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LES ÉCOLES DE COMMERCE Succès fou
Les écoles supérieures de commerce (ESC) forment les futurs cadres du management, du marketing, des ressources humaines ou de la finance. Des études toujours aussi en vogue, qui garantissent une insertion aisée sur le marché du travail et des salaires attractifs.
Les ESC ont vocation à enseigner comment les entreprises s’inscrivent dans le monde économique. C’est pourquoi les matières étudiées y sont si variées : marketing, gestion, comptabilité, management, économie, droit, sciences politiques, langues, communication, etc. Une diversité qui reflète les nombreux débouchés de ces business schools : ressources humaines, finance, vente, logistique, achats…
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Du concret
Elles délivrent un enseignement concret, assuré par des professeurs pour beaucoup issus du monde professionnel. Une grande place est accordée à l’étude de cas pratiques, aux travaux en groupe et surtout aux stages, en France comme à l’étranger. Très riche, la vie étudiante permet de tisser un large réseau, atout précieux pour évoluer sur le marché du travail.
Après le bac ou une prépa
De nombreuses écoles sont accessibles directement après le bac, via Parcoursup, tandis que d’autres ne sont ouvertes qu’après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Dans tous les cas, l’admission se fait sur concours. Presque toujours payants, ils sont le plus souvent communs à plusieurs établissements : Bachelor EGC et Ecricome Bachelor pour les cursus en 3 ans ; Sésame, Accès et Pass pour les cursus en 4 et 5 ans. Si vous avez décidé de passer par une classe préparatoire pour entrer dans une Grande école de commerce, il faudra également passer par la case concours, via le BCE, qui mutualise les épreuves de 19 écoles, ou via Ecricome prépa, qui réunit les concours de 5 établissements.
L’admission parallèle
L’admission parallèle permet aux établissements de diversifier les profils dans leurs promotions. Elle concerne les étudiants titulaires au minimum d’un bac +2 et est accessible via des concours spécialement dédiés comme Passerelle 1 et 2, Tremplin 1 et 2 ou Ambitions +. Longtemps confidentiel, le dispositif est désormais en plein essor. Pour la première fois, en 2023, le concours Accès s’ouvre ainsi aux admissions parallèles. Les candidats pourront espérer intégrer l’une des trois écoles du réseau : l'Ieseg, l'Essca et l'Esdes.
Que choisir ?
La France compte plus de 200 écoles de commerce. Si, avec une facture annuelle moyenne de 11 000 €, le coût de la scolarité peut être un critère déterminant, il est essentiel de privilégier les établissements dont les diplômes sont reconnus par l’État et les labels nationaux et internationaux. Le réseau des Écoles de Gestion et de Commerce (EGC), adossé à celui des Chambres de commerce et d’industrie, offre de surcroît l’avantage d’être accessible par l’alternance, très appréciée des recruteurs.
Travailler ici… ou ailleurs
Ce n’est un secret pour personne : un diplôme d’école de commerce ouvre les portes de nombreux secteurs, de la banque à l’industrie en passant par la finance ou l’informatique, voire l’économie sociale et solidaire. Si vous rêvez de faire carrière hors de nos frontières, sachez que les ESC encouragent volontiers les échanges à l’étranger dans des universités partenaires ou encore les double-diplômes !
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➜ LES FILIÈRES ARTISTIQUES Réservé aux passionnés
Vous avez un bon coup de crayon, une imagination débordante ? On loue votre créativité et votre curiosité ? Les études d’arts appliqués sont peut-être faites pour vous !
Pour créer des objets du quotidien, les études supérieures ne sont pas indispensables : l’artisanat reste accessible sans passer par le bac. Mais ce sésame ouvre les portes des écoles d’arts appliqués, qui forment des professionnels adaptés au marché de l’emploi. Associant geste créateur, processus industriel et communication, elles permettent également de se forger une précieuse culture artistique. Certaines sont publiques, d’autres privées. Pour ces dernières, il est essentiel de s’assurer du sérieux et de la qualité de l’enseignement. Vérifiez qu’elles sont bien reconnues par l’État et que leurs diplômes sont inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles, comme c’est le cas par exemple pour l’Institut supérieur des arts appliqués de Strasbourg (LISAA) ou les Écoles nationales supérieures d’art et de design de Dijon (ENSA) ou Nancy (Ensad).
Trouver sa voie
Côté études courtes, le diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE) est accessible via Parcoursup aux bacheliers et aux titulaires d’un diplôme de niveau équivalent, comme le brevet des métiers d’art par exemple. Progressif et individualisé, ce bac +3 permet d’acquérir plusieurs compétences recherchées. La première année est consacrée à la découverte, théorique et pratique, de tous les arts. Durant les deux suivantes, l’étudiant travaille la spécialité qu’il a choisie parmi les 14 proposées : graphisme, numérique, mode, objet... Plusieurs stages (en France ou à l’étranger) et un mémoire complètent la formation. Ce diplôme, au grade de licence, vise l’insertion directe dans divers domaines : ébénisterie, horlogerie, infographisme, design, etc.
Des atouts qui font du DN MADE un cursus attractif… et sélectif ! Certains établissements demandent, en plus de la traditionnelle lettre de motivation, une présentation de travaux personnels afin de tester les candidats et mieux connaître leur univers créatif.
Et après ?
Le DN MADE permet aussi de poursuivre encore ses études. En particulier, de briguer le diplôme supérieur des arts appliqués (DSAA). Ce bac +5 forme des chefs de projet en communication visuelle, des directeurs artistiques, des designers graphiques ou encore des illustrateurs dans les domaines de l’édition, de la publicité ou de la communication. Il se prépare dans des lycées – Le Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden (DSAA design mention produit) par exemple – ou dans l’une des sept écoles supérieures d’arts appliqués de France, comme les prestigieux établissements parisiens Boulle (DSAA design mention produit) et Olivier-de-Serres (DSAA conception-création).
CFMI SÉLESTAT : OPTEZ POUR LA MÉDIATION MUSICALE !
Formation professionnelle et universitaire dispensée par le Centre de Formation des Musiciens Intervenants (CFMI) de Sélestat, le Diplôme d’Université de Musicien Intervenant (DUMI) s’adresse aux instrumentistes et chanteurs se destinant à la médiation. L’objectif : développer des projets artistiques et éducatifs adaptés à tous types de publics. Sur une durée de deux ou trois ans selon le choix du candidat, en formation initiale ou continue, voire en alternance, le cursus s’articule autour de deux axes. Il propose d’une part un perfectionnement des compétences (composition, fabrication d’instruments, pédagogie…) et d’autre part des stages en situation, gratifiant les étudiants d’une expérience concrète à leur arrivée sur le marché du travail. Complémentaire des cursus universitaires classiques, le DUMI peut également accompagner un Diplôme d’État (DE) en partenariat avec l’École supérieure d'art de Lorraine ou une licence de musicologie. Acteurs essentiels de la démocratisation des arts, les dumistes officient au contact de populations variées : petite enfance, scolaires ou encore personnes âgées. Reconnu par les ministères de la Culture et de l'Éducation nationale, le diplôme donne également accès à la fonction publique territoriale au grade d’assistant territorial d’enseignement artistique, permettant au CFMI de revendiquer un taux d’insertion professionnelle proche des 100%. Les tests d’entrée pour l’année scolaire 2023/2024 se tiendront au mois d’avril 2023.
cfmi.unistra.fr
ESM BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ : THE SOUND OF MUSIC
Accréditée par le ministère de la Culture, l’École Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche-Comté forme les musiciens de demain. S’appuyant sur des partenariats variés et prestigieux (Opéra de Dijon, université de Bourgogne, conservatoires de Dijon, Besançon et Chalon-sur-Saône…), l’établissement propose des formations en trois ans (niveau licence) s’adressant aussi bien aux interprètes chanteurs ou instrumentistes (via le Diplôme National Supérieur Professionnel de musicien) qu’aux futurs enseignants (Diplôme d’État de professeur de musique). Avec un vaste choix allant de la musique ancienne au répertoire contemporain, en passant par la direction d’orchestre et l’accompagnement, chaque cursus mise sur la pluridisciplinarité et le développement de la créativité.
esmbourgognefranchecomte.fr