Oxfam Magazine N°2, le nouveau magazine d'Oxfam Belgique by Oxfam België/Belgique

OXFILES 10

Agrocarburants : Oxfam tend un miroir au monde politique

IMPACT L’action d’Oxfam en Ukraine et dans les pays voisins

FAIR SHOP Ne manquez pas la semaine du commerce équitable

BEHIND THE PRODUCT Les multiples facettes de la mode durable

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• N°2 • Août 2022 Suivez-nous sur

OXFAM magazine

Snap SHOT

Des élèves suivent un cours de français avec enthousiasme en République démocratique du Congo. ©Eric de Mildt

Plus qu’un prix équitable Le commerce équitable va bien au-delà de la question du prix. L'Organisation mondiale du commerce équitable (WFTO) en résume l'essence en dix principes : des salaires à l'élimination de la discrimination et du travail des enfants, en passant par la justice de genre et climatique et la durabilité. En plus de garantir le paiement d’un prix juste, Oxfam Belgique milite pour un changement structurel dont l’objectif est de créer des chaînes de valeur mondiales (plus) équitables. Avec notre partenaire congolais Muungano, nous nous concentrons sur l'agriculture agroécologique et sur le renforcement de la résilience de cette coopérative caféière et de la communauté dont elle fait partie. Muungano a ainsi investi la prime du commerce équitable qu’elle a perçue dans la construction d'un centre de santé et d'une école.

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BIENVENUE Chère lectrice, cher lecteur, Nous voici déjà à la deuxième édition d’Oxfam Magazine. Ce ne fut pas une mince affaire de faire entrer dans son nombre limité de pages tout ce dont nous avons envie de vous parler. Car si les mois d’été sont synonymes de détente et de relaxation, nous tenons quand même à assouvir votre soif d’information et à vous inspirer. Installez-vous dans votre chaise favorite ou votre hamac, et tournez avec nous les pages de ce magazine. L’Oxfiles vous en apprendra plus sur les liens entre climat, alimentation et justice de genres. Nous tendons aussi le miroir à nos dirigeant.e.s : leur politique climat est-elle vraiment la plus belle ? La plus juste ? L’article Impact vous emmène aux frontières de l’Ukraine pour vous faire découvrir le travail d’Oxfam auprès des réfugié.e.s. Dans ‘Behind the product’, découvrez les coulisses de notre réseau de seconde main. Et dans notre encart Fair Shop, vous pourrez découvrir nos produits équitables, dont l’achat contribue à nos projets à travers le monde. Une bonne préparation pour la Semaine du commerce équitable en octobre ! Bon voyage, bonne lecture !

OXFILES

Le grand enfumage des agrocarburants

FAIR SHOP

Le commerce, oui mais équitable !

RADAR

BEHIND THE PRODUCT

IMPACT

TIPS & TRICKS

OXFAMILY

L’ÉDITO D’EVA

GOOD FOOD

Coup de projecteur sur notre actu

Guerre en Ukraine : l’action d’Oxfam

Faites connaissance avec la famille Oxfam, des artisan.e.s du changement dans l’âme

Les multiples facettes de la seconde main

Pour une rentrée durable à l'école et au travail

Notre directrice générale partage son point de vue

« Toos Plantbased Food » allie produits vegans et équitables. À découvrir

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RADAR

13ans SEMAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE Que recouvre le concept de justice économique au juste ? D’après nous, l’économie mondiale doit respecter les droits humains et l’environnement au lieu de fragiliser notre planète et exploiter les travailleur.euse.s. Le commerce équitable tel que nous le pratiquons en est la parfaite illustration : il permet une plus grande équité tout au long de la chaîne commerciale dans la filière alimentaire. Tout le monde y gagne : l’environnement, le climat, les agriculteur.trice.s et nos client.e.s. À l'occasion de la semaine annuelle du commerce équitable (du 5 au 15 octobre 2022), nous mettrons donc le commerce équitable à l'honneur. Nous demanderons également au monde politique s’il est capable de se regarder dans le miroir alors que son bilan climatique est loin d’être reluisant. Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous dans un Magasin du monde-Oxfam entre le 5 et le 15 octobre.

LES ÉCOLES TIRENT LA SONNETTE D’ALARME 4

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C'est le temps qu'il faudrait à une personne pour boire la quantité d’eau nécessaire à la fabrication d’un T-shirt et d’une paire de jeans. PARTICIPEZ À #SECONDHANDSEPTEMBER

Ce vendredi 21 octobre, des écoles à travers la Belgique se mobiliseront pour l’environnement. Concrètement, l'action consiste entre autres à dessiner un cercle sur sa main avant de se filmer ou de se prendre en photo avec sa classe et de poster le résultat sur les réseaux sociaux. Les élèves en profiteront pour lancer un appel à se rendre à la marche pour le climat qui aura lieu deux jours plus tard. Vous êtes enseignant.e et vous voulez participer ? Plus d’infos sur la page Facebook de la Coalition Climat.

©Kristof Vadino

METTRE LES GRANDES MARQUES SOUS PRESSION

UN MOIS 100% SECONDE MAIN #SecondHandSeptember, c’est le défi qu’Oxfam vous propose de relever tout au long du mois de septembre (et plus si affinités !). Pendant 30 jours, achetez uniquement des vêtements de seconde main et participez activement à un monde plus circulaire et durable. Vous enverrez aussi un signal clair à l’industrie textile qui produit 20% des eaux usées et 10% des émissions mondiales de CO2. Grâce à nos activités de seconde main, nous ralentissons ce phénomène : en 2021, nous avons évité l'émission de 5 000 000 kg de CO2. Alors... Rendez-vous dans l'un de nos 30 magasins de seconde main ? Pour en savoir plus sur le cycle de vie de la seconde main, consultez la page 24. oxfambelgique.be/shs

Le 24 avril dernier a marqué la commémoration de la mort de 1.134 ouvriers du textile – essentiellement des femmes à la suite de l'effondrement du bâtiment « Rana Plaza » au Bangladesh. Ils et elles y confectionnaient des vêtements pour des grandes chaînes de mode occidentales pour 80 centimes de l’heure, dans des conditions de travail précaires. Nous sommes descendu.e.s dans les rues de Bruxelles pour leur rendre hommage et demander aux instances européennes et belges d’adopter des lois ambitieuses sur le devoir de vigilance des entreprises. Le seul moyen de prévenir les violations des droits humains mais aussi de l’environnement tout au long de leurs chaînes de valeur, c’est de légiférer !

URGENCE FAIM : VOUS POUVEZ SAUVER DES VIES Une personne meurt de faim toutes les 48 secondes en Afrique de l'Est. Ailleurs dans le monde, le dérèglement climatique et les conflits poussent des familles vers la faim. Grâce à votre soutien, nous pouvons leur apporter une aide alimentaire d’urgence et lutter contre les causes de ces crises. ©Khajija Farah

Mobilisez-vous contre la faim, faites un don : oxfambelgique.be/hungercrisis

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Impact

GUERRE EN UKRAINE : L’ACTION D’OXFAM SUR LE TERRAIN

Depuis le début des combats, près de 12 millions d’Ukrainien.ne.s ont dû fuir leur maison. La moitié a trouvé refuge à l’étranger, majoritairement dans les pays voisins comme la Pologne, la Moldavie et la Roumanie.

Natalia (à droite) a trouvé refuge auprès de notre partenaire « The Ukrainian house », à la frontière polonaise. Oxfam soutient les démarches administratives de cette jeune mère de 19 ans, moldave d’origine Rom et sans passeport ukrainien, à rentrer en Ukraine. ©Tineke D’haese

La situation en Ukraine et dans les pays voisins pose des défis particuliers. Généralement, lors de conflits, Oxfam intervient auprès de populations déjà fragilisées : difficultés d’accès à l’eau, à la nourriture, à l’hygiène… Même si les personnes fuyant l’Ukraine sont en partie confrontées à ces problèmes, c’est aussi d’information sur leurs droits et de soutien psychologique ou économique dont elles ont besoin. Autant de domaines dans lesquels Oxfam apporte un appui précieux aux acteurs locaux, débordés par l’arrivée massive de personnes fuyant la guerre. Notre objectif : venir en aide à au moins 800.000 personnes en Pologne, Moldavie, Roumanie, mais également en Ukraine.

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MERCI POUR VOTRE GÉNÉROSITÉ Le public belge a répondu avec générosité à l’appel d’urgence lancé par le Consortium 12-12 début mars. Ce consortium rassemble 7 organisations humanitaires belges, dont la nôtre. L’appel a rapporté plus de 28 millions d’euros au total, dont près de 3 millions alloués aux actions d’Oxfam.

La Pologne accueille le plus de réfugié.e.s

à reconnaître les signes d’abus et de traite.

Près de 3,2 millions de personnes ont franchi la frontière entre l’Ukraine et la Pologne depuis le début des combats. Pour certaines, il s’agit juste d’une étape avant de rejoindre un autre pays. D’autres cherchent à s’y installer. Dans les deux cas, il est essentiel d’informer les réfugié.e.s sur leurs droits afin de faciliter leur transit ou leur intégration dans le pays.

C’est aussi le cas en Moldavie, où nous apportons notamment notre aide à la création d’équipes mobiles constituées d’un.e juriste, d’un.e psychologue et d’un.e assistant.e social.e. Leur rôle est d’identifier des femmes et enfants victimes d’abus afin de leur apporter une aide immédiate.

Ceci est particulièrement important pour les femmes et les enfants qui représentent 90% des réfugié.e.s. Mais aussi pour les minorités comme les Roms et les personnes de la communauté LGBTQIA+. Elles sont en effet confrontées à des obstacles supplémentaires comme des violences ou des difficultés d’intégration.

En Ukraine, Oxfam s’est associée à trois organisations internationales afin d’aider les personnes déplacées à l’intérieur du pays. Avec la ‘Swiss Church Aid’, nous contribuons à fournir des rations alimentaires d’urgence à environ 10.000 personnes dans la région de Kharkiv. Aux côtés de ‘People in Need’, nous aidons financièrement 3.000 personnes qui ont dû fuir leur maison en laissant toutes leurs possessions derrière elles. Enfin, nous renforçons le programme d’hygiène d’’Action contre la Faim’ en distribuant des kits de dignité dans les abris de Kharkiv, Tchernivtsi, Lviv, Poltava et Dnipro.

Prévenir le trafic d’êtres humains En Roumanie, un accent particulier est mis sur la détection et la prévention du trafic d’êtres humains par le soutien à plusieurs organisations. Celles-ci travaillent avec les autorités locales, la police, des travailleurs sociaux et le personnel médical afin de les former

Il est essentielle d'informer les réfugié.e.s sur leurs droits.

Intervention en Ukraine

Il est difficile de savoir comment la situation évoluera. Mais Oxfam restera présente en Pologne, Moldavie, Roumanie et Ukraine aussi longtemps que nécessaire.

Soutenez nos programmes en faisant un don via oxfambelgique.be/don

MILLIONS de personnes ont fui l’Ukraine

90%

d’entre-elles sont des femmes et des enfants

ORGANISATIONS PARTENAIRES d’Oxfam en Pologne, Moldavie et Roumanie

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Oxfamily

Bienvenue dans notre famille ! Une famille diverse et inclusive, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Elles sont des véritables 'changemakers', elles partagent leur expertise, donnent de leur temps, font les bons choix, le tout avec enthousiasme. Des bénévoles aux Climate Changers, des donateurs et donatrices aux client.e.s et partenaires proches ou lointains... Ce sont elles et eux – et vous – la seule, la vraie OxFamily !

©Yel

©Tineke D’haese

« Les designers et les stylistes s'inspirent souvent du passé. » CLIENTE FIDÈLE ET ANCIENNE BÉNÉVOLE DE NOTRE MAGASIN DE SECONDE MAIN Yana Bovenistier fait régulièrement la couverture des grands magazines de mode. Sa passion pour la mode a germé dès son plus jeune âge. « Je suis toujours en quête d'originalité et c’est dans les magasins de seconde main que je trouve les pièces les plus créatives. J'ai fait carrière dans le monde de la mode et j’ai constaté que les stylistes s'inspirent souvent des looks des années 60 et 70. Des pièces que l’on trouve facilement dans les magasins de seconde main ! ». L'amour de Yana pour la seconde main ne se limite pas aux vêtements. Son intérieur aussi est vintage. « Acheter de la seconde main est une philosophie de vie. C'est bon marché et bon pour la planète ».

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« Tout le monde n’a pas les mêmes chances. »

LA SOLIDARITÉ POUR PRINCIPE Varvara Gheorghe est une donatrice mensuelle depuis 2018. Sa raison principale : la solidarité avec les plus démuni.e.s. « Je travaille dans le secteur des services, et mon mari dans le bâtiment. Nous ne sommes pas riches, mais nous avons un travail et un salaire. Il y a beaucoup de gens dans le monde qui n’ont pas cette chance. Je dis souvent à mon entourage de prendre conscience de cette chance. Si on peut soutenir des organisations comme Oxfam, il faut le faire. Il y a tellement d’inégalités. J’ai vraiment à cœur de soutenir les personnes plus démunies. »

©Tineke D’haese

©Eric de Mildt

« Le commerce équitable est ma motivation. »

UN ÉCRIN ART NOUVEAU POUR NOS PRODUITS ÉQUITABLES Ce ne sont pas moins de 41 bénévoles qui font tourner le wereldwinkel d’Oxfam situé au numéro 160 du boulevard Anspach, à Bruxelles. Johan Proot en fait partie. Il connaît la maison depuis les années 1970 et travaille en tant que bénévole pour Oxfam depuis 2008. Quand on lui demande ce qui le motive, il répond sans détours : « Le commerce équitable. Il devrait être la norme car il renforce les producteurs et les productrices et leur donne confiance ». Le magasin a déménagé en février et est désormais installé dans un bâtiment classé Art nouveau. C'est un joyau architectural qui séduit aussi bien les personnes qui y travaillent que les client.e.s. « Nous avons plus d'espace et, je le sens, plus de contact avec la clientèle », dit Johan. Il souligne également la bonne ambiance qui règne dans le magasin qui vend des produits issus du commerce équitable : « Nous sommes motivés et avons la même vision de l'avenir. Cela crée un lien fort ».

« Je n’ai plus peur de prendre la parole. » AU BURKINA FASO, ON DÉMONTE LES STÉRÉOTYPES Salimata Zoma est productrice de coton au Burkina Faso. Elle y a suivi une méthode d’apprentissage déployée par Oxfam qui fait ses preuves depuis quelques années dans la lutte contre les inégalités de genre : le GAL (Gender Action Learning). Ce processus de 18 mois permet de prendre conscience des inégalités entre hommes et femmes, mais aussi des bienfaits de la participation des femmes pour améliorer les conditions de vie de la famille. Verdict en fin de parcours : « Je n’ai plus peur de prendre la parole et si j’ai une décision à prendre, je le fais sans me gêner. Je peux prendre la parole devant 1.000 hommes sans hésiter ».

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Oxfiles

LE GRAND ENFUMAGE DES AGROCARBURANTS Les cultures pour agrocarburants gagnent du terrain dans de nombreux pays à faible revenu. Destinées à l’approvisionnement des pays riches, elles génèrent d’importants impacts nocifs : destruction des écosystèmes, accroissement de la faim dans le monde et marginalisation des femmes. Ces carburants censés être durables sont en réalité une catastrophe écologique et sociale.

Les agrocarburants produits à partir de cultures alimentaires émettent moitié plus de CO2 que les combustibles fossiles. Ils représentent aussi une menace contre les droits humains.

Les prévisions pessimistes et les cris d’alarme se multiplient à chaque parution d’un rapport du GIEC. Tous sont catégoriques : un dépassement du réchauffement climatique au-delà de 1,5 °C entraînerait des impacts majeurs inévitables et irréversibles. Afin d’éviter cette catastrophe annoncée, l’Europe s’est donnée pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Pour y arriver, chaque état-

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Il ne faut pas être docteur.e en climatologie pour comprendre que miser sur les agrocarburants pour freiner le réchauffement est un mauvais calcul.

©Paulo Witaker/Reuters

entre autres à partir de blé, d’huile de palme ou de canne à sucre.

Trop bio pour être vrai Sur ce point, la Belgique a été une bonne élève : au total, plus d’un milliard de litres d’agrocarburants (l’industrie préfère le terme fallacieux de « biocarburants ») ont été consommés dans notre pays en 2020, un record absolu. Si les grands producteurs, comme le géant de l’agroalimentaire Cargill, peuvent se frotter les mains, la lutte contre le réchauffement s’est pris une sacrée gifle. En effet, la déforestation et la destruction de prairies pour planter du soja ou de la canne à sucre ont réduit la capacité de stockage naturel du CO2. Si on ajoute le transport des carburants vers la Belgique (91% des matières premières qui composent nos agrocarburants sont produits à l’étranger), nous émettons en réalité des millions de tonnes supplémentaires de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Il ne faut pas être docteur.e en climatologie pour comprendre que miser sur les agrocarburants pour freiner le réchauffement est un mauvais calcul.

Accaparement de terres Deuxième conséquence : la demande massive de terres par l’agro-industrie force des centaines de milliers d’agriculteurs et d’agricultrices à abandonner leurs champs, les privant ainsi de leurs moyens de subsistance. On observe ce scénario dans tous les pays à faible revenu qui exportent des agrocarburants vers les pays riches, de l’Indonésie au Brésil en passant par le Pérou. Afin de le prouver à nos autorités, nous avons mené l’enquête au Pérou, où sont exploités des milliers d’hectares de canne à sucre destinés aux marchés belge et européen des transports. membre doit décarboner son économie, avec des réductions particulièrement importantes dans les secteurs les plus polluants, comme le transport, responsable d’un quart de nos émissions de gaz à effet de serre. Et pour cause, il repose presque entièrement sur une seule source d’énergie : la combustion de pétrole. L’une des solutions proposées par la Commission dès 2003 ? Réduire la part des combustibles fossiles à la pompe en les mélangeant avec des agrocarburants fabriqués

Les témoignages que nous avons récoltés sont sans appel : du jour au lendemain, des communautés entières se sont retrouvées sur la propriété privée d’une entreprise qui avait décroché un contrat auprès du gouvernement péruvien pour livrer de l’éthanol à plusieurs pays européens, dont la Belgique. Dépourvues de titres de propriété, des centaines de personnes qui y pratiquaient une agriculture de subsistance ont été expulsées. Cette pratique s’apparente clairement à de

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Oxfiles l’accaparement de terres et est considérée par la Cour Pénale Internationale comme un crime contre l'humanité.

Les femmes à l’épreuve du foncier Même lorsque les communautés possèdent des titres de propriété en béton, les femmes ont rarement l’occasion de participer aux négociations avec les investisseurs étrangers ou les autorités gouvernementales. Non seulement elles détiennent beaucoup moins de titres de propriété que les hommes et sont donc tout bonnement exclues des négociations mais ce sont aussi elles qui représentent la majorité de la main d’œuvre agricole dans la plupart des pays producteurs d’agrocarburants. Investir dans les agrocarburants sans s’en soucier revient donc à perpétuer un système sexiste dans la plus totale indifférence.

« Hunger grains » Tout comme les rapports du GIEC, ceux de l’agence des nations unies pour l’alimentation (FAO) sont toujours plus inquiétants. À l’heure actuelle, 193 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë, c'est-à-dire qu'elles ont besoin d'une aide urgente pour survivre. Les causes sont multiples mais la demande toujours grandissante en denrées agricoles - et donc aussi en agrocarburants - fait grimper le prix de certaines denrées alimentaires. Pour des pays comme le Yémen, qui importe 90% de son blé, cette hausse de prix est insoutenable et provoque la faim de millions de personnes. « En théorie, on produit suffisamment de denrées pour nourrir la planète. Cependant, la production ne peut pas satisfaire la demande actuelle qui n’est pas durable », confirme Thierry Kesteloot, chargé de plaidoyer sur les systèmes alimentaires chez Oxfam Belgique. Et d’ajouter : « Face à la crise alimentaire actuelle, la priorité des gouvernements doit être de garantir le droit fondamental qu’a toute personne d’être à l’abri de la faim ».

(*) La Conférence des Parties désigne la réunion annuelle des États pour fixer les objectifs climatiques mondiaux.

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Avancées Heureusement, le vent commence à tourner. Après des années de pression exercée par des ONG vent debout contre les agrocarburants, dont Oxfam, le gouvernement belge a enfin annoncé que l’huile de palme et de soja ne seront plus autorisées comme matières premières pour les agrocarburants en 2023. Mieux, la Commission prévoit même un déphasage complet de tous les agrocarburants produits à base de denrées alimentaires… à l’horizon 2030. Mais le temps presse. Notre gouvernement gagnerait à sortir de sa passivité et à figurer parmi les bons élèves, pour de bonnes raisons cette fois. Pour cela, il faut accélérer la sortie complète des agrocarburants, bien avant 2030. Éolien, électricité, solaire : des alternatives moins couteuses et plus vertes existent. Il faudra aussi se résoudre à consommer moins.

Obliger les politiques à se regarder dans le miroir Nous mènerons campagne à nouveau cet été pour exiger plus de justice climatique de la part de notre gouvernement. Nous lui tendrons (littéralement) un miroir et lui demanderons si son bilan climatique lui permet de se regarder bien en face dans la glace. Il y a fort à parier que non. Via une pétition que nous lui remettrons lors de la COP* qui aura lieu en Egypte en novembre, nous lui demanderons d’être à la hauteur des responsabilités qui incombent au 7e plus gros pollueur mondial en fonction des émissions de CO2 par habitant.e : la Belgique. Signez notre pétition sur oxfambelgique.be/climatechangers

FAIR SHOP L’économie durable joue un rôle crucial dans un monde plus juste. C’est pourquoi Oxfam s’engage depuis plus de 50 ans pour un commerce équitable, au service des gens et de l’environnement. L’aventure a commencé en 1971 avec du café de Tanzanie et du sucre de canne de Cuba. Aujourd’hui, nous proposons plus de 200 produits équitables. Chacun d’entre eux est la preuve qu’un autre modèle commercial est possible. Et ce n’est pas fini ! Car tout ce qui est équitable est durable.

Café Highland BIO Un café bien équilibré et fruité, avec minimum 90 % d'arabica pads 16 pièces € 2,80

©Tim Dirven

Legende:

sans gluten

sans lactose

vegan

sans sucres ajoutés

L’un des produits repris dans ce magazine n’est pas disponible dans votre magasin ? Nos magasins peuvent commander chaque produit jusqu’à épuisement des stocks. N’hésitez pas à passer la porte de l’un de nos magasins ou à vous rendre sur shop.oxfamwereldwinkels.be. Tous les prix et réductions sont sujets à des erreurs d'impression ou des changements et ne sont pas cumulables avec d'autres actions ou promotions.

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FAIR SHOP

Un petit café ? Vous avez besoin d’une petite tasse pour bien commencer la journée ? Vous n’êtes pas seul.e : chaque jour, plus de 2 milliards de tasses sont consommées à travers le monde ! On pourrait croire que les producteurs et productrices de café sont à l’abri du besoin… Malheureusement, à peine 10% des revenus liés au café leur parviennent. Mais ce n’est pas une fatalité. En choisissant un café issu du commerce équitable, vous contribuez à les rémunérer correctement. Et cela que vous choisissiez d’acheter notre café ‘single origin’ ou mélangé, et moulu, en grain ou en capsules.

FAIR TRADE ET BON POUR LE CLIMAT

l g iu m’s

Café Highland BIO Un café bio bien équilibré et fruité. Le caractère agréable est renforcé par une touche d’acidité. Au moins 90% arabica. moulu 250 g € 4,25 en grains 250 g € 4,45 pads 16 pièces € 2,80

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trade coff

Café Moka Un café mokka riche avec un goût corsé. La torréfaction moyenne donne à ce café mokka un goût intense et crémeux. Au moins 90% arabica. 250 g € 3,40

Café Dark Roast BIO moulu C’est un café bio intense avec un arrière-goût de noisette. Pour les amateurs d’un café fort. 250 g € 4,10

Café Dessert Café en grains fruité et énergique avec une consistance douce et un arrière-goût un peu puissant. Au moins 90% arabica. 250 g € 3,40

Oxfam soutient la coopérative congolaise Muungano dans sa transition vers l’agroécologie. Avec un principe central : le respect du sol et une attention particulière à sa santé. Les plantations font ainsi cohabiter les plants de caféier avec d’autres arbres et cultures. Cela permet de réduire l’érosion, de renforcer la résistance aux maladies et insectes, et de protéger les plants de la sécheresse ou des grosses averses. Muungano investit dans ce domaine une partie de la prime fair trade octroyée par Oxfam. Leur café est donc à la fois délicieux et respectueux de la planète.

Une pause fruitée

JUS DE FRUITS BIO, EMBALLAGE BIO

Clic… mmmmh. Un tour de bouchon pour ouvrir votre bouteille de jus, et vos épaules se libèrent déjà du poids de la journée. Mettez votre smartphone de côté et prenez une gorgée. Il ne vous faudra que quelques minutes pour sentir votre esprit et votre corps se relaxer. Nouveau! Bio-based Tetra Pak

Jus Worldshake bio-based Tetra Pak 1 l € 2,25 20 cl € 0,55 bouteille en verre consignée

Jus de pomme fraîchement pressé (en conversion vers BIO) Belgique bouteille en verre consignée 20 cl € 0,65

Jus de pomme BIO Belgique bio-based Tetra Pak 1 l € 2,75

Jus d’orange 1 l € 2,25 bio-based Tetra Pak 20 cl € 0,55 bouteille en verre consignée

Nectar de citron vert BIO 1 l € 3,85

Jus pomme-rhubarbe BIO 20 cl € 1

Jus Happy ginger BIO 20 cl € 1,30

Notre jus de pomme d’origine belge en bouteille de 1 litre est désormais bio ! En fait, notre fournisseur campinois produisait déjà selon les principes bio depuis plusieurs années. Mais pour obtenir un certificat, il faut le temps que les sols soient complètement remis de la culture classique. Une période qui dure environ 3 ans, et qui est donc terminée. Un pas de plus vers notre objectif pour 2030 : un assortiment 100% certifié bio ! Ce n’est pas tout : nos emballages aussi sont désormais plus durables. Nous avons opté pour des briques Tetra bio, composées à 80% de matériaux végétaux de sources renouvelables, et sans PFAS. Leur fabrication produit 28% de CO2 en moins que nos anciennes briques. Vous vous demandez peut-être si les bouteilles en verre ne sont pas un choix plus durable ? En fait, bien qu’elles soient recyclables, leur cycle de vie libère bien plus de CO2. Principalement lors du transport : elles sont plus lourdes, et à volume de liquide égal prennent plus de place que des briques.

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FAIR SHOP

Bonjour ! Pâte à tartiner aux noisettes BIO, sans huile de palme 400 g € 4,75

Vous êtes du matin et pas votre coloc’ ? Faites lui plaisir avec une tartine généreusement tartinée de choco, un trait de sirop d’agave dans son thé ou une bonne tranche de pain d’épices. Tout le monde sera de bonne humeur : vous, il ou elle… et les producteurs et productrices équitablement rémunéré.e.s !

Pâte à tartiner aux noisettes 400 g € 3,15

Set de table en fibre naturelle Inde Set de 2. 35 x 50 cm € 9,90 (66750)

Fondantchoco 400 g € 3,05

Poudre chocodrink BIO 375 g € 4

Muesli 375 g € 3,95

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Sirop d’agave BIO Mexique En flacon recyclé 360 g € 3,80

Crackers de riz au sel marin BIO Inde 100 g € 1,45 Miel crème BIO 250 g - € 3,75 450 g - € 5,75

Miel liquide BIO Brésil En flacon recyclé 250 g € 3,90

Bois de neem Inde • Planche à couper ovale 15 x 30 x 1 cm € 14,90 (66746) • Bol avec gravure lignes pointillées 14 x 6 cm € 17,90 Pain d’épices Maya BIO 300 g € 3,15

(66748)

• Bol avec gravure lignes 14 x 6 cm € 17,90 (66749)

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FAIR SHOP

Humeur estivale Prenez un livre et votre tabouret, posez un châle fleuri sur vos épaules et sortez profiter de chaque rayon de soleil !

Châle en laine, motif fleurs et fruits Inde 50 x 180 cm € 25,90 (68946)

CHÂLE EN SOIE Inde Turquoise avec fleurs rose (68947) ou noir avec fleurs multicolores (68948) 50 x 180 cm € 25,90

Tabouret gravé en bois de mangue Inde € 39,90 (66873) 30 x 30 x 33,5 cm

Cabas en toile avec imprimé Picasso Inde 45 x 50 cm € 29,90 (68895)

Fruits séchés BIO Colombie 100 g Ananas € 4,60 Mangues € 4,60 Bananes € 3,10

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PANIER OSIER AVEC POIGNÉES EN FER Inde petit 18 x 29 x 19,5 cm € 14,90 (66886) grand 23 x 34 x 25 cm € 19,90 (68895)

Bijoux en argent

Boucles d’oreilles pierres de lune € 34,50 (68969) Boucles d’oreilles gouttes en pierre de lune € 29,90 (68968)

Boucles d’oreilles fleur ouverte € 49 (68967)

Boucles d’oreilles en labradorite € 55 (68965)

Pendentif en labradorite € 65 (68966)

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FAIR SHOP

Un repos mérité… et durable Aah, quoi de mieux que se relaxer après une journée de travail. Un verre de vin (équitable, bien sûr), un morceau de chocolat et de la bonne compagnie. Que demander de plus ? Peut-être une lampe écologique : les jours commencent à raccourcir.

Lampe solaire Afrique du Sud Transformez vos bouteilles, bocaux et autres récipients en lampes écologiques. 9,5 x 3 cm Rouge (65764), jaune (65765) ou verte (65766). € 27 BIO Lautaro cabernet-sauvignon Gran Reserva Chili 18 mois de maturation en fûts de chêne donnent beaucoup de finesse dans le nez. Notes de fruits rouges, chocolat, poivre noir et réglisse. Mise en bouche fraîche et fruitée, belle acidité, tannins mûrs et belle fin de bouche. 75 cl € 12,25

BIO RAZA Selection chardonnay Argentine Ce Chardonnay biologique corsé présente des notes de fruits mûrs (pêche) et de vanille provenant du vieillissement en fûts de chêne français. 75 cl € 9,75 Barre aux fruits bio saveur mangue et noix du Brésil BIO 40 g € 1,20

Barre aux fruits, dates et noix BIO 40 g € 1,20

CHOCOLAT NOIR BIO 100 g € 2,30 Chocolat noir BIO 72% cacao

Chocolat noir BIO Café, cacaonibs ou orange

Chocolat au lait BIO Classique, noix de coco, amandes caramélisées ou sel et caramel.

Chocolat blanc aux amandes caramélisées BIO

L’affaire est dans le sac ! Besoin d’un sac pour vos snacks équitables ? Pour tous ces objets indispensables de votre quotidien ? Ou encore le retour à l’école ou au travail ? Vous en trouverez forcément un à votre goût dans notre assortiment. COTON BIO AVEC IMPRIMÉ ‘AZULEJOS’ Inde • sac à dos 33 x 40cm € 9,90 (68891) • petit sac à tirette 18 x 26 cm € 10,90 (68892)

CUIR VEGAN À BASE DE FIBRES DE COCO Inde • Sac à main 23,5 x 16 cm € 65 (68867) • porte-monnaie petit 9 x 11 cm € 11,90 (68868) • porte-monnaie grand 9 x 15 cm € 15,90 (68869)

SAC EN TOILE Cambodge • sac à bandouilière 34 x 24 x 9,5 cm € 39,00 (68954) • trousse de toilette 32 x 21 x 11 cm € 16,90 (68955)

MAROQUINERIE Inde • Sac d’épaule carré € 65 (68923) • Porte-monnaie € 32 (68930) 10 x 10,5 x 2 cm

DES SACS EN MATÉRIAUX VÉGÉTAUX EN DIRECT DEPUIS L’INDE Notre partenaire MKS crée des sacs et des porte-monnaies résolument modernes en cuir vegan fabriqué à partir de fibre de coco, de cellulose bactérienne et de résine et huile naturelles. Un produit 100 % végétal ! Le cuir est également teinté avec des colorants naturels provenant de fleurs, d’écorces et de racines. MKS distribue ses produits faits main en Inde dans le monde entier. Cette organisation soutient déjà 24 groupes de producteurs et productrices, composés principalement de personnes en situation de pauvreté ou de handicap. MKS les aide à développer des produits innovants comme ces sacs, et à trouver un marché. L’organisation leur donne également des conseils et un soutien financier.

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PUDDING DE PAIN AUX RAISINS ET AU CARAMEL SALÉ AUX DATTES

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Good food

INGRÉDIENTS (6 PERS.)

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Pour le pudding de pain

TOOS PLANT BASED FOOD Cuisiner végan, c’est explorer un nouveau monde. Faire un cake ou une quiche sans œufs, comment est-ce possible ? Pourtant les alternatives existent et le résultat peut être délicieux. Tellement délicieux même que vous vous demanderez pourquoi vous n’avez pas essayé plus tôt. Pour commencer en douceur, au propre comme au figuré, voici une recette originale de pudding idéale pour le goûter des gourmand.e.s ou pour accompagner une tasse de café… Oxfam bien entendu. Recette originale de Toos, cheffe vegan.

Suivez-la sur Instagram @Toosplantbasedfood.be

300 g de vieux pain avec la croûte, coupé en morceaux / 700 ml de lait végétal / 80 g de sucre de canne mascobado * / 100 g de maïzena / 2 à 5 cs de café soluble (à votre goût)* / 1 cc de cannelle / 30 g de noix* / 50 g de chocolat* / Margarine, pour le graissage du plat / Farine, pour enfarinage du plat

Pour le caramel aux dattes 200 g de dattes medjoul */ 3 cs de sucre de canne mascobado* / 270 ml de lait de coco* (*) Disponible dans les magasins Oxfam

PRÉPARATION Pudding de pain (15 min. préparation + 45 min. cuisson) Préchauffez le four à 180°C. Faites tiédir le lait végétal sans trop le chauffer, sinon la maïzena risque d’épaissir la préparation avant qu’elle soit au four. Mélangez la maïzena et le lait végétal au fouet. Ajoutez les raisins, le café soluble, le sucre de canne et la cannelle tout en continuant à mélanger. Réservez ce mélange et brisez le chocolat en morceaux grossiers, et coupez finement les noix. Ajoutez les morceaux de pain au mélange et laissez poser 5 minutes, pour que le pain

Dattes Medjoul BIO Palestine Ces dattes douces et juteuses proviennent de petits groupes de producteurs palestiniens de la vallée du Jourdain. L'ONG PARC et ses producteurs aspirent à une culture durable des dattes, à un revenu digne et au développement d’une société palestinienne libre et démocratique. 200 g € 4,95

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absorbe bien. Mélangez le tout pour obtenir un appareil homogène mais contenant encore des morceaux de pain. Ajoutez en dernier le chocolat et les noix. Graissez le moule, et enfarinez-le légèrement avec l’équivalent d’une cuillère à café de farine. Versez-y le mélange et placez au four 45 minutes. Préparez entretemps le caramel aux dattes..

Caramel aux dattes (10 min. de mise en place + 10 min. préparation) Secouez bien la boîte de lait de coco afin que la graisse et le lait se mélangent de manière homogène. Dénoyautez les dattes.

Mixez le lait et les dattes jusqu’à obtenir une pâte bien lisse. Ajoutez 3 cs de sucre de canne, et mixez à nouveau. Réchauffez la préparation à feu moyen dans une casserole, durant environ 5 minutes, en remuant constamment. Ajoutez une pincée de sel pendant que vous mélangez. Le caramel va prendre une couleur plus foncée. Cela signifie qu’il est prêt ! Après 45 minutes, retirez le pudding du four. Laissez-le tiédir avant de le démouler, et servez-le tiède ou froid avec le caramel aux dattes.

Raisins secs Chili 200 g € 2,10

DE L'EAU POUR TOUT LE MONDE

Faire un don à Oxfam, c’est apporter de l’eau potable dans un village du Burkina Faso… mais aussi fournir des semences à une famille paysanne du Guatemala ou encore créer une banque alimentaire au Bangladesh. C’est lutter à nos côtés pour un monde plus égal !

BEHIND THE PRODUCT

LES MULTIPLES FACETTES DE LA SECONDE MAIN

Le centre de tri Yunus crée de l’emploi tout en développant les compétences de ses travailleurs. 5 trieurs et 15 stagiaires font tourner le centre. ©Tineke D’haese

Elle est devenue incontournable : des boutiques vintages aux applis, la seconde main est partout. C’est un choix conscient pour beaucoup, une façon de protester contre la surproduction et la surconsommation et d’aider à freiner le changement climatique. Pour d’autres, c’est une nécessité financière ou un choix de style. Pour Oxfam, la seconde main a encore une autre fonction, à ne pas sous-estimer : elle soutient l’économie sociale. 24

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La mode en chiffres « La mode use plus de vêtements que l’être humain ». Une simple petite phrase quasiment prophétique, de la plume de William Shakespeare. L'industrie de la mode est responsable à elle seule de 10% des émissions de carbone. C’est plus que l’aviation et la navigation réunies. De plus, l’industrie du textile consomme beaucoup d’eau : il faudrait 13 ans en moyenne à une personne pour boire l’eau nécessaire à la fabrication d’un jean et d’un T-shirt.

« Pour nous, les vêtements élégants, de qualité et chauds sont un droit pour tous. »

Bon marché et de qualité ? C’est possible. Les gens usent eux aussi les vêtements, bien sûr. Ou plutôt ils en jettent énormément. Ces textiles finissent en décharge ou sont incinérés. Opter pour la seconde main, c’est participer à réduire les déchets textiles et limiter la pollution. Parfois, la seconde main est un choix financier. Pourtant, pour certain.e.s, elle reste moins attractive qu’un article à petit prix mais neuf d’une chaîne de fast fashion. « C’est pourquoi nous portons une grande attention à la qualité de la sélection », souligne Johannes Eneman, responsable de la cellule textile au centre de tri « Yunus ». « Chez Oxfam, vous trouvez des vêtements aux mêmes prix que chez Primark, mais durables et de bonne qualité ».

Yunus, un centre de tri pas comme les autres Le centre de tri d’Oxfam emploie actuellement 5 trieurs en poste fixe et 15 stagiaires. « Ces personnes nous arrivent via le CPAS, la Justice, l'organisme d'insertion Groep Intro… », explique Johannes. « Ce sont des personnes avec un statut de réfugié, des peines alternatives, des personnes handicapées. Bref, des gens qui ont du mal à trouver un travail de manière classique. Après leur période de stage, ils peuvent basculer vers le

5 tonnes de vêtements sont traitées tous les jours dans notre centre de tri.

VDAB (équivalant flamand du Forem et d’Actiris, ndt.) ou rester travailler ici si nous avons un poste vacant ».

Du container à la crème de la crème Au centre de tri Yunus, les textiles subissent une inspection stricte. Johannes explique : « Les arrivages proviennent des boutiques de seconde main ou des bulles à vêtements d’Oxfam. Nous traitons jusqu’à 5 tonnes par jour. La première sélection sert à éliminer tout ce qui est trop sale ou abimé. Même un petit trou, c’est trop. Ensuite, les textiles poursuivent leur parcours et nous faisons un deuxième tri encore plus sélectif. Nous séparons aussi vêtements d’hiver et d’été. Un maximum de 10% des vêtements triés atterrissent finalement dans les boutiques d’Oxfam », précise Johannes. « C’est ce que nous appelons la ‘crème.’ Les pièces restantes partent vers d’autres marchés via notre partenaire l’asbl TERRE, par exemple, ou vers les magasins pop-up d’hiver d’Oxfam, qui

proposent des vêtements chauds au prix de 4€/kg ». « Nous savons qu’il y a encore d’autres acteurs potentiels pour le marché de la seconde main », conclut Johannes. « Nous aimerions convaincre les communes d’opter pour des conteneurs d’une organisation comme Oxfam, qui soutient l’économie sociale. Les recettes des ventes de seconde main sont réinjectées dans les projets d’Oxfam partout dans le monde. Par ailleurs, nos magasins ont l’ambition de proposer les bons vêtements en fonction de la saison et à un prix juste. Pour nous, les vêtements élégants, de qualité et chauds sont un droit pour tous ». CHOISISSEZ LA SECONDE MAIN ! Passez dans l'une de nos boutiques de seconde main. oxfambelgique.be/acheter-desproduits-de-seconde-main

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Tips & Tricks

WRAPI, L’EMBALLAGE ECO-FRIENDLY

Fabriqué à base de cire d’abeille, cet emballage alimentaire réutilisable est une excellente alternative écologique aux cellophanes et au papier alu. Il permet de recouvrir un plat, un bol mais aussi d'envelopper directement vos sandwiches pour les conserver sainement et durablement. Disponible par lot de 3 via la boutique en ligne: shop.oxfammagasinsdumonde.be/producteurs/wrapi

DE VOS PLACARDS À NOS PROJETS À partir du 7 septembre, e5 organise une nouvelle grande collecte de vêtements de seconde main au profit des projets humanitaires d’Oxfam. Apportez donc les vêtements dont vous n'avez plus besoin dans un magasin e5 ! Vous recevrez un bon d'achat, et les vêtements donnés seront revendus dans nos magasins de seconde main pour financer nos projets dans le monde entier.

RENTRÉE SCOLAIRE ÉCO-RESPONSABLE Les pleurs, les cris et l’angoisse de vos enfants à la veille de la rentrée scolaire, ça vous parle ? Une bonne façon de faire diversion, c’est de les emmener faire les courses pour la rentrée. Faites un saut dans l’un de nos magasins de seconde main : grâce à une collaboration avec les magasins Dreamland, nous avons fait le plein de cartables de seconde main. Ils sont en parfait état et disponibles jusqu’à épuisement des stocks. N’attendez pas trop longtemps ! oxfambelgique.be/shop-finder

LA VALEUR DE L’ARGENT Le climat, les droits humains et l'émancipation des femmes... ce ne sont là que quelques-uns des critères du classement éthique des banques FairFin. Votre banque a un mauvais score ? Changez de banque ! Allez chez NewB par exemple, une banque coopérative belge éthique et durable. Vous cherchez à financer un projet qui fera du monde un endroit plus juste ? Alors le Kaira Fund peut peut-être vous aider à le concrétiser. Envie d’investir ? Faites-le via Alterfin, qui octroie des crédits à des institutions de microfinancement et des coopératives agricoles durables. Plus d'informations : newb.coop - fairfin.be - Kairafund.org - Alterfin.be

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Be part of the change

Choisissez les produits d’Oxfam : Commerce équitable, seconde main, bio…

L'édito d'Eva

Deuxième numéro Paraît en février, mai, août et novembre (jun22 - 087)

Notre récente campagne tend le miroir aux autorités et aux entreprises afin de les pousser à prendre leurs responsabilités LA FAIM EST UN ÉCHEC POLITIQUE Nul doute que le climat est chez vous aussi un sujet de conversation fréquent cet été. Au moment de rédiger ces lignes, je ne sais pas si nous subirons des températures inhabituellement élevées ou, comme l’année dernière, des précipitations brutales. Une chose est certaine : partout dans le monde, les conditions météorologiques extrêmes entraînent des conséquences de plus en plus visibles. En Ethiopie, au Kenya et en Somalie, une personne meurt de faim toutes les 48 secondes. Cette zone d’Afrique de l’Est fait face à sa saison la plus sèche depuis 40 ans. La cause ? Le changement climatique. L’absence de pluies lors de quatre saisons consécutives a mené à une insécurité alimentaire et une pénurie d’eau dramatiques. De nombreuses populations sont dépendantes de leur bétail pour vivre, mais les animaux meurent par milliers par manque d’eau et de nourriture.

Rejoigneznous : Devenez bénévole, Climate changer…

Dans ce magazine, nous exposons aussi les effets pervers du recours aux agrocarburants sur le climat, les écosystèmes et la production alimentaire. Les personnes les plus vulnérables et contribuant le moins au changement climatique en subissent les conséquences les plus lourdes. Les pays riches et les grosses entreprises sont pour leur part responsables des émissions à la source de cette terrible situation. Soyons clairs : le dérèglement climatique augmente directement la probabilité et l’intensité de catastrophes telles que les sécheresses extrêmes et les crises alimentaires. Il est crucial et vital de parvenir à un accord pour une transition accélérée vers zéro émission nette lors du prochain sommet climatique, qui se déroulera dans quelque mois en Egypte. Prévenir vaut toujours mieux (et coûte moins cher) que guérir. Il faut également veiller à apporter une aide financière très rapide aux communautés qui subissent en première ligne le changement climatique. Les gens ne meurent pas de faim car il n’y a pas assez de nourriture dans le monde, mais à cause de fausses solutions et d’un manque de courage politique.

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Oxfam Magazine magazine trimestriel d'Oxfam Belgique

La Belgique et tous les pays doivent se mobiliser pour prévenir la souffrance humaine. Notre récente campagne tend le miroir aux autorités et aux entreprises afin de les pousser à prendre leurs responsabilités. Nous exigeons des solutions justes. Le climat et les communautés touchées ne peuvent pas attendre plus longtemps. Eva Smets Directrice générale Oxfam Belgique

Changements d’adresse ? maquestion@oxfambelgique.be Magasins oxfambelgique.be/magasins Éditrice responsable: Eva Smets Rue des Quatre-Vents 60 1080 Bruxelles 02/501.67.00

@oxfam.be Rédaction Mark Anthierens, Leen Speetjens, Sotiris Gassialis, Thomas Maertens, Fei Lauw, Griet Rebry Rédaction photo Tineke D’haese Photo de couverture Tineke D’haese Photographie et mise en page Tineke D’haese, Yel, Annette De Groot, Efraïm Sebrechts Création Efraïm Sebrechts Vous désirez vous abonner, obtenir le magazine en version digitale ou ne plus le recevoir ? Envoyez-nous un mail à maquestion@oxfambelgique.be. Oxfam respecte votre vie privée. Vous avez la possibilité de modifier vos données personnelles, les supprimer ou retirer votre consentement à tout moment. Contactez-nous sur maquestion@oxfambelgique.be ou appelez-nous au 02/501.67.33. Consultez notre charte de confidentialité sur oxfambelgique. be/vieprivee. Publié par Direct Operations Oxfam-Wereldwinkels, Oxfam Fair Trade et Oxfam-Solidarité unissent leurs forces sous le nom d'Oxfam Belgique. Avec Oxfam-Magasins du Monde, nous formons Oxfam-enBelgique, qui est membre de la confédération Oxfam International.

Ce magazine est imprimé sur du papier de type MACO SILK, 80 gr

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BELGIE(N) - BELGIQUE

OXFAM MAGAZINE magazine trimestriel d’Oxfam Belgique, août/sept/oct, 1e année – 2e numéro, numéro d'agrément : P92759

4 paquets de café achetés = 1 sac gratuit SEMAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE

Conditions de l'action : valable dans tous les Oxfam Magasins du Monde entre le 5 et le 15 octobre 2022 et dans la limite des stocks disponibles. Non cumulable avec d'autres actions et promotions.

DU 5 AU 15 OCTOBRE 2022