Osiatis Biz n°18

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nos

savoirs

O TEMPORA…

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jEAN dEPREZ dIRECTEUR dE lA cOMMUNICATION Le hasard des lectures estivales a mis sous mes yeux un article titré « Le doping, science du truquage ». Je cite : « Le mot nous vient d’Amérique. Il s’applique aux excitants qui obligent la machine animale à fournir l’extrême limite de ses moyens. Il y en a de toutes espèces : alcool, kola, caféine, éther, strychnine, cocaïne, et on les administre de toutes les façons : bols, pilules, infusions, injections hypodermiques… En agissant comme excitant du système nerveux, le doping facilite les mouvements, atténue les sensations de l’effort, mais emmène ensuite une dépression proportionnelle à l’effort. De plus son emploi fréquent amène des accidents au coeur. » Rien à redire ! Ce texte est extrait de l’Almanach du Drapeau, fascicule destiné à exacerber la fibre patriotique des foules, édition de 1907. L’histoire se répète ? Pas sûr, car on trouve dans le même opuscule une définition de « maladie contagieuse », sujet ô combien d’actualité, qui n’en cite que deux : la blennorragie et la syphilis ! Je vous laisse réfléchir là-dessus… DR

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OCT. 2009

Osiatis BIZ

jEAN qUI rIT...

bIZ à lA uNE APRÈS AVOIR PRIS SON ENVOL SUR LE MARCHÉ GRAND PUBLIC, TWITTER S’IMPOSE AUJOURD’HUI DANS DE NOMBREUSES ENTREPRISES. SIMPLE EFFET DE MODE OU PHÉNOMÈNE DURABLE AUQUEL IL CONVIENT DE S’ADAPTER ? Il semble bien loin le temps où Twitter émettait ses premiers gazouillis (les « tweets » en anglais) aux Etats‑Unis... Aujourd’hui, le service de « micro-blogging » - qui permet de diffuser en temps réel des mini-messages à une communauté d’amis (les « followers ») et de recevoir ceux de ses contacts (les « followings ») - a pris de l’envergure et déploie ses ailes sur l’ensemble de la planète. Un seul chiffre : selon ComScore, Twitter a accueilli pas moins de 44,5 millions de visiteurs uniques en juin 2009, contre seulement 2,9 millions à la même période un an plus tôt... Loin d’être réservés aux particuliers, les « tweets » ont été adoptés par les professionnels – pourtant parfois frileux à l’égard du Web 2.0. Ils font désormais partie intégrante de la palette d’outils permettant d’échanger des informations et des adresses Internet raccourcies entre collaborateurs, mais aussi avec les clients ou avec les utilisateurs d’un produit (on voit d’ailleurs apparaître ça et là de nouveaux « community managers » chargés d’animer des communautés). Autre avantage : le moteur de recherche en temps réel de Twitter s’avère précieux pour repérer en avant-première les dernières tendances et les « buzz » qui agitent la « twittosphère », et pour détecter au plus tôt les éventuelles critiques susceptibles de nuire à « l’e-réputation » d’une société.

bIZ à lA uNE

PHOTO CORBIS

TO TWEET OR NOT TO TWEET ?

Twitter ne s’y est pas trompé, qui vient de mettre en ligne à l’attention des entreprises un outil pédagogique en anglais, intitulé « Twitter 101 »*, expliquant le jargon rudimentaire des « twittos » et la marche à suivre pour faire de Twitter un outil d’écoute des suggestions des clients. Il faut dire que le site, qui s’enorgueillit de sa cote de popularité auprès des grands comptes, aimerait maintenant monétiser son succès. Il caresse, diton, l’idée de développer de nouveaux services à valeur ajoutée payants pour les entreprises... • * http://business.twitter.com/twitter101/

dig.it

eXPERT bIZ La révolution Windows 7

dANS lA pEAU dE... Hervé Magnier Aéroports de Paris

lIBRE pAROLE Améliorer la perception de l’externalisation

123 CARACTERES

140

Les « tweets » sont limités à 140 caractères (soit 20 caractères de moins qu’un SMS), d’où des fils d’information ressemblant à des conversations informelles où chacun va à l’essentiel.


eXPERT bIZ

sUR lE tERRAIN

NOUS AVONS TESTÉ POUR VOUS

vINCENT sCHERHAG dIRECTEUR d’aGENCE oSIATIS

jULIEN lESAICHERRE cHEF dE pRODUIT wINDOWS 7 mICROSOFT

DR

O.B : Quels bénéfices peuvent espérer les entreprises de Windows 7 ? Julien Lesaicherre : Notons d’abord qu’une majorité d’entreprises utilise toujours Windows XP, qui date de 2001. Mais bien entendu, les choses ont beaucoup évolué durant ces huit dernières années et les avancées sont nombreuses. Windows 7 innove dans trois grands domaines : la sécurité, l’ergonomie (l’interface graphique, la recherche d’information, la prévisualisation des documents...) et la réduction des coûts de gestion des parcs de postes de travail, notamment pour le déploiement et l’administration des postes. Hervé Thibault : Sur ce dernier point, plusieurs outils Microsoft facilitent aujourd’hui le travail d’administration et de déploiement. C’est le cas de la console MDT 2010 (Microsoft Deployment Toolkit) pour les déploiements, de SCCM (System Center Configuration Manager) pour la gestion du cycle de vie, ou encore de MAP (Microsoft Assessment and Planning) pour l’audit de l’existant. Quelles sont les nouveautés dans la sécurité ? J.L : L’une des principales porte sur la gestion des comptes utilisateurs, plus connue

dAMIEN sOBCZAK cONSULTANT mICROSOFT oSIATIS

W

LA RÉVOLUTION WINDOWS 7 C’EST PARTI. DEPUIS LE 1ER SEPTEMBRE, LES ENTREPRISES ONT ACCÈS, EN AVANT-PREMIÈRE, À WINDOWS 7, LE NOUVEL OS DE MICROSOFT. DÉCRYPTAGE DES PRINCIPALESÉVOLUTIONSÀATTENDRE AVEC JULIEN LESAICHERRE, CHEF DE PRODUIT WINDOWS 7 ENTREPRISE CHEZ MICROSOFT FRANCE, ET HERVÉ THIBAULT, RESPONSABLE D’ACTIVITÉ INFRASTRUCURES MICROSOFT CHEZ OSIATIS.

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hERVE tHIBAULT rESPONSABLE d’aCTIVITE iNFRASTRUCTURES mICROSOFT oSIATIS

sous le nom d’UAC (User Account Control). Sous Windows XP, chacun se souvient qu’il y avait deux niveaux : l’administrateur tout puissant ou l’utilisateur lambda avec très peu de pouvoir. Windows Vista et aujourd’hui Windows 7 offrent bien plus de granularité dans les privilèges accordés et les actions pouvant être effectuées par un utilisateur. H.T : En complément de Bitlocker (outil de chiffrement des données apparu avec Windows Vista), Windows 7 embarque aussi Bitlocker To Go, une solution de cryptage des périphériques de stockage amovibles. En cas de perte, seules les personnes autorisées, détentrices de la clé associée, sont en mesure de lire les données. O.B : Comment s’y prendre pour migrer ? JL : Il faut toujours se poser les bonnes questions, notamment sur la compatibilité du système avec l’existant matériel et applicatif de l’entreprise. La première bonne nouvelle, c’est que tous les éléments compatibles avec Windows Vista sont compatibles avec Windows 7, qui s’appuie sur le noyau de Vista. La deuxième bonne nouvelle est liée à la virtualisation. En effet, le « mode XP » offert par Windows 7 permet de faire tourner une application Windows XP dans une machine virtuelle. Il existe aussi une solution d’administration et de sécurité pour les grandes entreprises, MED‑V, solution du pack MDOP, qui offre les mêmes fonctionnalités que le mode XP tout en ajoutant une couche de gestion des machines virtuelles. HT : Le déploiement d’un système d’exploitation nécessite souvent de faire appel à des professionnels. Il ne faut pas négliger la phase de planification et la conduite du changement. La réussite du projet passe par l’adhésion des utilisateurs. •

indows 7 n’a plus de secrets pour Osiatis. La SSII a en effet été sélectionnée comme « Preferred Partner Intégrateur » par Microsoft pour le programme TAP (Technical Adoption Program) Windows 7, qui vise à faire découvrir ce nouveau système d’exploitation à de grandes entreprises hexagonales. En interne, elle a aussi pu installer en « avant-première » le nouveau système d’exploitation sur une cinquantaine de postes (principalement des ordinateurs portables). Les premiers retours de cette migration sont positifs selon Vincent Scherhag, de la direction Architecture et Ingénierie des infrastructures, qui signale que « les collaborateurs ayant adopté Windows 7 apprécient l’ergonomie de ce système et sa légèreté ». Il faut dire que rien n’a été laissé au hasard par l’équipe interne lors de la migration. « Comme toujours pour ce type de projet, nous avons commencé par un audit de l’existant matériel et applicatif », nous confie Damien Sobczak, consultant Microsoft et chef de projet interne du déploiement Windows 7. Il précise que le kit ACT (Application Compatibility Toolkit) de Microsoft s’est avéré précieux pour inventorier les applicatifs et tester leur compatibilité avec le nouveau Windows 7. Cette phase d’audit passée, les données et les profils des utilisateurs ont été sauvegardés et la migration a pu être menée à bien. Un projet conduit avec rapidité et efficacité, associé à un bon produit, il n’en faut pas plus pour faire exploser la demande en interne. Le déploiement de Windows 7 chez Osiatis ne fait que commencer. •

eN sAVOIR pLUS

LES 4 GRANDES NOUVEAUTES DE WINDOWS 7

1

Ergonomie

2

Sécurité

Windows 7 est optimisé pour tous les ordinateurs, des mini-PC aux stations de travail les plus évoluées. Doté d’une nouvelle interface graphique et d’une barre des tâches optimisée, le système embarque de nouvelles fonctionnalités de recherche fédérée (en local, sur un réseau d’entreprise ou sur le Web). Il intègre aussi un système de prévisualisation des documents et des « jump lists » innovantes (des raccourcis vers les documents et les applications les plus utilisés).

En complément de BitLocker, le système est livré avec Bitlocker To Go (un outil de chiffrement des données stockées sur les périphériques amovibles) ; et DirectAccess qui, associé à Windows Server 2008 R2, permet d’être connecté au réseau de l’entreprise de manière transparente et permanente sans engager de connexion VPN.

3

Administration simplifiée

4

Virtualisation

De nouveaux outils sont offerts pour faciliter le déploiement et l’administration des parcs de postes de travail ainsi que pour réduire les coûts. DISM (Deployment Image Servicing and Management) permet par exemple de créer et de mettre à jour des images de déploiement. PowerShell 2.0, est un outil de scripting destiné aux équipes informatiques afin d’automatiser à distance de nombreuses tâches sur les postes de travail des collaborateurs. Et AppLocker leur donne la possibilité d’autoriser ou non l’exécution d’applications sur les postes de travail des utilisateurs.

Windows 7 embarque nativement un logiciel de virtualisation de Windows XP (le mode XP). Il permet aux utilisateurs de faire tourner dans une machine virtuelle - de façon transparente – leurs « vieilles » applications pour Windows XP.

OSIATIS.BIZ n°18 - Oct. 2009 #2


dANS lA pEAU dE...

Les évolutions récentes Satisfait de la réactivité d’Osiatis sur les opérations de maintenance (dans des horaires standard ou étendus) et de sa capacité à s’adapter, Aéroports de Paris a étendu son partenariat avec Osiatis en juin 2009. Le périmètre du parc pris en charge a été revu à la hausse et les prestations élargies à de nouvelles fonctions comme la logistique sur la plateforme de ParisCharles de Gaulle.

Gestion d’événements « Je passe une bonne partie de mon temps à gérer l’imprévu : des incidents, des urgences, des opérations techniques ou des crises de plus ou moins grande importance », signale Hervé Magnier lorsqu’on lui demande de décrire son activité au sein d’Aéroports de Paris. Ce qui signifie qu’il est informé en temps réel des différentes alertes émises par les équipes techniques sur le terrain. Les processus de détection et de résolution des problèmes sont rodés : « Au sein du département informatique et télécom, nous avons un système d’astreintes H24 très développé par domaine (réseau, infrastructures, systèmes aéroportuaires, systèmes de gestion...), dont un niveau décisionnel ayant pour vocation de coordonner les situations de crise », explique-t-il. Gestion des ressources Le management constitue la deuxième plus grande partie du travail d’Hervé Magnier. « 250 salariés, répartis sur plusieurs plateformes et de fonctions et qualifications très diversifiées : des techniciens des sections d’infrastructures réseau et télécom

aux équipes radio, des supports et experts techniques aux assistants SVP, des cadres aux agents de maîtrise. Une grande famille qui œuvre dans l’ombre pour assurer la disponibilité de nos systèmes. » Au niveau technique, l’unité d’exploitation gère environ 1 000 serveurs et près de 10 000 postes de travail - principalement des PC sous Windows - mais aussi quelques Mac et, de plus en plus, des clients légers (sous Citrix, VMware...). Gestion de la stratégie et des opérations Le responsable de l’exploitation supervise aussi la maitrise d’ouvrage de son propre système d’information, la mise en œuvre de nouveaux outils ou l’optimisation des applicatifs et infrastructures existants... « Les initiatives « Green IT » sont aussi au cœur de notre stratégie ». Il s’assure que l’ensemble des applications mises à disposition des unités opérationnelles sont bien déployées, exploitées et supportées. Il a la responsabilité des opérations techniques, par exemple le déploiement de certains progiciels et la mise en place de nouvelles solutions de sécurité ou de virtualisation... Et il gère ponctuellement d’autres projets avec ses équipes, comme actuellement la mise en place du « plan de continuité pandémie grippale », ou encore la certification ISO 9001 de la direction, obtenue durant l’été. Communication Enfin, le dirigeant - pivot entre les équipes d’exploitation, d’études et les directions métiers - passe une bonne partie de son temps à communiquer avec des clients internes et externes (par exemple les filiales dont les systèmes sont hébergés chez Aéroports de Paris). L’objectif, conclut-il, « améliorer le service que nous apportons aux clients. C’est ce qui nous anime quotidiennement ». •

Hervé Magnier à l’aéroport de Paris-Orly.

DR

DEPUIS DEUX ANS, HERVÉ MAGNIER DIRIGE L’UNITÉ D’EXPLOITATION DES SYSTÈMES INFORMATIQUES ET TÉLÉCOM D’AÉROPORTS DE PARIS. AU QUOTIDIEN, IL SUPERVISE LE TRAITEMENT DES ÉVÈNEMENTS DANS LES AÉROPORTS DE ROISSY-CHARLES DE GAULLE, ORLY, LE BOURGET, ET DU SIÈGE, PILOTE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L’UNITÉ ET VEILLE À LA BONNE EXPLOITATION ET À L’OPTIMISATION DES SYSTÈMES INFORMATIQUES ET AÉROPORTUAIRES.

hERVÉ mAGNIER, rESPONSABLE dE l’eXPLOITATION d’aEROPORTS dE pARIS eT aDJOINT aU dIRECTEUR iNFORMATIQUE Ingénieur de l’ESIEA (Ecole Supérieure d’Informatique Electronique Automatique), Hervé Magnier a exercé dans l’ingénierie aéronautique, le prototypage et le développement de logiciels embarqués et l’ingénierie pétrolière (systèmes de contrôle commande), avant de prendre la direction du département « informatique industrielle et automatique » d’une grande société d’installation électrique. Il a ensuite rejoint Steria comme responsable avant-vente, puis comme responsable de centre de profits. Hervé Magnier rejoint Aéroports de Paris en 2005. Il prend la direction du pôle infrastructures et architectures techniques, puis la direction du pôle d’exploitation centrale. Depuis 2008, il dirige toute l’activité d’exploitation informatique et télécommunications.

de gauche à droite : Hervé Magnier, Alexandre Bardelli et Stéphane Hayrant (permanents en intervention sur une banque d’enregistrement).

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Les prestations d’Osiatis Depuis dix ans, Aéroports de Paris fait appel à Osiatis pour des opérations de proximité : maintenance, support aux utilisateurs et assistance au déploiement. En complément des comités mensuels de pilotage, les deux sociétés travaillent conjointement à l’amélioration de certains processus et à la mise en place d’une démarche d’amélioration continue des performances.

« MON RÔLE : ASSURER LA DISPONIBILITÉ DU SI ET AMÉLIORER LE SERVICE AUX CLIENTS »

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La DSI La direction informatique d’Aéroports de Paris - 350 collaborateurs - est composée de trois unités : l’unité management (sécurité du SI, ressources humaines & qualité, relations commerciales et clients, contrats et marchés) ; l’unité études (bureau des projets, systèmes aéroportuaires & sûreté, infrastructures et architectures techniques, e-services, gestion et innovation) ; et l’unité exploitation des systèmes centraux et aéroportuaires. Cette dernière (250 salariés) regroupe les services d’exploitation centrale, les helpdesks bureautiques et aéroportuaires, plusieurs cellules de support et d’intervention sur les applications ou les infrastructures réparties sur les différents sites (ParisOrly, Paris-Charles de Gaulle, ParisLe Bourget, le siège parisien ou les aérodromes d’aviation générale), des systèmes opérationnels (téléaffichage, planification des ressources, banques d’enregistrement…) aux installations techniques (salles informatiques, fibres optiques...) et la logistique.

HERVÉ MAGNIER, RESPONSABLE DE L’EXPLOITATION D’AÉROPORTS DE PARIS

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Aéroports de Paris

OSIATIS.BIZ n°18 - Oct. 2009 #3


bIZ aRT (pAR cOINTE)

(rE)dEVENIR vERT

ENFIN UNE IMPRESSION DURABLE

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LE DÉPARTEMENT DU RHÔNE VIENT DE FAIRE APPEL À OSIATIS POUR LA REFONTE COMPLÈTE DE SES SERVICES D’IMPRESSION. L’OBJECTIF : RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE TOUT LE SYSTÈME D’IMPRESSION.

lIBRE pAROLE

AMÉLIORER LA PERCEPTION DE L’EXTERNALISATION

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bENOÎT tIERS pRÉSIDENT dE l’eOA (eUROPEAN oUTSOURCING aSSOCIATION)

dans ce domaine. Nous travaillons également sur le « sourcing global » ou la gestion des compétences, puisque les hommes et la façon dont ils s’accordent sont selon nous un aspect clé de la réussite de tout projet d’externalisation. Et enfin, nous avons une commission qui réfléchit à l’externalisation des processus métiers (le BPO ou « Business Process Outsourcing »).

O.B : Quels sont les objectifs de l’EOA ? Benoît Tiers : Créée en 2004, l’EOA France regroupe plus d’une centaine de professionnels, dont Osiatis, intéressés par les stratégies de « sourcing » et d’externalisation : utilisateurs, prestataires, sociétés de conseil, cabinets juridiques... Partant du constat que l’externalisation reste - encore aujourd’hui - relativement mal perçue en France, nous souhaitons améliorer l’image de ce secteur et aider les centres de services à améliorer leurs performances. L’association facilite les échanges d’informations entre ses membres, les partages de retours d’expériences et de « bonnes pratiques ». Des commissions de travail mènent régulièrement des enquêtes sur des aspects techniques, juridiques ou économiques liés à l’externalisation. O.B : Sur quels thèmes travaillez-vous actuellement ? B.T : En lien avec la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), nous venons de lancer une enquête sur les pratiques de traitement des données personnelles dans le cadre des contrats offshore. L’idée est d’apporter un certain nombre de recommandations aux acteurs

O.B : Quelle importance accordez-vous aux référentiels ? B.T : A mon sens, la performance d’un prestataire dépend davantage de sa capacité à industrialiser ses processus que de l’endroit où il réalise sa prestation. L’EOA a donc aussi vocation à éclairer ses membres sur les normes et référentiels qui facilitent cette industrialisation. Par exemple ISO 27001 (pour la sécurité) et ISO 14001 (pour tous les aspects environnementaux), mais aussi les grands référentiels de la profession : CobiT (Control Objectives for Information and related Techonology), eSCM (eSourcing Capability Model), CMMI (Capability Maturity Model Integration) et ITIL (Information Technology Infrastructure Library). O.B : Les entreprises françaises se distinguent-elles de leurs voisines européennes ? B.T : En termes d’externalisation, la France accuse encore un certain retard sur le Royaume-Uni ou les pays scandinaves. Mais il faut souligner des différences culturelles. Le plus souvent, contrairement aux entreprises anglosaxonnes, les entreprises françaises ne sont pas à la recherche de gains économiques immédiats. Elles sont d’abord attentives à la valeur ajoutée des prestations sur la durée. •

Abattage inutile d’arbres, pollution de l’air et de l’eau, gâchis financier... Les ravages liés aux impressions tous azimuts de documents sont bien connus. « Pensez environnement, n’imprimez que si nécessaire... », lit-on de plus en plus souvent en bas des e-mails que nous recevons. Ce réflexe salutaire représente une avancée. Il n’est cependant pas suffisant et ne peut remplacer, dans chaque organisation, un diagnostic précis des flux d’impression et de leur impact environnemental ou financier. Un audit dont l’objectif est de déterminer la meilleure marche à suivre pour rationaliser, optimiser et mieux contrôler le système d’impression. Le Département du Rhône l’a bien compris. Son service informatique vient de faire appel à Osiatis pour l’audit et la refonte complète du système d’impression dont il a la charge, comprenant près de 2 000 équipements (imprimantes, copieurs et scanners) répartis sur environ 150 sites. « Osiatis a cartographié notre parc, identifié nos besoins pour chaque usage et défini précisément les paramètres auxquels devront répondre les nouveaux équipements dans le respect de nos exigences environnementales, et avec l’objectif de réduire le nombre d’imprimantes individuelles et de télécopieurs », nous confie Gilles Courbon, DSI adjoint du Département du Rhône. Pour aider le Département à définir ses futurs choix d’achats, la SSII - qui intervient sur toute la chaîne des services d’impression, du diagnostic au suivi de la politique d’impression, en passant par l’exploitation quotidienne du parc - s’est appuyée sur la solution de gestion d’impression Watchdoc de Doxense, un logiciel permettant de surveiller, suivre et optimiser l’usage des différents périphériques d’impression par la mise en place de « règles d’usage ». Cette étape aujourd’hui terminée, l’optimisation éco-responsable du système d’impression du Département du Rhône peut désormais débuter. Preuve qu’écologie et impression ne sont pas incompatibles, pour qui s’en donne les moyens. •

dERNIERE mINUTE

OSIATIS PARTENAIRE GOLD DE CA

« CHALLENGE POURPRE » : PREMIÈRE ÉTAPE !

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L

pécialiste des services aux infrastructures, Osiatis parachève sa maîtrise des principaux outils de gestion des services informatiques (ITSM ou « IT Service Management »). Dernier exemple en date : la SSII a noué une alliance avec CA, ambitionnant de devenir partenaire Gold de l’éditeur dès sa première année de certification. Une distinction réservée aux entreprises qui atteignent un certain volume de chiffre d’affaires et qui ont formé une part significative de leurs ressources commerciales et techniques sur les technologies CA. Ensemble, les deux groupes proposent désormais aux entreprises de nouveaux outils de « service management » permettant de maximiser la valeur de l’informatique tout en réduisant les coûts. •

es premiers bénéfices du « Challenge Pourpre » - programme de transformation lancé par Osiatis début 2009 - sont déjà visibles : enrichissement des offres d’infogérance et d’ingénierie applicative, développement de nouveaux services à la demande (déploiement à distance...) et renforcement de l’activité en Espagne pour le compte d’un grand client industriel français... Au premier semestre 2009, la SSII, spécialisée dans les services aux infrastructures, a poursuivi ses investissements dans ses centres de service. Elle a aussi accru sa présence dans le secteur public et sur le segment des entreprises de taille moyenne. •

OSIATIS.BIZ :

Journal d’information externe édité par Osiatis, 1, rue du Petit Clamart, 78142 Vélizy-Villacoublay Cedex. Directeur de la publication : Alain Roumilhac. Directeur de la rédaction : Jean Deprez. Rédactrice en chef : Céline Beaud. Comité de rédaction : Céline Beaud, Anne Bellon, Jean-Luc Dagron, Jean Deprez, Sébastien Gimenez, Catherine Macchia, Alain Roumilhac, Carmelo Schimizzi. Conception-réalisation : direction de la communication Osiatis. Impression : L’Art Publicitaire.

OSIATIS.BIZ n°18 - Oct. 2009 #4


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