNET / MOBILES / TABLETTES
ALI
COUPET BÉNARBIA
14 FRANCE / focus •
Les losers magnifiques
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ntre 1976 et 1986, le foot tricolore a beaucoup perdu. Ou plutôt, n’a pratiquement rien gagné. Hormis la parenthèse enchantée de 1984 – exception confirmant la règle et unique trophée de cette génération dorée - le foot français, de clubs comme de sélection, a brillé autant par son idée d’un jeu généreux et flamboyant que par sa faculté chronique à buter sur la dernière (ou l’avant-dernière) marche. En passant souvent tout près de la victoire, histoire d’ajouter frustration et regrets à la déception.
à l’époque, il y a peu de foot à la télé. On ne voit que des résumés des matchs de D1 - Canal n’arrive que fin 84 -, les championnats étrangers ne sont évidemment pas diffusés et les amateurs de ballon en France vivent leur passion à travers les quelques exploits des clubs français en Coupe d’Europe et les épopées successives de la bande à Platoche. C’est à ce moment-là qu’est né le concept de « défaite injuste ». Perdre en beauté est devenue la marque de fabrique du foot français. Poteaux carrés, erreurs d’arbitrage, malchance,
FRANCE / focus 15 •
maladresse, les équipes hexagonales ont beau produire du jeu et dominer les débats, elles finissent toujours par se faire empapaouter. Avant de devenir un monstre de pragmatisme et de remporter des trophées dans les années 90, le football français a d’abord perdu avec panache et créé le mythe de la défaite romantique. Loser magnifique et un peu naïf, admiré autant que moqué, capable du meilleur comme du pire. Ce qui a laissé à la postérité quelques jolis morceaux de bravoure.
Pour les moins jeunes, ce numéro vintage aura la saveur d’une madeleine de Proust, d’un voyage nostalgique à la lisière de l’enfance et de l’adolescence. Pour les plus jeunes, ce sera l’occasion d’enrichir une culture footballistique parfois défaillante et de constater par eux-mêmes qu’il y avait une vie avant Zidane et Benzema. Une vie remplie de moments de gloire et d’infinies déceptions, de beaux gestes et d’images fortes. Cette vie, la voici…
16 épopées / france-tchécoslovaquie 76 •
27 mars 1976 – PAris (parc des princes) – amical
[ france vs tchécoslovaquie : 2 - 2 ] Premier match en Bleu pour Platini et premier but sur coup-franc.
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saint-étienne 1976
la fievre verte A
h, les Verts de 76… La glorification ultime de la défaite. Reçus par le président Giscard d’Estaing, avec défilé en décapotables sur les Champs-Elysées, s’il vous plaît. Impensable aujourd’hui… Mais si la France entière s’est entichée à ce point du club forézien, c’est parce que ce dernier a tout fait pour la séduire. Une équipe de durs au mal loyaux et volontaires, qui mouillent le maillot et font le spectacle, avec une spécialité très télégénique : les retournements de situation. Au-delà des clichés, des poteaux carrés, des chansons franchouillardes et du folklore, l’épopée des Verts de 76, c’est une imagerie. Le visage marmoréen et l’afro rousse d’Herbin, le brassard de Larqué, les frangins Revelli et la pipe du bon président Rocher, le maillot moulant de Piazza et les bouclettes de Rocheteau. C’est surtout le début d’une ère nouvelle pour le football français. Il lui fallait un électrochoc pour se décomplexer et croire en lui-même. L’ASSE a été ce défibrillateur. Derrière, tout s’est enchaîné. Pour en arriver là, dans cet Hamden Park gavé jusqu’à la gueule en ce 12 mai 1976, les Stéphanois ont éliminé Copenhague et les Glasgow Rangers, avant de se frotter au Dynamo Kiev du Ballon d’Or, Oleg Blokhine en quart de finale. La légende commence ici…
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13 mars 1976 – Simferopol (stade lokomotiv)– C1, ¼ finale aller
[ dynamo kiev vs saint-étienne : 2 - 0 ] « Un peu de caviar coach ? » « Non, je vais plutôt me lancer sur les poupées russes… »
Le chaleureux et avenant public de Simferopol et le Ballon d’Or Oleg Blokhine saluent les Verts, avant d’en faire du petit bois.
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17 mars 1976 – Saint-étienne (geoffroy guichard) – C1, ¼ finale retour
[ Saint-étienne vs Dynamo Kiev : 3 - 0 ] Larqué vient de faire mouche sur coup-franc et égalise sur l’ensemble des deux rencontres. Ambiance surréaliste en tribunes.
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Rocheteau tombe dans les bras d’Hervé Revelli. Cette remontée fantastique face à Kiev valait bien un câlin.
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14 avril 1976 – eindhoven (Philips Stadion) – C1, 1/2 finale retour
[ PSV Eindhoven vs Saint-étienne : 0 - 0 ] Après une courte victoire (1-0) à Geoffroy-Guichard au match aller, Saintétienne résiste et obtient le nul (0-0) sur la pelouse du PSV. Première finale européenne pour un club français depuis Reims en 1959.
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12 mai 1976 – glasgow (Hampden Park) – C1, finale
[ saint-étienne – bayern munich : 0 - 1 ] Des milliers de supporters des Verts déferlent sur Glasgow, sous les regards amusés des Ecossais.
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Hampden Park, cimetière des illusions stéphanoises…
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Les Verts vont tenir la dragée haute au tenant du titre et se créer les meilleures occasions… Mais les poteaux étaient carrément contre les Verts.
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Piazza et Beckenbauer s’envoient en l’air.
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Röth a marqué. Et Röth a ri.
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Lopez ne le sait pas encore, mais il recroisera le Kaiser dans d’autres circonstances, et encore plus douloureuses…
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bastia 1978
De toute beauté ! B
astia en finale de Coupe d’Europe… Même les supporters corses à l’époque, n’y croyaient pas. Un foot à l’ancienne, joué avec les tripes autant qu’avec les pieds - car on ne peut pas faire autrement au Sporting. Mais un foot aussi séduisant qu’efficace, qui va faire des ravages un peu partout sur le Vieux Continent en cette saison 1977-1978. Pourtant, rien ne prédestinait le SECB(1) à vivre l’épopée qui allait suivre. Mais parfois, comme par magie, tout se met en place. Les pièces du puzzle s’imbriquent à la perfection et l’alchimie se crée. Elle ne se démentira jamais tout au long du parcours quasi sans faute des i nsulaires. Orlanducci est le patron derrière, Papi et Larios règnent sur le milieu, Rep et Krimau claquent devant… Tête de Maure sur le torse, les Bastiais enchaînent les tours et sortent du beau monde : le Sporting Portugal et Newcastle passent à la moulinette, tout comme le Torino et sa pléiade d’internationaux italiens. Six matchs, six victoires ! Au printemps, les hommes de Pierre Cahuzac remettent ça devant les Est-Allemands du Carl Zeiss Iéna (en gagnant le match aller à Furiani 7-2 !) et se débarrassent ensuite des Grasshopers Zurich en demie. Reste à dompter Eindhoven lors d’une finale disputée en aller-retour. Après tout, Saint-Etienne l’a fait les deux saisons précédentes. Mais la météo et une équipe du PSV retorse vont en décider autrement… (1)
Sporting Etoile Club Bastiais, nom du club entre 1962 et 1992.
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08 décembre 1978 – turin (Stadio Comunale) – C3, 1/16 finale retour
[ Torino vs bastia : 2 - 3 ] Vainqueurs au match aller (2-1), les Bastiais s’attendent à vivre l’enfer à Turin.
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Dans une seconde, Larios va envoyer une mine dans le petit filet et Bastia va réaliser le plus bel exploit de son histoire devant 70 000 spectateurs (dont 15 000 Corses) médusés.
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26 avril 1978 – bastia (stade furiani) – C3, finale aller
[ bastia vs psv eindhoven : 0 - 0 ] Les supporters b astiais sont pour beaucoup dans l’épopée du SECB
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Après les pluies diluviennes tombées sur Furiani, ce match n’aurait jamais dû se jouer. Mais comme Tino Rossi avait fait le déplacement...
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L’architecte de Furiani a oublié un léger détail. Rep-Larios-Papi : le trident magique du Sporting.
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09 mai 1978 – eindhoven (philips stadion) – C3, finale retour
[ psv eindhoven vs bastia : 3 - 0 ] Le capitaine bastiais, Charles Orlanducci a le sourire avant le début du match. Il ne l’aura plus après.
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Larios et les Corses ne tiendront pas la distance et prendront le bouillon lors de ce match retour.
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les bleus CDM 1978
Les apprentis A
près 12 ans et deux éditions (1970 et 1974) ratées, la France retrouve le mode d’emploi d’une qualification pour la Coupe du Monde. Le match couperet de novembre 1977 (victoire 3-1 sur la Bulgarie au Parc) a composté le billet pour Buenos Aires et sur ce qu’a montré la bande à Hidalgo et Platini pendant les qualifications, on peut espérer quelque chose de ce périple argentin. Un voyage qui sera remis en cause par un mouvement d’intellectuels et d’artistes français (Yves Montand et Simone Signoret en tête), qui demandent aux Bleus de boycotter le tournoi pour protester contre la dictature du général Videla et de sa junte, qui torture et assassine les opposants au régime depuis son arrivée au pouvoir, deux ans plus tôt. Malgré les critiques des partisans du boycott – et une tentative d’enlèvement sur Hidalgo la veille du départ (!) – les Bleus s’envolent en Concorde pour Buenos Aires disputer ce Mondial controversé. Seulement, tombés dans le groupe de la mort avec l’Italie et le pays hôte, la France va payer son manque d’expérience à ce niveau. Mais la Coupe du Monde 1978, ce sont aussi deux « affaires » étonnantes. Celle des chaussures, d’abord. Juste avant France-Italie, pour emmerder leur sponsor qui n’a pas voulu leur accorder une rallonge, les joueurs passent un coup de pinceau noir sur les trois bandes de leurs chaussures. Peine perdue : vous verrez sur les photos qu’on les distingue encore très bien. Celle des maillots, ensuite.Alors que l’équipe de France doit jouer en bleu face à la Hongrie (qui évolue en blanc), l’intendant de l’équipe de France se rend soudain compte, à une demi-heure du coup d’envoi, qu’il a oublié le jeu de maillots bleus… à l’hôtel. Boulette en Mondovision. Et moqueries des spectateurs de l’Estadio Mar Del Plata lorsque l’équipe de France apparaît sur la pelouse avec la tunique rayée vert et blanc du petit club local de l’Atlético Kimberley.
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16 novembre 1977 – paris (parc des princes) – elim. cdm 78
[ france vs bulgarie : 3 - 1 ] Rocheteau, Platini et Dalger envoient la France au Mondial argentin. Hidalgo, capuche sur la tête, en pleure de joie.
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2 juin 1978 – Mar Del Plata (Estadio minella) – cdm, premier tour
[ Italie vs france : 2 - 1 ] Eh oui, Michel…
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Ci-dessus : Lacombe avait pourtant inscrit le but le plus rapide de l’histoire de la Coupe du Monde après 38 secondes de jeu. Mais Rossi puis Zaccarelli (ci-dessous) ont offert la victoire à la Squadra devant des Français amorphes.
Les Bleus prendront leur revanche quelques annĂŠes plus tard.
60 épopées / coupe du monde 78 •
6 juin 1978 – Buenos Aires (Estadio Monumental) – cdm, premier tour
[ Argentine vs france : 2 - 1 ] Platini et Rocheteau semblent déjà se douter que le match va être compliqué.
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Trésor et Lacombe dans la nasse argentine (ci-dessus). Six (ci-dessous) ratera une occasion énorme à 1-1.
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Malgré un match plus qu’honorable face au futur champion du Monde, l’équipe de France est éliminée. Mais Lopez, Battiston et Trésor retiendront les leçons de ce Mondial 1978…
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64 épopées / coupe du monde 78 •
10 juin 1978 – mar del plata (Estadio Minella) – Cdm, premier tour
[ france vs hongrie : 3 - 1 ] Pour ce troisième match sans enjeu, Hidalgo aligne une équipe de remplaçants, avec notamment Dropsy, Petit, Papi, Berdoll et Rouyer. Histoire d’étrenner ce très seyant maillot rayé vert et blanc.
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La Rouille centre pour l’Ange Vert, qui marque d’une reprise écrasée du gauche et inscrit le troisième but français.
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Déjà éliminés avant la rencontre, Français et Hongrois vont se livrer sans retenue et offrir le plus beau match de la compétition aux 20 000 spectateurs de Mar Del Plata : quatre buts, quatre poteaux ! L’aventure s’arrête là, mais avec la promesse d’un avenir meilleur.
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nantes 1980
sochaux 1981
rires jaunes R
edoublements de passes, jeu sans ballon, mouvement perpétuel et justesse technique : les fondements de la méthode Suaudeau, directement hérités du grand Nantes d’Arribas des années 60, et la réussite du centre de formation de la Jonelière vont faire le succès des Canaris au début des années 80. Mais seulement à l’intérieur de nos frontières. Car le FCN va mettre un point d’honneur à se planter chaque année dès les premiers tours de Coupe d’Europe. Chaque année, sauf en 1980. Qualifiée pour la défunte Coupe des Coupes à la faveur de sa victoire en Coupe de France (4-1 a.p devant Auxerre) le FCN va tracer sa route : dézinguage en règle des Nord-Irlandais de Cliftonville (7-0 au retour à Saupin), élimination à double détente (3-2 et 2-1) du Steaua Bucarest et passage ric-rac (2-0, 2-3) devant le Dynamo Moscou. Mallheureusement en demie , c’est le Valence du champion du Monde argentin Mario Kempes qui attend les Canaris… Comme Nantes, Sochaux joue en jaune. Comme Nantes, Sochaux est un club précurseur en matière de formation. Et comme Nantes, Sochaux s’est offert son petit frisson européen à l’entame des années 80. Dauphin du champion… nantais la saison précédente, le club de la famille Peugeot va profiter de la première génération de prototypes (Genghini, Anziani, Bats, Stopyra) sortis de sa pépinière pour aller chercher une demi-finale de C3, après s’être offert le scalp du Servette Genève, de Boavista, de l’Eintracht Francfort et des Grasshoppers Zurich. Les Lionceaux de Patrick Revelli et Albert Rust rendront les arm es en demie devant les Néerlandais d’Alkmaar.
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9 avril 1980 – Valence (Stade Mestalla) – C2, 1/2 finale retour
[ Valence vs Nantes : 4 - 0 ] Auteur d’un but à l’aller et d’un doublé au retour, le champion du Monde Mario Kempes aura été le bourreau de Bertrand-Demanes et des Canaris, comme le confirme le tableau d’affichage de Mestalla.
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Henri Michel et les siens avaient pourtant remporté le match aller à Saupin. Mais le retour a tourné au cauchemar…
épopées / nantes 80 73 •
8 avril 1981 – Sochaux (Stade Bonal) – C3, 1/2 finale aller
[ sochaux vs AZ Alkmaar : 1 - 1 ] à Sochaux, on ne lésine pas sur les moyens pour les animations d’avant-match.
Capillairement parlant, les Sochaliens étaient très en avance sur leur temps.
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Ci-dessus : Genghini ouvre le score sous les yeux de Stopyra. Ci-dessous : Rust derrière un poteau.
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22 avril 1981 – Alkmaar (AFAS Stadion) – C1, 1/2 finale retour
[ AZ Alkmaar vs sochaux : 3 - 2 ] En dépit d’une belle résistance et d’un nouveau but de Genghini, les Doubistes s’inclinent de justesse et laisseront l’AZ perdre en finale face à Ipswich Town. Autant dire qu’il y avait la place pour ramener un trophée au Musée Peugeot.
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les bleus cdm 1982
Nuit tragique O
n a tout dit, tout écrit sur Séville 82. Le traumatisme national, la polémique, le communiqué commun de Kohl et Mitterrand pour éteindre les remugles nauséabonds d’antigermanisme primaire… Certains en ont fait des documentaires, d’autres des bouquins en forme de psychanalyse. Toute une mythologie s’est construite autour de Séville 82. Ce France-Allemagne, c’est d’abord un casting impeccable, plus manichéen qu’un James Bond avec Roger Moore : les gentils Français naïfs et talentueux contre les ignobles Allemands, violents et vicieux. Côté scénario, on lorgne plutôt du côté de Scorsese. Tout y est : un cliffhanger toutes les vingt minutes, de l’euphorie, du drame, une dramaturgie shakespearienne et surtout, une bonne dose de sang, d’adrénaline et de larmes. Pour tous les gamins nés au cœur des années 70, ce match aura été la première confrontation avec le malheur. Le vrai. Une initiation à l’injustice. à la frustration. à l’impuissance. Séville 82, c’est comme offrir un jouet à un enfant, puis le lui reprendre dans la seconde qui suit, sans explication. On est à ce niveau de cruauté. De Séville 82, restent aujourd’hui des émotions, communes à des millions de types qui, au mieux, attaquent leur cinquième décennie sur Terre. Reste une loi d’airain formalisée par Lineker (« Le foot se joue à 11 et à la fin… »). Reste enfin, un kaléidoscope d’images marquantes, qui reviennent en mémoire de façon anarchique, comme les restes d’un naufrage émergeant à la surface de l’océan. Oui, on a tout dit et tout écrit sur Séville 82. Mais on n’avait pas encore tout vu.
80 épopées / coupe du monde 82 •
épopées / coupe du monde 82 81 •
18 novembre 1981 – paris (parc des princes) – elim. cdm 82
[ france vs pays-bas : 2 - 0 ] Nouveau match décisif et nouvelle victoire au Parc pour Giresse et les Bleus. En route pour l’Espagne.
82 épopées / coupe du monde 82 •
16 juin 1982 – bilbao (stade san mamés) – cdm, premier tour
[ angleterre vs france : 3 - 1 ] Ci-dessus : Sécurité renforcée face aux supporters anglais. Ci-dessous : Robson marque dès la 27e seconde de jeu, nouveau but le plus rapide de l’histoire de la Coupe du Monde.
FRANCE / focus 83 •
Ci-dessus : Robson monté sur ressorts. Ci-dessous : Platini aimait déjà beaucoup le fair-play.
84 épopées / coupe du monde 82 •
21 juin 1982 – valladolid (stade zorilla) – cdm, premier tour
[ france vs koweit : 4 -1 ] France - Koweit, un match a priori sans histoire pour les Bleus. Sauf que...
Suite à l’intervention du Cheikh Fahid Al-Ahmad Al-Sabah, ce but tout à fait valable de Giresse sera refusé par l’arbitre. Ce dernier sera radié par la FIFA. Et Bossis marquera un vrai quatrième but 10 minutes plus tard.
86 épopées / coupe du monde 82 •
24 juin 1982 – valladolid (stade zorilla) – cdm, premier tour
[ france vs tchécoslovaquie : 1 - 1 ] Bravo les Bleus !
épopées / coupe du monde 82 87 •
Ci-dessus : Détends-toi Michel, on est qualifié. Ci-dessous : Panenka transforme son pénalty… sans Panenka.
88 FRANCE / focus •
28 juin 1982 – madrid (stade calderon) – cdm, deuxieme tour
[ france vs autriche : 1 -0 ] Rocheteau rate sa reprise sous les yeux de Raphaël Mezrahi.
FRANCE / focus 89 •
90 épopées / coupe du monde 82 •
04 juillet 1982 – madrid (stade calderon) – cdm, deuxieme tour
[ france vs irlande du nord : 4 - 1 ] Trésor : regard noir et cuisses d’acier
FRANCE / focus 91 •
Ci-dessus : une volé e acrobatique pour les photographes. Ci-dessous : un doublé de Giresse, un autre de Rocheteau et les Bleus sont en demi-finale.
92 FRANCE / focus •
08 juillet 1982 – seville (stade pizjuan) – cdm, deuxieme tour
[ france vs allemagne : 3 - 3 a.p ] En haut, le côté obscur, en bas les Jedi.
épopées / coupe du monde 82 93 •
Pire que Dark Vador, Hitler et Keyser Söze réunis : Harald Schumacher.
94 épopées / coupe du monde 82 •
Platini ne tremble pas et égalise sur pénalty (1-1).
épopées / coupe du monde 82 95 •
96 épopées / coupe du monde 82 •
L’attentat du siècle.
FRANCE / focus 97 •
Le bijou de Trésor. (2-1)
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Cours Giresse, cours ! (3-1)
FRANCE / focus 99 •
100 épopées / coupe du monde 82 •
Pas l’air bien confiant, le Jean-Luc...
FRANCE / focus 101 •
Tragique dénouement d’une séance de tirs au but irrespirable.
102 épopées / coupe du monde 82 •
épopées / coupe du monde 82 103 •
« Sorry, good game Michel… »
104 FRANCE / focus •
FRANCE / focus 105 •
les bleus euro 1984
L’heure du sacre D
eux ans après Séville, les Bleus vont panser leurs plaies de la plus belle des manières, à la maison. Cet Euro 84 taillé sur- mesure pour les Français, dont le jeu chatoyant leur vaut l’appellation de « Brésiliens d’Europe » - éloge plus que flatteur à l’époque, la Seleçao de Tele Santana avec Zico et Socrates étant alors LA référence mondiale du beau jeu – Platoche et ses potes vont le braquer. à 29 ans, Michel Platini est au sommet de son art et porte les Bleus jusqu’à la finale. Danemark, Belgique, Yougloslavie, Portugal, Espagne : il marque à chaque match et termine la compétition avec des stats dantesques : neuf réalisations en seulement cinq rencontres. Cet Euro à domicile, lui aussi, est chargé d’images fortes : le coup de boule d’Amoros sur Jesper Olsen, la tête plongeante de Platini face à la Yougoslavie à Saint-Etienne, la chevauchée fantastique de Tigana qui sert Platini pour le but vainqueur face au Portugal, dans un Vélodrome en fusion, la légendaire Arconada, le déboulé de Bellone et le petit piqué du 2-0 en finale… Premier titre d’envergure pour le football français, l’Euro 84 sera aussi le point d’orgue de cette génération dorée : celle des Bossis, Amoros, Battiston, Genghini, Giresse, Rocheteau, Lacombe. Et la plus belle ligne du palmarès de Platini.
Amoros : Zidane 2006 avant l’heure.
12 juin 1984 – paris (parc des princes) – euro, premier tour
[ france vs danemark : 1 - 0 ] Les supporters danois ne manquent pas de souffle.
108 épopées / euro 84 •
16 juin 1984 – nantes (stade de la beaujoire) – euro, premier tour
[ france vs belgique : 5 - 0 ] Contre-pied parfait.
Platini regarde Scifo qui regarde le ballon convoité par Domergue.
ÂŤ Dis donc Michel, tu peux pas retirer ton maillot comme tout le monde ? Âť
110 FRANCE / focus •
19 juin 1984 – Saint-étienne (stade geoffroy guichard) – euro, premier tour
[ france vs yougoslavie : 3 - 2 ] Troisième Marseillaise pour les Bleus et deuxième triplé pour Platoche.
FRANCE / focus 111 •
112 épopées / euro 84 •
épopées / euro 84 113 •
23 juin 1984 – marseille (stade vélodrome) – euro, demi-finale
[ france vs portugal : 3 - 2 a.p ] Domergue : joue-la comme Platini !
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Détends-toi Michel, on va passer…
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Tigana s’arrache, Platini conclut. Le collectif l’emporte.
116 épopées / euro 84 •
27 juin 1984 – paris (parc des princes) – euro, finale
[ france vs espagne : 2 - 0 ] Première finale pour les Bleus face à une équipe d’Espagne qui a sorti le Danemark aux tirs au but en demi-finale.
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Avec Arconada, pas besoin de goal line technology.
La pichenette de Bellone.
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Luis attaqué.
Cette fois, Arconada s’en sort bien.
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bordeaux 1985
Faux frères E
ntre un Euro victorieux et une Coupe du Monde au Mexique joués sous le même maillot, Platini et Giresse vont se livrer un duel fratricide lors d’un double affrontement en demi-finale de C1. Après avoir éliminé le FC Dnipropetrovsk en quart de finale dans des conditions rocambolesques, les Girondins affrontent la Juve de Platoche, Boniek et Rossi pour une place en finale, en ce mois de mai 1985.
à l’époque, la Juve est un monstre. Vainqueur de la Coupe des Coupes l’année précédente, championne d’Italie, la Vieille Dame est dirigée de main de maître par Platini, déjà double Ballon d’Or au moment du match. En face, Bordeaux n’est qu’un moucheron du foot européen. D’ailleurs, le match aller confirme les pronostics. Platini sort deux passes décisives lumineuses et un but de sa besace, Bordeaux ne voit pas le jour, en prend trois et rentre tête basse en Gironde. Le lendemain, L’Equipe titre : « La Juve, c’est autre chose ». Ça ne plaira que très modérément à Jacquet - dont « l’histoire d’amour » avec le quotidien prendra une autre tournure des années plus tard – qui se servira de cette une assassine pour piquer l’orgueil de ses joueurs. L’esprit de revanche, voire de vengeance : un ressort psychologique basique mais qui a souvent fait ses preuves. Au retour, le Parc Lescure est bondé (40591 spectateurs, record toujours en cours) et la bande à Platini, trop sûre d’elle et de son avance, va vivre l’enfer…
122 FRANCE / focus •
10 avril 1985 – turin (stadio comunale) – c1, demi-finale aller
[ juventus vs bordeaux : 3 - 0 ] Ci-dessus : Les Bordelais, Thouvenel et Dropsy en tête, débarquent à l’aéroport de Turin. Ci-dessous : Platini devant Chalana.
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Comble de la trahison : le troisième but turinois est inscrit par Platini, d’une volée écrasée des 20 mètres.
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24 avril 1985 – bordeaux (parc lescure) – c1, demi-finale retour
[ bordeaux vs juventus : 2 - 0 ] Malgré les trois buts de retard, le public du Parc Lescure y croit.
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Dieter Müller va alimenter ce fol espoir en ouvrant le score dès la 25e minute...
126 épopées / bordeaux 85 •
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… en vain. Les Girondins s’imposeront 2-0 mais ne parviendront pas à marquer ce troisième but synonyme de prolongation malgré une occasion énorme pour Tigana dans les dernières minutes. La Juve se qualifie pour la finale, qu’elle remportera face à Liverpool au tristement célèbre Heysel.
les bleus CDM 1986
Joga Bonito C
ette fois c’est sûr, ce sera la consécration de l’équipe de France. Après la promesse de 1982 et le sacre de 1984, ces Bleus encensés partout semblent programmés pour aller chercher le Graal. Oui mais voilà : Giresse est hors de forme, la révélation des éliminatoires José Touré a manqué le rendez-vous à cause d’une grave blessure au genou et Platini, qui joue sous infiltration, entame ce déclin qui le mènera à la fin de carrière moins d’un an plus tard. En dépit de ces avatars, les Bleus s’en sortent plutôt pas mal. Une phase de poule sans encombre malgré une seconde place finale derrière l’URSS et un huitième de finale maîtrisé pour sortir le champion du Monde en titre italien, et c’est le Brésil de Santana, sorte d’alter ego du beau jeu, qui attend les Français… Une finale avant la lettre dont les spectateurs et les téléspectateurs du monde entier vont se délecter pendant plus de 120 minutes. Qualifié de « match du siècle » par Pelé lui-même, ce France-Brésil atteindra des sommets techniques, le ballon sortant rarement des limites du terrain. Accablées par la chaleur étouffante et l’altitude, les deux équipes vont pourtant se livrer un duel épique qui restera dans les annales.
130 épopées / coupe du monde 86 •
16 novembre 1985 – paris (parc des princes) – elim, cdm
[ france vs yougoslavie : 2 - 0 ] Vue de deux angles différents, la demi-volée de Platoche va faire mouche et envoyer les Bleus au Mexique.
FRANCE / focus 131 •
Joie extatique collective.
132 épopées / coupe du monde 86 •
01 juin 1986 – leon (estadio nou camp) – cdm, premier tour
[ france vs canada : 1 - 0 ] Quel tacle, tabernacle !
La poule
Le coq
épopées / coupe du monde 86 133 •
05 juin 1986 – leon (estadio nou camp) – cdm, premier tour
[ france vs urss : 1 - 1 ] Premières apparitions en Bleu pour JPP. Amoros et Platini (ci-dessous) sont là depuis un bail, eux.
17 juin 1986 – mexico (estadio olimpico universitario) – cdm, huitieme de finale
[ france vs italie : 2 - 0 ] Auteur d’un Mondial magnifique (au point de faire partie de l’équipe-type de la compétition), Stopyra inscrit ici le second but face à l’Italie. Les Bleus sont en quart de finale où les attend le Brésil…
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FRANCE / focus 137 •
21 juin 1986 – guadalajara (estadio jalisco) – cdm, quart de finale
[ france vs brésil : 1 - 1 a.p] Les 65 000 spectateurs du stade Jalisco vont assister à un match d’anthologie…
138 épopées / coupe du monde 86 •
« Bom dia Brasil » et poignée de main protocolaire : les deux équipes sont prêtes.
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En tribunes ou sur le terrain, le spectacle est partout lors de ce France-Brésil.
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Champ : Stopyra et Carlos se télescopent. Au second plan, Platini a déjà tout compris. Contrechamp : Plat du pied sécurité du grand Michel…
épopées / coupe du monde 86 141 •
Ci-dessus : Stopyra échappe à Junior et Edinho. Ci-dessous : Tigana et le docteur Socrates.
142 ÊpopÊes / coupe du monde 86 •
Ci-dessus : Bats stoppe magistralement le tir au but de Socrates. Ci-dessous : Platini rate magistralement le sien.
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Heureusement, Luis ne flanchera pas et sauvera son capitaine de la disgrâce. Les Bleus sont en demie !
144 FRANCE / focus •
25 juin 1986 – guadalajara (estadio jalisco) – cdm, demi-finale
[ allemagne vs france : 2 - 0 ] France-Allemagne, acte 2.
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146 épopées / coupe du monde 86 •
Comme on se retrouve…
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Emoussés et en manque d’inspiration, Fernandez, Stopyra, Bossis, Bellone et les Bleus vont connaître une nouvelle désillusion face à la RFA de Matthaus, Magath, Allofs et Brehme.
148 épopées / coupe du monde 86 •
épopées / coupe du monde 86 149 •
Platini chute entre trois Allemands : le symbole parfait de cette demi-finale perdue.
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PLATINI
État civil : Michel François Platini Surnom : Platoche Poste : Milieu Offensif Carrière : 1972 – 1987 (AS Nancy-Lorraine, AS Saint-Etienne, Juventus FC) Palmarès : 1 Euro, 1 Coupe intercontinentale, 1 C1, 1 C2, 1 fois Champion de France, 2 fois Champion d’Italie, 3 Ballons d’Or Citation : «Ce que fait Zidane avec un ballon, Maradona le faisait avec une orange»
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rocheteau État civil : Dominique Rocheteau Surnom : L’Ange vert Poste : Attaquant Carrière : 1972 – 1990 (AS Saint-Etienne, PSG, Toulouse FC) Palmarès : 1 Euro, 1 Coupe intercontinentale, 4 fois Champion de France, 3 Coupes de France Citation : «La violence est une forme de faiblesse.»
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giresse
État civil : Alain Giresse Surnom : Gigi Poste : Milieu offensif Carrière : 1970 – 1988 (Bordeaux, OM) Palmarès : 1 Euro, 1 Coupe intercontinentale, 2 fois Champion de France, 1 Coupe de France
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piazza État civil : Oswaldo José Piazza Surnom : Le Lion Poste : Défenseur Carrière : 1967 – 1983 (Club Atlético Lanus, AS Saint-Etienne, Vélez Sarsfield, AS Corbeil-Essonnes) Palmarès : 3 fois Champion de France, 3 Coupes de France Citation : «Les Stéphanois voyaient en moi la générosité.»
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larqué
État civil : Jean-Michel Larqué Surnom : Capitaine Larqué Poste : Milieu offensif Carrière : 1966 – 1979 (AS Saint-étienne, PSG) Palmarès : 7 fois Champion de France, 5 Coupes de France Citation : «Tout à fait Thierry !»
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curkovic
État civil : Ivan Curkovic Surnom : Curko Poste : Gardien Carrière : 1960 – 1981 (Velez Mostar, Partizan Belgrade, AS Saint-Etienne) Palmarès : 1 fois Champion de Yougoslavie, 4 fois Champion de France, 3 Coupes de France Citation : «Admettez que l’AS Saint-Étienne et moi avons contracté un mariage heureux...»
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tigana
État civil : Jean Amadou Tigana Surnom : Boubou Poste : Milieu de terrain Carrière : 1975 – 1991 (Toulon, OL, Bordeaux, OM) Palmarès : 1 Euro, 5 fois Champion de France, 2 Coupes de France
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fernandez
État civil : Luis Miguel Fernández Toledo Surnom : Petit bonhomme (Thierry Roland) Poste : Milieu de terrain Carrière : 1978 – 1993 (PSG, Matra Racing, AS Cannes) Palmarès : 1 Euro, 1 fois Champion de France, 2 Coupes de France Citation : «Gagner ce n’est pas tout, c’est la seule chose.»
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papi État civil : Claude Papi Surnom : Le Divin Chauve Poste : Milieu de terrain Carrière : 1968 – 1981 (SC Bastia) Palmarès : 1 fois Champion de France de D2, Vainqueur du Challenge des Champions
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onnis
État civil : Delio Onnis Surnom : El Tano / Le Renard Poste : Attaquant Carrière : 1966 – 1986 (Almagro, GyE La Plata, Stade de Reims, AS Monaco, Tours FC, SC Toulon) Palmarès : 1 fois Champion de France, 1 Coupe de France
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janvion État civil : Gérard Janvion Surnom : Le Cerbère Poste : Arrière latéral Carrière : 1972 – 1986 (AS Saint-étienne, PSG, AS Béziers) Palmarès : 4 fois champion de France, 3 Coupes de France
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battiston
État civil : Patrick Battiston Poste : Défenseur Carrière : 1973 – 1991 (Metz, AS Saint-Etienne, Bordeaux, AS Monaco) Palmarès : 1 Euro, 5 fois Champion de France, 1 Coupe de France
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genghini
État civil : Bernard Genghini Surnom : Tchouki Poste : Milieu offensif Carrière : 1976 – 1989 (Sochaux, AS SaintEtienne, AS Monaco, Servette FC, OM, Bordeaux) Palmarès : 1 Coupe de France
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larios
dahleb
État civil : Jean-François Larios Surnom : Jeff Poste : Milieu de terrain Carrière : 1973 – 1988 (AS Saint-Etienne, Bastia, Atletico Madrid, Manic de Montréal, Neuchâtel Xamax, OL, Strasbourg, OGC Nice, Montpellier HSC) Palmarès : 3 fois Champion de France, 1 Coupe de France, Joueur français de l’année 1980
État civil : Mustapha Dahleb Surnom : Moumousse Poste : Milieu offensif Carrière : 1969 – 1985 (Sedan, CR Belcourt, PSG, OGC Nice) Palmarès : 2 Coupes de France, Fennec du siècle, Légion d’honneur
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susic État civil : Safet Susic Surnom : Magic Susic Poste : Milieu offensif Carrière : 1973 – 1992 (FK Sarajevo, PSG, Red Star) Palmarès : 1 fois Champion de France, 1 Coupe de France, meilleur joueur de l’histoire du PSG, meilleur étranger ayant évolué dans le championnat de France
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roux
herbin
bathenay
domenech
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szarmach
courbis
chiesa
gress
174 FRANCE / focus •
Pendant que Nanard déboule à l’OM à l’hiver 1986, Ferreri fait le clown, Johnny et Michel s’offrent une partie de boule et Thierry Roland s’incruste un peu partout.
FRANCE / focus 175 •
© Stopyright Onze Mondial
La différence entre le bon et le mauvais chasseur...
Au bal masqué ohé! Ohé!
Big bisou.
176 insolite •
WAGs 1.0
Luc Skywalker à la piscine.
Paga en Gavroche
Amoros aime le risque.
Loukoum Party pour Larqué et Dahleb.
La Première étoile pour Zimako et Janvion
Les Suaudeau : une famille qui a du chien.
178 insolite •
Bellone a la gâchette facile.
insolite 179 •
180 insolite •
Rep vs Larios : combat de beaux gosses.
Curkovic en mode chapeau melon et bottes mouillĂŠes. Luis version petit chaperon rouge.
182 insolite •
Coqs en stock.
Mary Poppins
Borat
Olivier et son jouet préféré.
Le beau Bossis scie.
Michel et Elton discutent ballon.
Vahid, pirate des Caraïbes.
La fine équipe de Téléfoot au grand complet.
Papin et les K7.
Thierry Roland, le caméléon. Aussi à l’aise avec Onnis épée en main qu’avec un Domenech en mocassins à glands ou à pédalo avec Battiston.
Rocheteau aimait les femmes, les marinières et les pantalons en velours côtelÊ.
186 insolite •
Magnum et Higgins.
insolite 187 •
188 FRANCE / focus •
Ce n’est pas Antoine mais bien Piazza qui jette Titi dans les eaux cristallines de Moorea.
Lopez ne reconnait plus personne.
Thierry, le couple Stopyra et un buisson.
Brice de Nice
La maison Tigana vous offre un Roland sur un plateau d’argent.
Thierry était bien plus lourd que Genghini.
insolite 189 •
« Blondin, tu veux que j’te dise, T’es le plus grand dégueulasse que... que... la Terre ait jamais porté. »
190 insolite •
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »
FRANCE / focus 191 •
Rocheteau, buteur et batteur.
Henri Michel déguisé en Bobby Ewing.
Platoche lit du Platoche.
à la tienne, Dündar !
Thierry fait admirer sa technique de rêve.
Rocher recrute ses pom-pom girls.
192 FRANCE / focus •
FRANCE / focus 193 •
Aye Pépito !
194 crédits •
merci
Merci à l’agence Icon Sport, pour avoir osé nous laisser les clés des archives et explorer à loisir les dizaines de milliers de diapos, ainsi que pour son efficacité. Une pensée toute particulière pour Alain de Martignac, Gérard Bedeau, Michel Barrault, Max Colin, Michel Piquemal, Georges Beutter et les autres photographes du magazine qui ont œuvré pendant cette période. Merci enfin, aux joueurs de l’époque, qui nous ont régalés sur et hors du terrain.