Oxfam Magazine N°5, le magazine d'Oxfam Belgique

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OXFAM magazine Suivez-nous sur • N°5 • Mai 2023
IMPACT Guerre en Ukraine : bilan humanitaire 15 mois après l'invasion russe OXFILES Robin des Bois en 2023 : (re)prendre aux riches ce qu’ils ont “oublié” de payer BEHIND THE PRODUCT Le secret d'un chocolat belge vraiment délicieux ? Un prix juste 06 02 10 24 SNAPSHOT Après le séisme, la solidarité

bénévoles d'Oxfam

Après le séisme, la solidarité

Le staff d’Oxfam Turquie a pu compter sur le soutien précieux de bénévoles à Gaziantep, ville située à proximité de l’épicentre du séisme qui a durement frappé la Turquie et la Syrie en février. L’aide d’urgence d’Oxfam est acheminée depuis le hall des expositions de la ville, reconverti en centre de distribution. Le lieu est en effervescence en permanence. Des camions chargent des tentes, des chauffages électriques, des vêtements. Parmi les bénévoles, se trouve Berfin Akdeniz, 18 ans (voir aussi photo de couverture). Elle rêve de devenir enseignante mais a décidé d’interrompre ses études pour prêter main forte aux personnes sinistrées. « Mes proches vont bien », confie-t-elle en triant des colis d’aide médicale. « Maintenant, l’heure est à la solidarité. Je suis ici parce qu'on a besoin de moi. En faisant du bénévolat, je sais que je suis utile et je contribue à rendre espoir aux gens ».

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Snap SHOT
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Les Turquie emballent et expédient des colis contenant des biens de première nécessité. ©Tineke D'haese

Bienvenue

L'encre du précédent magazine était à peine sèche que le monde s'écroulait pour d'innombrables personnes en Turquie et en Syrie. Des bénévoles, des citoyen.ne.s, des ONG et des comités d’aide nés au lendemain du séisme se sont unis pour venir en aide aux personnes sinistrées. Il est regrettable qu'il faille attendre une catastrophe pour déclencher un élan de solidarité. La solidarité internationale et la lutte contre les inégalités font partie de l’ADN d’Oxfam. C’est ce combat pour un avenir à égalité qui nous a amené.e.s à dénoncer les injustices de genre lors de la marche pour les droits des femmes le 8 mars (Radar). Dans Impact, nous faisons le bilan de notre action humanitaire en Ukraine et des besoins toujours plus grands que la guerre engendre en Afrique. L’Oxfiles met en lumière le fossé grandissant entre les 1% les plus riches et les 99% restants et propose des pistes pour réduire cet écart de manière structurelle. Behind the Product est consacré au secteur du cacao et appelle les grandes marques à respecter les droits des cacaoculteurs et des cacaocultrices. Notre chocolat équitable Bite to Fight montre que c'est possible !

Le commerce équitable ne se résume d’ailleurs pas au chocolat. Pensez-y lors de vos apéros, de vos goûters ou lorsque vous êtes en quête d’un cadeau original. Notre Fair Shop offre des dizaines d’alternatives équitables ! Et pour alimenter la conversation ? Laissez-vous inspirer par ce magazine qui crée du lien !

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OXFILES

Robin des Bois en 2023 : (re)prendre aux riches ce qu’ils ont “oublié” de payer

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RADAR

Ce qui fait notre actu

IMPACT

Notre bilan humanitaire après 15 mois de guerre en Ukraine

OXFAMILY

Faites connaissance avec la famille Oxfam, des « changemakers » dans l’âme

GOOD FOOD

Nos recettes pour des fêtes équitables et savoureuses

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FAIR SHOP

Le commerce, oui mais équitable !

BEHIND THE PRODUCT

Le secret d'un chocolat belge vraiment délicieux ? Un prix juste

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TIPS & TRICKS

Pour un été durable et engagé

EVA'S EDITO

Notre directrice générale partage son point de vue

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UNE VISITE ROYALE AU WERELDWINKEL DE MALINES !

Cette année, le wereldwinkel de Malines ainsi que sa Majesté la reine ont tous deux fêté leur 50ème anniversaire. Une visite de ce fleuron malinois du commerce équitable s’imposait donc ! Le 2 février, la reine a été reçue dans la bonne humeur par les bénévoles sur place. Iels ont retracé à sa Majesté la riche histoire du magasin et lui ont détaillé son fonctionnement actuel. Les produits ont été particulièrement mis en avant : d’où viennent-ils et qui les fabrique ? En prenant l’exemple du café du Congo et du chocolat de la Côte d’Ivoire, la directrice générale Eva Smets a démontré comment le commerce équitable contribue au travail décent, à la croissance économique et à la production durable dans les pays producteurs. Enfin, la reine a pu déguster en avantpremière l’édition limitée du café "Women’s Hope” (voyez page 8) et signer le livre d’or des 50 ans du wereldwinkel.

L’UE FAIT FAUSSE ROUTE EN MISANT SUR LES AGROCARBURANTS

Les conclusions du dernier rapport d’Oxfam sur la politique bioénergétique de l'Union européenne sont accablantes : notre dépendance aux agrocarburants nuit gravement au climat et bafoue les droits humains des personnes vivant dans les pays producteurs. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée par Oxfam au Brésil et au Pérou, des pays exportateurs d’agrocarburants produits à partir de canne à sucre vers l’UE (et donc la Belgique). Il démontre que la production de carburant à partir de cultures vivrières émet souvent plus de CO2 que les énergies fossiles et présente des cas précis de communautés privées de leurs terres et de leurs ressources en eau, à cause de la production d’agrocarburants.

Pour en savoir plus sur le rapport et sur nos recommandations à l’égard de la Belgique et de l’UE : oxfambelgique.be/publications

RADAR
personnes ont signé une pétition adressée à la ministre du climat demandant de bannir la pub pour les énergies fossiles en Belgique.
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©Tineke Dhaese

WANTED : BÉNÉVOLES EN FESTIVAL

Cet été, Oxfam plante à nouveau sa tente dans les plus grands festivals de Belgique. Notre objectif ? Sensibiliser un maximum de festivalier.e.s à la justice climatique. Trop peu de personnes sont conscientes du fait que les pays les moins responsables du dérèglement climatique sont les plus impactés par ses conséquences. Vous vous sentez l’âme de venir éveiller des consciences avec nous ?

Nous serons à Couleur Café en juin, aux Ardentes, aux Fêtes de Gand et à Esperanzah en juillet et à Dranouter, Pukkelpop et aux Solidarités en août. Oui, cela veut aussi dire que vous aurez accès gratuitement aux concerts en fin de journée. Intéressé.e ?

Inscrivez-vous ici: oxfambelgique.be/rejoignez-nous/devenez-benevole-chez-oxfam Ou envoyez-nous un mail à : aaron.hamerlynck@oxfam.org

QUAND VIDEGRENIERS RIME AVEC SOLIDARITÉ

Vous êtes abonné.e aux achats impulsifs de livres ? De chaussures ? Les tutos de rangement de Marie Condo vous laissent aussi perplexe que la notice de montage d’une commode à six tiroirs d’Ikéa ? Il est peutêtre temps de consommer mieux et moins. Portez-vous sur la seconde main, une alternative à la fast fashion et ses impacts négatifs sur la planète.

Et si vous vous décidez à vider vos armoires, Oxfam se charge de donner une seconde vie à vos trésors dans nos magasins de seconde main. Mieux, les bénéfices financent les actions de solidarité internationale d’Oxfam. Vous faites nada de votre Prada ? Venez le déposer dans un magasin de seconde main d’Oxfam !

Plus d’infos : oxfambelgique.be/shop-finder

8 MARS : RIEN NE NOUS ARRÊTERA !

Pour Oxfam, le 8 mars fut l'occasion de rappeler que le combat pour l’égalité de genres est loin d’être atteint. Malgré le vent et la pluie, des milliers de manifestant.e.s ont pris part à la marche pour les droits des femmes à Bruxelles. Vestes de pluie et pancartes fièrement brandies, nous avons scandé haut et fort notre slogan The future is equal car les femmes et les filles sont à la tête de la lutte pour plus de justice de genre et de justice climatique. Elles constituent les figures de proue d’un changement radical de système.

Pour en savoir plus sur la justice de genre : oxfambelgique.be/justice-de-genre-et-droits-des-femmes

©Tineke Dhaese ©Tineke Dhaese
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GUERRE EN UKRAINE : NOTRE BILAN HUMANITAIRE 15 MOIS APRÈS L’INVASION RUSSE

Alors que la guerre se poursuit en Ukraine depuis plus d’un an, Oxfam et ses partenaires ont jusqu’à présent soutenu 800.000 personnes. Mais la guerre a aussi affecté la production agricole ukrainienne et aggravé l’insécurité alimentaire mondiale.

L’invasion russe de l’Ukraine a causé plus de 30.000 victimes civiles et laissé des provinces entières à l’état de ruines, détruisant des habitations et des infrastructures vitales, comme des hôpitaux et des réseaux d’eau et d’électricité. Elle a aussi poussé plus de 8 millions d’Ukrainien.ne.s à prendre le chemin de l’exil.

Dès les premières semaines, nos équipes se sont déployées en Pologne, en Roumanie et en Moldavie où

l’immense majorité des Ukrainien.ne.s qui ont fui les combats ont transité. Nous avons soutenu ces personnes avec des distributions de nourriture, d’eau potable, de kits d’hygiène et de couvertures.

Nos priorités : eau, reconstruction, chauffage

Mais c’est à l’intérieur de l’Ukraine que les besoins sont les plus grands et que nous allons continuer d’opérer tant

que la situation l’exigera. Dans des villes tristement célèbres pour avoir été assiégées, comme Mykolaïv et Tchernihiv, nous réparons actuellement des canalisations d’eau endommagées par des tirs d’obus et, lorsque ce n’est pas possible, nous organisons des convois de camions citernes pour apporter aux habitant.e.s les 15 litres d’eau quotidiens nécessaires à leur survie.

Oxfam a également aidé les Ukrainien. ne.s à passer l’hiver. En collaboration

Impact
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Une serre reconstruite par notre partenaire ukrainien Rural Women's Business Network, à Odessa. ©Kieran Doherty / Oxfam

avec notre partenaire Because We Can, nous avons installé ou réparé près de 1 000 fenêtres et de portes. Grâce à cette intervention, 198 familles ont pu faire face à des conditions hivernales difficiles au moment où le froid commençait à user le moral des civils. « Because We Can a envoyé des ouvriers inspecter notre maison. Ils ont fabriqué de nouvelles fenêtres et ont remplacé celles qui étaient brisées. Nous sommes très reconnaissants à tout le monde », témoigne Svitlana Melnikov, qui vit avec son mari à Tchernihiv.

Oxfam et ses partenaires ont également fourni quatre chaudières pour chauffer un hôpital accueillant 2 800 patient.e.s et une école primaire à Domanivka, dans la région de Mykolaïv.

Des serres pour relancer l’agriculture

Rural Women's Business Network (photo) fait partie de nos 10 organisations partenaires en Ukraine. Avec notre appui, cette ONG née à Odessa pendant la guerre a fourni à des dizaines d’agricultrices du matériel pour reconstruire leurs serres, des semences et des outils afin de relancer la production de fruits et de légumes dans leurs localités. Un soutien important dans un pays où 20% des familles étaient déjà confrontées à une insécurité alimentaire modérée ou sévère avant la guerre.

Aide d’urgence en Afrique, impactée par la guerre

L’invasion de l’Ukraine a suscité une forte couverture médiatique mais

FAITES UN DON

Vous préférez lire l'article en ligne ? Scannez ce code QR et découvrez notre action en Ukraine et en Afrique.

on parle peu de ses répercussions sur l’insécurité alimentaire mondiale. En effet, le pays représente 12% des exportations mondiales de blé, près de 20% en maïs et 20% en colza.

Les combats ont d’abord mis à l’arrêt le transport maritime de ces denrées alimentaires, qui est toujours perturbé aujourd’hui. Cela a augmenté les prix alimentaires et rendu l’accessibilité à la nourriture compliquée, voire impossible, pour des millions de personnes vivant dans des pays importateurs, surtout en Afrique. D’après le Programme alimentaire mondial, le monde compte 57 millions de personnes malnutries supplémentaires rien qu’à cause de la guerre en Ukraine.

Pour ces pays, la guerre en Europe vient s’ajouter à une multitude de crises : inflation généralisée, conflits et sécheresses dans la Corne de l’Afrique, insécurité dans les pays du Sahel depuis 10 ans et une période de soudure (qui sépare la fin de la consommation de la récolte de l'année précédente de la récolte suivante) déficitaire en Afrique de l’Ouest.

Notre objectif est d'atteindre plus de 2,2 millions de personnes du Sahel à la Corne de l’Afrique en leur fournissant une alimentation d'urgence, de l'eau potable, des installations sanitaires et une aide financière rapide et flexible.

ENSEMBLE, NOUS POUVONS ÉVITER LE PIRE DE SE PRODUIRE. FAITES UN DON POUR SAUVER DES VIES EN AFRIQUE.

22,7 MILLIONS de personnes malnutries en Afrique de l’Est

13,6 MILLIONS de têtes de bétail sont mortes en Afrique de l’Est à cause de la sécheresse

81%

D’AUGMENTATION du prix du sorgho au Mali

• via le lien : donate.oxfamsol.be/hungercrisis

• sur le compte BE37 0000 0000 2828, communication : 9244 Hunger crisis

• en scannant le code QR ci-contre

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Oxfamily

Bienvenue dans notre communauté, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Ces artisan.ne.s du changement partagent leur expertise, donnent de leur temps et s’engagent pour un avenir à égalité aux côtés d’Oxfam Belgique. Des bénévoles aux Climate Changers, en passant par nos donateurs et donatrices, nos client.e.s et nos partenaires, ce sont elles et eux – et vous –la vraie OxFamily !

CE N’EST QUE LE DÉBUT !

Le week-end Allez! a fait carton plein à Bruxelles en février dernier. Le pari de cet évènement ? Réunir des jeunes de tous horizons pour échanger et débattre autour l’écologie décoloniale. Une thématique dont Jesse Mertens n’avait jamais entendu parler auparavant. « C’est génial d’être ici, de rencontrer des personnes avec des avis différents. » Entre deux ateliers et au milieu du réfectoire où des conversations animées et des rires éclatent, Jesse partage ses impressions : « C’est super important d’avoir des espaces où on peut débattre, être critique. C’est la première fois que je participe à une activité d’Oxfam et ça fait du bien d’être entouré d’une communauté de personnes qui sont ouvertes d’esprit, où chacun et chacune peut partager son point de vue ». Pour Jesse, l’écologie décoloniale est avant tout un mouvement de réflexion continue et ce weekend aura semé plus d’une graine !

LIBERTÉ, ÉGALITÉ, CAFÉ !

Marcelline Budza a toujours eu l’ambition de lutter pour l’émancipation des Congolaises. « Ma mère nous a élevées seule mes trois sœurs et moi. Elle m’a transmis le goût du travail et l’envie de me battre pour les femmes de mon pays », raconte-t-elle. Après avoir décroché son master d’ingénieure agronome, Marcelline a fondé la coopérative caféière Rebuild Women’s Hope au Sud-Kivu. Aujourd’hui, RWH fait vivre 5.000 ménages et emploie 70% de femmes. « Nous réinvestissons aussi dans la communauté. Nous avons par exemple construit un centre pédiatrique ». On peut trouver le café « Women’s Hope » dans tous les Oxfam-Wereldwinkels et les magasins du monde d’Oxfam.

« Ici, je me sens à la maison. »
« Je veux rendre l’espoir aux femmes. »
©Tineke D’haese
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DONNER VIE AUX PERSONNAGES GRÂCE AU VINTAGE

Willem Chanterie a un métier de rêve, il est costumier dans une maison de production belge : « Chaque jour, je peux donner vie à des personnages grâce aux vêtements ». Mais n’allez pas vous imaginer un univers tout droit sorti du Diable s’habille en Prada, car ce styliste a une tout autre notion de ce qui est fashion : « Les vêtements de seconde main ont chacun une histoire qui les rendent tellement uniques ! » raconte Willem. « Et c’est bien moins cher, bien sûr ! ». « Ma garde-robe personnelle est aussi principalement constituée de vêtements de seconde main et vintage. Quand je dois faire des achats pour une production, je ne veux pas me contenter de vider les magasins sans réfléchir. Je regarde d’abord ce que je peux réutiliser, en premier lieu avec ce que je peux trouver dans ma propre armoire. Ensuite, je me tourne vers le vintage et les magasins de seconde main et là seulement j’acquiers de nouvelles pièces ». Le fait que les magasins Oxfam contribuent à l’économie sociale en Belgique représente pour Willem la parfaite final touch : « C’est tellement satisfaisant, quand tu achètes quelque chose de beau dans un magasin, de savoir que tu prends part en plus à des projets incroyables derrière les coulisses ! ».

UN REGARD SUR L'HISTOIRE HUMAINE

En février, pour des millions d’habitant.e.s en Turquie et en Syrie, le monde s'est littéralement effondré. À la demande d’Oxfam Turquie, plusieurs collègues de la confédération Oxfam ont été dépêché.e.s sur les lieux. Parmi elleux, Tineke D'haese, photographe et responsable du contenu visuel d'Oxfam Belgique. Elle s’est rendue dans les régions sinistrées tête baissée, sans feuille de route et ce malgré tous les obstacles logistiques. « Il est indispensable pour Oxfam de se rendre sur place pour garantir la transparence et l'authenticité de nos images », précise Tineke. « Les images des médias provenant d'agences de presse internationales ne sont pas toujours appropriées. Elles ne montrent pas nécessairement ce que fait Oxfam, ni ce que nous représentons en tant qu'organisation ». Oxfam Turquie faisant face à une pression énorme, toute aide supplémentaire était donc la bienvenue pour soutenir son service d’aide humanitaire. « C'est ce que nous avons fait de différentes manières », explique Tineke. « Par exemple, nous avons aidé à faire parvenir des colis d'aide d'urgence aux familles touchées. Pour moi, prendre des photos est secondaire. Je m'engage avant tout vis-à-vis des gens, je cherche à établir un lien authentique. Je pense que cette approche est indispensable dans ce métier. C'est la seule façon de montrer l'histoire humaine, et c'est ce que fait Oxfam ».

« Je cherche un lien authentique. »
« Je contribue à quelque chose de beau derrière les coulisses. »
©Tineke Dhaese
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©Saskia Vanderstichele

Oxfiles

ROBIN DES BOIS EN 2023 : (RE)PRENDRE AUX RICHES CE QU’ILS ONT “OUBLIÉ” DE PAYER

Selon la Banque mondiale, le nombre de personnes vivant dans des conditions de pauvreté extrême augmente pour la première fois en 25 ans. Aujourd'hui, plus de 700 millions de personnes vivent avec moins de 2,15 dollars par jour. (1)

Que peut-on encore acheter avec ce montant ? Certainement pas trois repas par jour. Le rapport d’Oxfam « La loi du plus riche » a révélé que depuis 2020, les 1 % des personnes les plus riches du monde ont accaparé près des deux tiers de toutes les nouvelles richesses. Des richesses d'une valeur de 42.000 milliards de dollars, soit près de deux fois plus que celles détenues par les 99 % les plus pauvres de la population mondiale. Parallèlement à cela, les gouvernements prévoient d'importantes coupes budgétaires qui impacteront encore plus durement les personnes les plus touchées par ces inégalités.

Quand on évoque les grosses fortunes, on pense directement aux hommes du Rocket Club : Bezos, Buffet, Branson, Musk. Leurs déboires expansionnistes déclenchent souvent des tempêtes médiatiques aussi scandaleuses qu’éphémères. Toute cette opulence

Scandée par les manifestants, une réelle taxation des plus riches revient comme une évidence en pleine hausse des inégalités mondiales.

nous donnerait presque l’impression qu’ils sont une exception, éloignée de notre quotidien. Or, en Belgique nous avons aussi « notre » Rocket Club : les 1% les plus riches contrôlent près d’un quart des richesses nationales. Ces personnes (presque sans exceptions des hommes) possèdent plus que la richesse combinée des 70% les plus pauvres de la population. Ce fossé extrême entre les richesses existe donc bel et bien dans notre pays, situation aggravée par la crise

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sanitaire et la baisse du pouvoir d’achat de ces dernières années.

Cessons de laisser les riches s’en tirer à bon compte

Taxer les personnes les plus riches constitue une nécessité, un rééquilibrage équitable du poids de la taxation. « Alors que la majorité de la population est durement touchée par la crise du pouvoir d'achat, la

fortune des très riches dépasse même leurs rêves les plus fous. Au bout de deux ans à peine, on peut déjà affirmer que cette décennie sera celle des milliardaires », avance Eva Smets, directrice d’Oxfam Belgique. « Taxer les grosses fortunes et les grandes entreprises est le seul moyen de sortir des crises qui se succèdent actuellement. Il faut mettre un terme au mythe selon lequel réduire les impôts sur les grosses fortunes permettrait, d'une manière ou d'une autre, de "faire ruisseler" leurs richesses sur l'ensemble de la population. Cela fait 40 ans que les très riches bénéficient de réductions d’impôts et les inégalités et la pauvreté ne font qu’augmenter », conclut-elle.

Qu’est-ce qui a permis aux milliardaires de s’enrichir si outrageusement en 2022 ? Les bénéfices engrangés grâce à la flambée des prix de l’alimentation et de l’énergie. Le rapport d'Oxfam révèle que 95 entreprises du secteur de l'alimentation et de l'énergie ont plus que doublé leurs bénéfices en 2022. Elles ont réalisé 306 milliards de dollars de bénéfices excédentaires et ont redistribué 257 milliards de dollars à leurs actionnaires. À titre d’exemple, Eric Wittouck, le citoyen belge le plus riche – qui réside à Monaco –a perçu un dividende record de plus de 2 milliards d'euros de l'une de ses sociétés basées au Luxembourg.

Au cœur des enjeux : l'alimentation, les soins de santé et l'enseignement

Même dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, gagner 2,15 dollars par jour est synonyme d’extrême pauvreté. Et cela a des conséquences désastreuses. Au moins 1,7 milliard de travailleur.euse.s vivent dans des pays où l'inflation augmente plus vite que les salaires. 820 millions de personnes, soit environ une personne sur dix dans le monde, souffrent de la faim chaque jour. Les inégalités structurelles entre les genres à l’échelle mondiale font que les femmes et les filles sont les plus touchées par le manque de nourriture. Elles constituent 60 % de la population mondiale souffrant de la faim. En Belgique, 19 % de la population, soit plus de 2 millions de personnes, sont menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale. Un chiffre qui devrait encore grimper au vu de la crise du pouvoir d’achat. (2) Parallèlement, trois quarts des gouvernements mondiaux prévoient des coupes dans les budgets du secteur public – y compris dans les soins de santé et l’enseignement – à hauteur de 7.800 milliards de dollars sur les cinq

Alors que la majorité de la population est durement touchée par la crise du pouvoir d'achat, la fortune des très riches dépasse même leurs rêves les plus fous.
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© BradleyStearn/Shutterstock

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prochaines années. (3) Or, ces trois dernières années nous ont démontré que nos infrastructures d’accueil à la petite enfance et de soins aux personnes âgées, les institutions de santé et l’enseignement sont déjà bien malmenés par de précédentes coupes budgétaires.

La loi du plus riche

Le titre du dernier rapport d’Oxfam fait allusion au célèbre précepte de Darwin « la survie du plus apte ». Cette expression se réfère à la capacité d'adaptation de la faune et de la flore et, par conséquent, à leurs chances de survie dans un environnement changeant. En effet, les personnes les plus riches se sont merveilleusement adaptées aux deux crises mondiales qui viennent de nous frapper successivement. Mais comment les 99 % restants de la population mondiale peuvent-iels s'adapter à ces crises successives et ses retombées qui creusent de façon alarmante les inégalités ?

Le rapport d'Oxfam met en avant la nécessité vitale de taxer les grosses fortunes de manière adéquate. Il n'y a pas si longtemps, les impôts sur la fortune étaient beaucoup plus élevés. Mais au cours des quarante dernières années, les gouvernements d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d’Amérique ont progressivement raboté les taux d'imposition des plus riches. En parallèle, ils ont augmenté les taxes sur les biens et les services, faisant peser un fardeau disproportionné sur les personnes plus pauvres et exacerbant les inégalités entre les hommes et les femmes. En outre, le rapport d'Oxfam vient confirmer la popularité croissante de la taxation des grosses fortunes. Par exemple, le président des Etats-Unis Joe Biden vient de présenter son plan budgétaire pour 2024 qui met à contribution les grandes entreprises, les multimillionnaires et les milliardaires. Ainsi, le plan prévoit un impôt minimum de 25 % pour les milliardaires et de 28 % pour les grandes entreprises.

L'imposition des plus riches réduirait le pouvoir de l'élite fortunée tout en freinant les inégalités économiques, culturelles, entre les genres et celles découlant du passé colonial. Taxer les riches pourrait constituer le tremplin vers un monde plus égalitaire et respectueux de la planète, où la pauvreté n'aurait plus sa place. Julien Desiderio, chargé de plaidoyer en justice fiscale pour Oxfam Belgique, explique :

« Cet "impôt sur la fortune" devrait alors servir à faire face aux crises et à améliorer la vie des citoyen. ne.s ordinaires. Nous pouvons y arriver si nous (re) distribuons mieux les richesses. Comment ? En investissant dans la transition climatique et en finançant les services de protection sociale ». Des soins de santé de qualité, l'éducation, les transports publics... constituent en effet les éléments clés d'une société saine et tournée vers l'avenir.

Un impôt de seulement 5 % sur les multimillionnaires et les milliardaires du monde entier pourrait générer 1.700 milliards de dollars par an, ce qui suffirait à sortir 2 milliards de personnes de la pauvreté. Et en Belgique ?

« Une taxe de 1 à 4 % imposée aux Belges les plus riches générerait 20 milliards d'euros de recettes fiscales. C'est 3 fois le budget nécessaire au plan de relance, 6 fois le montant nécessaire à la SNCB et Infrabel pour leur nouveau plan d'investissement, et 2 fois le montant du déficit attendu de la sécurité sociale en 2024 », conclut Julien.

Vous préférez lire cet article en ligne ? Scannez ce code QR. Vous y trouverez aussi l’intégralité du rapport « La loi du plus riche ».

Un impôt de seulement 5 % sur les multimillionnaires et les milliardaires du monde entier pourrait générer 1.700 milliards de dollars par an
1. Poverty and shared prosperity 2022: Correcting Course, World Bank Group (2022) 2. Article sur Statbel.fgov.be, 16 février 2023 3. oxfambelgique.be/AusteriteViolenceDeGenre
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FAIR SHOP

L’économie durable joue un rôle crucial dans un monde plus juste. C’est pourquoi Oxfam s’engage depuis plus de 50 ans pour un commerce équitable, au service des gens et de l’environnement

L’aventure a commencé en 1971 avec du café de Tanzanie et du sucre de canne de Cuba. Aujourd’hui, nous proposons plus de 200 produits équitables Chacun d’entre eux est la preuve qu’un autre modèle commercial est possible.

Mieux, Oxfam fait un check qualité pour vous. Des producteur.trice.s payé.e.s équitablement ? Check. Des produits respectueux de l’environnement ? Doublecheck. Car tout ce qui est équitable est plus durable.

Dattes Mehjoul BIO Palestine 200 g 5,55 € Legende: sans gluten sans lactose vegan sans sucres ajoutés L’un des produits repris dans ce magazine n’est pas disponible dans votre magasin ? Nos magasins peuvent commander chaque produit jusqu’à épuisement des stocks. N’hésitez pas à passer la porte de l’un de nos magasins ou à vous rendre sur shop.oxfamwereldwinkels.be. Tous les prix et réductions sont sujets à des erreurs d'impression ou des changements et ne sont pas cumulables avec d'autres actions ou promotions.
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©Tineke Dhaese

Comme un air de festival !

Quand on évoque les mots “festival d’été”, il flotte dans l'air comme un doux parfum de fleurs et de liberté. Vous êtes du style à organiser une fête Coachella dans votre jardin ou plutôt à écumer les festivals de musique et danser jusqu’au bout de la nuit ? Dans tous les cas, avec nos boissons rafraîchissantes et nos accessoires Fair Trade, l’ambiance et la convivialité seront au rendez-vous !

LES FESTIVALS D’ÉTÉ D’OXFAM

Thé glacé BIO 50 cl 1,70 €

Maté, thé vert et fruit de la passion Paraguay et Sri Lanka ou rooibos et citron vert Paraguay et Afrique du Sud Thé glacé rafraîchissant à base d’infusion de rooibos bio équitable et de citron vert.

Vous allez aux Ardentes, à Couleur Café, à Dranouter, aux Gentse Feesten, à Esperanzah ou aux Solidarités ? Nous aussi ! Comme chaque année, retrouvez-nous aux festivals belges tout au long de l’été. Vous recherchez un peu de répit dans la foule et vous voyez flotter dans les airs une magnifique banderole Oxfam ? Venez donc prendre une pause sous notre tente et échanger au sujet de la justice climatique, de la nécessité du commerce équitable ou encore des entreprises qui se soustraient à leurs responsabilités face à la crise climatique. L’année passée, nos 68 formidables bénévoles ont récolté 2.227 signatures pour notre pétition climat et pour cette édition 2023, iels sont plus chaud.e.s que jamais !

FAIR SHOP
Jus d’orange Brésil Tetra Pak biosourcé 1 l 2,50 € 20 cl 0,65 € Jus de pomme belge BIO 100 % fraîchement pressé Tetra Pak biosourcé 1 l 3,10 € Jus de pomme belge 100% fraîchement pressé 20 cl 0,75 € Jus Happy
ginger BIO
JUS BIO Belgique Bouteille consignée 20 cl 1,00 €
100
Brésil
Tetra Pak biosourcé 1 l 2,50 € 20 cl 0,65 €
Jus pommerhubarbe BIO
Mangues séchées BIO Colombie
g 4,75 € Sac banane en polyester recyclé vert Inde 25,00 € (69194) Jus worldshake
et Equateur
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Une triple forte belge avec des touches d’agrumes.

Médaille de bronze dans la catégorie

Belgian Style Tripel aux World Beer Awards 2019. Alc. 8,5% vol.

33 cl 2,15 €

blonde

Une bière douce belge avec une amertume subtile, délicieusement rafraîchissante

Alc. 5,5% vol. 33 cl 1,55 €

Le seul véritable verre à bière JUSTE ! Une tête parfaite grâce à la forme de tulipe du verre.

33 cl 2,95 €

Nectar de citron vert BIO

Equateur et Pérou

1 l 4,05 €

Un rhum très bien équilibré avec un nez parfaitement propre, un excellent équilibre aigre-doux, un profil de saveur pur et complexe et un arrière-goût épicé délicat

Alc. 38% vol.

70 cl 29,85 €

Afrique du Sud

Ce rosé dégage un arôme expressif de fruits rouges, notamment de groseilles. Une touche de poivre contrebalance les nuances douces.

75 cl 6,75 €

Rangement mural en polyester recyclé, 8 compartiments vert Inde

32,90 € (69202)

Foulard soie motif feuilles tons verts et bruns Inde

29,90 € (69206)

Imagebyrawpixel.com

Argentine

Un vin assez complexe avec des arômes de fruits rouges. Le goût est plein, savoureux et rond avec une arrièrebouche fine et fraîche.

75 cl 7,65 €

Pochette porte téléphone polyester recyclé vert Inde 7,90 € (69195)

Rhum BIO 1 an Paraguay JUSTE Bière JUSTE Verre à bière BIO La Posada Syrah Rosé Koopmanskloof Pinotage Rosé JUSTE Bière triple
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Un apéro haut en couleur !

Il faut quand même se l’avouer, l’apéro c’est le meilleur moment de la soirée. Alors au placard les traditionnels cornichons et chips paprika vus et revus et surprenez vos invité.e.s avec une poignée de noix de cajou, des chips yuca bleus et des crackers au riz noir.

QUI SE CACHE DERRIÈRE LES LÉGENDAIRES CHIPS YUCA ?

La coopérative costaricienne Coopesarapiquí regroupe quelque 170 familles agricoles et est intégralement gérée par des femmes. La coopérative cultive du café, du manioc ou « Yuca », des bananes et des ananas. Oxfam paie un prix équitable aux agricultrices et leur verse une prime du commerce équitable. Depuis 2022, en partie grâce au soutien d'Oxfam, la coopérative s’est même vue attribuer le label officiel de l’organisme d’audit indépendant FLOCERT, qui reconnaît Coopesarapiquí comme une coopérative de commerce équitable.

FAIR SHOP
Chips de Yuca au sel Costa Rica
50
g 1,40 €
150
g 4,10 € Chips de Yuca au taco Costa Rica
50
g 1,40 € 150 g 4,10 € Chips de pommes de terre rouges BIO Pérou 100 g 3,85 € Chips de pommes de terre bleues BIO Pérou 100 g 3,85 € Crackers de riz rouge BIO Thaïlande 50 g 1,65 € Crackers de riz noir BIO Thaïlande 50 g 1,65 € Cacahuètes BIO Chine 150 g 2,40 € Mélange de noix grillées et salées BIO Burkina Faso et Pakistan 100 g 3,70 €
Chips de Yuca au paprika Costa Rica 50 g 1,40 € 150 g 4,10 € Chips de banane au sel Costa Rica 85 g 1,95 € 16

LE CERCLE VERTUEUX DE L’ARTISANAT

L’organisation CORR The Jute Works a été fondée après la guerre d’indépendance du Bangladesh de 1971, afin d’améliorer les conditions de vie des femmes victimes de la guerre et vivant le plus souvent dans des zones rurales défavorisées. Cette ONG a permis à ces femmes d’exercer une activité génératrice de revenus chez elles, et de développer leurs compétences et leur autonomie. Corr The Jute Works (CJW) a démarré son activité dans un deux-pièces appartenant à Oxfam-Grande Bretagne. Au tout début, Oxfam-GB a aidé CJW à tester le marché international via ses boutiques en Angleterre. Aujourd'hui, CORR The Jute Works produit de nombreux accessoires et articles d'intérieur tels que des paniers, des bijoux, des articles pour la maison, le jardin et la cuisine. Elle se concentre sur le commerce équitable, la facilitation de l'accès au marché et l'amélioration générale de la vie de ses membres, y compris des personnes en situation de handicap.

Un je ne sais quoi de Côte d’Azur

Une écharpe soyeuse, un sac en jute dans les tons bleus, quelques céramiques et nous voilà transporté.e.s sur des plages sublimes. Le secret de ce tour de passe-passe ? Le commerce équitable, bien sûr !

34,90 €

CÉRAMIQUE LIGNES BLEUES

Vietnam Mug 11,90 € (67257) /
6,90 € (67258) Bol S 7,90 € (67259) / Bol M 9,90 € (67260) Sucrier 12,90 € (67261) / Mug L 13,90 € (67266)
Bangladesh 34,90 € (69120)
Petite assiette
Grand panier évasé en jute, rayé bleu
Bangladesh 24,90
Sac à main en coton, imprimé batik wax bleu
€ (69123)
Bangladesh S 10,90 € (69125) M 12,90 € (69124)
Pochette en coton, imprimé batik wax bleu
Oxfam Magazine 17

Le pouvoir des

À la fois intemporelles et éphémères, les fleurs constituent un sujet de fascination artistique depuis des millénaires. D'apparence si simples et pourtant si complexes, elles inondent nos symboliques et nos maisons. Du motif floral de notre écharpe au bouquet de fleurs séchées sur une commode, elles nous apportent douceur et puissance.

10,50 €

SACE DE COURSE EN COTON BIOLOGIQUE

Motifs floraux multicolores

Inde

• Shopper, 10,50 € (69109)

• Sac à bandoulière, 32,90 € (69130)

19,50 €

Tabouret en bois de manguier, à motifs floraux Inde 29,90 € (67354)

FAIR SHOP
Oxfam Magazine 18

des fleurs

29,90 €

Foulard en soie, motif feuilles et fleurs multicolores Inde

29,90 € (69208)

ARTICLES DE JARDINAGE EN MÉTAL MOTIFS FLEURIS Inde

• Cache-pot, 11,90 € (67360)

• Jardinière à suspendre, 19,90 € (67366)

• 3 Cache-pot, 24,90 € (67359)

• Arrosoir, 15,90 € (67349)

9,90 €

Foulard en soie, motif feuilles multicolores Inde 29,90 € (69207)

SACS EN DAIM, BLEU AZUR Inde

• Sac à main 59,00 € (69189)

• Portefeuille 19,90 € (69190)

• Porte-monnaie 9,90 € (69191)

Oxfam Magazine 19

Vous ne savez plus où ranger votre linge, vos couvertures de canapé ou encore ces dizaines de petits objets un peu inutiles mais dont on ne peut se séparer ? Nos magnifiques paniers fait main en fibres naturelles vous offrent une solution Fair Trade et une petite touche bohème à votre intérieur.

Des paniers pour tout ranger

Mobile capiz orange jaune Philippines

39,90 € (67292)

Trousse de toilette à motifs floraux jaune Inde

17,90 € (67064) aussi disponible en bleu (67065)

Bangladesh

• Panier à linge, 54,90 € (67231)

• Panier kaisa rond, 14,90 € (67232)

• Panier plateau rond, avec poignées, 12,90 € (67233)

• Panier plateau rond, 26 cm 7,90 € (67235) , 29 cm 8,90 € (67234)

• Set de table 35 cm 7,90 € (67236) et petit 25 cm 5,90 € (67237)

Photophore lotus capiz orange rose Philippines

16,90 € (67293 en 67294)

FAIR SHOP
KAISA EN COTON, JAUNE ORANGE ROSE
Oxfam Magazine 20

De la concurrence au soleil

Le soleil n’a qu’à bien se tenir ! Avec ces magnifiques accessoires provenant du Népal, de l’Inde et du Chili, vous allez briller de mille feux.

Boucles d'oreille perceuses laiton doré losange ajouré

Népal

15,90 € (69151)

Boucles d'oreille laiton doré 2 cercles soie bleue

Inde

12,90 € (69161) Créoles XS laiton doré perles verre multicolores Inde

15,90 € (69180)

Boucles d'oreille cuivre émaillé fleur

Chili

jaune 24,90 € (69239)

bleue 24,90 € (69240)

Bracelet réglable laiton doré ajouré triangles

Népal

21,50 € (69152)

Boucles d'oreille long crochet laiton doré cercle

Népal

17,50 € (69155)

Créoles XS laiton plaqué or Inde

24,90 € (69186)

Créoles laiton plaqué or & labradorite blanche

Inde

24,90 € (69185)

Boucles d'oreille rondes bleues cuivre émaillé & pierre turquoise

Chili

19,90 € (69237)

Cochon décoratif

14,90 € (67068)

Boite à souvenirs

S 14,90 € (67069)

L 16,90 € (67071)

Boite à bijoux

7,90 € (67070)

DÉCORATION EN PAPIER MACHÉ DE L'INDE
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À la fois éthiques et écologiques, les recettes vegan de la cheffe Toos séduisent autant par leurs saveurs que par leur créativité ! Vous ne les avez pas encore essayées ? On vous encourage à le faire et à partager vos chefs-d’oeuvre culinaires sur Instagram en nous taguant avec la mention @oxfam.be et @toosplantbasedfood.

BARRE ÉNERGÉTIQUE SANS CUISSON

INGRÉDIENTS (8 BARRES)

• 70 g d'amandes BIO *

• 50 g de noix de cajou nature BIO *

• 200 g de dattes Medjoul BIO *

• 50 g de raisins secs *

• 2 cuillères à soupe de beurre de cacahuète *

• 50 g de muesli croustillant BIO *

(*) Disponible dans nos Wereldwinkels et les Magasins du monde Oxfam

PRÉPARATION (15 MIN.)

Mixez les amandes et les noix de cajou dans un petit mixeur jusqu’à l’obtention d’une poudre puis versez dans un bol et réservez. Retirez les noyaux des dattes puis mixez-les très finement avec les raisins secs. Mélangez la poudre de noix, les dattes et raisins secs mixés et le beurre de cacahuète dans un saladier. Pétrissez à la main jusqu'à ce que le mélange soit homogène puis ajoutez le granola et mélangez. Puis versez la pâte sur une planche ou dans un moule peu profond et formez un rectangle en aplatissant bien (la pâte doit avoir l’épaisseur d’un pouce). Vous pouvez soit découper directement les barres énergétiques ou mettre la pâte au frigo pendant 30 minutes pour obtenir une texture plus ferme.

Astuce 1 : Vous pouvez aussi former des energy balls. Au lieu d’aplatir la pâte, formez des petites boules. Astuce 2 : congelez ! Coupez la pâte en portions et congelez le tout.

Good food OOG D FOOD• GOODFOOD • DOOFDOOG •
©Toosplantbasedfood
Dattes Medjoul BIO 200 g 5,55 € Noix de cajou nature BIO 100 g 4 € Amandes BIO 100 g 4,70 € Raisins secs 200 g 2,20 € Beurre de cacahuète 330 g 3,55 € Muesli croustillant BIO 375 g 6,65 € Oxfam Magazine 22
ASTUCE

LÉGUEZ VOS IDÉAUX

Historien et professeur à la retraite, Gie a décidé de désigner Oxfam dans son testament.

« Je lègue à Oxfam car je suis contre le principe de l’héritage et des droits de succession. C’est un système qui avantage surtout les riches, et maintient le fossé entre riches et pauvres. Grâce à mon legs, mes biens vont aux enfants du monde entier. »

POURQUOI DÉSIGNER OXFAM DANS VOTRE TESTAMENT ?

Oxfam est l’une des plus grandes ONG belges de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales et forte d’une expérience de près de 60 ans.

Vous financerez des programmes dans les domaines de l’accès à l’eau et à la nourriture, l’éducation, la défense des droits humains, l’égalité des genres ou le climat.

Votre legs permettra de sauver des vies en cas de crises humanitaires.

Plus d’infos?

Demandez notre brochure d’information sur les legs ou prenez contact avec Maxim-Igor Popowycz

• maxim-igor.popowycz@oxfam.org

• 02 501 67 03 / 0484 54 66 03

Scannez le QR code pour en savoir plus sur les legs à Oxfam.

“Je partage les objectifs d'Oxfam”
©Nana Kofi Acquah/Oxfam

BEHIND THE PRODUCT

LE SECRET D’UN CHOCOLAT BELGE VRAIMENT SAVOUREUX ? UN PRIX JUSTE

Le chocolat ne pose pas de questions stupides, le chocolat comprend. Vous avez certainement déjà vu ce slogan accrocheur mais nous, comprenons-nous le chocolat ? Délicieusement alléchant, oui, mais à quel prix ? Le Baromètre du Cacao, publié tous les deux ans, met une fois de plus en lumière l’horreur du travail des enfants dans le secteur cacaoyer, la pauvreté des producteur.trice.s et la poursuite de la déforestation. La situation n'est cependant pas désespérée. L'analyse s'accompagne d'une solution qui se muera peut-être cette fois, espérons-le,

loi.

en Bien que les femmes jouent un rôle essentiel dans la culture du cacao, leur travail est au mieux sous-estimé et souvent sous-payé. C'est pourquoi Bite to fight s'efforce d'attribuer des rôles clés aux femmes au sein des coopératives.
Oxfam Magazine 24
©Keoma-Zec

Un pari sur l'avenir des personnes et de l'environnement

Le cacao est une denrée rare et très demandée. Son prix est très volatil et cette volatilité est encore exacerbée par la spéculation. Le commerce du cacao est un peu comme un casino. Les risques sont élevés. Sans compter qu’il est détenu par un petit groupe d'entreprises. Vous imaginez sans peine de quel côté penche la balance. Le contraste avec les cacaoculteurs et les cacaocultrices à petite échelle est énorme ; de nombreuses familles cacaoyères vivent dans la pauvreté et ce sont elles qui supportent les risques les plus importants.

De plus, la pauvreté n’est jamais un problème isolé. Pour les cacaoculteur. trice.s en Afrique de l’Ouest, elle est la source de bien d’autres maux : malnutrition, problèmes de santé et travail des enfants.

La nature aussi est largement malmenée. Par manque de ressources, les agriculteurs et les agricultrices ont recours à des techniques de culture bon marché mais non durables, comme le défrichement des forêts, pour augmenter leur productivité. Ces 30 dernières années, 70 % des forêts naturelles ont disparu au Ghana et en Côte d'Ivoire. Environ un tiers de cette superficie a été accaparée par des plantations de cacao.

Depuis des décennies, l'augmentation de la productivité est présentée comme la solution à des problèmes tels que l'extrême pauvreté des personnes qui vivent du cacao en Afrique de l'Ouest, à l’origine de 70 % de la production mondiale de cacao. Cependant, le Baromètre du Cacao démontre aujourd'hui qu'à terme, cette augmentation tend à avoir l'effet inverse : une baisse des revenus. Comment cela se fait-il ? Augmenter

la productivité demande beaucoup de travail. Plus de travail signifie plus de main-d’œuvre et, en fin de compte, plus de coûts pour les producteur. trice.s. Augmenter le prix du cacao est beaucoup plus efficace pour combler le fossé qui sépare le monde agricole d'un revenu décent.

Chose promise, chose due

Depuis 20 ans, l'industrie du chocolat multiplie les promesses en matière de durabilité, mais malgré cela, le Baromètre du Cacao indique une détérioration de la situation des producteurs et des productrices de cacao. Les récentes crises énergétiques et sanitaires n’y sont évidemment pas étrangères.

Les personnes vivant de la culture du cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana gagnent à peine un tiers du salaire minimum vital. Ce n'est pas avec des initiatives durables basées sur la bonne volonté des industriels que l'on comblera ce fossé béant. Il faut opérer une révision structurelle et approfondie de notre modèle commercial et des relations de pouvoir à l’intérieur du secteur.

Briser le cercle vicieux

Mais nous gardons aussi espoir car il existe un moyen de se débarrasser des problèmes structurels et persistants du secteur du cacao : la loi sur le devoir de diligence (1). Cette loi intersectorielle, pour laquelle Oxfam se bat sans relâche, devrait permettre d’imposer des sanctions crédibles aux entreprises qui ne respectent pas les droits

humains tout au long de leur chaîne d'approvisionnement. Un revenu viable, par exemple, est un droit humain.

En attendant, nous nous efforçons de montrer l'exemple. Au cours des trois dernières années, nous avons payé environ 1.000 dollars supplémentaires par tonne de cacao, en plus de la prime et du prix minimum Fairetrade, pour le chocolat Bite to Fight. Cet argent va directement à une communauté agricole au sein de la coopérative ivoirienne CPR Canaan. Nous accordons également une attention particulière aux responsabilités confiées aux femmes, comme la gestion des caisses d'épargne et la culture d'autres produits, ainsi qu’à la conversion aux pratiques agroécologiques. (2)

Avec le Baromètre du Cacao, nous voulons montrer qu'un secteur du cacao durable est possible, mais que les entreprises doivent être prêtes à absorber une partie des chocs et à investir elles-mêmes.

Vous préférez lire cet article en ligne ? Scannez ce code QR. Vous y trouverez aussi l’intégralité du Baromètre du Cacao.

(1) Plus d’infos : oxfambelgique.be/handle-care-oxfam-belgique-veut-un-devoir-de-diligence-pour-les-entreprises

(2) oxfamfairtrade.be/fr/bite-to-fight/

Avec le Baromètre du Cacao, nous voulons montrer qu'un secteur du cacao durable est possible.
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Tips & Tricks

DRANOUTER, UN FESTIVAL DURABLE POUR TOU.TE.S

Le festival Dranouter, qui se tient du 4 au 6 juillet, n’a rien d’un festival ordinaire. Dans une ambiance décontractée et chaleureuse, il réunit des jeunes et des moins jeunes au pied du mont Kemmel. Au programme, on retrouve tant des noms internationaux que des artistes folk locaux. Entre deux concerts, on peut flâner parmi les divers stands et déguster de délicieux produits Fair Trade au stand d’Oxfam. Les bénévoles d’Oxfam seront une fois de plus présent.e.s pour sensibiliser les festivalier.ère.s autour de la justice climatique et pour pointer du doigt les entreprises qui se soustraient à leurs responsabilités face à la crise climatique. Pour couronner le tout, le festival Dranouter a remporté deux fois le Groene Vent Award pour la durabilité de l’évènement !

Plus d’informations et programme : festivaldranouter.be

OXFAM TRAILWALKER : DEVENEZ BÉNÉVOLES

Oxfam Trailwalker est LE rendez-vous sportif et solidaire pour soutenir les projets d'Oxfam et lutter contre les inégalités. Cette année, l’évènement aura lieu du vendredi 19 au samedi 20 mai à Saint-Hubert. L'aide des bénévoles est indispensable pour que cette belle aventure humaine ait lieu de manière confortable et sécurisée. Les missions sont variées : enregistrement des équipes, gestion des checkpoints, logistique, transport ou encore animation pour encourager les marcheurs et marcheuses. Venez relever le défi avec nous, comme Bert Dhont qui y participe depuis de nombreuses années : « Même après 11 éditions, Oxfam Trailwalker reste pour moi aussi inoubliable que la première fois. Un mélange parfait d’adrénaline, d’émotion et de solidarité »

Inscriptions des bénévoles: oxfamtrailwalker.be/benevoles

ON S’OCCUPE DU MENU, VOUS DE LA FÊTE

Vous organisez une fête de quartier, un grand déjeuner sur l’herbe ou l’anniversaire de l’un.e de vos proches ? Que vous invitiez 10, 20 ou 30 personnes, confiez-nous le soin de vous confectionner un menu adapté. Désormais, Oxfam vous permet de commander une party box (qui bénéficie d’une remise cet été) sur notre boutique en ligne. Nous fournissons les bonnes quantités, des goodies pour petit.e.s et grand.e.s et même les verres. Il ne vous reste plus qu’à constituer la liste des invité.e.s.

Vous voulez une offre sur mesure ? Votre fête commence ici : oxfamfairtrade.be/fr/offre-prix

ENVIE DE SE FORMER AVEC OXFAM ?

Vous êtes intéressé.e par le climat, la justice de genre, les inégalités mais vous ne savez pas par où commencer ? Le tout nouveau Change! Oxfam Youth Training propose aux jeunes entre 16 et 30 ans un cycle de formation inédit de plusieurs week-ends dès octobre. Il se composera de débats en présence d’expert.e.s, de workshops interactifs, le tout dans une ambiance bienveillante et fun. Envie de rejoindre le groupe et d’embarquer dans l’aventure ?

Infos & inscriptions : oxfambelgique.be/change-oxfam-youth-training

© David Todd McCarty ©Tineke D'haese
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Le 8 mars dernier, nous sommes descendu.e.s dans la rue avec Oxfam à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes avec un message clair : les femmes sont souvent en première ligne des inégalités, et il faut que cela change. De façon systémique, elles gagnent moins, effectuent davantage de travaux de soins non rémunérés et consacrent une plus grande part de leurs revenus à la consommation et aux soins. Elles sont également les plus durement touchées par les mesures d'austérité mises en œuvre par les gouvernements du monde entier.

Comment remédier à ces inégalités ? En réformant notre système fiscal. À l'échelle mondiale, le fossé entre les 1 % d'ultra-riches et les 99 % restants ne cesse de se creuser. En Belgique, les travailleurs et travailleuses belges (à travers les impôts et cotisations qu’ils et elles payent) contribuent pour 57 % aux recettes fiscales de l’État. Les taxes sur la consommation (TVA, accises, …) pour 25 %. Et le patrimoine pour seulement 8,5 %. Cela signifie que près de 85 % des recettes proviennent des citoyen.ne.s “moyen.ne.s”. Pendant ce temps, les 1 % les plus riches de Belgique, grand.e.s actionnaires et représentant.e.s de l'aristocratie milliardaire, échappent en grande partie à l'alimentation des caisses de l'État. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les politiques fiscales ne font pas leur part dans la lutte contre les inégalités.

Oxfam plaide donc pour une fiscalité plus juste et plus féministe, dont l'imposition de la richesse et du capital est une composante essentielle.

En Belgique, un faible impôt sur la fortune des plus riches pourrait rassembler 20 milliards d’euros. Ce montant représente 60 % des dépenses de soins de santé, 65 % du budget de l’enseignement et permettrait de recruter plus de personnel pour les crèches. Et qui est particulièrement concerné.e par l'amélioration des soins, de l'éducation et de l'accueil des enfants ? Exactement : les femmes, et plus particulièrement les mères célibataires. En revanche, qui fait partie des 1 % de Belges les plus riches ? À une exception près, ce sont tous des hommes.

Une fiscalité équitable se doit d’être féministe. J'appelle donc tout le monde à se joindre à Oxfam pour exiger une réforme juste du système fiscal belge. Cela nous touche tou.te.s au plus profond de notre humanité : l’éducation et l’accueil des enfants, les soins aux personnes âgées et les soins dont nous avons nous-mêmes besoin.

Pour en savoir plus : oxfambelgique.be/justice-fiscale

Oxfam Magazine magazine trimestriel d'Oxfam Belgique

Cinquième numéro Paraît en février, mai, août et novembre (mrt23 - 083)

Changements d’adresse ? maquestion@oxfambelgique.be

Magasins

oxfambelgique.be/magasins

Éditrice responsable:

Eva Smets

Rue des Quatre-Vents 60 1080 Bruxelles 02/501.67.00

@oxfam.be

Rédaction

Mark Anthierens, Hélène Danneels, Sotiris Gassialis, Fei Lauw, Annelies Lenain, Louise Monville

Rédaction photo & photo de couverture

Tineke D’haese

Photographie et mise en page Tineke D’haese, Yel Ratajczak, Efraïm Sebrechts

Création

Efraïm Sebrechts

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Publié par Direct Operations

Oxfam-Wereldwinkels, Oxfam Fair Trade et Oxfam-Solidarité unissent leurs forces sous le nom d'Oxfam Belgique. Avec Oxfam-Magasins du Monde, nous formons Oxfam-enBelgique, qui est membre de la confédération Oxfam International.

Ce magazine est imprimé sur du papier de type MACO SILK, 80 gr

« La fiscalité continue de discriminer les femmes »
L'édito d'Eva Be part of the change
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