Osiatis Biz n°11 - Septembre 2007

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PARTAGEONS NOS SAVOIRS

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SEPTEMBRE 2007

ÉDITO JEAN DEPREZ, Directeur marketing et communication

“Fighting spirit” Dans l’esprit de la Coupe du monde de rugby, si on me demande quel a été le plus grand capitaine, je réponds sans hésitation, tout Français que je suis, que ce fut un pur Irlandais, mort il y a 85 ans, l’explorateur Sir Ernest Shackleton... Pourquoi une telle admira tion ? Et bien, ce gars-là a toujours fait passer la sécurité de ses équipiers avant sa gloire personnelle, ce qui n’était pas fréquent à l’époque et ne l’est guère plus aujourd’hui. Démonstration. En 1909, il tente d’atteindre le pôle Sud avec trois compagnons. Après 66 jours de marche dans des conditions météorologiques atroces, ils ont parcouru près de 1 500 kilomètres et sont à moins de 100 miles du but. Et là, patatras, il décide de faire demi-tour pour ne pas risquer davantage la vie de ses camarades. Admirable. Scott, autre explorateur fameux,n’aura pas cette sagesse trois ans plus tard. Le même. En 1914, son navire, l’Endurance est broyé par les glaces de l’Antarctique. Suivront deux années de lutte pour survivre dans une des régions les plus hostiles du globe. Et pour finir, Shackleton ramènera les 27 membres de son équipage à bon port. Paradoxe : l’histoire a retenu le nom de Scott, en a fait un héros romantique. Mais qui se souvient de Shackleton ? Au moins moi.

> expert biz RÉUSSIR SON PLAN D’URBANISATION > biz vécu L’ŒIL SUR… ASCOMETAL

> futur biz

GÉOLOCALISATION : UN BEL AVENIR GPS, RFID, LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE VIA LES RÉSEAUX GSM OU WI-FI... DE PLUS EN PLUS D’OUTILS INTÈGRENT DES TECHNOLOGIES DE GÉOLOCALISATION. ouvent regardées avec suspicion par les salariés – qui redoutent d’éventuels effets “Big Brother”… -, les technologies de géolocalisation tendent aujourd’hui à se banaliser. “Il faut dire que de plus en plus d’outils co nvergent dans cette direction. Cap sur la géolocalisation !”, explique Claude Durand, directeur de la stratégie et de l’innovation chez Osiatis. C’est le cas, entre autres, des produits dotés d’une étiquette de suivi RFID (Radio Frequency

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Identification ou identification par ondes radio), des GPS (géolocalisation par satellite) ou encore du logiciel de cartographie Google M a p s, en projet chez Osiatis pour le partage d’informations avec ses clients. A mesure qu’elles se démocratisent, ces technologies de repérage et d’analyse des coordonnées terrestres touchent une population de plus en plus large. Ainsi, les chauffeurs routiers et les personnels d’intervention sur site en sont de plus en

>CE QU’ILS EN PENSENT…

plus souvent équipés. Et les solutions de géolocalisation se répandent également pour la traçabilité et le suivi des marchandises ou du transport de matériaux. Bref, les technologies ont mûri. Leurs usages devraient donc progresser. Reste pour les fournisseurs et les entreprises à dissiper une bonne fois pour toute les craintes de “flicage” et à rassurer les utilisateurs sur les bénéfices de la géolocalisation en termes de productivité.

BERNARD CAMUS > DIRECTEUR INDUSTRIE, TÉLÉCOMS ET ÉNERGIE

DIDIER BOUNIOL

> biz room PURPLE WIND

> DIRECTEUR DE WEELOG Nul n’est prophète en la matière. Il y a eu de nombreux allersretours sur le marché de la géolocalisation, les obstacles majeurs concernant les coûts et l’acceptation de la technologie par les collaborateurs. Aujourd’hui, le marché reste très atomisé en ce qui concerne les acteurs. Mais les solutions se développent, surtout dans le monde du transport et pour les techniciens de maintenance.

La densification de nos implantations est garante de notre proximité avec les utilisateurs dans le cadre de nos prestations de Service Desk. Mais, dans les services de proximité, le temps consacré aux déplacements nous coûte cher... Les solutions de géolocalisation, associées aux dispositifs de planification centralisée et de solutions communicantes pour les techniciens nomades, présentent une opportunité pour améliorer notre réactivité, diminuer nos temps improductifs et optimiser nos coûts de déplacements. De plus, elles contribuent très concrètement à notre engagement en faveur du développement durable.


> EXPERT BIZ > EXPERT BIZ

(Une solution décryptée par Osiatis)

RÉUSSIR SON PLAN D’URBANISATION DE L’URBANISATION DU SYSTÈME D’INFORMATION DÉPEND L’APTITUDE DE L’ENTREPRISE À SE RECONFIGURER POUR S’ADAPTER À SON ENVIRONNEMENT, AMÉLIORER SA RÉACTIVITÉ ET LA FLUIDITÉ DE SES PROCESS U S .

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istoriquement, sous la pression des coûts et des délais, les directions informatiques ont élaboré des solutions qui répondent imparfaitement aux besoins stratégiques de l’entreprise. La démarche d’urbanisation répond aujourd’hui à cette problématique. Utilisant la métaphore de la ville, la DSI va élaborer, en coordination avec les métiers, une architecture fonctionnelle cible, le POS du système d’information (plan d’occupation des sols). Un plan d’action fixe ensuite une trajectoire de tra n s formation progress i ve du syst è m e d’information. Avec ce t te approche, chaque système dispose d’une architecture basée sur les concepts de référentiel pour les données, d’architecture de services pour le patrimoine logiciel, de système d’échange pour les flux

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CONVAINCRE

Les tenants et les a b o u tissants du projet d’urbanisation sont présentés aux collaborateurs lors d’ateliers. Durant cette phase de conduite du changement, les avantages d’une évolution vers un système urbanisé sont démontrés. Les acteurs pivots sont formés.

02 EXPERT > JEAN-LUC AZÉMA, CONSULTANT MANAGER CHEZ OSIATIS / jazema@osiatis.fr

JEAN-LUC AZEMA DIRIGE LE PÔLE ARCHITECTURE ET URBANISME D’OSIATIS CONSULTING, UNE ENTITÉ INTÉGRÉE À OSIATIS. • Mission Développer les activités de conseil autour de l’urbanisation des systèmes d’information.

en 2005, suite à l’acquisition de la société Sesys Consulting pour laquelle il travaillait depuis 1993. • Vision Sa devise, consulting oblige : “ Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où aller.”

• Signe particulier Une grande capacité d’écoute. Jean-Luc Azéma a rejoint Osiatis

> BIZ ROOM

(L’informatique sympathique)

VIVE LE POURPRE ! DÈS SA CRÉATION EN 1998, OSIATIS A MISÉ SUR LE POURPRE. BIEN LUI EN A PRIS !

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euls ce r tains daltoniens l’ i g n o re n t encore, Osiatis aime le pourpre. Jusqu’à le décliner sur tous ses supports de communication et en parer tous les véhicules de la société. Chatoyante, passionnée, tonique et novatrice, cette couleur affiche sans complexe les valeurs de l’entreprise et exprime sa personnalité décalée. Le pari était pourtant audacieux. En 1998, le pourpre était tout bonneme n t ab se n t d e l a pa le t te du m o n de informatique. Dans l’esprit des créateurs, cette précieuse substance - extraite, dans l’Antiquité, d’escargots de mer appelés murex - était restée la co u leur des puissants et du luxe. Tant en raison de sa rareté que de son intensité et de sa longévité exceptionnelle. Elle n’était plus

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utilisée depuis le temps des toges pourpres des empereurs romains, de la pourpre cardinalice et des tentures de brocart des châteaux de la Renaissance. Seuls le bon vin et les plus belles roses en portaient enco re l’ e m b l è m e . Aujourd’hui, le pourpre est de retour. Et pas seulement sur les jolies voitures d’Osiatis qui sillonnent nos villes et nos campagnes et dont le pourpre exclusif a été conçu à façon par le constructeur Renault. À l’heure où le chanteur Prince lance un parfum à son nom paré de l’emblématique couleur, où les velours pourpres habillent les pages des derniers numéros des magazines de déco et où les porta b les s’habillent des mêmes tons, le beau rouge violacé est devenu synonyme de modernité.

PRÉPARER

Une charte d’urbanisme est publiée. Elle pose clairement les règles du jeu, de la conception à la mise en place de chaque élément. La démarche est outillée grâce aux solutions de modélisation du marché (partenariat avec IDS Scheer/ARIS…).

ainsi que celui de ce n t re de services pour l’infrastructure. Au travers de la modélisation des pro ce ssus, les métiers fédèrent le nouveau système. Pour réussir, un projet d’urbanisation implique de publier des règles de conception, d’organiser la réflexion autour d’un référentiel et la mise en place d’instances de pilotage. Il nécessite en parallèle un travail conjoint avec toutes les forces vives de la société. Cette mutualisation des efforts et des compétences est essentielle. Elle n’est pas de la seule responsabilité des DSI, mais nécessite une collaboration de l’ensemble des acteurs. Lorsque les directions métiers, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre jouent la même partition, alors il est possible de bâtir une architecture cohérente répondant aux exigences de l’entreprise.

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DÉPLOYER

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ÉVALUER

Débute alors une phase de conception durant laquelle des solutions de modélisation sont utilisées pour mettre en œuvre le référe n tiel de processus et l’architecture fonctionnelle. L’évolution du système vers une architecture orientée services (SOA) peut être envisagée.

Le propre d’un système urbanisé est d’être évolutif. Des indicateurs de pilotage (coûts, délais…) évaluent la performance du processus de transformation. Loin d’être immuables, les règles sont adaptables, les données sont cohérentes, la connaissance est gérée, les services sont fiables, performants et sécurisés.

Osiatis Consulting accompagne ses clients dans des missions de conception et d’optimisation de leur système d’information. Dans le cadre de l’urbanisation, Osiatis offre un accompagnement pour la conception et la gestion de référentiels, la cartographie de l’existant, la conception de cibles, l’élaboration de plans de transformation et le cadrage de projet.


LE GROUPE ASCOMETAL > BIZ VÉCU

> ACTIVITÉ

(Ils nous font confiance)

L’INGÉNIERIE APPLICATIVE AU SERVICE DE LA PRODUCTION D’ACIER L’USINE DE DUNKERQUE D’ASCOMETAL CONFIE À OSIATIS LE DÉVELOPPEMENT D’UN SYSTÈME DE SUPERVISION D’UN FOUR ÉLECTRIQUE DE PRODUCTION D’ACIER.

A

cteur inco n to u r n a b le sur le marché des produits longs en aciers spéciaux, ASCOMETAL fait co n f i a n ce à Osiatis depuis plusieurs années pour, entre autres prestations, la rénovation de son syst è m e d ’ i n formatique indust r i e l le. Début 2007, ASCOMETAL Dunes, à Dunke rque, confie à Osiatis un nouveau projet d’ingénierie

applica t i ve : la re fo n te d’une application de supervision du pro ce ss d’un four électrique. Osiatis s’engage à effectuer la conception, l’ i n stallation et le para m é t rage info r m atique du projet dans un délai de neuf mois sous peine de pénalités. Pari tenu ! Les équipes, en partenariat avec ASCOMETAL, ont ass u ré dans les temps la réalisation du

projet de bout en bout, de la définition de l’arc h i te c t u re fo n c t i o n n e l le à la mise en p l a ce de l’ a rc h i te c t u re applica t i ve puis technique. Quatre co n s u l tants Osiatis sont i n te r venus sur place – dont un chef de projet (A. Meziane) – avec le soutien de la p l a te -forme de Lille. Les applications ont été développées en langage de pro g ra m m ation c#. Une fois ces applications opérationnelles, ASCOMETAL a pris le relais pour en ass u rer la maintenance. Les équipes d’Osiatis re stant évidemment disponibles en cas de besoin.

Fabrication de barres en aciers spéciaux dans les domaines de l’énergie, du ferroviaire, de l’automobile et de la mécanique.

> CHIFFRE D’AFFAIRES 2006 919 millions d’euros.

> HISTORIQUE Anciennement filiale d’Usinor, ASCOMETAL appartient depuis 1999 au groupe italien Lucchini. Depuis 2005, l’actionnaire principal du groupe Lucchini est le groupe sidérurgique russe Severstal.

> AUJOURD’HUI ASCOMETAL emploie 2 982 collaborateurs répartis sur six sites. Principalement implanté en Europe, le groupe réalise 46 % de son chiffre d’affaires en France et 45 % dans les autres pays de l’Union Européenne.

> Responsable Informatique Industrielle

> LE PROJET, ÉTAPE PAR ÉTAPE Il n’aura fallu que neuf mois à Osiatis pour co n cevoir et déployer la nouve l le plate - forme. Le tout en étro i te co l l a b o ration avec ASCOMETAL. :: Début 2006, le projet est lancé. Les équipes d’Osiatis, ainsi que celle de l’usine des Dunes supervisées par Pierre Leroy, débutent l’analyse fonctionnelle. Ils évaluent l’existant informatique, l’architecture du système et les relations entre les différentes applications. Une documentation détaillée sur la conception est rédigée

dans la foulée. Y figurent les instructions d é taillées pour la réalisation du système, les maquettes des différents écrans et une analyse des modèles de données. :: Avril 2006, le projet entre en phase de test. Une première version de la plate-forme est déployée sur une “copie conforme” de l’environ-

nement informatique. Les ajustements nécessaires sont effectués, la formation des opérateurs peut commencer. :: Août 2006, à l’occasion d’une fermeture de trois semaines du site, l’équipe d’informaticiens prend possession des lieux et installe comme prévu la version finale de la plate-forme de production.

PIERRE LEROY

ASCOMETAL USINE DES DUNES (DUNKERQUE) 1984 - Diplômé de l’ISEN, Institut supérieur d’électronique du Nord. 1984-1990 - Ingénieur chez Dassault Aviation. 1990 - Recruté par ASCOMETAL comme chef de projet, il devient responsable de l’informatique industrielle à l’usine des Dunes en 1995.

SEPTEMBRE 2007 - OSIATIS BIZ | 03


(Un trimestre de nouvelles technos)

> BRÈVES DE BIZ

TOP

> LA LIBÉRATION DE PARIS

> OSIATIS À L’HONNEUR

Les 13 et 14 juin, Osiatis a pour la première fois participé au salon “Paris, capita le du Libre”. Fort de sa double co m p é tence de société de services experte en solutions propriétaires et en logiciels libres, Osiatis a vigoureusement défendu la liberté de choisir les meilleures applications, qu’elles soient open s o u rce ou non. Nouvel adhérent de la FNILL (Fédération nationale

C ’ e st sous les ors des salons de l’hôtel Crillon qu’Osiatis s’ e st vu décerner le quatrième prix lors de la remise des Trophées SFR Data 2007, le 28 juin dernier. Depuis six ans, ce trophée récompense les projets de mobilité les plus innovants. La solution déployée par Osiatis en partenariat avec Weelog pour l’équipement de ses techniciens nomades en PDA

des industries du logiciel libre), le Groupe a présenté ses deux pôles de compétences dédiés à l’ingénierie d’infrastructure (A2I et LiFO) et il a dévoilé sa nouvelle offre MIO de “Management des infrastructures open source”. Plus que jamais, Osiatis allie le meilleur des deux mondes et propose à ses clients des solutions hybrides.

Top/Le recrutement s’invente une Second Life. Du 19 au 21 juin, 5 entreprises françaises – parmi elles L’Oréal et Areva – ont organisé leur premier forum de recrutement virtuel sur Second Life. Dans des bureaux fictifs, conçus pour l’occasion, 700 candidats ont passé un entretien d’embauche de 20 minute s . L’heure a-t-elle sonné où le prérecrutement va se virtualiser, chacun dans son fauteuil ?

communicants a co n vaincu le jury par sa simplicité, son ergonomie et sa fiabilité. Ont également été salués son interopérabilité avec les applications métiers et les gains de productivité qu’elle génère. Bonne nouvelle pour Osiatis qui ambitionne de développer sa pré s e n ce sur le marché des services informatiques dédiés aux professionnels itinérants.

Flop/Le vote électronique c’est pas fantastique. Utilisé cette année dans 81 communes, il a connu une sévère défaite conduisant quatre villes à l’abandonner dès le premier tour des présidentielles. Files d’attente interminables dues au manque de machines, absence de traçabilité et quelques erreurs de comptage ont nourri les doutes sur la fiabilité et l’efficacité du système.

> ÉLECTRON LIBRE (3 questions à…)

FREDERIC GEORGEL • Conseiller senior en sécurité et gouvernance TI chez Desjardins, premier groupe financier coopératif au Canada. • Auteur de l’ o u v rage « IT Gouvernance - Maîtrise d’un système d’information », édité chez Dunod. • Enseignant sur le thème de la gouve r n a n ce des te c h n o logies de l’information dans le ca d re de programmes MBA & EM (Executive Master).

1:: Les définitions de la « gouvernance TI » varient beaucoup. Que recouvre, selon vous, cette expression ? La gouvernance des technologies de l’information désigne les structures d’organisation et les processus mis en place par le conseil d’administration et l’executive management pour gérer sainement les ressources informatiques et les actifs informationnels d’une organisation. Son but est de poser un cadre rigoureux au management des “TI” afin de limiter les risques opérationnels qui y sont liés. Il ne faut pas oublier que la place de ces technologies a considérablement évolué depuis une dizaine d’années. Elles ne sont plus périphériques, mais désormais au cœur de toutes les activités des entreprises. À partir de 2001, des affaires comme celle d’Enron aux États-Unis ont donné lieu à une prise de conscience des pouvoirs publics et des actionnaires sur l’usage possible de l’informatique pour des malversations comptables de grande ampleur. De nouvelles réglementations ont alors été adoptées, telles que Sarbanes-Oxley aux USA, C198 au Canada, ou la Loi de Sécurité Financière (LSF) en France. Ces réglementations ont conduit au développement de la gouvernance des TI dans toutes les structures. 2:: Quelle méthode de gouvernance préconisez-vous ? Il n’y a pas de méthode formelle définissant la pratique de gouvernance des technologies de l’information en tant que telle. Cependant,

 FLOP

il existe des référentiels clés permettant une gestion saine des technologies informatiques, alignés sur les principes fondamentaux des règles de gouvernance. C’est le cas notamment d’ITIL (IT Infrastructure Library), de CoBIT (Control Objectives for Information and related Technology) ou encore ISO/CEI 17799, pour la sécurité. L’arrimage entre ces trois méthodes est aujourd’hui considéré comme une priorité tant du côté des professionnels qui les mettent en œuvre, que des organisations qui les développent (ISACA, OGC, ISO). Les experts dans le domaine de la gouvernance des TI ont, en outre, de plus en plus tendance à privilégier une approche multidimensionnelle, associant les référentiels de pratiques, les domaines stratégiques et les capacités organisationnelles de l’entreprise. Pour ce qui est du pilotage, le conseil d’administration et le management doivent absolument prendre en charge la gouvernance des TI. Ils doivent faire en sorte que cette gouvernance soit en permanence centrée sur des besoins d’affaires.

Top/Les ventes de Vista explosent. 40 millions de licences ont déjà été vendues dans le monde en ce n t jours, soit deux fois plus que les prévisions officielles. L’engouement est particulièrement fort auprès du grand public. La version haut de gamme « Premium » qui lui est destinée to talise à elle seule 80 % des ventes.

Flop/Le labyrinthe des certifications dans le domaine informatique finit par brouiller la lisibilité des compétences de chacun. Trop nombreuses – lire à ce propos « Le Guide des ce r t i f i cations SI » paru chez Dunod – et quelquefois exagérément spécifiques, elles occ u l tent trop souvent d’autres atouts, tels que l’expérience ou l’adaptabilité.

3:: La gouvernance ne risque-t-elle pas d’inhiber la créativité des collaborateurs ? Un œil externe et impartial est-il utile ? Je ne pense pas que la gouvernance informatique aille à l’encontre de la création. Elle doit simplement aider l’entreprise à s’aligner sur sa stratégie d’affaires et à créer de nouvelles pratiques, plus saines, plus efficaces. Intégrer et mettre en œuvre les dispositifs de régulation financière ainsi que les réglementations professionnelles, tout en préservant l’agilité de l’entreprise, est certes un exercice complexe. Il existe encore peu de ressources véritablement spécialisées en gouvernance des TI, il y a donc un phénomène de pénurie, en Amérique du Nord comme en Europe. Les entreprises font souvent appel à des experts externes pour répondre à des problématiques bien précises. Mais elles n’en doivent pas moins se doter de spécialistes en interne qui auront une vue plus globale et à long terme, mais qui auront aussi plus de responsabilités en cas de défaillance, notamment pénale.

OSIATIS BIZ Journal d’inform a tion externe édité par Osiatis, 1, rue du Peti t-Clamart, 78142 Vélizy-Villacoublay Cedex. Directeur de la publicati o n : Alain Roumilhac. Directeur de la rédaction : Jean Deprez. Rédactrice en chef : Céline Beaud. Comité de rédaction : Céline Beaud, Jean Deprez, Claude Durand, Hervé Fontaine, Sébastien Gimenez, Catherine Macchia, Alain Roumilhac, Carmelo Schimizzi. Conception-réalisation .Photogravure et impression : E-Graphics.


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