C atalogue
N o ĂŤ l 2 012
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BD HUMOUR BOUJOU
Dictionnaire humoureux et savoureux de normandie • MINIAC • Format : 220 x 290 mm • 64 pages intérieures • Couverture rembordée • Langues : Français • Dos carré, collé, cousu • Prix : 15 € « Rien n’est plus sérieux en ce bas monde que le rire » affirmait Gustave Flaubert. C’est ptetbin pour cela que Madame Bova rit ! Mais surtout, telle pourrait être la devise du présent Dictionnaire humoureux de Normandie, dont l’originalité est tout simplement de conjuguer l’humour et l’amour de notre province. La seule ambition de ce petit dictionnaire érudit et curieux, oscillant parfois entre littérature grise et humour noir, est de dépeindre toute la palette de la culture normande tout en riant, s’amusant, se bidonnant, se marrant. Sur les pas de Pomme, maîtresse de cérémonie de ce petit précis d’humour normand, vous pouvez musarder entre gastronomie et géographie, littérature et peinture, dictons et célébrités, allant de A comme architecture à Z comme Zygomatique, en passant par le prisme de tous les domaines. À ce propos, peu importe si, comme le disait le spirituel Robert de Flers, « Les choses ennuyeuses ont toujours un prestige que les choses amusantes n’ont pas » puisque, poilant, désopilant, fun, golo, drôle, sa vocation n’est que de transmettre modestement l’amour d’un pays par l’humour. Alors, ce dico, ptetbinquoui ou petbinqunon ?
ISBN 978-2-8151-0062-5
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HISTOIRE BEAU-LIVRE Histoire de la Normandie Des origines à nos jours
De la conquête de la Normandie par les Vikings au débarquement du 6 juin 1944, de Madame Bovary aux séjours de Marcel Proust à Cabourg, du naufrage de la Blanche Nef à la révolte des Nu-pieds, du Mont Saint-Michel à la Tapisserie de Bayeux, de Guillaume le Conquérant à Pierre Mendès-France, Roger Jouet et Claude Quétel nous invitent à parcourir l’histoire d’une province au rayonnement international. Cent trente dates-clés, richement illustrées, offrent de redécouvrir les événements qui ont marqué l’histoire de cette région. Son histoire, sa culture, ses traditions et ses grandes personnalités revivent au gré de ces pages qui sont une invitation à feuilleter le passé, mais aussi le présent de la Normandie.
• Roger JOUET et Claude QUÉTEL • Format : 230 x 285 mm • 312 pages intérieures • Couverture rembordée + jaquette • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 34,90 €
ISBN 978-2-8151-0009-0
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patrimoine histoire BEAU-LIVRE mémoires d’un Terre-Neuvas Eustache Le Pelley Fonteny (1745-1820)
Les gens de mer d’autrefois ont peu écrit sur leur métier. Rien ou presque ne nous a été transmis par le monde des matelots et des hommes de maistrance. Si l’on possède des souvenirs personnels rédigés par des officiers de la marine militaire d’Ancien Régime, ainsi que les récits autobiographiques – plus nombreux et plus bavards – des chefs corsaires, les écrits de capitaines de la marine de commerce et de pêche sont rarissimes, ce qui confère un grand intérêt à la publication des mémoires et papiers d’Eustache Le Pelley Fonteny.
• Gilles DÉSIRÉ DIT GOSSET et
Monique LE PELLEY FONTENY
• Format : 240 x 310 mm • 192 pages intérieures • Couverture rembordée + jaquette • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 40,50 €
ISBN 978-2-8151-0089-2
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Jeunesse jeux OÙ EST TUROLD ?
Dans 12 scènes librement inspirées de la Tapisserie de Bayeux • Gilles PIVARD • Format : 210 x 210 mm • 16 pages intérieures • Couverture rembordée • Dos carré, collé, cousu • Édition bilingue : Français/Anglais • Prix : 12,20 €
Un mystérieux personnage est visible sur la scène 10 de la Tapisserie de Bayeux. Son nom est Turold. Ce livrejeu nous fait découvrir Turold racontant les évènements de la Tapisserie de Bayeux en 12 scènes librement inspirées de la Tapisserie et réalisées par Gilles Pivard. À chaque page, il te faudra retrouver dans le dessin un ou plusieurs petit(s) Turold... Alors ouvre l’œil !
FRANÇAIS/ANGLAIS ISBN 978-2-8151-0107-3
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HISTOIRE archéologie monographiE Mégalithes de Normandie Pierres de légende
• Jeannine ROUCH • Format : 200 x 265 mm • 112 pages intérieures • Couverture souple à rabats • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix public : 25,50 €
Moins célèbres que leurs homologues bretons, les mégalithes de Normandie,souvent remarquables et répertoriés par les archéologues, sont peu connus du grand public. C’est pourquoi nous avons souhaité réaliser cet ouvrage comme guide de découvertes à l’usage du lecteur curieux de voir sur place, à travers bois, champs et villages, ces témoignages de notre patrimoine d’époque néolithique (-5 000 à -2 000 ans avant notre ère).
ISBN 978-2-8151-0028-1
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HISTOIRE livre DÉCOUVRIR la NORMANDIE à la belle époque
• Annie FETTU et Yves LECOUTURIER • Format : 240 x 220 mm • 144 pages intérieures • Couverture rembordée • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 30,50 €
Grâce au développement de la photographie et aux travaux de Le Goubey ou de l’abbé Dubosq, entre autres, qui sillonnent villes et campagnes tels de véritables ethnologues, les Normands deviennent les héros de leur vie quotidienne. Tout ce qui fait la particularité de la Normandie s’offre désormais à la vue de tous : les foires et les marchés, les scènes de la vie des pêcheurs, la fabrication du cidre et de l’eau-de-vie, la traite des vaches, les petits métiers, le barattage du lait, la dentelle, la cueillette des pommes, les fêtes populaires, les plaisirs et les jeux, mais aussi le monde urbain, la vie politique, le sport et les moyens de transport. On n’hésite plus à photographier les gens avec leurs vêtements de tous les jours : la blaude et la gapette, la bonnette, le tablier et le châle. C’est en partie grâce à ce travail photographique que nous pouvons vous inviter à cette découverte de la Normandie à la Belle Époque… ISBN 978-2-8151-0095-3
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HISTOIRE livre Les Américains en Normandie
• Jean QUELLIEN • Format : 200 x 265 mm • 256 pages intérieures • Couverture souple à rabats • Dos carré, collé, cousu • Langues : Français, Anglais • Prix : 29,90 €
Le 6 juin 1944, aux côtés de leurs camarades britanniques et canadiens, les soldats américains débarquent sur les plages normandes. Aujourd’hui, leur présence en ce Jour J apparaît parfaitement évidente mais la réalité est plus complexe. Le 7 décembre 1941, l’agression japonaise contre Pearl Harbour précipite l’entrée des États-Unis dans le conflit. En quelques années, le gigantesque effort de guerre de la première puissance mondiale fait pencher la balance en faveur des Alliés. Dès février 1942, les premiers soldats américains arrivent à Belfast et au printemps 1944, ils sont environ 1 700 000 au Royaume-Uni avant de prendre le chemin des plages. Cet ouvrage décrit d’abord ce long itinéraire. Tout en accordant une large place au récit des combats de l’été 1944, il évoque aussi des aspects souvent laissés dans l’ombre tels que le fonctionnement d’une armée en campagne, la vie quotidienne des GI’s, leurs rapports avec la population ou encore le poids considérable de la présence américaine en Normandie ; sait-on que, fin juillet, il y avait trois fois plus de soldats américains que d’habitants dans le Cotentin et le Bessin ?
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ANGLAIS ISBN 978-2-8151-0114-1
FRANçAIS ISBN 978-2-8151-0109-7
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dictionnaire livre Dictionnaire NORMAND FRANÇAIS D’après le parler nord-cotentinais • Éric MARIE • Format : 185 x 250 mm • 504 pages intérieures • Couverture rigide • Dos carré, collé, cousu • Langues : Français/Normand • Prix : 46 €
Prix littéraire du Cotentin 2012 Résultat d’une quarantaine d’années d’enquêtes et de collectages réalisés auprès de locuteurs normanophones, cet important travail lexicographique revêt la forme d’un dictionnaire minutieusement élaboré auquel sont annexées, afin d’en éclairer l’usage, de larges analyses concernant la phonétique, la morphologie et la syntaxe du normand. ISBN 978-2-8151-0102-8
9HSMILF*babaci+ DESTINS et AVENTURES CORSAIRES En mer ! Sus à l’ennemi ! • Auteur : Michel AUMONT • Format : 155 x 230 mm • 240 pages intérieures • + 16 pages de photographies • Dos carré, collé, cousu • Couverture souple • Langue : Français • Prix : 22 €
ISBN : 978-2-8151-0084-7
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Si vous aimez les aventures corsaires, ce livre s’adresse à vous. Conçu par un spécialiste de la question, à destination du grand public, il raconte clairement, et de manière vivante, ce que vous voulez savoir sur la guerre de course. C’est avant tout l’aventure humaine des équipages, du petit mousse au capitaine. Qui étaient ces gens ? Quelles étaient leurs motivations ? Quelle vie menaient-ils en mer ? Sur quels bâtiments ? Avec quelle artillerie ? Quelles étaient leurs stratégies, leurs tactiques ? Y avait-il des risques ? Qui étaient les armateurs corsaires ? Rompant avec une tradition de terrien et des préoccupations essentiellement économiques – combien ça coûte ? Combien ça rapporte ? – l’auteur explique d’une manière simple l’activité d’un point de vue marin. Il met aussi en lumière l’évolution de ces risques, du règne de Louis XIV à l’Empire de Napoléon Ier, et leurs conséquences sur l’activité maritime.
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HISTOIRE livre Le royaume des écréhou • Philippe RENAUD • Format : 170 x 240 mm • 80 pages intérieures • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 13,20 €
À mi-chemin entre la côte du Cotentin et l’île Anglo-Normande de Jersey, l’archipel extraordinaire des Écréhou est aujourd’hui encore méconnu. Seuls les marins avertis s’y hasardent. Dans ce livre passionnant publié aux éditions OREP, Philippe RENAUD raconte l’histoire rocambolesque mais authentique dont ces écueils redoutables ont été le théâtre : des rois insolites, naufragés plus ou moins volontaires de la société, ont régné sur ces îlots perdus au milieu des fl ots ; marins et pêcheurs de plusieurs nationalités s’y sont affrontés, étendard en main, un casino faillit y être créé et, aujourd’hui encore, il s’y passe de bien curieux évènements…
Alphonse Le Gastelois, seigneur des Écréhou
La bête de Jersey
haute vivait tout à fait paisiblement. La À la fin des années 1950, l’île de Jersey n’était à ses balbutiements et ce petit paradis finance internationale en était encore culture des consacraient principalement à la pas encore fiscal. Les habitants se dont on fait petites vaches qui donnent un lait pommes de terre et à l’élevage de l’heure On respectait comme un rituel sacré de délicieux caramels au beurre salé. t au monde une partie de cricket. Probablemen du thé et on ne manquait pour rien ne des désordres du monde, la population protégée par son insularité, préservée sur deux, plus relevait on, au moins un soir déplorait aucun fait divers. Tout au cela délinquance, Mais ça, ce n’est pas de la des sorties de pubs très arrosées. art de vivre. En un mot : une culture. s’appelle respect de la tradition ou Écréhou dans les années soixante.
Ci-dessus : Alphonse Le Gastelois aux Page de droite :
- Vue aérienne de l’île de Jersey, e port paisible de Gorey. - Le château de Mont Orgueil domine l
42 LE ROYAUME DES ÉCRÉHOU
FRANçAIS ISBN 978-2-8151-0125-7
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une vie plutôt à l’époque vent de sud-ouest soufflait Les Jersiais menaient doncLe du lieu fut troublée quiétude une grande bucolique. C’est alors que laavec violence. La mer de meurtres. Le crimiviols et devenue par une effroyable série de était énorme. Dans ou encore « le ces » Jersey de bête nel, bientôt surnommé « la conditions, avec des creux de plus à la nuit tombée au depénétrait trois mètres sadique de la pleine lune », et un grand mât d’à de caoutmasque un sous déguisé domicile de ses victimes, peine quatre mètres cinquante, et de gros bracelets à Le manteau ne parvena chouc et portant un long Setier it pas à faire route étranger ne passerait pas à laun voile. clous. Dans une si petite île, C’est à l’unique force être qu’un insulaire des ne pouvait avirons qu’il fallut gagner le large. inaperçu. L’auteur des crimes pour s’y déplacer en lieuxcontre la lutte connaissant parfaitementÀles les déferlantes etdes le témoignages. Les maisons, recherchait fouillait les totale discrétion. La policecourant, les canotiers s’épuisèr gne, on fit ent de Londres. De Grande-Breta dépêchés rapidem ent. Dans le même temps, limiers de Scotland Yard furent Mr Cowie, policier Rudie et son maître-chien chiende le le canot également venir, par avion, sauvetage de Diélette l’île de Jersey. de police que comptait avaitchien égaleme en renfort de Flash, l’unique nt pris la mer. Le sous-patron et deux matelots réussirent à monter à bord > Alphonse Le Gastelois du navire en 43 perdition mais malgré l’assistance des vapeurs Dasher et Ariel, ils ne rien faire d’autre que de purent mener le trois-mâts à la côte sur les rochers du de Diélette où il s’échoua plateau définitivement avec sa cargaison par 49°33’/N 01°51’/W, en proie à la et destruction des vagues. Le Royal National Life-Boa Institution (RNLI) fut t néanmoins sensible à l’acte d’human isme de Philippe Pinel et son comité lui fit remettre la somme de cinq livres en remercie de son aide aux naufragé ment s.
Malgré la perte du navire, ce fut un miracle qu’il n’y eut pas de victime aux Écréhou les coups car de vent sont plus redoutab les que nulle part ailleurs Manche. Naguère, les en pêcheurs surpris ici par le mauvais temps, préféraie couler eux-mêmes leurs nt barques plutôt que de laisser le travail aux récifs. moins, récupéraient-ils Au leurs embarcations en un seul morceau, à basse Lors des tempêtes, par mer. grande marée, il n’était pas rare que la mer envahiss jusqu’au logis de Pinel e et il devait alors se réfugier sur Marmotière, à l’abri rochers de granit. Fataliste des , il avait coutume de dire : « La mer m’a mis là, peut bien me reprend elle re ». Un jour de 1882, la reine pensa certainement que ce traitement ne convenait point à son rang. À la nuit tombée, alors qu’un léger abus d’alcool momentanément affaibli avait les facultés du souverai n, elle quitta le royaume un bateau de passage et avec retourna habiter à Jersey. Au petit matin, le souverai n LE ROYAUME DES
fut fort contrarié quand il s’aperçut de la fuite de sa compagne, mais bientôt, sa colère s’apaisa. Il se dit simplement que dorénavant, il ne travaillerait que pour lui-mêm e au lieu de travailler pour deux. Sans femme et désormais seul sur son île, il retrouva le sens de la galanterie puisqu’il alla jusqu’à offrir à la reine Victoria, en 1890, quelques paniers en osier de sa fabrication.
Page de gauche : La reine Victoria (1819-1901). Cliché d’A. Bassano, 1883. Ci-dessus : - Philippe Pinel et le panier
de sa fabrication offert à la reine Victoria. - Le père Pinel, roi des Écréhou. Dessin M. Clerget d’après un cliché de M.-A. Leroux publié dans Le Monde illustré.
C’est à cette époque que l’existence du roi des Écréhou commen franchir les frontières ça à de l’archipel et Philippe Pinel reçut quelques dont l’histoire a conservé visites la trace. Pierre Giffard, journaliste français de Chronique de Jersey La se rendit aux Écréhou . Il raconte qu’il « n’y l’ombre d’un être humain vit pas hormis Pinel, vieux pêcheur jersiais établi et possesseur d’un petit là jardin planté par lui sur une tour de trois construite de ses mains mètres ». Un autre journalis te, Sutter Launay, du journal La Justice, raconte avoir rencontré Pinel à cette même période. Il décrit son article « un homme dans de petite taille, d’appare nce vigoureuse. Des yeux bruns, les sourcils en broussailles, le nez à la courbure aquiline, narines, des moustac de larges hes coupées au ciseau, une barbe touffue encore […] Un petit chapeau noire d’étoffe d’où sortaient de longues mèches […] très brun et très hâlé par Un teint le vent et le soleil… ».
ÉCRÉHOU
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25 >>Philippe Les Écréhou Pinel
HISTOIRE livre
Nouveauté noël 2012
Normandises
Savoureuses expressions normandes • Roger JOUET • Dessin : Jean-François MINIAC • Format : 200X 200 mm • 80 pages intérieures • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 13,20 € Tables des matières :
couverture provisoire
• Avant-propos • Moussieu, c’est m’n’ amant • Les qu’nâles • Plleut-i co ? • Dieu, qu’vous avez du bon bère ! • J’sis eun houm’ byin erligionnaire • Jé n’prendrai ryin qu’eune bouchie • Faisous valer ? • Allous voter ? • Un grand fort gars • Il a l’air d’eun raid’ bouon garçoun • Viâos, vaques, vêtus, couvée • Bibliographie
Bien que je me sois toujours exprimé en français, le patois normand a dès l’enfance fait partie de mon environnement familier. Mes parents, s’ils s’appliquaient à « bien parler » depuis qu’ils étaient devenus citadins (ils disaient « villois »), émaillaient constamment leurs propos de mots et d’expressions en pur normand, bien qu’ils fussent souvent persuadés du contraire. Ce sont eux qui, sans l’avoir recherché, m’ont donné le goût de notre vieux parler. J’ai ainsi au fil des années entendu et noté bien des expressions qui m’ apparaissaient comme autant de perles qu’il fallait sauver à tout prix de l’oubli dans lequel elles risquaient de sombrer. Je les ai choisies essentiellement pour leur saveur, leur couleur, leur force d’expression, leur originalité. Je n’ai donc pas visé l’exhaustivité, mais plutôt le pittoresque, et, dans toute la mesure du possible, les expressions spécifiquement normandes. J’ai donc transcrit les mots de façon à les rendre lisibles par un lecteur non spécialiste. Puisse cette modeste contribution, rehaussée des talentueux dessins de Miniac, redonner vie à quelquesunes de ces belles expressions normandes, à travers lesquelles s’exprimaient l’esprit sarcastique, l’humour, mais aussi la sagesse de nos anciens. ISBN 978-2-8151-0138-7
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HISTOIRE / patrimoine livre
Nouveauté noël 2012
Terre de pêcheries
4 000 ans d’archéologie et d’histoire sur le littoral de la Manche L’histoire des pêcheries est hautement symbolique des luttes pour l’appropriation des rivages de la mer et de leurs ressources. Aujourd’hui, une dizaine de pêcheries – de bois ou de pierres – sont encore exploitées sur le littoral normand en dépit d’une législation multiséculaire très contraignante. Cette plongée dans une aventure humaine et technique de plus de quatre mille ans est une invitation à fouler les imposantes grèves des côtes de la Manche et à y porter un regard nouveau.
• Ouvrage réalisé en coédition avec le Crécet de Basse-Normandie • Collection : Les Carnets d’Ici • Ouvrage collectif réalisé sous la direction de Cyrille Billard • Format : 210 x 210 mm • 128 pages intérieures • Couverture souple à rabats ISBN : 978-2-8151-0129-5 • Dos carré, collé, cousu ISSN : 1284-6082 • Langue : français • Prix : 25 €
9HSMILF*babcjf+
Schéma d’une pêcherie en bois à benâtre (secteur Hauteville-sur-Mer).
Schéma d’une pêcherie en bois à ailettes (secteur Agon-Coutainville).
bras nord : 250 m
bras nord : 261 m
échelle ou passage
barsière
0
100 m bras sud : 250 m
D’après la pêcherie La Petite Neuve à Hauteville-sur-Mer en 1927.
barsière benâtre
tes ailet
benâtre
D’après la pêcherie Les Fillettes à Pirou en 1921. ouverture : 303 m
goulet
Quelles espè
ces capturaie
pierre de seuil goulet
ouverture : 290 m
bras sud : 229 m
barsière 0
100 m
La pêcherie La Petite à Agon-Coutainville (Manche) avec sa barsière surélevée. Cliché G. Krauke.
Des poiss ons dans les pêcherie s Les eaux
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Les Carnets d’ici À travers cette collection, le CRéCET souhaite partager les connaissances acquises et faire découvrir à un public aussi large que possible la richesse et la diversité du patrimoine ethnologique et technique en Basse-Normandie.
des arbres, des rites, des croyances À travers dix sites choisis en fonction de leur diversité, cet ouvrage est le fruit d’une enquête de terrain approfondie et vous invite à découvrir le « patrimoine végétal » sous un angle résolument autre que celui de la rareté, de l’intérêt botanique, esthétique, voire même gustatif. Cette enquête met en lumière un rapport ancestral au végétal qu’on aurait pu croire englouti alors qu’il n’en est rien : des croyances et pratiques cultuelles attachées aux arbres se sont perpétuées. ISBN : 978-2-8151-0083-0
9HSMILF*baaida+
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• Yann LEBORGNE • Format : 210 x 210 mm • 112 pages intérieures
• Couverture souple à rabats • Dos carré, collé, cousu • Prix : 23 €
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Le tri du poisson en pierre. Cliché dans une auge J. Gallet.
littorales du golfe norman de leur richess d-breton sont le lieu e trophiq 41 ue et de d’intenses rocheux, échanges sableux ou 91 la diversité des biologiques vaseux. Les niches écologi en raison aux embou eaux du ques qu’offr chures, sels ruissellement ent les substra minéraux terrestre jusqu’au fond et matièr ts apportent, es organiq et permet particulièreme ues au domain la croissa d’algues nt nce d’algue e marin ; macroscopiqu s microscopiqu la lumière es (Fucus, pénètre alimentaire. es (benth laminaires) iques 42 et Les particu ou d’herbe planctoniques 43 les sédime s marines, par la turbule ntées dans ), nécessaires nce des vagues les eaux peu à toute chaîne , ce qui accélèr profondes physiques sont remise et biologi e le recycla ques. Aussi, s en suspen ge de la matièr nourriceries la zone littoral sion e organiq pour nombr e et les embou ue par les e d’espèc processus chures sont-el es. Plus âgés, les des frayère les poisson s s’éloignent s et des de la côte.
nt les pêcheries
Les pêcherie s littorales des côtes à marée richesse de la bande littorale exploitent cette quantité de gros poissons . Elles recueillaient autrefoi et anguilles, : esturgeons, s Même si les saumon requins, congres quantités pêchées le craspois (poisson s, lamproies. On capturai tantes, ces n’étaient pas t aussi parfois gras). C’est exploitations très imporMoyen Âge, ainsi que l’on xviii e siècle, étaient fort les un saumon de appelait, au lucratives. Au baleines, dont « cochons de mer » ou dix livres valait d’un journalie marsouins et les échouag vingt fois le salaire r. Les anguilles es n’étaient les Les plus petits , en mer. On pas exceptio poissons (sprats, les piège quand au contraire, se reprodu nnels. juvéniles de isent nentales, à l’âge elles quittent toutes espèces sardines, gobies, mais aussi les eaux contide 9-12 ans, blanche, blaquet, , appelés menue, Des nasses pour rejoindr saumonelle) (bourro e le milieu marin. menuisse, considérable. étaient retenus les estrans vaseux, ches ou bourraches) La sont placées près des embouc nuire au renouve pêche en était interdite en nombre sur pêche était courant , pour hures. Autrefo llement des e en baie Colbert de espèces et l’ordonn ne pas is, cette pêcheries du 1681 marais de Carentadu Mont-Saint-Michel 45 ance de sions de l’ouvert s’est efforcée de régleme . Les vers n la étaient capture des nter les dimenure et des surtout orientée anguilles, avant deux pouces mailles – un par un système s en pouce en hiver, la fermetu de portes à pour permett été – des pêcheries en flot, au xix e siècle.re du marais pierre ou en re aux juvéniles bois moins, de demeur de rejoindre la mer ou au er dans des On demand flaques assez ait, de même, profond aux tendeur es. ensabler le pied s de rets de des filets soutenu laisser passer s par des perchesne pas les plus jeunes , pour des poissons plats. Sur les côtes espèces amphibi de la Manche et de 44 l’Atlantique, les de leur migratio otiques sont aussi capturée n de reprodu s à l’occasion reproduisent ction. Ainsi, en les de leur montée eau douce. Ils sont retenus, saumons se vers les frayères au moment ou des filets tendus en travers , par des panneaux de bois Montchaton des rivières sur ; à Saint-Fromond.la Sienne et aux Clayes-d c’était le cas à e-Vire sur la Vire 41 42
Qui a trait à
l’alimentation.
Posé ou enfoui
43 44 45
sur le fond marin.
Ou « pélagique » : vivant en pleine eau. Qui vivent alternativem ent en eau douce
Piquois, 1990.
?
et en mer.
Types de menuise, par Le La menuise correspond Chevalier de Dieppe, vers « [aux] les pêcheries, 1740. Document que les pêcheurs poissons nouveaux éclos que l’on prend BnF. nomment mélie… dans » Portrait
s de pêcherie
s, portrait
s de pêcheurs
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littérature livre
Nouveauté noël 2012
La Normandie en débat • Auteurs : Arnaud BRENNETOT (Rouen), Madeleine BROCARD (Le Havre), Pascal BULEON (Caen), Michel BUSSI (Rouen), Pierre-Henri EMANGARD (Le Havre), Anne-Marie FIXOT (Caen), Armand FREMONT (Paris, Caen), François GAY (Rouen), Yves GUERMOND (Rouen), Robert HERIN (Caen), Bruno LECOQUIERRE (Le Havre), Sophie de RUFFRAY (Rouen) • Format : 155 X 230 mm • 160 pages intérieures + 16 pages quadri • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 19 €
La Normandie fait débat. Deux grandes questions devraient se faire entendre plus fortement que d’autres. La Normandie existet-elle ? Actuellement divisée entre deux régions administratives, la Haute-Normandie et la Basse-Normandie, partagée entre Rouen, Caen et aussi Le Havre, doit-elle être unifiée ou, si l’on préfère, réunifiée ? Mais, la Normandie pour quoi faire ? Cette deuxième question dépasse la première, car un territoire ne vaut que pour ceux qui y habitent et qui l’animent. Les auteurs de ce livre s’inscrivent dans le débat. Non sans discussion entre eux, non sans nuance, ils estiment que la Normandie doit être unifiée et trouver place, en France, dans l’Europe et dans le monde, comme un territoire actif où s’équilibrent heureusement l’art de vivre, la qualité de la vie et le dynamisme de la croissance économique. Ils pensent aussi que, si un nouveau modèle de développement doit être inventé, la Normandie combine simultanément de lourds handicaps pour y parvenir et de remarquables avantages pour réussir. Il s’agit en définitive de dégager quelques bons choix. Selon eux, celui de l’unité active du territoire régional en est un. Quelle qualité ont-ils pour parler ainsi, après un manifeste publié en avril 2011 dans le quotidien Libération ? Une bulle de géographe ? Un caprice intellectuel ? Beaucoup d’autres se sont exprimés sur ce terrain depuis quelques années, plus particulièrement dans de grands débats médiatiques et avec des porte-paroles éminents souvent venus d’ailleurs. Les auteurs y ont individuellement participé, mais ils ont aussi estimé collectivement avoir beaucoup à dire ensemble. Ouvrage publié avec le soutien des universités normandes de Caen, Le Havre et Rouen.
ISBN 978-2-8151-0130-1
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patrimoine livre
Nouveauté noël 2012
Sagas de Tatihou Histoire d’une île normande
Depuis les Néandertaliens jusqu’à nos jours, en passant par les paysans de l’âge du Bronze, les pêcheurs du Moyen Age, les soldats en garnison dans les forts, les marins en quarantaine, les biologistes du muséum d’histoire naturelle, ou encore les enfants et adolescents qui ont été un jour ses habitants, découvrez l’histoire de ce petit bout de terre normande et les multiples visages de ceux qui l’ont occupé et façonné.
e côte u tralleitunde île ? on dou est-e tih L’évoisluquti Ta d an
n du l’évolutio stion de és pour 98), la que lèmes pos (1996-19 sur l’île un des prob te question a été ps a été es réalisés eu. Cet ze et fil du tem éologiqu avec le mili de l’âge du Bron toire au aux arch de ce terri leurs interactions iges ut des trav ille. ité ou non nt les vest s et Dès le déb là, à Rév l’insular ccupaie humaine de de s et qu’o res tion es mèt occupa les plac trait de côte ieurs kilo prendre oigne du ension des ait à plus ce qui tém la compréh cruciale pour com ire que l’on suiv tà pied, de Sain ella plus ème parc accessible mer qui la sépare d’autant syst est d’une le hou it-il ier, de Tati , s’agissa du bras en particul se, l’île et le fond du Bronze, ou bien évidences d’un marée bas chaque émergée il des l’âge ment, à existe-tie toujours e déjà établie à Actuelle ent dit, e la part é était-ell continent (autrem ivelé entr te insularit faible dén ente au ux qui ugue. Cet man cipa -Ho per prin n ? res Vaast-la de faço secteur) paramèt le reliée dans ce e par trois presqu’î s de rivage contrôlé (période la ligne rivage est globales recul de ligne de atiques l) d’une ces clim alternan (ou le recu liée aux L’avancée rs interagir : e) ; tatisme) ral sous rogénès mer (eus d’ailleu ntale (épi ine du litto au de la peuvent tine mar nive con du sion te n ; la croû posé, l’éro − l’évolutio interglaciaires) icaux de ou, à l’op s et ues vert x (deltas) glaciaire tectoniq e vements continentau re remonté − les mou ctaculai imentaires nne), orts séd s sa spe n flandrie ue mer, aprè − les app tempêtes. sgressio toriq que la re (tran des protohis sidèrent l’action postglaciai tre en e d’un site aire con e période nte étud Quatern mis de met i-ci nièr du s der la . Une réce lle, a per cialiste e ère, celu Lingrevi ement de 3 000 ans Les spé avant notr réchauff Vanlée à environ 0 a la au y 300 e de il el re Vers s le Hav consécutiv son niveau actu locène. entin, dan int rs de l’Ho st du Cot avait atte in au cou . la côte oue ns du niveau mar à l’actuel situé sur atio rapport e des vari mètres par évidenc Laurent Juhel. bas de trois .). Illustration Bronze. était plus av. J.-C du
Sagas de
Tatihou
ou depu
es de l’âgeau cours du ur de 1500 en (auto quelques ferm é, ze moy et l’Antiquit du Bron un parcellaire début de à l’âge Fer et au pé par Tatihou est occu fin de l’âge du ent de ironnem e de la Saire laire à la on de l’env côté de la vallé caractère insu ue Restituti érir son de chaq L’espace cera à acqu commen ère. Tatihou e de notre er 19 I siècl
u Sagas de Tatiho
• Ouvrage collectif • Format : 24 x 21 cm • 80 pages intérieures • Couverture souple à rabats • Dos carré, collé, cousu • Langue : français • Prix : 15 €
Les fortificatio
ns
Les tours Vau ban : protég er la rade de « la meilleure La Hougu18e et plus seure de France » Les rivages de la Houg ue
constituent premières depuis longt traces emps un site ses couleuvrine de fortifications sur Tatiho propice aux u sont évoqu s construites débarquem longtemps ées au milieu en 1575 par ents. Les la piraterie François Le du XVI e siècle et donnait Clerc, seign . Une tour et du conflit oppo eur de Révill sant catholiques retraite aux huguenots e « lequel exerç tuelles desce dans son île 1 et protestants a » , sont alors ntes anglaises. tout en étant un enjeu lors les ingénieurs Mais en 1662, un élément de défense du roi venus le roi décid contre d’éve e de la faire inspecter les la défense ndes lieux. L’épis démolir. Au côtes de Norm même mom ode tragique andie soulig vaisseaux de ent, nent la néces de la batail Tourville brûlé le de la Houg sité d’assurer s dans la baie fications et ue les 2 et donnent finale de la Houg 3 juin 1692 ue accélèrent ment naiss pourtant depu et les ance à l’édifi la mise en is longtemps cation d’un place des fortipar les ingén système défen ieurs du roi. sif côtier évoqu Dès 1694, deux é tours d’obs de Vauban, ervation et d’arti Benja llerie en grani offrent, à quelq min de Combes, à Tatiho t sont const u et à la Houg ruites par un ues différences ingénieur magasins à ue. De forme vivres et à poud près, le même aménagem tronconique, ces tours re. Au sousent. Le rez-d desservis par sol se trouve e-chaussée un escalier abrite quatr une citerne. à vis, regro premier étage e Les deux étage upent les espac et des officie s supérieurs, rs au secon es de vie, les embrasure d. La terras logement des s du parapet se à ciel ouver accueillant L’achèvement t est consacrée soldats au des canons de ces deux (probablem tours est const Normandie ent six au maxim à la défense, en 1699. Elles até par Vauba um à Tatiho assurent une n lors de son bateaux au u). sorte de verro inspection des mouillage. Rapidemen u stratégique côtes de deux étage t abandonnés protégeant s de la tour par la rade et les de Tatihou les hommes jusqu’au milieu seront transf du XIX e siècle ormés en maga au profit des caser nes, . les sins à poud re et à salais Atlas des bâtiments on milita tour Vauban et la caser
u
Tatiho
Sagas de
ires : la
(détail). Coll. ne 6, 1852 ministère de historique de la Défense, la Défense, Cherbourg, Génie service 11/14.
1 Description du Service historiq port ou havre de la Hougu ue de la Défens e et e. Bibliothèque de la rade. Côte de la Hougu du Génie.
Ci-contre : Plan de Saint-Vaast la-Hougue, Plans et cartes villes, bourgs des ports, et village des Normandie, s. d. Coll. Bibliothè costes de
e, 174.
La pr emièr e gue
de France.
32
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Collectionts devant la cas particuliè erne re.
7 et la
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s 191
ISBN : 978-2-8151-0133-2
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Des art icles de que de la pre s sse loc terie son disciplinaire ale no us ap s de t interné prenn devie s à Tat la Marine ent nt ain et de ihou en si un « la me l’Infan dépôt 1910 et ntio d’Apa 1911. d’un sol n de ces L’île prison ches ». dat en 1914 à garnison niers da On retrouve févrie à Tatiho ns le jou r 1915 justice rnal u, de : « Ge pour la dé ns san plupa s aveu. cembre rt. Fra Repri nçais, Pendan survei s de Belge t la pre llance s, no etc tam du cam . ». l’orga mière ment nis p de pri gu le riale est « cas ation de la sonnie qui ass 77 e régim erre mond garni rs civ iale, ent erné da ure la Ces ils. L’u c’est logés solda ns les son et sur présen d’infanterie n soit da ce mi ns le for anciens loc les internés. d’entre eux ts sont ég litaire ter ritonote da ale Il arrive aux du t, soit dans ns son ment charg sur l’île. Au for l’ence for t ». Il y tro le mercred és de t, une inte du i 16 dé journal ses uve tro la sur casern la réflex cemb labora veillan is ce e ions sur re 191 abrite nts All toire. ce de ses pre 4 à Tat eman les Au ces mière ds et s impre prisonniers stro-Allem Autric ihou où il an hiens ssions civils civils, qu’il dé ds ; une au « l’île tre hé est un be e vraie crit comme « docile rge la petite prison ». tro s, polis et dis upe chargée cipliné s ». D’a de 50 près
0.
Les in ternés
civils
Dès le début étant de la de guerr e 191 des ce nationalité 4-1918 ntres , les pour « allemande, Manc perso ind he au nnes résida avec, notam ésirables ». trichienne résida ou ho nt L’îl ment, ngroise, nt en Fra Alsaci dans le dé Granvill e Tatihou en est pa sont inte nce, ma e. is pays en s n’ayant pa rtement. On Ces centr l’un des en rnées es acc droits s chois guerr y dans Boute ueille e et ha i la na retrouve en ille nt d’a choisis pour 1914-1 s de la bitant tionalit suite bord passio da 916. lière et uniqu é ns des fam la En 191 français n Colle l’Oue emen Manche/ collection cons ction parti 6, un rap ille st de e ou de res cuMusée la Fra autres t des homm s port du maritime eil général de taurat nc la de l’île e. ressor ion de chef du es, interné Tatihou. s bâtime tissan Génie s Ces ts de indiqu nts de trouvée bouteilles D’autr à Tatihou. e que l’île La es du Co s dans des ont été papeter prisonniers question se ont été effectu de nombre tentin. grenie qu’ ux travaillen Il pose ies, où rs elles és par est pro travau aie de ils son x d’entr de par des nt été fab bable t payés t à l’extérieu leur rémuné s ouvriers etien et riquées Aus aus r, , nourris prisonn tro-Ho ration dan tro-ho Le go ou et logés. s des fer Ce typ iers civils ngrois, le cam uverneme mes, fab dédommagengrois nt am retrouv e d’art pop sur l’île. p riques ment. éricai e en Eur ulaire sion sui en janvie de cim n inspe la fi ope dep se r 191 sse ren ent ou antérie n du XVII e cte uis d’insp sièc d elle 7. Une co ur à la ection mm confec le. Il est aussi la mê étant bateau tion son rap isTémo me pro x en bou des ignag port teille. de tou grammées, année. Ce e d’u s visites te évide n Allem le bilan « Il tra cepend nc and né pré vaillai ant un e trop idylliq senté est en 188 t com avec vie du e idée 2, me ue fem racon . Il do camp de la à Houlg me et enf chauffeur té pa nne des inte s’o r sa fill faç de famille ate et em ants. Son pat maître à e rnés son rganise. Le on dont la menai . dans ron pas Reims où s dema t égale interné Quand la t ave ce il viv sait c gu le pro s documents ment rap ndes l’Alsa s à Vire, éta erre de 191 lui mon pè ses vacanc ait porté blè ce . Ceuxnt re, es ne sav me de ce Tatiho par la Cro allemand 4 éclate, ces Adolf, et es ci évo nsu s. Mè u ave en quent re et enf derniers sa c d’autr ix-Rouge, non. Ils t pas ce qu re du courr ma sont es All ants rej ’ils ier, ils réclam Il y vit emand is mon pè du ch ent plu peuvent éc re est oignent très pau s de 191 au rire ou beauc 5 à 191 interné Le « dé ffage et sur s de médic oup et vrement à 8. et mer. Il am tout de pô ne res perd son il est très ma à La Ho t d’interné s vêtem ents, bateau allianc te cep lheure s civils ugue ents. rester » le 1er quaie à voiles, de endant jam e en se bai ux. Il ma ont jus mai 191 est transféré nt des igrit ais ina gnant qu’en objets ux boîtes ctif 8. dan . Ce Il à s 1919. , des rtains petits bijoux. Le y a fabriqué la Après y out s inte gu un
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litterature livre
Nouveauté noël 2012
Le Bon sauveur de Saint-Lô à Caen
• Format : 155 x 230 mm • 160 pages intérieures • + 16 pages de photographies • Dos carré, collé, cousu • Couverture souple • Langue : Français • Prix : 19 E
Regards croisés sur trois cents ans d’histoire, c’est l’histoire d’une femme – Élisabeth de Surville – l’histoire d’une fondation enracinée dans le contexte social et religieux du xviie siècle, l’histoire enfin d’une communauté religieuse qui fait face aux aléas de l’Histoire. Lire ce livre, c’est faire mémoire du chemin parcouru par une communauté religieuse durant trois siècles. Lorsqu’ après quelques années de tâtonnements, Élisabeth de Surville et ses premières compagnes s’engagent par vœux le 29 septembre 1712, le Bon Sauveur est né. Élisabeth meurt en mars 1718 à 36 ans, laissant à d’autres le soin de développer les œuvres de charité, spécialement celle de l’enseignement – ne se sont elles pas appelées au début « sœurs associées pour les petites écoles » ! Il leur faudra ensuite traverser la Révolution française, durant laquelle vingt-quatre sœurs furent incarcérées, puis tout recommencer. Pendant le xixe siècle, l’œuvre d’éducation se développe en même temps que les religieuses répondent à de nouveaux besoins, en particulier le soin des malades mentaux. En 1944, l’Exode mène les religieuses et quelques six cents malades jusqu’au sud de la Mayenne. À nouveau, il faut courage et détermination pour s’atteler à la reconstruction de l’ensemble du Bon Sauveur, entièrement parti en fumée lors des bombardements de Saint-Lô. En 1961, la communauté s’unit avec l’institut du Bon Sauveur de Caen. C’est à l’intérieur d’un corps congréganiste plus grand qu’elle est partie prenante de l’évolution de la vie religieuse apostolique à la suite du concile ISBN : 978-2-8151-0127-1 Vatican II et aborde le xxie siècle. Autant d’événements qui sont retracés dans ce livre. L’histoire de la psychiatrie y tient une bonne place car elle se laisse appréhender à travers l’histoire du Bon Sauveur.
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histoire / ville monographie
Nouveauté noël 2012
Saint-lô • Auteur : Roger JOUET • Format : 170 x 240 mm • 32 pages intérieures • Couverture souple, brochée • Édition en français • Prix : 5,70 € • ISBN 978-2-8151-0120-2
Parcourant Saint-Lô aujourd’hui, et découvrant sa végétation souvent luxuriante, ses quartiers rénovés, ses équipements culturels et touristiques, on oublierait presque qu’elle fut l’une des villes les plus meurtries par la guerre, au point que certains aient pu alors songer à ne pas la reconstruire. Là réside le paradoxe et l’honneur de la cité : elle n’oublie rien de ce que fut la terrible « brûlerie » du 6 juin 1944 et elle en entretient pieusement le souvenir et la mémoire. Mais en même temps, elle veut regarder résolument vers l’avenir et ne pas se complaire dans un passé douloureux. Respect de l’héritage, si dramatique soit-il ; volonté parallèle d’offrir aux habitants et aux visiteurs un visage avenant et optimiste ! C ’était une ville presque médiévale, repliée à l’intérieur de ses remparts, eux-mêmes rongés par un urbanisme mal contrôlé. Le Saint-Lô d’aujourd’hui a fait éclater ce carcan. Il a perdu cette frilosité des provinciales timides : il s’étend sur de nouveaux quartiers, multiplie ses centres d’intérêt et ses activités. Certes, les vestiges du passé n’y sont pas négligés, mais ils sont devenus des éléments patrimoniaux parmi les autres, au même titre que ceux que forgent aujourd’hui les générations nouvelles. C ’est à la visite d’une ville jeune et bien vivante, même si elle a derrière elle quinze siècles d’Histoire et parfois de tragédies, que nous vous convions. ISBN : 978-2-8151-0120-2
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HISTOIRE livre
Nouveauté noël 2012
mont & merveilleS
Portrait de la Baie du Mont Saint Michel et de l’archipel de Chausey • Arnaud GUÉRIN • Format : 260 x 240 mm • 160 pages intérieures • Couverture reliée, dos collé, cousu • Édition bilingue français/anglais • Prix : 29,90 €
Lieu unique, point de rencontre de la mer et de la terre au rythme des plus fortes marées d’Europe, la baie du Mont-SaintMichel est, depuis ses origines, une terre d’exception. Trop souvent réduite à son seul monument, la baie est pourtant un écrin exceptionnel et méconnu. C’est là qu’Arnaud Guérin vous emmène, à la découverte de cette merveille de la nature. ISBN : 978-2-8151-0117-2
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C’est de voyage dont il est question dans ce livre ; au mont, en baie, mais aussi au-delà des grèves, à Chausey, là où la mer se retire à l’horizon, dans un archipel où les îles ne se comptent que par dizaines à la haute mer mais se multiplient à l’infini « au bas de l’eau ». Au fil des textes et des photographies, des lumières et des senteurs, Arnaud Guérin dessine le portrait sensible d’un lieu rare, unique, sensationnel au sens propre du terme : la baie du Mont-Saint-Michel.
La Normandie dans l’oeil d’un Viking Barfleur, Cap Lévi, Carteret, Caudebec, Dieppe, Le Havre, Houlgate, Honfleur, Saint-Vaast-la-Hougue, Trouville, etc. Bâbord, estran, étrave, flot, homard, raz, varech, etc. Tous ces noms de lieux et ce vocabulaire maritime ont été laissés par les Vikings en Normandie, il y a plus de 1100 ans. ISBN : 978-2-8151-0081-6
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• Arnaud GUÉRIN • Format : 260 x 240 mm • 160 pages intérieures
• Couverture reliée, dos collé, cousu • Prix : 30,50 €
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histoire / ville monographie
Nouveauté noël 2012
Caricatures
Humoristes manchois de la belle époque
• Format : 200 X 200 mm • 48 pages intérieures • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 10 €
L’humour, qui est le vecteur principal de la caricature et dont elle abuse aussi parfois, constitue la principale raison de son succès. Il permet au lecteur de saisir d’un rapide coup d’oeil le message que le caricaturiste cherche à dévoiler ou l’absurdité d’une situation qu’il veut dénoncer. En outre, les nombreuses luttes politiques et religieuses, les mutations socio-économiques et culturelles, le contexte international des années 1870 à 1914 fournissent aux caricaturistes des sources d’inspiration sans limites. Ils sont neuf artistes, connus ou méconnus, dessinateurs, affichistes et illustrateurs, professionnels ou amateurs, tous Manchois de naissance ou de coeur, à nous livrer, par la caricature et le dessin humoristique, leur vision de la Belle Époque.
ISBN 978-2-8151-0136-3
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histoire / ville monographie
Nouveauté noël 2012
GRains de Sel
Itinéraire dans les salines du littoral bas-normand de la préhistoire au
Itinéraire dans les salines du littoral bas-normand de la préhistoire au xixe siècle
Vincent Carpentier Cyril Marcigny Emmanuel Ghesquière
xix e
siècle
L’exploitation du sel, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, forme un volet important de l’étude historique des relations entre milieux et des sociétés. La Normandie, et plus particulièrement la Basse-Normandie, semblait à l’écart de ces problématiques de recherche à la croisée des chemins, entre ethnographie, histoire, enquête patrimoniale et archéologie (à l’exception des travaux menés sur la côte ouest de la Manche). La découverte récente de plusieurs ateliers de sauniers protohistoriques a permis de relancer un travail d’inventaire sur ce type de production en Basse-Normandie. Le lecteur est donc invité, dans cet ouvrage, à suivre un périple décomposé en cinq stations échelonnées d’Ouest en Est depuis la baie du Mont-Saint-Michel jusqu’à l’estuaire de la Seine, qui correspondent à des groupes ou secteurs de salines attestés tant par les sources écrites et cartographiques que par les découvertes archéologiques.
ire sel de l’histo Sel de mer,
sa substantiels de de tirer des profits longue distance4. tion à commercialisa nce, il est de son importa Compte tenu que cette remarquable d’autant plus immédiaparmi les plus ressource est les différents dans bles tement disponi 5 est en . Son volume habitats du globe : on estime ement illimité de outre pratiqu tonnes le volume ainsi à 40.1015 seulesodium contenu chlorure de en outre y océans. Il faut ment dans les sachant me ou halite, les ajouter le sel-gem selon de l’eau de mer, que la salinité Morte) à de 44 g/l (mer varie s, e de latitude e) pour une moyenn e 27 g/l (Baltiqu chlorur grammes de 35 g/l dont 27,2 es de et 3,8 gramm de sodium (NaCl)
stoire sel de l’hi Sel de mer, de terre » mer » et le « sel sels : le « sel de procédé permet catégories de à la suite d’un , deux grandes e ici, est obtenu de sel ignifère dans le monde On distingue », qui nous intéress lle : on parle alors pré- et protoLe sel « de mer e solaire ou artificie par les sociétés (ou sel-gemme). e, par l’énergi dès le a été exploité d’une saumur » ou sel-gemme tt, et probablement terre tant l’évaporation Hallsta de le « sel moins depuis le feu ». Le e centrale au « produit par les puits d’Europ dans ues historiq de son 1 e moderne comme aire. Néolithique . non de l’homm aliment compag le cadre le sel fut nt le strict e, et en tout lieu, s dépassant largeme à l’alimentation humain De tout temps variété d’usage us, sont affectés lieu à une grande 2 types confond sel consommé bétail . Il donna l’industrie, tous seuls 11,2 % du par ; 48,7 % pour jours, en France, tent aujourd’hui Ainsi, de nos ment des routes du sel se manifes (NaCl) pour le déneige e de sodium consommation 3 Si les excès de contre 31,8 % carence en chlorur tion des fonctions l’agriculture . uable que la diminu et 8,3 % pour ires, il est remarq : baisse de la libido, ment : l’iodation du sel cardio-vascula s sur l’organisme des accidents médica un néfaste , fluor le aussi tout certaine mesure iens, tandis que entraîne des effets aussi, dans une troubles thyroïd véritable sel de mer est de pallier les souvent une cognitives Le par l’OMS afin s sel constitua recommandée es. De fait, le complexes, capable alimentaire est les caries dentair ire les sociétés permet d’éviter t de la préhisto qu’il contient qu’émergeaien or blanc », tandis richesse, un «
• Vincent Carpentier, Cyril Marcigny, Emmanuel Ghesquière • Format : 20x26,5 cm • 224 pages intérieures • Couverture souple à rabats • Dos carré, collé, cousu • Langue : français • Prix : 34,90 €
ISBN : 978-2-8151-0132-5
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avec d’autres de fréquentes rivalités Ces usages salines ont engendré implantées. à ce titre, que les elles se trouvent , Il est remarquable, littoraux sur lesquels de celle des paysages ion des espaces est indissociable périodiformes d’utilisat dont l’évolution tions complexes nce des conflits opposant rs »), participent de configura s, entre autres, l’importa tanguiers (« tangou longue durée. Évoquon , les sauniers aux Cotentin rs secrets du considérée sur la de l’ouest ement : « Tous leu plages sableuses , mais à des fins d’amend quement, sur les u sable dont on fait que les premiers à l’année d sédiment ler quérir même n] est d’al re de ces qui prélèvent le le Bocage avranchi qu’ils peuvent mett de [la terre, dans on salé, et à mesure 69 pour la rendre fécon nguer qui est un lim é» » . oquillage, ou de la ta à la tangue va au bl le sel, de l’ecalin ou c n proverbe : «qui va et disent en commu fruits70 au choses ils ont du blé effectivement leurs la Touques portèrent les salines de sur les salines de s contributions sur Les travaux de Gilbert e à travers de nouvelle e régionale. S’y ajoutent moitié du xx siècle, à part dans la littératur histodossier cours de la première l’analyse un r étoffer à 71 finirent par constitue moderne, visant l’Avranchin , qui e mis en œuvre ts d’archives d’époque le procédé techniqu ons de documen diverses publicati sur lequel se sont Régime, tout en précisant 72 L’aspect historique . du sel sous l’Ancien l’histoire par L’Encyclopédie rique de la gestion particulière pour es, tel qu’il est décrit une importance d’un sur les côtes normand cette époque revêt au regard de la gabelle, contributions de le bénéficie alors, quart« de occidenta « cristallisées » les nom le moitié ie, dont la t connu sous cuve moderne de la Normand « quart-bouillon ». Ce privilège, autremen contenue dans la nommé la quantité de saumure régime privilégié », c’est-à-dire de nellement, à Touques, nom du « bouillon l’on évaluait tradition (annexe denier », tirait son dans la saline, que perçu en espèces à la faire bouillir dont le quart était de plomb servant 4 francs 10 sols, e un boisseau valant au xviii siècle, à 73 e instino 1, 1631) . ire mais fructueus impopula très la en 1345, e. Elle est Philippe VI de Valois fiscale de la Couronn Mise en place par nt la première ressource de la Normandie, au cours du devient rapideme s: constantes des États tution de la gabelle té des Temps moderne en dépit des plaintes une réelle nouveau véritablement instituée, la gabelle n’est pas de la part de l’autorité Ier74. Pour autant, à un étroit contrôle institurègne de François ie, le sel est soumis e prolongée par les elle-mêm e xiie siècles, en Normand dès les x ation impériale romaine, majeure par la nouvelle droit fil de l’organis sans modification publique, dans le de cette recette carolingien est repris 75 Le dispositif fiscal de nombreux témoins e siècle, et l’on retrouve tions franques . 76 e, au début du x . normand ales dynastie s seigneuri les rentes et coutume publique à travers
Opération de la gabelle.
Marais salant
d’aujourd’hui.
6 s sels minéraux sque et tés par d’autre complexe, gigante ité, à la mécanique grande variabil étroitement liée en réalité une sel de mer est sur les côtes de salure offre L’histoire du échéance qui, dont le degré final à très longue mers et des océans l’âge du bronze9 d’une histoire 7 universelle des nord . Il s’agit depuis au moins . Des du sud vers le le Néolithique ogique continu 10 , chronol décroissante champ régions, depuis occupe un 8 dans d’autres e contemporaine de la Normandie, et sans doute, u début de l’époqu , comme r âge du fer jusqu’a monde ndie premie du du ou l’orée es en Norma d’autres parties concerne s ont été exploité nos jours dans visages car elle pratiquée de salines littorale de multiples 14 ie15 (fig. 1). activité est encore histoire arbore tandis que cette e-Orient , l’Océan 11 13 exemple. Cette 12 l’Ouest par , l’Afrique , l’Extrêm centrale en Afrique de ique e que l’Amér et inégale en très différente aussi bien l’Europ ce en sel ait été permettant ent, que la ressour historiques et archéologiques a été , par conséqu les sources ciplinaire, qui Il est logique s. De même, la croisée, interdis une approche lieux et des époque Dans cet espace, fonction des xe requièrent Normandie. à histoire comple e de l’actuelle du fer – époque é au territoir de retracer cette du premier âge jusqu’au cet ouvrage consacr attestée à partir – et se déploie privilégiée dans sel ignifère est connus à ce jour d’étude salines région l’utilisation du de et s Cette . tion vestige produc la Manche nt les plus anciens sur les côtes de au sein duquel est européen, laquelle se rattache disparition de cette activité nord-ou des du la fonction t la pointe e qui voit stoire, en xix siècle, tre côtier forman s depuis la protohi des îles un vaste périmè mer ont été élaboré exemple les tourbières salées de s’inscrit dans sel du trouve par s d’obtention la technique dite ensemble, on 16 , où divers procédé ir le sel, selon Au nord de cet afin d’en recueill u Schleswig frison, jusqu’a conditions locales. extrayait et brûlait la tourbe documenl’ancien littoral on 18 encore, se déroule zélandaises, dont é salicole est partout ». Plus au nord Vers le sud, l’activit 17, les deux rives de la Manche du « darinck bernen sel depuis fort longtemps. la mer du Nord du sur les côtes de l’on produit aussi la protohistoire, tée, toujours depuis
magnésium, complé
près de la saline. avant leur stockage – sur la grève . x – tas de sablons ; cliché C. Marcigny de monceau t-Michel, à Vain Amoncellement la baie du Mont-Sain Écomusée de Maquette, coll.
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Saisons et salaisons grain de sel… des ancien : Mettre son : Premiere partie s usages du sel On peut d’e mblée s’inte
rroger sur la d’importanc nature des e au sel et à s facteurs qui a production , à travers l’ , dans le cad histoire, ont re de l’actue conféré tant Depuis quel lle Normand ques années, ie. tion du sel i se sont mult gnifère sur l ipliées les dé es côtes de la couvertes ar notamment e Gaule, des r chéologiques n Normandi ivages de l’A liées à la pro e. De tout tem vation des tlantique jus ducps en effet, le aliments sous qu’à la mer d sel a joué un forme de salaiso d’autres usa u Nord, et rôle fondame ges, très dive ns - produ ntal pour la c rs, qui its laitiers, médecine, m onserviandes, poisso agie, etc.20 Citon dépassent largement la sp ns - en parallè francs relatif hère aliment s quelques e le à à certaines pr aire : artisana xemples, com ts, rites relig atiques du ri me cet extrai […] alii salis ieux, te chré vel salivae infusio t des lois éd ictées nem […] 21 (« d’au tien : Alii addiderunt in du baptême, baptismalis sacram sous les rois les exorcisme tres utilisère s ») ; ou enco nt du sel ou d Wessex, en fa ento exorcismos re ce diplôm e la saumure d veur de l’égli e, déli se de Sherbor ans le sacrem Lyme, près d vré en 774 pa ne qui reçut ent e son embouc r Cynewulf, r une masure ( oi des Saxon hure, pour y f pour l’usag mansio), sur s du e rituel22. aire du sel, ta la rive ouest Toutefois, ces nt pour l’assa du fleuve aspects demeu isonnement d e la nourritu rent relativ rmandie ement anecd re que de la Basse-No otiques pour es : le « cas » plus généra l’histoire historiographiqu le de la produ Quelques rappels ction ils ne suffise nt pas à expliq du sel, dont universelle. F uer l’ampl eur aisons donc briève la situation évolue de nos conna ment le tour capétien, en 1204, issances : à q contrôle plus Normandie au domaine uoi servait l qu’en 1345 qu’un tion du duché de e sel ? alors Ce n’est toutefois Après la réintégra Si l’histo place de la gabelle, de centralisme étatique. é par la mise en ire du sel au profit d’un regain États modernes, et des salines du sel est concrétis Normandie ie sur les recettes le jour dans d’autres - de ou d’ailleurs nt77. strict de la monarch comparables voient - a tant retenu l’attention e de France, notamme d’imposition très des histori rivaux de la Couronn même que des formes ens, archéo géographes bourguignons, grands logues, ou ethnog à l’instar des Pays-Bas raphes, c’est tout parce qu avant ’elle revêt un n, aspect fond tal dans l’histo de cette institutio amenire de l’hum L’évolution régionale Régime, a fait s’y trompe p anité. Qu’on fiscalité d’Ancien as : de longu ne qui participe à la e date, de nom de la part des peuples ont breux mises au point produit du l’objet de solides sel ignifère de l’admi« histoire rég et cette tes78. Au niveau ionale », telle historiens modernis qu’elle est p imposition tée dans ces le, la nouvelle résenpages, n’en e nistration provincia st d’ailleurs d’un réseau à propremen pas une t parler. Puis par la mise en place sée à matériali est ant dans le d associés historiograp ossier les greniers à sel, hique norma de places fiscales, nd, nous suivro ainsi les pas 79 nouveau système Ce . é r du D ns François Gid ales et un ressort détermin pionniers de on, l’un des s structures seigneuri l’archéologi e du sel en F intègre les ancienne pour reconn ées les vastes rance, aître que le t qu’ont développ hème fonda notamment celles de rentes qui sous-tend mental iques, jouissant cette histoir seigneuries ecclésiast e particulière avant tout ce tenus de porter Ancien grenier à sel. lui, universe est tenanciers sont est l, de l’alimen en sel que leurs Il s’agit plus tation. La production régionale de particulièrem au grenier abbatial. tournable problè ent de ion notable par une importat me de la conser l’inconde alors complétée denrée salants vation s alimentaires, ce des marais Sondage sur un atelier de dont on conna des « gros sels » en provenan en activité depuis au l’importance saunier de l’âge Cliché V. Carpentie ît déjà tier, cruciale, du du fer à Dives-su r. Noirmou de et point de vue Brouage r-Mer. céréales, à p sont parti80 Ces importations artir du Néo e des . la lithique 23. e moins le xiii siècle xvi siècle, quand au tes culièrement importan longtemps 10 Premier après avoir été e partie recette de la gabelle, : Mettre is confiée à son grain du roi, est désorma de sel… gérée par les gens des adjudicataires. la qualité du sel fourni D’une façon générale, à désirer s laisse beaucoup du par les sauniers normand salaison la gabelles au début des fermiers des Âge : impropre à Fig. 5 - La Normandie à la fin du Moyen p. 275. il se pare en outre e chairs, J.-P. Bardet et al., 1970, les siècle. brûle xvii il du poisson, dont n’a pas été a fortiori lorsqu’il d’une certaine toxicité, lors de la cristalli»). Ces défauts égoutté (« gabellé dans le fond des récipients du plomb81. Au convenablement se trouvent piégés répandu, sels magnésiens qui par l’emploi, très de sont imputables aux est encore aggravé à se fournir en sel et dont l’effet néfaste t donc un intérêt certain sation de la saumure, s-saleurs » trouvaien sement depuis la Bretagne, les gros « marchand » importé frauduleu cette temps de la gabelle, voire en « sel franc iers »82. Pour contenir lourdement taxé, diers nommés « faux-saun t un ressort de quart-bouillon, moins contreban instauren des par la gabelle de gabelle, aires de la ferme de province exempte celles de sel franc. ants du roi et les adjudicat quart-bouillon jusqu’à de représent les régions gabelle fiscale, les fuite depuis régime de grande à toute la zone côtière, selon l’assiette du 5). sel d’impôt étendu vendu au prix fort, du devoir » (fig. re, nommé « sel ce ressort, le sel est Dans les limites de avec un quota obligatoi de l’intérieur, et qui frappe les régions
Saisons
et salais ons :
des ancien s usages du sel
Traité général des Tatihou. © Conseil pesches…, Paris, 1769-17 77, 2 e partie, général de la Manche, section 1 re, planche archives départem XV, entales, cliché A. Poirier. Prépara Saint-Vaast-la-Hougue, musée maritim tion de la morue e de l’île et du premier salage.
Fig.1
Fig.2 La pêche à la morue verte, sur les bancs, normand (début à bord d’un xviii e siècle), bâtiment Monceau, Traité gravure extraite général des de Duhame pesches , Paris, section 1 re, planche l du 1769-1777, e IX, Saint-Va 2 partie, l’île Tatihou. ast-la-Hougue, © Conseil général musée maritim cliché A. Poirier. de la Manche, e de archives départem entales, Fig.1 : représen tation des différent pêche. Dans s postes sur la cale, le saleur pour les disposer reçoit les morues un bâtiment de « en grenier vidées et les morues ; B ». sale Fig. 2 : A un novice deux mousses empile les remplissent saleur ; C tas les palettes de sel. de sel pour le
Il y a tout lie u de croire, e n effet, que l est deven u indispensabl e sel e aux société humaines à compter de cette révolu s fondamenta tion le qu’a consti tué leur passag à un nouve au mode de e subsistance, non plus fondé sur la chasse , la pêche cueillette, m ou la ais sur vage. Les pratiq la céréaliculture et l’éleues d’acqu isition préhis riques fourn issaient en eff toet aux popul pré-agricoles ations des appor ts en sel suffisa pour leur survie. Mais nts cet progressivem équilibre s’est ent brisé avec des céréales l’accroisseme nt dans la diète populations des premières de pasteu rs-agriculteu productions rs : les céréal carence marqu ières accusent en effet une ée en chloru à laquelle re de sodium il a fallu, sans doute apprendre à r très tôt, emédier 24. C’est impératif donc ce nou alimentaire, vel que partag désormais eaient les hommes et leur bétail, aurait incité qui les populations se tourner néolithiques vers les giseme à nts de sel les immédiateme plus nt disponible s. Dans la pra il leur fallut i tique, nventer diver ses technique en permettaient s qui l’extraction sur un brasier : eau salée jetée , mines de sel-gemme, etc.
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sel… son grain de partie : Mettre 20 Premiere
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histoire / archeologie livre
Nouveauté noël 2012
Le néolithique en Normandie
• Emmanuel Ghesquière - Cyril Marcigny • Format : 170 x 240 mm • 48 pages intérieures • Dos carré, collé, cousu • ouverture sans rabat • Langue : français • Prix : 8,20 €
ISBN 978-2-8151-0136-3
9HSMILF*babccg+
Le Néolithique, entre 5 500 et 2 300 avant notre ère, est une des périodes clefs de notre histoire, qualifiée par certains de révolution. Les hommes de la préhistoire qui étaient jusque-là en phase avec la nature vont peu à peu disparaître et céder la place aux hommes du Néolithique, des agriculteurs et éleveurs venus du Proche-Orient qui s’approprient et façonnent le paysage. Les conditions précises de cette mutation nous échappent encore mais des changements radicaux dans les formes d’habitat et dans les modes d’exploitation du territoire sont les signes d’une transformation profonde des modes de vie. S’il est encore difficile de comprendre dans le détail comment une société de prédation s’est muée en une société de production, les travaux archéologiques conduits depuis une vingtaine d’années en Normandie éclairent d’un jour nouveau les différents aspects de la vie de ces premiers paysans.
dans la collection Archéologies Normandes
Archéologie, mode d’emploi
20
:
les derniers chasseurs-cueilleurs
les premiers hommes en Normandie
ISBN 978-2-8151-0054-0
ISBN 978-2-8151-0071-7
ISBN 978-2-8151-0070-0
9HSMILF*baafea+
9HSMILF*baahbh+
9HSMILF*baahaa+
patrimoine livre
Nouveauté noël 2012
chansons normandes du Cotentin à la plaine de Caen
• Michel GIARD • Format : 170 X 240 mm • 96 pages intérieures • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 15 € En ces temps de morosité, il faut oser chanter. Oser, c’est prendre son destin en main et sa place dans le monde. Chanter, c’est exprimer son amour du pays, donner du plaisir à ceux qui nous entourent et, en les associant à cette activité conviviale, c’est poser un peu de ciel bleu sur le gris des jours. Chanter en normand, chanter des auteurs normands, c’est aussi aller à l’encontre des habitudes, car il se consume, il meurt lentement celui qui est l’esclave de ses habitudes. Chantons tous « Ma Normandie » et tant d’autres refrains, parce qu’impossible n’est pas normand !
ISBN 978-2-8151-0137-0
9HSMILF*babdha+
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histoire / architecture livre
Nouveauté noël 2012
Le Vent d’écorchevel Enguerrand, seigneur de Corbin
• Brigite PIEDFERT • Format : 130 X 210 mm • 160 pages intérieures • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 15 €
En plein Moyen Âge, en 1349, la Peste Noire sévit en Europe. La Normandie n’est pas épargnée et de nombreuses villes telles Caen, Valognes, Cormeilles, Montivilliers, Pont-Audemer, sont de surcroît ravagées par les confl its de la guerre de Cent Ans. Enguerrand, dit le Corbin, capitaine de compagnie sans foi ni loi, s’approprie un domaine abandonné de ses habitants décimés par la peste, et s’en proclame le seigneur absolu. Il n’a de cesse de vouloir le faire prospérer à tout prix, et pour arriver à ses fi ns, il y amène Almodis, sa jeune soeur qu’il a confi ée enfant à la puissante abbesse de Montivilliers. Il partira cependant se battre aux côtés de Charles II, comte d’Évreux et roi de Navarre, surnommé plus tard Charles le Mauvais. Combien de temps encore Enguerrand parviendra-t-il à demeurer le seigneur de Corbin ?
ISBN 978-2-8151-0137-0
9HSMILF*babdha+ 22
histoire / architecture livre
Nouveauté noël 2012
La collégiale d’écouis Trésor du Vexin normand
• Jacques GIRODET • Format : 200 x 265 mm • 96 pages intérieures • Dos carré, collé, cousu • Couverture avec rabat • Langue : Bilingue français / anglais • Prix : 23 €
Consacrée à la Vierge Marie en 1313, la collégiale d’Écouis fête en 2013 ses sept cents ans d’existence trônant toujours majestueusement sur le plateau du Vexin normand. Édité à l’occasion de ce sept centième anniversaire, ce livre retrace brièvement l’histoire de la collégiale, les motivations ainsi que la fin tragique de son fondateur Enguerrand de Marigny. La majeure partie de l’ouvrage est consacrée à la description du bâtiment lui-même mais surtout à l’ensemble des nombreuses oeuvres d’art accumulées au cours des siècles qui en font la richesse : remarquable statuaire médiévale, aspect le plus abouti du style de Poissy dont dix statues seulement, sur les cinquante-deux commandées par Enguerrand de Marigny, ont échappé à la destruction pendant la Révolution, boiseries Renaissance installées dans le choeur sous le règne de François Ier, vitraux contemporains en parfaite harmonie avec l’esthétique de l’église… Le visiteur, aussi bien que l’amateur d’art, trouvera dans cet ouvrage de quoi satisfaire sa curiosité sur ce monument peu connu qui est pourtant un chef-d’oeuvre de l’art en Normandie.
ISBN 978-2-8151-0128-8
9HSMILF*babcii+ 23
jardinage livre
Nouveauté noël 2012
L’almanach de Bertrand Le jardinier normand
• Bertrand SOUCHON • Format : 170 X 240 mm • 160 pages intérieures • Couverture souple • Dos carré, collé, cousu • Langue : Français • Prix : 20 €
Fruit des différentes questions posées par les auditeurs de France Bleu Basse-Normandie et les lecteurs du groupe Publihebdos, cet almanach rassemble une somme de conseils et astuces qui vous seront utiles toute l’année. De plus, chaque semaine, une plante, un fruit, une fleur, un arbre ou une espèce cultivés en Normandie y sont développés. Plus de 365 questions des auditeurs et des lecteurs sont traitées. En bref, 1 000 et un conseils et astuces au quotidien qui vous aideront dans la réussite de vos plantations. ISBN 978-2-8151-0135-6
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histoire patrimoine
Nouveauté noël 2012
art & histoire
La cathédrale de Coutances
• Format : 210 X 297 mm • 204 pages intérieures • Couverture rembordée • Langue : Français • Prix : 35 €
La cathédrale de Coutances, qui se dresse fièrement au coeur de la cité, est un des monuments religieux les plus prestigieux de Normandie. Édifiée au début du xiiie siècle, ce chef d’oeuvre de l’art gothique respecte pourtant certaines traditions architecturales qui ont façoné les éditices majestueux de l’art roman normand. Les actes de ce colloque, qui s’est tenu dans le cadre prestigieux du Centre culturel international de Cerisyla- Salle en 2009, se proposent d’évoquer l’histoire de cette cathédrale, haut lieu de la foi chrétienne, qui est encore aujourd’hui le témoin de toutes les formes de dévotions qui y sont apparues au cours des siècles. Mais loin de réduire la cathédrale aux seuls aspects architecturaux et d’histoire de l’art, cet ouvrage aborde égalemet la dimension humaine et institutionnelle qui sous-tend la vie d’un pareil monument. Le jugement que nous pouvons exprimer aujourd’hui sur la cathédrale de Coutances et l’admiration qu’elle suscite ne peuvent que s’enrichir d’un regard nouveau porté sur tous les aspects où manifeste la profonde originalité de cette éclatante réussite architecturale.
ISBN 978-2-8151-0139-4
9HSMILF*babdje+ 25
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