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Trois ans après le « Big Quit » Des Strasbourgeois témoignent...

Le double effet kiss cool de la crise sanitaire ? La quête de sens professionnel. En 2021, six salariés et huit chômeurs sur dix envisageaient une reconversion selon le dernier baromètre de l’Unedic à travers demandes de formation, changement d’employeur ou création d’entreprise. Comment ont-ils fait le grand saut ? Quel regard portent-t-ils sur leur décision ? Témoignages.

Anticipation d’un licenciement économique. Volonté, au contraire pour les freelances de retrouver la sécurité d’un groupe. Opportunité de créer sa boîte. Souci de trouver un meilleur équilibre vie entre la vie professionnelle et la vie personnelle… Le COVID a suscité pas mal de remue-ménage dans l’esprit des actifs ou demandeurs d’emploi.

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Selon une enquête BVA réalisée en février 2022 pour France Compétences, la « perte de sens » est la raison la plus partagée (27 %) par les actifs en reconversion, qui évoquent aussi « l’insatisfaction » due aux conditions de travail (23 %), à la rémunération (22 %), ou une pression trop importante (20 %).

Si la France n’a pas connu le « Big quit » ou « grande démission » des États-Unis –plus de 4,3 millions de démissions rien qu’en août 2021, tout de même – 58% des Français en emploi envisageaient une reconversion professionnelle en décembre 2021.

Les milieux les plus touchés sont sans surprise l’hôtellerie-restauration, la grande distribution ou l’aide à la personne. À titre d’exemple, l’Ordre national des infirmiers a révélé que 40% des infirmiers interrogés au printemps 2021 envisageaient une reconversion…

À l’heure où nous sortons ce quarante-huitième numéro de Or Norme, le premier confinement « fête » ses trois ans. Nous avons souhaité aller à la rencontre d’actifs qui ont profité du COVID pour entamer leur reconversion. Histoire de mieux comprendre quels peuvent être les éléments déclencheurs faisant tourner une page de plusieurs décennies dans une même activité ou société… S

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