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Le processus durable pour l’égalité des genres
Oxfam-Solidarité a introduit le Gender Action Learning (GAL) au Burkina Faso, au Mozambique, au Mali et en République démocratique du Congo. Le GAL est une méthode participative par laquelle nous promouvons l’égalité entre les hommes et les femmes dans les pays où l’égalité des genres est loin d’être réalisée.
TRAVAILLER PAR LE BIAIS DE DISCUSSIONS DE GROUPE
Dans les pays de culture patriarcale traditionnelle comme le Burkina Faso, il est difficile de changer les attitudes envers les femmes. De ce fait nous évitons les conversations à sens unique et nous mettons surtout l’accent sur les conversations de groupe. « Nous partons des expériences personnelles d’hommes et de femmes », déclare Benoit De Waegeneer, collaborateur d’Oxfam-Solidarité. Il a aidé à mettre le GAL sur pied au Burkina Faso. « C’est le grand avantage de cette approche. Si nous avions annoncé sans détour “Parlons un peu de genre”, les portes se seraient immédiatement fermées ».
UN TRAVAIL DE LONGUE HALEINE
Un parcours GAL complet prend environ 18 mois. Cela peut sembler long, mais ce ne l’est pas, en fait. Il faut du temps pour changer des habitudes qui sont ancrées dans les communautés locales depuis des générations.
Les participant.e.s au parcours GAL sont membres d’organisations partenaires d’Oxfam, telles que des associations de production de lait ou des coopératives agricoles. Il peut s’agir de personnes occupant une position sociale importante dans leur communauté, ou de personnes déjà impliquées dans l’égalité des genres. Mais les membres ordinaires sont également les bienvenus. C’est en puisant dans cette mixité sociale que le GAL veut faire évoluer à long terme la mentalité des gens à propos des genres. ^
Au Burkina Faso, les hommes et les femmes travaillent ensemble pour un avenir où tout le monde sera traité sur un pied d’égalité.
© Eric de Mildt/Oxfam